- Je vais enlever mes chaussettes. - Arrête, tu m'excites. [ feat. Emma ]

« - Je vais enlever mes chaussettes. - Arrête, tu m'excites. »

Je commençai sincèrement à désespérer. Cela faisait une heure que j'arpentais les rayons de ce magasin sans trouver mon bonheur. C'était bientôt l'anniversaire de ma petite soeur et je devais lui trouver LA robe de ses rêves. C'était ma mission de la journée. Oh, tiens. Un string.
« Je peux vous aider ? » Je me retournai. Une vendeuse se tenait juste à côté de moi, un sourire hypocrite collé aux lèvres, les yeux beaucoup trop maquillés et une robe courte dévoilant sa cellulite. « Euh... vous vendez des trucs pour des gamines de douze ans ? » demandai-je après l'avoir dévisagé. Vu son sourire, elle devait penser que je venais de la mater. « Oui mais ici vous êtes dans le rayon lingerie. » Naaan ? Sans blagues ? « Le rayon enfants se trouve au fond du magasin, à côté des cabines d'essayages. » Je la gratifiai d'un signe de tête avant de filer vers le rayon qu'elle m'avait indiqué.

Je fouillai dans les rangées de vêtement sans trouver quoi que ce soit de particulier. Exaspéré, je pivotai sur mes talons, prêt à repartir, lorsque j'aperçus Emma, un vêtement plié sur le bras, poussant le rideau d'une cabine d'essayage pour y entrer. J'avais dû discuter quatre ou cinq fois avec cette fille et elle m'avait tout de suite plue. Nous passions notre temps à nous courir après et à nous fuir, ce qui rendait notre relation pour le moins attrayante. J'eus donc l'idée de venir lui casser les pieds, encore une fois, juste pour le plaisir. J'avançai droit vers la cabine, écartant doucement le rideau derrière lequel Emma était déjà en train de se déshabiller. Je me collai à elle, dans son dos, et posai ma main sur sa bouche avant de lui susurrer: « Ne hurle pas. Ce n'est pas un voyeur, c'est simplement l'homme de tes rêves. » Toujours derrière elle, je lui souris d'un air moqueur dans le miroir accroché au fond de la cabine. Elle semblait extrêmement surprise de me voir ici, ce que je pouvais comprendre. Elle était en train d'enfiler un bout de tissu que je trouvais déjà de trop. « Pourquoi tu enfiles ce truc ? Personnellement, je trouve que tu serais beaucoup mieux sans vêtements. » Il faut croire qu'aujourd'hui, c'était à mon tour de lui courir après. Vu la tournure que prenait toujours notre « jeu », elle ne tarderait pas à me remballer.

« - Je vais enlever mes chaussettes. - Arrête, tu m'excites. »

LE SHOPPING ; is a girl's best friend, je vous assure. C'est ce que nous les filles sachions faire de mieux, moi j'adore l'odeur de nouveaux vêtements, leurs textures, c'est un vrai plaisir. C'est pourquoi, pour ce week-end, j'ai décidé de sortir m'acheter quelques nouveaux vêtements, histoire d'avoir quelque chose à mettre ce soir pour sortir, je devais retrouver des amis ; mais avant, je voulais me détendre et le mieux c'était de le faire en achetant de beaux nouveaux vêtements. Je n'étais pas le genre vulgaire, j'aimais la simplicité ; la simplicité m'aimait aussi, car je n'avais pas besoin de trop en faire pour avoir un homme ; je ne me vente pas, c'est ce que je constate après toutes mes nombreuses soirées. Bon, il existait des types au genre difficile, mais j'aimais encore plus lorsqu'on me repoussait, car ce que j'aimais en réalité, c'était le jeu en lui-même, pas seulement de gagner facilement. Bref, après avoir mis quelque chose de confortable, que je peux enlever facilement ; une robe plus précisément, je sors de chez moi en fermant la porte, portant mon sac et dedans, tout le nécessaire. Je descends de mon immeuble, allant vers ma voiture, les boutiques étaient dans les rues commerçantes, au northern district, je ne pouvais pas y aller à pied, c'était préférable de prendre ma voiture, ça irait plus vite et puis avec mes achats, plus pratique. Je démarre donc de mon quartier, roulant à toute vitesse, comme j'aimais le faire pour aller au northen district. J'arrive quelques minutes après, trouvant facilement où garer ma voiture, je descends en la fermant puis je me dirige directement vers ma boutique préférée. En entrant, la vendeuse me salue d'un - bonsoir - avec ce sourire si hypocrite que j'aimais tant, je la regarde avec un sourire tout sauf chaleureux, bien qu'amusée, car ce genre de personne m'amusait plus qu'autre chose. Je m'avance tranquillement dans les rayons, cherchant parmi les articles, des robes ou des jupes, parfois des jeans ou des hauts tout simples. Je prends, tout en marchant, quelques articles, totalement concentrée sur les vêtements qui m'entouraient, je jette un regard vers les cabines d'essayage et j'en trouve une qui venait de se libérer, je fonce alors mes articles en main, je pousse le rideau puis j'entre et le referme. Je dépose les vêtements sur une petite table, me regardant dans le miroir puis j'ouvre la fermeture éclaire de ma robe, me retrouvant en sous-vêtements, je baisse la tête pour attraper ma robe et je la dépose sur la table, je prends une jupe et soudain je sens derrière moi, un corps se coller au mien avec une main sur ma bouche, je sursaute poussant un cri étouffé relevant la tête et j'entends la personne me murmurait :« Ne hurle pas. Ce n'est pas un voyeur, c'est simplement l'homme de tes rêves. » je fronce les sourcils et je regarde alors le reflet d'Aidan. Il m'avait vraiment fait peur ce con! Une fois la peur et la surprise passée, il retira sa main et je hoche la tête, levant les yeux au ciel, exaspérée « Pourquoi tu enfiles ce truc ? Personnellement, je trouve que tu serais beaucoup mieux sans vêtements. » Je le regarde dans le miroir, un sourire malicieux se dessinant sur mes lèvres, je réplique disant « J'aurais tendance à croire que tu es plutôt un voyeur tu vois .. puis, qu'est-ce que tu fais là? tu sais que c'est interdit de venir mater les filles dans une cabine d'essayage? tu veux que j'appelle la gentille vendeuse si sympa dehors? » dis-je, restant de dos, ça ne me gênait pas d'être en sous-vêtements devant lui, je mets donc la jupe que j'ai prévue de mettre, faisant comme s'il n'était pas là.

Emma leva les yeux au ciel devant ma connerie. Elle devait être totalement exaspérée mais ce n'était pas grave. Elle s'habituerait de plus en plus en m'appréciant - comment ça, c'est pas possible ? Elle finit par me sourire dans le miroir, un éclat de malice faisant briller ses yeux. « J'aurais tendance à croire que tu es plutôt un voyeur tu vois .. puis, qu'est-ce que tu fais là? tu sais que c'est interdit de venir mater les filles dans une cabine d'essayage? tu veux que j'appelle la gentille vendeuse si sympa dehors? » Son ton ironique me fit largement sourire. Je m'adossai à la paroi de la cabine, l'observant enfiler sa jupe sans qu'elle ne soit nullement gênée par mon regard lubrique et insistant posé sur elle. « Voyeur ?! m'insurgeai-je. Tout de suite les grands mots ! J'apprécie seulement la vue de corps aussi agréable à regarder que le tien. Mais sous la menace, je vais tâcher de garder mes vilaines pensées pour moi... » Ce qui était un peu mission impossible, on est tous d'accord.

Je posai mes fesses sur la minuscule chaise qui occupait l'espace restreint, me trouvant dos au miroir mais face à Emma et à son soutient-gorge. Lorsque la jeune femme se redressa, je glissai deux doigts entre sa peau et sa jupe pour la tirer jusqu'à moi. « Mais j'avoue que je ne suis pas ici pour rien et pour une fois, ça n'a absolument aucun rapport avec tes fesses ! » Oui, je sais, ça relevait du fantastique mais pourtant, c'était vrai. Je plantai mon regard dans les yeux d'Emma avant de poursuivre : « À vrai dire, tu vas me trouver pathétique mais... Faut que je trouve un cadeau à ma petite soeur de douze ans et je t'avoue que pour moi, ce magasin est un labyrinthe. Puis, elle a un passé l'âge des poupées... » Je me relevai pour me retrouver à la même hauteur qu'Emma. « Et si tu m'aides, je te promets de me montrer reconnaissant ! Je te ferais même un massage de pieds s'il le faut ! »

« Un massage des pieds? Intéressant .. ça donne à réfléchir » dit-elle en me tapotant la joue. Mon sourire s'étira jusqu'à mes oreilles. J'étais plutôt content qu'elle accepte de m'aider. Elle me fit une série de suggestions que j'écoutais d'une oreille attentive jusqu'à ce que je croise son regard. Son sourire avait quelque chose de particulier si bien que j'entendis à peine la proposition suivante. « ou alors un animal .. » Emma se rapprocha de moi jusqu'à ce que son corps soit tout près du mien. Nous étions si proches que je pus sentir son parfum. Je le respirai discrètement et je me surpris à rougir. Je détournai la tête tandis que la jeune femme décrochait la veste derrière moi pour l'enfiler. « ou alors tu pourrais lui acheter un bijou .. les filles adorent les bijoux » Je me redressai d'un bond, comme animé par une illumination soudaine. Je posai ma main sur la bouche d'Emma pour qu'elle ne dise plus un mot. « Chut ! Un animal, ce sera parfait ! »

Je libérai ses lèvres avant de poser mes poings sur mes hanches, la regardant d'un air sévère. « Bon... Si le striptease est terminé, prends les vêtements que t'as choisis, je te les paye et en échange, tu m'accompagnes jusqu'à l'animalerie. » Ce n'était pas une question. Il fallait qu'elle m'accompagne et m'aide à choisir un animal à la fois mignon et indépendant. Puis... On pourrait passer encore un peu de temps ensemble et... j'appréciai sa compagnie. Je tirai légèrement le rideau de la cabine pour en sortir et attendre Emma dehors. Une femme me dévisagea avec un air snob et outré avant de partir en faisant claquer ses talons sur le carrelage. Je levai les yeux au ciel avant de me retourner vers la cabine où se trouvait Emma et d'écarter le rideau encore une fois. Je passais ma tête dans la légère ouverture avant de me racler la gorge pour signaler ma présence à la jeune femme. « Hey, Emma... Au fait... Merci. Et promis, t'auras ton massage de pieds. »

« Striptease tu dis? Premièrement, je mettais des vêtements je ne retirais pas! deuxièmement, il n'a jamais été question d'un striptease à ton attention, tu es rentré ici sans ma permission! oui monsieur! » dit-elle en arquant un sourcil. Je ne pus m'empêcher de sourire devant les rectifications qu'elle apportait à mes paroles mais ça ne suffirait pas à me faire taire. « Oui mais les femmes adorent être surprises ! » lui dis-je en souriant avant de venir embrasser son front. Je quittai la cabine, attendant qu'elle ait terminé mais encore une fois, je ne pus rester sans bouger plus de 30 secondes.

Je passais ma tête dans l'ouverture du rideau pour remercier Emma de son aide. Elle me sourit - me laissant admirer la vue. « mais je t'en prie, maintenant tu veux bien cesser de me reluquer et me laisser m'habiller tranquillement? » Je hochai la tête avant de lâcher: « T'es trop sexy, Emma, je peux pas résister ! » Un sourire lubrique se dessina sur mes lèvres avant que je me décide à la laisser enfin tranquille.

Lorsqu'elle sortit de la cabine, elle se tourna vers moi: « Bon allez on y va et tu n'es pas obligé de me payer mes achats, tu me dois déjà un massage des pieds! » Je levai les yeux au ciel avant de soupirer: « Discute pas ! Ne t'en fais, je te laisserai l'occasion de me renvoyer l’ascenseur, d'une façon ou d'une autre... » L'insinuation cachée derrière cette phrase n'avait rien de discret. Je tirai Emma jusqu'à la caisse et réglai ses achats. Je la pris par la main pour l'amener hors du magasin. Nous fîmes quelques pas dans la rue avant d'entrer dans une animalerie. L'endroit était très bruyant entre les perroquets qui hurlaient, les chats qui miaulaient et les chiens qui gémissaient. Un peu perdu, je me tournai vers la jeune femme: « Euh... t'as des idées ? Et tâche de bien faire ton boulot, ton massage de pied est en jeu ! »

À peine fut-on à l'intérieur de l'animalerie qu'Emma lâcha ma main pour se diriger vers l'immense compartiment où se trouvait quelques chatons. Je souris en voyant ses yeux pétiller comme ceux d'une gamine. Elle passa ses doigts à travers les barreaux pour caresser un chaton. Elle s'extasia. « attend, mais regarde moi ce chaton orange! il est magnifique, tu as vu ses yeux? Ils sont d'un vert magnifique !! » J'imitai une moue boudeuse avant de m'insurger: « Mais moi aussi j'ai des beaux yeux ! Si je me déguise en chaton, tu t'émerveilleras enfin devant ma beauté ? » Et aussitôt, elle passa à un autre compartiment. Je commençai à regretter de l'avoir amener ici : je n'existais plus.

« mon dieux! ça fait un bail que je ne suis pas venue voir les animaux! » Je souris avant de passer un bras dans son dos. Je déposai un baiser sonore sur sa joue. « Tu vois que je suis pas complètement inutile dans ta vie ! Au fait, tu as des animaux chez toi ? Sinon, je t'offrirai un chaton pour ce Noël. » Et Emma savait que j'étais absolument capable de le faire. J'observai un moment les chiots. Il y en avait un très mignon, un Golden Retriever blond avec un petit air triste dans les yeux. Je relevai la tête, jetant un coup d'oeil au prix. Mon sang ne fit qu'un tour. « Oh putain... lâchai-je. T'as vu les prix..? » Les chiots coutaient entre 500 et 800 dollars. Je sais qu'en tant que musicien, on pouvait penser que ça rentrait dans mes moyens mais il ne fallait pas oublier que mon groupe n'était pas encore très connu...

Je repris la main d'Emma pour la dévisser de l'endroit où elle s'était plantée. On aurait dit qu'elle avait mis de la colle super fortes sur ses semelles. Je la tirai jusqu'au rayon des rongeurs, où se trouvaient les hamsters, les gerbilles, les rats et les lapins. Je regardai le prix de ces derniers. Vingt dollars. C'était plus dans mes moyens. « Un lapin... T'en penses quoi ? »

« J'avoue qu'à part m'embêter, tu sers à quelque chose finalement beau brun! » Je tirai la langue à la jeune femme avant d'essayer de l'extirper du rayon « chiots » parce que... C'était un peu hors de mes moyens. Elle protesta un moment mais finit par céder. Sur un ton exagérément ironique, je m'écriai : « Emma, arrête de faire ton caprice ! Sinon, tu seras privée de dessert, tu es prévenue ! » Nous arrivâmes au rayon « rongeurs » et la blonde sembla tout de suite moins emballée. Je lui désignai la cage aux lapins et elle haussa les épaules. « Je préfère le cochon d'Inde, il est plus sympa » Je passai une main sur mon visage, commençant à désespérer. « T'as décidé de me contrarier aujourd'hui, pas vrai ? » Je levai les yeux au ciel, soupirant bruyamment avant de lâcher. « C'est bon... On va prendre un chat. Tu viens ? »

Je savais que l'idée enchanterait beaucoup plus Emma. Nous revînmes sur nos pas et je m'accroupis, pour me trouver à hauteur des chatons dans le compartiment. Le petit chat roux s'assit juste en face de moi et se mit à ronronner bruyamment. Une vendeuse se trouvait justement à quelques pas. Je l'appelai: « Excusez-moi, mademoiselle, mais combien coûtent ces chatons ? » Elle afficha un grand sourire, comme ces vendeuses dans le magasin de vêtements. « Ce sont des chats de gouttière. Ils sont à donner. » Ça, c'était génial. Je me tournai vers Emma: « On prend le petit roux alors ? »

« Ouais! faudra le prendre chez le vétérinaire pour lui faire son vaccin, mais sinon, c'est un bon choix je t'assure » Je hochai la tête en souriant lorsque la vendeuse s'approcha de moi avec une cage, mit le chaton dedans et me la tendis en déclarant d'un ton sec: « voilà pour vous, monsieur. » Je me tournai vers Emma, haussant les épaules. « Tu viens ? On va rentrer chez moi pour y déposer le chaton, histoire de pas le stresser plus longtemps. » Je pris à nouveau la main de la jeune femme - ce qui devenait, décidément, une habitude - pour l'entraîner hors de l'animalerie. Nous marchâmes une dizaine de minutes avant d'arriver en bas de mon immeuble. Nous montâmes les escaliers et une fois devant la porte de mon appartement, nous entrâmes à l'intérieur. Je déposai la cage par terre et l'ouvris pour laisser le chaton en sortir. Il fit quelques pas dans le salon mais semblait tout perdu. Je me redressai et, tout à coup, je me rendis compte que j'avais complètement oublié d'acheter des croquettes. Je soupirai : « J'ai complètement zappé de prendre de la bouffe pour chats... Je vais voir ce que j'ai dans mon frigo. En attendant, fais comme chez toi. Tu veux quelque chose à boire ? » Je me dirigeai vers la cuisine et me plantai devant le frigo ouvert. Il y avait un peu de jambon, ce qui pourrait plaire au chaton. « Tu crois que des bouts de jambon, ça irait ? » m'écriai-je.

« Tu viens ? On va rentrer chez moi pour y déposer le chaton, histoire de pas le stresser plus longtemps. » Je regardais le chaton, souriant tendrement puis une nouvelle fois, je sens la main d'Aidan prendre la mienne. Je le laisse faire et c'est ensemble que nous sortons de l'animalerie. Nous nous dirigeons vers le quartier où Aidan habitait, arrivés devant son immeuble, nous montons ensemble à son appartement ; lui tenait la cage du chaton d'une main et de l'autre, il tenait ma main. Nous entrons chez lui et je le regarde poser le chaton au sol et je m'accroupie lorsqu'il ouvre la cage. Je regarde le chaton faire quelques pas dans le salon, il miaulait comme s'il posait des questions, je m'approche alors doucement de lui pour ne pas lui faire peur et je le prends dans mes mains. Je souris l'approchant de mon visage tendis qu'il miaulait encore et je caresse le haut de sa tête contre ma joue ; il était adorable et il ronronnait. Je regarde ensuite Aidan « J'ai complètement zappé de prendre de la bouffe pour chats... Je vais voir ce que j'ai dans mon frigo. En attendant, fais comme chez toi. Tu veux quelque chose à boire ? » Je souris amusée disant « ce n'est pas grave, ça te fera du boulot supplémentaire d'aller lui en chercher. Puis je veux bien de l'eau, il fait assez chaud dehors. » Je souris sadique me redressant avec le chaton entre mes mains et je m'avance vers la cuisine également pour le rejoindre, il était devant le frigo. « Tu crois que des bouts de jambon, ça irait ? » J'entre dans la cuisine et je vais m'appuyer contre le plan de travail disant faussement choquée « Aidan tu me choques! pauvre chaton, heureusement que je lui là .. oh oui tu es content » dis-je frottant mon nez contre le museau tout rose du chaton tendis qu'il ronronnait, je souris ensuite regardant Aidan répliquant « et pour répondre à ta question, il faut lui donner un peu de lait pour commencer .. ce n'est qu'un bébé » Je me tourne ensuite déposant le chaton sur le plan de travail, le surveillant pour qu'il ne fasse pas de bêtise.

« ce n'est pas grave, ça te fera du boulot supplémentaire d'aller lui en chercher. Puis je veux bien de l'eau, il fait assez chaud dehors. » me répondit Emma avant de venir me rejoindre dans la cuisine. Et sans s'en rendre compte, elle venait de me tendre une perche énorme. Un sourire lubrique se dessina sur mes lèvres et je lâchai : « Mais si tu trouves qu'il fait chaud Emma, tu peux te déshabiller, je t'assure que ça n'embête personne. » Je jetai un regard équivoque à Emma avant de me pencher sur le frigo. Je sortis la bouteille d'eau et la barquette de jambon, demandant à Emma si ça conviendrait à un chaton. « Aidan tu me choques! pauvre chaton, heureusement que je lui là .. oh oui tu es content » Je fronçai d'abord les sourcils puis, levai les yeux au ciel en voyant la jeune femme devenir une vraie gamine une fois qu'elle croisait le regard du chaton.

Je remplis un verre d'eau et le tendis à Emma, mais voyant qu'elle était occupée avec le chaton, je le posai sur le plan de travail. « et pour répondre à ta question, il faut lui donner un peu de lait pour commencer .. ce n'est qu'un bébé » Je réfléchis un instant : « Mh... Ouai mais moi, j'ai que du lait de vache et, si je ne m'abuse, c'est pas super bon pour les chatons. Pour eux, c'est mieux du lait adapté, il me semble. Tu vois, je suis pas totalement ignorant, des fois. » Têtu comme une mule, j'ouvris la barquette de jambon et en prit un petit morceau. Je le tendis au chaton en lâchant : « Puis, t'façon, il va pas faire sa fine bouche. » Et pour le coup, j'avais pas tort. Le chaton se laissa nourrir un moment et ne sembla absolument pas déranger par le fait que je lui donne du jambon, et pas du lait. Je sortis un sourire vainqueur à Emma avant de lui prendre l'animal des mains. « Au fait, c'est un garçon ou une fille ? Regarde entre ses pattes, Emma, c'est toi l'experte. »