NOUS PARTONS EN WEEKEND. NOUS PARTONS EN WEEKEND. Ça me fait bizarre de me dire que j’avais parti en weekend avec Kristofer. Mon petit cœur bat un peu plus vite et j’en ai le feu aux joues tandis que ma bouche est toujours contre la sienne. Un véritable thermomètre. Je dois me reculer si je ne veux pas avoir des bouffées de chaleur. Alors, je chuchote contre ses lèvres. Ma main derrière sa nuque qui caresse distraitement son cou pour venir se nicher sur sa joue. Ce mec, c’est mon mec. Ce mec est trop sexy. Que dormir, que dormir. On allait se réveiller frustrés mais oui, que dormir. Je ne peux m’empêcher de me dire que c’est pour le mien. Mais je dois le taquiner un peu alors je lui parle de notre chambre, de notre lit et de la salle de bains. Un sourire énigmatique se dresse sur mon visage tandis que je lis un certain trouble dans son regard. «
Oh, je pensais prendre une chambre séparée ... » J’éclate de rire. Il n’était pas sérieux quand même. Après tout, nous partions ensembles. Je plisse un peu le regard. Je caresse distraitement sa joue avant de sourire. «
Mais moi ça ne me dérange pas ... Bien au contraire. » Je frotte doucement mon nez contre le sien. Mon regard se perd dans le sien, dans son bleu océan, de ce regard magnifique qui faisait chavirer mon cœur. Je n’avais pas envie d’aller plus loin même s’il me donnait des bouffées de chaleur. En sa compagnie, je jouais à la fois la gentille fille et la vilaine. Ce qui peut être assez troublant en soi mais je n’y pouvais rien s’il faisait ressortir mes instincts les plus primaux. Je dois me redresser avant que mes hormones ne dansent la java dans mon corps. Kris grogne ce qui me fait frémir. Je dois aller prendre une douche. Sans me laver les cheveux cette fois-ci. «
Ludmilla ... » Je me tourne pour le regarder en battant de mes longs cils pour sourire. Je l’invite à venir prendre sa douche avec moi bien que je suis au courant qu’il ne viendra pas. Sa pudeur envers sa jambe. Il n’osera jamais. Il fallait y aller crescendo avec lui. Qu’on prenne notre temps. Mais je le taquinais –à moitié-. Après tout, nous étions jeunes et nous avions du temps devant nous. Je me relève donc pour m’étirer contre un gros chat. Je rendre dans la salle de bains avec mon sac –gel de douche- et je commence à ôter mes vêtements lorsque j’entends sa voix. «
Dépêche-toi de revenir, ta place va prendre froid. » J’éclate de rire avant de me mettre sous le jet d’eau. J’ai toujours eu cette faculté à prendre des douches froides. Ce qui est mauvais quand on sait que j’ai une température en-dessous de la moyenne. Je laisse l’eau couler sur moi avant de commencer à me laver. Encore. Puis, je me sèche rapidement, remets l’entièreté de mon pyjama avant de sortir de la salle de bains. Je n’ai même pas ouvert la porte qu’il recommence à parler. Quelle petite pie bavarde ! «
J'espère que tu t'es rhabillée au moins, je t'ai promis que je ne voulais que dormir avec toi dans mes bras, et j'entends bien tenir jusqu'au bout de ma résolution. » Je trottine alors jusque lui pour remonter sur le lit. Je le savais bien. Moi aussi. Je me remets sous la couette pour poser ma tête sur son torse. Je me redresse une dernière fois avant de poser mes lèvres sur les siennes. Je suis comme avide de ce contact. C’est le seul que je peux avoir pour le moment. «
Bonne nuit, mon chat. » Puis, je me couche sur lui pour m’endormir.
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