| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Dim 8 Jan 2017 - 17:16 | |
| Une bonne douche. Après un bon câlin. Laisser couler l'eau fraîche sur mon corps pour me refroidir. Je suis resté quelques minutes aux côtés de ma belle. Qu'on continue de se papouiller quelque peu. Avant qu'elle ne tombe endormie. Et comme je ne me sentais pas trop de dormir pour une raison qui m'échappe, je me suis discrètement échapper de ses bras sans la réveiller. Oui je sais, seuls les hommes extraordinaires sont capables de telles prouesse. Ahah. Je me lave tranquillement. Et dans quelques minutes je pourrais à nouveau me glisser à ses côtés, je lui transmettrai alors un peu de ma fraîcheur. Et elle me transmettra un peu de sa chaleur. Quel beau partage. Ahah. Je m'essuie tranquillement. Et ne me rhabille pas. Tout simplement parce que mes vêtements et sous-vêtements sont dans la chambre de mademoiselle. Oui je n'ai pas jugé bon de prendre le caleçon au passage. Quand Callie me dit de faire comme chez moi, je fais comme chez moi hein. Ahah. Il fait tout de même assez chaud alors j'ai toujours le corps un peu luisant de transpiration. J'essaye bien de m'essuyer encore et encore mais … Je vais me prendre deux minutes en sortant de la salle de bain. Boire un coup peut-être. Je sécherai peut-être un peu naturellement. Je range correctement la serviette. Me regarde une dernière fois dans le miroir. Et finis par sortir. Je passe alors la porte de la cuisine. Le frigo est ouvert. Ma douce semble être en train de chercher quelque chose. Une petite soif ? Un petit creux ? Il faut dire que nous n'avons pas particulièrement mangé beaucoup. Se réservant pour le « dessert ». Et par « dessert » j'entends « sexe ». D'où les guillemets. Ahah. Je pose le coude contre le mur. Pose l'autre main sur ma taille. Je plie légèrement un genou alors que l'autre jambe est tendu. Je suis nu, inutile de le rappeler. Je me dresse telle une divinité grecque ou romaine. Quel bel homme ! Ahah. Devine à qui j'ai pensé sous la douche ? Dis-je d'une voix suave. Un peu sûr de moi. Une voix virile et … sensuelle. Je suis là tel le beau Apollon. Attendant patiemment que mon Aphrodite se relève et pose les yeux sur mon corps. Ou autre chose d'ailleurs … Et qui sait ? Peut-être qu'elle est dans son plus simple appareil elle aussi. Cette amante aux courbes divines. C'est fou ce qu'on est beaux tous les deux … |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Sam 21 Jan 2017 - 0:08 | |
| Insomnie. Tu n'avais pas dormi de la nuit. Tu t'étais tourné et retourné dans tous les sens. Tu ne pouvais même pas accuser Callie d'avoir fait trop de bruit puisque tu les avais à peine entendu. Tu ignorais ce qui te préoccupait mais ça semblait important vu que ça t'empêchait de dormir. Tu avais fini par te lever, essayant de trouver du réconfort dans la cuisine, peut-être qu'il y aurait une petite douceur pour toi dans le frigo, Callie avait parfois de petite attention envers toi. Tu étais dans le frigo depuis plus de cinq minutes, que tu avais réussi à oublier ce que tu étais venu chercher. C'était impressionnant comment la mémoire pouvait fonctionner par moment. Il y a certaines choses que tu ne pouvais pas oublier malgré toi et d'autres que tu aimerais retenir mais dont tu es incapable. Ce à quoi tu ne t'attendais pas, c'est que le grand brun se trouve dans la cuisine, jouant de sa belle voix pour se donner un air de Superman. Autant dire qu'il allait vite déchanter lorsque tu sortirais la tête du frigo. Mais tu le laissais mariner un moment, juste parce que ça t'amusait. « J'espère que c'était pas moi. » déclarais-tu le plus simplement possible. Tu avais un léger sourire en coin, reprenant presque aussi vite pour bien enfoncer le clou. « Sinon Callie a du soucis à s'faire. » Tu relevais la tête pour regarder dans sa direction. Un choix que tu regrettais assez vite. Qu'il soit présent, ça passait, qu'il soit là assez souvent aussi, mais qu'il soit nu, ça t'appréciait un peu moins. Cependant tu n'étais pas un gamin qui allait faire de la délation, tu étais un adulte et tu allais gérer ça aussi bien que tu le pouvais. « T'es bien matinal et bien nu dans ma cuisine aussi. » Tu esquissais une grimace à cette pensée. Pas que tu n'aimais pas ce que tu voyais, au contraire, mais tu ne devais pas te laisser aller à ce genre de pulsions. C'est ce que tu refrénais depuis plus de cinq ans et tu avais presque le sentiment qu'il l'avait fait exprès pour te narguer même s'il ne devait pas avoir la moindre idée de ton histoire, de ton passif amoureux et familial. En d'autres circonstances, peut-être que tu aurais ri mais là ce n'était clairement pas le bon moment. |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Dim 22 Jan 2017 - 13:37 | |
| Elle est bien silencieuse mademoiselle Callie. Elle s'imagine peut-être quelque chose. Elle m'imagine moi dans mon plus simple appareil. Elle attend pour une quelconque raison. Elle réfléchit à une répartie ? Elle me laisse mariner ? Elle attend que je m'avance doucement vers elle et lui fasse un baiser ? Tellement de choses possibles. Mais j'attends tout simplement. Jusqu'à ce que sa voix me glace le sang. Pas la voix de Callie. Sa voix à lui. Lorenzo. Et comme le gros con que je suis je me fige. Comme pétrifié. Oh noooooooon. Callie n'a aucun soucis à faire ! Déjà aucun soucis avec les femmes alors je ne parle même pas des hommes ! Sa tête dépasse de la porte du frigo et … Je croise son regard. Je vois que ses yeux s'abaissent par pur réflexe. Je vois qu'il voit. Il voit que je vois qu'il voit. Je vois qu'il voit que je vois qu'il voit. Meeeeeerde. Je place mes mains pour me cacher. Oui quand même. Que ça soit dans les douches d'une salle de sport ou à d'autres endroits il a déjà du faire face à un homme nu mais là c'est complètement différent. Parce que je suis chez lui. Un peu. Parce que j'ai sorti cette phrase totalement ridicule. Parce que je me sens totalement honteux. Oh mon Dieu Lorenzo je suis totalement désolé. Si je … Je me déplace en crabe vers la table. Une chaise où est posée mon gilet. Je prends le vêtement que je place devant mes parties. Et oui il s'agit bien de mon gilet. Pas de celui de Lorenzo. Quoique ça aurait pu être drôle. Enfin d'un point de vue extérieur. Je me serais senti encore plus con que le plus con des hommes. Si j'avais su que c'était toi je … J'aurais pas … T'as déjà touché le fond Jake. Mais tu peux pas t'empêcher de continuer de creuser. Ahah. Evidemment qu'il sait que t'aurais pas fait si t'avais su. Triple andouille. J'ai vraiment l'art de me mettre dans des situations moi … Au moins il s'agit d'UN colocataire. Pas d'une. Je me serais senti encore plus gêné si Callie avait dit oui à ce qu'une femme partage son appart'. Je … J'ai eu du mal à m'endormir. Je me serais dit qu'une douche serait pas de trop. Et toi ? Je … On … C'est pas nous qui t'empêchons de dormir hein ? Attends … Est-ce que je suis vraiment en train de faire la conversation là ? Alors que je suis à poil. Ou presque. Au milieu de son salon ? Alors qu'il m'a vu littéralement à poil ? C'est quoi l'étape suivante ? On s'assoit autour de la table et on taille bavette ? Mon Dieu quand Callie va savoir ça je vais en entendre parler pendant une semaine. Ahahah. Jusqu'à ce que l'un de nous, ou tous les deux, nous retrouvons dans une situation tout aussi embarrassante ou drôle. Puis encore heureux que j'ai été soft. J'aurais pu faire beaucoup plus coquin que « Devine à qui j'ai pensé sous la douche ? ». Coquin j'ai dis. Pas vulgaire. Je déteste la vulgarité. |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Dim 29 Jan 2017 - 16:08 | |
| Sa réaction était encore plus belle que celle que tu imaginais. Au son de ta voix, il avait du se crisper, regretter d'être là et peut-être qu'il aurait eu envie de partir. Mais très vite ton regard avait suivi, tu n'avais pas pu t'empêcher de le regarder en entier, de noter sa position, même si présentement elle avait vite changé puisqu'il avait eu la réaction de se cacher. Comme s'il avait honte de ce qu'il était, de ce qu'il avait. Tu n'étais pas là pour juger après tout, tu t'en moquais pas mal. D'autant plus qu'il sortait de la douche et que l'eau pouvait jouer sur la grosseur de l'engin. « Flippes-pas. » ajoutais-tu doucement. Tu ne voulais pas non plus qu'il s'évanouisse à force de stresser. C'était la première fois que ça lui arrivait ? Sûrement à voir sa réaction, mais dans la vie d'un homme, c'était bien une chose courante. Et là encore, c'était toi. Imaginez si c'était la mère de Callie, ou même sa petite soeur ? Admettez quand même que c'est plus facile à vivre avec un homme en face de soi, plutôt qu'une femme. Parce qu'en plus une femme c'est perfide, ça peut foutre la merde en un rien de temps, alors qu'un mec va passer au dessus de cette histoire, sans jamais y revenir. Ce n'était pas toi qui allait réveiller Callie pour le lui dire. Au contraire, tu allais enterrer cette histoire aussi vite qu'elle était arrivée. « Tu te serais pas promené nu ou t'aurais pas joué de ta voix suave et viril ? » demandais-tu simplement, curieux de savoir ce qu'il aurait dit par la suite. Peut-être les deux d'ailleurs. « C'est à peine si je vous entends. » Tu hausses doucement les épaules, tu manquais de sommeil, tu étais incapable de dormir mais tu ne trouvais pas de réelle cause à tout ça. « Tu veux un petit remontant ? » Tu attrapais un verre pour toi, ainsi que pour lui, maintenant caché par une veste. Tu filais rapidement à la salle de bain pour lui rapporter une peignoir, parce qu'il n'allait pas rester ainsi éternellement, sauf s'il prenait la décision d'aller se cacher dans la chambre de Callie. |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Mar 31 Jan 2017 - 18:23 | |
| Ouais enfin c'est pas que j'ai « peur ». C'est que je suis genre méga surpris ! Je m'attends à tomber sur Callie et paf c'est le coloc ! OUI ça aurait pu être pire. Je le sais. Mais quand même. Je ne suis pas le genre à me montrer à poil comme ça devant tout le monde. Et surtout le faire de manière assez intentionnelle. Avec une petite pose et tout. C'est un gros malentendu. Nous sommes adultes. Deux hommes. Ca devrait le faire. Mais ouais si j'avais su que c'était lui j'aurais pas … Voilà. Ca là. Ce qu'il dit. Je me serais pas permis de tels mots. Et je serais sorti en serviette. Pourquoi je ne suis pas sorti en serviette ?! Quel con ! Euh ouais … Exactement. Ahah. Ahah très nerveux. Un peu moins qu'il y a cinq secondes. C'est surtout le « choc » de voir sa tête dépasser du frigo. Mais je vais me calmer. Je me demande ce qu'il fait debout en cette heure. Evidemment, abruti que je suis, je lui demande si on fait pas trop de bruit. Alors que bon, je sais pertinemment qu'on ne le fait pas comme des bêtes et qu'on est assez silencieux. C'était plutôt tendresse et douceur ce soir. Il me dit qu'il n'entend rien. Enfin un peu quand même. Oui bon on peut pas non plus ne faire aucun bruit. Oh … Okay ! Tant mieux alors hein ? Je le vois prendre deux verres alors qu'il me propose de boire un truc. Enfin pas n'importe quoi. Un « remontant ». Quoi ? Maintenant ? Oh mon Dieu non ! Euh un jus de fruit m'ira très bien. Alors oui, je suis à poil, un gilet sur mes parties, en train de demander un verre de jus d'oranges ou autre à la personne juste devant moi. Une situation NORMALE. Je me dis que j'irais bien à la salle de bain m'enfiler un truc. Alors je sais bien qu'il n'y a pas de caleçon ou de short à moi. Mais genre ne serait-ce qu'une serviette. Sauf que je le vois s'y avancer alors je reste bien où je suis. Si Callie sort maintenant. Je vous raconte pas. La vue de son copain, fesses à l'air. Et Lorenzo qui sort de la douche. Une situation NORMALE. Hum hum. Il revient avec un peignoir à Callie. Aaaah très bonne idée. Je le prends d'une main. Pas con, j'en garde quand même une sur mon gilet. Merci. J'attends qu'il se retourne et en deux temps, trois mouvements j'enfile le peignoir. Et le ferme bien sûr. On va éviter une autre belle boulette. Je mets convenablement le gilet sur une chaise et m'y installe. J'imagine qu'il ne m'a pas donné tout ça pour que je retourne essayer de dormir. Je le laisse s'installer à son tour. Alors ? Callie m'a dit que tu étais aussi fan de jazz ? Plutôt John Coltrane ou Charlie Parker ? Quoi de mieux pour lancer une discussion ? Et avec ça au moins, pas de doute, on ne peut que bien s'entendre ! |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Lun 27 Fév 2017 - 20:42 | |
| Il te ferait presque décrocher un sourire celui-là avec sa connerie, son corps nu et ses excuses à la con. Mais tu ne souris pas, tu ne sais pas ce que c'est de sourire, comme si t'avais oublié. Pourtant tu t'souviens que quand t'étais petit, tu ne pouvais pas t'en empêcher. Tu souriais à tout le monde, surtout aux jolies dames que tu essayais de draguer parce que t'étais un vrai charmeur plus jeune. Tu savais obtenir ce que tu voulais des vieilles italiennes un peu gaga. Maintenant, tu avais une tête triste, un visage fermé aux sourires, avec un air un peu grave qu'on pourrait penser que t'es en tueur en série. Tueur tu ne l'étais pas vraiment mais tu t'en approchais pas mal. Tu avais fini par lui apporter de quoi se couvrir, pour qu'il arrête d'avoir l'air ridicule avec son pauvre gilet pour cacher ses parties intimes. Si tu avais été méchant, tu aurais pris une photo parce que franchement, ça valait le détour mais tu ne l'étais pas. « Un jus de fruit ? Ok. » Tu ne t'attentais pas à ce genre de réponse, tu devais bien l'admettre. Il n'était pas aussi rock'n'roll que tu le croyais. Peut-être qu'il n'avait pas envie d'avoir une haleine alcoolisée alors qu'il allait rejoindre sa belle juste après. Pour une relation de couple naissante, ça ne le faisait pas vraiment. Mais bon, ce n'était pas non plus un verre en plein milieu de la nuit qui allait remettre en cause toute cette relation. En tout cas, pour toi, ça ne l'était pas. Tu lui attrapais une petite bouteille de jus d'orange pressée, lui donnant aussi un verre. Peut-être qu'il était aussi vieux jeu et incapable de le boire à la bouteille. Et pour toi, un petit verre de scotch. Toi, il n'y avait personne qui t'attendait dans ta chambre. Tu allais ensuite t'asseoir à côté de lui, écoutant sa question. Surpris que Callie lui ait parlé de toi, sûrement pour le rassurer et le conforter dans son idée qu'il n'avait aucune concurrence. « Honnêtement mon cœur ne pourrait pas choisir. » Tu aimais autant l'un que l'autre. Chacun avait son style, chacun maîtrisé le rythme à sa façon et tu aimais le jazz. Tu ne t'arrêtais pas à un seul musicien. Et encore moins à un seul instrument. Le jazz n'était pas que saxophone, il y avait tant de mélodies possibles. |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Mer 1 Mar 2017 - 21:11 | |
| Il m'a l'air bien surpris. Bah quoi ? C'est vraiment étonnant de prendre un jus de fruit en plein milieu de la nuit ? Je veux dire je vais pas me taper un whisky. Ni un café. Bonjour l'insomnie. Et v'la la tête de Callie si je reviens avec une haleine de bière. Beurk. De quoi me faire jeter du lit. Ahah. Bref. Il semble bien prendre cette soudaine apparition de ma part. Et cette phrase. Quel gland. Non non non. J'ai pas pensé ça. Quel imbécile je voulais dire. Quel imbécile ! Soupir … En tout cas je suis aussi surpris de le voir prendre un scotch. Mais après tout pourquoi pas. J'espère qu'il n'a pas l'habitude de se faire ça. Parce que ça fait clairement alcoolique pour le coup. Mais il ne doit pas avoir de problèmes de boissons. Et la minute d'après nous voila enfin installés. Et avec un peignoir. Ce qui est bien mieux que de me coltiner mon gilet devant les parties. Pour moi comme pour lui. Comme il est d'humeur bavarde et que moi aussi, et ce, malgré la situation plus que cocasse, on ne va pas freiner notre envie de converser. Et parlons peu parlons bien. Parlons jazz. Plus pour entamer le sujet qu'autre chose, je lui demande sa préférence entre deux artistes. Deux très grands artistes. Parmi tant d'autre. Je lui ai cité ces deux là comme j'aurais pu en citer dix autres. Je comprends. Moi-même quand on me demande mon artiste préféré je ne peux pas m'arrêter qu'à un seul. Surtout qu'il y a tellement de musiciens grandioses. Les noms défilent dans ma tête mais j'évite de faire étalage de ma pseudo-connaissance. Parce que je pense qu'il s'y connaît même plus que moi. Elle en a pas ras le bol parfois Callie du jazz ? Ahah. Question dont je connais un peu la réponse. Parce que j'ai parfois droit à un « Encoooore ? ». Ahah. Ou « Ah oui je connais Lorenzo l'a mise l'autre jour ! ». Ahah. Mais c'est bien ! Petit à petit on va lui faire découvrir c'est quoi la musique. Ahah. Ouiiii j'aime bien faire le « monsieur je suis mieux que tout le monde parce que MOI j'écoute de la vraie musique ». Ahah. Même si je ne barbe pas tout le monde avec ça. Je laisse Callie écouter ce qu'elle veut. Et au boulot c'est pareil. C'est aussi souvent la radio, que du jazz, que les envies d'Hazel. Je bois une gorgée. C'est frais. C'est bon. Je suis pas vraiment crevé alors que je devrais clairement être en train de dormir. Il va être dur le réveil demain. Mais comme j'ai rarement l'occasion de discuter avec lui c'est le moment. C'est quand même le coloc de Callie alors j'ai un peu envie de le connaître. Pas par méfiance ou quoi que ce soit, j'ai confiance, juste pas sympathie quoi. M'a pas l'air drôle ce Lorenzo. |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Dim 19 Mar 2017 - 17:16 | |
| Si Callie arrivait maintenant, elle ne se douterait sûrement pas de la situation gênante qu'y avait pu exister moins de cinq minutes avant. Maintenant vous étiez assis autour de la table, chacun avec une boisson dans la main, à discuter comme de bons amis qui se retrouvent. Comme deux connaissances qui se découvrent plutôt. Et il te donnait envie de bien l'apprécier parce qu'il s'y connaissait en jazz, parce que comme toi, c'était un amateur de ce style musical. Comme toi, incapable d'en choisir qu'un seul. « Je dirais qu'elle le supporte de mieux en mieux. » Au début, ce n'était pas vraiment gagné. Tu avais vraiment eu le sentiment que tu ne pourrais pas t'entendre avec elle parce qu'elle allait t'empêcher d'en écouter comme bon te sembles. Mais c'était une chose sur laquelle tu t'étais trompé. Tu avais toujours pu en écouter, parfois tu devais juste baisser le son et parfois tu devais aussi accepter d'écouter autre chose. C'était juste une histoire de compromis. Après tu ne savais pas si le jazz était un genre qui lui plaisait ou non, il y avait tellement de nuance, de variantes qu'elle pouvait aimer un artiste et détester un autre qui faisait dans le même genre. Tu ne lui avais pas vraiment posé la question et tu ne voulais pas non plus vraiment le savoir. Tant que tout fonctionnait entre vous, tu n'en demandais pas plus. « J'en doute. » Elle était encore trop attachée au rythme des musiques de Beyoncé. Tu en avais eu la preuve l'autre jour, quand tu étais rentré chez toi et qu'elle avait cuisiné le repas pour vous deux. La musique était tellement forte que tu lui avais fait peur, mais tu avais eu le temps d'admirer quelques pas avant de la prévenir de ta présence. Ce qui t'avait même fait sourire. « M'enfin, chacun ses goûts ! » Tu n'allais pas essayé de la convertir, pas essayer de lui faire écouter que du jazz pour qu'elle n'écoute que ça à son tour. Puis tu devais bien admettre que Beyoncé ça pouvait être sympa à écouter parfois. Pas tous les jours, mais une fois dans la semaine, ça semblait pas mal. « T'es boulanger, non ? » On ne pouvait pas dire que tu avais écouté Callie avec grande assiduité lorsqu'elle t'avait parlé de Jake. Pas parce que ce n'était pas un sujet intéressant, mais parce que tu n'y portais pas un grand intérêt. Pour toi ça s'était arrêté lorsqu'elle t'avait dit qu'elle voyait quelqu'un. Tu étais ravi pour elle, mais à ce moment, tu ne la connaissais pas encore assez pour te soucier de tous les détails de son prétendant. Tu avais déjà retenu son prénom. Jake. Pas Jack, un détail qui avait son importance. |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Mar 21 Mar 2017 - 18:50 | |
| Ahah. Ma foi je dirais qu'elle a pas le choix. Puis bon hein, y'a terriblement pire comme genre. Je ne vois pas comment ne pas aimer le jazz d'ailleurs. Que ça nous branche pas trop trop je peux comprendre. Mais qu'on déteste ? Impossible ! Ou alors on déteste la musique tout court. Ne pas aimer le métal, la techno, ou les chansons du moment – qui sont pourtant superbement bien écrites avec des paroles censées et une voix totalement naturelle de l'artiste, vous sentez l’ironie là ? – ça c'est compréhensible. Mais oui Callie apprécier le jazz. Ou alors elle ment terriblement bien. Et elle a une grande patience. Mouais non, elle aime bien. Ahah. Alors je plaisante mais elle a quand même de très bons goûts musicaux. Même si on écoute rarement de la musique quand on est tous les deux. On préfère discuter. Se raconter des bêtises. Surtout elle. Ahah. Exactement ! Les goûts, les couleurs … Même s'il vaudrait mieux que nous en ayons quelques uns en commun. Callie et moi. Et même Lorenzo et moi en fait. Vu qu'on va être amenés à se côtoyer. Parce qu'on est pour l'instant un inconnu pour l'autre. Callie ne m'a pas encore trop parlé de lui. Et à en juger par sa question j'imagine que c'est réciproque. Mais quand même ! Je suis surpris qu'il ne sache pas mon métier ! Ma boutique. Boulanger ? Nan mais je te jure. Callie lui aurait vraiment rien dit ? Ou alors il prêtait pas attention. Eeuuuhh plus ou moins. Pâtissier surtout. Même si on fait aussi du pain. Je tiens la boutique dans les rues commerciales. « Imogen ». Callie ne t'as pas parlé de mes éclairs au chocolat ? Ahah. Pas qu'ils soient exceptionnels mais elle les apprécie beaucoup. Son dessert préféré. C'est pas qu'une boutique tu peux aussi venir y boire un café, un milk-shake, et cetera. Il y a quelques autres enseignes « Imogen » dans le coin. Mais ça ne m'appartient pas. C'est à ma patronne. Enfin. Ancienne patronne. On est associés maintenant et je m'occupe exclusivement de la boutique du centre. Tu parles beaucoup Jake. Mais bref. Et toi alors ? Ton métier te passionne autant que le mien ? Parce que s'il sait pas que je tiens une boutique moi je sais qu'il a un boulot plutôt hors du commun. Empailler des animaux. Je trouve ça quand même très particulier. Triturer un animal mort pour le statufier. Lui redonner vie presque. Les pauvres bêtes qui ont pas du tout demander ça quoi ! M'enfin. Particulier mais pas inquiétant pour autant ! Y'a quand même vachement pire. - Spoiler:
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| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Dim 2 Avr 2017 - 17:30 | |
| « Moi non plus, mais j'ai appris à ne plus débattre sur les questions de goûts et de couleurs. » Trop de disputes, trop de désaccord. Toi qui aimait avoir raison, toi qui aimait qu'on aime ce que tu aimes. Tu avais pris la tête à trop nombreux de tes amis. Et sans parler de ta famille. Le jazz, qui aime le jazz en Italie ? Pas ton père. Il avait désapprouvé ce choix de musique parce que ce n'était pas italien, parce que ce n'était pas viril. Il t'avait même demandé une fois si tu avais l'impression d'être un négro asservi en écoutant ce genre de musique. Tu lui avais ri au nez, pourquoi devais-tu avoir le sentiment d'être un esclave noir pour apprécier ce genre de musique ? Tu n'avais pas pu discuter avec lui, puisqu'il avait clos la conversation en éteignant ta musique, pour mettre l'hymne national italien. Ça c'est de la musique. Tu l'entendais encore, tu le voyais encore faire ses petites mimiques avec ses mains, tout en chantant comme si sa vie en dépendait. « Peut-être, mais pour être franc, à part la Panettone, je ne suis pas très sucré. » Après, tu n'avais rien contre une bonne glace aussi. Ce n'était pas la glace italienne mais ce n'était pas mal. Et puis de la glace, serait toujours de la glace. Alors que la Panettone, il n'y avait qu'en Italie qu'elle était bonne. Déjà cinq hiver sans en manger une seule. Parfois Bessie t'en apportait, mais ce n'était pas pareil, elle n'était pas toute juste sortie du four dans les rues de Milan. « Associé, j'imagine que c'est un grand pas pour toi ? » demandais-tu. Tu ne savais pas trop ce qu'il en était de sa vie à lui, de ce qu'il en était de ses projets. Callie ne t'en parlait pas et tu ne la questionnais pas non plus puisque tu estimais que ce n'était pas de ton ressort. Mais là, qu'il était face à toi, tu pouvais te permettre d'être plus curieux, de vouloir en apprendre plus même si tu oublierais tout relativement vite. « Je pense que je peux dire oui, sans hésiter. » Ca aussi Callie avait dû lui en parler. Tu te souviens de sa grimace quand tu lui avais annoncé à elle, mais elle avait accepté à la seule condition que ton travail, reste dans ton local. Tu avais accepté aussi, au moins, tu passerais moins pour un fou que quand tu vivais seul chez toi. |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Mer 5 Avr 2017 - 18:14 | |
| Oh ? Tombé sur des gens bornés – autant que lui ? – avec lesquels il a eu des discussions interminables sur pourquoi telle chose est meilleure qu'une autre ? Du coup c'est pas plus mal qu'il ait laissé tomber l'idée de forcer les gens à suivre son opinion. Même si parfois ça fait pas de tort d'essayer de faire de l'influence. Question jazz par exemple. Qu'on me sorte que c'est de la musique « de merde » et je te prie de croire que je vais pas en rester là et poser la question de savoir « qu'est-ce que de la bonne musique donc ? ». Même si, pour le coup, la réaction intelligente serait d'hocher gentiment de la tête, dire oui amen et basta. Si on ne peut pas reconnaître que le jazz, comparé à beaucoup de « musique » d'aujourd'hui, c'est de l'art, c'est que c'est une cause perdue. Ce qui est parfois pas une mauvaise chose. Oui ? Non ? Bref. En tout cas, une chose est sûr, on ne peut qu'aimer le jazz. Comme mes éclairs ! Même si pour le coup je me retrouve un peu déçu qu'il sache pas mon métier. Sans déconner, Callie lui a vraiment pas parlé de moi ? Il a peut-être de bons goûts musicaux mais pas pour les pâtisseries visiblement. Il sait pas ce qu'il rate. Arf. Tout le contraire de moi quoi. Ahah. Bah on en fait pas très souvent je dois bien te l'avouer mais à l'occasion je t'en réserve un ou deux. Je les amènerai directement ici ou au pire je les donnerai à Callie. Cadeau de la maison ! Chose rare pour un non-habitué. Mais puisqu'on est amené à se croiser sans doute souvent, autant commencer à être de bons amis plutôt que de parfaits inconnus. Puis même s'il est pas très bavard je parlerai pour deux. Ahah. Oh bah t'imagines bien oui ! J'ai toujours eu ce projet dans un coin de ma tête. Je suis pas passé très loin de le réaliser il y a une paire d'années mais … Enfin les aléas de la vie ont fait que. Je vais éviter de lui parler de mon ancien amour. Et là que l'opportunité s'est présentée, j'en remercie encore Charlize, et bien c'est un peu un rêve de gamin qui se réalise. Et j'espère que ça va perdurer et que je vais pouvoir développer l'endroit avec quelques petites idées que j'ai en tête. Mais ne pas presser les choses et ne pas vouloir faire trop, tout d'un coup. Un petit ajout par-ci par-là. Une soirée atelier ou à thème par mois pour commencer. Et puis on verra. Il me dit ensuite qu'il est lui aussi passionné par ce qu'il fait. A l'entendre parler pourtant on dirait pas. Mouais. Il est peut-être juste pas aussi expressif que moi. Ce qui arrive. Je lui tire les vers du nez ou pas ? Et euh … Permets-moi de te demander mais qu'est qui fait que ça te passionne tant ? Je suppose qu'il l'a entendu à maintes reprise cette question. Comme les gens qui ont choisi d'être croque-mort. Ou ceux qui font les autopsies. C'est dur comme métier quand même. Même glauque ouais je peux le dire. Peut-être pas autant que son métier à lui mais c'est pas tous les jours qu'on rencontre un taxidermiste. En espérant ne pas l'avoir vexer ou que sais-je. Et puis au pire, je disparais dans la chambre. |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Lun 8 Mai 2017 - 20:26 | |
| C'était même une bonne chose. Tu ne voulais plus perdre ton temps à débattre avec quelqu'un qui ne démordrait pas de son point de vue. Déjà que tu avais du mal à démordre du tien, avoir une personne bornée en face de toi t'avait fait perdre ton sang froid à de trop nombreuses reprises. Tu n'en venais pas aux mains, mais tu avais parfois eu des propos dépassant ta pensée. Comme avec ton père. Et tu avais beau dire le contraire, aujourd'hui, tu le regrettais. Tu serais toujours son fils, qu'il le veuille ou non mais il faudrait du temps pour changer les choses. Si jamais il accepte un jour la situation. Mais tu ne voulais plus parler de ça, tu voulais parler de nourriture, de nature, d'animaux ou même de jazz. « Ce ne doit pas être très populaire ici. En général je me fais livrer directement depuis l'Italie mais ça perd un peu de saveur, alors je veux bien goûter aux tiens ! » De toute façon, la nourriture ne supportait pas le voyage. Que ce soit en train, en voiture ou en avion. Sauf si c'était des biscuits secs. Mais la Panettone, c'était une pâte briochée et la manger après des jours de voyage en avion ce n'était pas la même chose que tout juste sortie du four. « Mais tu n'aimerais pas avoir ta propre boutique à toi ? Ta propre enseigne ? » C'était une question qui te venait à l'esprit. Peut-être qu'Imogen correspondait en tout point à son rêve et qu'il n'avait pas besoin de son nom sur la porte d'entrée mais c'était de la curiosité pure et simple. « Je crois que c'est la question qu'on me pose le plus souvent. » Tu esquissais une grimace. Tu n'aimais pas à avoir expliquer pourquoi tu faisais ce métier. Lui faisait le sien parce qu'il aimait tout ce qui était sucré, ça semblait logique. Mais quand un métier était un peu moins commun, il y avait du jugement parfois, derrière cette question. « C'est la beauté des animaux. Ils sont morts c'est vrai et beaucoup trouvent que c'est cruel, que c'est de la torture. Je leur insuffle une seconde vie. Je les immobilise dans le temps. » Pour toi, c'était une forme d'art. Comme un embaumeur avec ses corps, pour les rendre présentables aux familles, pour leur permettre de leur dire adieu. |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Jeu 11 Mai 2017 - 18:19 | |
| Noté ! Je t'oublie pas. Bon. Faut bien prendre en compte que cette discussion se passe en pleine nuit. Moi en peignoir, en train de boire un jus de fruit. Devant Lorenzo et son bourbon. Qui m'a vu à poil il y a à peine cinq minutes. Alors il y a des chances non nulles pour que j'oublie son envie de Panettone. Pour quelques jours du moins. Car cette discussion me reviendra sûrement à l'esprit alors que je serais en train de faire mes courses ou en train de manger une pizza. Mais c'est vrai qu'importé d'Italie ça doit plus être aussi frais qu'à peine sorti du four. Je doute que la brioche ait un grand succès par chez nous, quoiqu'on pourrait être surpris. Puis ça pourrait être un moyen d'attirer des italiens. Tiens pas con ! Si on faisait une soirée spéciale Italie ! Ooooh ! Pas con du tout même ! Comme quoi ! Ca peut amener à de bonnes idées une discussion à x heures du mat', en peignoir, et cetera. A peine je pars dans mon délire avec des tiramisu et autres pâtisseries italiennes que Lorenzo me pose une question qu'on m'a déjà posée. Pourquoi ne pas ouvrir une pâtisserie « Chez Rockhold ». Parce que ça sonne vraiment pas top. Ahah. « Chez Jake » par contre ça donne. Bon je plaisante évidemment. Parce que je réalise que mine de rien c'est pas mal de boulot supplémentaire. Et je suis pas du genre à devoir satisfaire mon ego en inscrivant mon nom sur une enseigne. J'ai fait l'erreur par le passé de trop travailler. Ca a nui à ma vie sentimentale et je ne veux pas refaire les mêmes erreurs. Parce que je me sens bien avec Callie. Parce que j'ai déjà assez de responsabilités et de travail comme ça. En fait je peux pas rêver mieux pour l'instant. Autant professionnellement, que sentimentalement, que socialement. Même si le côté « sportivement » en pâti un peu c'est vrai. Mais le sport je le fais au boulot façon. Ahah. On parle de nous. De nos métiers. Alors forcément je me pose des questions sur lui. Sur ce qui l'anime dans sa passion de son travail. Et non je ne fais pas preuve d’originalité dans mes questions je le sais bien. Je n'irais pas jusque là. Quand on voit parfois ce que ces pauvres bêtes endurent, ce que tu fais n'a rien à voir avec la torture. C'est juste que … Je sais pas je trouve ça super étrange de vouloir faire empailler son chat ou son chien. Les têtes de cerfs, d'ours, les oiseaux je peux comprendre. Mais les animaux domestiques … Mais ce doit être particulier. Enfin je dis ça parce que je flippe quand il me faut ramasser un oiseau retrouvé mort. Le pauvre a beau être mille fois mort que j'ai toujours comme la sensation qu'il va se réveiller et m'attaquer. Oui c'est con je sais. Je suis genre là à m'approcher. Le bras hyper tendu en avant. La tête en arrière. Avancer lentement. Lentement. Tâter à moitié une patte en poussant un petit « haa » parce que … Parce que voila. Alors manipuler une pauvre bête pour lui rendre vie … Ca fait longtemps que tu fais ce métier ? Et tu pratiquais avant de devenir professionnel ? Sans doute. Depuis petit je fais des gâteaux moi. Alors ok à dix ans il devait pas déjà empailler des animaux mais bon. |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Lun 15 Mai 2017 - 19:45 | |
| Le fait qu'il en prenne note te faisait plaisir. Tu en avais déjà l'eau à la bouche, en pensant que bientôt, tu pourrais déguster une petite Panettone. Tu l'écoutais attentivement lorsqu'il répondait à ta question. On voyait bien qu'il avait longuement étudié la question, qu'il avait pesé le pour et le contre à de nombreuses reprises. « C'est sûr que la charge de travail ne doit pas être la même et si tu es heureux avec ce que tu possède, alors j'ai envie de te dire de continuer ainsi. » C'est sûr que si avoir sa propre boutique amenait des embrouilles, des prises de tête, des soirées interminables à travailler et entraîner à délaisser celui avec qui on avait une relation, ce n'était pas forcément ce qu'il y avait de plus sain. Tout ça pour quoi au final ? Être son propre patron ? Ce n'était pas si génial que ça. Tu étais le tien et il n'y avait rien de très faramineux dans tout ça. L'important c'était d'être bien et d'aimer ce que l'on faisait. « Tu es quelqu'un de raison alors ! » On pourrait ne pas te croire, mais sur toutes les personnes qui n'étaient pas dans le monde merveilleux de la chasse ou qui n'avait pas une relation fusionnel avec un animal de compagnie, la bonne majorité d'eux t'avaient traité de monstre. Tu avais trop souvent entendu que c'était cruel, que tu n'aimerais pas qu'on te fasse ce qu'on leur faisait. « Pour certaines personnes, un chat vaut ce que tu as avec Callie. C'est de l'amour, pur et simple. » Sans non plus aller dans une forme d'amour tordue qui était la zoophilie. Ou alors, ça les clients étaient libres, tant que tu n'en savais rien, ta conscience moral s'en portait bien. « C'est une peur comme une autre, moi ça me le fait avec les cadavres lors des veillés funèbres. » Tu te rappelais encore la fois où tu avais assisté à l'enterrement de ton grand-père. Tu t'étais penché sur le cercueil et tu avais cru le sentir bouger. Tu avais flippé comme jamais et tu te souviens encore les paroles de ton père : « sois un homme Enzo, arrête de te comporter comme un enfant. » Tu avais 7 ans. « Je suis dans le club des chasseurs depuis trois ans maintenant et ça fait à peine un an que je pratique. J'étais avocat avant. » Un vrai revirement de situation, c'est vrai. Mais tu n'aimais pas ce que tu faisais, tu n'aimais pas aider les riches à s'en sortir, punir les pauvres et faire comme si tout ça t'était égal. C'était soit la démission, soit la prison pour violation du code professionnel. |
| | | Invité | Sujet: Re: Comment ne pas être ébloui devant le Dieu solaire Mer 17 Mai 2017 - 19:54 | |
| En voila un bon conseil. Que je vais suivre évidemment ! Continuer comme ça. Ne pas prendre trop de responsabilités avec dix boutiques à gérer en même temps. Quand je vois la masse de travail que Charlize pouvait avoir. Déjà que là, si je veux organiser une petite soirée spéciale par semaine. Alors oui ça fait un peu de boulot en plus. Mais ce n'est pas non plus une grosse charge de travail. Ce sera cool, amusant, je ne serai pas toute la soirée dans l'arrière boutique à travailler. Callie pourra y participer donc ce ne sera pas non plus une soirée qu'on passera chacun de son côté. Enfin je verrais bien. Je contente d'hocher de la tête et de sourire assez joyeusement. Buvant une petite gorgée de jus d'oranges. Si je suis quelqu'un de raisonnable ? Huuum ça dépend des moments. Ahah. Mais de manière générale on ne peut pas dire le contraire. Je ne verse jamais dans l'excès. Et Lorenzo doit être pareil sur ce point. En tout cas il n'a pas l'air d'être du genre à faire n'importe quoi. Il a l'air posé et assez réfléchi. Sérieux aussi. Car j'en connais d'autre qui se serait bien foutu de ma gueule. Posé et passionné aussi. Il en faut pour faire le métier qu'il fait je crois. Je peux comprendre que les gens aiment leurs bêtes. Même si je ne suis pas du genre à m'hyper-attacher à un chien ou un chat. Mais de là à les immortaliser et les exposer sur une étagère. Je suis d'accord mais on fait pas ça avec les gens par exemple. T'imagine ? Une veuve qui empaille son mari ? Ce serait glauque. Ah bah tiens comme Lorenzo ! Je ne vais pas voir non plus les morts aux veillées. Ca me fait toujours tellement froid dans le dos. Et le simple fait de voir quelqu'un allongé dans un cercueil, ou un lit, et être … mort … Booouh j'aime pas ça. Ah mais pareil pour moi. J'en ai la chair de poule rien qu'à en parler. D'aillerus changeons rapidement de sujet. Quoique. Je me demande s'il a toujours fait. Si c'est une passion depuis tout petit. Réponse, absolument pas. Avocat. A-vo-cat. Il était avocat. Ah ouais. Niveau reconversion on fait pas plus « rien à voir ». Sérieux ? Tu fais pas dans la demie-mesure quand tu changes de job toi ! Ahah. En tout cas faut quand même avoir du sacré courage pour plaquer son ancien métier comme ça. Surtout un avocat. Courage ou inconscience ? Ahah. Incroyable tout de même. Sept ans d'étude pour rien. Ou presque. Mais si tu te plais bien mieux maintenant alors c'est le bon choix ! Ca doit pas toujours être évident de défendre les gens. Beaucoup de pression. Mais après le salaire est là. Surtout si on travaille pour les bons clients. « Bons » dans le sens ceux qui payent une fortune. Car généralement ces gens là sont pas les plus innocents. Tu regrettes pas parfois ? D'avoir étudié autant ? T'avais une vision tronquée du métier ? Tu pensais pouvoir défendre la veuve et l'orphelin avant de te rendre compte que ce n'est pas comme ça que ça se passe ? Beacuop de questions Jake, laisse monsieur parler. Ahah. |
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