Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Lun 26 Fév 2018 - 2:24
Il secoua la tête, comme si ça aiderait à mettre de l’ordre dans ses idées mais évidemment, brasser le chaos ne faisait que semer davantage le désordre. « On ne peut même plus parler de connerie, là … » C’était un écart de parcours qui ne pardonnait pas, c’était une erreur qui aurait pu, et qui pouvait toujours, lui être fatale. Des cicatrices qu’il avait sous les yeux, Woody pouvait presqu’en deviner une ligne temporelle, une chronologie qui ne remontait pas à si loin que cela. Certaines marques étaient encore si vives, si jeunes, témoignant de la douleur ineffacée de sa meilleure amie. Peu importe les moyens qu’elle prenait pour oublier, son corps lui, se souviendrait. « Il faut que tu me le dises, Freja, ces moments où je dois être là. J’ai besoin de savoir quand je dois être là. Bordel, je ne serais jamais reparti, j’t’aurais accompagnée jusqu’au bout d’ton périple, si j’avais su. Tu sais bien que tu seras toujours plus importante que ce qui m’attend ici. » Souffla-t-il, blessé qu’elle ne trouve pas en lui le confident qu’il aurait aimé être pour elle. Pourtant, l’attitude actuelle de Woody laissait facilement comprendre pourquoi Freja n’avait rien voulu lui dire. Il criait, il la jugeait, il la rabaissait, frappant le marteau encore plus fort jusqu’à ce qu’elle s’effondre, glissant lentement le long du meuble de la cuisine. Et il l’accompagnait doucement dans sa chute, laissant ses genoux se poser au sol alors qu’il la rejoignait aussi bas. « Je ne le suis pas. Je ne suis pas plus fort que toi. Et tu vas m’le prouver en arrêtant cette merde. Freja. Il faut que t’arrêtes cette merdre. Ça va te détruire. » Et des deux, ça avait toujours été lui qui devait s’en aller le premier. C’était lui qui devait voir son monde doucement s’effriter, puis exploser tout d’un coup. Pas elle. Non. Jamais elle. Woody ne le supporterait pas, il ne supportait déjà pas cette brutale réalité. Ses mains attrapèrent celles de sa meilleure amie, réalisant à quel point ils étaient bien plus loin l’un de l’autre que ce qu’ils avaient voulu le croire. « Si tu m’avais parlé de ce qui n’allait pas, si tu m’avais laissé la chance de prendre un peu de poids de sur mes épaules, peut-être que tu n’aurais pas eu besoin de ça. » C’était de se mettre sur un piédestal que de croire qu’il pouvait sauver Freja d’elle-même, de ses démons, mais elle avait cet effet de lumière pour lui, alors il ne pouvait qu’espérer que le contraire était tout aussi vrai. Il alla finalement s’asseoir à côté d’elle, le dos posé contre le meuble à son tour. Il passa son bras autour des épaules de sa meilleure amie et l’attira vers lui. « C’est quoi ce cauchemar, Freja ? Qu’est-ce qui te met dans cet état ? » Parce qu’avec les jugements et les cris, il n’avait même pas pris le temps de comprendre.
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Mar 27 Fév 2018 - 3:41
« Je sais... » Dis-tu faiblement, rongée par la culpabilité. Maintenant que tu affrontes le regard dur, accusateur et froid de Woody, tu ne peux rien ressentir d'autre qu'une boule dans ta gorge et dans ton ventre. Ça fait si mal que ça en devient presque difficile de respirer. Tu as envie de prendre tes jambes à ton cou et de fuir, loin, comme tu le fais toujours mais tu ne peux pas. Parce qu'avec Woody, c'est différent. Avec lui, tu n'as pas le droit de faire semblant ni même de le fuir. Tu aurais trop peur de le décevoir même si c'est déjà le cas, maintenant qu'il sait tout. « J'ai pas pour habitude de me lamenter sur mon sort. Je suis bien trop habituée à tout régler par moi-même, seule. » Et c'était la stricte vérité. Depuis ta plus tendre enfance, tu avais appris à gérer ta vie par tes propres moyens, sans jamais être aidée. Parce que la triste vérité était que, dans ta vie, aussi loin que tu t'en souviennes, tu n'avais jamais eu personne pour te donner un coup de main. Jamais personne pour t'aimer au point de te le faire sentir jusque dans tes tripes. Jamais personne pour te réconforter d'un amour pur et inconditionnel. A tel point que tu as toujours pensé que c'était ta faute. Que tu n'étais pas digne d'être aimée. Et puis, comment dire à Woody que tu le voudrais, à tes côtés, chaque seconde, chaque minute, chaque heure de ta vie ? Comment lui dire qu'il doit être là tout le temps ? Sa présence est la seule chose qui apaise tes démons sans avoir besoin de recourir à la drogue. Sa présence est libératrice et comme une bouffée d'oxygène, pour toi. Mais tu ne peux pas lui dire tout ça parce que ton meilleur n'est pas prêt à l'entendre et surtout, tu n'es pas prête à prononcer ces quelques mots. C'est bien trop lourd de sens pour vous. Vous préférez mettre le côté sérieux de votre relation partiellement de côté parce que c'est plus facile comme ça et que vous avez toujours fonctionné de cette façon. Lorsque tu te laisses glisser sur le sol, submergée par les émotions qui te tarissent, Woody te rejoint dans ta chute, se mettant volontairement à ta hauteur. « Si, tu es bien plus fort que tu ne le crois. » Réponds-tu sans détacher ton regard du sien. Tu en profites pour dévier la conversation sur lui, plutôt que sur l'arrêt de ton addiction. Tu ne t'en sens pas prête. Pas encore. Mais comment le faire comprendre à ton meilleur ami, qui est là, le regard jugeant chacun de tes gestes et de tes mots ? Ses mains attrapent les tiennes et tu ne peux t'empêcher de fixer ton regard sur vos doigts, unis, comme toujours. Tu as besoin de ce contact physique avec Woody et tu sens ton corps s'apaiser - du moins un peu - à ce contact. Tu relâches un peu la pression, préférant fixer ton attention sur vos doigts entrelacés. Du moins, jusqu'à ce que le jeune Rutkowski reprenne la parole. « Je ne veux pas être un poids pour toi... Et puis, tu as déjà tes propres problèmes. D'ailleurs, je n'ai pas été là pour toi, moi non plus. » Murmures-tu faiblement en baissant la tête. Tu es consciente qu'avec ton départ, tu n'as pas su protéger Woody de ceux qui l'entouraient. De ces fameux départs qui l'ont blessé, lui aussi. A commencer par celui de Sara. Lorsqu'il passe son bras autour de toi et t'attires vers lui, tu déposes ta tête contre son épaule, fermant les yeux pour soupirer longuement. Un soupir de satisfaction mélangé à de la détresse et de la peur. La satisfaction d'être aux côtés de Woody accompagnée d'une touche de peur, la peur de le perdre à cause de toutes ces conneries. « J'avais réussi à les mettre de côté durant des années mais j'sais pas pourquoi, ils sont de retour... Chaque fois que je ferme les yeux, je ressens une peur immense et je sens les coups s'abattre sur mon corps. Je vois le regard froid de mon père et je l'entends jubiler à chaque fois que la ceinture marque mon dos, mes jambes, mon ventre... Quand je me réveille, je suis terrifiée et je ne peux plus dormir. » Expliques-tu à ton meilleur ami. Woody était déjà vaguement au courant de ton passé houleux mais pas de ces détails aussi sordides soient-ils. Tu as eu une enfance difficile et malheureusement pour toi, elle te rattrape aujourd'hui plus que jamais.
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Woody Rutkowski
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Jeu 1 Mar 2018 - 16:50
Qui était-il, Woody, pour reprocher à Freja cette pratique dont il était devenu le maître ? Tout garder pour lui, enfermer les démons dans sa tête et dans son cœur et les laisser ravager son âme et toute possibilité de bonheur. C’était ce qu’il savait faire de mieux, Woody, mentir à tous ceux qui l’entouraient pour éviter de voir sa propre souffrance se refléter dans leurs regards. Les personnes qui étaient au courant de sa maladie se comptaient sur les doigts de ses mains, et il n’avait jamais cherché à élargir le compte. Woody n’en voulait pas, de la pitié des autres, de leur conseil sur la vie et de leur avis sur comment il aurait dû la vivre plutôt que de jouer au con. Woody, il se défendait comme il le pouvait de lui-même, et il ne pouvait blâmer Freja de faire pareil. Même s’il aurait clairement préféré qu’elle s’échappe à travers d’autres méthodes que la drogue, pour le coup. C’était surtout pour ça qu’il lui en voulait, d’avoir choisi la voie qui était à la fois la plus facile et la plus complexe. La plus facile parce que se brouiller les pensées avec du chimique devait certainement lui alléger l’esprit. La plus complexe parce qu’on n’en revenait jamais tout à fait intact, de ce sombre endroit, peu importe qui nous en extirpait. Même si c’était lui. « J’sais ça. Mais rends-toi à l’évidence, Frej’. Cette fois, t’es pas en mesure de le faire par toi-même. Allez, j’me suis assez souvent lamenté sur mon sort auprès de toi, depuis un moment. C’est à ton tour. Laisse-moi t’aider. » Dit-il d’une voix plus douce maintenant qu’il lui avait crié dessus. La colère n’était pas complètement dissipée mais, au moins, il prenait le temps de réaliser qu’il y était allé fort, et que ce n’était pas ce dont sa meilleure amie avait présentement besoin. Elle avait besoin d’être écoutée, réconfortée, aimée. Et c’était ce qu’il ferait. C’était ce qu’il faisait depuis longtemps, mais dans un silence trop marqué. Alors il s’abaissa à son niveau, d’abord sur les genoux, puis se laissant glisser jusqu’à côté d’elle. « Si je suis fort, alors t’es Hulk. » Il esquissa un faible sourire. « En plus sexy. » Woody ne la laisserait pas faire, il ne la laisserait pas ramener la conversation sur lui. Ça avait trop souvent été sur lui, Woody le réalisait bien. Autant lorsqu’il était champion mondial de vélo de montagne que maintenant qu’il était atteint de la sclérose en plaques. Il avait toujours aimé avoir l’attention, Woody, et il réalisait seulement maintenant que c’était parfois au détriment de sa meilleure amie. S’il lui en avait laissé la chance, peut-être se serait-elle ouverte à lui plus tôt. Mais il s’était montré égoïste là-dessus aussi. Comme sur tout. Comme toujours. « Tu ne seras jamais un poids pour moi, Freja. Et si tu l’es, tant pis, on traversera les obstacles ensemble, j’te porterai dans mes bras, sur la plus longue distance possible. J’crois pas qu’on puisse comparer la présence qu’on a eu l’un pour l’autre, et j’ai pas envie de le faire d’ailleurs, j’sais bien que je suis pas un très bon modèle d’amitié. » Il savait qu’elle avait éprouvé des sentiments pour lui à une époque, il ne se doutait même pas que c’était encore le cas, et pourtant il avait continué d’alimenter cette partie de leur relation à laquelle il aurait dû mettre un frein pour ne pas la blesser. Mais il l’avait blessée, encore et encore, et ça n’arrêterait jamais. Mais il pouvait faire de son mieux pour amortir la chute. Il passa son bras autour de Freja et l’attira contre lui, s’attardant enfin sur le fond de l’histoire : ses cauchemars, son mal-être. En l’entendant parler de son père, des coups, de la ceinture, Woody ferma les yeux et serra la mâchoire, puis les poings. Il tenta de contrôler sa respiration qui ne faisait que transmettre l’incontrôlable colère qui montait en lui. Les images lui venaient en tête. Les images lui donnaient envie de tout casser. « Je suis désolé … » Souffla-t-il, tournant la tête vers elle et posant son front sur le sien. Lui avait eu une enfance heureuse, plus qu’heureuse, il ne savait pas ce que ça faisait de ne pas se sentir en sécurité même dans sa propre demeure. Même auprès des gens qui l’avaient mise au monde. « Qu’est-ce que je peux faire ? » N’importe quoi, il le ferait. Mais il devait le lui demander, parce qu’il ne savait pas. Il se sentait, et il était, tellement impuissant.
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Sam 3 Mar 2018 - 17:42
Woody était comme toi sur bien des points à commencer par son besoin de tout garder pour lui. Il gardait cette noirceur qui ne faisait que renforcer son dégoût pour lui-même et bien des fois tu avais essayé de lui ôter, sans jamais réussir. En vain. Alors, lorsqu'il te demande de le laisser t'aider, tu y réfléchis à deux fois, fronçant les sourcils à cette idée. Tu n'as pas envie que ta propre noirceur se glisse à travers la sienne et l'emmène dans les profondeurs de ses démons. Tu n'as pas envie de rendre Woody plus malheureux qu'il ne l'est déjà. Parce que peu importe ce qu'il dit, tu sais qu'il ne va pas bien comme toi en ce moment. Tu as toujours essayé de le tirer vers le haut mais aujourd'hui, alors que tes propres démons te consument, tu t'en sens incapable. Tu as juste envie de tout abandonner et de baisser les bras. Mais la vérité est que, devant Woody, tu ne parviens pas à te montrer faible parce que tu sais qu'il aime ta fougue et ton sourire. Ton rire et ta persévérance. Pas cette noirceur qui ne quitte plus depuis un peu plus de deux mois maintenant. Tu as peur qu'en voyant cet aspect de ta personnalité, il s'en aille, tout simplement. Et ça, ça ne ferait que provoquer ta chute bien trop rapidement. « Tu m'aides déjà bien assez comme ça. Je... je ne peux pas lâcher prise... » Murmures-tu en prenant ton visage entre tes mains. La dernière fois que tu avais décidé de lâcher prise, c'était lors du procès intenté contre ton père. Tu avais décidé de faire confiance à un homme, ou plutôt un avocat, qui t'avait promis monts et merveilles. Et pourtant... pourtant, il n'a fait que renforcer cet enfer dans lequel tu vis depuis des années. Depuis, tu t'es promis de ne plus jamais laisser quiconque gérer ta vie ou tes problèmes. Tu t'es promis de ne compter que sur toi-même et c'est sans doute pour cette raison qu'encore aujourd'hui, tu es seule sentimentalement parlant. Terriblement seule. Lorsque Woody te qualifie d'Hulk, tu secoues la tête avant de sourire faiblement en entendant qu'il rajoute un adjectif plutôt plaisant. Surtout sortant de sa bouche. « Ce n'est qu'une façade... Un moyen de me protéger mais à l'intérieur il n'y a rien d'autre qu'une coquille vide. » Dis-tu en relevant doucement ton regard vers celui de ton meilleur ami. Tu hausses légèrement les épaules, face à cette évidence. En entendant les mots de Woody ou plutôt la déclaration qu'il te fait, tu ne peux retenir tes larmes. Tu ne sais pas ce que tu as fait pour mériter un homme comme lui dans ta vie. Tu te sens bien trop chanceuse de l'avoir à tes côtés alors que tu ne le mérites clairement pas. « Arrête de dire des bêtises. Je ne te mérite pas. » Réponds-tu difficilement à cause des larmes qui bloquent ta gorge. Enfin, vient le moment où tu lui expliques la cause de tes démons et tu sens Woody se raidir au fur et à mesure de ton récit. Sans doute est-il en colère contre ton père, contre le monde entier, contre toi, même, peut-être... « Ne t'excuse pas, ce n'est pas ta faute... J'ai juste eu des débuts difficiles dans la vie et je pensais avoir laissé ça derrière moi mais... » Mais tu te trompais. Sans savoir pourquoi, tout était revenu. Sans doute à cause de l'échec de ta précédente relation amoureuse. Sans doute à cause de ton entreprise en déclin, sans doute à cause de ton peu d'estime de toi, ou encore pour bien des raisons que tu n'expliques pas. « Rien que tu ne fasses pas déjà. » Murmures-tu avant d'ajouter : « Reste près de moi. » Ton regard sombre sonde le sien alors que tu te relèves un peu pour venir te mettre à califourchon sur Woody. Ton visage s'approche du sien et tes lèvres viennent se poser contre les siennes dans un baiser criant le désespoir.
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Woody Rutkowski
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Sam 3 Mar 2018 - 22:48
Il aurait aimé lui dire qu’elle pouvait lui faire confiance, qu’elle pouvait lâcher prise parce que lui ne la laisserait pas tomber mais au fond, serait-il capable d’être à la hauteur de ses promesses ? Il ne l’avait jamais été, Woody, encore moins pour les femmes qu’il aimait. Il décevait tout le monde autour de lui, en ne pensant qu’à lui, en fuyant tout et n’importe quoi, en se refermant sur lui-même dès que ça devenait trop compliqué ou trop difficile de surmonter les obstacles. Freja ne pouvait pas lui faire confiance, non, parce que s’il lui promettait d’être là pour elle aujourd’hui, qui sait où il en serait demain. Certes, il ne voulait pas la laisser tomber, parce que pour Woody, Freja représentait l’une des constances nécessaires à sa survie, mais il savait aussi que sa vie n’était pas tracée droite, que sa vie n’était pas un long fleuve tranquille lui permettant de savoir exactement là où il s’échouerait. Il garda donc le silence, la regardant alors que Freja avait le visage entre ses mains, entre le déchirement de soi et la honte. Il avait beau lui dire qu’elle était forte, maintenant, qu’elle était plus forte que lui, plus forte que Hulk, Freja ne faisait que balayer du revers de la main ses dires. « Hey. Hey, regarde-moi. » Il posa deux doigts sous le menton de la jeune femme et l’obligea à le regarder. Il plongea son regard dans le sien, la contempla un moment, avant de doucement secouer la tête de droite à gauche. « C’est pas du vide que j’vois, quand je te regarde, Freja. » Au contraire, Woody, il y voyait toute la lumière dont il avait besoin. À l’intérieur de son regard, Woody trouvait un monde à part, un monde où il pouvait trouver refuge pendant les tempêtes. Quand elle lui demanda d’arrêter de dire des bêtises, affirmant qu’elle ne le méritait pas, Woody eut un rire. « Si on sondait l’opinion populaire, je pense que la réponse serait bien différente. » Personne ne méritait de finir ses jours avec un con comme Woody, ouais. Freja méritait d’un homme qui saurait l’aimer de la bonne manière et à sa juste valeur. Elle méritait d’un homme qui ne se jouerait pas d’elle et de ses sentiments. C’était ce que tout le monde pensait, pas vrai ? Elle aurait beau dire le contraire, Woody ne se leurrait pas là-dessus. Le jeune homme osa enfin lui demander ce qui n’allait vraiment pas, la source de ses cauchemars, la source de l’obscurité qui l’envahissait. Son corps tout entier se raidit quand elle évoqua les gestes de son père, parce que même s’il connaissait l’histoire, elle n’avait jamais mis des images aussi vives dans son esprit. Il comprenait maintenant pourquoi. Ça le hanterait à son tour. « Qu’est-ce qui a changé ? » Qu’est-ce qui l’avait faite retomber ? Qu’est-ce qui l’avait propulsée à nouveau dans son passé ? Il ne savait pas quoi faire pour l’en extirper, de ces cavités sombres et habitées par ses plus sombres fantômes et démons. Elle lui assurait qu’il ne pouvait rien faire de plus que ce qu’il faisait déjà, et ça le tuait d’entendre ça, parce qu’il n’avait pas l’impression de faire quoi que ce soit. Elle lui demanda seulement, dans un murmure, de rester près d’elle. Sur ces paroles, elle se releva juste assez pour se laisser glisser par-dessus Woody, à califourchon sur lui. « Reste ici, cette nuit. Et toutes les nuits suivantes, s’il le faut. » Répondit-il, avant qu’elle ne s’empare de ses lèvres dans un baiser de profond désespoir. Il lui rendit ce baiser, Woody, mais n’arriva pas à se laisser doucement glisser vers le désir, pas cette fois, pas maintenant. Il attrapa les avant-bras de Freja et recula son visage. « Arrête. » Lâcha-t-il d’abord, se maudissant déjà. « Freja. J’veux que tu me promettes que tu vas arrêter. » Dit-il en caressant doucement ses cicatrices de ses pouces. « S’il-te-plaît. Promets-moi d’arrêter de te faire tout ce mal. » Il ne le supporterait pas.
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Dim 4 Mar 2018 - 4:08
Lorsque Woody relève ton menton pour plonger son regard dans le tien, tu laisses tes yeux se perdre dans la profondeur des siens. Tu peux y lire un tas d'émotions parce qu'avec les années, tu as appris à sonder le regard de ton meilleur ami d'une façon bien à toi. Il ne faut pas grand chose pour que vous vous compreniez tous les deux, un seul regard suffit, la plupart du temps. Et pourtant, malgré cette alchimie évidente, vous n'êtes jamais parvenus à aller au-delà de votre amitié. Sous la couette, vous avez exploré votre relation de bien des façons, avec Woody. Mais quand il s'agit d'exploiter votre coeur, c'est bien plus compliqué. Malgré que ça pourrait être si simple et si évident. A croire que vous cherchez sans cesse la complication, tous les deux, comme si vous aviez peur de tomber dans la monotonie d'une simple relation. « C'est parce que mon regard est le reflet du tien. Sinon, quand tu n'es pas là, il ne reste pas grand chose. » Dis-tu en haussant légèrement les épaules. Lorsque tes yeux se posaient dans ceux de Woody, tout ton être prenait vie. Et même si ce n'était que pour quelques heures, tu te sentais vivante avec lui. Plus que jamais. Avec Woody, c'était comme un éternel voyage, une éternelle aventure ou découverte. « C'est parce qu'ils n'ont pas la chance de te connaître comme je te connais, moi. Tu es une belle personne, quoi que tu en penses. » A tes yeux, en tout cas, Woody avait sans doute la plus belle âme que tu connaisses. Et puis, si on écoutait l'opinion populaire, les éloges ne seraient pas glorieuses te concernant non plus. Volage, fille facile, droguée. Les termes peuvent être nombreux et tous aussi blessants les uns que les autres. Enfin, pas pour toi. Ce n'est pas comme si tu accordais une grande importance à l'opinion des habitants de la ville. Seule celle de tes proches compte. Lorsque ton meilleur ami te demande ce qui a changé depuis que tes cauchemars sont revenus, tu fronces les sourcils, réfléchissant à la question pendant quelques secondes. Tu brises le silence en soupirant, peu convaincue par la réponse à cette question. « Ma rupture qui n'a fait que confirmer ce que je savais déjà. J'peux tout simplement pas être aimée et aimer en retour. Et puis, mon entreprise qui subit une baisse fulgurante alors que j'ai donné ma vie dans ce projet. Puis un tas d'autres trucs très cons et j'me sens vraiment... pathétique de me mettre dans cet état pour si peu. » Tout simplement parce que tu ne valais pas assez la peine pour te torturer comme ça. Et tu ne valais pas la peine qu'on s'inquiète comme Woody le faisait à cet instant précis. Tout ça n'était vraiment pas nécessaire et c'est pour éviter ce genre de situation que tu ne voulais rien dire à personne. Que tu cachais tes cicatrices comme tu le pouvais sous de larges pulls. Tu poses une main sur la joue de Woody lorsqu'il te propose de rester chez lui pour la nuit et les suivantes si nécessaire, la caressant du bout des doigts. Un léger sourire se dessine sur tes lèvres en imaginant être en compagnie de ton meilleur ami chaque heure de chaque journée pour les jours à venir. Une douce tentation pour toi. Mais tu n'aurais pas droit d'employer de la drogue pour dormir alors, ce n'était certainement pas faisable. « Tu me supporterais pendant si longtemps ? » Demandes-tu en riant doucement. Il n'y avait vraiment que lui pour te redonner le sourire de cette façon. « Voyons déjà pour cette nuit. » Murmures-tu avant de t'emparer de ses lèvres. Mais alors que ton corps tente de guérir ton esprit grâce à ces gestes si familiers et si intimes que vous partagez, Woody et toi, il t'arrête. Retenant tes mains pour que tu cesses toute activité. Woody te demande l'impossible et tu ne sais juste pas quoi dire. Tu ne veux pas lui promettre quelque chose que tu ne pourras pas tenir. Tu ne l'as jamais fait et tu ne veux pas commencer aujourd'hui. « J'ai plus le droit de te toucher sinon ? » Demandes-tu en arquant un sourcil et en faisant un mouvement de recul avec la tête. Finalement, tu soupires, enlevant tes bras de ses mains pour venir les poser sur tes cuisses. « Ce n'est pas quelque chose que je peux te promettre comme ça, Woody... Ce n'est pas si simple. » Et il devrait le savoir et le comprendre.
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Dernière édition par Freja Ivanova le Dim 4 Mar 2018 - 12:58, édité 1 fois
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Dim 4 Mar 2018 - 8:19
Elle abandonnait, Freja, elle baissait les bras même face à elle-même. Il le sentait, mais surtout il le voyait, Woody. Elle ne faisait que confirmer ce qu’il savait déjà en mentionnant que dans son regard, il ne voyait que le reflet du sien. Qu’il ne restait pas grand-chose d’elle quand il passait le pas de sa porte. Il secoua la tête ; foutaises. Ça n’était qu’un mensonge pour se punir, pour ne plus s’imposer des attentes qu’elle n’atteignait plus. À mettre la barre toujours trop haute, elle s’était essoufflée. Du moins, c’était ce que Woody comprenait de son discours, et il n’avait pas envie de croire à ses paroles. Freja ne cessait pas d’exister quand il n’était pas là, elle ne devenait pas une âme errante et sans but s’il ne se tenait pas à ses côtés, tout le contraire même, elle continuait d’ensorceler tout le monde qui l’entourait de par son charisme incommensurable, sa force inégalable et son caractère de feu. Elle était fougueuse et fière, Freja, elle l’avait juste oublié le temps de sa chute. « C’est peut-être ce que tu ressens, présentement, Freja. Mais ce n’est pas vrai. » Mais elle ne le croirait pas si ça provenait de la bouche d’un autre, il fallait qu’elle se le dise à elle-même. Qu’elle se souvienne de qui elle était. Avec ou sans Woody. Il le faudrait bien d’ailleurs, puisqu’il ne serait pas là éternellement. Il ne releva pas davantage de ses compliments, parce que l’heure n’était pas à remonter le moral du physiothérapeute, non. Au fond, il n’en avait que faire de ce que les autres pensaient de lui, l’important maintenant était ce que Freja pensait d’elle. Pour atteindre cette triste vérité, Woody devait d’abord s’attarder à la source, à l’élément déclencheur, même s’il n’avait aucune envie de creuser aussi profondément dans les peurs et les souffrances de sa meilleure amie. C’était un mal nécessaire. « Tout n’est pas perdu, pour ton entreprise, Freja. Je sais que t’as déjà mis un tas d’efforts, des heures et des heures qu’on ne peut même plus compter, mais encore un peu de souffle et tu pourrais redonner vie à ce projet-là qui t’anime et t’épanouis. » Il l’y aiderait même, Woody, s’il le fallait. Il gérait sa propre clinique, il faisait sa propre promotion, certes ce n’était pas le domaine mais ils étaient tous les deux entrepreneurs, à un point, ça se rejoignait. « Pour ce qui est de l’amour … Tu sais bien que c’est pas vrai. Ça me tue d’le dire mais y’a un tas d’hommes à Bowen qui se jetteraient à tes pieds. J’ai pas trop envie qu’ils le fassent, j’avoue, mais c’est quand même le cas. » Lui le premier. Mais bon sang, dis-lui, Woody. Dis-lui que toi tu l’aimes, que tu l’aimes comme tu as aimée Sara, que tu l’aimes d’un amour fort, vrai et pur. Que tu ferais tout pour elle si c’était pour voir naître à nouveau son sourire sur ses lèvres. Il se tut. Il passa à autre chose. « T’es loin d’être pathétique, et ce ne sont pas des trucs cons. Mais ne perds pas espoir. Pas quand tu peux encore tout faire. » Il croyait en elle plus qu’en qui que ce soit d’autre. Elle était obstinée, bornée, fonceuse. Elle avait tout ce qu’il fallait pour aller loin, repousser les limites, briser les barrières, changer le monde. En tout cas, elle avait changé le monde de Woody. Ce dernier l’invita alors à dormir pour la nuit, et les autres si ça ne suffisait plus. Il esquissa un sourire à sa question. « Disons que … l’invitation tient pour un maximum de cinq jours. Après ça, out. » Il eut un rire. Bien sûr qu’il plaisantait. Et bien évidemment qu’il la supporterait aussi longtemps. Aussi longtemps qu’il le faudrait. Elle accepta pour une première nuit, et lui hocha doucement la tête, acquiesçant. C’aurait normalement été le moment où Freja et Woody se lançaient encore une fois dans cette danse sensuelle qu’ils connaissaient par cœur mais contre toute attente, le jeune homme l’arrêta quand la tension devint trop palpable. Avant, Woody avait besoin de l’entendre lui promettre qu’elle arrêterait ses conneries. La drogue. Une promesse que Freja ne voulut pas lui offrir. « C’est pas une punition, ou d’quoi. J’ai juste pas la tête à te faire l’amour en sachant que demain tu te tireras d’ici et que tu recommenceras. C’est important pour moi, Freja. T’es importante pour moi. » Et ça le tuait de la savoir aussi mal. « Je sais que ce n’est pas simple. Je le sais. Mais j’t’aiderai. Tu resteras ici, je te changerai les idées, on fera ce que tu veux, ce que tu veux sauf ça. » C’était son cri de désespoir à lui.
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Dim 4 Mar 2018 - 13:28
« Oui, tu as peut-être raison. » Même si tu n'en étais pas vraiment convaincue, Woody avait peut-être raison, au fond. Peut-être que c'est cette image si négative que tu as de toi en ce moment qui brouille ton esprit. Ou peut-être est-ce simplement le fait que tu te sentes vide lorsque ton meilleur ami est loin de toi. Comme s'il était le seul capable de compléter et combler parfaitement ton corps et ton esprit. Ta coquille et ton âme. Lorsque vous abordez le sujet "cauchemars", tu écoutes attentivement les conseils de Woody, ne détachant pas ton regard du sien comme si tu buvais chacune de ses paroles. Comme si tout ce qu'il disait était une sorte de mantra pour toi. Pour ton entreprise, tu es prête à te battre parce que c'est sans doute la seule chose qu'il te reste. La seule chose que tu as bâtie de tes propres mains te donnant corps et âme dans ce projet, passant des heures à mettre sur pieds ce petit bijou. Tu le conçois tout ça. C'est juste qu'en ce moment, ce n'est vraiment pas un bon timing. « Oui, c'est une de mes raisons de vivre, j'pourrais pas m'avouer vaincue. » Pas en ce qui concerne ton entreprise en tout cas. Pour le reste et surtout pour l'amour, tu avais l'impression d'être un cas désespéré. Une cause perdue. Tu étais tombée amoureuse de la seule personne au monde avec qui une relation était impossible : Woody. La seule personne au monde qui s'accroche à d'autres relations, d'autres femmes, mais pas à toi. C'était comme si la vie et le destin t'envoyaient clairement te faire foutre. Comme si tu ne méritais pas de goûter un tout petit peu au bonheur, toi aussi. « Un tas d'hommes... » Murmures-tu en secouant légèrement la tête. Tous ces hommes ne t'intéressaient pas, dans le fond. « Pour mon cul, sans doute. » Tu avais une réputation de fille volage qui te collait à la peau et la plupart des hommes que tu rencontrais le comprenaient bien vite. Ça ne laissait pas vraiment de place pour une relation sérieuse. Même si, présentement, tu n'étais de toute façon pas capable d'envisager ce genre de relations. « Merci de croire en moi comme tu le fais. » Dis-tu en souriant à ton meilleur ami. Le jeune Rutkowski fait partie des rares personnes à croire en toi et pourtant, si tu le pouvais, tu lui crierais de faire marche arrière. Tu ne vaux pas la peine qu'on se batte pour ce que tu es, de toute façon. Mais tu ne pouvais pas le blâmer de réagir comme ça parce que, de ton côté, tu croyais en Woody plus qu'en quiconque. Souvent, tu l'aidais à porter son fardeau et tu étais remplie d'espoir pour vous deux. Parce que Woody n'en avait pas beaucoup pour lui-même. Pour ne pas dire pas du tout. Tu ris en entendant que l'invitation du jeune homme s'arrête après un délai de cinq jours. Tu sais qu'il plaisante parce que vous avez déjà passé bien plus que cinq jours ensemble lors de vos nombreux voyages mais tu ne peux t'empêcher de lui tirer la langue, comme une enfant. L'enfant que tu es, dans le fond. On te l'a volée, tout comme ton adolescence, alors aujourd'hui, tu ressens le besoin de vivre tout ce que tu n'as pas pu vivre. « Cinq jours... je ne suis pas sûre que tu tiendras jusque-là. » Dis-tu en arquant un sourcil, un sourire amusé au coin des lèvres. « J'ai des attentes de princesse, tu sais. » Ajoutes-tu en levant les mains en l'air. Tu étais loin d'être une princesse et Woody le savait mais tu aimais le taquiner à ta façon. En réalité, toi, tu étais plus portée du côté du prince que de la princesse. Ado, tu étais plus un garçon qu'une fille du moins jusqu'à tes seize ans. Et souvent, tu regrettes cette période de ta vie. Lorsque Woody te demande de lui promettre d'arrêter la drogue, tu sens que ce n'est pas quelque chose que tu pourras faire. Tu le sais, au fond, qu'accepter et lui promettre cela ne serait qu'un mensonge. Une façon de noyer le poisson. Mais tu as toujours été bien trop honnête avec lui pour lui faire ça. « J'ai l'impression que tu me mets un ultimatum. J'dois arrêter sinon j'aurai pu le droit de te toucher et inversement... » Dis-tu en détournant le regard de celui de Woody. Tu te lèves doucement, retrouvant ta place initiale à ses côtés. Même si tu ne doutais pas d'être importante dans la vie de Woody, ce qu'il te demandait là était... impossible. « J'ai déjà essayé d'arrêter, Woody. C'est juste horrible. » Réponds-tu en fermant un instant les yeux, revivant ces moments douloureux. « C'est même un enfer. C'est tout mon corps qui répondait au manque. Une atroce douleur dans chaque muscle de mon corps, des vomissements, des tremblements, la vue qui devient floue, de l'anxiété incontrôlable, des insomnies... » Et ce n'était qu'une partie de la vérité. Arrêter était carrément un supplice, une souffrance atroce, de la torture. Et tu ne te sentais pas prête pour vivre tout ça en présence de Woody. « Je ne veux pas être comme ça devant toi. »
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Mar 6 Mar 2018 - 3:27
Le regard de Freja ne quittait pas celui de Woody, elle était comme hypnotisée par ses paroles alors il ne s’arrêta pas. Il lui parla de son entreprise, des efforts qu’elle y avait mis mais qu’elle pouvait encore mettre, de tous ces hommes qui n’attendaient qu’un peu d’attention de sa part. Si elle pouvait enregistrer ne serait-ce que le quart de tout l’espoir qu’il était en train de lui transmettre, alors ils auraient fait un pas vers l’avant déjà. Mais quand il parla de ces hommes-là qui faisaient la file pour avoir quelques heures de sa lumière si possible, Freja laissa tomber que ce n’était sans doute que pour son cul. Woody fronça les sourcils. Avait-elle une si piètre opinion d’elle-même ? De tout ce qu’elle avait à offrir ? Elle était certainement l’une des femmes les plus extraordinaires que Woody avait rencontrées dans ce monde. Elle était sans aucun doute celle qui avait le plus de drive, qui arrivait à lui tenir tête, qui ravivait constamment cette flamme qui s’éteignait à chaque jour qui passait dans la vie de Woody. Freja, elle était cet être spécial et unique qu’on ne rencontre pas deux fois dans une vie. Il ne fallait pas la laisser filer, à moins de s’être convaincu de manière bornée que c’était la seule solution, comme le faisait Woody avait toutes les femmes qu’il aimait, au fond. « J’dirai jamais qu’il n’y est pour rien, ton cul, mais j’te laisserai jamais dire que c’est tout ce que t’as pour toi non plus, Freja. Demande à n’importe quel homme les raisons pour lesquelles ils te désirent, j’suis prêt à parier que la liste sera longue, très longue. » Si elle la lui demandait à lui, cette liste, Woody hésiterait sans doute à en énumérer tous les éléments. Parce qu’alors il ne pourrait plus faire marche-arrière, il ne pourrait plus prétendre ne pas être éperdument amoureux d’elle. S’il réussissait aussi bien à se freiner, Woody, et à ne pas sauter à pieds joints dans ce qui pourrait être magnifique entre eux deux, c’était parce qu’elle ignorait jusqu’à quel point il l’aimait. Et tant que Freja ne savait pas quelle place elle occupait réellement dans le cœur de l’homme, alors ce dernier pourrait continuer à leur mentir, à tous les deux. Il pourrait continuer à leur faire croire qu’il n’était pas le premier, en tête de la file, à vouloir être avec elle. « Il faut bien qu’il y en ait un de nous deux qui le fasse. » Lâcha-t-il avec un sourire au coin des lèvres, alors que Freja le remerciait de croire en elle. Il aurait préféré qu’elle aussi se porte une aussi grande estime, mais il savait fort bien à quel point ce n’était pas aussi facile de croire en soi. La preuve était que lui-même ne survivait qu’à travers l’espoir que Freja ou encore sa famille avaient pour lui. Alors ces journées à venir qu’il lui offrait, Woody, dans le but de l’aider à dormir et à passer à travers ces moments difficiles, elles leur serviraient à tous les deux. La présence de Freja avait toujours su l’apaiser, et s’ils n’avaient que rarement passé autant de temps ensemble en dehors des voyages, il savait fort bien que jamais il ne se lasserait d’elle. C’était bien pour cette raison qu’il trouvait aussi difficile de ne pas lui donner enfin ce qu’elle désirait : une relation. Ils avaient tout pour être heureux, mis à part le temps qui finirait par leur manquer, trop tôt. « Alors c’est peut-être toi qui ne tiendras pas cinq jours, parce que j’compte pas être à tes ordres, princesse Freja d’Oslo. » La taquina-t-il. Qu’elle ne se pense pas à l’hôtel ! Woody avait parfois tellement de mal à prendre soin de lui-même, quand la fatigue lui paralysait le corps et l’esprit, qu’il n’était pas assuré de pouvoir répondre à ses attentes. De toute façon, il savait bien qu’elle blaguait aussi, et qu’elle ne se laisserait jamais servir. Elle était une femme indépendante, Freja, qui ne montrait ses besoins que lorsqu’il s’agissait de leur instinct animal qui criait et réclamait le corps de l’autre. Cette fois cependant, ce ne fut qu’à sens unique et Woody mit rapidement un terme à cette chaleur grandissante entre eux, alors que la jeune femme se trouvait à califourchon sur lui. Ça ne lui arrivait jamais, à Woody, de freiner Freja dans leur passion. Mais il n’avait que sa souffrance en tête et il se serait senti profiteur et sale de lui faire l’amour alors qu’elle était dans une telle détresse. « C’est pas un ultimatum … » Mais elle s’en allait déjà, retrouvant sa position initiale, laissant les cuisses de Woody tout d’un coup glaciales. « Frej’, j’ai juste pas envie d’être ce mec qui te laisse foutre ta vie en l’air et t’faire du mal en faisant comme si de rien était. » Parce qu’il n’y avait pas que le sexe, pour Woody. Freja n’était pas dans sa vie que pour son cul, contrairement à ce qu’elle pouvait croire de lui ou des autres. « Je ne l’ai jamais vécu, alors je peux pas m’imaginer, mais je sais bien ce qu’est un sevrage quand même, c’est pas la première fois qu’on me le décrit. Faudra que tu passes par là à un moment ou à un autre, Freja, tu le sais ça non ? Ça sert à rien de repousser l’échéance, aussi bien profiter des prochains jours qu’on aura pour que je t’y aide. » Mais une autre partie du problème, sa meilleure amie le lui avoua : elle ne voulait pas vivre tous ces symptômes, traverser toutes ces étapes, devant lui. Il recula légèrement le visage, la déception sur tous ses traits. « Pourquoi ? Tu penses que j’te voudrai plus après ? »
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Mar 6 Mar 2018 - 9:37
Aussi loin que tu t'en souviennes, tu n'avais jamais eu une bonne opinion de toi-même. Tu t'étais toujours sous-estimée que ce soit dans ta vie personnelle, dans tes études ou même, plus récemment, dans ta vie professionnelle. Tu n'as jamais cru en tes capacités peut-être parce que personne ne t'a poussé, jusqu'ici, à le faire. Peut-être que, finalement, personne n'avait jamais cru en toi alors pourquoi le faire, toi-même ? Le fait que tu sois battue par ton père était sans doute responsable, du moins en partie, de ce manque de confiance en toi. S'il ressentait le besoin d'être violent avec toi, c'était peut-être parce que tu n'étais pas digne. Pas digne d'être aimée, pas digne qu'on t'accorde de l'importance ou même de l'amour. Tu as grandi avec ces convictions, en tout cas et aujourd'hui, il était difficile pour toi d'en changer. Même si Woody voulait te persuader du contraire. « Pour ça, il faudrait que je laisse un homme rentrer pour de vrai dans ma vie. Vous n'êtes pas beaucoup à réellement me connaître. » Réponds-tu en haussant légèrement les épaules. Parmi tes plus proches amis, tu ne pouvais compter que sur Woody, Andreas, Wolf, Landon et Allen et ça s'arrête là pour tes amis masculins. Que ce soit Alfie ou CJ, aucun des deux n'avait été assez loin pour te connaître. Du moins, pas jusqu'au plus profond de ta personne. Tu pouvais donc compter tes amis sur les doigts d'une seule main et ça en disait long sur ta manière de fonctionner avec ton entourage. Tu ne t'ouvrais pas aux autres, ou très peu. Alors, il serait sans doute difficile pour qui que ce soit d'énumérer une liste de qualités assez longue à ton sujet. Tu aurais aimé avoir la liste de Woody pour voir ce qui le pousse à rester à tes côtés après toutes ces années mais tu ne le demandes pas. S'il avait désiré le faire, il te l'aurait dit de lui-même. Au fond, c'était un peu ça votre relation aussi, des non-dits, encore et toujours. Si vous étiez honnêtes l'un envers l'autre sur vos sentiments respectifs, peut-être que vous ne seriez pas simplement amis aujourd'hui. Ou au contraire, peut-être que tu serais enfin fixée sur les sentiments de ton meilleur ami pour pouvoir passer à autre chose. Tu as un léger sourire en entendant les paroles du brun quant au fait qu'il croie en toi. C'était bien un des seuls à le faire aussi ardemment. Et ça comptait beaucoup à tes yeux, davantage encore venant de lui. Lorsque ton meilleur ami te propose de rester pour les jours à venir, tu acceptes du moins pour cette nuit. Après ça, tu verras bien comment ça se passe et si tu peux gérer cette "transition". Néanmoins, tu ressens le besoin de plaisanter parce que, finalement, vous n'avez jamais vraiment passé autant de jours et de nuits, collés l'un à l'autre, à Bowen. Pourtant, ce n'est pas faute de vous voir souvent. Woody est un pilier pour toi dans ta vie de tous les jours, tu ne pourrais pas te passer de sa présence. Et imaginer quelques jours à ses côtés n'est qu'un doux rêve, à tes yeux. « Dommage, j'pensais faire de toi mon esclave. » Taquines-tu ton meilleur ami. Ce n'est pas ton genre de te faire entretenir ni même aider mais Woody le sait, il est bien là tout le problème. Le fait que tu veuilles sortir de cette situation toute seule. « Oui mais, si je n'ai plus ce qu'on partage, alors je n'ai plus aucune raison de... » Relever la tête ? Survivre ? Être en vie ? Les possibilités étaient multiples mais tu ne trouvais pas les mots justes face à Woody. Tu ne pouvais pas lui avouer qu'il était une des rares personnes à te maintenir en vie. Tu baisses la tête sur tes mains, comme si tu cherchais à trouver l'issue, la solution. La vérité, c'était que, si vous n'aviez plus cette relation privilégiée, avec Woody, les choses allaient se compliquer davantage pour toi. Et bien sûr que le sexe en faisait partie parce que dans les bras de Woody, tu oubliais tout. « Oui je le sais. Je sais que ce n'est pas une situation que je peux pousser sur du long terme mais je suis terrifiée à l'idée de devoir revivre mes cauchemars et n'avoir aucune issue pour m'en débarrasser. J'ai du mal à concevoir d'arrêter alors que je n'ai trouvé aucune solution pour soulager mes démons. » Réponds-tu tout à fait honnêtement. Il était bien là le problème, oui. Tu remarques bien que, lorsque tu dis à Woody que tu ne veux pas vivre ce sevrage devant lui, il le prend plutôt mal. Et tu peux le comprendre, au fond. « Ce n'est pas ça, Woody... C'est juste que je veux que tu gardes une image de moi, comme avant... pas de la Freja toxico. » Tu ne veux pas qu'il te voit dans ta vulnérabilité extrême, tout simplement. « J'veux pas que t'aies pitié de moi. »
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Jeu 8 Mar 2018 - 4:23
Ça aurait peut-être dû le rassurer, Woody, que Freja l’incluait dans ce vous, dans ces hommes qui connaissaient réellement Freja. Et pourtant, cette phrase le laissa encore une fois désappointé, comme s’il aurait préféré qu’elle lui dise qu’il était parvenu à rentrer pour de vrai dans sa vie. Elle, en tout cas, avait su se frayer un chemin dans celle de Woody malgré les avertissements de ce dernier, malgré les embûches qu’il avait laissé sur le chemin jusqu’à son cœur. Elle ne connaissait peut-être pas ses plus sombres peurs, elle ne savait peut-être pas les raisons exactes pour lesquelles il s’obstinait à ne pas lui laisser la place qu’il lui revenait, mais elle savait mieux que n’importe qui à quel point ce futur qui l’attendait l’effrayait. Elle connaissait ses démons, et il aurait aimé qu’elle s’ouvre assez à lui pour lui montrer les siens. Sauf qu’elle ne le laissait pas rentrer dans sa vie. Elle ne lui laissait pas la chance de lui prouver à quel point il tenait à elle, jusqu’où il était prêt à aller pour l’aider. Peut-être aurait-il dû s’en compter chanceux, Woody, parce que cette distance qu’elle s’efforçait de garder entre eux était ce qui lui permettait de faire perdurer le mensonge. Pourtant, maintenant qu’il voyait qu’elle avait besoin de lui, Woody avait envie de faire un doigt d’honneur à ses convictions qu’il s’entêtait à respecter. « C’est parce que tu ne nous rends pas la tâche facile, tu sais … » Lâcha-t-il, esquissant un faible sourire qui n’enlevait pas pour autant la vérité à ces paroles. S’il était facile de pénétrer le corps de Freja, on ne pouvait pas en dire autant de son âme (HAHAHAHA pardon elle était trop facile). Le jeune homme proposa alors à sa meilleure amie de passer la nuit à ses côtés, ce n’était de toute façon pas la première fois, et ce ne serait pas la dernière, alors si sa compagnie pouvait l’aider à passer à travers une énième nuitée obscure, Woody la lui offrirait pour la semaine à venir s’il le fallait. Il n’avait pas suffisamment d’estime de lui-même ou de confiance en ses capacités pour penser une seule seconde que sa seule présence pourrait sauver Freja d’elle-même, mais s’il pouvait ne serait-ce qu’apaiser sa douleur, repousser ses cauchemars, ce serait un pas vers l’avant. Un pas de plus vers la lumière. « Faudra aller voir un autre que moi, pour ça. » Releva-t-il avec un sourire amusé quand elle parla d’esclavage. Il ne se laissait pas aussi facilement dompter, Woody, il avait un cœur tout aussi sauvage que celui de sa meilleure amie, elle le savait. Pourtant, dans ce moment des plus sérieux, il était celui à vouloir la contrôler, à vouloir la garder ici sous surveillance jusqu’à ce qu’elle se soit sortie de cette forêt dense et sombre dans laquelle elle s’était perdue. « Tu m’aurais toujours, Freja. J’veux juste m’assurer, avant, que moi aussi je t’aurai toujours. » Parce que si elle continuait sur cette lancée, ou plutôt cette descente aux enfers, Woody ne savait pas s’il la verrait en ressortir un jour. Et cette simple idée lui donnait froid dans le dos, l’angoissait jusqu’au point où même ses instincts les plus primaires ne répondaient plus aux simples baisers de Freja. « Je comprends. Je comprends que tu sois terrifiée, je comprends que ça fasse peur de ne pas savoir ce qui se passera après. Mais on ira lentement. Peu à peu, et au jour le jour. Et au fil des jours, t’iras mieux, tu pourras fonctionner sans les drogues, et on trouvera une solution de rechange. » Il aurait aimé que ce soit lui, la solution, il aurait voulu suffire à Freja, mais ça n’était pas le cas. Il n’était pas en mesure de lui donner ce dont elle avait besoin, et ça lui faisait tellement mal de ne pas être à la hauteur. De ne pas être ce qui la sauverait. « Je n’aurai certainement pas pitié de toi si tu as la force de te relever, de combattre tes démons, de surmonter cette dépendance. Ça ne fera de toi qu’une femme bien plus forte encore à mes yeux, Freja. Une battante qui ne recule devant rien. » Il plongea son regard dans le sien. « Absolument rien. » C’était là qu’elle était la plus vulnérable, prise au piège, sans espoir d’un jour se relever. Si elle acceptait d’essayer de s’en sortir, elle ne ferait que lui prouver tout le courage qui l’habitait.
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Jeu 8 Mar 2018 - 15:52
Woody était sans aucun doute celui qui était le plus proche de ton coeur. Le seul capable de l'atteindre en tendant la main. Il pouvait même le frôler des doigts sans grande difficulté s'il le désirait. Mais le désirait-il réellement ? Voulait-il atteindre ton coeur pour ne plus jamais en sortir ? Tu n'en savais rien. Tout simplement parce que, lui, il ne te laissait pas lire dans son propre coeur. Il ne te laissait même pas entrevoir un quart de ses sentiments à ton égard. Si au moins il en avait. Tu ne doutais pas du fait qu'il t'aime, à sa façon, mais était-ce réellement de l'amour ou une profonde affection ? Tu ne savais tout simplement pas parce qu'il n'avait jamais été assez honnête sur ce point-là. Malgré que toi, tu l'aies été par le passé, tu n'avais jamais eu un retour de sa part. Jamais de réelles précisions. Jamais d'explications. Tu en souffrais beaucoup même si tu n'en montrais rien. « Je sais mais... Woody, personne ne m'a jamais aimée d'un amour inconditionnel. Même pas mes propres parents. Alors, comment veux-tu que j'imagine que ce soit possible ? » Demandes-tu en soupirant face à l'évidence. Si personne n'était parvenu à t'aimer de cette façon, c'était sans doute parce que ce n'était pas possible. Le problème devait forcément venir de toi. Pas des autres. Et bien que tu saches que Ruby, Andreas ou encore Woody t'aimaient réellement, ce n'était pas de ce genre d'amour-là dont tu parlais. Tu parlais d'un amour pour lequel on tuerait. Un amour que rien n'arrête. Un amour véritable, tout simplement. Tu n'avais jamais connu ça et tu t'étais presque résignée à l'idée que ça n'arriverait jamais. Un sourire se dessine au coin de tes lèvres en entendant que Woody ne sera jamais docile ni même ton esclave. Tu t'en doutais bien et au fond, tu ne le voudrais pas dans ce rôle. Tu préfères Woody tel qu'il est parce que tu l'acceptes avec ses qualités comme ses défauts. Tu acceptes chaque parcelle de sa personnalité et de son corps. Tu acceptes tout de lui. Comme personne ne l'a jamais fait jusqu'ici, sans doute. C'est sûrement grâce à votre acceptation réciproque que votre relation fonctionne si bien. Vous ne cherchez pas à changer l'autre et c'est le plus important. Du moins, Woody ne le cherchait pas jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui, il désire supprimer ton addiction qui est devenue une partie de toi à présent. Cela ne fait que quelques mois et pourtant, l'héroïne fait déjà partie de ton quotidien et de ta vie. Tu ne te sens pas capable de la supprimer comme ça, du jour au lendemain. Pourtant, si tu comprends bien, tu n'as pas le choix si tu veux garder Woody auprès de toi. « Je ne suis pas assez bête pour faire une overdose, Woody. Je sais ce que je fais. » Réponds-tu en secouant légèrement la tête. Tu n'allais jamais au-delà du dosage minimal. Il ne te fallait pas grand chose pour faire partir tes démons. Une petite dose suffisait. Tu ne ressentais pas le besoin d'augmenter les doses, du moins, pas encore. Du coup, tu ne t'en faisais que très peu pour ta santé. Contrairement à ton meilleur ami. « J'ai déjà essayé bien d'autres choses avant ça mais rien n'a jamais fonctionné. Les seuls moments où je me sens détendue sont quand je suis avec toi. Que nos corps fusionnent avec nos esprits. Ne me refuse pas ça, s'il te plaît... » Murmures-tu en plongeant ton regard dans le sien, exprimant toute la souffrance que tu ressens à l'idée que Woody ne te touche plus. C'est insupportable à tes yeux. Tu es devenue bien trop dépendante de lui et si tu ne t'étais pas faite à l'évidence, tu flipperais sans aucun doute à cette idée. Toi qui es si loin de l'engagement, habituellement.« Bien sûr que je désire m'en sortir et oublier cette noirceur qui m'habite. Ce serait tellement plus simple. Et puis, surtout, j'arrêterais de te décevoir. » Dis-tu en baissant la tête quelques secondes. « Je te promets d'au moins essayer, Woody. Mais la réussite n'est pas la seule issue. » L'échec était tout aussi probable. « Pour toi, j'veux bien essayer d'arrêter mais si ça ne fonctionne pas, je ne veux pas que tu t'en veuilles, d'accord ? Promets-le moi. » Demandes-tu en attrapant sa main pour entremêler tes doigts au sien après avoir déposé un baiser au creux de sa paume. Si tu replonges, tu ne veux pas que Woody se sente coupable alors que tu seras la seule responsable de cet échec.
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Woody Rutkowski
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Sam 10 Mar 2018 - 4:38
Il était vrai que Freja arrivait à voir les peurs qui hantaient la tête de Woody, mais pas les émotions qui animaient son cœur. Lui ouvrir la porte à ses démons, n’était-ce pas aussi une diversion pour éloigner son regard de ce qui importait réellement ? Cet amour pour elle qu’il tentait de dissimuler du mieux qu’il le pouvait. Mais il y arrivait de moins en moins, Woody, et certaines personnes comme sa sœur commençaient d’ailleurs à ouvrir les yeux sur cette douce vulnérabilité qu’était Freja dans la droiture désormais affaiblie de Woody. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle aussi le sache. Qu’elle sache à quel point il était amoureux d’elle. Aux paroles de sa meilleure amie, il pencha légèrement la tête, prêt à la contredire encore une fois. Mais s’il lui disait que lui l’aimait d’un amour inconditionnel, où est-ce que ça s’arrêtait ? Quand est-ce qu’il pourrait tracer la ligne, la limite ? Autant il voulait la rassurer, la consoler, lui montrer qu’elle n’était pas seule, autant il avait encore ce besoin de se montrer égoïste face à elle, et de garder ses sentiments pour lui. Même au moment où Freja avait le plus besoin de lui, Woody se dégonflait encore une fois. À croire qu’il ne savait que faire ça. Coward. « Est-ce que ça existe vraiment, un amour inconditionnel ? » Demanda-t-il avec un léger rictus, haussant les épaules. Bien sûr que ça existait, la preuve, les deux s’entêtaient à s’aimer malgré leur connerie. Dans leurs failles, dans leurs défauts proéminents, dans leur imperfection qui ne bernait personne ; ils s’aimaient. « J’veux dire … c’est pas forcément ça, l’amour. Si c’est ce que tu recherches et ce que t’attends, peut-être qu’il est là le problème. » Tout ce qu’il disait ne faisait aucun sens, pas même à ses propres oreilles. Sa voix se distordait en des mots incompréhensibles et cons, une suite qui n’avait aucune logique quand on essayait de l’accorder à son cœur qui criait le contraire. C’était plus simple comme ça. Et si elle choisissait la voie facile en s’anesthésiant l’esprit à l’aide des drogues, lui la choisirait pour se défiler d’elle à coup de mensonges. Toutefois, il ne lui mentait pas, Woody, quand il la freinait dans ses élans sous prétexte qu’il voulait d’abord s’assurer qu’elle ne se laisserait pas davantage glisser dans cette attrayante noirceur qui la consumerait tôt ou tard. « On sait ce qu’on fait jusqu’à ce qu’on perde le contrôle. » Lâcha-t-il d’un sérieux désarmant. Elle était bête, Freja, rien que de penser de cette manière-là. Il lui en voulait, d’ailleurs, d’avoir ce genre de réflexion. Perdre le contrôle, ça le disait dans l’expression elle-même : ça ne se contrôlait pas. Ça arrivait comme ça, sans prévenir, tout déraillait. Et elle tomberait. « Alors j’vois pas où est le problème, Frej’. J’t’offre toute la prochaine semaine avec moi, on restera au lit pendant sept jours si tu veux, à s’commander toute la bouffe que tu voudras, à faire l’amour si t’en as la force et l’envie, à vivre dans notre bulle jusqu’à ce que tu sois prête à affronter le reste du monde sans tous ces artifices qui t’détruisent. » Il ne lui refuserait rien, Woody, si elle acceptait d’au moins essayer. C’était tout ce qu’il demandait, au fond. Qu’elle n’abandonne pas. « C’est tout ce que je voulais entendre. » Il esquissa un faible sourire, une lueur d’espoir dans son regard plongé dans celui de la brune. « Je te promets que je ne t’en voudrai pas si tu n’es pas capable du premier coup … si tu me promets de ne pas baisser les bras si ça ne fonctionne pas dès le premier essai. » Il entremêla à son tour ses doigts dans ceux de Freja, posant sa tête sur le mur du comptoir derrière eux alors qu’elle embrassait la paume de sa main.
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Lun 12 Mar 2018 - 14:34
La question de Woody résonne dans ta tête comme un coup de poignard qui s'enfonce continuellement dans ton coeur. Encore et encore, sans s'arrêter. Toi, tu ressens sans aucun doute un amour inconditionnel pour ton meilleur ami. Tu le sais depuis des mois maintenant et tu t'es faite à l'idée que ça te hanterait jusqu'à la fin de tes jours. Mais, même si tu es prête à accepter que l'australien ne t'aimera jamais de cette façon-là, ça te fait mal de l'entendre de sa bouche. De cette façon si désinvolte comme si ça ne comptait pas. C'est si douloureux que tu aimerais appuyer de toutes tes forces sur ta poitrine à cet instant précis. Néanmoins, tu n'en fais rien pour ne rien laisser paraître, comme à ton habitude. Tu souffres en silence. « Tu crois que je ne sais pas que le problème vient de moi ? » Demandes-tu en gloussant ironiquement. Tu sais pertinemment que tous tes problèmes émanent de toi. Que tu es la seule responsable mais ce n'est pas agréable à entendre pour autant. « J'suis pas quelqu'un de romantique Woody, j'attends pas l'amour avec un grand A parsemé de fleurs et de chocolats. J'veux juste avoir l'impression d'être aimée, rien qu'une fois. Mais comme tu le dis, le problème vient de moi. Je n'en suis pas digne, tout simplement. » Tu hausses les épaules comme si tu acceptais l'évidence. Comme si rien ne pouvait te faire changer d'avis. Tu préfères éviter de répondre lorsque ton meilleur ami parle de perdre le contrôle. Vous ne serez sans doute jamais d'accord sur ce sujet et ça ne sert à rien de s'entêter à ce propos. Tu préfères garder ta propre opinion et lui la sienne. La tienne étant que tu contrôles presque totalement ta prise de drogue. Peut-être que tu te fourvoies mais peu importe. Tu n'as qu'une basse estime de ta propre vie de toute façon. « Parce que tu crois qu'un jour je n'aurai pas la force ni même l'envie de faire l'amour avec toi ? » Demandes-tu avec un léger sourire. Les rares moments où tu te sentais parfaitement complète étaient toujours dans les bras de Woody. Lorsque vos corps fusionnaient en une parfaite harmonie. Tu ne renoncerais jamais à ça. Même si c'était la seule forme de relation que vous pouviez imaginer tous les deux malgré que tu en veuilles plus de ton côté, beaucoup plus. « J'te promets de faire de mon mieux en tout cas. » Dis-tu en posant ton regard dans le sien pour rendre tes paroles plus vraies, plus sincères. Tu vas essayer pour Woody, bien sûr, mais à cet instant précis, tu es persuadée que la seule issue est l'échec. Tu es persuadée que ce ne sera qu'un fiasco total. Que tu retourneras continuellement vers l'héroïne lorsque tes cauchemars seront plus forts et plus présents que jamais. Mais tu ne fais pas part de tes doutes à ton meilleur ami parce que tu lui as déjà causé assez de problèmes pour aujourd'hui. Après quelques secondes, tu te relèves, tendant la main à Woody. « J'ai le droit de te faire à manger maintenant ? » Demandes-tu avec un sourire aux lèvres. Maintenant que Woody est au courant de tout, tu te sens un peu plus légère comme si c'était impossible pour toi de lui cacher quoi que ce soit.
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja) Jeu 15 Mar 2018 - 2:20
Il la regardait avec détresse dans le cœur mais pas dans son regard, Woody, il était devenu un as pour cacher ses émotions et même ses yeux ne transmettaient presque plus rien. Sauf que Freja le connaissait sans doute mieux que quiconque, et ses dents serrées, ses sourcils légèrement froncés, ses yeux rivés sur les siens sans bouger, tous ces traits traduisaient sa souffrance à l’entendre se remettre en question de cette façon. Ou plutôt, s’accuser elle-même d’être la réponse à tous ses problèmes. Elle n’était pourtant pas la variable à trouver dans l’équation d’algèbre, ce n’était pas elle qui donnait du fil à retordre à ses relations amoureuses, c’était Woody. Woody qui se cachait du mieux qu’il le pouvait. Woody qui brouillait les pistes en agissant comme le parfait connard, comme ça, on ne saurait jamais qu’au fond il était capable d’aimer. Et qu’il aimait. Toujours un peu trop, d’ailleurs. D’une manière douloureuse, d’une manière percutante. Il détestait aimer, Woody. Tout aurait été tellement plus simple s’il avait réellement pu être le sans cœur qu’il s’efforçait de montrer à tous. Le plus grand spectacle de sa vie était basé sur un monstrueux mensonge, et ce qualificatif s’éprenait de lui comme un destructif poison. Il était monstrueux, Woody, à laisser Freja se noyer alors qu’il n’avait qu’à tendre la main pour la ramener sur la terre ferme. Une stabilité qu’ils ne s’étaient jamais laissés avoir. « Ne mets pas des mots dans ma bouche. C’est pas toi le problème c’est … » C’était qu’elle aimait les mauvaises personnes, il était là le problème. Du peu qu’il avait connu d’Eden, ce soir-là rencontré au bar, Woody avait rapidement deviné qu’il n’était pas mieux que lui, en quelque sorte. Elle voulait l’amour inconditionnel de la part des cœurs les plus esseulés de la province. « C’est que tu l’attends d’la part de ceux qui eux, ne sont pas dignes de toi. » Il soupira, silencieusement presque, parce qu’évidemment il s’incluait dans le lot. Il n’était pas digne de Freja, et pour d’innombrables raisons qui ne faisaient que renforcer sa décision de ne jamais lui avouer qu’au fond, il l’aimait, il l’aimait comme elle s’attendait à être aimée. Elle ne le saurait tout simplement jamais. Ils passaient toujours à autre chose, de toute façon, Woody et Freja. Si leur amour silencieux était le carburant de leur relation, ils étaient capables de se laisser planer sur tellement plus que ça. Ces moments d’intimité entre leurs deux corps aidaient certainement à les laisser s’envoler à nouveau. « Faut voir … Si j’suis assez doué pour remplacer ton autre besoin … C’qui est bien avec le fait de faire l’amour, c’est que ça, t’auras jamais à arrêter. » Il esquissa un sourire en regardant Freja. Ce qu’il disait n’était pas tout à fait vrai, du moins pas en ce qui les concernait tous les deux, puisque viendrait un moment où Woody ne pourrait plus lui faire l’amour. Mais ça, elle le savait déjà, sans doute y avait-elle déjà songé. Il n’avait pas envie de rentrer là-dedans, pas aujourd’hui, pas alors que tout devait être à propos d’elle. Quand elle lui promit de faire de son mieux, il hocha la tête, et vint poser ses lèvres sur sa main, comme elle l’avait fait avec la sienne un instant plus tôt. « Merci. » Il sourit, et la suivit du regard avec surprise alors qu’elle se levait sans prévenir, lui offrant sa main pour l’aider à se relever. Il la regarda avec amusement, avant de mettre sa main dans la sienne mais de se relever à peu près par lui-même – il était encore capable de le faire, autant en profiter. « Oui, t’as le droit. Bon, voyons voir ce qu’on pourrait faire. » Ils se dirigèrent ensemble vers le frigo, dont Woody ouvrit la porte, et tous les deux se penchèrent pour laisser leur imagination décider de ce qu’ils cuisineraient ensemble.
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Sujet: Re: #381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja)
#381 ◊ i'm dancing in the dark with you between my arms (wooja)