Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: ✘ On our way back home (feat. Kendall) Sam 13 Aoû 2016 - 12:47
▲▼ On our way back home #Kendall&Ashley
Enfin, quelques jours de break pour tout le groupe et Ashley a bien l'intention d'en profiter au maximum pour recharger les batteries, souffler, et s'éloigner de toute la pression qui les entoure constamment. Il aurait aimé profiter de la totalité de cette petite pause pour passer tout son temps avec Brooklyn, seulement ils doivent encore faire attention de ne pas être vus constamment ensemble au même endroit, alors ils ont décidé de profiter chacun de leur côté de quelques jours et de se retrouver pour profiter ensemble des derniers jours qui leur sont accordés. Alors puisqu'il ne peut pas être avec son petit ami, il a proposé à sa soeurette adorée de retourner chez eux à Durban dans la maison familiale où ils ont grandi et passé leur enfance ensemble, pour rendre visite à leurs parents qu'ils n'ont pas eu l'occasion de voir depuis de nombreux mois, trop nombreux d'ailleurs, pour cette famille qui a toujours été unies et plutôt proche.
Sujet: Re: ✘ On our way back home (feat. Kendall) Sam 13 Aoû 2016 - 14:32
On our way back home.
ashley & kendall
« Putain, mais passe la troisième !!! ». Mon regard se posa, une fois de plus sur la montre que je portais à mon poignet gauche. J’étais en retard, affreusement à la bourre et si je parvenais, par le plus grand miracle de la Terre à ne pas louper l’avion, Ashley allait quand même me péter une durite. Enfin, ça c’était si Nathan se décidait à appuyer sur l’accélérateur. « Eh, calmos !!! ». J’eus la furieuse envie de lui enfoncer sa jolie petite tronche dans le tableau de bord, mais je me retenais. C’était lui qui était derrière le volant et je ne tenais pas à mourir emboutie contre un arbre. Merci, mais je tenais à la vie. « J’vais louper l’avion à cause de toi et de ta conduite de pépé !! ». Nathan étouffa un rire alors que son regard restait concentré sur la route. De toute façon, il avait l’habitude que je l’insulte. C’était pas parce qu’il me rendait service et m’emmenait à l’aéroport que ça allait changer. « T’avais qu'à pas oublier ton dernier contrôle technique ! ». Bon, il n’avait pas tord. Si je n’avais pas oublié de faire vérifier ma voiture, elle ne serait pas tombée en panne au bord de la route trois jours plus tôt, je n'aurais pas dû l'abandonner au garage automobile et ainsi, je n’aurais pas eu besoin d’un chauffeur, aussi mignon soit-il. J’ouvrais la bouche, prête à répliquer, mais mon téléphone se mit à vibrer dans ma main. Un nouveau message de Ashley. Barbie, qu'est-ce tu fou, on va rater l'avion ?. Je ne prenais pas la peine de répondre, voyant le grand bâtiment de l’aéroport au loin. J’eus presque envie de faire la danse de la joie, je n’allais finalement pas louper l’avion et c’était un grand miracle. Cependant, je me retenais, ne voulant pas déconcentrer Nathan dans sa conduite avec mon sex-appeal. Sait-on jamais. « Arrête-toi devant les portes ! ». C’était quand même cool de donner des ordres et pour une fois, Nathan écoutait sans rechigner. Ô grand miracle. Finalement, le véhicule se stoppa devant les grandes portes de l’aéroport et il sortit de la voiture au même moment que moi, me rejoignant au coffre, que j’ouvrais alors qu’il attrapait ma valise. « Tu vas dépasser la limite de poids avec tout ton bordel ! ». C’était la deuxième fois qu’il me faisait la réflexion. Déjà lorsque je lui avais - adorablement - demandé de m’aider à descendre ma valide de mon appartement, il avait râlé à cause du poids, mais il ne pouvait pas comprendre. J’avais un statut à tenir après tout ! Il voulait quoi, que je me balade à poil dans les rues de Durban ? Ou pire encore, que je mette deux jours de suite la même tenue ? Merci, mais non merci, je préférais ne pas sortir de chez moi du tout ! Et puis, de toute façon, il nous rabâchait les oreilles depuis qu’il s’était mis à la musculation, autant en faire profiter les autres, pour une fois. « T’inquiète pas pour ça ». Il me prenait pour qui ? J’étais la pro des aéroports. J’avais passé deux jours à faire ma valise et à peser le tout, histoire de pas dépasser la limite de poids. J’avais foutu un maximum de trucs dans mon bagage à main et finalement, j’étais assez fière de moi. Enfin bref, les roulettes de ma valise à terre, il était temps de dire au revoir à mon ami. Je le pris dans mes bras alors que je sentais son étreinte se resserrer autour de ma taille. « Merci », lui soufflais-je, alors qu’il m’embrassait la joue. On échangea quelques dernières paroles avant que je n’attrape ma valise et entre dans le grand hall de l’aéroport.
Lorsque, quelques semaines plus tôt, ma mère m’avait appelé pour me demander s’il était possible que Ashley et moi rentrions pour fêter l’anniversaire de mariage de mes parents, j’avais trouvé le moment parfait. On avait tous besoin d’une pause. Si j’adorais mon métier, j’étais heureuse de rentrer à la maison. Et surtout, j’avais hâte. Vraiment hâte. Hâte de retrouver mon pays natal. Hâte de retrouver mes parents. Hâte de retrouver cette maison qui avait été témoin de tous nos souvenirs d’enfance. Tout cela éveillait en moi une excitation presque infantile et je pressais le pas, bien décidée à trouver mon frère. Nathan n’avait pas tord, ma valise était sacrément lourde et Ashley allait m’être d’une grande aide. N’allez pas croire, véritable féministe dans l’âme, j’étais persuadée que les femmes méritaient la même place que les hommes dans la société, mais il y avait une chose pour laquelle, la gent masculine semblait plus douée, c’était pour soulever les trucs lourds ou pousser les valises. J’étais bien décidée à garder mes bras et poumons intacts et pour ça, il fallait que je retrouve la trace de mon frère. « Il est trop mignon !!! ». Ah, je connaissais ce ton, ce genre de phrases ou encore ce sourire niais à appareil dentaire. Mon frère n’était pas loin, en témoignent ces jeunes demoiselles que je venais de croiser, téléphone à la main. Ça sentait la groupie à plein nez. Et Bingo ! Un petit peu plus loin, mon frère était là, aux côtés d’autres jeunes filles buvant chacune de ses paroles. Et comme toujours, mon frère avait ce sourire un peu gêné sur le visage. C’était fou de constater qu’après autant d’années à vivre sous le feu des projecteurs, il avait gardé ce visage à la fois gêné et impressionné à la vue de toute cette admiration qui lui était offerte. Il n’avait pas pris la grosse tête et heureusement… De toute façon, si ça avait été le cas, je ne me serais pas gênée pour lui faire dégonfler les chevilles à coup de rasage de tête dans la nuit. Fort heureusement pour lui, ses cheveux et notre amour fraternel, nous n’en étions pas à ce point. « Ah enfin, j'ai cru que t'allais jamais arriver. ». Je levais les yeux au ciel alors qu'il m'attrapait pour me serrer dans ses bras. Oui, bon, j'avais un peu douté, moi aussi, mais je préférais jouer la fille qui maîtrisait tout, c'était bien plus drôle. "J'suis comme Mariah Carey, je sais me faire attendre !!!". Nos corps se détachaient et tout naturellement, Ashley attrapait ma valise. Je souriais, fière de moi. Tous ces voyages avaient fini par servir : y avait même plus besoin de le supplier de tirer ma valise, il le faisait naturellement. J'étais vraiment trop forte. « Bon Dieu Kendall, t'as embarqué tout ton appartement ou quoi ? Tu sais qu'on ne part que quelques jours et que tu as toujours une partie de tes affaires chez les parents ? ». Bon, j'aurais du m'y attendre, mais bon, il me connaissait assez pour savoir que les affaires que j'avais laissé chez mes parents étaient des reliques. Et les reliques, ça a sa place au musée. Alors, en attendant qu'il y ait un musée à ma gloire, j'étais bien décidée à laisser toutes ces vieilleries dans un coin et oublier leur existence. "Oui, mais on sait jamais". Valait mieux prévenir que guérir. Pas question de me retrouver sous la pluie sans avoir un sweet pas trop moche à mettre. J'étais une incomprise. Je l'avais toujours été, vestimentairement parlant. Mes parents n'avaient jamais compris ma façon de fonctionner, mais bon, ce n'était pas comme s'ils m'avaient réellement bradé là dessus. Je devais m'estimer heureuse. « Aller vient, on décolle bientôt. ». On s'approcha alors d'un des guichets complètement désert - y avait au moins un avantage à arriver à la bourre, l'étape enregistrement des bagages allait être rapide - et après quelques mots et papiers échangés avec la gentille hôtesse, ma valise s'envolait sur le tapis roulant. Pour le poids, j'avais du payer un extra, mais bon, autant taire ce détail. Finalement, on fut dirigés vers la salle d’embarquement et je m'installais immédiatement sur l'une des chaises en fer. "Bon alors, hâte de rentrer au bercail ?". Je posais mon sac à main à mes pieds, vérifiant l'état de ma manucure. Nikel, halleluya !
fiche par hook me up.
Invité
Sujet: Re: ✘ On our way back home (feat. Kendall) Ven 19 Aoû 2016 - 20:30
▲▼ On our way back home #Kendall&Ashley
Les réponses de sa petite sœur ne l’étonnent pas vraiment. Ashley la connait suffisamment pour savoir que c’est exactement ce qu’elle allait répondre et il aurait été même bien étonné si cela n’avait pas été le cas. Il ne peut cependant pas s’empêcher de la taquiner encore un peu, chose qu’il ne se permet qu’avec elle, Brooklyn, Nath et Kenaël, autrement, il est plutôt réservé et n’ose pas trop ce genre de choses. « Que ce soit ta valise ou ton sac à main, de toute façon c’est composé à quatre-vingt-dix pour cent de “on ne sait jamais” ou “au cas où” dont tu ne te sers finalement quand même pas. » Puis il explose de rire, parce qu’il sait pertinemment que ça ne changera pas le mode de fonctionnement de Kendall. Et puis bon, c’est comme ça qu’il l’aime sa petite sœur, il ne voudrait la changer pour rien au monde. Tous deux passent donc dans la bonne humeur et sans encombre l’enregistrement des bagages et se rendent direction la salle d’embarquement. Ashley s’assoit sur la chaise à côté d’elle, et si la chaise à côté de lui n’était pas prise, il se serait plus ou moins allongé, posant sa tête sur les cuisses de Kendall. Il est crevé, il dort très mal ces derniers temps à cause de tout ce qu’il se passe autour de lui, des tensions que ça engendre avec son homme aussi. « Plus que prêt, ça va faire énormément de bien de retrouver les parents, même si j’avoue que j’aurais aimé emmener Brook avec nous. » Le problème bien évidemment, n’est pas les parents Gibbs, auprès de qui Brooklyn est parfaitement accepté depuis longtemps maintenant. D’ailleurs, ça aurait été vraiment parfait pour annoncer qu’ils se sont mariés, s’il avait été là avec lui, Ash redoute de le faire seul. Non, le problème, encore et toujours, vient du management qui ne voulait pas les voir au même endroit en même temps sur leur temps de pause. Ils profiteront donc de quelques jours tous les deux, à son retour.
En réalité, plus que la réaction de ses parents, c’est la réaction de sa petite sœur que le bassiste redoute et avoir son homme avec lui en soutien l’aurait grandement aidé. Quand on voit déjà la réaction explosive de Thea quand elle a appris qu’ils se sont mariés sans rien dire à personne, Ashley a de quoi craindre celle de Kendall et son tempérament de feu. D’ailleurs, eux qui se disent tout et généralement devinent quand l’autre lui cache quelque chose, il est plutôt étonné qu’elle ne semble pas se douter de quoi que ce soit. Il s’attendait à ce qu’elle remarque rapidement qu’il lui cachait quelque chose, à moins qu’elle attendait précisément ce moment où ils allaient être tous les deux pour le cuisiner, ce qui ne l’étonnerait pas. Et il ne sait pas si c’est une bonne chose. Ça dépendra probablement du moment qu’elle choisira pour le faire. « Et toi, contente de rentrer un peu ? Même si ça va être très court, surtout vu le temps de vol qu’on a. » Lui retourner la question, lui occuper l’esprit avec d’autres choses, le meilleur moyen de repousser l’échéance, que ce soit dans un probable questionnement de la miss, que dans le fait d’annoncer à sa sœur qu’il s’est marié sans le lui dire, sans sa présence auprès de lui. Le musicien ne voulait pas attendre autant pour le lui dire, mais ce n’était jamais le bon moment, il ne savait pas quand ni comment le lui dire. Il ne le sait toujours pas.
Sujet: Re: ✘ On our way back home (feat. Kendall) Ven 26 Aoû 2016 - 12:05
On our way back home.
ashley & kendall
« Que ce soit ta valise ou ton sac à main, de toute façon c’est composé à quatre-vingt-dix pour cent de “on ne sait jamais” ou “au cas où” dont tu ne te sers finalement quand même pas. ». Je levais les yeux au ciel, plissant les lèvres. Ashley n'était pas un mec pour rien. Et le côté gay n'aidait vraiment pas. Si certains voyaient la communauté gay comme des hommes franchement féminisés et maniérés, mon frère clouait le bec à tous ces abrutis qui faisaient des généralités stupides... Enfin bon, parfois, j'aurais aimé qu'il laisse ressortir le côté femme qui sommeillait en lui, mais il ne semblait pas décidé... A défaut d'avoir un prénom mixte, il agissait comme un mec. Du coup, forcément, il ne comprenait pas ce besoin que j'avais de ma parer à toutes les éventualités. Pas question de voyager avec un pauvre petit sac à dos ne pouvant contenir qu'une capacité minime de vêtements ou choses en tous genres. Moi, il me fallait mes valises bien remplies, sinon, je n'étais pas bien... que ça plaise ou non à mon frangin. "Faudra pas venir gratter s'il t'arrive une misère et que seule ma - magnifique - personne pourra te sauver !". Ouais, bon, je disais ça, mais au final je savais que si mon frère se pointait en panique pour que je l'aide, la queue entre les jambes (sans mauvais jeu de mots), j'allais l'aider. C'était toujours pareil de toute façon, je ne tenais jamais mes résolutions face à lui. Il avait ce pouvoir sur moi et ce depuis gamins. C'était la malédiction de Ashley. Et le pire, c'est qu'il le savait et en jouait parfaitement, le vilain !
Enfin bon, on passa l'enregistrement des bagages sans problème et je sentais mon frère soulagé de ne plus avoir à traîner ma valise dans l'aéroport... Enfin, il devait quand même se préparer, parce qu'une fois arrivés en Afrique du Sud, il allait devoir s'y coller à nouveau... A moins que notre père ne vienne nous chercher... Quoiqu'il en soit, ce n'était très certainement pas moi qui allait pousser les valises. Fallait pas déconner quand même ! Moi, j'étais l'atout charme de la famille et l'atout charme ne tire pas les valises. C'était la règle. « Plus que prêt, ça va faire énormément de bien de retrouver les parents, même si j’avoue que j’aurais aimé emmener Brook avec nous. ». Oui bon, si Brook avait été là, ça aurait été cool aussi (et j'en aurais franchement profité pour lui couper ses cheveux en cachette), mais mon frangin voyait toujours le mal partout. C'était le moment d'activer le mode optimiste. "Vois ça comme des vraies vacances ! Tu vas pouvoir te la couler douce, traîner en pyjama toute la journée, ne pas te laver et même péter au lit !". Kendall ou la fille ultra glamour. "La liberté quoi". Parce que être en couple c'était cool, mais le célibat avait aussi ses bons côtés. Et puis, c'était juste l'histoire de quelques jours. Il allait pas nous faire une dépression parce qu'il était loin de son cher et tendre quelques heures quand même ! "Et puis en plus, quand tu vas rentrer, il va être tellement content de te revoir qu'il va te déplier le tapis rouge". Et ça, c'était la base dans un couple. Avoir le dessus pour se faire traiter comme une reine... ou un roi dans le cas de mon frère. Et j'espérais que mes paroles le motivent un peu, parce qu'il était hors de question que je me tape toutes les heures en avion à côté d'un pleurnichard. J'étais gentille, mais y avait quand même des limites. Fallait pas pousser mémé dans les orties. « Et toi, contente de rentrer un peu ? Même si ça va être très court, surtout vu le temps de vol qu’on a. ». Il n'avait pas tord. Au final, on allait presque passer plus de temps dans les airs qu'auprès de nos parents, mais ce n'était pas grave. Ça faisait longtemps qu'on était pas rentrés et je voyais bien que mon frère n'était pas au top de sa forme. Était-ce le fait d'être loin de nos parents ? Ça devait y jouer un peu, mais je savais que toutes ces agitations autour du groupe et du faux couple qu'il formait avec Thea lui pesaient. Enfin, il savait ce que j'en pensais, je ne m'étais pas gênée pour témoigner de mon désaccord... ce que personne n'avait pris en compte d'ailleurs. Au final, c'était sa vie, son couple et sa carrière, je n'avais pas mon mot à dire là dessus, même si c'était pas faute d'essayer. "Ouais, carrément ! J'crois que les vieux me manquent un peu !", lâchais-je en riant. C'était vrai. Mes parents me manquaient, Durban me manquait. Même la maison et la vieille voisine me manquaient. Ça allait faire un bien fou de revenir, l'espace de quelques jours.
Finalement, vint le temps de monter dans l'avion et j'étais assez fière de moi. Malgré mon retard, je n'avais pas loupé l'avion et c'était une grande victoire. Lorsqu'on monta dans l'appareil, je souriais de toutes mes dents. Adieu classe économique ! Bonjour première classe. Haha, à nous la vie de château dans l'avion ! Au moins, on n'allait pas se tuer le dos avec des sièges moisis. C'était déjà ça. Avoir un frère célèbre avait franchement ses avantages. Bon, maintenant fallait se la jouer fine... "J'prends l/". « Je te préviens, je prends le hublot. ». Merde, merde, merde et re merde. Et bien évidemment, il fut plus rapide que moi, à cause de mon satané sac à main bien trop lourd. Putain ! J'allais me taper le couloir comme une trou de balle. Ashley était tout content et moi je soupirais alors que je m'affalais sur le siège à côté de lui. "Tu fais chier", que je lâchais, boudeuse, mais ça n'allait pas durer plus de deux minutes. Fort heureusement, je n'avais pas peur en avion... Enfin, pas tout le temps. Le décollage, ça allait, l’atterrissage aussi... mais c'était ce qui était entre les deux qui me faisait flipper. Les turbulences et surtout ces moments où le moteur ne se faisait plus entendre et que l'avion planait. Depuis que Nathan m'avait fait voir la première saison de Lost, je n'étais plus en confiance dans un avion et lorsque les portes de l'appareil furent fermées et les consignes de sécurités dites, je sentais mon souffle se couper. Pas question que l'avion s'écrase sur une île déserte. J'avais beau avoir pris de la crème hydratante, j'avais l'épiderme fragile moi ! Ma délicate peau douce comme les fesses d'un bébé n'allait pas survivre en milieu hostile. Enfin bon, plus de peur que de mal, désormais, nous étions dans les airs et je soufflais un bon coup. Ashley lui, semblait pensif. Il regardait par le hublot avec son petit regard de toutou malheureux et je plantais mon doigt dans son épaule. Haha. "Bon, tu comptes me dire ce qui va pas quand, exactement ?". Parce que ouais, je n'étais pas débile. Et surtout, je connaissais mon frangin, il ne pouvait rien me cacher, du moins, c'est ce que je croyais.