Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Mer 5 Oct 2016 - 7:26
Enchanté mademoiselle Dickens
Feat. ♣ Arthur Morricone
La situation m'échappée totalement et je ne comprenais pas comment nous en étions arrivé là. Il passa son doigt sur ma joue pour essuyer la goutte de pluie qui était tombé. Mon corps se mit à frémir avec ce contact et je ne pu m'empêcher de resserrer mon corps contre le sien. Le silence s'installa entre nous et le temps semblait s'être arrêté. J'aimais sentir sa main posé sur ma taille, la chaleur de son corps contre le mien.
Finalement, il brisa le silence en indiquant que sa voiture était de l'autre côté du parc et en brisant ce contact si agréable. J'attrapais un côté de son veston et me mit à courir au signal qu'Arthur donna. Le sol était bien imbibé d'eau et il était glissant par endroit, heureusement, en vrai gentleman il m'aida à m'installer dans son véhicule avant de me rejoindre côté conducteur. Sa chemise était totalement trempée et elle collée à son corps. Je pouvais déceler la forme de ses muscles. Mes joues prirent une teinte rosé et je du mettre la tête dans mon sac pour me calmer, j'attrapais un élastique et attacha mes cheveux en tresse que je ramenais sur le côté.
Après quoi Arthur se mit à rire tout en détachant sa cravate, je lui lançais un sourire amusé. Mais, il allait devoir se changer pour ne pas attraper froid. Il voulait donc passé à son bureau pour changer de chemise puis, il me deposerait ou bon me semble. Je hochais simplement la tête avant que la voiture démarre.
Le trajet fût plutôt court, il fallait dire aussi que peu de personnes sortaient par un temps pareil. Le véhicule se stoppa devant un immeuble et je tournais ma tête vers Arthur. "Je vous attends ici, prenez votre temps." Je m'installais confortablement et entreprit de l'attendre. Après plusieurs minutes, je commençais à trouver le temps long et me décida finalement à sortir de la voiture pour monter dans son bureau et voir si tout allait bien. La pluie tombé encore et je dûs courir jusqu'à la porte. Je poussais celle-ci et entré dans l'immeuble. Je me mit à gravir les escaliers sans réellement savoir où j'allais.
Je me stoppais devant une porte qui comporté une petite plaque avec son nom et prénom. Je la poussais doucement et entra. De toute évidence, son bureau ressemblait plus à un ancien appartement. Je marchais sur le plancher en prenant soin de ne pas faire de bruit. Une porte dans le fond de la pièce était entre ouverte et je m'en approché, je penchais la tête sur le côté pour apercevoir ce qu'elle contenait. C'est alors que mes yeux se posèrent sur Arthur, il était torse nu et semblait chercher une nouvelle chemise.
Quelque peu gêné, je reculais et tapa dans un meuble où était posé un vieux vase, il trembla avant de tomber sur le sol dans un bruit de verre brisé. Mon corps se raidit et je restais planté là face à la porte qui s'ouvrait. "Je suis désolé ! Je....je commençais à trouver le temps long...du coup..." Je me sentais totalement idiote, je tournais mes talons et je commençais à partir. Pourtant, je n'en avais pas envie. J'avais même envie qu'il me rattrape et sentir une fois de plus son corps contre le mien. Mais, je n'en avais pas le droit c'était mon futur patron et en plus, il était plus âgé que moi, alors pourquoi je réagissais ainsi ?
Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Mer 5 Oct 2016 - 22:29
Il se cala dans sons siège et fit tourner la clé dans le démarreur. Le bruit du moteur se mêla à celui des gouttes qui se brisaient contre le pare-brise. Il ne parla pas en conduisant, son bureau était proche de toute façon. Frissonnant, il pris toute fois la peine de monter un peu le chauffage. Il stationna juste en face. Haley lui dit simplement :
- Je vous attends ici, prenez votre temps.
Il hocha la tête. Il monta rapidement les marches de l’immeuble et débarra d’une main la porte du bureau. Entrer ici lui donnait le même sentiment satisfaisant et réconfortant que de rentrer chez soi.
- Je passe trop de temps ici, se dit-il en lui-même.
Il enleva complètement sa cravate qu’il laissa tomber sur le dossier d’un fauteuil, puis retira sa chemise. Sa peau était glacée et il trembla un peu. La chair de poule parcourrait ses bras et ses épaules. Machinalement, il ouvrit le répondeur, comme à chaque fois qu’il entrait ici.
- Bonjour Monsieur Morricone. C’est Mary Carther. J’appelle au sujet du dossier de Deborah Morricone. Il manque une signature. J’ai bien été mise au courant de votre déménagement. Je vous ai fais envoyer le dossier, s’il vous plaît nous refaire parv…
Il n’écouta pas le reste du message qu’il savait remplit de bonnes pensées qui se voulaient réconfortantes, mais complètement vides. Il fit quand même demi-tour vers le hall pour ouvrir le courrier. Il faisait tout parvenir à son bureau. Il y trouva les documents avec la marque du courrier express déposée sur le dessus. Il les feuilleta en retournant à l’intérieur. Il trouva l’espace qui avait été laissé blanc et signa rapidement, comme pour faire partir au plus vide les sentiments désagréables qu’il sentait monter en lui. Ne voulant pas faire trop attendre Haley, il ne prit pas la peine de les ranger et chercha plutôt le sommaire du film. Une fois trouvé, il le déposa sur le dessus du bureau, à côté des autres documents.
- Bon une chemise, mumura-t-il.
Il farfouilla dans plusieurs tiroirs. Il savait qu’il en laissait toujours une…puisqu’il dormait parfois au bureau. Dormir étant un grand mot. Il n’avait pas vraiment eut deux nuits complètes d’affilées depuis plusieurs semaines. Pris dans ses pensées, il ne remarqua pas le temps passer. Il n’entendit pas non plus la porte s’ouvrir lorsqu’Haley entra.
Il entendit toutefois le vase se briser. Il sursauta et se rua à l’extérieur de la pièce pour voir ce qui se passait, le cœur un peu battant sous l’effet de la surprise.
- Je suis désolée ! Je....je commençais à trouver le temps long...du coup...
Elle tourna les talons et partie rapidement. Il se sentit alors mal de l’avoir fait attendre aussi longtemps. Il fut lent à réagir, mais il ne désirait pas que cette rencontre se termine sur cette note. Il sortit donc à sa poursuite. Elle était déjà à l’extérieur. Elle marchait vite, mais ses enjambées à lui étaient plus grandes. En quelques pas il l’a rattrapa. D’un geste ferme, mais délicat, il lui attrapa le poignet. Les précipitations étaient toujours aussi fortes, même que le ciel s'était assombri. La luminosité avait drastiquement baissée et il faisait encore plus froid.
Maintenant qu’il était torse nu au beau milieu de la rue, sous une pluie battante, tenant par le poignet cette jeune femme, à présent tout aussi trempée que lui, dans cette situation un peu étrange, il lâcha le vouvoiement.
- Ne soit pas bête. Maintenant, tu es aussi trempée que moi.
Il la regarda un moment. La poitrine d’Haley était haletante et sa bouche légèrement entrouverte. Quelques mèches de cheveux rebelles étaient plaquées sur son front. Il ignorait pourquoi ce sentiment était aussi intense, mais il avait terriblement envie de l’embrasser. Il tira un peu sur son poignet, la faisant se rapprocher de lui. D’une main, il dégagea le visage d’Haley, tassant ses cheveux derrière son oreille.
- Allez rentrons. Je vais te trouver quelque chose à te mettre tu vas tomber malade.
Dernière édition par Arthur Morricone le Jeu 6 Oct 2016 - 20:01, édité 2 fois
Invité
Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Mer 5 Oct 2016 - 23:05
Enchanté mademoiselle Dickens
Feat. ♣ Arthur Morricone
Ma réaction était stupide et je le savais parfaitement, j'avais perdu mes moyens face à lui et j'avais préféré la fuite. Comme toujours d'ailleurs, je fuyais toujours face aux gens quand, je ne comprenais pas comment je devais agir. Voilà pourquoi, j'étais toujours enfermé dans mes livres, au moins je comprenais leur langage et rien n'était compliqué avec eux. D'un coup, je me sentis sotte d'être partie ainsi, j'avais tout de même brisé un vase en verre et je n'avais même pas ramassé les morceaux. On ne pouvait pas faire plus folle à présent, je n'étais vraiment pas sur que cet homme soit vraiment motivé maintenant à me prendre dans son équipe. Je descendais rapidement les escaliers et poussé la porte de l'immeuble, furieuse contre moi et mon comportement antisocial. Mon père avait surement raison, je devais apprendre à comprendre le langage corporel des gens plutôt que ceux des livres et pourtant, j'y arrivais sur ma meilleure amie. Qu'est-ce qui cloché chez moi ?
La pluie tombé de plus belle et le ciel c'était assombrit, en quelque secondes je fût complètement mouillé mais, tout ceci m'importé peu. Je voulais simplement partir le plus rapidement possible loin, rentrée à l'appartement pour oublier ce que je venais de faire et mon comportement vis à vis de monsieur Morricone et pourtant, je lui devais quand même des excuses. Il était surement outré de mon comportement et trouvait l'idée de demander à une étudiante, d'être consultante en histoire, totalement stupide. Une main se posa alors sur mon poignet et sans avoir vraiment le temps de faire quoi que ce soit, je fus stoppé et mes talons tournèrent. Il était là, face à moi, trempé jusqu'au os, son regard posé sur moi et pourtant il n'y avait aucune colère en lui.
- Ne soit pas bête. Maintenant, tu es aussi trempée que moi. Il me tira contre lui et dégagea mon visage de mes quelques mèches de cheveux. J'avais marché trop vite et maintenant, que j'étais arrêté, je me sentais essoufflée. - Allez rentrons. Je vais te trouver quelque chose à te mettre tu vas tomber malade. Mes yeux plongèrent dans les siens, je n'étais pas sur de vouloir rentrer, je ne savais même pas ce que je voulais à cette instant. Son regard semblait emplit de désir et son corps semblait trahir un sentiment puissant. Aucun homme ne m'avait jamais mise dans un état pareil, je ne connaissais même pas ce genre de sentiment. Alors pourquoi lui ? Qu'est-ce qu'il avait de plus ? Ma mère m'avait toujours dis que lorsqu'elle avait rencontré mon père, elle avait tout de suite su que c'était lui mais, en y repensant, je me demandais bien comment elle avait fait. L'amour était pour moi un coup de poker.
Je n'osais pas bougé, je n'avais même pas encore répondu à Arthur. J'avais simplement mes yeux plongé dans les siens et ma main libre posé sur son torse. A cet instant, je ne sais pas ce qui était passé dans ma tête, je crois que j'avais finalement, laissé l'instinct primaire prendre le dessus sans, penser au conséquence. Je rapprochais alors mon visage et me hissais sur la pointe des pieds, mes lèvres se posèrent sur les siennes. C'était la première fois, que j'embrassais quelqu'un. La pluie froide qui semblait un peu plus tôt, me paraissait maintenant plus chaude et moins agressive. Je remonté ma main et la posa sur sa joue. Mon coeur battait la chamade et j'avais l'impression qu'il allait me rompre les côtes, mon corps se resserra naturellement contre celui d'Arthur et je perdis totalement la raison, le temps suspendu à nos lèvres.
C'est alors que la raison me rattrapa et que je réalisais que j'étais entrain d'embrasser mon futur patron. Je retirais alors rapidement mes lèvres, décidément je faisais tout de travers avec lui. "Pardon ! Je suis désolé ! J'aurais pas du ! C'était stupide de penser que tu...vous vouliez ça..." Je retirais ma main de son visage et m'éloigné légèrement. "Je ne sais pas ce qui m'arrive, je vous assure que d'habitude, je ne suis pas comme ça !" Je fermais alors ma bouche, préférant ne pas en dire d'avantage et surtout ne pas paraître encore plus stupide que je ne l'étais déjà. Pourtant quelque chose dans son attitude trahissait un certain plaisir mais, je préférais ne pas trop m'avancer et ne plus bougé.
Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Jeu 6 Oct 2016 - 20:51
Haley ne lui répondit pas, du moins pas de la façon dont il s’y attendait. C’est elle qui se mise alors le fixer. Il soutint son regard, incapable de dire ou de faire autre chose. La pluie qui tombait et le son des voitures qui passaient dans l’eau étaient tout ce qu’il entendait. Il fut surpris de sentir sa main se déposer sur son torse, mais encore davantage de sentir ses lèvres se poser sur les siennes.
Le moment sembla s’être déroulé beaucoup plus lentement qu’il ne l’avait réellement été. Haley était la première personne qu’il embrassait autre que Deborah, non seulement depuis sa mort, mais aussi depuis le début de leur histoire qui avait durée cinq années. Il sentit d’abord contre lui l’odeur sucrée de ses cheveux humides et ensuite la douceur de ses lèvres qu’il attrapa des siennes comme par réflexe. Tandis qu’Haley déposait une main sur son visage, lui rapprocha sa taille contre la sienne faisant remonter sa main jusqu’à ses côtes. Sans s’en rentre compte, il avait cessé de respirer. C’est seulement quand elle recula, aussi subitement qu’elle s’était approchée, qu’il reprit souffle.
Une partie de lui était presqu’aussi mal à l’aise qu’Haley, tandis qu’une autre retenait un sourire. Il attendait déjà la réaction et les paroles de gêne qu’Haley allait lui transmettre.
- Pardon ! Je suis désolé ! J'aurais pas du ! C'était stupide de penser que tu...vous vouliez ça... Je ne sais pas ce qui m'arrive, je vous assure que d'habitude, je ne suis pas comme ça !
Il ne put s’empêcher de répondre dans un sourire :
- Et pourtant c’est ce que tu viens de faire.
Pour ne pas la mettre davantage dans l’embarras, il voulait poursuivre en des mots rassurants. Le problème, c’est qu’il était lui-même incapable d’expliquer ce qui venait se passer. Il ne pouvait détourner ses yeux d’elle, il avait simplement envie de glisser sa main dans ses cheveux et de la prendre à nouveau, mais il devait bien endosser la responsabilité que lui incombait le fait d’être son ainé. En plus, il commençait être franchement frigorifié. Il croisa ses bras autour de son torse, grelotant.
- Je te propose que l’on rentre pour l’instant. On peut en reparler comme l’on peut passer à autre chose… Dans tous les cas, mon offre tiens toujours.
Décroisant les bras, sans vraiment lui laisser le choix, il déposa une main légère sur le bas de son dos et la poussa doucement à l’intérieur. Il lui ouvrit la porte, entrant derrière elle.
- Reste là, je vais voir si j’ai pas quelque chose pour nous essuyer un peu.
Il pris une pause et lui dit dans une moue moqueuse :
- Essaie de ne rien briser.
Il ouvrit la porte de la salle de bain. Il y avait effectivement deux serviettes propres qu’il avait déposées près du lavabo, parfois il devait se raser ici… Il y trouva aussi, un peu exaspéré contre lui-même de ne pas y avoir pensé plus tôt, ses chemises de rechange.
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Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Jeu 6 Oct 2016 - 21:37
Enchanté mademoiselle Dickens
Feat. ♣ Arthur Morricone
J'avais l'impression que ma réaction l'avait quelque peu amusé, il me lança dans un sourire. - Et pourtant c’est ce que tu viens de faire. Je ne pus m'empêché de baisser les yeux, il avait pourtant eu l'air d'apprécier vu qu'il avait répondu à mon baisé.- Je te propose que l’on rentre pour l’instant. On peut en reparler comme l’on peut passer à autre chose… Dans tous les cas, mon offre tiens toujours. Je sentis sa main se poser sur le bas de mon dos et me pousser tranquillement vers l'entrée de son immeuble. Je montais les escaliers de toute façon je n'avais pas vraiment les moyens de me défiler vu qu'il me poussé toujours. - Reste là, je vais voir si j’ai pas quelque chose pour nous essuyer un peu. Essaie de ne rien briser.
Je lui lançais un sourire, c'est vrai que j'avais brisé le vase et je n'avais toujours pas ramasser mais, pour l'heure, il m'avait demandé de ne pas bouger. Je pris tout de même la peine de retirer mes bottines ainsi que mon gilet en laine, qui avait fini par coller sur ma peau. J'enlevais l'élastique qui retenait mes cheveux en tresses et les détacha. J'attrapais la serviette qu'Arthur me tendit et essuya rapidement mes cheveux avant de la passer sur moi, mon débardeur était complètement collé à ma peau et la sensation était vraiment désagréable. "Je vous empreinte votre salle de bain..." Je me faufiler devant lui et fermé la porte.
Je retirais mon débardeur trempé et essuyé mon ventre et ma poitrine avant de retirer difficilement mon jean. Je regardais autour de moi et attrapé la première chose qui me tombé sous la main. J'enfilais une des chemises d'Arthur et me regardais dans le petit miroir. Il allait vraiment falloir que je rentre à l'appartement et dans cette tenue pas sur que le bus accepte de me ramener. Je haussais les épaules, pour le moment c'était le seul moyen que j'avais pour me réchauffer un peu.
J'ouvrais la porte et sortie l'air de rien, j'essayais d'oublié que j'étais en petite tenue et que j'avais embrassé Arthur à peine quelque minutes plus tôt. Je passais devant lui et me stopper devant les débris de verre cassé pour les ramasser. "Je suis désolé d'avoir brisé ton vase...J'espère qu'il n'avait pas de valeur..." Je levais les yeux vers lui et fit une petite moue. Mon visage se décomposa alors légèrement en sentant une légère douleur dans mon doigt. Par réflexe, je retirais mes mains des morceaux de verre et glissa mon doigt dans ma bouche, avant de le ressortir pour vérifié l'entaille. "C'est pas possible ! Grrr !" je me relevais et attrapé un mouchoir sur son bureau avant de remarquer les papiers posé dessus. Sous les papiers de son film, je remarquais des papiers qui venait d'un notaire. De toute évidence, ça concerné un héritage quelconque. Je tournais les yeux vers lui et sourit, j'avais un peu honte d'avoir regardé ses papiers mais, je ne voulais pas en savoir d'avantage. Je préférais donc garder le silence et me concentrer sur cette coupure qui me faisait mal.
Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Ven 7 Oct 2016 - 4:15
Il écarta les yeux en la voyant sortir de la salle de bain. Il savait bien qu’elle se trouvait dans une situation particulière, mais elle ne lui rendait définitivement pas la tâche facile. Il pinça ses lèvres et détourna le regard après avoir jeter un œil à ses jambes fines.
- Je suis désolé d'avoir brisé ton vase...J'espère qu'il n'avait pas de valeur...
Il lui fit une grimace en hochant la tête, du genre : ne t’en fais pas avec ça. Il essora vigoureusement ses cheveux avec la serviette. Échevelé, il la frotta ensuite sur ses épaules et son torse. Il ne put s’empêcher de l’observer tandis qu’elle se penchait vers le sol afin de ramasser les quelques débris de verres. On devinait la courbe de ses fesses sous le tissu fin de la chemise. Encore une fois, il se fit violence pour regarder ailleurs. Il ne tenait toutefois pas à ce qu’elle se blesse…
- Attent….
Il retirait déjà les éclats de verres pris dans sa main.
- tion, finit-il dans un murmure.
Haley se déplaça vers le bureau pour prendre un mouchoir. Il vit ses yeux glisser sur les papiers qui y étaient déposés. Elle ne dit rien. L’image de Deborah et le désir qu’il ressentait pour Haley s’entrechoquaient dans son esprit. Il fallait qu’il s’accroche à quelque chose de pragmatique. Il s’avança donc vers elle et attrapa doucement sa main, il baissa les yeux et observa l’entaille relativement profonde. Elle ne s’était pas manquée. Il n’avait jamais compris comment les gens faisaient pour autant de blesser avec le verre.
- Je t’avais dis de ne rien briser. T’es quelqu’un qui n’en fait qu’à sa tête toi, la taquina-t-il.
Le mouchoir commençait déjà à prendre une teinte rouge.
- Tu n’appuies pas assez fort, dit-il en riant un peu.
Il pressa sa main un peu plus fort pendant quelques secondes tandis que leurs souffles s’entremêlaient. Ils restèrent, encore une fois, silencieux. Cette tension entre eux semblait ne pas vouloir partir. Dans un contexte différent, il l’aurait tout simplement embrassé énergiquement, glissant ses mains sous cette chemise, effleurant doucement ses cuisses au passage, tandis qu’il l’aurait prise par les fesses pour la déposée, avec juste qu’il fallait comme dose de force, sur ce bureau qu’il trouvait parfaitement à la bonne hauteur...
Les mots Deborah Morricone dépassaient derrière le sommaire du film. Son regard alterna entre le document et les yeux d’Haley. Il pris une grande respiration et s’éloigna de l’étudiante, relâchant lentement sa main.
- Cette fois-ci je t’interdis formellement de bouger.
Il retourna encore à la salle de bain pour chercher du bandage. Il fallait qu’il se refroidisse les idées, cette situation ne faisait aucun sens. Il voulait pouvoir travailler avec elle. Il ouvrit le robinet et se jeta de l’eau au visage. Il replaça ses cheveux et s’essuya. Il ouvrit la porte de la petite armoire et en sortit la trousse de premiers soins. Cette fois-ci, il prit le temps de passer sa chemise. Il l’entra dans ses pantalons toujours mouillés en sautillant légèrement et roula les manches sous ses coudes. Il revint à la pièce principale armé du petit rouleau de bande blanche.
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Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Ven 7 Oct 2016 - 7:35
Enchanté mademoiselle Dickens
Feat. ♣ Arthur Morricone
J'étais vraiment maladroite parfois et cette tension que je pouvais ressentir entre moi et Arthur me perturbé vraiment. Il m'avait pourtant mise en garde pour ne pas que je me blesse et voilà où on en était. Il attrapa ma main et regarda l'entaille, les doigts étaient en général une partie d'une corps qui saigné beaucoup et le petit mouchoir commença à se teinter de rouge. Je t’avais dis de ne rien briser. T’es quelqu’un qui n’en fait qu’à sa tête toi, Tu n’appuies pas assez fort ! Je sentis une douleur quelque seconde alors qu'il pressait mon doigt plus fort. Je relevais les yeux sur lui, la sensation qui m'avait poussé à l'embrasser plus tôt dans la rue était revenu et j'eus du mal à me concentrer. Il fallait pourtant que je résiste à cet appel, je ne voulais pas encore une fois perdre mes moyens. Je reposais mes yeux sur ma main dans celle d'Arthur et me mordit la lèvre inférieur.
Mon imagination était entrain de me jouer des tours surtout, que c'était la première fois que j'avais ce genre de pensées. Je voulais qu'il m'embrasse et qu'il glisse ses mains sur ma peau. - Cette fois-ci je t’interdis formellement de bouger. Par chance mon imagination fût brisé par la voix d'Arthur, je relevais les yeux et le regardais partir vers la salle de bain. Je repris le point de compression et m'appuya légèrement sur le bureau. Sans faire exprès je fis tombé le document du film, je me penchais pour le ramasser et le reposer sur le bureau mais, une phrase attira mon attention. Après tout j'allais, travailler sur ce film je pouvais bien jeter un coup d'oeil.
Je pris soin de ne pas étaler mon sang partout sur les feuilles blanche et ouvrit le dossier. C'était très bien écrit et on pouvait parfaitement imaginer les scènes. Je me hissais sur le bureau, mes jambes dans le vide et la chemise qui remontait d'avantage sur mes cuisses. J'étais tellement absorbé par ma lecture que je n'avais même pas entendu Arthur revenir avec un petit rouleau de bande. Je relevais les yeux en le voyant approché de moi alors, que j'étais assise à moitié nue sur son bureau. Je refermais le document et le reposais derrière moi sur le tas de papier, sans même faire attention à ce qui était inscrit dessus. De toute façon, ça ne me regardais pas. Je lui tendis ensuite ma main pour qu'il couvre la petite entaille.
Alors qu'il m'attrapait la main une fois de plus, mon corps se mit à frémir et un frisson me parcouru le long de la colonne vertébrale. Cette situation n'était pas normal, il avait quelque chose de magnétique dans l'air entre lui et moi. Un flash éclaira alors la pièce et la lumière éclata. Nous étions à présent dans la pénombre éclairait simplement par les nombreux éclairs qui venait trancher le ciel avec violence. Sans vraiment, m'en rendre compte j'avais ramené ma main vers moi, forçant ainsi Arthur à se rapprocher de mon corps. Je pouvais sentir son pantalon humide entre mes genoux. Voulant oublié ce contact, je me décidais enfin à ouvrir la bouche. "Votre document est très bien écrit...Je me suis permise d'en lire un peu, j'espère que vous ne m'en voulez pas." Je lui sourit comme pour me faire pardonner mais, également pour oublier mon désir pour lui. Et pourtant, j'avais envie cette fois que ce soit lui qui face le premier pas, je distinguais la forme de son visage, il était très beau et ses yeux étaient encore plus envoutant avec la lumière blanche des éclairs.
Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Ven 7 Oct 2016 - 19:00
Quand il revint, il trouva Haley assisse sur le bureau. La chemise remontait haut sur ses cuisses. Elle venait de déposer le sommaire du film et il lui sourit tout en s’approchant. Lorsqu’il prit la main d’Haley, il la senti frémir à son contact. Il se doutait bien qu’elle avait tout aussi envi que lui de sentir son corps contre le sien. Bien qu’il ait été marié cinq ans, il avait fréquenté assez de femme avant Deborah pour savoir reconnaître ce genre de situation ou le désir parle plus fort que tout le reste. Et elle l’avait bien embrassé il y a de cela quelques minutes après tout. Le problème, c’était tout ce contexte. Et bien qu’il essayait de se raisonner à oublier tout cela, il ne pensait qu’à…
Le bruit cassant et fort du tonnerre les fit tous les deux sursauter. Les genoux d’Haley frôlaient à présent ses cuisses. Il leva les yeux sur le luminaire du plafond. Tout le courant avait été éteint. Il est vrai que la bâtiment dans lequel ils se trouvaient était plutôt vieux et qu’il n’y avait pas de génératrice. Il baissa les yeux sur Haley, ses cheveux un peu plus sèches, mais encore humides, ondulaient autour de son visage offrant un contraste entre leur couleur brun foncé et sa peau claire qui se détachait dans la pénombre. Il avait terminé de fixer le bandage sur sa main.
L’étudiante ouvrit la bouche pour la première fois depuis plusieurs minutes.
- Votre document est très bien écrit...Je me suis permise d'en lire un peu, j'espère que vous ne m'en voulez pas.
Il chercha une réponse, mais rien ne semblait vouloir lui venir en tête. Toute référence à la raison initiale de leur rencontre lui semblait à présent dissonante. Il se lança dans un faible : «Merci, j’espère retravailler cela…av…», mais la fin de sa phrase se perdit dans le néant, ou dans le tonnerre, ou dans sa tête, il n’en savait rien et franchement, il s’en foutait un peu. Il commençait à se lasser d’essayer de ne faire comme si de rien était.
Il attrapa plutôt la nuque d’Haley, passant ses doigts dans ses cheveux et l’embrassa. La poitrine de la jeune femme se souleva légèrement pour se rendre jusqu’à lui. Il glissa ses lèvres dans son cou, sous l’oreille, à cet endroit où les cheveux, un peu duveteux, débutent. Une de ses mains agrippait toujours le creux de sa tête et l’autre se glissait sinueusement sous la chemise. Ses doigts caressèrent ses cuisses puis remontèrent jusque sous sa fesse sans tout à fait y être. Il lui dit dans un souffle, entre deux baisers :
- Je suis désolé….j’ai pas l’impression de bien m’y prendre pour gérer cette entrevue, mais je ne sais pas... j’ai pas pu m’empêcher.
Il ralentit ses ardeurs sans toutefois s'éloigner complètement. Beaucoup de choses se chamaillaient en lui. Il regarda Haley question de voir s'il ne venait pas de lui donner l'envie de fuir. Qu'est-ce qu'il allait bien faire de cette situation.
Invité
Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Ven 7 Oct 2016 - 20:25
Enchanté mademoiselle Dickens
Feat. ♣ Arthur Morricone
La situation était complètement surréaliste à croire que les dieux étaient dans le coup. Je regardais Arthur qui ne semblait plus tellement à son aise, en même temps c'était surement de ma faute. J'avais fait un faux pas dans la rue, j'étais sotte j'aurais du me retenir et ne rien faire. «Merci, j’espère retravailler cela…av…» Je n'eus pas le temps de comprendre ce qui venait de se produire mais, je sentais déjà les mains d'Arthur sur ma nuque et ses lèvres se poser sur les miennes. Je répondis à son baiser et me collais légèrement à lui. Alors qu'il descendait ses lèvres dans ma nuque, je penchais légèrement la tête et du retenir quelque peu ma respiration qui commençait à saccadé. Mon cerveau était maintenant, totalement déconnecté et je ne réfléchissais plus à rien. Lorsque je sentis sa main glissé sous ma chemise, je me crispais légèrement, aucun homme n'avait était si loin. - Je suis désolé….j’ai pas l’impression de bien m’y prendre pour gérer cette entrevue, mais je ne sais pas... j’ai pas pu m’empêcher.
Je posais mon regard dans le sien, mon coeur battait la chamade et j'étais essoufflé, de nouvelle sensations étaient apparût dans mon esprit mais, je n'arrivais toujours pas à comprendre pourquoi, j'avais autant d'attirance pour lui. Je glissais une main sur sa joue et lui sourit légèrement, je ne savais pas quoi faire ni même comment gérer tout ceci. Alors, je reposais mes lèvres sur les siennes, profitant encore un peu de ce contact et de son odeur. Je savais parfaitement, qu'il allait falloir qu'on trouve une solution pour travailler sans se jeter l'un sur l'autre. Je décollais légèrement mes lèvres et posé mon front contre le sien. "Je ne suis pas sur d'être la mieux placé pour gérer tout ceci..." J'enlaçais son visage avec mes mains et me reculais légèrement pour sourire.
"Je pense que nous allons devoir trouver un moyen pour calmer nos ardeurs l'un envers l'autre et avancé sur vo...ton travail." Je pouvais bien laissé le vouvoiement au placard maintenant. Je parlais et pourtant, je n'avais pas envie de calmer mes ardeurs et encore moins de repartir sur ce sujet de conversation, pas maintenant. "Seulement, je ne suis pas sur d'y arriver...Tu es le premier homme qui m'attire autant et je n'arrive même à me l'expliquer...Faut dire que...Je n'ai jamais eu de relation..." Je toussais légèrement et me mit à rougir, c'était peut-être honorable pour certains mais, personnellement j'en avais un peu honte. J'étais une non expérimenté alors comment, pouvait on être attiré par moi ? Je crois que je manquais cruellement de confiance en moi par rapport aux hommes et pourtant avec Arthur, je ne me reconnaissais pas tellement. "Peut-être qu'au lieu de continuer notre entrevu sur ton film....On pourrait reconsidéré ce rendez-vous comme un moyen de faire connaissance ?!"
Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Sam 8 Oct 2016 - 7:45
Loin de prendre la fuite, Haley répondit par un autre baiser. Il se laissa doucement faire. Le sourire aux lèvres, elle lui dit ce qu’ils savaient tout les deux. Effectivement, ils allaient devoir se calmer. Sa main toujours posée juste sous la fesse d’Haley, il se demandait bien comment il allait réussir à accomplir ce tour de force. De tenir comme ça une femme entre ses bras le rendait un peu à vif. Disons que par rapport à sa moyenne, les derniers mois de calme plat qu’il venait de vivre faisaient tâche…
Son cœur fit un saut pour plusieurs raisons quand elle lui avoua ne jamais avoir eu d’expériences précédentes. Premièrement, il se demandait pourquoi, elle était belle, intelligente et ne semblait pas si timide… ensuite, il dut s’avouer à lui-même ce sentiment de légère crainte. Il n’avait jamais vraiment géré ce genre de situation auparavant. Qu’est-ce qui serait trop pour elle? Il ne cherchait pas non plus à la blesser…tandis qu’il l’avait embrassée, il avait complètement oublié leur différence d’âge. Bien qu’elle soit importante, sans être énorme, il commençait à comprendre quand plus, ils n’avaient pas eut le même genre de parcours.
Il la regarda. Cette toux gênée lui indiqua qu’elle ne sentait pas tout à fait à l’aise par rapport sa situation. Des idées contradictoires lui traversaient l’esprit. Il trouvait cette information importante, mais d’un autre côté, il aurait aimé lui faire comprendre que ce n’était pas non plus honteux, bref, que ce n’était pas si grave, même plutôt intéressant pour lui, mais ça, disons qu’il allait éviter de le lui dire. Il n’était pas pour passer pour un complet pervers non plus. Déjà que comme première impression…
- Peut-être qu'au lieu de continuer notre entrevu sur ton film....On pourrait reconsidéré ce rendez-vous comme un moyen de faire connaissance ?!
Il faisait tourner nonchalamment son doigt sur la peau de la jambe d’Haley tout en jetant un œil à la limite où la chemise s’arrêtait sur sa cuisse. En même temps, il l’écoutait. Il ne put s’empêcher de rigoler un peu.
- Un fiiiilm? fit-il comiquement, Ah, oui ça! Je me rappelle maintenant. Je l’ai oublié à partir du moment où tu t’es mise à te promener en chemise dans mon bureau.
Il leva des yeux rieurs sur son visage et poursuivit plus sérieusement sa mine prenant un air plus neutre.
- Je pense que c’est effectivement une bonne idée. Je pense, en réalité, que l’on n’a plus vraiment le choix.
Il observa alors son bureau qui était plongé dans la noirceur puis Haley. Il prit entre ses doigts le premier bouton attaché de la chemise qu’elle portait, son poignet effleurant sa poitrine.
- Premièrement, je préfèrerais que tu ne restes pas habillée comme ça.
Il lâcha le bouton puis fit glisser sa main sur elle très lentement. Il l’appuya entre ses côtes, sur son ventre et enfin le long de sa taille qu’il souleva. Il déposa Haley sur le sol.
- Sinon je vais avoir du mal à tenir n’importe quelle type de conversation. Et si on prenait un café chez toi?
Quelque chose lui disait que par «faire connaissance», elle n’avait pas voulu impliquer qu’il lui enlève le seul vêtement qu'elle portait.
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Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Dim 9 Oct 2016 - 19:30
Enchanté mademoiselle Dickens
Feat. ♣ Arthur Morricone
- Un fiiiilm? Ah, oui ça! Je me rappelle maintenant. Je l’ai oublié à partir du moment où tu t’es mise à te promener en chemise dans mon bureau. Me lança t-il sur le ton de la plaisanterie, je lui rendit un sourire amusé. J'avais toujours vécu avec des filles et il était vrai que je n'avais pas spécialement pensé que la tenue que j'avais enfilé pourrait le mettre dans un état pareil. - Je pense que c’est effectivement une bonne idée. Je pense, en réalité, que l’on n’a plus vraiment le choix. Premièrement, je préfèrerais que tu ne restes pas habillée comme ça. Sinon je vais avoir du mal à tenir n’importe quelle type de conversation. Et si on prenait un café chez toi? Je le laissais me porter pour me faire descendre du bureau et posé mes pieds sur le sol froid de l'appartement. Nous étions toujours plongé plus ou moins dans le noir et seul les éclairs apporté de la lumière. En revanche, je n'étais pas convaincu que le fait d'aller chez moi soit une très bonne idée.
Je lui sourit légèrement et commencé à m'éloigner vers la salle de bain pour remettre mes affaires. "Tu sais, je pense pas que le fait qu'on soit encore seuls dans un appartement soit une bonne idée." Je pénétrais dans la pièce et entreprit de retirer la chemise qui m'avait quelque peu réchauffer. "Peut-être qu'on pourrait aller prendre un café ailleurs, il y a bien un Starbucks ou autre chose ?!" Je passais ma tête dans l'encadrement de la porte. "Ainsi on sera sur de se tenir convenablement pendant notre entrevue !" Je ne savais pas si Karma était à l'appartement et je n'avais pas envie qu'elle rencontre Arthur pour le moment. Elle allait encore me poser tout un tas de question et vu les tensions déjà présente entre moi et lui, je n'avais pas envie de rajouter une épreuve supplémentaire.
Je me glissé dans mon jean encore humide et fit une légère moue, j'aimais la pluie mais, je n'appréciais pas trop remettre des vêtements mouillé. Je repassais mon débardeur qui par chance, était un peu plus sec que mon jean. Une fois, habillé, je sortais de la salle de bain et retourna vers Arthur. "C'est bon je suis prête." Je lui sourit et sortie de l'appartement. Je descendis les escaliers et marcha rapidement pour m'abriter dans sa voiture. J'attendais qu'il s'installe à côté de moi pour sortir mon téléphone portable et constaté que ma mère m'avait appelé cinq fois. "Excuse moi, je dois téléphone quelque minute." Je lui sourit et appuyé sur le rappel automatique de mon téléphone.
J'étais juste à côté d'Arthur et je savais parfaitement qu'il allait pouvoir entendre certaine bride de ma conversation mais, j'allais faire au plus vite pour ne pas qu'il se sent mal à l'aise. La douce voix de ma mère retentit alors dans mon téléphone "Natane ?! J'étais inquiète, j'ai essayé de te joindre plusieurs fois ! Est-ce que tout vas bien ?" Je me mis à sourire en entendant sa voix, elle avait toujours l'art d'être inquiète pour rien. "Oui maman ça va, ne t'inquiète pas...J'étais en entrevu avec un monsieur qui veut tourner un film western, il avait besoin de mon aide pour certains petit point." "Ooh mais, c'est formidable, j'espère que tu lui a bien parlé de notre peuple...Tu vas travailler pour lui du coup ?! Se serait peut-être intéressant pour lui de venir dans notre réserve ! Tu lui proposeras d'accord Natane ? Ton père m'appelle, je ne peux pas rester, je te rappelle plus tard. Prend soin de toi Natane ! Bisous !"
Je restais un peu étonné par la proposition de ma maman, jamais aucun étranger n'était le bienvenue dans notre réserve, sauf bien sur, quand ça pouvait avoir un réelle impact sur la vision du monde. Je rangeais mon téléphone et posais mon regard sur Arthur. "Ma mère t'invite à venir dans notre réserve pour rencontrer les gens..." Je ne savais pas trop si je venais de balancer une bombe dans le cerveau d'Arthur mais, moi j'étais vraiment étonné par cette proposition et je commençais sérieusement à me poser des questions sur la nature de cette rencontre. J'avais l'impression qu'elle n'était pas du au hasard...
Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Lun 10 Oct 2016 - 19:51
Il avait proposé instinctivement d’aller chez elle afin qu’elle puisse se changer, mais elle avait un point. On aurait-il que ni lui ni elle semblait capable de se tenir. Tandis qu’elle s’était déplacée à la salle de bain, d’autres réflexions lui vinrent à l’esprit. Il s’était plongé dans ces sensations sans vraiment réfléchir. La façon dont les yeux d’Haley se posaient sur lui lui donnait une fausse impression d’intimité. En réalité, il ne la connaissait pas. Peut-être n’habitait-elle pas seule. Elle avait peut-être même un copain. Bon, elle venait de lui avouer ne pas vraiment avoir eut d’expériences…ça ne voulait pas dire qu’elle n’a jamais vécu de romances. Et lui? Qu’est-ce qu’il faisait là? Assis sur le bureau, il pris le testament de Deborah dans ses mains. Aimer quelqu’un qui ne pouvait plus lui parler, ni le toucher, compliquait les choses pour lui. Il regarda Haley qui avait passé sa tête par la porte.
- Ainsi on sera sur de se tenir convenablement pendant notre entrevue !
Il lui sourit et lança à la blague :
- Je ne ferais pas de promesses que je ne peux pas tenir si j’étais toi.
Son sourire se perdit alors qu’elle retournait finir de se changer. Ses yeux se posèrent sur le nom de son ancienne conjointe. Il déposa les documents funestes qu’il tenait dans ses mains dans un tiroir. Juste de pouvoir les regarder lui faisait mal. Est-ce qu’il pouvait se permettre d’entraîner une jeune femme qui semblait n'avoir été qu'amoureuse de ses livres dans ce chaos émotionnel?
- C'est bon je suis prête.
Elle lui fit un sourire qu’il ne put s’empêcher de trouver ravissant, dérangé en lui-même par sa faiblesse. Il la suivit à l’extérieur et marcha tout aussi rapidement qu’elle pour s’abriter dans la voiture. Elle regarda son téléphone, devant faire un appel. Il hocha doucement la tête. Elle pouvait prendre tout le temps qu’il lui fallait. La voix d’une femme qui parlait anglais avec un accent qu’il ne reconnaissait pas se fit entendre. Le moteur du véhicule n’avait été encore démarré et malgré lui, le silence qui les entourait lui permettait d’entendre en bonne partie la conversation. De moins certains mots. Haley l’appela maman ce qui fit sourire Arthur, il pensa à la sienne qu’il devrait aussi appeler. Il sourcilla quand il l’entendit le référé en «un monsieur». Ce qu’il se sentait vieux quand on le décrivait ainsi. Il rigola seul en se faisant des blagues à lui-même : elle aurait pu dire «un monsieur âgé rendu là». Hayley le regarda rigoler seul et lui fit signe de se taire tandis qu’elle tentait de se concentrer sur sa conversation. Elle raccrocha.
- Ma mère t'invite à venir dans notre réserve pour rencontrer les gens...
Le sourire un peu bête qu’il affichait s’effaça.
- Sérieusement?
Il avait peine à y croire. C’était une opportunité qu’il était très loin d’avoir même oser espérer. Bien sûr, il aurait pu envoyer des recherchistes poser quelques questions, mais rien n’aurait valu cette opportunité de communiquer plus intimement avec eux. À cette idée, son visage s’anima.
- Sérieusement? répéta-t-il, excité comme un gamin, Pour vrai? C’est excellent!C’est tellement incroyable!
Il s’agita sur son siège le sourire aux lèvres et parla rapidement.
- C’est super, parce que non seulement c’est une opportunité pour ajouter à l’aspect historique du film, costumes, habitudes culturelles, langage…je me demandais d’ailleurs si j’ai bien entendu…il y a une raison pour laquelle ta mère t’appelles Natane? …Mais en plus, en leur parlant, je pourrai en ajouter au discours critique, apprendre leur point de vue sur plein de questions et…
Il s’arrêta ses yeux se posant sur Haley. Il s’était emballé, mais il ignorait comment elle se sentait par rapport à tout cela. Le regard d’Arthur traina sur ses lèvres qu’il venait d’embrasser et son esprit lui rappela celles de Deborah qui le hantaient. Il ne voulait pas faire de mal à Haley, mais elle était là à côté de lui et la seule chose qu’il avait envi de faire était de glisser ses doigts dans ses longs cheveux qui tombaient en cascade. Il ignorait où cette histoire le mènerait. Pour l’instant il se contenterait de profiter de cette rencontre, qu’elle ait été fortuite ou destinée. D’ailleurs, Arthur n’avait pas vraiment de système de croyances, mais peut-être que s’il en avait eu, tout aurai été plus facile en ce moment…Il parla doucement à Haley.
- Je suis désolé, je suis là à m’énervé et j’ignore ce que toi tu en penses.
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Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Lun 10 Oct 2016 - 21:33
Enchanté mademoiselle Dickens
Feat. ♣ Arthur Morricone
Je regardais Arthur s'agitait sur le siège, je remarquais alors, son regard d'enfant. C'était la première fois, que je voyais ce regard. Je lui sourit doucement - C’est super, parce que non seulement c’est une opportunité pour ajouter à l’aspect historique du film, costumes, habitudes culturelles, langage…je me demandais d’ailleurs si j’ai bien entendu…il y a une raison pour laquelle ta mère t’appelles Natane? …Mais en plus, en leur parlant, je pourrai en ajouter au discours critique, apprendre leur point de vue sur plein de questions et… Je levais un sourcil, il avait donc entendu ma conversation en même temps c'était normal, j'étais juste à côté de lui et ma mère parlait plutôt fort. Je regardais la pluie tomber sur le pare brise du véhicule. - Je suis désolé, je suis là à m’énervé et j’ignore ce que toi tu en penses.
Je reposais mon regard sur lui et lui sourit légèrement. "Ne t'inquiète pas je comprend, c'est une chance de pouvoir entrer dans une réserve amérindienne ! Natane signifie "ma fille" en Arapahos c'est ainsi que ma mère m'appelle un surnom en quelque sorte." Je repris un peu mon silence réfléchissant à la proposition de ma maman, c'était tellement peu habituelle qu'elle propose ce genre de chose. Même pour inviter des amies, je devais faire des pieds et des mains. La tribu était très fermé aux étranger alors comment, pouvait elle ainsi proposé ce genre de chose aussi facilement ? "Ne soit pas désolé, surtout pas ! Je trouve que c'est une très bonne idée, ça va te permettre de pouvoir apprendre plein de chose et de mettre en avant la réalité des tribus. Toute façon, ma mère a décidé de t'inviter alors je ne pourrais pas trop aller à son encontre." Je me mis à rire légèrement, je n'avais pas l'intention de l'empêché de venir.
La buée commençais à s'installer sur les vitres de la voiture, de nombreux éclairs illuminés encore le ciel et la pluie tapé toujours sur la carrosserie. "Il me semble en plus qu'il va y avoir une cérémonie bientôt, ainsi tu pourras y participer et voir comment ça se passe. En tout cas, je suis très contente de voir à quel point tu es heureux." Je rangeais rapidement mon téléphone dans mon sac et noua mes cheveux en chignon. Ils étaient encore mouillés et me dérangé légèrement. "Il faudra que je t'explique certaines détails et surtout qu'on voit pour les billets d'avion." Je regardais la route défilé et les bâtiments passer rapidement à côté. Je reposais mon regard sur Arthur qui était concentré sur la route et me tournais légèrement vers lui. "Alors dis moi, tu habité où avant de venir à Bowen ? A moins que, tu sois né ici ?" Je ne connaissais rien de lui, je regardais les courbes de son visage et de ses lèvres. Sans m'en rendre compte je me mordis instinctivement la lèvre inférieur. Il allait vraiment falloir que je me contrôle et encore plus si on allait chez mes parents.
Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Sam 15 Oct 2016 - 7:38
Il fut soulagé quand Haley lui affirma qu’elle n’était pas trop mal à l’aise par rapport à cette visite. Il aurait détesté manquer cette opportunité à cause de son manque de contrôle. Il sourit doucement quand elle lui lança qu’après tout, c’était sa mère qui décidait. Une mère, qu’elle soit italienne, américaine ou amérindienne, finissait toujours par avoir le dernier mot finalement…
Durant un moment, la conversation ralentit. Ses yeux se perdirent sur la route que faisait scintiller la pluie qui tombait toujours lourdement. Une petite couverture froide et blanche tapissait les vitres du véhicule. On aurait très bien pu y dessiner si l’envie nous y avait pris. Un frisson le parcouru.
- Il me semble en plus qu'il va y avoir une cérémonie bientôt, ainsi tu pourras y participer et voir comment ça se passe. En tout cas, je suis très contente de voir à quel point tu es heureux.
Il aperçut Haley remonter sa lourde chevelure du coin de l’œil, dégageant sa nuque qu’il avait effleurer d’un baiser il y avait à peine quelques minutes de cela. Il se demanda alors comment elle faisait pour ne pas avoir trop froid. Il monta légèrement le chauffage. Sa main hésita devant la radio puis se ravisa. Le bruit des gouttes qui se fracassaient sur le pare brise et sur la carrosserie avait ce charme nostalgique qui rappelle les berceuses. Il haussa un sourcil intéressé quand elle mentionna une cérémonie, puis tourna un moment les yeux sur elle.
- Oui je suis heureux! C’est une chance de t’avoir rencontré...
Il se surprit à rougir légèrement.
- Il va falloir d’ailleurs que je remercie ce vieux monsieur qui est à la tête du département d’histoire, il ajouta, enthousiaste : tu me parleras davantage de cette cérémonie et de ces détails quand on sera bien au chaud…mais ne t’inquiète pas pour les billets d’avions et les dépenses. Je prendrai ça en charge. Le budget de production pourra aussi probablement rembourser une partie, voir la totalité.
Il se mit ensuite à avoir un doute sur la direction à prendre et se tut quelques secondes. Il était encore nouveau en ville bien qu’il commençait à s’y reconnaître plus facilement. Il fronça légèrement les sourcils, concentré, et se décida pour la droite. C’est la voix d’Haley qui le sortit de ses pensées.
- Alors dis moi, tu habité où avant de venir à Bowen ? À moins que, tu sois né ici ?
Il tourna la tête et croisa ses yeux du regard. C’est vrai…ils devaient apprendre à se connaître maintenant…c’était le nouveau plan. Il jeta à nouveau son regard sur la route et se racla un peu la gorge avant de répondre. Il avait soif et encore envie de fumer. Une boisson allait lui faire du bien.
- Non, je ne suis pas né ici effectivement. En réalité, je suis né en Italie. Mais j’ai habité toute ma vie en alternance entre différents endroits situés là-bas et Los Angeles. C’est que ma mère est américaine et mon père italien. Là, j’arrive de L.A. C’est la première fois que j’habite ailleurs! Il prit un tournant qui était plus serré et fit une pause.
- Oui. Je ne suis pas encore 100% à l’aise ici, il rigola.
Il stationna enfin l’automobile devant un café. Une fois le moteur éteint, il reprit la parole.
- Allons tester leur cappuccino, il fit une pause, attrapa le parapluie qu’il laissait sur le siège arrière et ouvrit sa portière avant d’ajouter dans un clin d’œil : avec une pointe de sucre et de chocolat…
Il fit le tour par l’avant et ouvrit la porte d’Haley, lui tendant le parapluie.
- Je sais bien qu’on s’est déjà trempé et c’était bien agréable, dit-il dans un sourire en faisant référence à la façon dont Haley et lui s’étaient conduits, mais ton chandail semble un peu plus sec…il faudrait pas tout gâcher.
Une fois à l’intérieur, il alla au comptoir commander tandis qu’Haley s’installait.
Invité
Sujet: Re: TERMINÉ «enchanté mademoiselle Dickens»- ft. Haley Dim 16 Oct 2016 - 1:32
Enchanté mademoiselle Dickens
Feat. ♣ Arthur Morricone
- Oui je suis heureux! C’est une chance de t’avoir rencontré...Il va falloir d’ailleurs que je remercie ce vieux monsieur qui est à la tête du département d’histoire, tu me parleras davantage de cette cérémonie et de ces détails quand on sera bien au chaud…mais ne t’inquiète pas pour les billets d’avions et les dépenses. Je prendrai ça en charge. Le budget de production pourra aussi probablement rembourser une partie, voir la totalité. Je lui sourit, il valait mieux tout de même ne pas indiquer au doyen la façon dont notre entretien c'était fini mais, je pense pas qu'Arthur avait l'intention de tout lui dire dans les moindres détails. - Non, je ne suis pas né ici effectivement. En réalité, je suis né en Italie. Mais j’ai habité toute ma vie en alternance entre différents endroits situés là-bas et Los Angeles. C’est que ma mère est américaine et mon père italien. Là, j’arrive de L.A. C’est la première fois que j’habite ailleurs! Mon corps bascula alors soudainement et je du me rattraper pour éviter de heurter le corps d'Arthur. Je redressais la tête, il était entrain de rire en m'indiquant qu'il n'était vraiment pas à l'aise encore. C'était normal en même temps, moi même j'avais du mal à me repérer dans les rues.
Il arrêta enfin la voiture et attrapa son parapluie finalement, il aurait pu arrivé un peu plus tôt celui-ci, on n'aurait pas fini trempé. Je le regardais faire le tour du véhicule pour venir m'ouvrir la porte. - Je sais bien qu’on s’est déjà trempé et c’était bien agréable, mais ton chandail semble un peu plus sec…il faudrait pas tout gâcher. Je lui lançais un sourire, c'est vrai que ça avait été plutôt agréable même-ci dans le fond, je ne savais pas si c'était une si bonne idée. Je sortie du véhicule et entrais dans l'établissement. J'allais m'asseoir à une table vers un petit chauffage d'appoint. De tout évidence, personne n'avait vraiment prédit cet orage. Je profitais du chauffage d'appoint pour mettre mon gilet à sécher et me réchauffer un peu. Par chance, Arthur ne tarda pas à revenir avec les cappuccino, l'odeur du café et la chaleur du chauffage me donna un peu plus de réconfort. Je posais mes mains autour de la tasse et laissé ainsi la chaleur entrée à l'intérieur de mes paumes et de mes doigts. "C'est ton film qui t'a conduit ici du coup ?" Je ne savais pas tellement de quoi parler, je ne voulais pas être indiscrète mais, j'avais envie de faire un peu plus sa connaissance.
Je bus une gorgée de ma boisson en attendant la réponse d'Arthur, il était plutôt réussi bien entendu je n'avais jamais eut l'occasion d'en boire un vrai. Un qui venait d'Italie, d'ailleurs je n'étais pas sur qu'il apprécie réellement. Comme il venait d'Italie ça devait être autre chose mais, je gardais cette remarque pour moi. Mon attention fut alors tiré par la sonnerie de mon téléphone. Je le sortais rapidement de ma poche et remarqua un message de Karma qui était inquiète de ne pas me voir rentrée. Je lui répondais rapidement et rangé une fois de plus mon téléphone. "Désolé, ma meilleure amie s'inquiète de ne pas me voir rentrée avec cette orage..." Je fis une petite moue et me mit à rire légèrement, je reposais mes doigts sur ma tasse. Il m'attirait terriblement et j'aurais voulu que ses baisers ne s'arrête jamais. Il avait quelque chose d'étrange dans cette rencontre, comme ci nos corps étaient aimantés. Je bus une gorgée de ma boisson et essuyé ma lèvre supérieur d'un petit résidus de mousse.