Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 2521 ICI DEPUIS : 12/01/2016 COMPTES : Léo, Asher, Charlize & Sara CRÉDITS : @soeurs d'armes
STATUT : divorcé de Penny, en couple avec Ann. Mais ce serait plus simple s'il n'aimait plus son ex-femme
Sujet: Blood and tears part II - Jaxéa Mer 1 Mar 2017 - 18:16
You must know life to see decay
Andrea & Jackson
Il y avait tant de choses qui grondaient en Jackson. Des envies de s’en sortir, de faire comme les autres, de vivre, vraiment, d’aimer, de se laisser séduire, d’être séducteur lui aussi, de plaire, de montrer qu’il n’était pas qu’un ermite minable, qu’il était mieux que ça. Il avait envie d’avoir des amis, des personnes à qui s’accrocher quand ça n’allait pas et avec qui rire quand tout allait bien. Et face à ça il y avait la somme de toutes ses peurs, il y avait cette terreur panique des autres, du monde en général, ce besoin de se cacher pour vivre, quitte à ne vivre qu’à moitié, cette sensation d’appartenir à une autre époque, à un autre temps, au temps de ces artistes déchus, des Van Gogh et des Gaugin, au temps de l’absinthe et des drogues qui rendaient fou, de ne pas être à sa place par ici. Ce soir avec Andréa il se sentait libre, il se sentait homme et presque heureux. Mais il savait ses idées noires tapies dans un coin de sa tête, elle n’attendait que ça, que l’euphorie retombe pour le saisir à la gorge à nouveau. Qu’il s’amuse avec elle, c’est vrai qu’elle était jolie, qu’elle était désirable, la jolie blonde, qu’il prenne du plaisir… la chute serait d’autant plus difficile ! Parce qu’elle arriverait, cette chute, elle était inéluctable. Et ils s’en frottaient les mains, ses démons. Pourtant il ne se laissa pas submerger par ses mauvais travers, Il avait envie d’embrasser Andréa, il avait envie de sa bouche et de son corps et cette envie était bien plus forte que celle de ruminer dans son coin. Alors il réduit l’écart qui les séparait et l’embrassa avec élan. La belle se laissa faire et se montrait même entreprenante, il sentait ses mains parcourir son corps, glisser dans son dos et dans sa nuque, descendre jusqu’à son jean et même s’aventurer sous ses vêtements. C’était délicieux, de se sentir désiré, c’était bon d’avoir envie d’elle. A chaque fois qu’il la sentait hésitante, à chaque fois qu’elle rompait le lien, c’était pour capter son regard, celui dans lequel elle pouvait lire tout son désir et elle revenait à la charge, l’embrassant de plus belle, ne se rendant pas compte qu’elle le rendait d’autant plus fou. Il mit un instant avant de comprendre la question, de redescendre de je ne sais ou, d’un ailleur enivrant qui le grisait, pour se rendre compte qu’ils étaient là, dans une allée, en pleine nuit et à la vue de tout le monde. Il retombait lourdement sur terre mais il avait encore les lèvres de la blonde caressant les siennes. Où ils allaient ? Il n’en avait vraiment aucune idée. Et il n’avait pas vraiment envie de se poser la question. Pourtant il pensant comprendre son malaise et notre brun attrapa alors la main d’Andréa. On va chez moi. Imposa-t-il avec autorité. Il n’habitait pas bien loin, à pieds c’était rapide. Sa main caressait celle de la blonde, il se demandait bien ce qu’il lui prenait, c’était si rare qu’il ouvre son antre à une femme. Mais elle connaissait déjà les lieux, c’était peut-être pour ça. Pour ne pas y penser il passa son bras autour de ses épaules, elle semblait gelée, la faute à cette robe détrempée. Ils furent vite arrivé à l’atelier, le temps que Jax cherche ses clés et ils entrèrent à l’abri. Il failli oublier d’allumer la lumière, il ne le faisait pas souvent quand il était seul. Mais pour elle il fit l’effort, pour qu’elle ne prenne pas peur des ombres de son atelier déjà bien sombre. Il voulu poursuivre leur étreinte mais la pauvre était décidément glacée. Alors il s’éloigna d’elle. Tu vas attraper froid. La salle de bain est au fond. Prends une douche, ça te réchauffera. Il avait pris un ton qui n’offrait pas le refus et Andréa s’était alors dirigée à l’autre bout de l’atelier. Lui tourna en rond un instant, ne sachant trop quoi faire, il avait l’envie irrépressible de l’y rejoindre mais n’osait pas. Il trouva une serviette qu’il voulut déposer près de la porte et puis, à force d’attendre comme un con, finit par l’ouvrir doucement. Il l’observait à travers la buée sur les vitres, ne reconnaissant que les formes de son corps. Il pouvait avoir l’air voyeur, peut-être qu’elle allait détester. Ou bien l’inviter à la rejoindre. Il en avait envie, c’était certain. Pourtant il savait que s’il poussait le vice, s’il succombait dans ses bras elle finirait comme toutes les autres, une conquête de plus et elle n’aurait plus d'intérêt. Et elle il avait envie de la connaître, il voulait qu’elle le surprenne, il ne voulait pas que ça se passe comme ça, qu’elle soit comme ces autres.
AVENGEDINCHAINS
__________________________
smile like you mean it
Looking back at sunsets on the East side. We lost track of the time