Un, deux, trois. Qui est là ? (Winnie)

Tu es à la soirée donnée par le Maire, mais l'ambiance t'énerve. Tu sais même pas pourquoi tu y es allée. Trop, trop de tout, de bruit, de bavardages, d'alcool, de musique. T'en peux plus, t'as envie de partir, et tu aperçois soudain quelqu'un que tu connais bien. Manoé. Il sort, et tu poses ton verre sur une table, et le suis dehors. L'air frais te fait du bien. T'as trop bu, tu le sens.C et alcool qui grouille dans tes veines, et qui rend tes pensées troubles. Il est au bord de l'eau, toi sur ses talons, ta robe rouge volette au gré du vent, et tu dois faire des efforts pour ne pas te ramasser, tête la première dans le sable à cause de tes talons vertigineux. Soudain, le beau brun se rend compte de ta présence, et tu t'approches de lui, manquant à nouveau de tomber. « C'est moi, Winnie, t'inquiète pas. »

Tu t'annonces, le rassurant, et l'empêchant de te sauter dessus pour ensuite te tuer, par la même occasion. Tu t'enfonces avec tes talons dans le sable, et tel un preux chevalier, il te rattrape de justesse alors que tu manquais de tomber, tête la première dans le sable. « J'ai pas abusé, j'ai des talons qui s'enfoncent dans le sable, nuance ! » rigoles-tu. T'as bu beaucoup, beaucoup trop, et tu le sais, tu le sens, mais lui doit pas le savoir. Tu masques, avec un brio totalement pas présent Et tu te mets à lui désigner tes talons ce qui fait que tu manques une nouvelle fois de tomber. Il s'installe sur le sable, et tu te laisses tomber à ses cotés, lui souriant. « Ça va, ça va, et toi? Longtemps, trop longtemps d'ailleurs. ! » Une moue triste appuie tes paroles, et tu lui colles un baiser sur la joue. Il te manque, il t'a manqué, tu ne peux pas le nier. Vous étiez habitués à cette proximité plus ou moins constante entre vous, et là, avec les soucis qu'il y a eu, et bien, vous vous êtes plus vu depuis beaucoup trop de temps. Assise en face de lui, tu plonges ton regard dans le sien, et une idée te traverse l'esprit. « Tu veux te baigner? » T'as pas nécessairement chaud, mais t'as envie de te jeter à l'eau. Mettez ça sur le compte de l'alcool

Alors que je pensais que c'était la faute à alcool si elle trébuchait de la sorte, elle, elle mit ça sur le dos de ses talons. Ces hauts et beaux talons que mettaient presque toutes les jeunes femmes aujourd'hui. Ne sachant pas vraiment ce que ça faisait de marcher sur le sable avec des chaussures tel que les siens, je me contentais de la croire. Même si un doute persistait. Doute qui ne restait pas bien longtemps dans ma petite tête lorsque je la rattrapa pour la seconde fois. " Ouais, on va dire que c'est la faute aux talons, hein ! " Je rigolais puis passais ma main autour de son dos pour la rapprocher un peu de moi et aussi par pur tendresse. Car même si Winnie et moi, on couchait ensemble juste pour le plaisir, je tenais à elle et j'avais une affection particulière pour la jeune blonde. " Moi ? Ca va. J'ai un peu le mal du pays ces derniers jours, mais on tente le tout pour le tout pour que ça aille mieux. " Je souriais avant de la regarder étonné lorsqu'elle me proposa le bain de minuit. Il fallait le dire, elle avait toujours l'art de me lâcher des trucs de dingues et c'est sans vraiment réfléchir que je me levais et la regardais l'air sournois " On y va ! " Je balançais mon t-shirt à côté d'elle pour ensuite continuer à me déshabiller.

Comme pour contrer ce que tu venais d'avancer, il a fallu que tu manques une seconde fois de te retrouver au sol, et à nouveau, Manoé te rattrape. Cette fois, il passe son bras derrière ton dos, et t'approche de lui, tu viens te réfugier dans ses bras quelques brèves secondes, inspirant son doux parfum. Oh oui, il t'avait manqué, tu t'en rends compte seulement maintenant. Tu joins ton rire au sien, et lui offres un énorme sourire. « Et ouai ! C'est de leur faute ! Ils sont méchants ! » ajoutes-tu. Tu lèves les yeux vers lui, affichant un air compatissant à ses propos. Toi aussi tu l'as eu, le mal du pays, à ton arrivée ici et même longtemps après. « Si je peux t'aider en quoique ce soit, n'hésites pas hein. » souffles-tu, avec un brin de lucidité soudain. Puis il sourit à ta proposition. Toi et tes propositions toujours déconcertantes ! Néanmoins, il n'est pas contre là plus part du temps, et cette fois n'est pas coutume. Il se lève, et enlève son t-shirt, le balançant dans le sable, et faisant ainsi avec le reste de ses vêtements. Tu te lèves et enlèves tes talons, puis ta robe. « C'est parti! Le premier dans l'eau à gagner ! » balances-tu comme une enfant en courant vers l'eau, et en lançant le reste de tes habits en arrière, sur le sable.

A sa façon de parler, je ne pu m'empêcher de rire. Il était clair qu'elle avait quelques verres dans le nez, mais sur le coup, je trouvais ça mignon. Logiquement, les femmes saouls, ça n'avait rien de sexy mais elle... elle contre disait la règle " Ouais, très méchants " Je lui fis mon plus grand sourire avant de profiter de l'étreinte qu'elle m'offrait. Je passais doucement ma main sur son visage, remettant une mèche de cheveux derrière son oreille et la regarda tendrement " Merci. J'hésiterais pas à t'appeler, crois moi " Je commençais ensuite à me déshabiller. Non pas pour faire des choses de +18 mais pour aller me baigner. Effectivement, elle avait proposé l'idée et avec mon degré d'alcool, je trouvais cette idée plutôt sympa. Puis, on était là pour s'amuser non ?
Ensuite, la voilà qui se met à courir en direction de l'eau " Tu vas voir toi" Je l'attrapais avant qu'elle ne l'atteigne et la gardais dans mes bras afin de rentrer dedans avec elle " Perdu ! "

Il rentre dans ton jeu, allant jusqu’à traiter tes talons de méchants. Tu hoches la tête avec vigueur, avant de te caler quelques secondes dans ses bras. Il replace une mèche blonde qui se rebellait, avant de plonger son incroyable regard dans le tien. Tu le soutiens sans faillir avec un beau sourire. Tu es ravie qu’il n’hésitera pas à t’appeler en cas de soucis, et tu lui caresses la main du bout des doigts. « Alors ça va. A n’importe quelle heure, d’accord ? » ajoutes-tu. Puis tu émets l’idée d’une baignade nocturne, et il accepte. Vous êtes tout les deux un peu saouls, sans aucun doute. Vous vous lancez alors dans une course, tout en vous déshabillant, vers l’eau probablement glacée. Alors que tu y es presque, tu décolles du sol, et te retrouve dans ses bras. Il vous fait alors entrer dans l’eau. « Tricheur va ! » rigoles-tu bien fort, avant de plonger ton regard dans le sien et de parler d’une voix basse. « Le gagnant a droit à une récompense, enfin, un prix, enfin tu vois quoi, ils ont gagné. Bref, tu veux quoi ? » Tu t'emmêles un peu les pinceaux en débutant, mais osef, tu te fais comprendre à la fin. Tu t’accroches à lui, te pressant contre sa peau, pour grappiller sa chaleur corporelle.