[#7] Because the Lady said so

Il n’aurait su dire comment ni pourquoi ; mais c’était là, tout comme c’était arrivé. Il tenait à Sara. Bien plus que de raison. Tout d’elle le ravissait, tout en elle l’émerveillait. Chaque sensation était décuplée, chaque sentiment multiplié. A fleur de peau, celle délicate et parfumée de Sara. Il perdait petit à petit contrôle, sa pudeur, son devoir de réserve, sa discipline, tout s’évaporait dans la chaleur de l’instant. Il ne voyait plus qu’elle. Elle était devenue l’unique, le tout. Et les mains dans son dos frémissant aux caresses de ses rugues mains de soldat, elle le regardait. Ce regard, aurait poussé les hommes à la guerre, les Dieux à l’émoi, les orages au silence. Ce regard, le faisait chavirer, il l’enivrait, le faisait vaciller. Il le comblait pleinement. Elle souriait, lui répondait, elle l’accompagnait, ils étaient bel et bien deux, ensembles sur le chemin. Il plongeait dans son regard de biche, se noyait dans ses baisers fugaces, comme des éclairs de passions volés au temps. Et puis, en toussant, elle l’immobilisa. La réalité frappait à la porte, elle leur rappelait la dangereuse malice du sort ; la maladie. Il fut pris d’un éclair de culpabilité, et si c’était-lui qui avait provoqué sa toux, il n’aurait pas du exciter la jeune femme à la beauté fragile peut-être. Mais les doigts de fée qui tiraient sur…était-ce un fil magique ou bien ses chaines militaires…il ne savait plus bien, et l’attiraient vers elle, le temps d’un soupir, et un baiser. Le temps de sentir l’étreinte se resserrer, le contact se faire entre leurs corps brulants. Et l’encerclait, il se laissait faire, elle lui caressait la joue et son cœur se serra, « J'en ai envie aussi, Kearney. » il pensa à tout ce qui était arriver à cette enfant, ce qui pesait toujours sur elle, et alors il décida de tout faire, de faire de son mieux, à présent pour elle ; il voulait l’aider, lui donner courage et force, affection et plaisir, soin et tendresse. Sa gorge se noua, il l’embrassa délicatement cette fois ci, du bout des lèvres, en fermant les yeux, puis colla son front au sien et répondit à voix-basse " Oh Sara…" Il l'aimait si fort à cet instant, qu'il avait eu du mal à contenir l'émotion dans sa voix; "Je glisse, prenez ma main, laissons-nous glisser… " Sa voix chaude il l’embrassait des milliers de fois au moins dans le cou et reprenait en susurrant « le reste m’est égal…Sara tant que j’ai votre main ». Il voulait oublier le monde, et que le monde les oublie. N’avoir qu’elle et n’être qu’à elle dans une nuit sans fin. Il fini en l’embrassant plus bas, puis plus bas encore jusqu’à sa poitrine, tandis qu’il ôtait son jean en se tortillant en dessus d’elle, simplement en boxer, il remonta, ses mains sur les joues de Sara, il l’embrassa longuement, s’accrochant à ses lèvres. Et se laissa glisser sur le côté pour qu’elle puisse se débarrasser du pyjama rose devenu beaucoup plus sexy à présent. Elle en avait elle aussi envie, l'homme le plus comblé sur terre se trouvait à Bowen, Australie ce soir. Et pas uniquement par ce qu'il allait profiter d'une nuit, mais d'une nuit avec la seule qui vaille.

Nous étions deux âmes; l'une au dessus de l'autre et nous nous embrassions comme si la fin du monde allait arriver. Nous étions bien, enfin moi je l'étais. Un homme amoureux était tout près de moi et je le sentais, il était dans un élan de romantisme pur. Il m'embrassait délicatement, comme s'il craignait me briser. Son front contre le mien alors que je le regardais et je résistais à la tendre envie de l'embrasser. Il embrassait ma poitrine alors que je frissonnais toujours, ce contact physique était si différent des hommes qui l'avaient fait auparavant. Il ne demandait que ma main, faisait-il une référence au mariage? Je l'ignorais, mais je laissais ma main douce dans la sienne alors qu'il se tortillait pour retirer son pantalon. Dans mes expériences passées, on se déshabillait bien souvent avant d'atteindre le lit, là maintenant non. C'était un tout. On s'embrassait comme si c'était la seule option de vie. Je retirais maintenant mon bas de pyjama, me laissant désormais vulnérable. J'étais nue avec ma peau claire et soyeuse et lui avec son corps chaud et viril. Je lui retirais lentement son boxer en caressant sa verge déjà raidie. J'abaissais mes baisers passant de ses lèvres à ses oreilles que je mordillais doucement, j'embrassais son cou en prenant le soin d'y laisser un joli petit suçon et j'embrassais son torse, puis le bas de son ventre pour finalement englober son sexe et m'en délecter lentement. Sa main était toujours dans la mienne alors que j'entremêlais ses doigts aux siens, une sorte de symbiose plus qu'inexpliquable. J'étais fébrile et pourtant tellement bien. Mes doigts caressaient son sexe avec envie et désir. Je voyais bien qu'il prenait du plaisir au contact de mes lèvres sur son intimité.

Le gout de ses lèvres, la douceur suave de chaque centimètre de sa peau, le parfum délicat dans son cou, la caresse ondulée de ses cheveux sur son visage…Sara était délicieusement exquise. Elle mettait tous ses sens en éveil. Elle toujours un peu hautaine et épuisante, se montrait sous une nuit plus douce et tendre. Elle prit sa main, joignant le geste à sa parole. Elle était prête, et prit l’initiative encore une fois ; de le déshabiller entièrement. L’embrassant dans le cou vigoureusement ; il aimait çà, cette sensation de délicatesse et de vigueur en même temps qui se dégageait d’elle comme de lui. Lui mordillant l’oreille, embrassant son torse puis plus bas encore, elle continuait son manège amoureux. Lui, continuait à l’étreindre, comme s’il avait peur qu’elle disparaisse d’un seul coup, qu’il fallait profiter pleinement et rapidement de tout ce corps chaud et soyeux, de toute cette passion, cette attraction. Il sentit le désir en lui monter, et il sentit aussi la valse du plaisir débuter dans une chaude gestuelle et une humide gâterie. Elle l’étonnait, jamais il n’avait imaginé la précieuse princesse dans une telle situation, ni pensé qu’elle avait ce genre d’aptitudes. Kearney s’allongeait en arrière, il se laissait faire, s’abandonnant au plaisir de la chair, aux lèvres de Sara . Il brulait de désir, et d’envie à son tour ensuite, d’aimer Sara juste après. Il fit l’effort d’éteindre du bout des doigts une des deux lampes de chevets, pour encore plus d’intimité, et regardait sous ses yeux communicatifs, la sensuelle activité, exprimant par le regard ce qu’il ressentait. Il ne pensait plus à l’interdit, à la morale ; il était rivé sur Sara. Il tenait toujours sa main, et la serrait un peu plus maintenant. Elle le rassurait et permettait de communiquer sans qu’il n’ait à exprimer de choses trop précipitées, trop galvaudées, ou tout simplement de ne pas bafouiller sous la timidité ou l’effet du bonheur physique et sentimental. Elle semblait à l’aise, peut-être plus que lui, même s’il le cachait par la virilité et l’air sur qu’il dégageait, il décidait de se laisser faire, lâchant tout contrôle ; la princesse serait libre, l’ordonnance ne la briderait pas, pas ce soir.

Il ne disait plus un mot, pas même pour m'éclairer concernant ses points faibles, ce qu'il aimait. C'était le silence le plus complet. Ce besoin d'être aimée, d'être désirée refaisait surface et mon ordonnance devait s'y plaire. Je remontais mes baisers après l'avoir gâté de longues minutes avec un sourire au bout des lèvres. Je l'avais vu trembler, retenir des sons et sourire malgré lui. Je l'embrassais, j'embrassais ses lèvres jusqu'à m'en perdre. Je frissonnais, j'avais envie de toutes les sensations possibles et inimaginables. Je prenais les initiatives ce soir, il me laissait faire, il m'avait toujours laissé faire ce que je voulais même en serrant les dents. Je caressais sa joue en le regardant dans les yeux un fin sourire aux lèvres. Il m'embrassait dans le cou sans tarder et je frissonnais de plus belle. Les baisers dans le cou était l'un de mes points faibles, un sacré point faible dans ma situation. Il aurait également pu me murmurer des mots doux à l'oreille que je tremblerais de bonheur. Littéralement. Il me serrait contre lui et je me disais que ma taille allait bien lorsqu'elle était jointe à la sienne. Ça pouvait être d'un ridicule et même superficiel, mais jamais je n'avais ressenti une telle symbiose. « C'est... parfait. » m'exclamais-je dans un quasi murmure. « Tu le ressens aussi? » lui demandais-je en m'arrêtant doucement. La tension sur ma peau, l'envie de lui, la pression sur mon coeur, l'envie continuelle d'être près de lui, de l'embrasser, de l'enlacer, de le toucher, de l'effleurer. Mes doigts effleuraient doucement la paume de sa main qui devait faire deux fois la mienne. Je l'embrassais dans le cou et je lui murmurais à l'oreille de me faire l'amour, comme si ce n'était pas assez. C'était une évidence à l'état pur ce qui allait se passer. Je voyais déjà Mère et Père criser comme quoi mes scandales n'étaient pas suffisant, que je devais coucher avec toute le personnel royal. Je crois que s'il pouvaient me déshériter il le feraient, en attendant je pensais à mon frère qui rirait probablement de la situation alors qu'il n'avait aucun problème à coucher avec une femme de chambre du château, bien évidemment. Je glissais sa main contre ma hanche, sa main sur ma peau me donnait la chaire de poule. Ma respiration était saccadée et je bougeais ma tête pour tousser. « Ça fait du bien d'être avec quelqu'un qui comprend. » concluais-je en l'embrassant doucement avec amour et tendresse.