(#23) on trinque ensemble, on baise ensemble , mais on va pas tomber amoureux quand même. :: Maël

•• Mais qui n'aime pas le danger ? Notre cher pianiste l'aime plus que quiconque. Il se penche vers elle, et cède. Il l'embrasse. Elle lui rend son baiser avec fougue. Il sent ses mains fouiller ses cheveux. Que pourraient-ils faire ? Cesser maintenant ? Mais ils sont déjà allés trop loin. Il n'y a aucun retour en arrière de possible. Et Maël ne le veut de toute façon pas. Non, il ne veut pas s'arrêter. Il la veut, elle, et personne d'autre. Il se rend compte que ça fait bien trop longtemps qu'il en a envie. Bien trop longtemps qu'il en rêve secrètement. Comment en sont-ils arrivés là déjà ? Il ne s'en souvient même plus. Il fait jouer sa langue avec la sienne, caressant ses longs cheveux blonds. Elle ressemble à Ambre. Elle est magnifique. Il sent sa main descendre dans son dos, et ses jambes s'enrouler autour de lui. Il se redresse une seconde, pour retirer son t-shirt rapidement, revenant sur elle pour l'embrasser avec fougue. Puis, il détache ses lèvres des siennes, la regardant intensément de nouveau. Il la dévisage. Longtemps. Finalement, il relève la tête, lui prend la main et lui murmure : « Viens. » Il se lève, l'entraînant à travers le salon. Il traverse un couloir, puis arrive dans sa chambre. Là, il se retourne vers elle et la plaque doucement contre la porte. Il vient déposer quelques baisers dans son cou. « Je suis désolé. Vraiment. J'veux pas que ça change quelque chose entre nous. Mais j'en ai trop envie. » murmure-t-il entre deux baisers. Toujours cette sincérité dans ses paroles... Il relève les yeux, cherchant son regard bleuté avec... appréhension ? Et si elle le repoussait ? Et si elle se rendait compte qu'en fait, c'est vraiment une erreur et qu'elle cessait tout ? Il caresse doucement sa joue, comme en quête d'une réponse, le souffle court s'échouant sur son visage.

•• Une erreur, une belle erreur. Certains diront que ce n'est qu'en faisant des erreurs qu'on apprend. Mais celle-ci, on a beau la faire à chaque fois, on prend toujours le risque de la retenter. Stupides êtres humains. Elle me suit jusqu'à ma chambre où je la plaque doucement contre le mur. J'avais vraiment cru qu'on ne ferait que flirter, mais il semble que cette fois, nous avons céder. Je lui fais part soudain de mes inquiétudes. De mes doutes. De mon envie. Mais pour toute réponse, elle m'embrasse tout aussi fougueusement qu'avant. Puis, elle me fait reculer. Docile, ne me voyant rien lui refuser de toute façon, je recule lentement jusqu'à sentir le lit derrière-moi et m'y laisser tomber délicatement. Elle monte à califourchon sur moi. Je suis tremblant de désir. Elle déboutonne doucement son chemisier et je ne peux m'empêcher de la dévorer du regard, le souffle court, détaillant son corps parfait. Je l'ai toujours trouvé parfait. Mais c'est sans doute aujourd'hui que je vais pouvoir le voir dans toute son intégralité. Elle le laisse tomber par terre et se repenche sur moi de nouveau. Je dévore doucement ses lèvres, avec toujours la même douceur mêlée de fougue qui me caractérise tant. Mes mains se posent alors sur son dos, où je dégrafe son soutien-gorge, le jetant un peu plus loin. J'observe sa poitrine à la dérobée, exerçant quelques pressions dessus tandis qu'elle m'embrasse toujours. Elle se met à descendre dans mon cou et j'étouffe un petit soupir de plaisir. Je ferme les yeux, profitant un maximum, tandis que ses lèvres gagnent mon torse. Le souffle toujours heurté, je la laisse entièrement faire, les yeux fermés, me disant que je ne tarderais pas à reprendre le dessus. Je ne réalise pas. Elle non plus, sans doute. Oh non, on ne réalise pas qu'on est peut-être en train de ruiner notre si précieuse amitié. Pour ça. Mais ça ne me dérange pas. Pas encore. Et puis, qu'est-ce qui vous dit que c'est pas d'autre chose qu'une amitié que je veux d'elle, hein ?