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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Do you wanna touch me ? (Kristmilla)

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MessageSujet: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyDim 9 Avr 2017 - 20:02

Kristofer & Ludmilla
We've been here too long. Tryin' to get along. Pretendin' that you're oh so shy. I'm a natural ma'am. Doin' all I can. My temperature is runnin' high. Cry at night. No one in sight. An' we got so much to share. Talking's fine. If you got the time. But I ain't got the time to spare

C’était la fête dans les résidences étudiantes, les congés de pâques avaient débutés. Bien que je continue de travailler pour le juge, j’avais quelques jours de repos. Je pouvais donc commencer par sortir avec mes amis. M’entrainer à être hot comme dirait Mercy. Nous étions d’ailleurs dans sa chambre, cette même chambre où j’avais couché avec Kris et nous étions en train de nous préparer. J’avais rassemblé ma longue tignasse rousse en queue de cheval bien raide. « Mets ça ! » Me dit ma sœur en me tendant un short extrêmement court. Je devais être parée à toute éventualité où Kris serait présent à la fête. Bien que j’en doute sérieusement. Après tout, pourquoi viendrait-il à une fête dans les bois ? Sauf si c’est pour picoler. Je ne l’avais pas revu depuis l’évènement de la chambre à coucher. Et je ne comptais pas le revoir tout de suite. Ou du moins, je ne comptais pas lancer la chasse maintenant. Je voulais profiter un peu. Me dérider. Donc je mis le fameux short avec les talons et le haut très très court. Mercy, elle portait son pantalon en cuir et un maillot beaucoup trop décollé pour moi. Mais j’étais mal placée pour faire la leçon à ma petite sœur. Je maquillai mes yeux avec un fin trait d’eye-liner. Puis, nous quittâmes l’appartement pour aller jusqu’aux bois. Enfin, c’était près d’un lac. Je ne connaissais pas cet environ de Bowen et c’est ma sœur qui m’y emmenait. On gare cette maudite voiture à côté de celle de nos amis qui nous attendaient. Je descendis tandis qu’un pote passa son bras autour de mes épaules. « Ouh t’es sexy Lulu dis donc. » J’éclate de rire avant d’entrer dans la place. Il y a beaucoup de monde et on va se coller dans un coin tandis que les mecs allaient chercher les boissons. Mercy commençait déjà à flirter. La musique grunge passe en arrière-plan et je commence à me dérider un peu. Un de nos potes revient avec des shooters et on en descend plusieurs tandis que des personnes un peu plus âgées commencent à arriver. Je sens l’alcool qui me déride petit à petit. Mercy ne cesse de venir me demander de venir danser avec elle. Je refuse à chaque fois. La musique n’étant pas la bonne et je suis en talons. Cependant mon regard est attiré par une chevelure blonde qui vient d’entrer. « Il est là, dis-je à ma sœur. » Elle regarde derrière elle pour voir de qui je parlais. Quel était le pourcentage de chances que j’avais de tomber sur Kristofer ce soir ? Mon regard rencontre le sien. Je ne sais pas s’il m’a reconnu de suite. Je lève alors le shooter que j’ai dans la main à son encontre. A ta santée, cher amour. Ma sœur revient me voir tandis que Joan Jett commence à retentir dans l’assemblée. Ça en suffit pour dérider pas mal de filles qui commencent à monter sur les tables. Je décide donc d’entamer le supplice de mon slovène en imitant ma petite sœur. Je suis –un peu- ivre. Pas trop. Et j’ai toujours eu cette faculté à savoir bouger mon corps de manière explicite. Après tout, il le savait puisque j’avais été sous lui il n’y a pas si longtemps. Et encore, je m’étais pas mal retenue. Do you wanna touch ? Do you wann touch me there ? On tape des pieds et des mains tandis que des mecs essaient de nous rejoindre. Sauf que ma petite sœur préfère les femmes à la compagnie des hommes. D’ailleurs la voilà qui attrape mon chouchou pour détacher ma crinière rousse que je balance en l’air. Un balayage impressionnant. Au moins, s’il ne m’avait pas reconnu jusque-là, maintenant c’était chose faite. La musique change et I love Rock’n roll prend place. A croire que tout le monde aime cette chanson. Mercy passe ses mains autour de mes épaules tandis qu’on donne de la voix. Autant m’amuser maintenant que j’étais là. Et pour une fois, mon cœur était d’accord. On finit par descendre pour aller rejoindre les mecs commençant à être obscène maintenant. Quand j’avais dit que j’allais lui en faire baver. Je ne mentais pas. Mais alors pas du tout.

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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyDim 9 Avr 2017 - 20:52


Do you wanna touch me ?

A vrai dire, Kristofer ne sait plus bien comment il a atterrit là. On lui a plus ou moins forcé la main, mais il a assez vite accepté. Après tout, pourquoi pas ? C'est toujours mieux que de rester cloîtré chez lui à se morfondre et à tout faire pour ne pas envoyer de message à Ludmilla. Il a dit oui parce que ça va l'occuper, lui faire rencontrer du monde. Avec un peu de chance, il réussira même à oublier la jeune femme l'espace de quelques heures. Ouais, définitivement, ça ne peut que lui faire de bien. Vêtu d'un jean foncé aux allures de pantalon de smoking, de chaussures bien habillées et d'une chemise blanche, il a mis un peu de gel dans ses cheveux. Il vient en voiture avec deux de ses "amis" - peut-on réellement les appeler ainsi ? -. Ce n'est pas bien pratique parce qu'il ne sait pas comment il rentrera ensuite mais, dans le pire des cas, il appellera un taxi et le tour sera joué. Enfin, il n'a pas l'intention de se mettre minable ce soir de toute façon. Ils ont bu une bière avant d'arriver, pendant qu'ils se préparaient, et il prendra un ou deux verres supplémentaires. Pas plus. Certainement pas. La soirée de l'autre fois lui reste encore en mémoire. Il ne peut pas se permettre de déraper une nouvelle fois. De toute façon, Ludmilla ne sera pas là et il ne pense pas qu'une quelconque autre femme pourra lui faire un tel effet. Et pourtant, c'est peut-être bien ce dont il aurait besoin pour se la sortir de la tête une bonne fois pour toute ... Pas sûr que ce soit si simple cependant. La voiture garée, ils se dirigent tous les trois vers le center même de la fête. Mais sur place, Kristofer est dépité : il n'y a que des jeunes, dans le lot. Comme les personnes avec qui il est venu ont la trentaine aussi, il s'est dit que ça ne pourrait qu'être d'autres de leur âge. Mais non. Au lieu de ça, il se retrouve au milieu d'une fête étudiante et ... Kris ne fait plus attention aux deux types avec qui il est arrivé, qui continuent leur route alors que lui s'est figé. Là-bas, il la voit. Comment ne pas reconnaître ses cheveux ? Son visage ? Ses yeux expressifs ? Putain. La chance n'est donc définitivement pas de son côté ... Il peste, mais il ne dit rien. Il essaye de lui sourire pour la forme, mais il n'est pas sûr d'y arriver. Et il continue sa route, pour mieux s'asseoir près de ce qui leur sert visiblement de bar. Non, il ne va pas aller vers elle. De toute façon, il voit qu'elle est déjà bien occupée de son côté. Elle vient en effet de se lever et de se mettre à danser. Si Kristofer essaye de se forcer à détourner le regard, il n'y parvient pas. C'est plus facile à dire qu'à faire, de toute évidence. Elle se dandine là, sous ses yeux. A distance raisonnable, certes, mais positionnée comme elle l'est, il n'en perd pas une miette. D'ailleurs, elle ne se gêne pas pour regarder dans sa direction, de temps à autre. Signe évident qu'elle se met en scène pour lui. Parce qu'il est là. Parce qu'il la regarde. Il détourne le regard deux minutes, le temps de commander et d'attendre son verre. Pas fidèle à ses résolutions pour un sou, il prend du whisky pur. Un truc bien fort qui lui arrachera la gorge, certes, mais qui lui évitera de se laisser malmener. Il y croit, le pauvre ! Son verre payé et en main, il se tourne de nouveau en direction de l'endroit où se tient Ludmilla. Elle est descendue de sa table et ... Se frotte à moitié contre les premiers types à sa portée. Putain, elle se fout de sa gueule ! Son sang ne fait qu'un tour, Kristofer repose son verre pas bu sur la table, et avec virulence. En quelques enjambées, il la rejoint et attrape son bras. Il essaye de ne pas être violent, ce n'est pas ce qu'il veut - certainement pas -, mais il est bien obligé pour capter son attention et l'écarter un peu de là. Face au regard bleuté mais furieux de Kristofer, le mec contre lequel elle était s'éloigne les mains devant lui, l'air de dire c'est bon mec, j'te la laisse. L'air furieux, Kristofer se tourne vers elle. « A quoi tu joues, au juste ? » Oh, il le sait bien pourtant. Très bien.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyDim 9 Avr 2017 - 21:15

Kristofer & Ludmilla
We've been here too long. Tryin' to get along. Pretendin' that you're oh so shy. I'm a natural ma'am. Doin' all I can. My temperature is runnin' high. Cry at night. No one in sight. An' we got so much to share. Talking's fine. If you got the time. But I ain't got the time to spare

Les fêtes étudiantes, je détestais ça. Repère de vieux lourds qui viennent pour chopper les nanas plus jeunes. Je devrais être chez moi à étudier ou à regarder Netflix. Même si dès les premiers instants, je ne me sens pas à ma place, la présence de Kris me permet de me lâcher un peu. Bien, il m’avait repoussé, j’allais lui faire payer. Et plutôt deux fois qu’une. Je le regarde et je vois qu’il me reconnait. Son regard d’abord intrigué me suit tandis que je monte sur cette table. Perchée sur mes talons, je bascule un peu mais ma sœur me tend la main pour que je me redresse. J’ai sans doute plus bu que je ne le pensais. D’abord la danse se fait gentille et au fur et à mesure que la musique augmente en cadence, je la suis. Comme un rapport sexuel. Nous ne sommes que des filles sur cette table. Ma sœur tire sur mes cheveux, les lâchant. Puis, je les envoie en l’air. On appelle ça du hair porn. J’essaie tant bien que mal de ne pas regarder dans sa direction. Il m’a mise au pied du mur alors que je me donnais à lui. A lui de courir à présent. Je retire ma veste de la façon la plus nonchalante du monde, libérant ma poitrine très volumineuse. D’ordinaire mes seins ne ressortaient pas autant mais le fait que je porte un débardeur moulant et un push-up aide beaucoup. Puis passant une main dans mes cheveux, je continue de taper du pied, de donner de la voix et de brandir mon poing. Ma sœur redescend sur scène et je la suis avant de continuer à danser. Un mec s’approche de moi, passe ses mains sur mes hanches, ses lèvres dans mon cou et je ferme un moment les yeux en imaginant que c’était Kris et non un débile qui pue l’alcool bon marché. Puis, je sens une main sur mon poignet qui me tire vers la personne. Je manque de me dérober et de coller une baffe à ce débile lorsque mon regard rencontre celui, furieux de mon futur petit-ami. Parce que c’est un peu ce que je cherchai. Ce que je lis dans ses yeux me fait sourire. Il est jaloux. Oh grand dieu que c’est intéressant. « A quoi tu joues, au juste ? » Sa voix est cassante, aussi furieuse que son regard. Je me colle donc à lui pour passer mes doigts sur son torse. Chemise blanche, pantalon noir. Très classe mais pas très approprié pour une soirée comme celle-ci. « Eh bien, dis-je de ma voix la plus séductrice, je danse. » Un sourire malicieux étire mes lèvres. J’adorai sa façon de faire. Véritable homme de Cro-Magnon. Un mec parle au micro pour nous dire que le karaoké était lancé. « Ah parfait. » J’arrache mon bras de l’emprise de Kris. « Regarde et apprend, susurrai-je à Kris. » Puis, je me colle sur la pointe des pieds avant de déposer mes lèvres sur sa joue. Je me détourne pour me frayer un chemin dans l’assemblée tandis que Mercy a déjà pris le micro. Dommage qu’on ne puisse pas continuer sur du Joan Jett. Je regarde la chanson qu’elle a choisie. Colplay. Pourquoi pas ? Something just like this. Paroles appropriées. On commence donc notre duo tandis que tous les poivrots chantent en cœur avec nous. J’ai une jolie voix. Je le sais. On bouge un peu en rythme et je me félicite de ne pas avoir trop bu. Some fairytale blis Just something I can turn to Somebody I can kiss I want something just like this. La chanson se meurt petit à petit et d’autres filles prennent le relais. Je prends bien soin d’éviter Kris et de me diriger vers le bar. Je m’assois sur le comptoir tandis qu’un autre gars s’approche de moi. « Je peux vous payer un verre ? » Je réponds par un sourire, ne cherchant même pas Kris du regard. J’avais dit que je le ferai ramer. Maintenant à lui de monter dans son canöe et de remonter à contrecourant.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyDim 9 Avr 2017 - 22:08


Do you wanna touch me ?

Elle doit se foutre de ma gueule, c'est pas possible autrement. C'est plus fort que lui, Kristofer sent la colère le submerger à l'instant même où il la voit se dandiner sur ce bar. Mais c'est autre chose - quelque chose qu'il préfère laisser où elle est et donc ne pas l'identifier - qui l'assaille, quand il la voit aux bras de ce pauvre type. Délaissant son verre et l'argent que ça lui a coûté, il va la chercher, la tirant par le bras pour la tirer hors de son emprise. Oh, elle le fait exprès. Il en est sûr. Et il le sait, il se souvient parfaitement bien de ces menaces lancées avant qu'elle ne quitte l'appartement de sa sœur. Ça ne l'empêche pas de lui demander à quoi elle joue, comme si ça pouvait lui faire gagner un peu de temps. Son rire, ses cheveux en bataille, son sourire malicieux, son corps de tentatrice sur lequel il s'efforce de ne pas même poser les yeux. Tout est là pour le séduire, il en a bien conscience. Elle devrait savoir, pourtant, qu'elle n'a pas besoin de tous ces artifices. Pas le temps de lui répondre, on annonce le lancement du karaoké et elle en profite pour se dégager de son emprise. Il lâche un « Ludmilla. » presque menaçant, mais elle n'en a que faire. Elle ne s'occupe pas de ça, elle veut le pousser à bout et, comme un crétin, il entre dans son jeu. Tête baissée. Un baiser sur sa joue, et elle disparaît dans la foule. Il la voit réapparaître un peu plus loin, sur la scène improvisée. Un micro en main, elle se met à chanter sur une chanson qu'il reconnaît sans problème. Coldplay. Something juste like this. Where'd you wanna go? bHow much you wanna risk? I'm not looking for somebody with some superhuman gifts. Il a l'impression désagréable que cette chanson parle d'eux, que les paroles ont été créées à partir de leur relation devenue si singulière en un rien de temps, en un claquement de doigts. Elle ne le regarde pas vraiment, en chantant. Mais lui la fixe, la voit danser et donner de la voix. Putain qu'elle chante bien. Putain qu'elle danse bien. Il a envie de traverser la foule à grands renforts de coups de coude et de coups de genoux si nécessaire, mais il n'en fait rien. Il se retient juste à temps. Il reste là, à la regarder. Il reste là, à fulminer. Elle a beau ne pas regarder dans sa direction, il sait que chaque parole, chaque geste lui sont destinés. Tout est calculé, tout est préparé. Pourtant, elle ne s'attendait sans doute pas à le voir là ce soir. Comme elle semble vouloir l'éviter, en descendant de la scène, il se dit qu'il doit en faire de même. Ne serait-ce que pour sa santé mentale, pour ne plus avoir à voir sa tenue indécente et ses regards flamboyants accompagnés de ses sourires séducteurs. Il va donc un peu plus loin, s’asseoir sur une chaise laissée là. Ses coudes sur ses genoux, son menton sur son poing, il la regarde toujours. Il est à deux doigts de craquer, à deux doigts de se lever et d'aller la chercher. Juste pour la ramener chez elle. Parce qu'elle a bu, il ne peut en être autrement. Il doit rester dans son coin et les choses vont se calmer. De toute façon, c'est lui qui souhaite que la relation en reste là. Alors il doit vraiment se contrôler et cesser de penser à elle comme ... Il doit faire s'arrêter là toutes les images d'une Ludmilla nue, ou à moitié nue, qui dansent derrière ses paupières. Est-ce vraiment de la jaloux, ce qu'il ressent ? Il n'en sait rien. A vrai dire, il ne sait même pas pourquoi ses yeux sont actuellement noircis : colère, ou désir ? Un mélange des deux peut-être ? S'il reste là, sur cette chaise, alors son pari sera gagné. Alors c'est exactement ce qu'il compte faire. Pourtant, il le sait : il ne tiendra pas. Ludmilla met tout ce qui est en oeuvre pour que ce soit le cas.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyDim 9 Avr 2017 - 22:26

Kristofer & Ludmilla
We've been here too long. Tryin' to get along. Pretendin' that you're oh so shy. I'm a natural ma'am. Doin' all I can. My temperature is runnin' high. Cry at night. No one in sight. An' we got so much to share. Talking's fine. If you got the time. But I ain't got the time to spare

Je n’ai jamais été séductrice. A vrai dire, les garçons ne m’intéressaient pas donc je me contentai de les regarder de loin. Et je ne venais jamais aux fêtes. Je les trouve nulles, sans intérêt mais celle de ce soir a l’air de prendre une tournure intéressante. Je sais que je joue avec le feu et que je risque de me brûler mais je m’en fous. Je me contente de danser. J’en oublie que je suis malade, que Kris ne m’aime pas. J’en oublie tout jusqu’à ce que mon géant blond vienne me retrouver. Oh Kristoff. Je suis telle une Anna mais en plus séductrice. Où est ton renne mon chéri ? A mesure que j’y lis de la colère, de la jalousie, mon sourire s’élargit. Je passe une main dans mes cheveux avant de jouer avec le feu. Je le touche, je l’embrasse sur la joue avant de le laisser planter là. Je l’entends m’appeler mais il est déjà trop tard. On me tend le micro et je déplie mon immense corps sur scène. J’attends que la musique se lance pour commencer à chanter et à danser en combo avec ma sœur. Je continue mon petit manège jusqu’à la fin de la chanson et je sais qu’il me regarde. Après tout, n’étais-je pas la timide et la gentille Ludmilla ? Pas cette incroyable séductrice qui peut se consumer à tout instant. Je repense à ses mains sur ma peau, à ses lèvres contre les miennes et je redouble d’ardeur. Lorsque la chanson est finie, je descends. Puis, je l’évite. Je n’ai aucune envie de faire le premier pas. Je ne suis pas de ce genre de femmes. Je suis tout le contraire. On me court après. Pas l’inverse. Je prends place sur le bar, jouant mes cheveux tandis qu’un garçon s’approche pour me payer un verre. J’accepte avec joie. Mon regard cherche brièvement celui de Kristofer. Je le vois assis dans le coin de la pièce. Je lui ai dit de regarder après tout. Je vérifie qu’une poule ivre ne l’approche pas. Ma sœur vint se mettre à mes côtés. « Il a pas craqué. » Merci Sherlock, j’ai vu. « ça va pas tarder. » Elle me lance ce fameux sourire en coin. Nous avions le même. Puis, elle prend appui sur un tabouret avant de se lever et de se mettre debout sur le bar tandis que des filles massacrent la chanson de Coyote Girl. « Tu viens Lulu ? » Elle me tend la main et d’autres filles nous imitent. Je hausse les épaules avant de la suivre pour commencer à danser. Je ne pense pas être particulièrement douée en termes de strip-tease mais je sais bouger un peu mon corps. Comme un volcan endormi tout mon être se réveille. Et encore, ce n’est que le début. Je le sais. Je me conduis comme une garce. Après tout, autant pousser le vice un peu. Ma sœur descend pour passer dans la foule et je la vois retirer son maillot. Oh non, elle ne va pas oser. Je l’imite pour aller à sa rencontre. Je veux bien danser mais pas prendre un bain de minuit. Je passe près de l’eau pour la voir sauter et m’éclabousser au passage. Génial. Je suis complètement trempée. « Allez Lulu, viens avec nous. » Certainement pas non. Je jette un regard à la dérobée. Nous étions derrière la fête, l’endroit était désert. Je vois les autres qui s’éloignent en nageant vers l’ilot de jeu mis sur le lac. Je soupire avant d’ôter mon maillot et de l’essorer. Fort heureusement, je portais une brassière donc on ne voyait rien. Pas l’ombre de mon soutif. La seule chose visible, c’est mon tatouage sur l’épaule. Je l’avais fait faire il y a quelques semaines en souvenir de mon enfance perdue. Mon animal préféré, un renard.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyDim 9 Avr 2017 - 23:55


Do you wanna touch me ?

Putain, elle le rend fou. Complètement fou. Assis sur le bord de sa chaise, il voit avoir l'air du type le plus coincé de la soirée. On peut dire ça. Ou alors, on peut chercher plus loin et lire sur son visage la colère, la jalousie et le désir qui se mélangent. Le tout dans un tourbillon qu'il parvient à peine à maîtriser. Il ne sait même pas comment il fait pour être encore là, le cul sur cette chaise et les yeux fixés sur Ludmilla. Quand il la voit quitter la scène et se faire alpaguer par un type sorti de nul part, les jointures de ses doigts blanchissent tant il serre fort les poings. Ses ongles s'enfoncent dans la peau de ses paumes. Sans doute est-ce là l'unique chose qui l'empêche de se lever et d'aller - encore - à sa rencontre : la légère douleur qui vient avec. Mais quand elle monte sur le bar, putain ... ce n'est plus de la jalousie, là, c'est du désir pur. Quoi qu'il doit quand même y avoir un peu de jalousie rien qu'à l'idée que d'autres types ont les yeux posés sur elle, sur son corps de déesse qu'elle ne cherche pas à cacher le moins du monde. Il ferme les yeux dans l'espoir que le temps passe plus vite, qu'il retrouve son calme. Mais quand il les rouvre, c'est pire : elle a disparu. D'un bond, il se lève de sa chaise. Il parcoure la foule du regard une fois, puis deux. Il ne la voit pas. Il va vers l'endroit où il l'a vu pour la dernière fois, sans se soucier de rentrer dans les gens. Ses pas le mènent un peu plus loin, près du point d'eau. Et elle est là. En brassière. En train d'essorer ce qu'il devine être son tee-shirt. Bordel. De là où il se trouve, il voit la peau de son ventre, son nombril. Pas grand chose, en somme, mais bien assez pour consumer encore un peu de sa capacité à lui résister. Il tient bon, cependant. Et pour être sûr d'y parvenir, il reste à distance raisonnable d'elle. « Tu ne vas pas te baigner, toi ? » Sa voix est enrouée, sans doute aussi un peu plus rauque qu'à l'accoutumée. Bordel, il se sent comme un animal. Comme s'il était à deux doigts de lui sauter dessus. « Tu préfères peut-être retourner voir ton prétendant au bar. Il me semble l'avoir vu te chercher. » Oh, pauvre Kristofer, tu ne fais pas le poids. Pas face à Ludmilla. Il a beau se prétendre capable de résister à la tentation, et capable de la regarder sans rien ressentir - ce qui est mensonge éhonté -, il paraît évident que s'il est là, c'est bien qu'il y a une raison. Il aurait tout aussi bien pu rester sur sa chaise, loin, très loin d'elle. Il aurait même pu rentrer chez lui, dans le meilleur des cas. Mais rentrer chez lui, signifie la laisser seule ici. Et, très clairement, après tout ce qu'il vient de voir, il n'en a pas la moindre envie. Mais il vient de se jeter dans la gueule du loup, en la rejoignant ici. Il vient de mettre en avant sa putain de jalousie. Une fois de plus. Dans un soupir, il se lance de nouveau. « Arrête tes conneries, Ludmilla. S'il te plaît. » Drôle, ça sonne presque comme une supplication. Mais n'en est-ce pas une ? Comme si c'était l'appel de la dernière chance, lui demander de s'arrêter parce qu'il sait qu'il est sur le point de craquer et de franchir une nouvelle limite.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyLun 10 Avr 2017 - 0:27

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J’aime bien jouer ce jeu dangereux. J’adore sentir le regard de cet homme sur moi. Et je ne parle pas des autres car je m’en fiche. Tandis que je quitte la scène, je n’ai pas un seul regard pour lui. Je me tourne vers ma sœur tandis qu’elle m’adresse un clin d’œil. Sourire en coin. Les femmes ont tellement de pouvoir sur les hommes. Trop sans doute. Les hommes sont bien faibles devant nous. Nous avons tellement de pouvoir. Je monte sur le bar en croisant mes jambes. Je ne porte jamais de short mais je devais admettre que ça m’allait plutôt bien. Ma sœur est petite comparée à moi donc elle n’en met jamais comparant ses jambes à des rondins. Les miennes sont d’un blanc laiteux comme le reste de ma peau diaphane. Seul contraste, des yeux pétillants d’un bleu azur et des cheveux couleur feu. On pourrait me prendre pour Ariel la petite sirène tant ils sont longs. Ils tombent, extrêmement raides dans le bas de mon dos. Je sais qu’il s’agit là de mon atout principal. Alors tandis que ma petite sœur monte sur le bar, elle m’y invite et je réponds de manière favorable. Can’t fight the moonlight. Nous avons tous voulu faire cette chorégraphie en regardant le film Coyote Girls. On a toutes rêvées de jouer du synthé à la bougie, entremêlée dans des draps avec un apollon à nos côtés. Le mien faisait style de résister mais je le voyais au loin dans la pièce qui fermait les yeux. You can try to resist. Try to hide from my kiss. But you know. But you know that you can't fight the moonlight. J’entonne la chanson avec le reste de la gente féminine. Nous étions déchainées ce soir. Il faut croire que les vacances ont du bon. Je continue de jouer des hanches et des coudes, rejetant de temps à autre ma magnifique chevelure en arrière. Je ne sais même pas combien de temps nous restons comme ça. Mais Mercy ne tarde pas à me quitter et je la vois se mettre en soutif dans la foule. Oh hell no. Je la suis limite en courant en m’excusant auprès des autres. J’en oublie mon soupirant au bar et Kris. Mais bon, je m’en fous un peu du mec et Kris finira bien par me retrouver. Je me penche tandis que ma jeune sœur se jette dans l’eau et éclabousse mon haut et mon short. Fort heureusement, ça dégouline sur le cuir mais mon débardeur est trempé. Alors, je l’ôte pour l’essorer. Je ne fais pas attention aux personnes qui pourraient nous rejoindre. « Tu ne vas pas te baigner, toi ? » Je relève la tête en reconnaissant cette voix. Puis, je me tourne vers Kris qui me fixe sans s’approcher. Oh petite souris, on a peur du méchant chat. J’éclate de rire. « C’est une idée mais je dois essorer mon débardeur. » Je remarque que la voix du futur père de mes enfants est plus rauque. Ça me rappelle des souvenirs, je tressaille tandis que mon sourire s’agrandit. « Tu préfères peut-être retourner voir ton prétendant au bar. Il me semble l'avoir vu te chercher. » Oh la jalousie lui va si bien. J’éclate de rire avant de joindre mes deux mains. Oh il est trop mignon en essayant de résister. Je m’approche alors de lui mais je reste à bonne distance. Pas trop mais assez éloignée pour le frustrer. « Hm. Non. Il est gentil mais trop jeune. » Je lui fais un petit clin d’œil avant de regarder vers les autres. Ma sœur était en train d’embrasser une nana. Je roule des yeux. Après tout, c’est une grande fille. Elle peut faire ce qu’elle veut. « Arrête tes conneries, Ludmilla. S'il te plaît. » Ah là, ça devient intéressant. Il rampe. Alors, je réduis la distance entre nous et je lui souris tout en battant des cils. « Chaton, ce n’est que le hors d’œuvre. Tu résistes encore. J’admire ta ténacité. Tiens moi ça tu veux. » Je lui colle mon haut dans les mains avant de m’éloigner pour défaire mon short. Je le laisse glisser sur mes jambes interminables avant de passer une main dans mes cheveux et d’effectuer un plongeon. Je sais qu’il ne peut pas aller dans l’eau mais il n’y a rien de plus excitant qu’une nana dans l’eau à moitié nue. Je me fais l’effet d’une sirène tandis que je remonte. Mes cheveux trempés sont éparpillés autour de moi et je me contente de le fixer. Je me laisse de nouveau immerger sous l’eau pour ôter ma brassière. Lorsque j’émerge de l’eau, je lui lance. Je sors de l’eau pour m’asseoir et essorer mes cheveux. En sous-vêtements devant lui. « Là, je peux aller voir mon prétendant. A moins que tu n’es quelque chose à me dire. » Je hausse les sourcils en attendant. Après tout, il pouvait bien essayer de me dissuader. J’allais devoir repasser dans la foule dépourvue de mes vêtements mais comme je l’ai déjà dit : je n’ai pas honte de mon corps ni de qui je suis.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyLun 10 Avr 2017 - 1:32


Do you wanna touch me ?

C'est drôle, comme les musiques semblent tout juste ajustées pour eux, pour leur relation devenue si singulière et compliquée. Alors qu'il a les yeux fermés, Kristofer a l'impression que les mots lui parlent. Que, à leur façon, eux aussi essayent de le faire craquer. Evidemment, ils auraient nettement moins d'effet si ce n'était pas, pour certains, Ludmilla qui les chantait. C'est surtout sa voix, sa façon de se mouvoir et d'essayer de le rendre jaloux qui le rendent dingues. Le pire, c'est sans doute que ça marche. Oui, ça marche. Il entre à fond dans le jeu et il n'hésite pas une seule seconde à partir à sa recherche, quand elle disparaît. Il n'est pas bien long à la retrouver, à croire qu'il savait où elle était sans réellement accepter l'idée. Il résiste, il résiste. Mais il n'est pas sûr que cela puisse durer. La colère est toujours là. Il a l'impression qu'elle se donne en spectacle et qu'il est une espèce de marionnette qu'elle espère faire fonctionner comme bon lui semble. C'est sans doute le cas. Et, là aussi, ça marche. Parce qu'il fonce droit dans chaque piège qu'elle lui tend. Il essaye de lui demander d'arrêter, mais jusque-là, il n'a surtout fait que trahir sa jalousie. Idiot. Elle lui dit qu'il est trop jeune, son prétendant au bar, et il devine pourquoi. Les yeux de Ludmilla disent ce qu'elle sous-entend : trop jeune comparé à toi, Kris. Parce qu'elle a été assez claire là-dessus, c'est lui qu'elle veut. Il n'arrive pas bien à comprendre pourquoi, mais soit. Cette fois, c'est sûr : Kristofer n'est qu'un poupon que Ludmilla manipule comme bon lui semble. Elle est très forte, au jeu de la séduction. Très forte pour réduire tous ses efforts à néant et le faire avancer à reculons. A croire qu'elle s'est entraînée toute sa vie pour ça. Mais elle en devient presque méchante, en réalité. Avec ses chaton à tout va et ses ordres distillés de ça et de là. Il reste pourtant parfaitement immobile, tenant le tee-shirt qu'elle lui a jeté dessus sans rien dire. En même temps, il ne va pas le jeter par terre et se barrer ; il a un minimum de décence. Quoi que. C'est presque à se demander s'il n'est pas resté là dans l'unique but de se rincer l'oeil. Parce qu'un sacré spectacle est en train de se dérouler sous ses yeux ... Une Ludmilla qui retire son short avant de se jeter dans l'eau. Ludmilla qui sort de là trempée, pour mieux replonger et en ressortir. Sans brassière. Bordel. Elle est en sous-vêtements, et elle s'approche de lui. Elle est en sous-vêtements, et elle le teste encore. Jusqu'où pense-t-elle qu'il puisse aller ? Parce que, clairement, ce n'est plus possible là. « Pourquoi tu fais ça, putain ? » Elle lui a déjà expliqué, pourtant. Mais l'interrogation est murmurée, pas vraiment destinée à obtenir de réponse. Une question rhétorique qu'il entend bien être laissée ainsi. Aussi, enchaîne-t-il tout de suite, sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit. « Tu ne vas nul part. » Hors de question qu'il la voit retourner auprès de l'autre crétin, de toute façon. D'ailleurs, il l'empêche de passer en attrapant, de nouveau, son bras. Bad Kristofer le retour. Il a conscient d'aller exactement là où elle veut qu'il aille, mais que peut-il faire de plus ? De toute évidence, ça ne fait que commencer. Et s'il ne l'empêche pas de retourner là-bas, putain, tout son self control sera réduit à néant. C'est déjà le cas, certes. Mais pas la peine de lui dire. « Tu sais exactement ce que tu veux et comment l'obtenir, hein ? » Il ne sait pas s'il trouve ça fascinant ou exaspérant. Au point où il en est, sans doute un peu les deux. En tout cas, il s'est considérablement rapproché d'elle, tout à coup. Il a comblé la distance et leurs visages lui semble très proches. Un peu trop peut-être ?
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyLun 10 Avr 2017 - 2:02

Kristofer & Ludmilla
We've been here too long. Tryin' to get along. Pretendin' that you're oh so shy. I'm a natural ma'am. Doin' all I can. My temperature is runnin' high. Cry at night. No one in sight. An' we got so much to share. Talking's fine. If you got the time. But I ain't got the time to spare

C’est à croire que cet homme ne sait pas comment fonctionne les femmes ? Tandis que je le regarde, je constate qu’il est fou de jalousie. Il m’avait brisée le cœur. Il avait couché avec moi certes, sous influence mais il l’avait fait. S’il n’était pas attiré par moi, s’il ne ressentait rien pour moi, il ne l’aurait pas fait. J’aurai pu me rétracter aussi. Lui faire comprendre que je n’étais pas intéressée. Mais c’était faux. Dès que je fermai les yeux, dès que je m’endormais, j’imaginai Kris près de moi. Nous n’avions pas seulement couchés ensembles, nous avions aussi dormi ensembles. Cette attirance physique pouvait se transformer en autre chose. Et la jalousie est la preuve que des sentiments sont en train de naitre entre nous. Les miens étaient déjà établis, j’en avais pleinement conscience. Mais pour lui, c’était différent. Je ne comprenais pas pourquoi. Etait-ce des suites de ma jeunesse ? Je lui montrai clairement ce soir que je n’étais plus une petite fille. Etait-ce à cause de cette foutue jambe ? Il savait pourtant que je le trouvais irrésistible. Alors pourquoi ? Tandis que les questions se bousculaient dans mon esprit, je me frayai un chemin dans la foule. Retrouvant ma sœur qui me laisse à nouveau seule, je ne tarde pas à être rejointe par mon beau blond aux yeux bleus. Mon prince charmant. Je me mordillai la lèvre en lui faisant face. Puis, je lui jette mon débardeur avant défaire lentement mon short. Je surprends son regard sur mon corps désormais sans aucune barrière vestimentaire. Si ce n’était mes sous-vêtements mais j’avais compris que c’était nettement plus excitant qu’être complètement nue. Je lui sers un clin d’œil avant de plonger dans l’eau. Elle est fraiche et ça a le don d’évaporer l’alcool de tout mon être. Je me félicite d’ailleurs de ma résistance. Si Kris n’était pas venu, je ne me serai pas donnée en spectacle de la sorte. Non je me serai contentée de danser gentiment et de repousser tous les mecs qui voulaient aller plus loin. Je ressors telle une sirène pour jeter ma brassière. Je suis maintenant en soutien-gorge avant de remonter définitivement et de me tenir assise sur la berge, les jambes immergées dans l’eau glacée. « Pourquoi tu fais ça, putain ? » Je relève la tête pour le fixer un moment. Là, il est en train de perdre le contrôle de lui, je le savais. Je croisais donc mes jambes telle une déesse avant de lui répondre. « Parce que je veux te faire prendre conscience d’un truc et que ce n’est pas par la douceur que j’allais y arriver. » Je finis par avoir fini. Je rejette donc mes cheveux en arrière et me mettre debout. « Et aussi parce que tu m’as brisée le cœur. » La franchise. Je ne prends aucun détour avec lui. Après tout, il me connaissait par cœur. Je reprends mon short et je m’apprête à l’enfiler lui signalant que j’en avais quasiment fini avec lui. Je finis de reboutonner mon short avant de croiser les bras sur ma proéminente poitrine. « Tu ne vas nul part. » Il se met devant moi et j’hausse les sourcils, surprise. Bien. Je me contente de laisser échapper un petit rire. Je n’arrivai pas à y croire. Il m’empêchait de partir et me retenait prisonnière. Ça me fout en rogne et ça m’excite un peu aussi. « Tu sais exactement ce que tu veux et comment l'obtenir, hein ? » Je m’approche alors de lui. Nos visages sont beaucoup trop près. Je suis complètement trempée mais ça ne m’empêche pas de nouer mes doigts aux siens. « Je te veux toi. Et oui, je sais comment l’obtenir. » Je me colle presque à lui, consciente que cette proximité est dangereuse. La jalousie était perceptible dans son être. « Réfléchis un peu, Kris. Si tu t’en foutais de moi et que ça n’était que physique, tu ne serais pas malade à l’idée que… » Je me mets sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Chastement. Je ne mets pas trop de passion non plus. Je l’embrasse comme je le ferai avec un garçon de passage. Juste pour démontrer que c’était évident. Je finis par reculer mon visage. Nos souffles se mêlent l’un à l’autre et j’ouvre les yeux pour plonger dans le sien. « Que je fasse ça à un autre mec. Ou alors… » Je prends doucement ses doigts que je pose sur mon corps. Pas directement sur ma poitrine. Je continue de guider ses doigts. « Qu’on me touche de la sorte. » Ma voix se fait plus séductrice. Elle n’est qu’un murmure. Je prends mon tee-shirt de sa main vacante et je passe en-dessous de son bras, profitant de son inattention. « Think about it. Bonne soirée, Kris. » Je lui sers un nouveau clin d’œil avant de retourner vers la foule. Je profite que le karaoké soit libre pour remonter sur scène. Je secoue mes cheveux trempés avant de dire au mec quelle chanson, je voulais. Touch-a touch-a me. Rocky horror picture show. Je chante les paroles en souriant, consciente qu’il est sans doute parti à ma recherche. « I want to be dirty. » Sans blague. Il allait devoir m’arracher à la scène s’il me voulait.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyLun 10 Avr 2017 - 11:06


Do you wanna touch me ?

Tout ça relève de l'absurde, pour Kristofer. Depuis tout à l'heure, elle n'arrête pas de lui filer entre les doigts à l'instant même où il s'approche d'elle. Et il continue de partir à sa poursuite, à croire que ça l'éclate lui aussi. Au moins, une chose est sûre : le petit manège de Ludmilla fonctionne. Il court. Il la suit. Il la supplie presque de mettre un terme à ce supplice. Peut-être pas dans le sens où elle l'aurait voulu dans un premier temps : parce que ce qu'il lui demande, c'est d'arrêter. Mais alors qu'il la voit sortir à moitié nue de l'eau, avant de s'approcher de lui, il sait. Il sait qu'il est foutu, que toute résistance serait futile. Ludmilla a une idée dans la tête et elle entend bien que cela se passe comme elle l'a décrété. C'est dingue, quand même. Kristofer n'a pourtant pas changé d'avis. Et ce n'est pas parce qu'ils vont éventuellement s'envoyer de nouveau en l'air que ça va changer. Sa jambe fantôme, leurs quatorze ans de différence, la maladie de Ludmilla même, sont toujours là. Prégnant entre eux, alourdissant l'atmosphère. Pourtant, Kristofer sent qu'ils s'évaporent petit à petit dans sa tête, comme si, au fur et à mesure que ses barrières disparaissaient, tout ce qui est censé les séparer aussi, s'en allait. Il plisse les yeux, et elle se rapproche de lui, ses cheveux et tout le reste de son corps trempés. Elle s'approche de lui, se colle à lui même, et il est bien incapable de reculer. Il ne fait pas le moindre mouvement, sans doute pour jouer les indifférents. Mais le simple fait qu'il ne bronche pas montre qu'il puise dans ses dernières réserves. D'ailleurs, campé dans sa position, il n'est pas difficile de deviner à quel point il est tendu. Très tendu. Elle a raison. Elle touche un point. Et même plusieurs, à vrai dire. Pourquoi est-il aussi jaloux de la voir se donner en spectacle de la sorte ? Il a bien essayé de se faire croire que c'est un élan de protection datant de l'époque, mais il ne faut pas être stupide pour deviner que ce n'est pas ça. Pas ça du tout. Ses yeux noircis de colère sont une preuve supplémentaire, si seulement il en fallait une. Quand il la voit rapprocher son visage d'elle, il ferme les yeux. Ses lèvres frôlent à peine les siennes, et pourtant c'est bien assez ; un courant électrique semble parcourir toute son échine. Il les rouvre quand elle s'écarte, ses yeux plus noirs que jamais mais ses mains toujours aussi immobiles. Ses dernières réserves. Il aimerait bien que ce soit un fait, qu'il soit aussi résistant qu'elle semble l'imaginer ... Mais ce n'est pas le cas. Il est à deux doigts de reprendre possession de son corps et de ne plus n'être qu'une marionnette guidé par la main de Ludmilla. Il sent sa peau, il s'efforce de ne pas baisser le regard. Il a déjà bien trop vu son corps pour ce soir ... Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui manque. Son désir est là, plus fort que jamais. Et il lui hurle de baisser le regard, de suivre ses doigts qu'elle fait glisser sur sa peau. Il ne le fait pas. Mais uniquement parce qu'elle disparaît presque aussitôt, sans lui laisser le temps de dire ou de faire quoi que ce soit. Elle a profité d'un moment d'inattention pour se glisser sous son bras, une fois son tee-shirt récupéré. « Ludmilla. » Grogne-t-il, fou de rage. Mais c'est trop tard, elle est partie. Elle a déjà disparu de son champ de vision. Mais bizarrement, alors qu'il reprend doucement - au point où il en est, rien ne sert de se presser - la direction de la fête même, il devine où elle est allée. Et, en effet, il ne s'est pas trompé. C'est sur scène qu'il la retrouve, en train de chanter des paroles toutes plus langoureuses les unes que les autres. Cette musique sied parfaitement au petit manège qui est le sien depuis qu'ils se sont aperçus par-dessus la foule, tout à l'heure. Quelques secondes supplémentaires sont nécessaires à Kristofer pour que la dernière saute, faisant voler en éclats toutes ses bonnes résolutions. Elle l'a cherché, elle l'a trouvé. D'un pas précipité, et sans se soucier des regards interrogatifs qui vont inévitablement se poser sur eux, il se dirige vers la scène. Elle est légèrement en hauteur, mais pas assez pour lui faire peur. Et, à vrai dire, juste ce qu'il faut pour qu'il attrape ses jambes et la jette sur son épaule. Il ne fait pas vraiment dans la dentelle mais s'efforce de ne pas non plus lui faire mal. Il la porte jusque derrière la scène où, pour l'instant en tout cas, ils sont tranquilles. Seuls. La musique a d'ores et déjà été reprise par une autre femme montée sur scène mais les paroles ne lui font déjà plus le moindre effet. Parce que ce n'est pas Ludmilla. Non, la rousse se tient devant lui. Là où il vient de la reposer. Sans doute un peu pour l'empêcher de faire, il prend son visage en coupe et rapproche son visage du sien. La colère doit se lire sur chacun des traits de son visage, mélangée à du désir bien moins visible. « Tu me gonfles. » Crache-t-il avant de presser ses lèvres contre les siennes. L'urgence, tout à coup.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyLun 10 Avr 2017 - 11:49

Kristofer & Ludmilla
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Comment est-ce que je me comporte là ? Je sais que je vais sans doute trop loin. Mais je voulais le rendre fou. Et pas uniquement de désir mais je voulais juste accaparer ses pensées et être la seule. Seulement, je savais que même si je le faisais céder, même s’il avait envie de moi : je ne pouvais pas coucher avec lui. Pas à nouveau. Il profiterait des délices de mon corps pour mieux me rejeter le lendemain. Mon cœur ne supporterait pas un second rejet. Je voulais le séduire et le faire me supplier de le reprendre. Et pas l’inverse. On dit souvent : mieux vaut l’enfer qu’une femme bafouée. Je suis bafouée. Je repousse l’échéance, je lui file entre les doigts telle une petite anguille pour aller chanter, danser, parader et lui montrer que d’autres hommes pouvaient me désirer. C’est si facile le désir mais le reste, ça ne naît pas en un claquement de doigts. Via mes photos, j’avais pris conscience que j’étais pas mal du tout. Je commençai donc à me presser contre lui, à faire courir mes doigts sur son corps et à prendre ma voix la plus suave, la plus sensuelle. Je lui souris tandis que je le voyais sur le point de céder. Ses yeux sont noirs, son être est tendu. Je me mets sur la pointe des pieds pour frôler ses lèvres. Pas un vrai baiser. Je mêle doucement ses doigts aux miens, parcourant mon corps. Je suis trempée et gelée donc je ne ressens pas grand-chose si ce n’est ce picotement familier dans mon estomac. Mais je voulais qu’il imagine un autre mec me toucher de la sorte. Le rendre fou. Puis, je me glisse sous son bras avant de lui souhaiter une bonne nuit. Une chanson et bonne nuit. Je savais qu’il me courrait après. J’avais jeté des braises sur des charbons ardents donc il n’était pas difficile de deviner comment allait se poursuivre la soirée. Je reprends le micro et ma place sur scène. Je vais devenir une véritable rock star. Je commence à chanter des paroles plus qu’osées même pour moi. ça me colle le feu aux joues. Trop pris dans mon truc, je ne le vois pas qui monte sur scène et qui m’attrape par les jambes. Un cri plus tard, je suis perchée sur son épaule. AH NAN J’AIME PAS CA. Homo sapiens sapiens dénué de charmes. « Kristofer, repose-moi à terre à tout de suite. » Je me retiens de marteler son dos de mes poings. Mais où m’emmène-t-il encore ? Putain. Il me repose à terre et je vois que nous sommes revenus à notre point de départ. Je m’étire. Ce n’est pas agréable du tout. Mon visage passe de la séduction à la colère. Je le fixe plus enragée que jamais. « Tu me gonfles » Puis sans me laisser le temps de répondre, il m’embrasse. Pas d’une manière douce. Sauf que ça ne prend pas. Putain, il m’avait brisé le cœur. Il n’allait pas s’en tirer comme ça. Je le repousse alors. « Non. » Ma voix est plus rauque, je sens le feu qui circule dans mon cœur. « On ne baisera pas ensembles de nouveau Kristofer. » Voilà c’est dit. Baiser. Après tout, c’était de ça qu’il s’agissait non ? Il ne m’aimait pas. Pas encore. J’avais tout fait pour l’exciter, je le savais mais ça n’était pas aussi simple. « Tu crois quoi ? Tu vas pouvoir prendre possession de mon corps quand t’auras envie ? » Je ne suis pas un sextoy. J’inspire un bon coup pour me calmer. Je m’approche alors de lui pour lisser sa chemise et remettre une de ses mèches de cheveux. Puis, j’attrape sa main pour qu’on retourne à la fête. Comme des gens civilisés. Je nous trouve une table de libre et je le fais s’asseoir avant de prendre place sur ses genoux pour passer mes bras autour de son cou. « Bon, on arrête de jouer maintenant, tu veux pas qu’on se comporte comme des gens civilisés pour une soirée ? Que j’te montre que c’est agréable d’être avec moi. » Je bats de mes longs cils avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Après tout, au point où nous en étions, nous pouvions bien essayer pour une soirée. Et personne ne le connaissait donc il n’aurait pas de compte à rendre le lendemain matin.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyLun 10 Avr 2017 - 13:26


Do you wanna touch me ?

Il ne sait plus où il en est, il ne sait plus comment faire pour se sortir de cette situation. Sans doute est-ce trop tard. Il a d'ores et déjà perdu le contrôle de ses émotions. De son corps, aussi. Il en a la dernière confirmation lorsqu'il va la chercher sur scène. Il la pose sur son épaule, et quand bien même elle n'a pas l'air d'accord, elle ne se débat pas. Et il la repose une fois qu'ils sont plus loin, à l'abri des regards indiscrets. Dans ses yeux, il lit la colère. Très bien. Au moins, il n'est plus le seul. Il essaye de l'embrasser mais elle le repousse aussitôt. Nouvel accès de rage qu'il maîtrise tant bien que mal. Ses yeux se plantent dans les siens, et il essaye de comprendre ce qu'elle est en train de lui dire. Tout ça pour ça ? Elle parle de baiser. Elle dit qu'ils ne recommenceront pas. Et lui, il plisse les yeux. La colère reprend le pas sur le désir. Ses mains reculent pour ne plus la toucher du tout. Elle fait définitivement tout pour le rendre dingue. Mais, surtout, elle l'a d'abord rendu ivre de désir, pour mieux le repousser ensuite. Une vengeance, peut-être ? Il n'a pourtant jamais cherché à la blesser, jamais voulu faire quoi que ce soit qui puisse la heurter. Et voilà où ils en sont à présent. Ils se font face, la musique assourdissante ne parvenant même pas à les tirer de leur bulle ou à les déconcentrer. Les questions qu'elle lui pose achèvent de le rendre dingue. Il est sur le point de laisser libre cours à sa colère, il le sait, il le sent. Il prend une profonde inspiration afin de se calmer, un peu comme elle, elle vient de le faire. « Tu te fous de ma gueule, Ludmilla ? Je t'ai rien demandé moi, rien du tout. Je suis venu là pour ne pas penser à toi, pas pour te voir te déhancher sur le premier pour me rendre dingue et mieux me repousser en suite. » Mais à quoi bon ? Elle n'a pas l'air de vouloir entendre raison, pas l'air de vouloir le croire et le comprendre. Elle s'approche de lui, l'air soudain calme. Lui, ne parvient pas à faire diminuer sa tension. Son coeur bat toujours à vive allure et sa pression sanguine plus forte que jamais. Quand elle le prend par la main, ça ne le calme pas. Ça lui permet juste d'obtenir un peu de répit dans la guerre qu'ils se mènent depuis déjà trop longtemps. Elle le guide jusqu'à une table un peu plus loin. Et telle la bonne petite marionnette qu'il est devenu en l'espace de quelques heures, il la suit sans rien dire. Sans chercher à fuir. Pour une fois. Il s'assoit, docile, et elle en fait de même ... Sur ses genoux. A lui d'être prisonnier. Parce que, comme ça, il n'est pas sûr de pouvoir se lever à moins de la pousser. Pour l'instant, il baisse les armes, il joint ses mains et les pose à proximité de ses genoux à elle. Il doit être sage puisque, visiblement, tout ça n'était que du vent. Dans quel but, il n'en sait rien. « Tu veux qu'on se comporte comme des gens civilisés, hein ? T'as l'impression que c'est ce que tu faisais depuis tout à l'heure ? » Parce que lui, non, il n'a pas cette impression. Pas du tout. Un rire ironique lui échappe. La colère est toujours là mais elle s'est quelque peu tue, ou en tout cas atténuée, au profit d'un brin de frustration, de déception et de lassitude. « Maintenant que t'as atteint ton but, que tu m'as mis en rogne et fou de désir, tu veux que ce soit agréable ? C'est le monde à l'envers. » Et elle se met le doigt dans l'oeil. Il n'est pas têtu, mais sa fierté en a clairement pris un coup ce soir. Et il n'est pas sûr d'avoir envie de continuer à lui courir après. Ça va deux secondes. Enfin ... Tant qu'elle reste là, sur lui, au moins, elle ne va pas se donner en spectacle devant tous ces types. C'est déjà ça.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyLun 10 Avr 2017 - 13:53

Kristofer & Ludmilla
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Je pourrais apprécier ce baiser. Je pourrais presque mais il me laisse comme un goût amer. Finalement je me rends compte que mon jeu me fait souffrir également. Kris ne m’aimera sans doute jamais. Et ce que j’ai fait, je l’ai fait pour lui faire payer. J’ai un peu honte de moi pour le coup. Sans doute aurais-je du le repousser ce soir-là ? Ce fameux soir où j’avais « profité » de lui. Son baiser a quelque chose de passionné mais de douloureux aussi. Comme s’il me demandait de le soulager. Alors, je me recule. Je dis des choses blessantes, certes. Mais plus pour me convaincre moi que le convaincre lui. Ça doit cesser. Je dois cesser de jouer avec le feu car je nous ai brûlés tous les deux. Je le fixe tandis que dans son regard se lit de l’incompréhension, du désir et de la rage. Je me sens prise de pudeur face à mes vêtements mais plutôt que d’admettre mon erreur, je préfère la rejeter sur un autre. Sur lui. Il a sans doute raison. Je suis trop jeune. Pour l’instant. Je ne suis qu’une femme qui est devant un homme et qui a le cœur cassé. Non, il n’est pas cassé. « Tu te fous de ma gueule, Ludmilla ? Je t'ai rien demandé moi, rien du tout. Je suis venu là pour ne pas penser à toi, pas pour te voir te déhancher sur le premier pour me rendre dingue et mieux me repousser en suite. » Pour ne pas penser à toi. Je le fixe un moment, interdite sans savoir quoi faire. Je déglutis tandis que je lui redonne une apparence convenable. Nous n’allions pas rester ici et nous écharper. Au pire, ça finirait dans le sang comme lorsqu’on s’est revus et au mieux, on finirait par céder à nos pulsions. « Et tu crois que je pense pas à toi, Kris ? A ton regard après que ça se soit passé ? Tu sais pas ce que c’est que d’attendre un mec depuis des années pour te faire rejeter parce que t’es trop jeune ou parce que t’as le cœur cassé ? Qu’est-ce qui j’y peux si dans ma tête, j’ai environ trente ans et que j’ai des soucis de cœur. J’en ai rien à foutre qu’il te manque une jambe, que tu sois devenu un ours, je suis restée avec toi à l’hôpital alors qu’elle t’a laissé tomber. Je suis encore avec toi aujourd’hui. » Je hurle presque ses mots, hors de moi. Je me mets rarement dans une rage pareille. Il ne savait pas ce que c’était de vivre en équilibre sur un fil. De devoir contrôler constamment. Je prends son visage à deux mains bien que je sais qu’il va fuir mon contact. « J’aimerai tellement que tu te vois à travers mon regard. Tu comprendrais sans doute pourquoi je fais tout ça. » Je me détache et passe une main dans mes cheveux emmêlés et trempés. Sans doute était-ce ça ? Sans doute n’étions-nous pas destinés à être ensembles ? Mais je me battrais pour deux s’il le fallait. Je le ferai. Alors, je l’attrape par la main pour l’emmener dans la foule. Je le fais s’asseoir sur une chaise pour prendre place sur ses genoux. Je n’ose bouger. Je parle d’une voix plus calme. Je ne voulais pas que ça finisse comme à la plage. Je ne voulais pas de ça. Je ne voulais pas finir en larmes. Mais ça allait arriver. Il avait raison, j’avais agi comme la pire des salopes et je n’en suis pas fière à cet instant. « Tu veux qu'on se comporte comme des gens civilisés, hein ? T'as l'impression que c'est ce que tu faisais depuis tout à l'heure ? » Je fuis son regard pour passer une main dans ma nuque mal à l’aise. Certes, j’enchaine les conneries. Ce n’était pas moi cette fille. D’ordinaire, je suis la fille qui évite les soirées. La fille gentille. Et le fait qu’il m’ait brisé le cœur m’a transformé en démon. J’ai froid d’un coup. Je suis frigorifiée. Une fine chair de poule pointe le bout de son nez sur mon corps et je frissonne malgré moi. Je baisse le regard à terre, les épaules comme lorsque j’étais plus jeune et que j’avais fait une connerie. « Maintenant que t'as atteint ton but, que tu m'as mis en rogne et fou de désir, tu veux que ce soit agréable ? C'est le monde à l'envers. » Je me sens flagellé et toute la tristesse que j’avais ressenti lors de cette soirée me reprend. Il m’avait repoussé et j’avais le cœur brisé. Je me me faisais de douce illusion. Maintenant qu’il m’avait eu de manière charnelle, il ne voudrait plus que ça. Alors je relève la tête sans pour autant rencontrer son regard. « T’as raison. Je me suis comportée comme une conne. Nan pire. Une salope. Putain ça fait un mal de chien, Kris. Tu sais pas ce que c’est que de pas pouvoir avoir une peine de cœur comme une autre fille. » Je les sens qui glissent mes joues, ses putain de larmes. Les essuyant, je me relève pour le libérer. Comme d’habitude, j’avais fait un beau gâchis. Mais maintenant, c’était fini. Je devais passer à autre chose. Après ce soir, j’essaierai de l’oublier même si ça signait une longue et douloureuse croisade. Je me devais de l’oublier.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyLun 10 Avr 2017 - 14:40


Do you wanna touch me ?

Incompréhension, souffrance, désir, colère. Tout se mélange dans la tête de Kristofer qui ne mesure même plus ses mots. Il essaye de dire ce qu'il a à dire, de se faire comprendre par une Ludmilla un peu trop déterminée à lui rendre la monnaie de sa pièce. Son point de vue n'est peut-être pas le plus légitime, mais c'est le sien. Et il tient à lui faire partager, cela évitera peut-être qu'elle continue à le prendre pour le pire des enfoirés. Parce que c'est bien de ça dont il s'agit, non ? Elle lui en veut parce qu'il refuse qu'une réelle relation prenne forme entre eux. Et pourquoi, d'ailleurs ? Parfois, quand il baisse sa garde, il ne parvient plus à trouver légitimes les raisons qui le poussent à se comporter comme ça avec elle. Et puis, à d'autres moments, il se rappelle. La différence d'âge. La maladie. La prothèse. Il ne sait pas où il en est, il est paumé. Complètement paumé. Et Ludmilla n'arrange vraiment pas ça en se comportant de la sorte. Il ne sait plus quoi faire pour la rassurer ou, d'une certaine façon, l'apaiser. Il ne sait même pas s'il y a quelque chose à faire pour ça. La déclaration de la jeune femme, suivie par un énième contact entre eux, ne le laisse pas de marbre. Bien sûr que non. Il la regarde sans rien dire, mas il lui semble se sentir nauséeux, tout à coup. « Je sais que tu es là, Ludmilla, que tu as toujours été là. » Sa voix est vibrante d'émotions contenues. Que peut-il dire ? Il ne sait même plus ce qu'il veut et attend d'elle. Il ne sait plus si ses sentiments pour elle sont réellement aussi platoniques qu'il aimerait le croire ou s'il y a autre chose, de caché. En réalité, il penche plus pour la seconde option. S'il n'y avait pas autre chose, il n'aurait pas couché avec elle. S'il n'y avait pas autre chose, il n'aurait pas été fou de jalousie à l'idée de la voir se trémousser devant d'autres. Mais ça n'efface pas tout le reste, alors il préfère laisser tout ça dans un coin de sa tête. Et la colère lui tombe de nouveau dessus, quand elle l'embarque pour le faire s'asseoir sur une chaise et s'asseoir sur lui. Il la regarde, il essaye de rester sage. Mais c'est plus fort que jamais. Chaque mot qu'elle prononce le ramène à une scène d'elle en train de danser sur le comptoir. Chaque expression de son visage lui rappelle son corps à moitié nue sortant de l'eau. Que veut-il d'elle ? Il repousse à plus tard la réflexion sur cette question ; il n'est pas en état, pour l'instant, de s'y pencher plus longuement. A l'heure actuelle, il est trop occupé à déverser sa colère sur Ludmilla. Colère qu'il regrette immédiatement. Il ne veut pas la blesser, putain. Ça n'a jamais été dans ses plans. Bien au contraire, en venant ici, il espérait la retrouver. La retrouver vraiment. Il n'aurait jamais pensé que ce serait devenu si compliqué entre eux. Elle lui répond, elle se lève et ... Elle pleure. Pas forcément dans cet ordre là d'ailleurs. Putain d'enfoiré. Il se lève aussi soudainement, poussant sur sa jambe valide pour ne pas blesser l'autre. Il fait un pas en avant, la prend dans ses bras. « Je suis désolé, je suis tellement désolé. » Il enfouit son nez dans ses cheveux, ferme les yeux. Pourquoi n'est-il pas capable de passer outre les détails qu'il s'évertue à mettre entre eux ? Il n'en sait rien. Et putain que ça l'emmerde. Il recule le visage, la lâche d'une de ses mains pour venir essuyer ses joues. « J'aimerais tellement que tout soit plus simple. » Bizarre, se dit-il. Mais ce qu'il veut, ce n'est pas qu'elle ne ressente pas le moindre sentiment pour lui. Mais plutôt qu'il n'y ait pas de différence d'âge, pas de maladie et autres faits anecdotiques pour se mettre en travers leur chemin. « Je ... Vais rentrer maintenant, je pense que ça vaut mieux. Je t'appelle un taxi ? » Il ne peut décemment pas la laisser là. Pas comme ça.
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MessageSujet: Re: Do you wanna touch me ? (Kristmilla)    Do you wanna touch me ? (Kristmilla)  EmptyLun 10 Avr 2017 - 15:07

Kristofer & Ludmilla
We've been here too long. Tryin' to get along. Pretendin' that you're oh so shy. I'm a natural ma'am. Doin' all I can. My temperature is runnin' high. Cry at night. No one in sight. An' we got so much to share. Talking's fine. If you got the time. But I ain't got the time to spare

J’ai de plus en plus mal au fur et à mesure que les jours passent. Je sais que je devrais en parler, que je devrais aller voir Jade pour lui dire. Jade, j’ai le cœur en peine. Pas seulement à cause de Kris mais parce que je tirai trop dessus. Les avions m’étaient déconseillés mais j’en prenais un quand même. Je devais éviter les soirées, mais j’en faisais quand même. Je voulais juste vivre ma jeunesse comme n’importe quelle jeune fille. J’en avais assez discuté comme ça avec Théia. Mais je ne voulais pas mourir. Je l’avais dit à Kris sous le coup de la colère. Mais je ne le pensais pas. Je prenais mes médicaments et la seule cigarette que j’ai fumée fut ce maudit jour. L’alcool que j’ai bu n’est rien si ce n’est deux shooters. Pas plus. Certes, j’en oublie de manger parfois et de dormir. Mais dès que je fermais les yeux, je ne voyais plus Kris. Je voyais le corps de mon père sur cette foutue table. Endormi à jamais. J’ai tenté d’être forte. J’ai essayé de ne pas pleurer mais lorsque je suis montée dans l’avion, c’était trop pour moi. Je ne pensais pas revoir Kris un jour. Je ne pensais pas tomber sur lui alors que j’étais sur la plage en train de boire ma foutue bouteille. Et je ne pensais pas un jour coucher avec lui. Cette idée ne m’a pas effleurée l’esprit parce que je trouvais notre relation si belle et la voilà maintenant qui s’écroulait comme un château de cartes. Alors, je me confie. Je me sens tellement bête à faire des déclarations comme ça. La dernière que je lui ai faite, il dormait. Maintenant, il ne dormait pas. Et c’était autre chose de lui dire. « Je sais que tu es là, Ludmilla, que tu as toujours été là. » Je ne le regarde pas. Je souris juste. Mais cette fois-ci, il n’est pas carnassier, pas séducteur, il est juste… timide. Je suis triste. Je sais que j’ai cassé quelque chose ce soir. Je peux voir les engrenages de mon cœur qui sont en peine. Je peux sentir la colère de Kris. Nous étions tous les deux l’un en face de l’autre, près à dégainer mais je déposais les armes. Encore une fois, j’avais voulu le faire payer et c’était moi qui ramassais. Je le prends par la main pour aller l’asseoir sur une chaise. Faisons comme si rien ne s’était passé, Kris. Faisons comme si nous n’étions que tous les deux. Mais ce n’est malheureusement pas possible. Il est trop en colère. Alors, je ne réplique pas. J’avais excité le fauve pour lui refuser sa récompense. Cruelle destiné. J’avais froid, je tremblais sur lui. Mais il n’y avait pas qu’au niveau physique. Dans ma tête, un blizzard s’était levé et descendait petit à petit vers mon cœur. Comme un pantin, je me lève en gardant la tête baissée. Plus aucune émotion ne transparait dans ma voix. Juste de l’infime tristesse. Je sais bien que c’est de ma faute. Que tout est compliqué par ma faute. Je nous ai poussés dans le précipice. Volontairement. Kris se lève et me prend dans ses bras. Je mets quelques secondes avant de lui rendre. Je n’y arriverai pas. Je ne pourrais pas être proche de lui après ça. Je ne pourrais pas faire face. Je sentis mon cœur se craqueler un peu plus et une douleur me lança. Putain ça fait un mal de chien. De grosses gouttes s’échappaient de mes yeux. Infimes torrents de larmes. « Je suis désolé, je suis tellement désolé. » J’essaie de respirer normalement. Cette fois-ci, ma maladie n’y est pour rien. Mais comme pour la mort de mon père, je me prends tout de plein fouet trop tard. Comme un uppercut dans l’estomac. Je sens les papillons griller dans mon estomac. Je les sens mourir à petit feu. Etait-ce ça qu’on ressentait quand on avait le cœur brisé ? Je n’en avais aucune idée. « J'aimerais tellement que tout soit plus simple. » Je m’écarte alors de lui. Je mets fin à cette étreinte douloureuse. Je dois tellement ressembler à l’une de ses nanas qui ont l’âme en peine. Les cheveux trempés, les yeux rougis, le teint blafard et le mascara qui coule. « Il y a un moyen et tu sais lequel. » Je lève alors les yeux vers lui. Osant plonger dans ce regard azur que j’aimais tant. « C’est que je t’oublie. » Voilà c’était dit. Il fallait que je l’oublie. Une petite voix me hurle de ne pas le faire. Mais je préfère écouter mon cerveau et mon cœur qui ont eu raison de moi. Il avait eu raison. J’attrape sa main dans la mienne que je porte délicatement à mes lèvres. « Je ... Vais rentrer maintenant, je pense que ça vaut mieux. Je t'appelle un taxi ? » J’ouvre la bouche mais je n’ai pas le temps de formuler qu’une petite brune arrive entre nous et nous regarde tour à tour. « Oh Lulu. » Mercy, ma petite sœur, qui tombe à point nommé. Elle se tourne vers Kristofer et le regarde avant de sourire. « Je suis sa sœur, Mercy et je pense que tu es Kris. » Je pique un fard tandis que je fouille dans sa poche arrière pour en sortir les clés que je fais tinter devant nous. « Je conduis. » Je m’approche de Kris et dépose un baiser sur sa joue. J’évite de le toucher. Puis, nouveau sourire timide, j’attrape Mercy qui tente de démêler le joyeux bordel. Puis, on s’éloigne dans la foule et là, je fonds de nouveau en larmes dans les bras de ma petite sœur. « Faut que ça cesse Lulu. Tu vas te changer et après tu vas le plaquer une bonne fois pour toute. » Je sais qu’elle avait raison. Sauf que pour plaquer quelqu’un fallait encore sortir avec. Mais je savais qu’elle avait raison. Je devais en finir. Ce soir avant que les plaies ne deviennent trop profondes. Autant pour lui que pour moi.
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