(Alou) never let you go

Invité

Alek & Lou-Belle

Never let you go

J’avais le sourire aux lèvres de parler à nouveau avec Alek. Il avait été mon ami de débauche pendant un temps. Et c’est vrai que je me demandai pourquoi je n’avais jamais couché avec lui. Pas le temps sans doute. Avant ma grossesse, je n’ai eu qu’un seul homme à Bowen : Ciàran. Et d’ailleurs, je n’en ai toujours qu’un : Adrian. Notons que les prénoms se finissent pareils mais sinon la comparaison s’arrête là. Ciàran c’est une porte de prison tandis qu’Ad est plus naturel et il a une oreille attentive. Après avoir convenus de sortir manger un truc pour discuter en chair et en os, je fronce les sourcils. Je ne suis pas réellement une nana jolie en ce moment. Avec mes dix kilos en plus. Selon le médecin, j’ai le poids parfait pré-grossesse. J’ai toujours fait trente-cinq kilos pour mon mètre cinquante-cinq. Maintenant j’en faisais quarante-six. Il fallait que j’en prenne encore une dizaine pour que bébé Flocon soit bien formé. Etant aveugle et donc une empotée dans la capacité de me préparer, j’avais fait appel à des amies du conservatoire. Depuis qu’on m’avait teint mes cheveux sur un coup de tête, ils ressemblaient plus à rien. J’étais blonde. Pas de perruque cette fois-ci. De force, on m’a fait entrer dans une robe. Je me suis débattue mais que dalle. Par contre, j’avais hurlé pour ne pas mettre de chaussures, faut pas déconner non plus. C’est Alek quoi. J’avais juste dit un peu de rouge à lèvres et de mascara, je ne voulais pas ressembler à une espèce de poupée. Bien que j’en ai toujours eu le physique. Je lui avais donné rendez-vous devant le conservatoire vu que j’y passai ma vie. Assise sur les marches, mon violon en main, je l’accordai distraitement, remettant de temps à autre mes lunettes en place. Le total look d’aveugle quoi.

AVENGEDINCHAINS

Ahhhh, cette Lou-Belle. Elle était géniale, tu adorais cette fille qui te rendait bien heureux. Vous aviez parlé il y a pas longtemps par message en vous racontant un peu votre vie, ce que vous étiez devenu depuis le temps. Avec la belle Lou ~~(petit jeu de mot sympa)~~, vous sortiez ensemble dans les bars, vous vous saouliez la gueule ensemble et vous finissiez toujours trop mal. Mais bon, ces derniers temps, les soirées entre vous se faisiez rare, vous ne vous voyez plus trop depuis sa grossesse. Tu n'aurais jamais cru qu'elle tomberait enceinte comme ça, tu ne pensais pas. Mais bon, la vie nous surprends des fois. Bon, trêve de mondanité, tu commençais à te préparer. Tu enfilais une jolie chaise à carreaux digne de toi, un jean un peu troué de partout mais bon c'est ton style. Des petites baskets, une cigarette à a bouche et tu partais sur ton skate dans les rues de la ville pour rejoindre ton petit chat. Lou t'avait donné rendez-vous devant le conservatoire, tu l'avais rejoint plusieurs fois là bas déjà. Elle était assise, là, sur les marches et tu savais qu'elle ne pouvais pas te voir alors tu te posa près d'elle en lui murmurant à l'oreille Hey mademoiselle, vous êtes charmante, vous auriez pas un numéro de téléphone ? dis-tu sur le ton de la blague.

__________________________

what things ☩

let me alone, i’ll be okay. don’t even smile, just go away.

Invité

Alek & Lou-Belle

Never let you go

Avec Alek, la vie était simple. Ce garçon ne vivait que pour s’amuser et dans les excès. Je me souvenais encore de nombreuses soirées où j’avais fini par le regarder lever le coude. Toujours sur mes gardes, je ne buvais pas tant que ça et pour cause que l’alcool me ramenait à Gavi. Quant à la drogue, un pétard de temps en temps mais pas plus. Je n’aimais pas ce sentiment de perdre le contrôle et de me réveiller sans savoir ce que j’avais fait la veille. Mais je savais qu’avec lui, je pouvais limite tout dire. Tout faire. Alors que j’étais assise sur les marches, mon violon dans la main, j’ignorai s’il s’agissait de mon sixième sens ou non ; mais je le sentis approcher. Depuis que j’étais aveugle, j’étais beaucoup plus attentive aux choses extérieures. On disait même que je jouais mieux. Alors je fis semblant d’être penchée sur mon travail lorsque je sentis son souffle sur ma nuque. Et son odeur de cigarette. Reconnaissable entre mille. Je finis par esquisser un sourire en coin avant d’éclater de rire à mes paroles. « nope. » Je finis par lever ma main qui avait fini par trainer dans une des poches de mon ami. « Mais j’ai le tien, minaudai-je en lui montrant son propre mobile, triomphante. » Après tout, je restai une voleuse et pas besoin de yeux pour faire les poches de quelqu’un. « Je suis certaine que c’est une photo de moi en fond d’écran. » Toujours en faisant la moue, je lui rendis son objet avant de finir par mettre Strad dans son étui. « c’est comme ça que t’accueilles la femme de ta vie, d’accord mon cœur* ! ça laisse à désirer, continuai-je sur le ton de la plaisanterie. » Quand je disais que la vie était plus facile à ses côtés.

AVENGEDINCHAINS

les paroles en italique sont en français*

Passer du temps avec Lou, c'était pour toi un moment formidable. Vous vous compreniez si bien tous les deux que tu ne te prenais jamais la tête avec elle. Tout et n'importe quoi, vous pouviez parler de tout et n'importe quoi ensemble. Et surtout faire tout et n'importe. Alors quand tu l'aperçu au loin, sur les marches du conservatoire, tu ne pu t'empêcher de sourire. En t'approchant d'elle tu voulus lui faire une blague en pensant qu'elle ne te reconnaîtrais peut-être pas mais manque de bol, tellement de complicité entre vous qu'elle a réussit. En lui demandant son numéro, elle avait fouillé dans tes poches pour te piquer ton cellulaire alors tu fis la moue, ne sachant pas quoi répondre. Ca va, t'as gagné, t'as toujours plus d'un tour dans ton sac, répondis-tu à la jeune femme en boudant légèrement. Tu étais ravi de la voir, cela faisait longtemps que tu ne l'avais pas vu. Je suis désolé, ma soeur passe avant tout le monde dans ma vie, alors c'est elle mon fond d'écran, même si tu es quand même la femme de ma vie et tout le monde le sait, répondis-tu avant de lui faire un bisou sur la joue. Lou remit son beau violon dans son étui et continua à te taquiner comme elle savait si bien faire. Oooooh, mon amour*, je t'emmène dans un bel endroit pour me faire pardonner, deal ? dis-tu simplement en esquissant un de tes plus beaux sourire.

* les miennes sont en grec

__________________________

what things ☩

let me alone, i’ll be okay. don’t even smile, just go away.

Invité

Alek & Lou-Belle

Never let you go

J’avais mon petit cœur qui bondissait dans ma poitrine de savoir que j’allais passer du temps avec Alek. Le grec était pour moi une véritable bouffée d’air frais à cause de ma vie qui prenait un tournant… déprimant. Alors lorsqu’il s’approcha de moi, je le reconnus par l’odeur et par sa voix. Elle était fluette, jeune. Pas comme les autres garçons que j’avais dans mon entourage. J’en profite pour faire ses poches avant de brandir le précieux téléphone. « c’est pas parce qu’on m’a ôté momentanément la vue que je ne peux plus rien faire. » J’aurai aimé lui glisser un clin d’œil mais derrière les lunettes, ça aurait l’air ridicule. Je me tourne pour le prendre dans mes bras, nichant ma tête dans son cou en ronronnant presque. Puis, je me redresse. « Quoi ?* C’est honteux ! je devrais mettre un autre homme pour la peine. Histoire d’équilibrer la balance. » Je brandis mon téléphone où trône une photo très drôle de nous deux en soirée. Pour changer. Je ne l’avais pas changé depuis des mois. Son baiser cependant m’arrache une rougeur nouvelle et je me maudis intérieurement. Puis, je me redresse passant une main dans mes cheveux. « Deal ! J’aime quand tu parles en grec, c’est sexy. » Je me sens gênée tout de même par ma corpulence alors je baisse un peu la tête. « Désolée. Je suis grosse comme un ballon de baudruche. Sans doute bien repoussante maintenant. » Je frotte mon pied sur le sol, pas trop consciente de mon aspect physique. Enceinte de huit mois, bien qu’on voyait à peine mes rondeurs. Merci l’anorexie.

AVENGEDINCHAINS

Rien que de la voir, tu prenais directement une bouffée d'oxygène. Tu ne sais pas pourquoi cela se passait comme ça avec Lou, mais c'était ainsi. Le destin vous avez peut-être réunit pour que vous fassiez quelque chose de beau ensemble. Tu n'en savais rien mais peut-être qu'il fallait tenter le coup ! Elle te montra alors, offusquée, la photo de son fond d'écran qui était une jolie photo de vous deux lors d'une soirée. Tu étais ravi, tu affichais un sourire jusqu'aux oreilles tellement cela te faisait plaisir. Ooooh chaton, c'est trooooop mignon ! dis-tu avant de la réembrasser sur la joue. Même si cette photo ne nous met pas à notre avantage ! continues-tu en rigolant légèrement. Tu adorais la taquiner, c'était un peu ton passe temps. La jolie blonde rougit, et tu étais satisfait de l'avoir fait rougir comme ça. Une petite victoire. T'es la première personne à me dire ça, le sens déteste quand je parle grec, rebondis-tu à ce qu'elle venait de dire sur ta langue maternelle. D'habitude c'est mon accent british que les gens préfère. La jeune femme commença à faire tout un sketch sur sa grossesse, en disant qu'elle ne ressemblait à rien etc. Cela ne te plaisait pas, mais alors pas du tout. Alors tu te leva, te mis en face d'elle en lui tendant la main. Vous êtes magnifique, dis-tu avec ton plus bel accent, j'ai l'honneur d'emmener la plus belle fille de Bowen au restaurant, est-ce qu'elle voudrait bien me suivre ? demandas-tu en prenant la main de la jeune femme.

__________________________

what things ☩

let me alone, i’ll be okay. don’t even smile, just go away.

Invité

Alek & Lou-Belle

Never let you go

C’était bizarre. Je ne suis pas le genre de fille mièvre d’habitude ou à ressentir un émoi en retrouvant un garçon. Et pourtant, même si certains avaient bien foutu le bordel dans ma tête, je me sentais bien auprès d’Alek. Il n’y avait jamais de drames avec lui, jamais de prises de bec. Je l’acceptai comme il était et il faisait de même avec moi. Lovée contre lui comme un gros chat en manque d’affection, je me rendis compte à quel point il m’avait manqué. « Ouais, ouais, que veux-tu, j’nous aime plus que toi, ah ! » J’ai le sourire jusqu’aux oreilles. Celui qu’on dirait colgate ou cheshire cat, au choix. Puis, je me contente de secouer la tête. « Mon cœur* nous sommes toujours à notre avantage. » Je me sens rougir et de nouveau, je me sens comme une ado. Mettons ceci sur le coup des hormones et d’Alek. Il était beau Alek. A nous deux, nous devions former le duo prépubères pourtant majeurs. Lui avec son physique juvénile et moi avec celui d’une poupée. Et pourtant, nous en avions fait des choses. Pas très légales tout ça. « Accent anglais, grec, tout ce qui sort de ta bouche est sexy, amour* » Je me mordille la lèvre à ce surnom. Je ne l’avais jamais donné à personne. je l’avais pourtant entendu tant de fois dans la bouche de mes frères envers leurs compagnes. A peine suis-je relevée que m’exposer à lui me met en transe. Je n’ai pas l’habitude qu’on me regarde et que je ne puisse pas faire pareil. Pourtant Alekzander se met vite à ma hauteur pour entremêler nos doigts. Doucement, je fais un pas vers lui avant de me mettre sur la pointe des pieds pour déposer avec tendresse mes lèvres sur sa joue. « Allons-y*, j’ai hâte de… » Je marque une pause, le verbe voir étant proscrit. « Savoir ce que tu me réserves. Tant de mystère, serait-ce un rendez-vous galant, Alekzander* ? »

AVENGEDINCHAINS

Tu ne pouvais que la complimenter, que l'admirais. Tu aimais tellement cette fille. Mais pourtant, tu n'avais jamais rien tenté avec elle. Il y avait eu des filles, qui t'avais fait tourner la tête mais celle là, c'était un beau spécimen après tout. Je nous aime énormément quand même, rajoutas-tu à la jeune femme tout sourire. C'est vrai, la vie paraissait simple quand vous étiez ensemble, voir même trop simple. Ton côté fleur bleue apparaissait à ton insu avec elle, même si tu n'aimais pas ça, tu ne pouvais t'en empêcher. Vous étiez beaux ensemble, on vous prenez pour des ados, perdu dans leurs vies. Alors que non, enfin peut-être que vous étiez perdu dans vos vies mais vous saviez ce que vous en faisiez ou du moins vous espériez. Tu rougis légèrement quand elle t'appela amour, ce français te donnait des frissons, tu aimais beaucoup quand elle te parlait dans cette langue. Comme toi quand tu lui parlais grec. Alors tu la fis se lever, tu pris sa main dans la tienne pour l'emmener dans un restaurant que tu avais choisi. Ce n'était pas non plus une grande table étoilé, mais un petit endroit sympathique où tu aimais aller. Lorsqu'elle t'appela Alekzander, tu eus un frisson et tu lâcha sa main. La dernière personne a t'avoir appelé comme ça, c'était ton père. "Reviens ici, Alekzander Henry Canterburry", qu'il t'avait dit alors que tu franchissais la porte avec ton sac de voyage pour te dégager de cet enfer. Je ... J'ai pris soin de choisir mon endroit préféré à Bowen, dis-tu à la jeune femme la voix penaude. Tu ne lui en voulais pas, c'est juste tes souvenirs qui remontaient à la surface.

__________________________

what things ☩

let me alone, i’ll be okay. don’t even smile, just go away.

Invité

Alek & Lou-Belle

Never let you go

J’ai toujours recherché la simplicité dans une relation avec un homme. Certes, je faisais partie de ses femmes qui n’en voulaient pas. Pas parce que j’étais frigide ou autre mais parce que je ne croyais pas en l’amour. Et pourtant malgré mes réticences, j’aimais beaucoup Alek. J’ignorai encore la nature ou la teneur de ce sentiment mais j’en étais convaincue. Avec lui, les choses étaient si simples. Alors le retrouver me mit en joie. « Oui mais moins que moi, dis-je en le taquinant. » Puis, je ponctuai ma phrase de mon plus beau sourire. Avec ma blondeur nouvelle, ce maquillage et cette robe, j’avais comme l’impression de me rendre à un rendez-vous galant. D’ailleurs, après du baragouinage dans ma langue natale puisque j’étais d’origine française. Aussitôt, la réponse de mon ami me surprit un peu. Il me lâcha la main et je manquai de me déséquilibrer d’un coup. Alors assez vive, j’attrapai ma canne que je dépliai d’un coup de poignet. Pendant quelques secondes, je ne compris pas d’où venait son changement d’attitude et de voix. Elle était plus fébrile, moins assurée. Puis, le souvenir revint en mémoire, beaucoup plus agréable que ceux que j’avais en tête la plupart du temps. Doucement, la main tendue, je m’approchai de lui pour venir caresser son visage du bout des doigts. « Je suis désolée*, murmurai-je confuse, j’avais oublié. » Sentant mon émoi, ma tristesse nouvelle, le bébé se réveilla et donna un grand coup dans le ventre et je serrai les dents. « Je suis une imbécile tu le sais, baragouinai-je à toute vitesse, une vraie blonde. J’avais oublié que t’aimais pas ton prénom comme j’aime pas qu’on m’appelle Lou. » Mon surnom officiel étant Belle. Avec tendresse, j’attrape sa main à nouveau pour venir la poser sur mon ventre trop petit pour ce petit bébé qui grandissait tant bien que mal en moi. « Je… » Comment dire avec des mots, ce que je ressentais tout bas ? « C’est nouveau pour moi. Manger avec des gens et je suis assez nerveuse d’être avec toi, avouai-je en dodelinant de la tête, donc je dis des absurdités, excuse-moi amour*. »

AVENGEDINCHAINS

Tu frissonnais. Tu n'étais pas bien. L'évocation de ton prénom voulait tout dire pour toi. Tu adorais que ta mère t'appelle ainsi, avec son accent grec que tu aimais tant. Alekzander. C'était devenu ton prénom car chaque homme de ta famille portait ce prénom du côté de ta mère. Chaque génération. Ton grand père s'appelait ainsi. Mais malheureusement, il vit en Grèce, tu ne l'a vu que très peu en allant dans ton pays natal étant jeune. Elle ne savait pas, elle ne pouvait pas savoir que ton prénom complet était la seule chose que tu détestais. Malencontreusement, tu lâchais la main de Lou-Belle sans savoir qu'elle était aveugle et qu'elle ne voyait pas la route par laquelle vous passiez. Tu parlais, bredouillant quelques mots. Pensant à ces "Alekzander Henry Canterburry" qui te hantent encore jour et nuit. Je... je suis désolé... je suis perturbé... dis-tu en passant ta main dans tes cheveux, la tête baissé, l'air perdu. Dans ta poche, tu attrapais une cigarette que tu allumais très vite après l'avoir mise à la bouche. La belle blonde s'excusa, te pria de la pardonner alors tu repris vite tes esprits tout en fumant ta cigarette. Tes sauts d'humeur pouvaient surprendre les gens, tu étais comme ça, c'était ta manière d'être. Tu pris une grande inspiration, en levant la tête. Alors, tu lui fis un bisou sur la joue et souri légèrement même si elle ne pouvait pas te voir. Bref, arrêtons de tergiverser. C'est pas grave, c'est moi qui suis désolé... repris-tu simplement. Voilà le palace où je t'emmène, continuas-tu gentiment. C'était pas grand chose, c'était pas un palace ou un restaurant étoilé mais c'était le meilleur bistrot que tu connaissais à Bowen. Tu connaissais le patron ici, tu connaissais les serveurs, les cuisiniers. C'était un peu ta deuxième maison.

__________________________

what things ☩

let me alone, i’ll be okay. don’t even smile, just go away.

Invité

Alek & Lou-Belle

Never let you go

je sentais bien qu’il était mal. Lorsqu’il lâche ma main, je manque de partir en avant mais mes réflexes sont intacts. Alors j’attrape ma canne que je dégaine plus rapide que la lumière. J’avais pris le coup de main en regardant Star wars. Je faisais la même. Que ça soit avec mon archet ou cette maudite canne. Tendrement, je me rapproche d’Alek pour venir caresser son visage, l’effleurer. Je sentais bien qu’il n’était plus aussi à l’aise qu’avant. J’entends les bruits d’allumage de cigarette et je me recule un peu pour ne pas recevoir de fumée. N’oublions pas que Flocon est encore dans mon ventre. Je penche la tête sur le côté et souris niaisement lorsqu’il embrasse à nouveau ma joue. « Ce n’est pas grave, murmurai-je, on a tous nos petits… secrets. » Le mien était pire qu’un simple nom. Je devais vivre continuellement avec mon pire cauchemar. Le noir. Revivre les caresses de mon oncle. Me rappeler que je ne devrais pas m’attacher, pas aimer, que l’amour n’existe pas. je sens de nouveau mon souffle devenir un peu plus court alors délicatement, je caresse mon ventre d’un air absent. « T’as pas à t’excuser, dis-je d’une voix absente. » Je secouai alors la tête avant de limite entrer dans lui lorsqu’il s’arrêta. Doucement, sans le brusquer, je passai mes mains autour de sa taille pour poser ma tête sur son dos un instant. Je n’avais plus faim. A vrai dire, je n’avais jamais faim. Raison pour laquelle je ne mangeai jamais. Je me détache de mon ami pour voler sa cigarette et la porter à ma bouche. Voilà des mois que je n’avais pas fumé. « T’as peur d’un nom et j’ai peur du noir, dis-je d’une voix qui semblait ailleurs. Avant j’étais grosse. Je suis tombée dans l’anorexie à l’adolescence et… et… je me suis jamais sentie belle. Je ne le suis pas d’ailleurs. » Je déglutis. L’air perdu, je caresse mon étui à violon. « est-ce que… est-ce que ça te dérange si je joue un morceau avant d’aller manger ? Ton… enfin, j’ai… » Je me mets à secouer frénétiquement mes mains. je n’avais pas mangé depuis quelqu’un depuis des semaines et j’étais prise de panique. D’une véritable attaque de panique. Sa peur d’un nom m’avait ramenée à ma réalité. Que j’étais grosse, laide et sans intérêt.

AVENGEDINCHAINS

Sujet: Re: (Alou) never let you go Dim 14 Jan 2018 - 15:55

Vous étiez là, tous les deux, avec vos mines d'enfants triste. Alors tu ne voulais pas que tout cela prenne le pas sur votre journée, tu pris la main de la belle et tu lui montra le petit bistrot dans lequel tu voulais l'emmener, ton endroit préférée. Vous étiez devant et vous continuiez à parler. Elle te dit alors qu'elle se sentait mal dans sa peau depuis qu'elle était adolescente. Tu la trouvais sublime, elle est pour toi la perfection, la beauté. Mais tu ne lui diras pas comme ça, car tu ne veux pas avoir l'air sentimental, tu ne veux pas montrer que tu as des sentiments dans ton petit coeur de pierre. « C'est toi la plus belle, mon amour » murmuras-tu au creux de son oreille. La jolie jeune femme te demanda si elle pouvait te jouer un morceau de violon avant de rentrer dans le restaurant. Tu adorais l'entendre jouer, c'était pour toi quelque chose d'apaisant contrairement à toi et ta guitare, tous les deux vous pouviez être assez violent avec l'ampli en plus. Lou, elle, était plus douce et c'était plus charmant à entendre alors tu lui souris. « Je suis tout ouï » répondis-tu à ta belle.

__________________________

what things ☩

let me alone, i’ll be okay. don’t even smile, just go away.

Invité

la musique :coeur:

Alek & Lou-Belle

Never let you go

C’était étrange comment je me sentais en présence d’Alek. Je n’ai jamais voulu y croire. A ce sentiment et pourtant, mon cœur s’était réveillé en présence de Jaeden. J’ai cru être tombé sous son charme, j’ai aussi cru aimer CJ mais ce n’était rien de comparable à ce que je ressentais en présence d’Alek. Nous avions partagé des choses par le passé. Des rires, des verres, quelques blagues et des regards. Pourtant aujourd’hui, tout était différent. J’avais fait une boulette en l’appelant par son prénom complet. J’avais tendance à le faire en compagnie de mes amis. Comme avec CJ. Et pourtant si l’on raccourcissait nos prénoms, c’était avant tout pour une raison. Je m’excuse et je me sens prise d’angoisse en allant manger. Donc, je lui explique. je n’ai pas envie de lui mentir et c’était pour cette raison que mon bébé n’était pas assez développé. Lorsqu’il me chuchote quelques mots à l’oreille, je les ai ses foutus papillons dans le ventre. Alors, je lui souris tristement. Je caresse timidement, maladroitement sa joue. « je suis si triste de ne plus pouvoir te voir. » Puis, je sais qu’une seule chose pourra me détendre. Le violon. J’acquiesce lorsqu’il me donne son accord pour le sortir et déplier l’archet d’un coup de poignet. Je connaissais sa passion pour le superhéros. « Fais pas gaffe si c’est mauvais, normalement, j’ai un piano avec moi. » Puis, j’entame la musique thème de l’homme araignée. J’avais dû l’apprendre dans le cadre de notre concert sur les films qui aurait lieu au printemps. Tout comme la Belle et La bête, Batman, Star Wars et j’en passe. Pendant un peu plus de quatre minutes, je joue, je me coupe du monde. J’en oublie que je suis devant un bistrot, que je suis dans la rue, je ne pense qu’à ma musique et à l’archet qui glisse sur les cordes. Puis, la musique se stoppe. Et je suis à bout de souffle, incapable de dire un mot.

AVENGEDINCHAINS

Sujet: Re: (Alou) never let you go Jeu 18 Jan 2018 - 17:46

Elle était si belle, cette fille. Tu ne pouvais pas t'imaginer vivre sans elle à Bowen. En fait, tu étais surement amoureux ou quelque chose dans le genre mais tu ne voulais pas l'admettre. Ou pas encore du moins. Elle te dit alors qu'elle était si triste de ne plus te voir. Mais toi tu étais bien heureux de la voir, de l'admirer de haut en bas sans qu'elle puisse voir que tu la dévorais à chaque regard. Alors la belle Lou prit son violon et voulu te jouer un morceau. Alors tu écoutes attentivement, les gens autour de vous s'arrêtèrent aussi pour écouter le doux bruit de son violon. Elle joua une musique que tu adorais, une musique sur un héros que tu admirais. Alors attentivement, tu regardais la jeune femme jouer et les autres passants dans la rue firent la même chose que toi pendant près de quatre minutes. Lorsqu'elle finit, tu mis tes mains de part et d'autre de son visage et tu lui embrassas le front. « C'était magnifique, merci » dis-tu au creux de son oreille. « Et je ne suis pas le seul à avoir aimé ce passage » contiunes-tu pendant que certaines personnes avaient applaudis ton amie. Vous rentriez alors dans le bistrot, vous vous mettiez en terrasse et tu allumais une cigarette. « Si l'odeur te dérange, j'arrête, promis mon coeur » dis-tu à la belle en souriant légèrement.

__________________________

what things ☩

let me alone, i’ll be okay. don’t even smile, just go away.

Invité

Alek & Lou-Belle

Never let you go

Tout était si simple avec Alek. Il n'y avait pas de déprime, il n'y avait de non-dits. Tout était simple. et c'est pour ça que je pouvais me confier sans qu'il ne ramène tout à soi. D'ailleurs, il ne parlait quasiment jamais de lui, sauf de sa sœur. Je ne la connaissais pas mais elle avait l'air sympa. J'avais moi-même une relation fusionnelle avec mes frères. Quatre grands frères. Que je n'avais pas revu depuis cet été. je me décide donc à me donner du courage en jouant. A travers ma musique, j'oubliais tout. C'est comme si je foutais un énorme kick dans la tronche des gens et de mes peurs. Au fur et à mesure que les notes s'écoulaient, je sentais mes doutes se dissiper. Et je laisse retomber mes bras ballants lorsque j'entendis des applaudissements. Je fais un salut grotesque avant de sentir les lèvres d'Alek sur mon front. " De rien, tu l'as eu en avant première, dis-je d'une voix intimidée. " Pour la première fois de ma vie, j'étais timide. On pouvait l'écrire dans les annales. Je le laisse me prendre par la main avant de finir à l'extérieur. Je sentais le vent dans mes cheveux avant de me laisser guider jusqu'à la table. Puis, j'entends le bruit d'un briquet qu'on allume et une odeur de cigarette s'élève dans les airs. " t'inquiètes pas, tu peux continuer à fumer. C'est pas une fois de temps en temps qui va tuer Flocon. C'est plus… " le fait que je ne me nourrissais pas ou que j'étais trop faible. Je me redresse, hésitante en tatonnant avant d'aller me poser sur ses genoux. Rien à foutre du regard des gens. De toute façon, je suis aveugle. Je me penche alors vers lui pour caresser sa joue du bout de mes doigts de violoniste. " Tu sais, t'auras pu m'embrasser, ça m'aurait pas dérangé, murmurai-je avec un sourire taquin. " Je me redresse avant d'aller reprendre ma place pour attendre qu'il commande pour nous deux tandis que ma jambe caressait doucement la sienne, l'air de rien.

AVENGEDINCHAINS

Contenu sponsorisé

» (Alou) if I stay...
» {HOT} (Alou) Take my heart, take my pain.
» (Alou) L'amour brille sous les étoiles!