Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Mer 16 Nov - 23:11
To drink can fast become dangerous
Feat. ♣ Noah Rutkowski
Ce soir là, j'avais fini par être seule devant mes nombreux livres. J'avais des devoirs à rendre pour le lundi mais, j'avais clairement envie de profiter un peu de ma soirée du vendredi soir. En ce moment, j'avais l'impression de plus sortir que de faire mon travail et pourtant, j'avais toujours d'excellente note et je n'étais jamais en retard sur mon programme. Je soupirais légèrement en regardant l'heure, il était vingt et une heure et ça faisait déjà trois heures que, je planchais sur ce livre. Je le fermais rapidement décidant que cette fois, j'avais suffisamment travaillé pour ce soir. Je sortie de ma chambre et prit la direction de la cuisine pour manger un morceau. J'ouvrais le frigo et remarquais le vide incroyable dedans, décidément. J'hésitais un moment et fini par m'habiller un peu plus correctement avant de prendre mon sac avec mes affaires et de quitter l'appartement. Je m'arrêtais un instant en regardant la porte de Noah, nous avions passé un week-end à l'hôpital suite à un soucis de santé. Je mettais occupé de Rosie jusqu'à sa sortie mais, depuis nous n'avions pas eu l'occasion de nous voir ou de discuter plus longuement. Je préférais ne pas le déranger, il avait besoin de repos encore.
Je dévalais donc les escaliers et prit un taxi pour me rendre en ville, c'était rare que je fasse ce genre de chose surtout toute seule. Mais, une fois de temps en temps, ça ne faisait pas mal et puis, je n'avais pas envie de déranger qui que ce soit ce soir. Je poussais la porte d'un bar dont, je n'avais aucune idée de sa réputation et je m'en fichais un peu. On avait qu'une vie et j'avais envie de tester un mes limites ce soir, c'était une mauvaise idée, je le savais parfaitement. Surtout qu'une fille toute seule et un peu bourré ça risquait de m'attirer des ennuies. Au diable, les problèmes, ce soir j'avais besoin d'oublier ce livre d'histoire et les nombreux devoirs. Je m'assis au comptoir et commanda un première voir, un cocktail contenant de la vodka et de la fraise, parfait pour mon palet non habitué. Je commençais à boire et trouvais le goût particulièrement bon. J'aurais surement du me limiter à un seul verre mais, ma bouche en redemandait.
Après un certains nombre de verre, dont je n'avais plus aucune idée du nombre. Le patron estima qu'il était temps pour moi de rentrer. "Désolé mademoiselle mais, je ne vous sers plus ce soir...Je vous appelez un taxi !" Je le regardais s'éloigner, pourquoi voulait il appeler un taxi ? J'étais encore bien et capable de rentrer. Je me levais du siège et comprit rapidement que la terre tourné un peu trop vite ce soir, ou alors c'était moi ? J'eus l'impression que le taxi était arrivé vite et le chauffeur m'aida à m'installer à bord de son véhicule, je lui tendais la carte contenant l'adresse de mon appartement. Je pense que je du m'endormir car, le trajet avait été incroyablement court ! Le chauffeur m'aida à remonter à mon étage, j'étais joyeuse et avait de rire, d'ailleurs je laissais mon rire emplir le couloir. "Oh vous êtes vraiment...vraiment...gentil...je vous...s'aimes bien hein vous savez ?!" L'homme hocha simplement. "Je vous laisse ça va aller hein ?" Je brassais de l'air avec ma main. "Meuh oui ça va aller !!" Il partie tellement vite que je n'eus même pas le temps de le payer. J'appuyais ma main sur la poignet de la porte et me compris alors qu'elle était fermé, je devais d'ailleurs avoir les clés sur moi. Je retirais mon sac et l'ouvrit, mon corps semblait tenir sur le pont d'un bateau. Ma main lâcha alors subitement le sac qui s'ouvrit au sol et laissa son contenu s'étaler sur le sol. "Non mais...Tu crois que je peux pas te ramasser hein ?...Tu vas voir." Je me laissais tomber au sol et commencé à ramasser les affaire à quatre pattes sur la moquette du couloir. "Alors...tu vois que je suis capable...Hein ! Tu t'y attendais pas à celle-là !" Je ne pus retenir un nouveau rire, j'allais surement réveillé tout l'immeuble mais, pour l'heure ce n'était pas ma préoccupation.
Dernière édition par Haley Dickens le Jeu 24 Nov - 4:12, édité 3 fois
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Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Jeu 17 Nov - 6:02
Spoiler:
En réponse à ton petit mot dans le RP précédent : merci à toi aussi pour ce moment
Cela faisait près de trois semaines que je n'avais pas revu Rosie, que je n'avais pas remis les pieds dans mon appartement que je convoitais au fil des jours qui se mouraient à l'hôpital. Maintenant que j'étais sorti d'affaires, je me sentais ingrat de critiquer le fait que mon séjour hospitalier ait été si long. Après tout, sans lui, peut-être que la situation aurait été dramatique. Toutefois, penser que j'avais passé la majorité du mois de novembre dans la même chambre d'hôpital avait le don de me frustrer ainsi que de me déprimer. Les médecins avaient semblé vouloir mettre un point d'honneur à ce que je sorte uniquement lorsque mon état était impeccable, lorsque le risque de rechute était totalement absent, comme s'ils étaient convaincus que même si je ressentais de nouveaux symptômes néfastes à ma santé, je ne me remontrerais pas dans leur service. Sans doute avaient-ils raison, c'était ça le pire. Malgré les dernières péripéties, je ne paraissais pas avoir appris convenablement la leçon : il valait mieux oser consulter un personnel de la santé avec une petite blessure plutôt que de la laisser s'empirer et en venir à des situations malencontreuses. Néanmoins, vu comment mon malaise et ma maladie s'étaient développés de manière foudroyante, je ne pouvais m'empêcher de me répéter que même si j'avais été consulter plus tôt, sans doute cela n'aurait rien changé. Les médecins ont leur science, mais ils ne possèdent pas de boule de cristal, aux dernières nouvelles.
En tout cas, une chose était sûre, retrouver le calme ainsi que le silence de mon appartement (dépendamment de l'humeur de Rosie) était jouissif. Je pouvais enfin véhiculer et vaquer à mes occupations sans me sentir surveillé. J'étais capable de passer des heures sans que qui que ce soit ne vienne m'interroger sur mon état de santé, mon passé médical, mes quelconques besoins. Ce séjour m'avait presque rendu asocial vers la fin. Je n'en pouvais plus de leurs questions, je n'étais plus capable de me montrer aimable et souriant bien que j'avais conscience que les infirmiers, les soignants, les médecins, faisaient leur travail et œuvraient pour mon bien-être. A ce stade-là, je m'en fichais. Je me plongeais presque dans un silence car je finirais par me plaindre et critiquer, ce que je ne pouvais pas me permettre. J'aurais trop mauvais conscience de parler mal de ceux qui m'avaient sauvé la mise.
J'avais donc gravi vaillamment les marches de l'immeuble jusqu'à atteindre l'étage où se situait mon appartement quelques jours plus tôt. J'avais jeté un long coup d’œil à la porte de celui que Haley louait en compagnie de sa meilleure amie. L'étudiante en histoire avait été un soutien moral primordial durant cette convalescence. Et elle avait été aussi celle qui m'avait conduit aux urgences durant mon malaise. En quelque sorte, je lui devais une fière chandelle. Si ça se trouvait, je lui devais même ma vie. Et comme si cela n'avait pas été assez, Haley avait mis un point d'honneur à me visiter régulièrement à l'hôpital. Rien ne l'obligeait à le faire, mais elle effectuait toujours ce détour. Et bien qu'au début ça m'intriguait et me rendait un peu coupable, après un certain temps, j'avais appris à accepter cette situation et l'apprécier totalement. Je désirais faire quelque chose pour démontrer à Haley à quel point j'étais reconnaissant et à quel point ses actions envers moi m'avaient fait chaud au cœur. Je voulais trouver un moyen pour lui faire comprendre tout cela. Un acte qui lui clamerait un gros "Merci d'être là." C'était fou. Elle me connaissait que depuis peu, et elle avait passé un nombre incalculable d'heures avec moi à l'hôpital, quand des gens que je connaissais depuis mon enfance ne s'étaient même pas présentés dans ma chambre. Elle surpassait tout le monde en terme de compagnie. Et bien que je ne reprochais à personne de ne pas être passé, bien que j'étais extrêmement compréhensif et que je savais que beaucoup avait mieux à faire que de me rendre visite, la présence de Haley n'en avait été qu'accentuée. J'avais fini par en parler grossièrement avec Ella, une de mes sœurs. Elle avait promptement agréé avec le fait que ce serait bien de trouver un geste pour appuyer ce qu'avait fait Haley. Quelque chose qui pourrait lui faire plaisir, quelque chose de simple, mais puissant. Une forme de merci, en somme.
Alors j'avais laissé Ella mijoter sur la question quelques jours. Après tout, elle était une femme, elle savait mieux y faire que moi et il fallait bien que le fait d'avoir des sœurs porte ses fruits, parfois. Je lui avais livré quelques informations sur Haley, question qu'elle saisisse approximativement le caractère, et elle m'avait promis de s'en charger. Pendant que ma sœur effectuait de sa magie en mon nom, je mettais un point d'honneur à récupérer le sommeil que je n'avais pas pu obtenir à l'hôpital, avec tous les bruits, tous les passages, tous les examens. Je crois que mon lit ne m'avait jamais supporté aussi longtemps depuis que je l'avais acheté. Et sans doute que Rosie n'avait pas compris pourquoi je dormais autant voire plus qu'elle. A plusieurs reprises, elle m'avait réveillé, miaulant dans mes oreilles. Je soupçonnais que ce n'était pas pour de la nourriture ou une litière propre ou aller dehors mais pour s'assurer que son maître était toujours opérationnel. De plus, étant donné que j'étais en congé maladie depuis mon malaise, je n'avais même pas vraiment à sortir. Ma mère avait rempli mon réfrigérateur de repas à réchauffer et je m'en contentais. Je vivais un peu drôlement, au ralenti comme on dit. Mais au moins, je sortais de la maladie et je me remettais petit à petit. Je remontais la pente.
Cette journée-là, j'avais navigué entre des activités et de la somnolence. Les médicaments que je devais encore prendre jusqu'à dans quelques jours n'aidaient pas non plus à me garder éveillé, il fallait dire. Souvent, je commençais à lire un livre ou regardais quelque chose à la télé et je me surprenais à être réveillé une heure plus tard. J'avais l'impression d'être une loque, mais heureusement, le fait que je voyais qu'en avançant dans le temps j'avais moins besoin de dormir, cette impression devenait moindre. Aujourd'hui, malgré les deux épisodes de somnolence de la matinée, j'avais passé la soirée bien alerte. Ella était passée à deux reprises, assurée d'avoir trouvé le "Merci" matériel parfait pour Haley. C'en était drôle à voir, sachant qu'elle ne l'avait vue qu'une fois et ne lui avait même pas adressé le moindre mot. Seulement un regard glacial. Puis, tel un courant d'air, ma sœur était repartie et la soirée avait lentement pris son cours. J'avais passé le plus clair du temps dans le canapé, Rosie sur mes genoux, à travailler sur mes plans de maison. Et alors que les vingt-trois heures étaient entamées, je m'étonnais d'entendre un brouhaha assez impressionnant dans le couloir. Une voix de femme transperçait les murs régulièrement, que je reconnaissais comme étant celle de Haley. Je me demandais bien pourquoi elle parlait aussi fort à une heure si avancée, ce n'était pas vraiment son style. Je me levais et ouvrais la porte de mon appartement, pour remarquer ma voisine à quatre pattes par terre, tentant de ramasser le contenu de son sac à main, le tout en... Parlant à celui-ci ? Je fronçais les sourcils, avant de faire part de ma présence : « Haley ? Ça va ? » En guise de réponse, je l'entendais déclarer, triomphante, que quelqu'un ne "s'attendait pas à celle-là". De toute évidence, Haley était... Ivre ? Elle qui avait repoussé le goût de la bière et s'était permis de me demander si j'étais apte à conduire après en avoir bu deux, la voilà désormais complètement bourrée... C'était dingue. Je m'approchais de la silhouette de l'étudiante, laissant la porte de mon appartement ouvert. Rosie se tenait sur le seuil de ma porte, observant la scène avec espièglerie. « Hey, Haley. Tu as perdu quelque chose ? » lui demandais-je, un sourire aux lèvres. Il fallait avouer, la situation m'amusait pour l'instant. Je trouvais que la voir dans cet état était plutôt hilarant. Surtout que les mouvements abstraits de l'américaine semblaient parfois davantage éloigner le contenu de son sac que de le rapprocher de sa personne. Je lui saisis doucement le sac à main, entreprenant de ranger les objets pour elle. Satisfaite, elle y mit également quelques uns, et j'avais un peu l'impression d'avoir un bambin en face de moi, trop fier d'avoir aidé. On compare parfois les bébés à des personnes ivres qui font des choses étranges et se rappellent ensuite de rien. J'en avais un peu la vision devant les yeux. Je me relevais et aidais Haley à se remettre sur pied. Je prenais l'initiative de chercher ses clefs dans son sac à main, comprenant qu'elle voulait rentrer dans son appartement, mais j'avais beau regarder, je ne les trouvais pas. « Tu es sûre que tu as pris tes clefs avant de sortir ? » Je levais mon regard vers elle, saisissant délicatement son coude, ayant peur qu'elle tombe en arrière dans les escaliers à force de tituber. « Tu sais quoi ? Viens chez moi, je te fais un café, d'accord ? » Je connaissais l'amour que la Dickens portait à l'égard de la caféine, j'étais presque sûr qu'elle ne pourrait pas résister.
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Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Jeu 17 Nov - 11:39
To drink can fast become dangerous
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Mon sac avait fini par terre étalant au passage toute mes affaires dans le couloir de l'immeuble. Je luttais avec moi même pour pouvoir ramasser mes affaires, en parlant à mon sac. Oui, j'étais vraiment dans un sale état mais, le pire, c'est que j'avais envie de rire. Je ne m'étais jamais sentis aussi déconnecté de mon univers, mon cerveau ne pensait plus, je ne réfléchissais plus à mes devoirs, à l'histoire, à tout ceci, non, j'étais simplement concentré sur le fait que mes mains avaient du mal à attraper mes affaires. « Haley ? Ça va ? » Je stoppais mon petit trafic et tourna la tête un sourire aux lèvres. "Oooooooh...Tu es là...Bien sur que ça va..." Je m'assis sur légèrement continuant de le regarder. "C'est mon sac...Il croit que je suis pas capable de le ramasser." Je commençais à rire, tandis que Noah s'approcher de moi. « Hey, Haley. Tu as perdu quelque chose ? » Je le regardais à mes côtés laissant mon sourire sur mes lèvres. "Comme toujours...Je cherche mes clés..." Murmurais-je, je lui laissais prendre mon sac et m'aider à ramassé mes affaires. Je réussis tout de même à attraper des petits objets et les glissés dans mon sac fière d'avoir réussi. "Youhou ! Je suis trop forte !" Je me mis à rire de plus belle, je devais être belle à voir dans cet état.
Je me relevais difficilement mais, surement, une fois sur mes jambes avec l'aide de Noah. « Tu es sûre que tu as pris tes clefs avant de sortir ? » Je hochais la tête, j'étais certaines d'avoir pris mes clés mais, j'avais surement du les mettre ailleurs. « Tu sais quoi ? Viens chez moi, je te fais un café, d'accord ? » Je sourit une fois encore tandis que je sentais le contact de sa main sur mon coude. "C'est un troisième rendez-vous ?" Lançais-je en récupérant mon sac et en le suivant chez lui. "Mais ça me va...Tu sais que j'aime le café hein ?!" Je titubais dans son appartement et posais mes affaires sur le canapé avant de retirer mes chaussures. Je remarquais Rosie et sourit en la regardant. "Comment tu vas toi ?! Tu dois être contente avec ton maître !" Je me penchais un peu trop en avant et manqua de tomber, je marchais difficilement jusqu'à la cuisine et m'appuya sur le plan de travail. "Comment, ça se fait, que tu es encore debout ? Je croyais que tu devais te reposer hein ?!" J'étais accoudais sur le plan de travail et souriais surement bêtement. Je me redressais et m'approchais de lui. "Lâche un peu ta cafetière !" Je le tirais un peu. "Faut s'amuser un peu !" Je commençais à danser sans musique en riant. "Tu vois...Je mets en pratique les premières fois..." Je relevais les yeux vers lui. "Je crois...que...je suis complètement bourré..."
Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Ven 18 Nov - 21:12
Mitigé entre l'amusement et la surprise, je constatais l'état d'ébriété assez avancé de ma voisine, bien que cette dernière m'ait affirmé que ça allait. Intrigué sur les motifs qui avaient pu la pousser à consommer de l'alcool, j'observais la jeune femme tenter de ramasser le contenu de son sac répandu sur le sol. Nulle analyse approfondie était nécessaire pour en venir à la conclusion que sans aide, cette tache prendrait bien du temps. De plus, les résultats ne seraient pas forcément réjouissants. Je venais ainsi en aide à l'étudiante qui m'avouait que son sac était plutôt son ennemi ce soir et qu'il doutait de ses capacités à le remplir. Elle plaçait quelques uns des objets qu'elle avait ramassés dans celui-ci, se félicitant elle-même et rabattant le caquet de son contenant. Je ris devant son exclamation de joie comme quoi elle était trop forte, me disant que je ne risquais pas de m'ennuyer en la compagnie de l'américaine. La fin de soirée risquait d'être mouvementée et le lendemain difficile pour elle.
Je prenais l'initiative de rechercher ses clefs à l'intérieur du sac et revenant bredouille, je finissais par lui proposer de prendre un café dans mon appartement. Il fallait avouer qu'elle me faisait un peu peur, à tituber dangereusement proche de la cage d'escaliers. Je ne souhaitais certainement pas remettre les pieds dans un hôpital tout de suite. Je saisis ainsi son coude et l'orientais d'une petite poussée dans le dos vers l'intérieur de mon appartement, étant donné que Haley avait accepté mon offre de caféine. Le contraire m'aurait fortement étonné. Je connaissais l'amour qu'entretenait la jeune Dickens pour cette boisson. « Tu sais ce qu'on dit... Jamais deux sans trois » répliquais-je lorsqu'elle interrogea si cela était notre troisième rendez-vous.
Une fois dans l'appartement, je refermais la porte et m'orientais vers la cafetière pour préparer la boisson revigorante. Le plus Haley en boirait, le mieux ce serait. Bien que la situation m'amusait. La voir dans cet état était à la fois surprenant et distrayant. Je l'entendis parler à Rosie, pour s'approcher de la cuisine où je me trouvais. Appuyée sur le plan de travail, Haley se permit de me réprimander un peu, me demandant ce que je faisais encore debout surtout que je devais me reposer. Je ris doucement tout en mettant l'eau dans la cafetière. C'était vraiment la poêle qui se moquait du chaudron, en l'occurrence. « Oh je vais bien. Je me repose assez, crois-moi. » Je n'en avais peut-être pas forcément l'air, avec mes cheveux en bataille, ma barbe de plusieurs jours et mes cernes, mais je ne ressentais pas du tout de fatigue. J'enclenchais le bouton de la machine à café et sentais Haley m'entraîner quelques pas plus loin, dansant sur une musique qui ne jouait que dans sa tête, déclarant qu'il fallait s'amuser. Je l'entendis me parler des premières fois, et j'avais un peu de mal à croire que c'était la première fois qu'elle dansait avec un homme, surtout que techniquement, je n'avais même pas dansé avec elle. A moins qu'elle voulait dire : « La première fois que tu danses avec moi ? » Je la suivais du regard tandis qu'elle tournait autour de ma personne suivant des pas impressionnants. Lorsqu'elle avoua qu'elle était bourrée, un rire franc fila entre mes lèvres. « Je pense que tu as raison » lui répondis-je, avant de poser mes mains contre sa taille question de la stabiliser. Si elle continuait à tourner ainsi, j'avais bien peur qu'elle perde l'équilibre ou se mette à vomir. « Qu'est-ce que tu as fait de beau ? Tu as eu une soirée étudiante ? Un beau jeune homme aurait pu te raccompagner jusqu'à ton appartement, quand même ! » taquinais-je, plaisantin. L'odeur du café commençait à se répandre dans la petite cuisine et j'osais me demander si c'était une bonne idée de désoûler Haley dès maintenant. Ça pourrait être amusant de la laisser un peu sous l'effet de l'alcool, non ? Quoi que c'était mal de la laisser ainsi. Cela ne ferait pas de moi un bon ami, ni un bon voisin. D'autre part, je n'apprécierais pas qu'on me fasse ce coup plutôt vache. « Et si je mettais de la musique qu'on peut tous les deux entendre ? » Un sourire toujours aussi narquois étirant mes lippes, j'attrapais la télécommande de ma télévision pour démarrer Youtube et sélectionner une des playlists populaires. Je prenais quand même garde à conserver le son relativement bas. A l'heure-là, il ne valait mieux pas réveiller les voisins davantage et se retrouver avec la police sur le dos pour tapage nocturne.
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Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Ven 18 Nov - 22:15
To drink can fast become dangerous
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On pouvait le dire, j'avais fais fort ce soir. Pourquoi j'avais bu autant de verre de cocktail ? A dire vrai la raison m'échapper totalement maintenant que j'étais accroupit par terre entrain de lutter avec mes affaires et mon sac. Noah était tout de même venu à ma rescousse, surement alerté par le bruit. Oui, oui, j'étais pas très discrète ce soir mais, ça m'était égal. Pour une fois, je me sentais bien ! Loin de mes éternelles réflexion, loin de tout mon quotidien. Une fois, tout ramasser et mis dans mon sac mon cher voisin chercha mes clés. Comme d'habitude, elles étaient introuvable ! Décidément, j'allais vraiment devoir trouver une solution pour ne pas les perdre car, c'est ce qui allait arrivé si je n'y faisais pas plus attention. Mais, on verra plus tard car, Noah m'avait invité à prendre un café chez lui. Et alors que je lui demandais si c'était un troisième rendez-vous, il me lança tout simplement. « Tu sais ce qu'on dit... Jamais deux sans trois » Effectivement, c'est ce qu'on disait !
En entrant dans son appartement, j'avais rapidement posé mes affaires sur son canapé et retiré mes chaussures. Rosie m'avait fixé un petit air coquin dans les yeux, ma tentative de caresse avait échoué non pas qu'elle est bougé mais, surtout parce que le monde tourné autour de moi et que j'avais un mal fou à rester stable. J'avais donc pris la direction de la cuisine en indiquant à Noah, qu'il devait dormir et non rester éveiller à surveillé le couloir, enfin ça, je ne lui avait pas dit. « Oh je vais bien. Je me repose assez, crois-moi. » Je voulais m'amuser ce soir et pas parler de tout ceci, le voir à l'hôpital avait été déjà suffisamment difficile. J'avais fait en sorte de passer le voir après mes cours pour lui tenir un peu compagnie essayant de caché un peu mon anxiété. Je m'étais donc rapproché de lui pour lui faire oublier sa cafetière et j'avais commencé à danser. J'avais toujours cette petite musique en celle, surement que j'avais du l'entendre dans le taxi sur le chemin du retour. J'exposais à Noah la théorie de la première fois, c'était une conversation que nous avions eu lors de notre première rencontre. « La première fois que tu danses avec moi ? » Je hochais la tête et sourit "Oui mais, en même temps c'est normal on a pas eut l'occasion de vraiment sortir."
Je me mis à rire un peu, je me doutais qu'il voyait parfaitement que j'étais bourré mais, je ne sais pas pourquoi j'avais envie de lui dire c'était tellement rare pour moi dans cet état. « Je pense que tu as raison. » Je m'arrêtais alors que je sentais les mains de Noah sur ma taille, je plongeais mon regard dans le sien. « Qu'est-ce que tu as fait de beau ? Tu as eu une soirée étudiante ? Un beau jeune homme aurait pu te raccompagner jusqu'à ton appartement, quand même ! » Je gardais cet éternel sourire sur les lèvres mais, me mis tout de même à réfléchir à la question. "J'ai travaillé sur mes cours jusqu'à vingt et une heure et après...comme j'étais toute seule...J'ai pensé que sortir serait une bonne idée...Donc je suis sortie, je suis entrée dans ce bar et j'ai bu des cocktails...Mais, après le barman voulait plus me servir ! Tu te rend compte ?! Du coup, il m'a appeler un taxi et le chauffeur m'a remonter ici !" Mon rire se fit entendre encore dans l'appartement, pourquoi ? Je n'en avais aucune idée. "Il était trop gentil !" Je posais mes bras sur ses épaules et glissa une main dans son cou. "J'ai même pas payé le taxi ! Hé !" Appuyant mes propos d'un clin d'oeil. « Et si je mettais de la musique qu'on peut tous les deux entendre ? » Je relâchais mes bras et laissé Noah enclenché la musique sur sa télé. Je reconnus rapidement le son qui sortait des enceintes et commençais à bouger mon corps, je levais mes bras au dessus de ma tête et fermé les yeux me laissant emporter par la musique. Je rouvrais les yeux et sourit à Noah m'avançant vers lui pour danser, je collais mon corps contre le sien et me mis à chantonner un peu. J'allais surement le payer au réveil mais, pour l'instant je voulais juste m'amuser et rire un peu.
Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Sam 19 Nov - 0:41
Une chose était sûre : je n'oublierai pas cette soirée de si tôt. J'observais l'impact que l'alcool imposait sur le comportement de Haley, et il était vrai que c'était plutôt risible. Heureusement, la jeune femme avait l'alcool drôle. Je préférais la voir comme ça à s'enthousiasmer des faits et vouloir danser que de pleurer à chaudes larmes sur un quelconque triste destin. Toutefois, le seul inconvénient demeurait qu'une partie de moi craignait toujours que Haley se fasse mal ou soit malade. D'autre part, il était sans doute vrai que la soirée serait bien meilleure si nous étions tous les deux éméchés, mais je me voyais mal boire juste pour rejoindre Haley dans son état, surtout qu'avec mes médicaments, c'était plutôt déconseillé. Encore une fois, inutile de refaire un séjour à l'hôpital.
Je sentais l'étudiante m'entraîner dans une danse, évoquant les fameuses premières fois. Je lui demandais s'il s'agissait de danser avec moi qui était une première, ou le fait de danser avec un homme tout simplement. Manifestement, ça se limitait à moi, ce qu'elle jugea d'ailleurs normal car nous n'étions jamais sortis ensemble. Sincèrement, j'avais un peu de mal à imaginer cette scène. Je sortais régulièrement dans les bars et boîtes de nuits, mais m'y rendre avec Haley, j'avais du mal à le concevoir. C'est comme si notre relation était incompatible avec ce genre de lieu. « C'est vrai » agréais-je, songeur. Je déposais mes mains contre la taille de la jeune femme question de l'empêcher de tourner un peu plus et peut-être risquer des hauts-le-cœur. Surtout qu'à force, elle se rapprochait dangereusement du plan de travail et je n'avais pas envie qu'elle se blesse non plus. Elle plongea son regard dans le mien suite à ce geste, et l'espace d'un instant, j'avais l'impression de percer un éclat de son âme, sous toute cette inhibition. Elle glissa une main dans mon cou, y provoquant d'infimes frissons que je réprimais de toutes mes forces. Son sourire était figé sur ses lèvres, bien qu'elle semblait véritablement heureuse. Je lui demandais ce qui s'était passé ce soir et pourquoi personne ne l'avait accompagnée jusqu'à la porte de son appartement. Tandis qu'elle me racontait le récit de son escapade nocturne, je ne pus m'empêcher de voir rouge progressivement. Première alarme : sortir seule. Deuxième alarme : boire seule dans un bar qu'elle connaissait pas. Troisième alarme : être à la merci d'un employé (bien qu'ici, heureusement, les gens étaient réglo). Quatrième alarme : être envoyée dans un taxi qui s'avère étonnement charmant. D'accord, Haley était agréable et belle comme femme, mais de là à ne pas lui faire payer la commission et prendre plaisir à conduire une bombe à retardement à vomi ? Cinquième alarme : le conducteur de taxi l'avait conduite jusqu'à l'intérieur de l'immeuble. J'espérais que ce soit un type bien, quoi que les faits actuels démontraient que c'était le cas. Tout de même, quelle bonté de sa part. J'avais envie de réprimander Haley sur tous ces points et j'avais déjà entrouvert la bouche pour lui faire part de toutes mes inquiétudes et ce que je percevais comme des insouciances de sa part. Cependant, ne réalisant que ce n'était pas mon rôle, que je n'étais ni son père, ni son copain, je me ravissais. Ou plutôt, je minimisais la tornade effarée pour donner une version aussi altérée que possible de mes pensées : « D'accord, mais tu sais, il faut faire attention quand tu sors, surtout quand tu sors seule. Une belle fille comme toi ça attire les regards. » Je ne pouvais pas non plus ne rien dire.
Comme pour éviter de recevoir des reproches de Haley qui pourrait me qualifier de rabat-joie ou autre, je lui proposais de mettre de la musique et lançais une playlist sur Youtube. J'optais pour le même type de musique qu'on peut trouver dans des bars. Le genre de musique sur laquelle on peut très bien danser tout seul et pas en couple. Après tout, c'était un peu mon but, faire bouger Haley pour qu'elle évacue un maximum d'alcool et que demain soit plus gérable pour elle. J'entendais la machine à café s'arrêter, ce que je pris comme une porte de secours car plus ça allait, plus la proximité de l'américaine me rendait mal à l'aise. Non pas que je n'appréciais pas ça, bien au contraire, mais elle était ivre, et moi pas. Et cette simple différence changeait tout. Si pour elle, elle ne faisait que s'amuser et répondre à ses ardeurs du moment. J'étais complètement conscient à questionner le moindre geste. Je m'orientais vers la cafetière, interrogeant : « Et tu n'as même pas trouvé de cœur à prendre au bar ? » Je lui lançais un regard amusé. Il fallait l'avouer, j'étais curieux de savoir si Haley avait des vues sur quelqu'un. Et d'une certaine façon, cela était plus facile à savoir lorsqu'elle était alcoolisée.
Mes yeux dévièrent ensuite vers ma guitare. A l'hôpital, elle m'avait avoué vouloir m'entendre chanter à ma sortie. Je me disais que maintenant était le meilleur moment. Même si Haley me trouvait nul, elle ne s'en rappellerait probablement pas. Je saisissais ainsi mon instrument de musique et lui proposais : « Je te joue un morceau ? »
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Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Sam 19 Nov - 17:59
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Feat. ♣ Noah Rutkowski
Trois, quatre verres ? C'était ce que j'avais surement bu ce soir, du moins c'était les seuls dont je me souvenais. Après le seul souvenir qui revenait c'était le fait que le barman ne soit plus en mesure de me servir et qu'il m'a conduit dans un taxi. J'avais ensuite monté les escaliers avec l'aide du chauffeur puis, mon sac avait voulu jouer avec ma patience. Noah avait fini par me venir en aide et après avoir ramasser le contenu de mon sac, il m'avait proposé un café. Bien entendu, je n'avais pas pu refuser cette invitation et j'étais entrée dans son appartement.
Alors que le café coulé dans la cafetière, Noah avait mis de la musique et j'avais fini par me mettre à danser un sourire sur les lèvres. « D'accord, mais tu sais, il faut faire attention quand tu sors, surtout quand tu sors seule. Une belle fille comme toi ça attire les regards. » Je penchais ma tête sur le côté. "Oui oui promis ! Je ferais attention !" Je repris ma danse alors que Noah s'éclipsait vers la cafetière qui était terminé. « Et tu n'as même pas trouvé de cœur à prendre au bar ? » Je me tournais vers lui et avança prenant appuie sur le plan de travail. "Nan !" J'escalader un peu le plan de travail et m'assis dessus en regardant Noah. "Toute façon...j'ai déjà quelqu'un qui m'attire...Mais...Je sais pas trop c'est bizarre comme truc..." Je baissais les yeux et jouais avec le bout de mon haut. "En faite, c'est mon patron..." Je relevais les yeux et repris mon sourire. "Enfin...C'est pas l'important.." Je me laissais glisser sur le sol et attrapais une tasse, je n'étais pas si maladroite que ça même avec l'alcool. Je posais la tasse sur le plan de travail et glissé mes doigts autour de la poignet de la cafetière pour faire glisser le liquide noir dans son contenant. Fière de moi, je reposais la cafetière et attrapa la tasse. "Aucune gouttes à côtés !!! Je suis...trop forte !!"
Je souris à Noah avant de suivre son regard sur la guitare, je portais la tasse à mes lèvres alors qu'il attrapait l'instrument. « Je te joue un morceau ? » Je retirais la tasse et m'exclama. "Oh oui !!! Je veux entendre ça !! Mon super voisin, héro et musicien !" Je reposais la tasse sur le plan de travail surement un peu trop brusquement si bien que le liquide dans une petite vague déborda et glissa sur ma main. Je sentis la chaleur du café sur ma main mais, aucune réelle douleur. Je retirais ma main et la glissa rapidement dans l'évier pour la rincer. "Oups !!" Mon rire reprit de plus belle. "Qu'elle maladroite je fais parfois !" Une fois ma main rincé, j'attrapais l'éponge pour nettoyer ma bêtise avant de finalement, me concentrer sur Noah. "C'est bon ! Je suis toute ouïe pour toi !" Je me demandais bien quel morceau il allait me jouer et je me demandais bien aussi, si j'allais suivre les choses surtout avec mon taux d'alcoolémie élevé. En tout cas, j'avais hâte d'entendre ça et de le voir jouer de la musique. "Et tu chante hein aussi !" Lançais-je subitement me souvenant qu'il avait du remplacer le chanteur un soir. Autant demander la totale ce soir, en plus, j'étais en forme.
Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Dim 20 Nov - 0:48
Un fin sourire se dessinait sur mes lippes tandis que Haley me promettait de faire attention la prochaine fois. Ça me désolerait véritablement si quelque chose lui arrivait, et j'étais tout de même bien heureux qu'elle n'ait eu aucune mésaventure durant son escapade nocturne. Et même si un homme l'avait suivie jusqu'ici, je me consolais en me disant qu'il ne viendrait certainement pas dans mon appartement pour me le dire. D'une certaine façon, ma présence la protégeait contre cette éventualité, ce qui était très bien. Maintenant, Haley était saine et sauve.
Curieux, je lui demandais si elle avait trouvé un cœur à prendre durant sa sortie. Après tout, ce ne serait pas inusité de la part d'une jeune étudiante de dénicher quelqu'un qui lui plaisait, et vice versa. Je trouverais ça ordinaire qu'un garçon aborde Haley dans un bar, surtout si elle était toute seule, pour tenter sa chance. L'étudiante en histoire avait monté maladroitement sur mon plan de travail afin de s'y asseoir et me confiait être déjà attirée par son patron. Je fronçais les sourcils. D'une part elle me disait que c'était bizarre comme relation. Ensuite je n'y connaissais rien de son patron, alors je pouvais difficilement juger et plutôt m'inquiéter un peu. Enfin, ça me faisait quand même quelque chose qu'elle me raconte comme ça qu'elle avait quelqu'un en vue. Bien que je dévoilais promptement cette déception. Lorsqu'elle tranchait que ce n'était pas important, je me retenais de lui poser davantage de questions. Je savais pertinemment que ce serait me faire du mal pour rien. Je conservais ainsi un silence parfait jusqu'à ce que Haley entreprenne de se servir un café et jubile du fait qu'elle n'eût rien renversé. Je souris légèrement, avant de la complimenter, bien que le cœur était ailleurs : « Félicitations. »
J'inspirais un bon coup et me ressaisissais. Je ne pouvais pas laisser une nouvelle comme ça m'atteindre. Et puis, il fallait que je me rende à l'évidence, c'était malsain de nourrir des espoirs envers Haley. D'une part, elle m'avait déjà mis un vent une fois. D'autre part, elle m'avouait avoir quelque chose pour son patron. Il fallait que je fasse une croix sur elle et que je me concentre sur d'autres aspects de notre relation, étant donné qu'il était clair et net que je voulais la conservais dans ma vie. Même si ça ne serait que comme amis. Ce n'était pas si mal, de l'amitié... Je saisis ma guitare et lui proposais de lui jouer un morceau. Une échappatoire sur plusieurs volets. Je ris lorsqu'elle me qualifia de super voisin, héros et musicien, incertain d'en quoi j'étais un héros. « Doucement sur les qualificatifs, il ne faudrait pas faire dans l'exagération, » taquinais-je doucement, installant ma guitare sur mes jambes après m'être assis sur une des chaises de la cuisine. Pendant que je m'assurais que ma guitare était bien accordée et des premiers accords, j'aperçus du coin de l’œil Haley se mouvoir. Apparemment, elle avait renversé du café. « Tu ne t'es pas fait mal ? » questionnais-je, inquiet, alors qu'elle me déclarait être toute ouïe pour mon morceau, et de ne pas oublier de chanter. Un court rire fila entre mes lèvres. « Tu n'as peur de rien, dit donc ! » Je conservais mon sourire et commençait à gratter la mélodie de ma chanson. Puis, la voix accompagna la chanson.
Caroline my baby, Caroline my sweet. If I married Caroline so happy I would be.
Je levais les yeux vers Haley, comme pour chercher une quelconque approbation.
I wouldn't need no whiskey, I wouldn't need no wine. Wouldn't need much of anything if Caroline was mine.
Her daddy is a preacher and may he rot in hell, I'd sell my soul to satan for a bucket from your well. I know that he don't like me, I know he'll disapprove. But I'm gonna marry Caroline if it's the last thing that I do.
If I was a painter I'd put you down in paint, I'd hang you by the mona lisa and put that girl to shame. Or if I was a sailor and I sailed the seven seas, I'd row across the ocean just to bring you home with me.
Oh Caroline my baby, oh Caroline my sweet. You make a man go crazy, why won't you come to me. 'Cause I've been feeling lonesome and feeling kinda blue, I think I'd rather die than to be away from you.
But she said boy you know you've caught my eye And I know you're sweeter than apple pie But I like my man completely wild so baby keep on trying
Caroline my baby, Caroline my sweet, I'm gonna marry Caroline.
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Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Dim 20 Nov - 1:27
To drink can fast become dangerous
Feat. ♣ Noah Rutkowski
Il avait des sujets de conversation que je ne voulais pas aborder avec Noah et le fait d'avoir une attirance pour mon patron était le sujet que je ne voulais pas aborder. Pourtant, ma langue c'était délié et j'avais fini par en parler rapidement, je ne savais pas tellement dans quel partie de son coeur j'étais. Et le dernière chose que je voulais c'était de lui faire du mal. Il fronça simplement les sourcils avant de donner le change en me félicitant sur le fait que j'avais réussi à me servir une tasse de café sans renverser. J'avais l'impression d'être une enfant qui apprenait les gestes du quotidien, ça en était ridicule d'ailleurs. Pourquoi, j'avais eu cette stupide idée de boire plus que de raison ? Ah mon cerveau semblait se remettre à tourner normalement, ce qui était plutôt bon signe. Bon je continuais à rire et sourire pour rien mais, ce n'était qu'un détail. Alors que Noah prenait sa guitare et l'accorder tandis que moi, maladroite comme j'étais, j'avais posé ma tasse trop fortement sur le plan de travail, si bien que le liquide était sortie de la tasse et avait coulé sur mes doigts. « Tu ne t'es pas fait mal ? » Noah avait toujours l'air inquiet pour moi, il semblait avoir toujours peur que je me blesse ou qu'il m'arrive quelque chose et je devais bien reconnaître que j'aimais ce côté protecteur. Je secouais la tête et lui demanda de jouer et de chanter aussi. « Tu n'as peur de rien, dit donc ! » Le sourire sur les lèvres, je me doutais qu'il en rajoutait un peu sinon, il n'aurait pas pu remplacer le chanteur de son groupe.
Il commença à gratter les cordes de la guitare puis commença à chanter. Je me redressais sur le plan de travail, celle-là, je l'avais pas vu venir. Sa voix était magnifique et la chanson était très belle, je me demandais tout de même pourquoi, il avait choisit celle-ci. Avait-il un message ou un sens caché que je devais comprendre ? Non pas ce soir, je ne réfléchirais pas à tout ceci. Sa voix était très reposante et apaisante et j'aurais facilement pu m'endormir si j'avais été allongé. Alors qu'il termina le morceau, je gardais un moment de silence essayant de rester encore un peu dans cette petite bulle de bien être. Je me dirige alors vers lui et retire la guitare de ses mains, je la pose doucement sur le plan de travail essayant cette fois, de ne pas faire de bêtise. Et alors, qu'il ne s'y attends pas, je prend la place de l'instrument et m'assois sur ses genoux de façon à être face à lui. Je glisse mes bras autour de son cou et colle mon corps contre le sien. Je ne sais pas pourquoi mais, avec Noah j'avais toujours besoin d'avoir ce contact. De la tendresse et de la douceur, rien que lui et moi, même dans un silence lourd et gênant j'aimais ce contact. Sentir la chaleur de son corps contre le mien et sentir son parfum rassurant et enveloppant, c'était totalement différent de l'attirance que j'avais pour Arthur mais, j'avais tout de même l'impression de vivre une attirance forte et profonde pour Noah.
"Ta voix est magnifique ! Et j'espère que tu m'en chanteras plein d'autre !" Je me redressais un peu pour plonger mon regard dans le sien. "Si j'arrive pas à dormir je viendrais toquer chez toi !" Je ris un peu tout en appuyant mes propos avec un clin d'oeil. "C'est celle-là que tu as chanté à la place du chanteur de ton groupe ?" J'étais curieuse d'en apprendre un peu plus sur cette chanson, qu'est-ce que dans le fond elle représentait pour lui ? Est-ce que c'était juste une musique comme ça ou est-ce qu'il avait un réelle sens caché ? Je resserrais mon corps et ferma les yeux un instant me calant sur sa respiration, j'avais posé ma tête sur son épaule et mon corps semblait se détendre et lâcher prise. J'espérais sincèrement que je ne lui avait pas fait de mal lorsque j'avais avoué avoir une attirance pour mon patron. Je relevais la tête et posé un baiser sur sa joue. "Je tiens à toi...Ne me laisse pas..." Je ne voulais pas revivre l'abandon d'une personne que j'aimais, je ne voulais pas revivre la tristesse que j'avais connu lorsque mes grands parents étaient morts. Si j'ouvrais mon coeur et il fallait bien avouer l'alcool aidé, c'était pour lui faire comprendre, qu'il avait prit une place importante dans ma vie et que je ne voulais pas le perdre. Quoi qu'il arrive, je voulais qu'il reste à mes côtés. C'était surement une réaction égoïste mais, je ne voulais pas que notre relation soit vécu avec une autre personne. Je voulais qu'elle reste unique et que seul nous puissions la vie réellement. Bien entendu, je serais heureuse de savoir qu'il a une copine mais, j'espérais sincèrement, qu'il n'aurait pas le même comportement avec elle, qu'avec moi. Je sais parfois je pouvais vraiment me montrer égoïste et exclusif et dans le fond, je culpabilisais un peu mais, c'était ainsi et je ne pouvais pas aller à l'encontre de mes ressentis.
Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Dim 20 Nov - 3:13
Une fois ma chanson terminée, je relevais avec anticipation mon regard sur Haley. J'attendais un quelconque commentaire, un avis sur la mélodie que je venais de lui jouer. Cependant, sa première réaction fut de saisir ma guitare pour la poser sur le plan de travail. Avais-je été si horrible que ça ? Avant que je ne puisse me soucier plus longtemps des dommages que j'aurais pu imposer aux tympans de ma voisine, celle-ci se cala sur mes genoux, se lovant contre moi. Surpris, je restais figé quelques instants tandis que Haley s'installait plus confortablement, nouant ses bras derrière mon cou. Je ne m'attendais pas du tout à un tel geste de sa part. Il était vrai que nous avions passé pas mal de temps l'un contre l'autre à l'hôpital, mais c'était parce qu'on partageait mon lit là-bas. Ainsi, je ne m'attendais pas à ce que cette proximité devienne habituelle. Bien que je ne m'en plaignais aucunement. J'étendais mon bras dans le dos de l'américaine, pour refermer d'une part cette étreinte mais aussi éviter qu'elle ne tombe en arrière ou autre. Je n'étais pas encore assuré de ses capacités dû à l'alcool qu'elle avait ingurgité. D'ailleurs, je craignais que cet agissement dénote d'un effet de la boisson. Passait-elle de la phase heureuse et rieuse à la phase morose et désabusée ? Elle rompit le silence qui nous enveloppait en me livrant enfin son verdict.
Je souris lorsqu'elle complimenta ma voix et me déclara souhaiter que ce ne soit pas la dernière chanson que je lui joue. Puis, elle m'annonça que si elle cherchait le sommeil, elle viendrait me voir pour que je lui chante une berceuse. Je ne savais pas trop comment prendre cela, j'imaginais que c'était un compliment aussi. J'avais peut-être une voix apaisante. « On verra si j'ai le courage de t'en jouer une autre quand tu seras à jeun » répliquais-je, avant de hocher la tête en signe de dénégation. Non, ce n'était pas une de celles que j'avais dû chanter à Sydney pour remplacer le chanteur de mon groupe de l'époque. Ça avait simplement été une chanson que j'appréciais beaucoup et qui me revenais souvent en mémoire ces derniers jours. « Non, c'est juste une chanson que j'aime » lui répondis-je ainsi alors que Haley resserrait son étreinte contre moi. Son parfum m'enveloppait, la chaleur de son corps se mêlait déjà à la mienne. Quelques mèches de ses cheveux glissaient dans mon cou et je sentais mon cœur battre de plus en plus fort contre ma poitrine. Je ne cessais de me répéter les quelques mots qu'elle m'avait avoué des minutes plus tôt. Comme quoi elle était attirée par son patron. Elle était attirée par son patron. Il n'y avait aucune façon de voir ça sans que je ne ressente un pincement au cœur. Je me l'interdisais, mais c'était plus fort que moi. Mon cœur n'écoutait pas ma raison. Heureusement, je gardais toujours le contrôle sur le reste de mon organisme. « Je tiens à toi... Ne me laisse pas... » l'entendis-je me murmurer à l'oreille. J'expirais doucement, calant mon front contre le sien. Plus ça allait, plus je redoutais que sa réaction dénote une certaine tristesse de sa part. Ce ne serait pas la première fois que l'alcool cause une déprime. « Je ne bouge pas. Je ne te laisse pas » lui déclarais-je sincèrement. Je passais ma main contre son cou afin d'en libérer les cheveux prisonniers. J'espérais qu'elle les garderait longs, je les avais toujours trouvés étonnement beaux. J'apposais ma main à nouveau dans son dos, entre ses omoplates, avant de la questionner d'une voix douce : « Haley... Est-ce que tout va bien ? » Je ne desserrais toutefois pas l'étreinte. Si elle avait besoin de rester dans cette position, je n'allais certainement pas m'en plaindre.
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Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Dim 20 Nov - 16:14
To drink can fast become dangerous
Feat. ♣ Noah Rutkowski
Le son de sa voix avait emplit l'appartement si bien qu'il avait réussi à masquer le son de la télévision ou alors, c'était parce que je ne faisais attention qu'à lui. Sa chanson m'avait transporté peut-être même un peu déprimé mais, je soupçonnais l'alcool d'être derrière tout ça. Lorsqu'il eut terminait et qu'il releva son regard vers moi, je ne pu m'empêcher de retirer sa guitare et m'installer sur ses genoux me lovant dans ses bras. Noah avait quelque chose de magnétique sur moi, le contact de son corps était rassurant et j'aimais me laissé envelopper par son parfum. Je pense que ce contact le surpris légèrement car, il mit un certains temps à refermé son étreinte. C'est vrai que ça pouvait paraître surprenant pourtant, nous avions passé du temps l'un contre l'autre à l'hôpital. Le contexte n'était certes pas le même mais, je ne voulais pas que cela change sous prétexte qu'on était plus dans un milieu médical. J'avais complimenté mon voisin sur sa voix et sur la musique, j'avais voulu connaître un peu plus de détails sur celle-ci et je lui avais également indiqué que je viendrais chez lui, si j'avais du mal à trouver le sommeil.
« On verra si j'ai le courage de t'en jouer une autre quand tu seras à jeun. Non, c'est juste une chanson que j'aime » En tout cas, elle était très belle et très agréable à entendre. J'avais ensuite posé ma tête sur son épaule, resserrant un peu plus mon étreinte. Noah avait prit une place incroyable dans ma vie, il fallait dire que nos rencontres avaient été incroyable aussi et nous avions eut le temps d'apprendre à nous connaître. Si bien que, je lui avait demandé de ne pas me laisser et que je tenais à lui. S'attacher aux gens étaient une chose que je recommençais à faire petit à petit depuis que j'étais arrivé à Bowen. Je sentis son front contre le mien et sa main glisser dans mon cou pour libérer mes cheveux. « Je ne bouge pas. Je ne te laisse pas » Un sourire se dessina légèrement sur mes lèvres. « Haley... Est-ce que tout va bien ? » Me questionna t-il alors soudainement. C'est vrai que je pouvais paraître un peu plus maussade maintenant mais, en réalité j'étais bien. "Oui tout vas bien...Je me sens bien et en sécurité avec toi." Je me redressais légèrement pour plonger mon regard dans le sien. "Et je ne veux plus que tu sois malade...D'accord ?! Si tu sens que tu es fatigué alors, lève le pied...Toi et moi on travail trop, si bien qu'on oublie un peu de profiter de la vie." Je devais être honnête moi aussi je pensais la plus part de mes soirées à travailler et ce n'était pas tellement bon. Je travaillais même le week-end alors que j'étais dans un pays formidable. "Tu sais ce qu'on devrait faire ! On devrait choisir un soir dans la semaine et en profiter pour se détendre ! On pourrait se faire un film ou tout simplement regarder la télé, manger des cochonneries et rire sans penser au travail !" Je me doutais que ça serait difficile pour nous de faire un break mais, c'était surement bénéfique et puis, on avait moyen de bien rire.
Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Mer 23 Nov - 18:59
Inquiet, j'avais fini par demander à Haley si tout allait bien. Promptement, plusieurs scénarios se dessinaient dans ma tête. Après tout, elle ne m'avait pas vraiment donné l'impression que c'était une femme qui aimait boire à outrance comme elle l'avait fait ce soir. Et le fait qu'elle ait pris plusieurs risques me confortait dans l'idée qu'elle tentait éventuellement d'évacuer un certain mal-être. D'autre part, bien que ce n'était pas la première fois que l'on se retrouvait enlacés l'un à l'autre, le fait que le contexte était celui de l'appartement me déroutait. Est-ce que notre relation avait passé ce cap désormais, suite à l'épisode hospitalier ? Au moins, quelque chose de bon en aurait été tiré, car une chose était sûre : je ne me plaindrais certainement pas de cette proximité physique avec Haley.
C'est pour cette raison que j'avais fini par poser mes bras contre son dos, bouclant l'étreinte. Lorsqu'elle m'affirma qu'elle allait bien et qu'elle se sentait en sécurité avec moi, mes lèvres ne purent retenir un certain sourire. Cela pouvait sembler irréaliste, car c'était elle qui m'avait quasiment sauvé la vie. C'était elle qui avait été en pleine forme alors que je faisais un malaise. Pourtant, elle parvenait à se sentir en sécurité en ma compagnie. J'ignorais sur quoi elle basait cette sensation, ou si c'était simplement instinctif. Dans tous les cas, je ne souhaitais pas forcément la questionner sur l'origine de ces sentiments. Elle m'avoua qu'elle ne voulait plus me voir malade, et que nous étions deux bourreaux de travail qui nécessitions d'apprendre à lever le pied de temps à autres. Elle n'avait pas tort. Je relâchais la tension qui s'était installée dans mon cou, réduisant les quelques centimètres restants entre nos deux têtes. Son parfum, sa chaleur, sa douceur m'hypnotisaient presque. Je l'écoutais faire la proposition que l'on devrait prendre un jour par semaine pour nous deux, où l'on se contenterait de se reposer et relaxer. Ça avait presque l'air déstabilisant comme ça, de se dire qu'il faudrait freiner le rythme rapide de nos vies l'espace d'une soirée pour prendre soin de nous et profiter de certains plaisirs de la vie. De quoi expérimenter enfin le fameux Netflix & Chill. « Le jeudi soir ? » proposais-je ainsi. Autant y aller franco, j'aimais l'idée et Haley suggérait que l'on trouve une soirée pour la mettre en oeuvre. Le jeudi me semblait bien. Je me redressais un peu question de pouvoir faire face à mon interlocutrice. Mon regard se perdait dans le sien, mon esprit insatiablement attiré par ses précédents aveux. Une partie de moi, jalouse, avait envie d'en savoir plus sur l'attirance qu'elle possédait envers son patron. Les interrogations flottaient dans mon esprit. Qui était-il, comment était-elle attirée, est-ce que c'était réciproque, concret ? Néanmoins, je savais pertinemment qu'en premier lieu je n'avais pas à fouiner dans la vie personnelle de ma voisine, et en second lieu cela me ferait plus de mal que de bien. « Pourquoi tu es sortie, ce soir ? » interrogeais-je alors, occupant mon esprit à mieux. « Est-ce que c'est parce que tu as l'impression de ne pas assez profiter de la vie ? » Ses paroles n'étaient certainement pas tombées dans l'oreille d'un sourd. Surtout qu'il n'y avait pas si longtemps que cela, j'avais ressenti aussi cette espèce de regret en devenir. Lors de ma quatrième année à l'université, j'avais décidé que je devais vivre un peu, avoir de nouvelles expériences. Alors je faisais les bars, tous les soirs, à m'en coucher au petit matin le foie douloureux. Je me demandais encore comment j'avais fait pour passer mes examens cette année-là, surtout que académiquement parlant, ça avait été ma meilleure année. A croire que l'alcool dévoile des talents secrets de notre cerveau.
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Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Mer 23 Nov - 20:38
To drink can fast become dangerous
Feat. ♣ Noah Rutkowski
Une fois de plus, Noah semblait inquiet pour moi et il m'avait demandé si j'allais bien. Bien entendu que ça allait, j'avais certes bu plus que de raison mais, de temps en temps ça ne faisait pas de mal enfin sauf le lendemain matin. Il avait quelque chose chez lui qui m'attirait et c'était surement pour cette raison que j'avais fini par prendre place contre lui. Comme à l'hôpital où nous avions passé la nuit ensemble, j'aimais bien la sensation d'être dans ses bras. Il avait quelque chose de rassurant et de sécurisant. J'avais fait le constat qu'on travaillait trop et qu'il serait peut-être bon pour nous de prendre un jour dans la semaine pour passer une soirée ensemble et ainsi prend soin l'un de l'autre. « Le jeudi soir ? » Je me redressais légèrement en sentant Noah faire de même et plongé mon regard dans le sien. Je ne pensais pas que mon idée l'aurait convaincu aussi rapidement. "Ok pour le jeudi soir alors !" Un sourire se dessina sur mes lèvres et je sentais bien qu'il était partie dans ses pensées ou dans son univers. Cependant, je me demandais bien à quoi il pensait. « Pourquoi tu es sortie, ce soir ? Est-ce que c'est parce que tu as l'impression de ne pas assez profiter de la vie ? » En vérité, je ne savais même pas vraiment pourquoi j'étais sortie. J'avais eu ce besoin de souffler et de me vider la tête.
Je haussais les épaules gardant mon regard dans le sien. "Je sais pas surement pour me prouver que j'étais pas une fille sans intérêt...Qui est incapable de profiter de la vie et qui passe tout son temps libre le nez dans des livres...Je sais que c'est pas la solution mais, je pense que j'avais besoin de me vider la tête aussi." Je marquais une pause et laissais mon regard dans le sien. "Ne t'inquiète pas...Promis je viendrais te chercher si j'ai envie de recommencer !" Je me mis à rire un peu, ce n'était pas le genre de sortie que j'imaginais avec Noah. Surtout que je ne savais pas trop si, il sortait beaucoup. Je reposais ma tête sur son épaule et laissa un soupire filer entre mes lèvres. Je fermais un moment les yeux me laissant envelopper par son parfum puis, glisser mes lèvres dans son cou avant de remonter sur sa joue. Je ne sais pas trop pourquoi, j'étais attiré par lui comme par Arthur. Mes lèvres finirent leur course sur les siennes, je collais d'avantage mon corps contre le sien et glissé mes mains sur ses joues. Lors de notre première rencontre il m'avait embrassé et je n'avais pas répondu, trop surprise de ce baiser mais, ce soir, j'en avais envie et je n'allais pas me privé. Toutes mes pensées s'évanouirent et mon instinct reprit le dessus, je glissais ma langue entre ses lèvres pour venir jouer avec la sienne...
Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Mer 23 Nov - 23:22
Un sourire aux lèvres, elle approuvait ma proposition du jeudi soir, l'air agréablement surpris. Il était vrai que pour une fois, je n'avais pas eu à réfléchir très longtemps, ce qui n'était pas dans ma nature. J'aimais beaucoup trop polémiquer intérieurement pour sauter sur une idée et la mettre en pratique. Cependant, ceci était différent. J'appréciais énormément la compagnie de Haley et je pouvais difficilement discerner le moindre aspect qui me fasse me raviser devant cette suggestion. « Le jeudi sera officiellement soirée relax, alors » concluais-je.
Mes pensées vaquèrent par la suite vers le comportement de mon interlocutrice. Ses aveux face à son patron duquel elle était attirée, et le fait qu'elle se soit enivrée bien que je jugeais que ça ne collait pas vraiment au personnage. Je pouvais comprendre, ça ne me choquait pas non plus, mais cela m'intriguait. Ainsi, je lui demandais si c'était car elle avait le sentiment de ne pas assez profiter de la vie qu'elle avait sortie ce soir. Elle haussait légèrement les épaules, son regard planté dans le mien. Alors qu'elle me confiait qu'elle avait eu le besoin de se sentir davantage que la femme qui passe le plus clair de son temps le nez dans ses livres, qu'elle avait eu envie de démontrer qu'elle pouvait être intéressante, j'entrouvrais les lèvres afin de répliquer. J'avais fortement envie de lui répondre qu'elle était intéressante, qu'elle n'était certainement pas morne ou sans intérêt. Que si elle se plaisait à étudier ou à lire, c'est comme ça qu'elle devait être, et non à essayer d'entrer dans un moule quelconque. Mais je n'eus pas le temps de laisser filer le moindre mot qu'elle m'assura venir me chercher la prochaine fois qu'elle voudrait aller au bar. Ces quelques mots me firent réfléchir. Après tout, qui étais-je pour lui donner mon avis sur la question ? Je n'étais qu'un voisin, un ami, un bon ami, son rescapé du samedi ? Il faudrait que j'apprenne à poser une limite dans mes actions envers Haley, car je piétinais beaucoup trop souvent sur l’ambiguë, ou plutôt, je l'appâtais.
Un frisson me parcourut le long de l'échine alors que je sentais son souffle chaud contre mon cou. Je fermais doucement les yeux, tentant en vain de mettre des mots, des barrières, des interdictions dans cette relation. Qu'est-ce que j'avais le droit de dire ou de penser avec elle. Et ses mots qui martelaient mon esprit. J'ai déjà quelqu'un qui m'attire. Je me félicitais presque intérieurement pour ne pas avoir espéré que c'eût été moi. Ou alors, horrible menteur, je n'osais pas me l'avouer, je ne voulais pas me laisser me l'avouer, car ça ferait encore plus mal. En fait, c'est mon patron... Telle une chute. Et elle était ivre, il fallait avouer que ça me perturbait, encore et toujours. Ça et son parfum envoûtant, son corps chaleureux, sa douceur déconcertante. Le temps d'ouvrir à nouveau les paupières, ses lèvres épousèrent les miennes. Je sentais mon cœur rater un battement tandis que mes lèvres invitaient sa langue, ses mains contre mes joues. Ni trop fortement pour me sentir pris au piège, ni trop faiblement pour me faire battre en retraite. La chaleur de sa bouche envahit la mienne. Je sentais une perte de contrôle imminente dans 3...2...1...
Je me consolais en me promettant de réfléchir plus tard et me disant que je ne serais pas le premier homme à se laisser régir par ses envies dangereuses, à assouvir ses pulsions. Je trouvais une multitude de bonnes raisons pour faire ce que tout mon être désirait ardemment, hurlait de volonté. Je sentais mon cœur martelait ma poitrine, et comme invité à le suivre, je prolongeais le baiser initié par Haley avec une passion qui se métamorphosa bien vite en fougue. Mes mains se calaient contre sa taille et je militais pour ne pas perdre le contrôle, bien que chaque seconde durant lesquelles je goûtais ses lèvres, mon envie d'elle se décuplait violemment, telle une courbe exponentielle menaçant d'atteindre rapidement le plafond. Je tentais de repousser cette voix dans ma tête qui me conseillait de ralentir, de me calmer. Mais maintenant que la machine semblait être démarrée, je me sentais presque incapable de ne pas la laisser continuer librement, naturellement. Pourquoi cela devait-il être si mal, alors que ça me semblait si naturel, si évident ? Je finissais par presser mes doigts contre sa taille pour me détacher enfin d'elle, brisant le baiser langoureux. J'entendais presque des éclats de désespoir sombrer en moi, anéanti par la fin du baiser. Mais ce n'était juste assez de centimètres pour pouvoir croiser son regard, le mien bordé de désirs, beuglant d'envie d'elle. Juste assez de centimètres pour qu'elle puisse abréger, geler ce que je convoitais corps et âmes. Quelques centimètres l'implorant de nommer sa décision, tant qu'il en était encore temps, tant que les frissons de désirs me consumant vivement ne m'aient pas happé tout entier.
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Sujet: Re: To drink can fast become dangerous (pv Noah Rutkowski) [!!HOT!!] Jeu 24 Nov - 0:23
To drink can fast become dangerous
Feat. ♣ Noah Rutkowski
J'avais glissé sur la pente dangereuse du désir et de l'envie. Pourquoi ? Je n'en savais rien, il avait quelque chose chez Noah qui me faisait frémir et me donner des envies. Il avait entre nous depuis le départ une certaine ambiguïté et un certains désir, j'étais certes novice en la matière mais, pas stupide et le fait qu'à notre première rencontre il m'embrasse montré bien son envie. L'alcool avait surement été l'élément déclencheur qui me permettait de briser mes barrières et d'aller au delà de ma zone de confort. Son ton protecteur était aussi peut-être la cause ? De toute façon, j'avais beau chercher des excuses, il n'y en avait aucune de réellement plausible, la seule qui pouvait être réaliste était le désir. Laissant mon instinct faire j'avais glissé mes lèvres dans son cou avant de remonter sur sa bouche. Peut-être que j'avais imaginé qu'il me repousse tout de suite car, je fus tout de même surprise de sentir son corps m'inviter un peu plus, sa langue jouant avec la mienne. La musique qu'il avait chanté plus tôt résonnant dans mon esprit me donnant envie de plus.
Le baiser se transforma rapidement en un contact plein de fougue et d'excitation. Je laissais glisser mes mains sur son torse profitant de cette chaleur, du contact de nos corps l'un contre l'autre. Ma respiration commençait à saccadé et mon coeur semblait vouloir exploser ma cage thoracique. Mes doigts, se resserrent légèrement sur le tissu qui protége encore sa peau. Ma tête commençait à tourner et j'avais l'impression d'être ailleurs, sans penser, juste nos instincts primaire et nos corps. Alors que je profitais de la douceur de ses lèvres, de sa langue, de se moment, tout s'effondra rapidement. J'ouvris les yeux et croisa le regard de Noah plein de désir ne comprenant pas trop pourquoi, il avait stoppé cet instant ? Je cherchais une réponse dans son regard mais, trouva uniquement de l'envie. Un délicieux supplice, une torture délicate qui s'invite à l'intérieur de nous et qui nous implore de reprendre le chemin du désir. Je ne pus m'empêcher de mordre ma lèvre inférieur tout en le regardant plein de sous entendu.
Je remontais une main et la glissa dans sa nuque avant de reposer mes lèvres sur les siennes avec encore plus de fougue. Je redescendais ma main et souleva son t-shirt pour lui retirer avant d'ouvrir mon chemisier et de le laissé tomber sur le sol de la cuisine. L'alcool avait un pouvoir merveilleux de tout faire oublier, plus de pudeur, plus de pensée qui tourne en boucle dans le cerveau. Je collais ma poitrine contre son torse nu. Puis décidant qu'on serait surement mieux ailleurs, je descendis du siège et le tira par le cou. "...Ailleurs...Vient...." Lançais-je entre les baisers, heureusement que je connaissais son appartement et qu'il ressemblait au mien. Je me stoppais quelques instant contre la porte de sa chambre, cherchant la poignet de la porte continuant sur cette fougue que je ne connaissais pas mais, qui il fallait le dire me plaisait énormément. A moins, que l'alcool me dicté mes envies et mes désirs ? Bref, c'était pas important, j'ouvrais la porte de la chambre et me glissa sur le lit accompagnant toujours Noah à me suivre. Alors qu'il prenait place au dessus de moi, ma jambe droite se releva naturellement collant ainsi ma cuisse contre sa hanche. Mes mains glissèrent sur son dos et ma respiration s'accéléra, j'avais déjà connu ce plaisir mais, c'était encore différent avec Noah. Mon corps se cambra légèrement alors que je laissais mes ongles s'enfoncé délicatement dans sa peau. Je ne voulais pas que ça s'arrête, je voulais aller jusqu'au bout de la nuit...