Pour tromper un rival, l'artifice est permis [HOT] ft. Daemon & Reda

Daemon essaie de se concentrer sur le morceau qu’il est en train d’écrire. Mais son téléphone n’arrête pas de vibrer. Réda le harcelle de SMS à cause de sa putain de chevalière qu’il aurait oublié dans sa voiture la dernière fois qu’ils ont baisé. Le pianiste répond et le ton monte rapidement. La provocation vient se lier à l’échange. La rage et la colère aussi. Daemon pourrait ignorer les messages de ce petit con, mais il est poussé par ce besoin de lui répondre et de le narguer. De l’envoyer chier. Sachant qu’en retour il s’en prendra plein la gueule. Un moment plein d’amitié et d’amour qui rend fou le pianiste. Entre deux messages il revient sur ses notes. Les rejouent encore et encore. Peaufine. Finalise. Ajoute une croche. Jusqu’à ce que le morceau soit parfait. Mais là il n’est sur de rien. « Putain tu fais chier Réda avec tes SMS de merde. » Il gueule sur son téléphone, ce qui ne sert à rien en soit. Mais cela le soulage d’une certaine façon. Il ne compte pas baisser les bras face aux attaques de plus en plus provocantes de Réda. Elles ont juste pour effet de rendre ses reins plus brulant et de lui donner envie de le faire sien. Ce mec le rend dingue. Il a autant envie de le buter que de le baiser. Et pas le baiser avec douceur, non avec  Réda c’est plutôt dans la violence que tout se passe. C’est un combat permanent pour savoir qui va dominer l’autre dans la joute charnelle. Mais à chaque fois l’extase finale les pousser à remettre le couvert alors qu’ils n’ont qu’une seule envie se taper sur la tronche dés qu’ils se voient. Quelle connerie la vie. Au final de cet échange, ils en arrivent au fait que Réda doit se rendre chez Daemon pour récupérer sa chevalière. Daemon espère que cela ne va pas s’éterniser. Quoi que. Enfin ses pensées sont contradictoires et bien embrouillées. Puis on frappe à sa porte. Pas besoin d’être devin pour savoir qui se trouve derrière. Il va ouvrir en soupirant. Il ne fait même pas attention à la tenue qu’il porte. Réda pourrait trouver cela des plus provocants vu que sa chemise est entièrement ouverte sur son torse. Il ouvre et Réda rentre directement dans le sujet. Il attrape les clés de sa voiture qui se trouve dans le cendrier posé sur le meuble de l’entré. « Tiens. » Il lui balance carrément l’objet sans autre forme de procès, lui non plus n’a pas envie de s’attarder. Le regard de Réda se perd dans celui de Daemon, le pianiste reste de glace, même si son sang bouillonne à la vue du corps de ce petit con. « Oui c’est tout à fait ça. Referme bien okay. Et puis au retour tu rentres, tu poses les clés à leur place et salut. Parce que là tu m’as vraiment souler. » Il lui accorde un dernier regard avant de retourner à son piano. Il a juste envie de se perdre la tête dans ses notes de musique, même si son corps à envie de se perdre dans autre chose. Un truc du genre plus charnel. « Fais chier. » Il boit quelques gorgées d’eau à la bouteille qui se trouve là. Puis il s’installe à nouveau sur son tabouret et laisse ses doigts envouter les touches. Il oublie un instant Réda et le désir qui le dévore. Puis la porte s’ouvre à nouveau sur la silhouette du petit con. Putain qu’il se casse avant qu’il ne lui saute dessus. A part que ce ne soit le contraire. Après tout vu ses SMS il doit être aussi brulant que lui.

Daemon n’a qu’une envie se débarrasser rapidement de Réda. Il l’a sérieusement énervé avec ses SMS. Mais il l’a aussi sérieusement excité et ça cela le rend plus furieux. Alors il lui jette les clés de sa voiture pour qu’il sorte de sa vue. Et puis il doit finir d’écrire son morceau et pour ça il a besoin d’être au calme. Même si la tempête gronde au creux de ses reins avec une telle violence que résister est une vraie torture. Mais pas question de céder et encore moins quand il lui parle avec cette désinvolture. « Tu fais chier Réda. Et pourquoi tu parles de la rayer. Aller casses toi. Je n’ai pas de temps à perdre avec tes conneries. » Daemon claque la porte ne voulant que trouver la paix. Il s’installe à son piano. Il commence à jouer. Mais un bruit l’interpelle. Celui d’un moteur. Celui du moteur de sa voiture. Il regarde par la fenêtre et il voit Réda filer dans son petit bijou. « Putain mais quel connard. » Il est en rage. Ce n’est pas dans cet état qu’il va arriver à finir sa partition. Il tourne en rond dans la pièce en attendant le retour de petit con. Et puis il voit la voiture enfin revenir. Il essaie de rester calme, mais il n’a qu’une envie lui mettre son poing sur sa petite gueule de tapette. Oui lui écrabouiller le nez. Ou lui défoncer la lèvre. Cela ne fait qu’augmenter son désir. Le frapper puis le baiser. L’idée est des plus alléchantes et tout a fait jouissive. Réda rentre à nouveau dans la maison sourire aux lèvres, fier comme un coq. Trop fier. Daemon le regarde surprit ne comprenant pas sa remarque. « Quel cadeau ? Fêter quoi ? Tu m’exaspères tu le sais. » Il soupire blasé. Il détourne son regard comme s'il voulait l'ignorer. Mais le mâter ne fait qu’accentuer son envie. Le fait de voir la bombe à peinture sur son piano accompagné de la tirade de Réda le fait voir rouge. Il saisit la bombe. Il se lève et chope Réda au cou. « Tu veux dire quoi par là ? Tu as fais quoi au capot de ma voiture ? » Il le pousse contre le mur. Le bloque entre son corps et celui-ci. « Putain parle. Tu as fais quoi comme connerie encore ? » Son regard vient provoquer le sien. Ses doigts serrent d’avantage le col de son haut. Alors que son corps se fait plus pressant contre le sien. Il monte la bombe contre le visage de Réda. « Parle ou je te peins la tronche. » Un sourire se dessine sur les lèvres de Daemon. Et pour rendre le jeu plus hargneux il vient mordre les lèvres de son sulfureux amant avec voracité.  

Daemon pensait qu’une fois qu’il aurait récupéré ses clés de voiture il aurait la paix. Mais Réda n’a pas l’air de vouloir lui accorder un instant de tranquillité. Il vient encore une fois le narguer en parlant de cadeau sur le capot de sa voiture. Daemon voit rouge. Le petit con renchérit  et éclate de rire content de son petit effet de surprise. « Arrête de prendre tes rêves pour des réalités. Je ne suis le soumis de personne et surtout pas de toi. Tu piges. » Sa voix se fait plus tranchante. Pourquoi faut-il qu’il le mette dans un tel état ? Il est à la limite d’une envie de luxure sulfureuse et d’une envie de lui défoncer la gueule. Daemon m’en peut plus de se sentir comme un loup affamé. Sa proie est là devant ses yeux. Elle s’agite comme une belle gourmandise. Alors il se précipite sur elle. Enfin sur lui. Rapidement il bloque Réda. Il laisse son souffle s’étirer sur sa peau. Comme une caresse acide. Comme la promesse d’un instant torride. « Depuis que tu t’es amusé à me foutre en ronge avec tes messages. » Il a envie de lui faire ravaler son sourire. Mais il ne peut s’empêcher de frissonner lorsque sa main vient frôler sa chair. Et il continue de le provoquer par rapport à sa voiture. « Avoue que tu as surtout peur que je te démonte si tu me le dis. Tu préfères que je le découvre quand tu te seras barré petite ordure. » Les mots tendres fusent entre les deux. Chacun cherche à prendre le pouvoir sur l’autre. Daemon serre d’avantage, rien à foutre s’il manque d’air. Il vient même à le menacer avec la bombe à peinture.  La main de Réda joue toujours sur sa peau. Il essaie de maitriser sa respiration et les battements de son cœur. Mais l’envie est là. Violente et sulfureuse. Cela lui rappelle ce qu’il éprouvait quand il se retrouvait face à Trystan il y a dix ans. Un besoin des plus déroutants contre lequel il avait du mal à lutter. Et là c’est encore pareil. « J’ai juste envie de te peindre la gueule. Et je n’ai pas l’intention de te sucer. Par contre si tu es tenté tu peux sans souci dévorer ma queue. » Daemon ne compte pas rendre les armes en premier. C’est toujours comme ça entre eux. Aucun des deux n’est prêt à laisser l’autre prendre le contrôle. Ils se livrent combat à chaque fois. Ce qui rend leur joute charnelle toujours plus explosive. Rempli d’insolence et d’indécence. Ils aiment allumer l’incendie jusqu’à le rendre destructeur. Et c’est ensemble qu’ils plongent dans les flammes de cet enfer. Daemon s’empare alors des lèvres de Réda avec violence. Comme un affamé. Et Réda en fait de même rendant le baiser bestial. Le pianiste est surpris quand il lui saisit les cheveux. Et en un rien de temps il se retrouve le ventre coller contre le mur. Et Réda collé dans son dos. « Putain tu fais chier. » Il lâche la bombe de peinture. Alors que le bassin de Réda vient provoquer le sien. « Sale bâtard toi-même. » Il rage d’avantage de sentir ses reins se gorger de désir. Oui il a envie de lui. Mais il ne compte pas lui donner satisfaction. Enfin pas tout de suite. Alors il le pousse violemment et pour ne pas qu’il tombe il le rattrape par le tee-shirt. Tee-shirt qu’il déchire sans aucun regret. Il le lui enlève avant de le bloquer à nouveau et de laisser une de ses mains se glisser sur contre son entre jambe. Ses lèvres viennent frôler son cou et contre son oreille il murmure. « Mais c’est qu’il bande le petit con. » Il est dans le même état mais il savoure de fait de lui avoir mis la main au panier en premier. Il défait les boutons de son jean, et glisse sa main contre le tissu de son boxer. Il joue contre sa virilité alors que ses lèvres marquent son cou. Et puis il l’abandonne sourire aux lèvres. « Je crois que je n’ai pas envie au final. » De quoi rendre Réda plus furax. Mais il aime jouer avec le feu Daemon. Le jeu n’est pas fini, bien au contraire il ne fait que commencer.  

L’échange se fait plus brulant entre Daemon et Réda. Chacun lutte contre son désir. Provoquant l’autre. Au point de le pianiste s’embrouille par mégarde dans ses mots. Et qui n’échappe pas à Réda et il ne se gêne pas pour rebondir dessus. De quoi rendre Daemon encore plus furax. Mais cette rage alimente aussi le feu qui se fait plus insolent au creux de ses reins. Bordel comme il voudrait pouvoir amoindrir cette flamme ou bien l’ignorer. Mais c’est loin d’être le cas. Du coup il ne relève même pas l’affront de Réda. Il préfère resserrer l’étreinte de sa main contre la gorge de son jouet. Il éclate de rire quand il entend  la voix de Réda bloqué par son geste. « On dirait un castra quand tu parles comme ça. » Pour le moment il ne souhaite pas aller voir le capot de sa voiture. Il se doute du cadeau qu’il doit enlaidir son bijou. « Je me concentre sur toi. Tu devrais apprécier. » Garder Réda en otage entre ses mains lui donne beaucoup plus de plaisir, même s’il ne le dit pas. Celui-ci continue à enflammer sa chair. Il a du mal à rester insensible au touché de ses doigts qui s’invitent d’avantage sur son torse. Surtout quand il vient titiller ses tétons. En tout cas il ne perd pas le contrôle et il répond à chaque provocation. Il coupe même Réda dans sa dernière phrase. Histoire de lui montrer que là c’est lui qui domine. Mais le jeu change de main. Ce qui rend fou le pianiste. Il a horreur que Réda profite de sa faiblesse pour prendre la donne. Et le corps du petit con se fait plus imposant contre le sien comme ses mots. « Ça c’est ce que tu crois. Je ne compte pas te laisser gagner. Tu aimes te vanter connard. » Et malgré l’envie vorace qui bouffe les reins de Daemon il se dégage de l’étreinte, repoussant Réda. Il en profite pour déchirer son tee-shirt, histoire d’en prendre plein les yeux. Il laisse même ses lèvres jouer sur la chair de son amant. Il le goute avec délice. Il le mord avec rage. Il joue de son souffle. Puis s’empare de sa virilité. Il sent son cœur s’emballer. Bordel cela le rend fou de voir à quel point Réda l’excite. Et il aimerait recevoir les mêmes caresses en retour. Mais rien. « Comme si mon père pouvait t’exciter. Ou alors c’est que tu es vraiment en manque. » Daemon pousse ses caresses plus loin, il se fait plus conquérant tout en restant sage. Pourtant il ne lui faudrait pas grand-chose pour devenir plus démoniaque. Mais toujours cette dominance. Ce besoin de faire durer l’instant pour rendre la joute plus démente. Daemon se sent à l’étroit dans son pantalon. Il se mord la lèvre. Et puis il lâche prise. Abandonne sa proie. Balançant qu’il n’a plus envie. Il s’attend à la colère de Réda mais le petit con reste calme. Bizarre. Il reboutonne son jean en lui envoyant quelques piques de plus. « Tu as raison tu as besoin d’un vrai mâle et moi aussi. Et j’avais juste envie de voir dans quel état tu étais. » Il s’éloigne et regarde par la fenêtre les dégâts sur son capot. « Vraiment tu n’as rien dans le tronche. Je devrais te faire nettoyer le capot de ma voiture avec ta langue. »  Réda le remercie et lui dit qu’il va trouver satisfaction ailleurs. « Tu crois que tu vas t’en tirer comme ça bâtard. » Daemon le rattrape très vite. Et se met devant sa porte d’entrée. Il la ferme et récupère les clés pour les mettre dans la poche de son pantalon. « On a pas fini de jouer connard. Tu dois d’abord me satisfaire. Vu ce que tu as fais sur mon capot ce n’est pas cher payé. »  Il tire sur ce qui reste du tee-shirt, mettant Réda torse nu. Puis il l’attrape par la nuque et l’attire contre lui pour kidnapper ses lèvres avec rage. Son autre main vient à nouveau défaire le jean de son amant. Pas question qu’il se tire avant qu'ils aient baisé. Peu importe qui domine Daemon a juste envie de sentir la chair de Réda dévorer la sienne. Il le colle à nouveau contre le mur. Rendant ses caresses beaucoup plus intimes.   

Daemon ne préfère même pas relever la remarque de Réda par rapport à son père. Parce que s’il le faisait en plus de l’envie de le baiser il y aurait l’envie de le tuer. Oui la baise d’abord, le meurtre après.  De quoi avoir une bonne dose d’adrénaline. Le beau gosse passe alors sa langue sur ses lèvres, ce qui le rend encore plus sexy aux yeux de Daemon. Mais le pianiste le frustre en le laissant en plan après avoir titiller sa virilité. Une vraie douche froide qui n’a pas l’air d’affecter Réda. Et sa réaction ne se fait pas attendre, il ne cherche qu’une chose en retour frustrer Daemon. « Alors va te les faire palper par un autre dans ce cas. » La voix du pianiste devient plus colérique. Faut dire que le petit con lui a foutu l’après midi en l’air, il lui a coupé son inspiration et en plus il a saboté le capot de sa voiture. Franchement Daemon ferait bien parfois d’oublier cette tapette qui ne fait que lui faire perdre la tête. De plus c’est toujours houleux entre eux. Souvent leurs échanges finissent à coup de poings sur la gueule avant de finir dans une luxure indécente. « Arrête de dire des conneries. Va falloir que je le fasse repeindre même. Et pense à la boite de mouchoir ou le rouleau d’essuies tout. Car tu n’auras pas de langue pour sucer ce qui va dégouliner quand tu te seras bien éclater sur internet. » Il rigole. Il le nargue, le provoque comme il aime le faire. Cela renforce le feu au creux de ses reins. Il a envie de l’envoyer bouler. L’idée qu’il se barre est même incendiaire. Comme ça il pourrait le kidnapper avec plus de ferveur. Ce qui fait en bloquant la porte. Après tout faut bien qu’il paye son méfait. « Tu crois que je vais me contenter de ça. Ce n’est pas assez. » Daemon retrouve le corps de Réda avec avidité. Il l’embrasse à nouveau, savoure le toucher de sa langue contre la sienne. Sa main reprend les gestes abandonnés. Il gémit à son tour quand la main de Réda s’empare de ses fesses. Il se cambre contre lui quand il le bloque contre le mur. Les lèvres de son amant enivrent son cou avant qu’il ne laisse une trace de dents. « Tu aimes bien me marquer salopard. » Réda emprisonne ses lèvres, le baiser devient sulfureux. Daemon se retrouve à son tour torse nu, sa chemise en prend un coup lorsqu’il lui enlève. Après tout il lui avait déchiré son tee-shirt. Juste retour des choses. Puis il le pousse violemment profitant de la vue de son torse. Daemon trouve le regard de Réda très gourmand à cet instant. Le désir brule leurs yeux. Le désir se fait plus intense. Daemon frissonne. Et en un mouvement il se retrouve à terre. Réda au dessus de lui imposant ses reins contre les siens. Daemon fait glisser ses mains le long du dos de Réda avant de glisser sur ses fesses. Celui-ci en profite pour mordre sa mâchoire avec sensualité. Son souffle et ses mots caressent son cou. « Je ne suis pas encore à toi il me semble. » Un sourire malicieux se dessine sur les lèvres du pianiste. Et il le pousse pour se retrouver à son tour sur lui. Il plante son regard au fond du sien avant de se nourrir de ses lèvres. Une de ses mains glisse le long de ton torse, jouant sur sa chair. Puis elle s’invite dans son jean ouvert. S’attarde sur le tissu de son boxer avant de venir titiller la chair tendue. Daemon apprécie ce contact. Il se fait plus insolent contre la virilité de Réda. « Je crois qu’elle a envie d’être libérée. »  Ses lèvres glissent dans son cou. Puis sur son torse. Il arrête ses caresses pour lui ôter son pantalon et son boxer. Son regard s’attarde sur son corps nu. « Pas trop mal. » Il revient se coller contre lui. Laissant ses doigts envouter la chair de Réda.    

Le jeu se fait plus intense à la limite de l’indécence. Daemon envoie chier Réda quand il lui parle d’un autre amant, mais toute cette situation l’excite intensément. Réda en joue comme à son habitude usant même de mots plus vulgaires. « Alors pourquoi tu reviens à chaque fois me chercher si tu as d’autre langue pour te sucer. Et je ne suis pas ta pute. Je ne le serais jamais. » Son ton se fait plus froid. Ils marchent tous les deux au bord d’un gouffre. La chute va être douloureuse mais l’idée du plaisir qui pourrait les enchainer est bien plus tentante. Daemon vient à nouveau s’emparer des lèvres du petit con, lui fermant le claper. Il en a marre de l’entendre dire des conneries. Et le corps du pianiste se laisse enivrer par le corps de Réda. Difficile de résister à cet appel de la chair même s’il le mène vers la déchéance et la décadence. Un peu comme quand il a pris Trystan comme amant. Et leurs lèvres se nourrissent de la chair de l’autre laissant même des marques. « Et toi tu ferais mieux de fermer ta gueule sinon tu vas passer un mauvais quart d’heure connard. » La violence des mots vient sublimer l’envie qui les inonde. C’est toujours comme ça entre eux. Réda plaque le pianiste à terre, le voilà à sa merci, enfin c’est ce qu’il pense. Leurs mains, leurs bouches savourent et se font plus insolentes. Elles réveillent et envoutent la chair de chacun. Et ils succombent avec délice. L’un comme l’autre connait l’issu du combat, reste juste à savoir qui va mener la danse. « Ah bon alors on va équilibrer la chose. » Daemon laisse glisser ses lèvres dans le cou de son partenaire et il le mord avec son tour. Laissant apparaitre une belle trace violette. « Comme ça tu es à moi aussi. Oui on aime se haïr. Cela rend notre relation plus intense et plus malsaine. » Et le pianiste retourne la situation. Usant de son bassin contre celui de Réda. Il sourit appréciant de le voir à sa merci. Les mains de Daemon retrouve la chair de Réda, il l’enflamme et rend l’échange plus intime. Il jubile et son désir se fait plus puissant. Rapidement il lui ôte ses fringues pour profiter du spectacle. « Tu as qu’à te sucer toi-même si tu es pressé. » Il a envie de le faire languir. De lui faire perdre la tête. Il continue à jouer sur sa chair, il veut voir sa virilité se gonfler. Mais Réda se fait impatient. « Mais tu vas la fermer bordel. Je vais te fourrer ma queue dans ta bouche au moins tu ne parleras plus. » Daemon continue de mener la danse et il sent Réda plus impatient cela le fait sourire. Il se cambre cédant à son désir. « Tu vois que tu peux bander sans ma bouche. » Il le provoque. Tout en continuant ses caresses. Réda vient le chercher, il l’attire contre lui. « Je croyais que tu étais là pour ta bague salopard va. Petit vicieux. » Il passe sa langue contre ses lèvres. Il vient même sucer ses doigts laissant un instant la queue de Réda sans tendresse avant de la reprendre plus fermement. Réda l’embrasse alors, le mordant même. La lèvre de Daemon se met à saigner. « Putain tu es vraiment barge. » Mais Réda a l’air de bien apprécier. Le pianiste augmente le rythme de ses caresses. Cela aussi à l’air de lui plaire. Daemon revient l’embrasser lui mordant à son tour la lèvre. « Si tu veux que je te suce va falloir que tu me supplies sale pute. » Il laisse ses lèvres descendre le long du torse de son amant. Sa langue traine sur sa chair. Il s’arrête juste au niveau de la taille du jeune homme. « Aller supplie moi beau gosse. Et je te dévore jusqu’à te rendre dingue. » Un sourire provoquant se dessine sur ses lèvres.