{HOT} (Alou) Take my heart, take my pain.

Lorsque j’étais contrariée, je jouais du violon. Je m’en faisais saigner les doigts et je le regrettai le lendemain. J’avais aimé CJ. Pas d’un amour comme celui d’Alek mais d’un amour platonique. Et voir une si belle relation voler en éclats à cause de lui. à cause de sa connerie, de son égocentrisme. J’étais maman désormais. J’étais en train de grandir. Je le sentais. Avant, je ne voulais pas d’enfant, je ne voulais même pas de relation et j’en vivais une. Alors, lorsque je sens le souffle d’Alek sur ma nuque, un sourire niais vint naitre sur mes lèvres. Je me tourne pour déposer mes lèvres sur les siennes dans un baiser passionné. Puis, je m’écarte pour éclater de rire avant de lui tirer la langue. « t’es bête ! » je lève les yeux au ciel, lui laissant le soin de venir s’installer à mes côtés. Je savais que j’allais devoir lui parler de ma confrontation avec CJ. Je ne voulais pas que tout le monde le déteste. C’était assez ironique car j’étais certaine que lui me haissait. Je ne sais pas pourquoi mais je l’ai lu dans ses yeux lorsque je suis venue frapper chez lui avec Flocon dans mes bras. « J’y suis allée pour lui présenter Gabriel et récupérer mes partitions. Et direct il m’a sorti « si t’es venu pour me dire que tu voulais plus me voir, il fallait pas faire le déplacement » il a même pas relevé que j’étais vivante devant lui avec mon bébé et que je le voyais. Il a juste… il n’a pensé qu’à lui. » Je serre un peu plus la main d’Alek dans la mienne. « J’en ai assez des drames, je lui ai dit. Il n’a pas besoin de moi dans sa vie et je n’ai pas besoin de lui dans la mienne. Juste nous avions cette belle relation platonique et il a tout gâché. Pourquoi ? Par pur égocentrisme. J’ai cru que Ghost allait le bouffer et je me suis sentie tellement mal en partant car il était supposé jouer un rôle important dans ma vie. » je pose doucement ma tête sur l’épaule de mon petit-ami. « Et maintenant, il n’est plus rien à mes yeux. » Plus jamais.

Je voyais aux réactions de mon amoureux qu'il était en colère. il avait cette façon de crisper sa mâchoire lorsqu'il voulait tuer quelqu'un. Déjà à l'hôpital, il a eu cette lueur sauvage dans le regard lors que je lui avais parlé de ma dispute avec Cupidon-Jupiter. Suis-je une nana normale si je disais tout haut que son comportement d'homme des cavernes m'excitait un peu ? De toute façon, je n'ai jamais été quelqu'un de normal. et je ne le serai jamais. Je m'approche de lui pour finir par me mettre à califourchon sur ses genoux. Je me penche pour lui prendre sa cigarette et la porter à mes lèvres. Je ne fumai qu'occasionnellement mais ça me fit un bien fou. Je fermai d'ailleurs les yeux en expirant la fumée pour reporter mon attention sur Alek. "Je ne te mentirai jamais et tu le sais." Je me penche pour déposer mes lèvres sur les siennes dans un baiser un peu trop chaud. Il avait un goût de cendres. un goût de clopes et d'alcool. "Bon, il me semble que je t'avais promis quelque chose, hm ? A moins que tu sois trop bourré pour ça." J'esquisse un sourire en coin, balayant l'histoire de CJ d'un revers de main. Je n'allais pas laisser le canadien me gâcher la vie. Je tire une nouvelle fois sur la clope. "Bon par contre si t'as pris un truc, je refuse de faire l'amour. j'ai pas envie que notre première fois soit sous l'emprise de la drogue." Doucement mes doigts pianotent sur son avant-bras pour remonter le long de son biceps. Je n'avais consommé qu'une ou deux fois et comme je n'allaitai pas Gabriel. Le tout relevait tout juste de simples joints et non de pilules magiques. il avait beau se qualifier de toxico, je m'en foutais royal. "Et puis tu feras tourner à maman après ?" Je lui fais un petit clin d'oeil avant d'attendre sa réponse tout en fumant tranquillement sa cigarette.

Avec Alek on change assez vite de sujet pour dériver vers le sexe. Nous étions jeunes. Nous étions donc forcément obsédés par le corps de l’autre n’ayant jamais pu l’explorer pleinement. Avant, nous n’étions qu’amis et notre relation a évolué comme un pokémon. Je ferme les yeux lorsque je sens ses lèvres dans mon cou avant de passer ma main vacante dans sa nuque. « T’aurais quand même pu m’attendre pour picoler. J’ai pas touché un verre depuis des mois. » je prends un air faussement boudeur lorsqu’il reprit d’assaut mon cou. Après tout, nous étions amoureux, je frémis lorsque je sens son souffle contre moi. « Désolée mon amour* mais j’ai pas trop envie de faire dans la dentelle et les fanfreluches. » Puis, je le force à se pencher pour cette fois-ci déposer mes lèvres le long de sa mâchoire que j’effleure doucement. « Mais oui, ça sera spécial. » Je porte la cigarette à mes lèvres avant de choper le violon et de me tourner vers lui. « A côté de moi, toutes tes dernières expériences vont te paraitre bien fades. » Je lui fais un nouveau clin d’œil avant d’attendre qu’on aille chez lui. Parce que chez moi, il y avait un peu le père de mon rejeton avec mon bébé. « Au fait… » Je cours sous un réverbère pour lui montrer mes cheveux d’un rose assez léger. « t’en penses quoiiii ? Je me suis dit que comme c’était bientôt la Saint Valentin, je devais me mettre dans le thème. » Je jette le mégot dans le caniveau. « Haaaaan, tu vas passer la saint-valentin et ton anniversaire avec moi, enfin au Hendrix mais avec moi, avec mes fesses posées sur le comptoir. » je lui adresse mon sourire le plus niais, le plus innocent pour dodeliner de la tête, fière de la connerie que je venais de dire.

Vous étiez jeune, vous vouliez profiter du corps de l'un et de l'autre, voilà pourquoi votre discussion divaguait là dessus. C'était comme ça, vous vouliez profiter de votre relation. La maintenant, vous étiez seuls. Pas de gens saoul du Hendrix, pas de bébé Gabriel, personne ! Alors lorsqu'elle dit que tu aurais pu l'attendre pour picoler tu ne pu t'empêcher de sourire. Tu avais pensé à tout. Vu que ton boss, tu ne l'aimais pas, tu avais chipé une petite bouteille de rhum au bar. Alfie aurait été le patron, tu n'aurais jamais fais ça sans son autorisation. Mais who cares ? Alors tu sortais le flash de ta poche et lui mis dans les mains. « Bizarrement, je savais que tu allais dire ça » dis-tu avec un regard malicieux envers ta dulcinée. Lorsqu'elle te dit que faire dans la dentelle n'était pas dans son genre, alors tu ris aux éclats. « Ce n'est pas dans mon genre non plus, ne t'inquiètes pas » répondis-tu entre deux éclats de rire avant de déposer un baiser sur ses lèvres. « Je serais le meilleur coup de ta vie, ne t'inquiètes pas » rétorquas-tu à ta copine avec un sourire malicieux. Un moment, elle se leva de tes genoux pour aller à la lumière ainsi elle pouvait te montrer sa nouvelle couleur de cheveux. Tu trouvais que cela lui allait magnifiquement bien. La belle réalisa que la St Valentin et ton anniversaire tombait bientôt, et que tu allais le passer avec elle quoiqu'il arrive. « Si je change de patron, peut-être qu'il aura la gentillesse de me laisser ma soirée et je pourrais la passer en tant que client au Hendrix avec une magnifique créature aux cheveux roses que j'ai actuellement envie de dévorer sur place » dis-tu en t'avançant vers elle à côté de ce réverbère. Tu lui attrapais la main et la fis virevolter sous la lumière. « Alors, comment allons-nous finir cette soirée ? » demandas-tu à ta belle demoiselle aux cheveux roses, même si tu avais quand même une petite idée derrière la tête.

J’étais une licorne. Un être mythique qui changeait de couleur au gré de ses envies. Tout ceci avant ma cécité. Et maintenant que j’avais retrouvé mon sens, maintenant que je voyais à nouveau grâce à Ciàran, je pouvais profiter pour regarder Alek, mon fils ou encore me faire des couleurs encore plus délirantes qu’avant. Alors que je suis tout contre Alek, j’esquisse un sourire séducteur. Je lui attrape la bouteille des mains pour regarder. Je n’ai jamais été branchée sur ce genre d’alcool mais pourquoi pas ? Je défais le bouchon pour boire au goulot. Sauf que je me baisse pour déposer un baiser à Alek et en profiter pour lui glisser un peu d’alcool entre ses lèvres. Une manière sensuelle de boire entre deux personnes. Je prolonge un peu le baiser de manière plus langoureuse, plus française avant de me redresser. « Vraiment ? Je demande à voir. Beau parleur ! » Je vins caresser son torse pour ronronner contre lui avant de me lever et d’aller lui montrer mes cheveux. En les secouant dans tous les sens comme une pub L’Oréal. J’éclate de rire avant de lui adresser un regard plus enflammé. « Au pire, on fera ça dans son bureau. Pour nous venger. » Il s’approche de moi pour me faire virevolter et je finis contre lui. « Comment ? eh bien, tu vas me dévorer. » Je me mordille la lèvre inférieure avant d’éclater de rire.

La belle te rendait heureux. La voir sourire, virevolter dans la nuit t'apportais une dose de bonheur qui te manquait depuis quelques temps. Elle t'attrapa la bouteille des mains pour boire un peu et t'en déposer dans la bouche lorsque vous vous embrassiez. Cette fille était maintenant ton rayon de soleil, ta vie, ton tout. Lorsque tu lui dis que tu serais le meilleur coup de ta vie, tu rigolais aux éclats. Et lorsqu'elle évoqua de le faire dans son bureau, tu ne pus t'empêcher de continuer à rire. « Une belle vengeance » répondis-tu en souriant à ta belle aux cheveux roses. Elle était si belle, à te montrer sa nouvelle couleur de cheveux sous les lampadaires des rues de Bowen. « Oh oui, je vais te dévorer » dis-tu en attrapant la jeune femme par les hanches. Tu souris en te pinçant les lèvres et tu lui donnais un baiser des plus amoureux. Alors, tu souris après avoir dévoré son visage et l'avoir rapprocher de toi plus intimement. « Je t'aime » dis-tu au creux de son oreille dans ta langue maternelle. Elle était si belle, si douce, si tout pour toi. Il était vrai, tu l'aimais de tout ton coeur, et maintenant, tu n'imaginais pas vivre sans ta douce et tendre Samson.

Nous étions très naïfs, j'en avais conscience. Alors que nous n'arrêtions pas d'avancer tout en échangeant des baisers fougueux, je constate que nous sommes arrivés au pied de son immeuble. Lorsqu'il m'attire vers lui, je colle mon corps contre le sien avant de lui rendre son baiser. Mes mains posées de part et d'autre de son visage, je m'écarte lorsqu'il s'écarte, je frissonne en entendant sa déclaration en grec. " tu sais quel effet ça me fait le grec, susurrai-je en caressant son torse du bout des doigts. " J'esquisse un sourire avant de passer une main entre son pantalon et son sous-vêtement, me foutant éperdument du fait d'être en pleine rue. Ma bouche se perd doucement dans son cou avant de me redresser. " Bon tu comptes me prendre dans la ruelle attenante ou on monte ? "

Vous étiez arrivé devant ton immeuble, à force de vous courir après ou de vous embrasser sous les lampadaires qui éclairaient ta rue. Tu n'habitais pas loin du Hendrix, c'est ça qui était bien. Elle te dit alors que tu savais très bien quel effet lui faisait le grec, c'est pourquoi tu l'utilisais souvent et que tu lui parlais souvent dans ta langue natale. La jeune femme ne voulait pas attendre, elle passa une main dans ton pantalon en te demandant si tu voulais le faire ici ou si tu voulais attendre de monter dans ton appartement pour batifoler. « Je ne voudrais pas que tout le monde profite de voir à quel point je vais te faire grimper au 7ème ciel » dis-tu en faisant un clin d'oeil à la jeune femme. Tu l'attrapas par les hanches et tu la portas telle un princesse au premier étage de l'immeuble. Une fois que tu avais ouvert la porte de l'appartement, tu la fermais derrière toi et tu l'attrapa pour la plaquer contre le mur. Tes mains se baladèrent sous son t-shirt avant de lui ôter. Et tu continuais à l'embrasser de manière passionnelle et fougueuse.

Je souris, tout contre Alek avant d'éclater de rire. " Oh mon dieu, quelle humilité ! " Bien que je ne doutais pas de ses qualités au lit. Je n'ai même pas le temps d'argumenter qu'il m'attrape et me porte comme une princesse (ou une mariée, au choix.) Lorsqu'on arrive à l' étage, il me pose à terre et je le regarde ouvrir la porte, en laissant quelques baisers dans son cou et en laissant mes mains se balader sur son corps. Puis, il m'attrape par les hanches pour me faire entrer, fermer la porte et me plaquer contre le mur. Je me laisse faire, sentant une nouvelle vague de désir monter en moi. rapidement, il me débarrasse de mon tee-shirt tout comme je l'imite avec le sien. Nos corps se rencontrent à nouveau et la passion nous grise tous les deux. Alors que nous échangeons un baiser langoureux, je glisse une main dans son pantalon en souriant contre ses lèvres. Mes doigts jouent avec sa ceinture pour la retirer. Je laisse mes doigts vagabonder sur son corps, sur tout son corps avant de déposer mes lèvres dans son cou. Mon corps encore empli d'hormones fut rapidement sensibilisé et je ne pouvais retenir quelques gémissements en sentant Alek contre moi.