Bienvenue en enfer [Wyatt]

Invité

Aisling a écrit:: -Je ne sais pas. Ils disent toujours que je suis censée venir régulièrement et je saute la moitié de mes rendez-vous. Alors je suppose qu'il y a un risque...

Contrairement à Aisling, tu étais un peu plus confiant. Si elle loupait autant de rendez-vous qu’elle le prétendait et qu’elle allait bien à tout ceux auxquels elle allait, il y avait peu de risque que ça change même si je ne connaissais rien à sa maladie. « Peut-être oui, mais autant être optimiste… Vous avez remarqués des changements au niveau de votre santé dernièrement ? » lui demandes-tu par curiosité. Après tout, en général, il y a des signes avant-coureurs s’il y a un quelconque problème de santé.

Tu souris lorsqu’elle te démontre qu’elle n’a pas besoin d’être agréable avec les clients de ton patron. Elle marque d’ailleurs un point, et tu n’insistes pas.

Aisling a écrit:: -La seule raison pour laquelle vous devriez me tenir la main, c'est pour que je ne m'échappe pas.

Tu laisses un rire s’échapper avant de lui répondre amusé « Et bien, si c’est nécessaire, je le ferai » t’amuses-tu à lui répondre.

Aisling a écrit:: -Et sinon, je ne suis pas sûre que vous ayez beaucoup de temps à perdre avec moi.

« Et bien détrompez-vous, j’ai fini mon service et j’ai du temps à tuer. Alors allons-y voir ce médecin qui vous fait tant peur que ça. » lui annonças-tu en te levant après avoir bu une dernière gorgée de ton café. « Et inutile de songer à vous enfuir… » la prévins-je avec un sourire amusé sur ton visage. « Allez ! Faut pas le faire attendre ! Vous voulez quand même pas que je vous y traîne n’est-ce pas ?» lui dis-tu en te dirigeant vers la porte qui donnait sur le couloir.

-Non pas réellement. Après je ne fais pas beaucoup de sport alors je ne l'aurais peut-être pas senti si c'était le cas.

-Peut être que je gagnerais si on se bat, qui sait, hein !

-Ah...

-Non, ce serait humiliant pour tout le monde que vous me trainiez.

Invité

Elle marquait un point et tu n’insistais pas plus. Après tout, elle devait savoir de quoi elle parlait après tout et puis, c’était surtout pour la rassurer tes belles paroles, parce qu’au fond, même si tu supposais, tu n’en savais rien.

Tu éclates de rire lorsqu’elle suggère qu’elle peut gagner si vous en venez aux mains. Tes éclats de rire deviennent même incontrôlable et se transforme en vrai fou rire que tu peines à refreiner. C’est pas sympa, surtout pour elle, mais faut bien reconnaître que tu as du mal à voir comment un poids plume comme elle arrivera à venir à bout de toi alors que tu as un entraînement de quinze ans dans l’armée. « Désolé » rétorques-tu en réprimant de ton mieux le fou rire qui t’habites. « C’est juste que… Vous êtes… enfin… comment dire… un poids plume. » lui dis-tu finalement. Tu songes aussitôt qu’elle pourrait mal le prendre et tu veux pas en venir à une dispute ou un affrontement quelconque, tu crois bon de te justifier. « Je veux pas dire que vous n’avez aucune chance parce que vous êtes une femme, loin de moi cette idée ! » te défends-tu aussitôt, « mais… j’ai passé quinze ans dans une unité spéciale de l’armée, je viens juste de revenir à la vie civile… » lui expliqua-tu gêné. « Mais…. Je suppose que je peux me tromper et que vous êtes championne de boxe… Dans c’est cas là, je suppose qu’il y a de forte chance que je finisse au tapis… » concédes-tu en levant les mains en signe de capitulation.

Vous sortez donc de la salle de repos alors que tu l’interroges « Vous devez vous rendre dans quel service ? » lui demandes-tu afin de savoir ou tu allais l’escorter. Oui, parce que tu étais sur qu’elle allait esquiver cette rencontre si tu ne l’accompagnais pas jusqu’à la porte du bureau du médecin. « Oui, humiliant. Enfin… Moi, ça ne me dérangerait pas, mais si vous avez des connaissances dans cet hôpital et que vous les croisez, je suppose que ca pourrait vous portez préjudice… » dis-tu en souriant alors que tu n’étais pas porté sur ta notoriété. A vrai dire, le regard des autres tu faisais avec, t’avais l’habitude. Et puis, l’avantage d’ici, c’est qu’il ne s’agissait pas de regards hostiles contrairement à tes déploiements.

-C'est mal de se fier aux apparences !

-Non je pense que je peux m'avouer vaincue. Et vous devez mieux vous débrouiller avec une arme que moi.

-Je dois commencer par la radiologie.

-Je n'aurais qu'à tuer les témoins pour qu'il n'y ait aucune preuve !

Invité

Tu souris en la dévisageant. Elle n’avait pas tort pour le coup. Aux premiers abords, elle paraissait fragile, mais son caractère montrer bien que sous son apparence fragile, se cacher un vrai dragon. « Je vous l’accorde. Navré de l’avoir fait d’ailleurs. » t’excuses-tu avec un sourire contrit. Elle capitule alors que ton regard se voile. Ouais, avec une arme… Tes yeux s’assombrissent alors que ce simple mot fait ressurgir certains démons de ton âme, mais tu les chasses. Et tu gardes ce sourire chargé de lassitude avant de lui répondre « Probablement » souffles-tu à mi-voix avant de te diriger vers la porte pour l’ouvrir. « Alors en route pour la radiologie mademoiselle Callaghan » lui dis-tu en l’invitant à passer devant, lui maintenant la porte ouverte. Tu as repris contenance et chassé tes pensées douloureuses dans un coin de ton esprit et vous êtes à présent dans le couloir, en route pour l’examen de la jeune femme. Elle plaisante sur ce qu’elle ferait pour détruire les preuves, mais ça ne me fait pas rire. J’essaye quand même de sourire, mais je ne trouve rien de marrant à parler de la mort. Je l’ai certainement trop côtoyé pour ça. « Pourquoi ne vous faites vous pas accompagner par un membre de votre famille ? ça vous rassurerez peut-être, non ? Enfin, votre famille n’est peut-être pas dans la région… » lui demandes-tu en souriant poliment.

-Ça n'a pas d'importance.

-En route.

-Je suis Néo-Zélandaise, je suis arrivée en Australie pour mes études, alors je n'ai personne de ma famille ici. Si ça peut vous rassurer, quand j'étais là-bas, mes parents veillaient à ce que je ne rate aucun rendez-vous !

Invité

Pour toi, c'est important. Tu n'apprécies pas que l'on te juge sur ta carrière, alors tu estimés que tu n'as pas à juger les autres quelque soit le critère. Tu as parfois l'impression de changer, que ton comportement n'est plus tout à fait le même qu'à l'armée, là-bas, tu ne te serais jamais permis ce genre de réflexion. Tu te gardes bien de lui dire, et tu la remercie par le biais d'un sourire amical de ne pas t'en tenir rigueur.

Vous vous mettez en route vers le service de radiologie, et elle t'avoue dans la discussion qu'elle est néo-zélandaise. Ce qui explique l'absence d'un soutien moral pour ses examens.« je vois, vous aviez donc beaucoup de chance que vos parents se souciaient de votre santé là-bas. Vous devez vous sentir un peu seule ici. Et ce sont des examens de routine, pourquoi vos résultats seraient moins bon ici qu'en Nouvelle-Zélande après tout ? » souris-tu avec douceur en marchant à côté d'elle. Vous arrivez devant le service de radiologie et tu t'arrêtes devant la porte. « voilà, vous me promettez de faire votre examen où il vaut mieux que je reste pour m'assurer que vous le faites ? Ça m'ennuierais de devoir vous courir après et vous attachez... » plaisantes-tu à moitié en la regardant avec une lueur taquine.

-Seule... Je ne sais pas. J'ai quelques amis sur qui compter, même si je ne suis vraiment pas quelqu'un de très sociable. Mais ça, vous avez dû le remarquer.

-Il n'y a pas de raisons qu'ils soient plus mauvais qu'en Nouvelle Zélande, en dehors du fait que je prends pas vraiment soin de ma santé.

-Ne menacez pas de m'attacher, vous seriez surpris.

Invité

Tu te rends compte que tu t’es mal exprimé une fois de plus. « Je ne voulais pas dire que… vous n’aviez pas d’ami… Je… Je… Je faisais juste allusion à votre famille qui est loin d’ici… » balbuties-tu avec maladresse, « loin de moi l'idée de juger votre sociabilité ! Je me le permettrais pas ! » dis-tu complètement dépassé, surtout vue ta propre vie sociable.

Tu reprends doucement contenance et alors que tu penses avoir dissipé les malentendu, le sous entendu de la jeune femme te laisse complètement ahuri alors que tu la regardes avec de grands yeux et la bouche entrouverte. T’as beau avoir passé la trentaine, t’as pas eu beaucoup d’expérience dans ta vie dans ce domaine et si tu n’as jamais laissé rien paraître à l’armée, tu ne t’attendais pas à ce que la jeune femme retourne tes propos de façon de façon… perverse ? Enfin c’est plutôt son regard qui te fait comprendre l’allusion. Tu prends d’abord sur toi et une fois que tu es sur que tu peux contrôler la situation, tu laisses paraître avant de sourire. « Je vois… Je suis… ravi d’apprendre ce détail. » souris-tu en tentant de prendre un air moqueur. « Je ne verrais plus les sangles de la même façon maintenant… merci. » ajoutes-tu avec un sourire amusé et un peu plus détendu.

-Vous êtes vraiment trop facilement confus.

-Je suis sûre que vous aurez une vision d'elle beaucoup moins négative !

-Merci pour tout.

Invité

Aischou a écrit:: -Vous êtes vraiment trop facilement confus.

Bien sur que tu l’étais, mais tu avais des raisons de l’être. Tu n’étais pas habitué à ce que tes paroles soient incomprises. Tu n’étais pas non plus habitué à avoir ce genre de conversation, surtout avec des jeunes femmes. C’était difficile à croire et à imaginer certainement, il fallait avoir vécu ta vie pour comprendre pourquoi, mais pour autant, tu essayais quand même de ne rien laisser paraître, sans grande réussite à priori. « Oui, c’est vrai. Disons que… Je ne suis plus habitué à avoir… ce genre de... conversation. » souris-tu doucement. « Et c’est exactement ça. Heureusement quand même qu’on ne se sert pas des sangles tous les jours ! » souris-tu avant de te figer. Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle t’embrasse sur la joue. Tu n’as pas eu de mouvement de recul, trop surpris pour ça. « euh… y a pas de quoi. C’était un plaisir… Et bien… au revoir Mademoiselle Callaghan… » lui dis-tu avant de la laisser franchir la porte de radiologie. Tu finis par tourner les talons pour te rendre à la salle de repos afin de te changer, non sans un sourire aux lèvres.

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