Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: [#7] Because the Lady said so Jeu 8 Nov 2012 - 20:38
Because the Lady said so
Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
« Kearney, on sort ce soir! » lui dis-je alors que j'étais dans ma chambre avec mon grand lit baldequin. Je regardais le dernier Vogue arrivé en Australie exprès pour moi. Les gens savaient que j'aimais la mode et c'était un accord que j'avais passé avec mes parents. Ma mère avait donc dit que ce serait Kearney qui s'en occuperait. J'avais désormais mon abonnement à Vogue au nom de Candice Joan Brythe, le même nom que j'avais pour mon dossier de malade. On ne devait pas savoir que j'étais ici quoi que les gens n'étaient probablement pas au courant que la Lady Sara-Rose de Wessex était en Australie dans un petit village nommé Bowen. Une place bien pittoresque à mon humble avis. Je me levais en laissant mon Vogue de côté pour ouvrir mon Walk-in. Je pénétrais en regardant les vêtements un à un. Je jetais des robes sur le lit, des robes courtes. Une robe dorée avec de la dentelle sans déshabillé. Une autre robe noire en tube, cette fois. Des paillettes dorées. Une Robe rose claire en chiffon avec le bustier en dentelle avec le bas ample. Et une autre robe à bustier gris bleu métallique courte et très seyante avec divers couture. Je les regarde toutes les quatre étalées sur mon lit. Songeuse, je remets la rose dans le garde-robe. Non mais sans blague, être blonde et mettre du rose équivaut à être une Barbie version humaine. « Kearney, laquelle vous préférez? » lui demandais-je ayant moi-même un penchant vers la dorée alors qu'il allait frapper à la porte déjà ouverte de ma chambre. Il était tellement poli. « Nous allons manger au restaurant, vous savez celui que j'aime avec les sushis... Et ensuite nous irons à la boîte de nuit, celle qui est tout près de la plage. » ce n'était pas à discuter ce soir. De toute façon, demain il allait être en congé et il serait en toute tranquilité. Je comprenais qu'il prenne des jours de pause malgré le fait que mes parents refusaient qu'il en prenne un seul. Moi, je le forçais et dans le cas contraire, j'allais le faire renvoyer. Ainsi donc, il m'obéissait un minimum.
Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Dim 11 Nov 2012 - 19:02
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Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
Crevé, oui c'était le mot, Kearney était crevé. Toute la journée il l'avait passée à faire les magasins avec la princesse, faisant aussi office de porte-sacs à l'occasion. Et on peut dire que c'était au moins aussi fatiguant qu'une heure de vol en hélicoptère. Mais la comtesse avait eu le sourire toute la journée, et il avait même pu manger avec elle, elle y avait tenu, et s'il n'avait pas été très bavard, il avait savouré chaque seconde du repas, et de la journée. Il préférait la voir ainsi et avec lui, que dans un autre état, ou triste et sans lui. Il espérait ce soir pouvoir rester dans la maison. Mais ses espoirs s'évanouirent lorsqu'il entendit d'en haut, la voix douce de Rose : « Kearney, on sort ce soir ! » ; lâchant un soupir il monta à l'étage pour aller vers la chambre de la jolie jeune femme. Elle l'appelait par son prénom, c'était plus simple. Il vivait 24/24 avec elle, discret mais toujours là. Il assurait sa protection, faisait office de cuisinier, de chauffeur, de secrétaire, et parfois de confident. Elle était souvent épuisante, parfois agaçante, le rendant jaloux ou triste, mais il savait aussi qu'elle était triste plus encore que lui au fond, malgré tout souvent très drôle ; d'ailleurs il n'avait pas pu s’empêcher de sourire dans un magasin en la voyant faire la folle et essayer de le faire rire. Alors qu'il était au pas de sa porte prêt à y frapper bien qu'elle soit grande ouverte ; elle s'était retournée lui demandant sans qu'il ait pu dire quoi que ce soit : « Kearney, laquelle vous préférez ? ». Sur son lit immense, elle avait disposé plusieurs robes et tenues de soirées. Pour lui, elle était belle tout le temps, même le matin, mais en plus il n'avait pas le droit de dire à une princesse que quelque chose la rendrait moche...jetant un rapide coup d’œil il répondit non sans avoir eu le réflexe du jaloux de chercher la moins attirante pour les autres hommes : « La grise vous ira parfaitement mademoiselle je pense » ; il força un petit sourire. Il n'était pas du tout styliste, pour lui c'était uniforme ou jean et hoodie le reste du temps. Après qu'elle lui ait annoncé le programme il reprit doucement « Très bien mademoiselle, mais ne serait-il pas préférable de.. ». Il s'interrompit en croisant le regard de la princesse qui signifiait qu'il n'y avait pas d'autre choix. Se pinçant la lève il inclina la tête « Bien, je vais m'occuper pour réserver ; voulez vous que je vous accompagne en civil ou en tenue ? » Oui il devait obéir parfois, pis tant qu'il gardait un œil sur elle çà allait ; et il demandait car il était conscient qu'un homme en uniforme à vos côtés en boite çà n'aide pas pour qu'on vienne danser avec vous...
Dernière édition par Kearney A. O'Shannon le Mar 13 Nov 2012 - 0:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Lun 12 Nov 2012 - 23:19
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Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
Lorsqu'on me parlait du fait que je torturais Kearney, j'avais un sourire en coin. En quoi le shopping est sensé être une torture? Il insistait toujours pour prendre mes sacs ce que je refusais bien souvent. Mais il se retrouvait toujours à la fin enseveli sous les sacs. Culpabilité? Aucune, j'ai du sang bleu. Lorsque je l'avais interpelé, il était venu. Je l'appelais toujours par son prénom, c'était inévitable. Son titre à lui était presque aussi long que le mien lors des cérémonies! Alors que lui se contentait d'un Princesse, Mademoiselle ou alors du classique Lady. Il était toujours près de moi et selon lui, il rapportait mes faits et gestes à ma mère et à mon père. Classique. Il était là, conduisait toujours. Moi qui avait horreur de la conduite, il cuisinait aussi. Très bien, même. Ceci dit, j'étais l'experte en thé puisque je lui en offrais toujours un en après-midi. « La grise vous ira parfaitement mademoiselle je pense. » Je hochais la tête, après tout il était un homme. Je remettais les autres dans le placard avant qu'il ne prenne l'initiative de le faire. Alors que je lui énonçais notre planning de ce soir, il me suggérait autre chose ce à quoi je fronçais les sourcils attentive. « En civil, je vais moins avoir l'air d'une princesse, pour une fois. » soupirais-je en mettant ma main devant mon visage. Je soupirais. Peu importe l'effort que je mettais à passer inaperçue, je me faisais constamment remarquer, que ce soit par mon accent, par les mots ou qu'importe. Je toussais, puis je me mettais à penser. Avais-je réellement envie de sortir? En fait, non. La seule envie que j'avais désormais était de regarder des films de Disney couchée dans mon lit en pyjama en faisant un peu de shopping en ligne de Bath and Body Works. Je remettais la robe grise dans mon armoire et je la fermais. « Finalement, j'ai envie d'écouter des films avec de la nourriture chinoise du petit resto du coin. J'ai pas envie de rester debout jusqu'à trois heures du matin en talons hauts. » Je hochais la tête comme quoi j'étais davantage décidée sur ce coup là. Kearney allait probablement être soulagé, jusqu'à ma nouvelle annonce. « J'ai envie d'écouter Sex and the City et Tangled. Oh et A walk to remember » Je le regardais avec un grand sourire. « Évidemment, vous allez les écouter avec moi dans mon lit dans un hoodie et en bas de pyjama. Je vous laisse vous occuper de la nourriture chinoise ainsi que de la location des films, je vais prendre un bain. » concluais-je en disparaissant de la chambre pour aller dans ma salle de bain où je commençais déjà à faire couler l'eau.
Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Mar 13 Nov 2012 - 1:09
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Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
« En civil, je vais moins avoir l'air d'une princesse, pour une fois. » ; ne s'attardant pas sur son soupir, il répondit « Bien, mais vous êtes une princesse...princesse » en souriant, il pouvait se permettre ce genre de petits écarts, tout n'était pas comme à Londres. Kearney s’apprêtait à faire demi tour et redescendre pour réserver une table au restaurant puis au club vers la plage qu'il détestait tant pour Rose ; et dont il ne retenait pas le nom intentionnellement. Mais la voix de Sara-Rose résonna encore une fois, çà parle beaucoup parfois les ladies vous savez, çà dépend des jours.
« Finalement, j'ai envie d'écouter des films avec de la nourriture chinoise du petit resto du coin. J'ai pas envie de rester debout jusqu'à trois heures du matin en talons hauts. »
L'Irlandais voulait ouvrir la bouche pour dire quelque chose mais il fut assez déconcerté, il se retourna de nouveau, voyait que le lit avait été débarrassé, les robes rangées, et que la princesse semblait tout autant déterminée que tout à l'heure ; dommage pensa-t-il avant de chasser cette pensée de son esprit bien vite : il ne la verrait pas en robe grise ; mais d'un côté ce serait plus reposant et moins agaçant que de la voir danser au milieu d'abrutis sans pouvoir rien faire. « Vous êtes sure ? ». Etant donné qu'elle avait changé d'avis à la vitesse d'un éclair on ne savait jamais, elle pouvait recommencer. Mais la jolie blonde n'eut pas à répondre, elle ajoutait déjà :« J'ai envie d'écouter Sex and the City et Tangled. Oh et A walk to remember » en lui souriant ; là il se sentit défaillir, un sourire et elle pouvait lui demander n'importe quoi ; qu'est ce qu’il pouvait être idiot. « Évidemment, vous allez les écouter avec moi dans mon lit dans un hoodie et en bas de pyjama. Je vous laisse vous occuper de la nourriture chinoise ainsi que de la location des films, je vais prendre un bain. » Il n'avait eu le temps que de balbutier deux mots, elle était déjà partie. Elle jouait littéralement la princesse ce soir. Descendant pour non plus réserver mais commander un chinois, et monter l’ordinateur ainsi que le câble pour l'écran de la télé de la comtesse, pour qu'elle voie ses films là. C'est alors qu'il repensa aux dernières paroles de sa protégée ; en remontant il réfléchissait ; ce n'était pas du tout évident au contraire! Etait-elle sérieuse quand elle voulait le voir dans son lit, avec elle, en bas de pyjama (sachant qu'il dort en simple boxer). Il ne pouvait pas faire çà. Pas réellement si ? Passant dans sa chambre enlever son uniforme et enfiler un hoodie et un jean, faute de pire, récupérant le plat, il remonta pile quand la Princesse semblait avoir fini dans la salle d'eau, il prépara les branchements et attendit debout, plein d'interrogations. Il commençait à devenir fébrile.
Dernière édition par Kearney A. O'Shannon le Jeu 15 Nov 2012 - 18:10, édité 1 fois
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Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Mar 13 Nov 2012 - 1:27
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Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
« Bien, mais vous êtes une princesse, Princesse. » Je le regardais en secouant la tête, désespérée. Alors qu'il comptait repartir, je lui laissais savoir ce que je voulais réellement. Enfin, ce que j'avais maintenant envie. J'aurais pu être caractérisée comme bipolaire à cet instant, mais je m'en moquais un peu. Évidemment toutes mes demandes étaient accompagnées d'un sourire c'était bien plus facile pour faire passer quoi que ce soit. Avec Père, c'était comme ça les premiers temps puis il s'est vite lassé de moi. Un sourire triste apparaissait sur mon visage, mais je le chassais aussi rapidement qu'il était venu. Pas question de me concentrer sur ça. Ils m'avaient exilés en Australie « C'est parce que tu dois te reposer, Sara-Rose. » Ouais, me reposer... C'est ça.
Je prenais un long bain, avec du bain moussant évidemment. Mes cheveux remontés avec lassitude et j'avais un pyjama tout près de moi. Enfin, un pyjama, il fallait le dire vite. Un petit short rose avec un petit débardeur rose plus pâle. J'avais maintenant l'air d'une Barbie ou d'une petite fille. Il fallait dire que du haut de mon mètre soixante, je faisais presque pitié. Alors que je secouais mes cheveux par habitude, je revenais dans la chambre alors qu'il attendait debout comme un soldat. Parfois, il m'embarrassait réellement. « J'ai dis en pyjama. Vous portez quoi quand vous dormez ? » le regardais-je en arquant un sourcil. Je me doutais qu'il ne dormait pas nu, quand on surveille une Princesse, on doit s'habituer à ne pas dormir nu. Je dormais nue que lorsque j'étais collée contre un homme. Je regardais le plat de chinois sur le lit avec un grand sourire. « Merci Kearney. » alors que je m'installais sur le lit en ouvrant les plats chinois prête à les dévorer comme jamais. Ma maladie ne me faisait jamais prendre du poids et personne en parlait alors bon. Je n'étais même pas certaine que Kearney était lui-même au courant. Jamais je n'avais eu de chute ou quoi que ce soit et chaque fois que j'étais malade, j'avais droit à mon médecin dans ma chambre à moi toute seule. O'Shannon n'était pas indiscret. « Vous venez ou pas? » Non, je n'étais pas très patiente ce soir, d'autant plus que j'avais faim et que l'étiquette m'interdisait de manger quoi que ce soit avant que tout le monde soit à table – dans le cas présent, sur le lit. Alors qu'il s'installait maladroitement, j'avais envie de me blottir contre lui. Ou non, pas maladroitement, au contraire il était très droit. J'allais le rejoindre avec les plats et je me glissais contre lui. Je mettais son bras par dessus moi alors qu'il semblait véritablement être mal à l'aise. « J'ai envie d'affection, alors soyez à la hauteur. » concluais-je.
Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Jeu 15 Nov 2012 - 18:16
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Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
Il faillit faire un arrêt cardiaque en voyant Sara sortir dans cette tenue. Très professionnel il savait ne pas laisser paraître les yeux du loup tex avery et la langue fictive qui pendouillait. Il cligna quand même des yeux, comme ébloui devant un mirage. Arquant un sourcil elle lui lança : « J'ai dis en pyjama. Vous portez quoi quand vous dormez ? » Interloqué il répondit après avoir réfléchi si c'était une bonne idée : « Euh, je sais mais c'est à dire que, enfin pour le livreur, vous, tout çà... » en parlant de moins en moins fort. Puis, comme elle souriait de bonheur à la vue du repas disposé sur le lit, prête à dévorer telle une enfant s’apprêtant à ouvrir un kinder surprise. « Merci Kearney. » Il sourit aussi en répondant « A votre service », ce qui était le cas en plus. Elle mangeait beaucoup, vraiment beaucoup, parfois autant que lui ! Bien sûr avec sa maladie la Lady ne prenait jamais un gramme ; mais ils n'en parlaient jamais, et lui jamais n'oserait le faire. Mais depuis qu'elle ne se droguait plus, il trouvait déjà qu'elle avait meilleure mine, il l’espérait aussi. « Vous venez ou pas? » demandait-elle d'un coup. Rapidement Kearney s’exécuta et s'assit doucement d'un côté du lit en souriant poliment. C'était un des aspects positifs de cette mission, au lieu de manger des plats réchauffés en pleines montagnes afghanes dans le froid, il pouvait dîner en compagnie d'une princesse, au chaud. Il fallait profiter. « Pardon. ». Un peu surpris n'osant plus bouger quand d'un coup l'Anglaise se blottit contre lui et levant les yeux ver lui lui lança d'un ton qui ne laissait pas nier quoi que ce soit, tout officier de la RAF qu'il était:« J'ai envie d'affection, alors soyez à la hauteur. » Souriant très légèrement, il dit doucement en se relâchant un peu « Vous pensez donc que je peux vous en donner...De l'affection... Je vais faire de mon mieux. » en riant doucement et en ajoutant « Oh et puis vous pouvez me tutoyer mademoiselle ; bon appétit. ». Il souriait franchement à présent. Il était un peu déstabilisé, et il refrénait sa passion, n'osant y croire, ou plutôt de se porter malheur à trop penser.
Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Jeu 15 Nov 2012 - 21:41
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Alors que je sortais de la salle de bain avec mon ensemble Barbie version princesse, il clignait des yeux. J'ignorais ce qui se passait exactement. En fait, si. Je le savais, il n'était pas le premier homme à me regarder ainsi. Dieu savait que j'avais été approchée par des magazines à couverture dénudée que j'avais toujours refusé, non seulement pour le sang bleu, mais aussi par question de principe! Ce n'était pas n'importe quel homme qui avait à me regarder dans des habits qui en dévoilait trop. Je les choisissais, ceux-là. Il me parlait ensuite du livreur auquel j'acquiesçais calmement. Il avait raison. « Très bien. » concluais-je avec un demi sourire. Après tout, ce n'était pas moi qui allait ouvrir la porte. Lorsque je demandais à Kearney pourquoi, il m'avait répondu simplement qu'il ne voulait pas qu'il m'arrive malheur, j'avais donc compris que c'était encore un autre ordre de ma famille. Jamais nous ne parlions de ma maladie, je tâchais de ne pas l'invoquer, tout comme j'avais toujours su si bien le faire. Mais j'ignorais même s'il était au courant de tout ça... Parfois, j'avais envie de lui demander. Dans mes périodes plus sombres où je me questionnais pourquoi j'étais la personne malade. J'avais déjà une hypothèque...
Alors que j'étais prise d'un moment où j'avais besoin d'affection, il semblait flatté que je me tourne vers lui. Il ajoutait qu'il allait faire de son mieux ce à quoi je hochais la tête avec un sourire. Puis, il ajoutait que je pouvais le tutoyer. Il m'avait déjà demandé de le faire ce à quoi j'avais essayé aussi, j'avais fais de mon mieux! Mais je vous jure que le vous est revenu tout seul, comme une habitude. J'avais des bonnes manières et c'était tellement difficile à corriger! Je pouvais échapper quelques « Tu » et les pronoms associés, mais chassez le naturel et il revient au galop! Même mon frère et moi, nous nous vouvoyions. C'était loin maintenant que j'y pensais. « Bon appétit. » concluais-je également. J'avalais encore du riz puis un peu de poulet. J'adorais la nourriture chinoise. Le peu de fois que j'étais allée en Chine, mon frère m'avait donné un coup dans les côtes parce que je mangeais trop et je faisais honte à la famille royale qui devait bien manger. « Raconte moi ton histoire. » lui demandais-je avec des yeux de cocker en respectant la règle précédemment instaurée. Je lui glissais une boule de poulet à l'ananas dans la bouche, je n'avais à peine eu besoin d'insister. Je me retournais vers lui avec un sourire, assise en tailleur, le dos droit, prête à écouter cette fameuse histoire qu'il m'avait raconté une seule et unique fois. Ce serait d'ailleurs une histoire que je savais, qui serait propice aux rapprochements, aux touchers et peut-être plus.
Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Lun 19 Nov 2012 - 0:21
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Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
Elle avait finalement reconnu qu'il avait eu raison de pas se trimbaler en boxer. IL en était le premier surpris puisqu'il avait menti. Lui souhaitant également bon appétit, elle semblait songer à quelque chose d'important. Kearney n'ajouta rien, trop poli, et se contenta de porter à s abouche les premiers morceaux, il n'avait jamais vraiment été doué pour manier les baguettes. Manipuler un fusil, les commandes d'un hélicoptère, çà pas de soucis, mais de simples baguettes de bois, allez savoir, çà lui échappait complètement. Encore pire quand il avait en face de lui, la plus belle femme d'Australie ce soir là, rose bonbon ou pas. Elle l'avait vouvoyé, rien de mal au contraire, mais elle qui insistait si souvent pour qu'il soit moins formel avec elle ; avait autant de mal que lui de la tutoyer. Déstabilisé mais en bon petit soldat il essayait de ne pas monter sa gêne. Imaginez, la fille que vous penser être en train de tomber amoureux, est en face de vous, en tenue de nuit, et pour couronner le tout (l'expression est bien choisie), elle est duchesse en Angleterre.
« Raconte moi ton histoire » ; il sourit en rigolant très doucement, le regard vers le bas. Elle avait le don de le surprendre à chaque fois. Et puis, il y avait remarqué qu'elle l'avait tutoyé, elle avait réussi finalement.
Il n'avait pas l'habitude de parler de lui, déjà on lui avait demandé de ne pas trop parler à la princesse, qui avait autre chose à faire que de l'écouter blablater ; alors parler de lui, il était pudique, on l'avait élevé en lui disant que parler de soi était grossier, que c'était très égoïste, que sa vie n'était pas plus importante que celle d'un autre, ce genre de choses. Et puis, il avait honte de lui, de sa famille, son histoire ; qui était-il pour une duchesse ? Et il pensait d'ailleurs qu'il n'était pas grand chose. Il se rappelait pourtant qu'elle avait lu son dossier, il se rappelait aussi lui avoir confié deux trois choses une fois, il ne se souvenait pas bien. « Eh bien euh, rien d'intéressant j'en ai peur ; je suis né en Irlande du nord dans une famille stricte, très stricte, je ne me sentais pas bien, on m'a envoyé à l'école militaire » Il ricana un instant en ajoutant « mon père pensait que çà allait me mater ; mais je l'ai déçu en choisissant la RAF ; et puis après mon instruction on m'a affecté a votre service ; je vous assure que le reste n'est pas important, et que c'est sûrement dérisoire en comparaison de la votre » Il dû se taire car dans sa bouche elle venait de fourrer un morceau de viande. Surpris il l'avala gauchement en riant « Vous allez me tacher pour une fois que j’étais propre ! » pour se venger il piocha dans la boite Sara goulûment.
Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Mer 21 Nov 2012 - 3:06
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Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
Alors qu'il commençait à manger avec une fourchette, je souriais. J'utilisais les baguettes, on m'avait montré assez jeune comment m'en servir et c'était très facile. « Ça te dirait que je t'apprenne comment manger avec des baguettes? » lui demandais-je avec un petit sourire. De mon côté, c'était difficile de continuellement le tutoyer, je vouvoyais tout le monde, même mes amis proches en Australie. Je n'arrivais pas à quitter mes bonnes manières. Lorsque je lui avait demandé de me raconter son histoire, il riait doucement. Je ne l'entendais pas trop souvent. Bien qu'on me demandait souvent de parler de moi, j'étais bien souvent calme et je questionnais à mon tour. Simple question de politesse, encore une fois. J'étais la petite fille parfaitement aristocrate. Une fille que tous les parents rêvent d'avoir, mais bof. Pour le moment, j'ignore tout de la vie, enfin presque. « Arrête de dire que ce n'est rien d'intéressant. » lui reprochais-je presque trop sagement. « Pourquoi tu ne t'y sentais pas bien? » demandais-je en avalant un peu de riz. Lorsqu'il avait parlé de l'Irlande du nord, je le savais pertinemment. Il avait l'accent irlandais qui me rebutait un peu au départ. Mère m'avait assuré qu'il était le meilleur pour assurer ma sécurité et mon mode de vie sain. Ouais, bon. J'avais douté sur le coup, douté que quelqu'un puisse me fait changer. « Le reste n'est pas important? Mais ne soyez pas si modeste. Racontez-moi tout. » Bien que je lui ai mis une bouchée de nourriture directement entre ses lèvres, il n'avait pas le choix de tout me raconter. Après tout, c'était un ordre de Princesse, n'est-ce pas? Je me mettais à rire doucement alors que je rajoutais de la sauce sur ses joues et tout près de ses lèvres.« Tu sais, je pourrais le retirer, mais d'une façon que tu trouverais bien indécente. » J'ajoutais un clin d'oeil et je la jouais femme fatale puisque je regardais mon plat avec une mine faussement gênée. Presque timide même.
B-NET
Spoiler:
Mille excuses et mille pardons Je suis un peu bookée avec l'université ces temps ci ...
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Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Lun 10 Déc 2012 - 23:08
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Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
La nourriture chinoise….encore une habitude à prendre ; il y a quelques mois il aurait qualifié çà de « niaiserie pour riches têtes à claques » ; mais depuis qu’il avait aussi fait l’expérience des sushis, il savait que le chinois n’était pas le pire…et puis ces fichues baguettes, sérieusement... . « Ça te dirait que je t'apprenne comment manger avec des baguettes? ». Kearney leva les yeux vers Rose…il ouvrit la bouche, réfléchit un instant et répondit en soupirant… « Eh bien, franchement si vous trouvez le temps et l’énergie, je veux bien…des baguettes, franchement, c’est débile.. » Il se redressa, surpris par sa dernière remarque, c’était la première fois qu’il parlait avec ce ton plus familier avec elle. Pourvu qu’elle ne l’ai pas remarqué et qu’elle n’en ait pas été choquée, pensa-t-il. Elle avait en plus surement mieux à faire, l’étiquette aurait voulu qu’il refuse poliment. Trop tard ; et puis maintenant sa protégée avait repris la discussion. Le tutoyant toujours, pour son plus grand plaisir, elle lui ordonnait d’arrêter de dire qu’il n’y avait rien d’intéressant dans sa vie, et lui demandait pourquoi il n’aimait pas l’Irlande du Nord. A dire vrai il adorait cet endroit, celui de sa mère disparue, ce qu’il avait détesté c’était son père Anglais resté là-bas. « J’aime l’Irlande milady, de toute mon âme, c’est l’endroit le plus merveilleux que je connaisse ; c’est seulement ma famille que je… peu-importe » ; il en disait trop, ce n’était pas dans sa nature, ce n’était pas le moment, ni l’endroit et puis la princesse avait certainement d’autres soucis biens plus graves que sa petite histoire à lui. Reprenant le vouvoiement elle insista… un peu gêné, tel un enfant il devint plus difficile de parler, il se frotta le sommet du crâne le regard baissé « Je vous assure, c’est très ennuyeux et sans intérêt » il lui sourit finalement en inspirant fort pour ne pas rire nerveusement. Il n’avait plus la bouche pleine, mais elle n’avait pas encore précisé si c’était un ordre qu’elle formulait, en attendant il n’en dirait pas plus. Les choses dégénérèrent, elle était près de lui à présent et elle riait, franchement, joyeusement, et elle lui tartina de la sauce sur une de ses joues du bout du doigt, juste là, vers sa bouche. Elle était elle-même, toujours malicieuse. C’était la première fois qu’ils se touchaient. Qu’elle le touchait. Et elle reprenait taquine l’air de rien. Il ne savait quoi faire ni quoi répondre. Il n’était pas habitué à l’entendre parler comme çà. « Je…heu…allez-y. » Indécence ? Il ne savait pas trop de quoi elle pouvait parler, mais il avait sans doute vu bien des choses plus indécentes qu’elle en avait surement eu l’occasion, non ?
Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Mer 12 Déc 2012 - 4:31
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Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
Alors qu'il catégorisait ça comme franchement débile, je roulais les yeux. Étant une princesse, on m'avait habituée à ce que je sois parfaite dans tous les domaines confondus. J'étais capable de faire de la selle anglaise et d'avoir du maquillage. J'étais capable de manier un iPad tout en grimpant dans un arbre. J'avais appris à avoir du goût en matière de bijoux, mais également en matière de cadeaux. Bref... Je riais doucement. « C'est bien simple, pourtant. Tu prends ta baguette comme tu tiens un crayon, comme ça. » J'approchais ma main de la sienne pour positionner ses doigts sur la baguette et je lui remettais la deuxième dans la main. « Et la deuxième, c'est celle que tu déplaces pour manger tes aliments. » Je souriais et je faisais moi-même le mouvement avec mes baguettes et j'avalais un morceau de poulet avec grâce comme pour confirmer mes dires. Notre discussion continuait alors qu'il m'expliquait un peu de son passé. En bonne princesse, on m'avait éduqué correctement et même démontrer qu'écouter les autres était une notion de politesse, bien que les gens étaient souvent sur nous. De mon côté, j'avais de la difficulté à me dévoiler si ce n'était que mes frasques involontaires. « Non, allez-y. Poursuivez. Qu'en est-il de votre famille? » lui demandais-je, intriguée par la suite de l'histoire. Je toussais, comme à mon habitude et je prenais un peu d'eau puisque j'en avais non loin de moi. Comme pour faire mieux passer tout ça. « Arrêtez, je trouve ça même passionnant. » lui avouais-je franchement en hochant la tête pour confirmer mes dires.
Décadence. Je m'approchais de lui pour l'embrasser, tout doucement. Je prenais évidemment le soin d'enlever la sauce avec ma bouche. Puis, je me surprenais à prendre goût au baiser, je le prolongeais sachant pertinemment qu'il risquait son emploi et moi... moi je risquais quoi? J'avais du sang bleu, on se fout du reste. J'entremêlais ma langue à la sienne pour lui donner un baiser digne de ce nom et je me reculais doucement. « J'espère que tu garderas ça pour toi. » Évidemment, la royauté ne devait pas être au courant, sinon ils allaient renvoyer Kearney et m'envoyer une femme. Misère. Une femme robuste et vilaine probablement qui ne me laisserait aucune chance de m'éclater. Je serais confinée. Je me sentais maintenant un peu... étrange. Mon regard se tournait vers celui de Kearney puis je baissais la tête en remettant mes cheveux vers l'arrière. « Pas un mot. À personne. » lui dis-je en le montrant du doigt, c'en était impoli. Je l'embrassais de nouveau et je l'entraînais par dessus moi en glissant mes baisers dans son cou. S'il refusait mes avances, ça allait me froisser dans mon orgueil et dans ma confiance en moi, j'en ai bien peur.
Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Jeu 20 Déc 2012 - 18:24
Because the Lady said so
Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
Evidemment quand c’était elle qui tenait les baguettes des chinois, enfin chinoises, çà semblait tellement plus facile. Et puis il y avait ce cœur, ce fichu cœur qui s’accélérait quand leurs mains s’effleuraient. Il essaya de s’appliquer, mais il n’était pas né Irlandais et pas Chinois pour rien, il ne pouvait pas avoir l’air gracieux comme la jeune Lady. Il fallait s’y faire. Très bien élevée, elle tenait à ce qu’il y arrive, et elle acquiesçait à ses dires. Insistait elle voulait en savoir plus, peut-être cela l’intéressait-elle vraiment se demanda-t-il ? Peut-être ne disait-elle pas çà uniquement par politesse ; mais cela gênait un peu Kearney de parler de son enfance, ce n’était pas dans sa nature, d’autant que c’était la première fois que cela semblait intéresser quelqu’un. « Passionnant je ne sais pas, si vous vous tenez tranquille demain je vous en dirait peut-être p.. » Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Elle s’était tellement rapproché de lui, à présent il sentait ses lèvres sur les siennes. Et, surpris, il se laissa faire. Un moment hors du temps ; (même si seigneur il devait être au niveau -2 de la beauté, en jean et hoodie, avec la sauce sur le coin de sa bouche. ) , de surprise, il glissa doucement en arrière jusqu’à se retrouver allongé, le souffle coupé, il entra dans le jeux langoureux jusqu’à ce qu’elle y mette fin. Il ne réalisait pas ce qu’il lui arrivait, si tout était réel d’abord ; il venait d’embrasser celle qui l’obsédait depuis le début, et c’était même elle qui avait pris l’initiative. Et si c’était réel, c’était mal, interdit, dangereux. Il n’aurait pas dû se laisser faire. Mais il n’avait pas pu lui résister. Faible être humain. Se redressant, il fut encore devancé par Sara ; le menaçant presque s’il venait à en parler. Il voulut répliquer qu’il n’allait pas divulguer ce qu’il était censé empêcher à la base, mais il se contenta de sourire : elle réalisait ce qu’elle avait fait, comprenait les enjeux, et ne l’avait pas considéré comme un jouet royal. Elle progressait. Il acquiesça vivement de la tête comme un enfant. Alors comme un homme imbécile ensuite, imbecile de contemplation devant telle beauté, il se laissa embrasser de nouveau, sur la bouche, dans le coup, se laissa entrainer au-dessus d’elle. Les yeux se fermaient puis se rouvraient, les bruits saccadés de respiration s’accentuaient, les cœurs s’accéléraient. Elle s’offrait à lui. Il n’avait pas le temps de philosopher, il prit de longues secondes pour l’admirer ; elle était parfaite. Puis il baissa ses bras jusqu’à froler ses lèvres, lui murmurer en fermant les yeux… « Sara...On ne devrait pas faire çà …C'est...C'est mal...Il ne faut pas.»Et de l’embrasser à son tour, avec toute la passion et la fougue qu’il avait contenus pendant des semaines. Peu importe le reste, le contexte, les différences, les interdits, le pyjama rose ou le hoodie rouge. Il n’y avait qu’elle, son corps chaud près de lui le parfum dans ses cheveux…
Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Ven 21 Déc 2012 - 19:05
Because the Lady said so
Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
« Tu dois être un tout, Sara-Rose » m'avait dit Mère alors que je devais avoir moins d'une dizaine d'années. « Tu dois être une femme, mais avoir un côté masculin. Tu dois être une Sainte, mais également la plus grand pècheresse. Tu dois être l'enfant, mais la mère également. Tu dois être une jeune fille, mais également une femme. Et le plus important; tu dois l'assumer dans le meilleur de tous les sens. » Sur le coup, j'y avais pensé et j'avais hoché la tête, attentive. Aujourd'hui, tout ce que Mère m'a dit se réfère être véridique. J'avais pensé être une chinoise lorsqu'on m'avait éduqué avec les baguettes. Puis je l'avais embrassé, j'avais été la confidente intéressée, mais maintenant j'étais une femme fatale.
Il avait glissé sur le lit alors que je l'embrassais, il prenait part au baiser, je le sentais. Peut-être moins au début, je l'avouais. Puis il se redressait alors que j'avais cessé mon baiser pour l'avertir. Il souriait à cet avertissement ce qui me donnait la chair de poule, je craignais qu'il ne révèle tout. Enfin, s'il tenait un minimum à son poste; il ne dirait rien. J'osais espérer qu'il y tienne... la suite me démontrait que oui puisqu'il avait une respiration déjà saccadée alors que je ne faisais presque rien. Je le regardais directement dans les yeux en me demandant si je faisais quelque chose de vraiment mal. Il m'observait avec un sourire... J'hésitais à lui demander si j'avais quelque chose de coincer entre les dents ou si, je ne sais pas si j'étais... dingue ou horriblement laide ou, bref. Qu'importe. « Sara... On ne devrait pas faire ça... C'est... C'est mal... Il ne faut pas. » Un regard défiant et un sourire en coin et il m'embrassait avec passion et fougue. Encore et toujours, cette fois j'en étais déstabilisée. Je l'arrêtais tout doucement pour lui retirer son hoodie rouge alors qu'il n'avait rien en dessous. Je caressais son corps doucement, presque du bout des doigts. Son torse, ses abdominaux, le bas de son ventre. Je sentais son coeur battre à tout allure, plus rapidement que le mien; ça ne faisait aucun doute. Je frissonnais au contact de ses mains et je me rappelais de l'importance de profiter du moment présent. Mes mains se dirigeaient vers son pantalon, j'étais de nature très patiente, je l'avoue. Mais le besoin de sentir son corps chaud entrelacer le mien, l'avoir près de moi avec la sensation certaine qu'il ne me quitterait pas était déjà important. Silence, je le regardais droit dans les yeux cherchant à décrypter tout ce que je pouvais y voir et j'y voyais pourtant bien plus qu'un simple regard d'un officier cherchant à protéger une princesse. J'allais régler ce détail un peu plus tard. À mon tour, je retirais mon haut avec l'aide de ses mains dévoilant ma poitrine. Je frissonnais et je ne tardais pas à l'enlacer pour l'embrasser encore et encore. Il n'y avait qu'une mince frontière maintenant entre nous, des tissus, rien de plus. Je risquais tout maintenant en parlant: « Dis-moi ce à quoi tu penses. » On aurait dit un ordre en écoutant les mots prononcés, mais mon ton était doux, presque mielleux, trop doux pour ce qu'il aurait du être.
Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Ven 21 Déc 2012 - 23:05
Because the Lady said so
Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
Les choses allaient vite, et pourtant, tout était délicat, lent, doux, malgré l’excitation croissante, cette cage thoracique prête à exploser sous les palpitations frénétiques de ce cœur pourtant fragile et malade. Un léger moment de surprise quand elle le retint un moment, pour finalement mieux enlever son hoodie ; le laissant torse nu, ses plaques militaires d’identification pendantes. Il sentait ses doigts délicats l’effleurer. Alors d’une main il lui caressa la joue et lui coiffait une mèche de ses cheveux blonds sur le côté. La pente était là, raide, enivrante, ils s’y jetaient tous les deux, comme attirés dans ce vide de passion. D’une autre main, il prit le semi-automatique qui ne le quittait jamais et qui se trouvait coincé à l’arrière entre son jean et son sous-vêtement, et le posa sur la table de nuit rapidement. Ils se regardaient dans les yeux pendant de longues secondes, jeux de regards, bien plus authentiques que des mots, quoique mystérieux ; d’ailleurs elle n’avait rien ajouté, elle savait qu’ils ne devraient pas et pourtant, c’était comme s’ils avaient l’irrésistibilité en commun. Et guidées leurs mains ôtaient le haut qu’elle portait. Comme une étape de plus franchie dans l’interdiction. Il contemplait son corps, sentit un frisson la parcourir, et se délectait de son étreinte, puis de ses baisers. Les princesses embrassaient bien. Pour la première fois il la voyait ainsi presque nue, tout près de lui, il sentait sa peau lisse, il goutait ses lèvres. Il en était presque troublé, enivré ; Elle lui demandait ce à quoi il pensait. Les yeux fermés se rouvrirent il s’approcha au plus près de son visage pour lui répondre « Je pense que j’ai compris la façon plus indécente dont vous parliez ; je pense qu’on ne devrait pas, mais je pense que j’ai envie de vous, le nier serait mentir ; » il sourit, timide, et s’approcha encore plus près pour murmurer au creux de son oreille au souffle chaud « …et que je dois être dans un rêve. » . « Sara…? » il ne pouvait pas prendre d’initiative, c’était à elle de décider, un mot et il arrêtait tout, un signe et il continuait. Elle était la princesse. Elle était douce, elle sentait bon, elle était radieuse, elle était précieuse, bien plus qu’un simple objet de mission à protéger, à ses yeux il en était certain à présent, il était personnellement impliqué dans son état. Il voulait la protéger, l’aider, l’aimer peut-être, même s’il ne voulait y penser. Petit à petit il sentait sa raison disparaitre pour laisser place à la passion, simple, forte, immédiate, elle gagnait du terrain. Il la désirait, plus encore que d'habitude mais il n'osait pas l'avouer, se l'avouer. Et pourtant...
Sujet: Re: [#7] Because the Lady said so Sam 22 Déc 2012 - 1:07
Because the Lady said so
Kearney O'Shannon & Sara-Rose A.-Bartholomew
Une aventure d'un soir n'aurait jamais eu cette cadence. C'était doux et tendre; c'était passionné et presque amoureux. Ça m'effrayait de voir cette alchimie, cette symbiose inhumaine. Il ne se gênait pas lui non plus pour replacer mes cheveux et caresser ma peau fraîchement lavée. C'était un challenge immoral, autant pour moi que pour lui. Si Mère et Père venait qu'à l'apprendre, je crois que je perdrais tout droit de visite et lui son emploi en plus de se faire radier du continent. Enfin.. Personne n'allait savoir que je frémissais sous ses caresses et que ses baisers étaient plus qu'exquis, vrai? Lorsqu'il sortait son arme, je craignais maintenant la suite. C'était exactement ça... Un arme, un coup de feu, un seul: tout changerait. On sait tous que tout ce qui est interdit est davantage attirant que ce qui ne l'est pas. La tentation. Le meilleur moyen d'y résister est de céder, disait Oscar Wilde. Je savais que si la suite allait me plaire que j'allais vouloir recommencer à maintes reprises. La facilité, L'interdiction, la tentation, le plaisir, la culpabilité. Je glissais ses mains sur mon dos alors que je frémissais que je glissais jusqu'à la bordure du petit short rose quasi innocent que je portais.
Il répondait à ma question en ajoutant qu'on ne devrait pas, mais qu'il en avait envie. Je souriais alors qu'il murmurait à mon oreille qu'il croyait être dans un rêve. Sa voix, ses mots, ces sens... Je comprenais tout maintenant et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de sourire. « Sara... ? » « Oui? » lui demandais-je gentiment avant de le regarder les yeux brillants et de l'embrasser de nouveau. Je commençais à le voir autrement qu'un officier. J'arrêtais de l'embrasser et je tournais ma tête vers le côté pour tousser. Il semblait inquiet, j'agrippais le matricule pendant à son cou et je le tirais vers moi pour lui donner un baiser furtif, comme une voleuse et j'attendais la suite de ses paroles qui m'abreuvaient. Mes bras l'enlaçaient encore plus serré, mes jambes l'entouraient désormais. Je glissais une main contre sa joue que je caressais en le regardant toujours dans les yeux. « J'en ai envie aussi, Kearney. »