daemon ∇ love is weird (HOT).

daemon ∞ devan

Qu’attendait-il réellement en laissant la porte de la salle de bains ouverte ? Etait-ce un test pour voir si Daemon était capable de se tenir correctement, malgré la tentation grandissante ? Malgré la provocation ? Car c’en était clairement. Non ça n’était pas un test, Devan ne pourrait en vouloir à Daemon s’il voulait le rejoindre. C’était peut-être même ce qu’il souhaitait… Bien sûr qu’il voulait encore attendre avant de coucher avec lui mais c’était réellement difficile de s’y tenir. Daemon était trop beau, son corps était trop bien bâti pour ne pas en avoir constamment envie. Et puis… à quoi bon faire durer les choses plus longtemps ? Oui, le pianiste avait encore pas mal de choses à prouver. Mais il avait changé, Devan en était presque certain maintenant. C’était mal de se précipiter, pourtant il n’avait déjà plus envie d’attendre. Il n’avait plus envie de le faire galérer, il n’y arriverait pas. Il avait besoin de lui, besoin de le retrouver, besoin d’enterrer la hache de guerre. Dix ans qu’il lui en voulait, on pouvait dire qu’il y avait prescription maintenant et que ça ne valait plus le coup.
Et puis, est-ce que le laisser rentrer pendant sa douche c’était vraiment un engagement ? De toute façon il ne fallait pas se leurrer… A moins que Daemon ne se remette à jouer au con, Devan n’allait pas changer d’avis. Il voulait à nouveau de ce couple, de son amour. Il n’était certes pas au point de pouvoir lui dire je t’aime comme avant, mais il avait envie de l’entendre sortir de sa bouche. Ca lui permettrait d’oublier Ezraël et qui sait, de recommencer une nouvelle vie. Mon dieu, Liam n’allait plus rien comprendre… Lui-même ne comprenait plus grand-chose en fait.

Il sursauta légèrement en entendant la voix du garçon dans son dos. Ca n’était qu’une question de temps, Devan s’en était douté… Un petit sourire éclaira alors son visage et il commença à avoir très chaud, pas seulement à cause de l’eau qui coulait sur son torse… Mon dieu, il se tentait lui-même en fait. Quelle idée d’avoir laissé la porte ouverte…
« Réflexion faite, j’ai peut-être bien besoin de quelqu’un pour me laver le dos en effet… » C’est mort Devan, t’as définitivement pactisé avec le diable là. Il se rapprocha un peu du mur pour lui laisser de la place, mais la douche semblait largement assez grande pour deux. Tout comme son lit et cette immense villa en général. « Bordel, qu’est-ce qu’on est en train d’faire… »

daemon ∞ devan

Son souffle se coupa un instant alors que Daemon rentrait à son tour dans la cabine de douche. Bon sang. Ils étaient vraiment proches cette fois et peu de tissu les séparait. Il nota toutefois que le pianiste avait gardé son boxer et apprécia cette idée. C’était sa façon à lui de montrer à Devan qu’ils n’étaient pas obligés de coucher ensemble tout de suite et ça, ça le touchait. Même si… il aurait bien voulu se régaler les yeux, lui aussi. Au pire des cas, un boxer, ça s’enlevait facilement, hein ?
Chaque geste lui donnait chaud. La simple vue de son torse mouillé lui donnait chaud. C’était terrible. Il n’allait jamais tenir à ce rythme-là et Devan risquait bien de finir par se brûler les ailes. Par craquer… N’était-ce pas ce qu’ils attendaient tous les deux ? Alors pourquoi y mettre tant de manières ? Tant de barrières ? « Je t’en prie, fais comme chez toi… » qu’il dit avec un petit sourire. Bordel, au lieu de se montrer provocant comme le faisait Daemon, il était… il était gêné ! Et paumé. Devan ne savait plus ce qu’il devait faire ou non, ce qu’il fallait faire ou non surtout. Il avait terriblement envie de l’embrasser, de le toucher, de lui faire l’amour…

Il hocha la tête et se mit donc dos à lui pour le laisser faire. C’était encore pire maintenant que sa main était en contact direct avec sa peau… Il baissa les yeux et se mordit la lèvre en remarquant que tout ça l’excitait plus que de raison. Difficile de le cacher… D’un autre côté, Daemon avait beau avoir gardé son boxer, ça se sentait aussi… Alors Devan se mit à imaginer quelque chose qui n’était encore jamais arrivé entre eux. Qu’ils inversent les rôles, qu’il laisse Daemon dominer. Il avait le tempérament pour ça, Devan le savait. Ca faisait très longtemps qu’il n’avait pas été en-dessous et il n’avait jamais voulu avec le pianiste. Mais dans l’état actuel des choses et sentant son érection contre ses fesses, il reconsidérait bien volontiers l’éventualité… Il grimaça légèrement à cause d’une douleur dans son dos qu’il avait depuis l’accident. Daemon se montrait doux pourtant… C’était lui qui était trop crispé et ses muscles ne semblaient pas vouloir se laisser faire.
Il ressentit comme une sorte d’apaisement total quand les lèvres de Daemon se posèrent sur sa nuque. Il avait du mal à croire à la situation mais il adorait ses gestes. Chacun de ses gestes. « J’aimerais te retourner le compliment, mais nous ne sommes pas vraiment à égalité… » Même s’il ne doutait pas que ses fesses étaient toujours aussi canons, même à travers le boxer.

Il n’en pouvait plus. Il avait besoin d’un contact plus concret. Alors finalement Devan se retourna, le regarda un moment dans les yeux… Puis après avoir attrapé doucement son menton entre ses doigts il lui vola un baiser passionné. Si Daemon n’osait pas, lui il le faisait. Il en avait envie. « T’as pas intérêt à refaire le con… » murmura-t-il entre deux baisers.

daemon ∞ devan

Devan avait besoin d’une promesse avant d’aller plus loin. Avant de totalement lâcher prise. Et même si Daemon n’avait pas clairement dit qu’il promettait de ne plus faire le con, c’était un peu tout comme. Alors il l’embrassa une fois. Deux fois. Et très vite, ses mains se firent baladeuses. Il commença à caresser le corps du garçon, frôlant l’élastique de son boxer. Il aurait aimé être un homme fort et ne pas céder à ses pulsions les plus animales… Mais à quoi bon ? S’ils ne le faisaient pas maintenant, ils le feraient plus tard. Ca revenait au même… C’était même une bonne chose qu’ils se retrouvent en corps à corps ! Devan allait ainsi pouvoir voir si Daemon continuait ses efforts même après qu’ils aient de nouveau fait l’amour. Ou bien si c’était seulement des paroles en l’air pour le faire succomber une dernière fois. Il ne rejetait pas cette possibilité, et ça le mettait très sérieusement mal… Mais il préféra juste éviter d’y penser sur le moment.
C’était leurs retrouvailles. Ils s’aimaient et ils allaient se le montrer. C’était comme si Devan n’avait jamais connu que ce corps et que tous ceux qu’il avait pu toucher jusqu’ici n’étaient pas réels. Il reconnaissait son parfum, la douceur de sa peau, découvrait malgré tout quelques muscles qui n’étaient pas là il y a dix ans. Oui, ils avaient tous les deux fait un peu de musculation apparemment et ça n’était pas désagréable de lui compter quelques abdos en plus ! « J’aimerais te dire que non, qu’on s’arrête là… Mais j’peux pas. J’ai envie de toi Daemon. » Il grimaça cependant un peu. Il aurait adoré faire ça ici… Mais avec les douleurs dans son dos c’était impossible et il avait un peu honte de l’admettre. Difficile de mettre un frein à leur fougue même s’il était persuadé que Daemon le comprendrait. Et puis… c’était pas plus mal de se retrouver dans un lit pour commencer, ils y auraient plus de place et s’y sentiraient d’autant plus à l’aise. Il embrassa le coin de ses lèvres avec un petit sourire. « Ca te dérange pas si on va dans ta chambre ? Tu sais, mon dos et tout ça… » Comme prévu il se montra plutôt compréhensif. Ils attrapèrent alors une serviette chacun, se séchèrent très brièvement et filèrent dans la chambre du pianiste.

Il soupira de soulagement quand son dos se retrouva sur le lit. Et eut un sourire un peu coquin alors que Daemon s’installait à califourchon sur lui. Bizarrement, il avait perdu son boxer sur le chemin entre la salle de bains et la chambre… Une espèce de tour de magie !
Oui il avait vaguement eu envie d’inverser les rôles tout à l’heure mais il avait changé d’avis. C’était leur première fois depuis dix ans et il ne voulait pas gâcher ça avec une erreur de stratégie.
Ses mains devinrent baladeuses à nouveau, avides de redécouvrir le corps de son ex petit-ami. Ex ? Il ne savait plus bien. « Je sais que j’l’ai déjà dit. Mais la trentaine ça te va vraiment bien. » Il se redressa un instant pour embrasser le haut de son torse, sa main glissant lentement mais sûrement vers son membre pour le caresser.

daemon ∞ devan

« J’ai envie de tout. » qu’il dit avec un petit sourire. Il prenait absolument tout Devan : les caresses, sa bouche, ses fesses… Peu importe ce qu’ils feraient, ce moment serait parfait. Même si… ça faisait tellement longtemps qu’ils ne s’étaient pas touchés de la sorte que Devan se passerait bien de préliminaires. C’était important mais il était impatient de retrouver son corps contre le sien et il était franchement difficile de ne pas brûler les étapes. Même si concrètement, faire l’amour ici et maintenant c’était déjà brûler les étapes. Le cuisinier espérait simplement ne pas le regretter…
Pour le moment en tout cas, difficile de regretter ! Les caresses que lui faisait Daemon laissaient s’échapper des gémissements de ses lèvres. Il n’avait plus trop rien fait depuis Ezra, même s’il avait essayé de combler son malheur par la chair. C’était aussi pour ça finalement qu’il s’était tourné vers l’alcool parce qu’il avait perdu le truc pour draguer les inconnus dans les bars. De ce fait chaque parcelle de son corps semblait plus sensible mais plus réceptive aussi. Son excitation était au maximum et Daemon devait bien le remarquer voire le sentir puisqu’il était assis tout près de son membre.

Entre deux baisers, il posa sa main sur la joue de Daemon et sourit. « Tu sais qu’dans la douche… j’ai failli te demander d’me prendre. J’dois être dingue hein ? » Il lui fit un petit sourire coquin, de quoi lui donner un petit teasing de la prochaine fois peut-être. Il posa ses mains sur les épaules du garçon pour le faire doucement basculer sur le côté, se redressant ensuite. Il vint ensuite déposer plein de baisers sur son torse, jouer avec sa langue sur ses tétons alors que sa main se saisissait à nouveau de sa virilité en attendant que sa bouche ne la rejoigne. Il voulait prendre soin de Daemon et lui faire regretter d’avoir manqué ça pendant dix ans. Personne ne pouvait dire si, sans Tristan à l’époque, ils seraient quand même restés ensemble ou non… Peut-être seraient-ils mariés, ou divorcés, avec un gosse. Mais il fallait arrêter de penser au passé maintenant. Devan allait essayer de s’en convaincre en tout cas.
Il prit finalement le temps pour les préliminaires, ses baisers parcourant tout le corps du brun jusqu’à arriver à la zone voulue. Ses lèvres remplacèrent donc sa main pour lui faire le plus de bien possible, le cuisinier s’appliquant pour le faire grimper aux rideaux.

daemon ∞ devan

Petit cœur. Ce surnom n’allait absolument pas à Devan et était loin de coller à la situation. Mais Daemon venait de lui faire la pipe du siècle alors il aurait pu l’appeler nounours en sucre que ça serait passé tout pareil. Il regarda le pianiste avec un petit sourire et lui mit une petite claque sur les fesses. « J’te pardonne pour cette fois, parce que ta bouche est… y’a pas d’mot. Mais recommence pas hein… » Que ça ne devienne pas une habitude ! Non mais sérieusement, petit cœur… Fallait pas déconner. Il avait vraiment une tête à s’appeler petit cœur ? Bête de sexe, à la rigueur… Enfin, il en faudrait plus pour le stopper dans sa lancée ! Alors il admira un moment la vue, d’un Daemon offert à lui et n’hésita plus. C’était trop tard de toute façon, la machine était lancée et son cœur était reparti. Après dix ans, il se mettait à battre à nouveau. A croire qu’il n’était pas encore totalement en miettes celui-là.
Il prit donc sa place entre les jambes de son amant et ne tarda pas à unir leurs deux corps. C’était beau, c’était sensuel, d’abord doux. Ca faisait un bien fou de le retrouver dans tous les sens du terme et de partager à nouveau un moment comme ça avec lui. Alors il y alla doucement, savourant, caressant par la même occasion chaque parcelle de son corps qui lui tombait sous les doigts. Il l’embrassait, un peu partout aussi. Le cou, l’épaule, les lèvres. Et il lui fit l’amour passionnément… Puis un peu plus sauvagement par la suite parce que merde, ça faisait dix ans qu’ils s’étaient quittés et qu’il avait toute une frustration à évacuer. De toute façon il le savait, Daemon ne s’en plaindrait pas.

Ce fut aussi important pour lui de pouvoir le regarder dans les yeux pendant l’acte. Parce qu’ils ne faisaient pas seulement l’amour, ils se retrouvaient. Et pour rien au monde il ne voulait rater ça ! D’autant que les yeux de quelqu’un, c’était là où on retrouvait le plus de sincérité. Il voulait lire dans ceux de Daemon qu’il faisait le bon choix, qu’il pouvait enfin lui pardonner. Il lui sembla sur le moment que c’était effectivement ça qu’il lisait dans son regard, et que lui soufflait son cœur qui n’avait pas envie d’être ailleurs ou entre les mains de quelqu’un d’autre. Pour rien au monde.
Mais il lisait aussi de l’amour. D’ailleurs, Daemon ne tarda pas à se déclarer. Un frisson le parcourut tout entier à l’entente de ses mots. On ne lui avait pas dit depuis dix ans. Enfin, si… Un ou deux gars qui s’étaient attachés à lui alors qu’il n’avait rien fait pour, mais qui ne le connaissaient pas vraiment. La dernière personne à l’avoir dit en le pensant, c’était ce même Daemon. Quoique… il avait changé, il n’était plus totalement le même qu’avant. Il était mieux qu’avant. Plus beau, plus mature, meilleur au lit aussi.

Ils avaient grandi tous les deux.

Mais Devan fut incapable de lui dire en retour. C’était trop tôt pour lui il n’avait pas pu. Ca ne l’empêcha pas de lui faire comprendre à travers des gestes et des baisers, des mouvements sensuels, les emmenant tous les deux à l’orgasme.
Il n’avait pas envie que ce moment s’arrête mais le fait de savoir qu’ils en auraient probablement d’autres le rassura. Il se retira doucement de lui et roula sur le côté pour se rallonger sur le dos, reprenant sa respiration. Il grimaça juste un peu quand son dos toucha le matelas… Il aurait peut-être mieux valu choisir une autre position, mais ça n’était pas très grave.

Un silence assez pesant s’installa dans la pièce. Peut-être était-ce dû à la déclaration de Daemon. Peut-être que Devan savourait juste ce qu’il venait de se passer, le rejouant encore et encore dans sa tête. Finalement il vint se serrer contre Daemon, fermant les yeux. Ils avaient vraiment passé une bonne soirée, qui l’eut cru ? « Je suis content que ça aille mieux entre nous. » A défaut de lui dire qu’il l’aimait aussi, il pouvait bien lui répéter ça.

daemon ∞ devan

« En dix ans on a eu le temps de pratiquer et de s’entraîner… » Au final ça n’avait peut-être pas été une si mauvaise chose d’enchaîner les coups d’un soir pendant tout ce temps. Ils avaient tous les deux appris pas mal de choses, notamment à faire plaisir à l’autre tout en se faisant plaisir à soi aussi. Ils avaient atteint l’orgasme en assez peu de temps, ç’avait été intense et ça n’avait rien de comparable à leurs rapports d’autrefois. Pas que c’était mauvais il y a dix ans, mais les retrouvailles rendaient tout plus fort tandis qu’à l’époque ils vivaient de la routine malgré la fougue qui les habitait toujours. Devan sourit doucement en entendant le jeune homme. Lui non plus il n’avait pas envie de rentrer et voulait bien volontiers rester au lit pour faire quelques papouilles. Ca n’était pas trop son truc normalement mais le boulot ne l’attendait pas, et d’ailleurs personne ne l’attendait. D’autant qu’il avait compris à quel point la vie pouvait tout nous enlever d’un coup et il se rendait compte qu’il n’avait pas assez profité de moments de ce genre à l’époque, il allait donc le faire maintenant. Un maximum. Et puis… faire le petit-déjeuner ça n’était pas forcément son truc non plus, comme quoi Devan changeait encore petit à petit. Daemon n’était pas le seul à devoir faire des efforts et il voulait bien lui faire comprendre ça, même si c’était lui le fautif à la base. Devan avait toujours en tête qu’au fond, s’il était allé voir ailleurs c’était parce qu’il en avait eu marre de lui, ou un truc du genre. Alors il voulait changer aussi.
Malgré tout ça, il n’osa pas demander clairement s’ils étaient de nouveau ensemble ou quoi. C’était trop tôt. Et au final, peut-être n’avaient-ils même pas besoin de mots. Devan le comprendrait sûrement à la façon qu’ils auraient de se dire bonjour, au revoir, aux mots qu’ils emploieraient et aux gestes qu’ils auraient l’un envers l’autre. Ca leur éviterait une discussion gênante et pleine de guimauve.

« Alors on n’est pas obligés de bouger tout de suite. On peut juste… rester là, quelques minutes. » Il fit glisser sa main entre eux pour aller récupérer celle de Daemon. Il se sentait bien dans ses bras mais à la fois il avait un gros poids sur l’estomac. Le stress. L’angoisse que tout se finisse encore. La peur qu’il ne le trompe encore ou bien que lui-même fasse le con. Parce que mine de rien, l’engagement était devenu une phobie. Etait-il encore capable d’être lui-même fidèle et exclusif à quelqu’un ?
Bizarrement les minutes se transformèrent assez rapidement en heures. A peine Devan avait-il fermé les yeux qu’il s’était assoupi. Ces temps-ci étaient assez durs pour lui, autant physiquement que moralement. Il avait besoin de repos… Et malgré ce poids, ce stress qu’il ressentait, il était malgré tout bien dans ses bras. Mieux que dans son lit tout seul en tout cas, en train de cogiter. Quand il rouvrit les yeux, persuadé que quelques minutes venaient de s’écouler seulement, il était encore un peu dans le gaz. Daemon le regardait dormir… C’était à la fois mignon et flippant. Trop niais. Mais il n’en attendait pas moins d’un homme qui venait de se déclarer, après tout. Il se redressa doucement et se frotta le visage, un peu surpris en voyant l’heure sur le cadran du réveil. « J’me suis rendormi ? Merde… Faut croire que moi non plus j’voulais pas bouger. » Mais il allait falloir. Rentrer chez lui pour mieux se retrouver plus tard. Devan refusait de se lancer tout de suite à fond dans cette nouvelle relation. Il refusait de devenir dépendant encore une fois et c’était important qu’ils ne passent pas tout leur temps ensemble. « Je pense que je vais rentrer… »