Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: sometimes it's hard to follow your heart -r. Dim 17 Déc 2017 - 19:22
Aujourd'hui était un grand jour, tu les avais décompté depuis que le mois de décembre était arrivé et surtout depuis que tu l'avais croisé au détour d'une rue. Tu avais eu l'occasion de boire un café en sa compagnie, livrant tous tes démons mais cette conversation s'était mal finie et elle était partie comme un courant d'air. Tu étais resté assis là pendant plus d'une demie-heure avant de reprendre ton travail, de rentrer chez toi et de dormir tout le reste de la journée. Puis tu avais posé tes congés, prenant soin de sortir tous les jours pour boire un peu plus et t'enfoncer plus loin dans cette dépression qui te guettait. Tu t'étais levé difficilement, une idée en tête mais clairement pas des meilleurs. Tu ne savais pas si tu le faisais par gentillesse ou pour lui jeter à la figure l'amour que tu avais eu pour elle. Tu avais pris le soin d'organiser quelque chose d'incroyable pour son anniversaire. Mais tu n'allais pas en profiter, ni tout seul, ni avec elle alors autant qu'elle essaie d'en profiter, elle dans son coin. Encore fallait-il qu'elle accepte de te voir, de te parler et surtout de recevoir ton cadeau. Te rendant chez elle, tu mis bien un quart d'heure devant la porte de l'immeuble, hésitant vraiment à aller la voir. Tu prenais ton courage à deux mains, montant les escaliers deux par deux, le cœur battant. Devant sa porte, tu glissais l'enveloppe devant le judas pour qu'elle ne puisse pas deviner et tu sonnais à la porte. Une fois ouverte, tu essayais de parler le plus normalement possible. « Joyeux anniversaire ! » Malgré ton visage bouffi rongé par l'abus d'alcool de cette nuit, tu essayais de lui sourire. Tu devais être sacrément moche, tu devais faire peur à voir et ce n'était pas en te montrant comme ça face à elle que les choses pourraient changer, bien au contraire.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Lun 18 Déc 2017 - 10:41
Seeing is deceiving, dreaming is believing
Revoir CJ avait été l'une des épreuves les plus difficile pour la blonde, elle n'avait pas mesuré l'impacte de cette rencontre, pas prit en compte ses sentiments dévastateurs encore existant. C'était mauvais, cette relation n'était pas saine et elle en avait parfaitement conscience. Elle avait pris la décision au plus possible de l'éviter, elle n'était pas prête, elle n'était pas assez forte quoi qu'il arrivait, elle ne devait pas le revoir avant un moment. En changeant de couleur de cheveux, elle voulait se laisser entendre qu'elle était une femme nouvelle, une personne plus forte, une autre personne. Elle était faible, pas un sous rancunière et bien trop gentille, voilà ce qu'elle pensait d'elle-même. Depuis toujours, sa gentillesse, son empathie et sa compassion avaient été pour elle la plus belle chose qu'elle avait. Elle aimait l'amour, elle aimait la vie, mais, elle ne savait plus vraiment comment faire à présent. Elle n'avait plus vraiment le goût à tout cela comme si le manque du québécois avait obscurci le tableau. Entre lui et le départ d'Alfie, elle se sentait plus seule que jamais. Même si ses frères étaient toujours là, ils avaient leurs vies, leurs problèmes. Willow avait August et elle, il lui restait quoi ? À part une tonne de souvenir et une sensation de vide qui vous mange de l’intérieur. Aujourd'hui, c'était le 12 décembre, soit le jour de ses 26 ans. Plusieurs personnes lui avaient proposé de venir manger chez eux, mais non. Prétextant la semaine, le boulot et la fatigue, elle était restée seule, chez elle. Elle avait commandé des sushis et avait ouvert une bouteille de blanc. Assise sur son canapé, les pieds sur la table, le verre dans une main et la bouche pleine, elle avait allumé la télé et était tombée sur un bon vieux film de Noël : miracle sur la 34ème rue. Elle ne savait pas ce qui était le pire, les images ou le scénario. Elle était presque devenue hermétique à sa propre niaiserie. Finalement, quelqu'un sonna à la porte. Elle soupira et se leva pour aller voir qui osait la dérangeait alors qu'elle avait bien prévenu tout le monde qu'elle ne comptait pas se coucher tard. La vision du judas était obstruée par un objet, cela pouvait être la main de son invité comme son bonnet ou qu'importe. Elle se retrouva dans l'obligation d'ouvrir. En apercevant CJ elle eut envie de refermer la porte instantanément, mais, il lui souhaita son anniversaire. Elle n'avait pas de doute sur le fait qu'il s'en souvienne, mais de là à venir lui souhaiter, en personne, elle avait du mal à le croire vu comme ils s'étaient quitté quelques semaines plus tôt. « Merci » lança-t-elle plus froidement qu'elle ne l'aurait voulu. Elle l'observa longuement. Elle se poussa légèrement de la porte pour le laisser entrer remarquant alors son visage. Avait-il pleuré, ou s'était-il fait piquer par une guêpe. Elle fronça les sourcils, ferma la porte derrière elle et se retourna vers lui. « C'est quoi cette tête bon sang ? On croirait que tu sors tout droit du cimetière. » Lança-t-elle sans ménagement. Elle ne comptait pas prendre des pincettes avec lui, après tout pourquoi le ferait-elle avait ce qu'il lui avait fait. En vérité elle ne se sentait plus prête à être gentille avec personne. « Qu'est-ce que tu fais là CJ ? » Demanda-t-elle lasse. Elle retourna sur son canapé, attrapa un sushi qu'elle enfourna dans sa bouche et l'avala avec une gorgée de vin blanc, attendant qu'il se décide à lui parler.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Jeu 28 Déc 2017 - 13:07
Caché derrière ton enveloppe tu te sens fort, tu te sens joyeux. Lorsqu’elle ouvre la porte, ton coeur bat à toute vitesse et dans l’encadrement c’est une blonde qui sort. Il te faut bien deux bonnes minutes avant que ton cerveau n’assimile la nouvelle. Nevaeh est blonde maintenant mais elle n’en reste pas moins belle à tes yeux défoncés. Se poussant de la porte, elle t’invitait à entrer chez elle et pendant quelques secondes, tu restais immobile. Pas encore certain de savoir si c’était une bonne idée ou non. Et puis tu arrêtais de réfléchir, mettant en marche tes jambes pour la suivre jusque dans son salon. « Du bar ! Pour tout t’avouer je crois que je suis encore un peu ivre mais tout va bien ! » Tu pouffes de rire sans vraiment savoir ce qui était drôle. Depuis le début du mois tu enchaînais les soirées alcoolisées et tu ressemblais de moins en moins à quelqu’un. « Pour te donner ton cadeau d’anniversaire Nev. Je sais bien qu’on est plus ensemble mais je voulais te faire plaisir et maintenant que c’est payé j’aimerais vraiment que tu puisses en profiter. » Tu lui tends l’enveloppe un peu rigide derrière laquelle tu t'étais caché un peu plus tôt mais elle semblait assez sceptique. « Ouvre-le au moins.. » la suppliais-tu doucement. Tu ne voulais pas lui forcer la main après tout mais tu voulais vraiment qu’elle ait ça, après tu arrêterais d’aller l'embêter pour de bon. Après ce dernier moment avec elle tu n’aurais plus rien à lui offrir, plus rien à lui apporter et tu pourrais peut-être reprendre le cours normal de ta vie.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Jeu 28 Déc 2017 - 20:33
Seeing is deceiving, dreaming is believing
Alors qu'elle s'était presque mise à sourire de le savoir dans la pièce, la dernière gorgée de vin eut du mal à passer. La chaleur que l'alcool avait laissé dans sa gorge l'avait presque fait s’étouffer, cela et ce que le québécois venait de lui avouer. « PARDON ?! » Demanda-t-elle en essayant de retrouver une voix normale un peu moins étouffée. « J'espère que tu te moques de moi là ? Tu n'as rien trouvé de mieux à faire que d'aller au bar te saouler la gueule avant de venir là ? Mais, t'es vraiment pas net mon gars. » Parfois, elle avait du mal à comprendre comment elle pouvait être aussi froid et distante avec cet homme qu'elle avait tant aimé. Qu'elle aime tant. Probablement pour essayer de camoufler cela, probablement pour essayer de se persuader elle-même que non, elle n'était plus affectivement dépendante à cet homme. Alors qu'elle enfourna le dernier sushi dans sa bouche, elle réprima comme une envie de vomir en poser les yeux sur son verre de vin. Savoir que le québécois était "encore un peu ivre" comme il l'avait si bien dit, avait tout à coup déclenché un grand dégoût en elle pour cet alcool qui trônait sur la table du salon et dieu savait à quel point elle l'aimait son vin. Ce dégoût s'était aussi étendu au film, l'amour, la niaiserie, elle en avait par-dessus la tête, force de zapping, elle tomba sur une chaîne musicale et baissa le fond au possible, une musique d'ambiance était toujours mieux qu'un silence gênant qui ne tarda pas à arriver après l'annonce de son cadeau d'anniversaire. Elle secoua la tête de façon négative pour lui indiquer qu'elle n'en voulait pas, mais face à l'insistance de ce dernier, elle attrapa l'enveloppe. À peine ouverte, les grands yeux ronds de la blonde s'imposèrent sur son visage. Comme si un cadeau n'était pas suffisant, CJ avait décidé de lui offrir un séjour à Venise. « CJ c'est... Wow.. Mer..merci mais »Elle secoua la tête en lui tendant à nouveau l'enveloppe « Je peux pas, c'est beaucoup trop. Enfin, je serais ravie. Oh ça, oui, j'adorerais aller à Venise, mais tu sais, on est plus ensemble, on est même plus amis, comment pourrais-je accepter un cadeau aussi gros... Aussi beau. Je.. non.» Sa voix raclant le fond de sa gorge, la lèvre inférieure tremblante, elle avait envie de pleurer. Elle avait envie de hurler. A nouveau, son cœur s'était brisé en mile morceau sur des ruines déjà existantes ça faisait beaucoup de dégâts là dedans. Elle se sentait horrible, elle se sentait monstrueuse de ne pas être un peu plus douce avec lui, de ne pas lui laisser la chance de pouvoir prendre une place dans sa vie qui pourrait être acceptable bien que moins importante qu'avant. Elle secoua la tête et prit une grande inspiration alors qu'en fond, la télévision jouait les parfaites paroles de son chanteur favori, elle réprima une envie de pleurer déjà bien existante avant même d'entendre les paroles de Perfect. But darling, just kiss me slow, your heart is all I own and in your eyes you're holding mine. « Je ne pourrais pas accepter ce cadeau CJ alors que la seule personne avec qui je serais capable de partager ce voyage c'est toi et pas seulement parce que c'est toi qui me l'offres mais aussi parce que pour l'instant, je n'imagine pas réaliser les projets qu'ON avait faits avec quelqu'un d'autre. En fait, je n'essaye même pas d'imaginer pour être honnête. Alors, reprends ça s'il te plaît. » Lui demanda-t-elle en tendant de nouveau l'enveloppe qu'elle avait encore dans les mains. Elle se sentait terrible, elle se sentait affreuse de refuser un cadeau qui avait sûrement dû lui coûter les yeux de la tête, mais, elle en était certaine, il trouverait bien quelqu'un avec qui y aller.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Jeu 28 Déc 2017 - 21:37
A peine avais-tu avoué d'où tu venais qu’une tornade blonde s’abattait sur toi, comme si tu venais de dire la pire chose au monde. Elle semblait te faire une leçon de morale mais ça te passait bien au dessus de la tête. Elle te rappelait bien sans cesse que vous n’étiez plus ensemble donc elle n’avait pas vraiment son mot à donner sur ton choix de vie. Enfin si, elle avait le droit, mais tu avais aussi le droit d’en avoir rien à foutre. « Ce sont mes vacances, je suis libre de faire ce que je veux de ma vie et si je veux me torcher la gueule, calisse que chui free d’le faire, osti ! » Tu t’etais un peu emporté avec l’alcool dans le sang mais tu restais assez calme. Tu avais juste lâché quelques jurons, ayant plus de mal à garder le contrôle sur ça. Elle attrape alors l’enveloppe mais tu ne la vois pas très bien, tout est devenu si flou que c’est difficile pour toi de savoir ce qu’elle ressentait avec tout ça. Sûrement de la gêne vu qu’elle le refusait. « Je ne te demande pas d’y aller avec moi.. » Ce ne serait jamais plus une option envisageable, depuis qu’elle était partie, tu avais perdu tout espoir que tout cela ne change un jour. Tu n’avais pas été à la hauteur la première fois, encore moins la seconde alors tu ne le serais tout simplement jamais. « J’avais réservé Venise parce qu’on avait parlé de faire un voyage et j’ai mis tout ce que j’avais pour te l’offrir. Je n’ai pas envie de quitter Bowen mais je me disais que tu pourrais partir avec Lily, avec Willow, ou même avec Alfie. Enfin avant qu’il disparaisse. » Au départ tu pensais simplement lui offrir en lui disant qu’elle était libre d’y aller avec qui elle voulait. Me connaissant, ça aurait sûrement été avec toi mais maintenant elle avait l’embarras du choix. « Tu peux aussi partir avec Woody, la ville est romantique mais à part le voyage en gondoles, rien n’est prévu dans les activités, alors j’ai pensé que ça pourrait vous faire du bien à tous les deux.. » Apres son absence et avec sa maladie, tu avais aussi pensé que ça pouvait être une bonne chose pour la fraterie. « Mais si tu le refuses vraiment alors jette-le ! » ajoutais-tu en te pinçant les lèvres. Au fond ce n’était pas l’argent perdu le plus important dans tout ça mais la valeur sentimentale que tu y avais mis derrière au fil des semaines.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Sam 30 Déc 2017 - 12:06
Seeing is deceiving, dreaming is believing
« Ne jure pas ! » Pesta-t-elle le doigt pointé vers lui comme une menace. « Tu fais peut-être bien ce que tu veux, mais tu es sous mon toit et j'estime encore avoir le droit de m'exprimer et de dire ce qui ne me plaît pas. C'est pas toi CJ. C'est vraiment pas toi. » Termina-t-elle tristement avant d'agiter la main comme pour balayer ce problème à plus tard.
Elle l'écoutait raconter comment il avait payé ce voyage et la honte rougissait ses joues, elle se sentait mal d'être partie comme une voleuse, elle se sentait comme la pire des personnes d'accepter ce cadeau, elle ne pouvait simplement pas. Comme il lui avait si bien fait remarqué, il ne lui demandé pas de partir avec elle, mais très franchement, elle ne trouvait pas cela très honnête de partager son cadeau avec quelqu'un d'autre que lui surtout qu'il avait mis "tout ce qu'il avait". Elle baissa la tête sur ses chaussures, et les larmes remplissaient ses yeux aussi rapidement qu'un verre trop remplis. Il lui avait parlé de la seule personne qui pouvait la rendre aussi mal en ce moment. Alfie. Cet homme qui était son tout, comme la deuxième partie d'elle. Cet homme qu'elle aurait voulu ne jamais perdre parce qu'il était son meilleur ami, son épaule, son pilier parce qu'il savait mieux que personne comment lui remonter le moral. Elle aurait toujours du mal, a présent à manger des sushis et regarder un film sans penser à lui. Elle se souvenait parfaitement de la fois où il était rentré un peu trop tôt et qu'il l'avait trouvé, carton à la main devant la porte. Il avait fait ce que personne n'avait été capable de faire, passer au-dessus. Agir comme si tout était normal. Il restera à jamais sa bouée de sauvetage et elle le savait, personne au monde ne pourrait remplacer le vide qu'il avait laissé dans sa vie. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle avait préféré acheter une maison quand elle était rentrée et qu'elle avait trouvé la chambre vide de son meilleur ami. Doucement, elle releva la tête vers l'autre homme qui partagé son coeur. « Sauf que je ne pourrais plus jamais partir avec Alfie. » Lança-t-elle dans un murmure étouffé par ses larmes. Elle avança vers la table du salon et attrapa le verre de vin qu'elle avala d'une traite, déjà le deuxième de la soirée ce qui était beaucoup pour la blonde. Si elle devait pleurer devant CJ alors autant qu'elle ne s'en souvienne pas. « J'ai acheté une maison, je ne peux pas rester ici. Beaucoup trop de souvenirs de toi, de lui. C'est bien trop compliqué. » Elle se servit un nouveau verre qu'elle termina tout aussi rapidement. Raclant sa gorge, elle essaya de retrouver une voix parfaitement normal et si les débuts étaient prometteurs, la fin déraillait comme une alcoolique qui ne savait plus parler. « Je ne peux pas accepter ça CJ. Je me sens déjà tellement honteuse que tu sois là devant moi avec un cadeau alors que j'ai juste décidé de fuir plutôt que d'assumer ce que mes frères t'avaient fait alors s'il te plaît ne me force pas à passer 10 jours à y penser. » C'était égoïste oh oui. Mais pour une fois dans sa vie, elle avait décidé de l'être. Elle ne se sentait pas capable d'assumer la moindre de ces décisions depuis les deux derniers verres qu'elle venait de boire. Cela venait de bien plus loin, mais ces dernières minutes étaient encore plus honteuse à ses yeux. « Et puis à quoi ça rime ? On est plus ensemble oui, pourquoi tu m'offres un cadeau ! Pourquoi tu continues d'être là ? Pourquoi tu te pointes là, que tu chamboules mes émotions, pourquoi hein ? C'était pas assez claire que je vide ta maison de toutes mes affaires ? » Les joues rouges, le sang chaud, la colère avait refait surface. Elle avait juste envie de rester tranquille pour son anniversaire, il avait fallu qu'il se pointe là, frais comme un gardon, un cadeau à la main et pour couronner le tout, il osait lui parler d'Alfie, son seul point faible à présent. « Mes frères ont dû taper un peu trop fort sur sa tête mon p'tit ! Tu ne tournes pas ronds là-haut. Tu n'as tellement pas le droit de faire ce que tu fais. » Lança-t-elle avant de finir par éclater en sanglots. Elle n'aurait peut-être pas du boire ces deux verres aussi rapidement, aussi proche l'un de l'autre. Elle n'aurait peut-être pas dû le laisser entrer dans son appartement qui ne serait plus le sien d'ici peu. Hors, il était sa deuxième faiblesse à ce jour qu'elle le veuille ou non, il réveillait en elle ses meilleurs comme ses pires côtés et dans cet état, l'un comme l'autre, ce n'étaient pas les meilleurs qui ressortaient. Loin de là. Elle se laissa tomber sur le canapé, sa tête entre ses mains essayant tant bien que mal de se calmer. De calmer ses larmes, de calmer ses nerfs, mais non, rien n'avait d'effet.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Dim 31 Déc 2017 - 8:43
Elle avait levé la voix ainsi que son doigt, tu la regardais être très menaçante face à toi mais tu n'avais pas peur. Au mieux, elle taperait aussi fort que ses frères si elle devait en venir au main et au pire, elle ne le ferait jamais parce que ce n'était pas dans son caractère. « Et qu'est-ce que t'en sais de qui je suis en réalité ? Si ça se trouve, j'ai toujours été ça et je te l'ai juste super bien caché. » Puisqu'au yeux de toute la populasse, tu ne valais pas mieux qu'un moins que rien, que tu étais catégorisé comme le plus gros connard de la ville, tu n'avais plus qu'à agir de la sorte. Comme ça ils pourraient être enfin heureux, tous là et s'endormir paisiblement en se disant qu'ils avaient toujours vu vrai sur toi. « Je disais pas ça pour te blesser.. » Tu avais fait un pas pour te rapprocher d'elle mais tu étais vraiment hésitant, tu ne voulais pas qu'elle te repousse une nouvelle fois. Ce serait sûrement la fois de trop, celle que tu ne supporterais vraiment pas de vivre. Et ce n'était pas parce qu'elle était triste, qu'elle voulait être réconforté par toi. « Tu n'avais rien à assumer, tes frères l'ont fait, c'est tout. On ne va pas revenir là-dessus, je sais bien que tu n'étais pas d'accord avec tout ça. » Tu haussais doucement les épaules, tu avais réussi à mettre ça de côté. La preuve, l'autre jour au bar, passablement éméché, tu avais vu Woody et tu avais eu envie de lui coller ton poing dans la gueule, de lui balancer toutes les horreurs du monde et tu te serais sûrement pris une nouvelle raclée. Mais tu t'étais retenu, tu étais rentré chez toi, sachant que tout ce comportement n'arrangerait pas ta vie. Ce n'était pas lui le fautif, mais simplement toi. « A quoi ça rime ? Mais bon sang Nev, je suis pas là pour te tourmenter, j'ai déjà assez de mal à ne pas l'être moi-même pour t'infliger ça. Je voulais juste te le donner et pouvoir tirer une croix sur nous, sur toi. Parce que j'vais pas bien d'accord. Mais j'pouvais pas garder ça pour moi. » La façon dont elle t'avait regardé, tu avais l'impression une fois de plus d'être le diable, d'être une mauvaise personne qui avait pour mission de blesser les autres. C'est ce que tu faisais avec Nevaeh et avec Lou-Belle depuis quelques semaines. Tu n'aimais pas cette image de toi et pourtant tu avais vraiment l'impression d'être impuissant, de ne pas être capable de changer la donne. « Si t'en veux pas, c'est très simple regarde » Tu t'étais approché une nouvelle fois pour attraper l'enveloppe, tu en sortais chacun des billets et tu déchirais tout en petit papier. De toute façon, elle n'en voulait pas. Elle ne voulait pas de quelque chose qui vienne de toi, elle ne voulait plus de toi tout court. Il serait enfin temps de le comprendre et de passer à autre chose dans ta minable vie. Tu étais bon pour retourner acheter de l'alcool avant de rentrer et continuer de te bourrer la gueule. « Voilà, je vais pouvoir arrêter d'être là, arrêter de venir t'embêter et de te faire du mal. » Pleins de papiers dans les mains, tu hésitais à la faire de façon hyper théâtral, à tout balancer en l'air avant de t'en aller comme une furie. Mais tu ne voulais pas qu'elle puisse avoir cette dernière image de toi, alors qu'elle n'était qu'à quelques pas et qu'elle était en larmes. Tu te sentais aussi désemparé que la fois où tu avais fauté. Comme pris au piège et sans moyen de t'en sortir. Tu passais à côté d'elle pour te diriger aux toilettes, tu avais le ventre qui remuait un peu trop et tu ne te sentais pas bien. Tu en profitais pour jeter tous les confettis dans la poubelle. Passant un coup d'eau sur ton visage, tu respirais deux grandes fois avant de retourner vers elle. Mais tu t'arrêtais devant le pas de sa chambre. De nombreux souvenirs te remontaient à la tête, tu comprenais pourquoi elle voulait fuir cet appart de malheur. Tu fis le tour de la pièce, une toute dernière fois. Et quelque chose t'attirait l'oeil au sol mais tu ne savais pas vraiment quoi. Tu t'y approchais pour y voir un bout de papier. Un espèce de post-it. Tu voulais le récupérer, parfois tu lui en collais un sur sa tasse de café où tu avais écris « je t’aime » dans une des différentes langues que tu avais découvertes au fil de tes voyages. Le post-it dans les mains, tu avais le cœur serré, ce n'était pas du tout un des tiens, mais peut-être quelque chose qui arriverait à lui redonner le sourire. Aujourd'hui, tu estimais ne plus être capable de le faire, il n'y aurait que lui pour y parvenir. La preuve que ton temps à toi était fini. Tu n'avais plus rien à faire là. « Je suis vraiment désolé Nevaeh. Tu ne me verras plus jamais. » soufflais-tu dans un murmure parce que tu ne te sentais pas de le dire à voix haute. Tu étais retourné dans le salon, tu t'étais rapproché d'elle cette fois pour la prendre une dernière fois dans tes bras et tant pis si elle venait à te repousser. Tu l'aurais bien mérité. Tu venais l'embrasser sur les tempes tandis qu'un de tes doigts passait sur son visage pour faire disparaître les dernières larmes. « Je vais partir. Tu devrais lire ça et quitter la ville quelques jours. » Tu reculais de deux pas avant de lui tendre le fameux papier. Peut-être que si elle partait en Espagne le rejoindre, alors elle pourrait être enfin heureuse. Et tout ce que tu voulais, c'était son bonheur.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Lun 1 Jan 2018 - 13:58
Seeing is deceiving, dreaming is believing
Elle était restée bouche bée face à son affirmation, face à ses propos comme si c'était un énième coup de poignard qu'il venait d'enfoncer dans son cœur, déchirant les derniers petits morceaux comme si l'on cassait du sucre. Elle avait eu envie de lui envoyer une bonne claque en plein dans le visage, elle aurait voulu lui décrocher la mâchoire pour ne plus entendre ses stupidités. L'alcool avait un effet sur lui qu'elle détestait. Ce n'était pas lui qu'elle détestait non, ce n'était que ses mots poussés par l'ivresse qui le rendait exécrable. Hors, ce n'était pas ce genre de personne non, elle ne voulait pas le poussait encore plus dans le gouffre qui avait déjà l'air d'avoir aspiré le plus profond de son âme. Alors, elle laissa couler, elle avait décidé de ne pas relever l'absurdité qui était sortie de ses lèvres d'autant plus qu'il venait de s'excuser. Elle avait secoué la tête, elle était plus déçue que blesser. Comment pouvait-il ne serait-ce que penser une chose pareille. Elle ne reconnaissait plus cet homme qu'elle aimait tant. Il n'était que l'ombre de lui-même. Toute personne connaissant un tant soit peu Nevaeh savait qu'elle était douée avec les gens que son empathie était bien plus puissant que chez la plupart des gens alors, quand il s'avança vers elle, elle le laissa faire, prête à recevoir l'accolade qu'il donnait l'impression de vouloir lui donner. Au lieu de ça, il tenta de la rassurer sur cette histoire avec ses frères. Il fallait dire que contrairement à Woody et Felix, la jeune Rutkowski n'arrivait pas à passer au-dessus de cela. C'était pour elle un problème récurant qui hantait ses nuits. « Sauf que je n'arrive pas à oublier tout cela.. Je suis aussi stupide qu'eux à croire à te balancer ça au visage comme une insulte. » Lança-t-elle tristement. Elle était passée par tant d'émotion différente pendant cette soirée et elle savait que la présence du québécois n'y était pas pour rien. Son cœur lui disait une chose alors que sa tête, bien trop réactive lui envoyer à longueur de temps des informations contradictoire qui prenait bien trop rapidement le dessus sur ses doutes ou ses craintes. Cependant son cœur réagissait tout aussi mal face aux nouvelles paroles du jeune homme. Il voulait tirer une croix sur nous, sur toi avait-il dit et elle avait pris cela comme un nouveau coup de poignard en plein cœur. Même elle avait du mal à se suivre. Tout cela ne rimait à rien, elle lui laissait entendre mainte et mainte fois qu'elle ne voulait plus de lui dans sa vie alors qu'elle se raccrochait à n'importe quelle petite attention qu'il pouvait lui montrer. Elle était faible face à lui, ce n'était pas une découverte qu'elle venait de comprendre, mais, c'était une nouvelle fois la trace d'une faiblesse qu'elle n'était pas prête à assumer. « Tu sais quoi CJ ? Je ne t'en veux même pas pour ce que tu as fait, je ne t'en veux même pas de m'avoir blessé et je serais même prête à te pardonner, mais à quoi ça nous avancerait, je sais bien que ça ne t'aiderait pas comme ça ne m'aiderait pas non plus. Regarde-nous, tu déchires le cadeau que tu m'as fait parce que je suis incapable de l'accepter, mais tu n'es pas capable de le prendre autrement que pour un affront. On a besoin de passer au-dessus de tout ça. » Déclara-t-elle alors qu'elle était encore secouée par quelques sanglots. Il avait décidé de fuir la conversation, cela aussi ne lui ressemblait pas. Elle s’inquiétait vraiment pour cet homme qu'elle avait l'impression de ne plus connaître pourtant, il restait ce petit morceau de son cœur qui lui criait qu'elle ne pouvait pas le laisser ainsi. Elle ne voulait pas qu'il quitte sa vie comme elle ne pouvait pas. C'était plus fort qu'elle, elle était capable de se raccrocher à n'importe quoi pour qu'il puisse être encore près d'elle parce qu'il était cette étincelle dans son cœur, parce qu'être près de lui, lui avait toujours fait du bien. Elle savait que cela allait être long, elle savait qu'elle allait devoir prendre sur elle et accepter que tout ne fonctionne pas comme elle le voulait, mais, c'était toujours mieux que de le laisser partir comme un vulgaire inconnu. Alors, quand il revient près d'elle, la blonde tourna le regard vers lui. Il avait pris l’initiative de venir s'asseoir à côté d'elle. Il séchait ses larmes comme il en était aussi facilement capable, avant. Elle attrapa le papier qu'il venait de lui donner, fronçant les sourcils à sa phrase, elle ne regarda pas tout de suite le petit bout de papier parce qu'elle avait bien trop peur qu'il s'en aille avant qu'elle n'ait terminé de lui dire ce qu'elle voulait lui dire. « Je suis désolée. J'aurais jamais dû m'emporter ainsi, j'aurais jamais dû te parler comme ça et encore moins te chasser comme je l'ai fait. Je m'en veux terriblement, mais, toutes ces idées contradictoires me rendent folle. CJ, je ne veux pas que tu partes, je ne veux pas que tu quittes ma vie parce qu'après tout, tu en feras toujours partie. Je ne veux pas te laisser aussi mal, seul. Je ne veux pas oublier toute notre histoire. Je ne peux pas. » Elle prit enfin le temps de lire le papier qu'il lui avait donné histoire de lui laisser le temps de réfléchir quelques secondes à ce qu'elle venait de lui dire. Cela dit, ses larmes se firent encore plus présente. Il ne l'avait pas abandonné, il ne l'avait pas laissé là sans rien ni personne non, il avait du partir pour des raisons totalement compréhensibles mais, qui était-elle pour aller le chercher et le ramener près d'elle alors que sa famille avait besoin de lui. Alors, elle reprit tristement « Au moins, je sais qu'il va bien, mais je ne peux pas lui demander de revenir pour moi, sa famille à besoin de lui. » Elle serra le papier près d'elle et se retourna vers CJ. « Reste avec moi. » Murmura-t-elle le visage plissé par la tristesse.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Lun 1 Jan 2018 - 20:51
Elle ne semblait pas du même avis que toi, elle voulait simplement se protéger pour ne pas te retomber dans les bras si facilement. Tu savais bien de quoi tu parlais, elle te l'avait dit lors de ton retour il y a plus d'un an de ça. Tu savais qu'elle aurait toujours une faiblesse pour toi et tu ne pouvais que le comprendre, tu ne voulais pas en jouer. Pas cette fois. « Tu n'es pas stupide. » ajoutais-tu doucement, tu étais prêt à la contredire autant de fois qu'il le faudrait si jamais elle ne voulait pas faire rentrer cette information dans sa petite tête. « Je ne le prends pas comme un affront, j'ai très bien compris que tu ne pouvais pas profiter de ce cadeau, ça serait comme profiter de moi et tu n'es pas ce genre de personne. Je l'ai déchiré parce que ça n'a aucune importance. Mais tu as raison, ça ne nous aiderait pas et si toi tu ne m'en veux pas, moi je m'en veux. Moi je ne pourrais plus jamais te regarder de la même façon, je ne pourrais plus jamais être celui que j'ai été. » Tu ne savais déjà plus qui tu étais, ce que tu valais et ce que tu voulais. En ce moment, il n'y avait rien qui comptait plus que le fait de prendre une bouteille et de la vider le plus rapidement possible. Tout ça pour oublier ta peine, pour effacer ta colère qui naissait à chaque fois que tu te regardais et qui agrandissait ton dégoût pour toi-même. Elle ne voulait pas faire un trait sur toi, pourtant, tu avais eu le sentiment que c'est ce qu'elle faisait depuis des semaines. Elle avait été très claire là-dessus et là encore, tu te sentais perdu. C'était vraiment difficile de comprendre ce que voulait les femmes. Tu lui laissais le temps de lire le papier avant de lui répondre. Une réponse qu'elle n'aimerait sûrement pas entendre, pas après ce qu'elle venait de te dire. « Je ne peux plus en faire parti Nevaeh. Plus rien ne pourra jamais être comme avant et même si c'était possible, il y aura encore plus d'obstacles que la dernière fois. Je ne peux pas me mesurer à tes frères, à tes amis, je ne le pourrais jamais et sincèrement, tu mérites mieux qu'un déchet comme moi. » Comme à chaque fois tu avais bu, tu te trouvais plus lucide sur la situation qu'en temps normal. Elle n'allait sûrement pas être d'accord sur ce point là non plus mais en ce moment tu étais plus un poivrot qu'un homme bien. Surtout quand on savait que tu avais posé des congés uniquement pour te beurrer la gueule tous les jours. « Tu peux aller le voir, ça te ferait du bien, c'est le seul qui te rendra ton si beau sourire et qui ne te fera pas pleurer. » Tu secouais doucement la tête, te pinçant doucement les lèvres. Il était peut-être temps pour toi de la laisser partir, temps pour toi d'avancer dans ta vie. Elle te proposait de rester et tu sentais ton coeur s'arrêter de battre. Tu avais espéré entendre ça depuis tellement longtemps que ça te semblait presque irréel. Mais si tu restais, serait-ce une bonne idée ? Qu'adviendrait-il de vous par la suite ? Pour toi, tu n'avais plus la moindre chance, il n'y avait plus d'avenir pour tous les deux. Comment pourrait-elle vouloir encore de toi dans sa vie quand toi, tu avais l'impression d'être un parasite plus qu'autre chose. Tu devais sortir de ton gouffre avant même d'espérer qu'il se passe à nouveau quelque chose avec elle. « J'aimerais vraiment mais ça ne serait pas une bonne idée. Je suis ivre Nevaeh, ma vie m'échappe totalement et tant que ça sera ainsi, veut mieux que je sois seul. » Tu avais besoin de décuver, besoin de réfléchir, de prendre le large. Peut-être que c'est toi qui allait partir en Espagne retrouver Alfie pour le supplier de rentrer, le supplier de venir rendre heureuse Nev parce qu'à tes yeux, tu étais persuadé que lui seul en serait capable.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Lun 8 Jan 2018 - 11:50
Seeing is deceiving, dreaming is believing
La tristesse l'avait certainement rendu idiote, elle ne savait plus elle-même comment réagir, elle ne savait plus si elle devait lui hurler dessus, le laisser partir ou lui demander de rester comme si plus rien n'était réel, comme si plus rien n'avait de sens. Elle se retrouvait là, face à lui, la lettre d'Alfie dans la main secouant la tête face à son affirmation. Non. Elle ne pouvait pas aller le rejoindre qui était-elle pour aller le déranger pendant une réunion de famille. « Non, je ne peux pas. Il reviendra quand il en aura envie, je ne veux pas l'obliger. » Ajouta-t-elle alors qu'un sanglot venait briser sa voix. Elle avait retenu ses larmes au bord de ses yeux, juste avant qu'elle ne coule sur ses joues. Alors, elle releva le regard vers son ex-fiancé et jusqu'au dernier moment, elle était prête à le laisser partir, elle était prête à aller fermer une bonne fois pour toute la porte derrière lui. Comme une image de leur relation qui prenait fin. Au lieu de cela, elle lui demanda de rester, proposition qu'il déclina aussi rapidement qu'elle l'avait laissé sortir de ses lèvres. Elle secoua la tête plusieurs fois de façon positive. « Bien. Bien. » Après tout, elle venait de se dire qu'elle n'avait pas le droit de forcer Alfie à revenir alors comment pouvait-elle forcer CJ à rester là. «Fine so it's time to let you go. » Murmura-t-elle plus pour elle-même que pour le jeune homme. Elle ne lâcha pas pour autant le jeune homme du regard au contraire, elle le fixa bien intensément pour qu'il comprenne la mesure de ses paroles. « Mais écoute moi bien sale petit con! Si tu crois que parce que je te laisse partir, je vais t'abandonner, tu te fourres le doigt dans l’œil et bien profond mon p'tit. Regarde-moi bien quand je te dis ça et sache bien que je ne plaisante pas avec toi. Tu vas arrêter tes conneries tout de suite CJ sinon, ce n'est pas seulement moi que tu vas perdre. » Elle croisa alors les bras sur sa poitrine et avant qu'il n'eut le temps de répondre, elle le poussa vers la porte d'entrer pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas le choix sur ce qui allait se passer prochainement et qu'elle ne lui laissait encore moins le choix que ce qu'il pouvait penser.
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Jeu 11 Jan 2018 - 23:35
Elle ne voulait pas aller le chercher, elle ne voulait pas venir l'interrompre dans sa vie. C'est ce que tu devais apprendre à faire. Arrêter d'essayer de rentrer dans sa vie parce que tu n'y avais plus ta place. C'était une douloureuse vérité à laquelle tu ne voulais pas faire face mais tu devais commencer à t'y résoudre. Tu essayais de penser à autre chose tant que tu le pouvais encore parce que tu savais que l'idée de la voir allait te hanter pendant des heures. Pendant des jours même, tu l'avais dans la peau depuis trop longtemps pour qu'elle puisse vraiment disparaître de ta vie un jour. Tu n'arrivais pas à concevoir cette idée, elle te semblait si irréel. Et pourtant, ce chapitre arrivait vraiment et c'est toi qui l'avait écrit. Tu avais refusé de rester parce que tu savais que tu ne serais plus capable de partir après. C'était comme un pansement, il fallait l'arracher maintenant et ça allait faire mal mais une fois que la douleur serait partie, tu pourrais aller mieux. Elle s'était levée et t'avait poussé vers la porte d'entrée, comme pour te donner un coup de main. Et elle avait raison de le faire le plus vite possible, peut-être qu'elle aussi avait dû mal avec l'idée de te laisser partir. Mais pas sans un message de mise en garde. Elle se fâchait une dernière fois contre toi et tu avais envie de rire parce qu'elle n'était pas vraiment crédible dans ce rôle. Elle était aussi touchante, elle te montrait combien elle se faisait du soucis pour toi, mais tu n'étais pas assez lucide pour t'en rendre compte. Tu restais bloqué quelques secondes sur ses derniers mots. « J'ai déjà tout perdu Nevaeh. » lâchais-tu en haussant les épaules avant de quitter l'appartement. La dernière fois que tu venais ici et une nouvelle fois, tu partais les mains vides. La dernière fois que tu la voyais aussi. Tu reprenais le chemin jusqu'à chez Aino, où tu finirais par t'écrouler de fatigue.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Dim 14 Jan 2018 - 12:13
Seeing is deceiving, dreaming is believing
L'était d'urgence avait été déclenché, CJ avait prononcé les mots que Nevaeh n'aurait jamais voulu entendre. Elle pouvait aisément sentir le désarroi de celui qui avait partagé sa vie, qui l'avait rendu plus belle et plus intéressante. Oui, il avait aussi détruit une partie de son coeur, mais, elle était du genre à préférer garder les bons souvenirs que de se pourrie la vie avec ceux qui lui avait fait du mal, mais qu'elle avait décidé de pardonner. Avant toutes choses, CJ était celui qu'elle aimait, l'homme qu'elle pensait épouser, mais aussi un ami sur qui elle avait pu compter en apprenant la maladie de son frère. Il s'était montré à l'écoute, présent et altruiste, il avait laissé ses problèmes de côtés pour épauler la femme qu'il aimait. Aujourd'hui, c'était donc à Nevaeh de faire la même chose, de lui montrer qu'elle était présente et qu'elle n'était pas prête de le lâcher. Il prétendait avoir tout perdu, elle savait que non. Au plus profond de son cœur, sous les ruines de leur amour, une petite flamme brûlait encore. Il était pour elle inconcevable qu'elle le laisse au fond du trou parce qu'elle l'aimait et qu'elle ne pouvait accepter de le laisser détruire sa vie tout seul. Elle attrapa donc le col du jeune homme après s'être glissé sur la pointe des pieds elle approcha son visage du sien. Si sa première idée avait été de lui hurler dessus, elle s'était vite rendu compte que les actes étaient parfois plus fort que les mots alors, elle plaqua ses lèvres contre celle qui Québécois. Ce baiser qu'elle n'aurait pas dû apprécier était peu à peu devenue bien trop agréable, les souvenirs la submergeaient et elle glissa une main contre la nuque du jeune homme. « Peut-être pas tout non. » Murmura-t-elle à peine après avoir décollé ses lèvres de celle de son ex-fiancé.
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Dim 14 Jan 2018 - 13:38
Tu pensais pouvoir prendre le chemin jusqu'à chez toi, rentrer une bonne fois pour toute. Te glisser sous ta couette chaude et peut-être dormir un peu. Te glisser dans un état d'inconscience et espérer ne pas rêver de ce moment. Tu ne voulais pas avoir le coeur en miettes à ton réveil mais tu savais que c'était assez inévitable. Tu la voyais se rapprocher de toi et tu ne savais pas vraiment ce qu'il allait arriver jusqu'au moment où ça a été réel. Elle venait de poser ses lèvres contre les tiennes. Tu ne pensais pas revivre ça un jour. Tu en avais embrassé d'autres depuis mais ça n'avait jamais été pareil. Il y avait une certaine douceur, une certaine chaleur dans cet échange. Tu fermais les yeux, ta main venant se poser dans le bas de son dos. Tu voulais profiter de ce moment, pensant que ça serait le dernier baiser que tu partagerais avec elle. Tu voulais l'embrasser jusqu'à te couper le souffle. Lorsque vos lèvres se séparaient, tu ressentais une certaine tristesse. Tu aurais aimé resté figé dans ce baiser pour le reste de ta vie mais ce n'était pas possible. « On ne devrait pas faire ça, je ne veux pas te faire souffrir, encore.. » murmurais-tu, le front collé contre le sien. Tu avais longtemps fait le tour de la question, tu lui avais brisé le cœur deux fois déjà et si on écoutait le proverbe, tu le ferais une nouvelle fois. Tu n'étais pas à la hauteur d'avoir une femme comme elle dans ta vie. Tu ne méritais probablement pas d'avoir quelqu'un pour partager ta vie. Tu ne ferais que tout ruiner, incapable de vraiment t'exprimer sur ce qui ne va pas.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Dim 14 Jan 2018 - 14:27
Seeing is deceiving, dreaming is believing
Elle soupira face à ses paroles, elle ferma les yeux un instant et colla son front contre l'épaule du jeune homme. Elle n'avait pas envie de le laisser partir ni même d'écouter ses mises en garde, elle voulait vivre le moment présent sans trop se poser de questions, qu'importe de quoi serait fait demain puisqu'elle était là dans ses bras. « Tu ne veux pas la fermer et profiter du moment ? » Demanda-t-elle avant de relever son visage vers le québécois. Qu'importait ce qui allait se passer plus tard, dans cinq minutes quand il serait parti, qu'importait ce qui se passerait demain quand elle aura réalisé ce qu'elle avait fait. Elle était juste habitée, hanté par l'idée que cette soirée allait sûrement être la dernière et elle ne voulait en aucun cas la laisser filer sans avoir essayé quoi que ce soit. Sans assouvir le désire qui tiraillait ses entrailles. Elle était plongée dans son regard, ses yeux vitreux n'enlevait en rien l'amour qu'elle avait pour lui et au contraire, elle était convaincue que c'était peut-être cet amour qui pourrait le sauver. Si c'était un sacrifice qu'elle devait faire pour ne pas le laisser dans cet état, elle le ferait bien qu'elle ne voyait pas cela comme tel. Sa main n'avait quant à elle pas bougé de la nuque de son ex-fiancé et alors qu'elle laissait ses doigts s’emmêler dans les cheveux, devenue un peu trop longs, de celui-ci son visage se rapprocha à nouveau. Ses lèvres brûlantes de désir, emprisonnaient celles de l'être devant elle, encore. Cette fois plus passionné, elle avait l'impression que ce baiser pouvait durer des heures entières qu'elle ne s'en lasserait pas. Sa seconde main qui jusqu'à présent n'avait pas lâché le col du jeune homme venait alors se glisser dans son dos, caressant chaque petite partie de celui-ci comme si c'était la dernière fois.
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r. Dim 14 Jan 2018 - 16:28
Elle te demandait de te taire. De ne plus rien ajouter, de simplement apprécier ce moment. Tu n'avais pas la moindre idée de ce que tout ça voulait dire et jusqu'où ça pourrait aller. Ni même les conséquences que ça pourrait avoir après tout. Tu voulais éviter qu'elle souffre encore par ta faute. Tout le monde te l'avait dit, le message était bien passé, tu lui avais brisé le cœur. Il était temps de la laisser tranquille, qu'elle soit enfin heureuse de son côté. Et surtout sans toi. Tu avais toujours les mêmes idées qui défilaient dans ton esprit et ceux depuis des semaines. Tu aurais voulu qu'elles se fassent toutes petites pendant quelques minutes, peut-être quelques heures. Ne plus l'entendre te dire de partir d'ici avant qu'il ne soit trop tard, avant que tu ne sombres toujours plus bas. Tu voulais lui rétorquer quelque chose mais au moment d'ouvrir la bouche, elle venait à nouveau poser ses lèvres sur les tiennes. A quoi bon ? Et puis merde alors, si c'était la dernière fois que vous deviez vivre ça, autant en profiter à fond. Tu ne devais pas avoir le droit d'avoir envie d'elle, de sentir sa peau frôler la tienne, de l'embrasser en y mettant tout l'amour que tu avais pour elle, mais tu le prenais quand même. Tu n'avais jamais cessé de l'aimer et c'est cet amour qui causait un peu plus ta perte chaque jour. Tu vivais pour l'aimer, sauf que tu ne recevais plus rien en retour et tu dépérissais à vue d'oeil. Mais pas là. Tu te sentais plus vivant que jamais, accroché à la seule personne avec qui tu voulais être. Tu resserrais l'étreinte de ta main dans son dos pour que vos corps s'unissent, ne faisant qu'un. Ton autre main, venant quant à elle, se glisser dans sa nuque.
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Sujet: Re: sometimes it's hard to follow your heart -r.