Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Last night you were in my room ❈ Valenski Lun 15 Jan 2018 - 9:40
And now my bed sheets smell like you
13 décembre 2017 A peine réveillée, le souvenir de la nuit passé hantée ses pensées. Elle ne savait pas si elle avait fait le bon choix ou non, elle s'était laissé guider par son instinct primaire et n'avait absolument pas réfléchi aux conséquences de ses actes. Il lui avait clairement fait comprendre que c'était terminé entre eux et la nuit dernière n'était, selon elle que la meilleure manière de se dire au revoir définitivement. Si elle lui avait promis de continuer à être près de lui pour l'aider à se sortir la tête de l'eau, elle n'était pas certain d'être capable de le faire tout de suite. Elle se glissa sous ses draps, prêt à être changés pour partir dans sa nouvelle maison hélas, elle ne se sentait pas encore capable de quitter le lit. L'odeur de son ex-fiancé venait caresser ses narines, doucement, venir faire battre son cœur. Comme un lointain souvenir, elle essayait de penser à autre chose qu'aux événements de la veille, hélas, c'était plus loin encore ce à quoi elle pensait. Leur vie ensemble, leur amour. C'était déjà le bordel dans sa tête et ça n'était arrivé que depuis quelques heures à peine. Elle avait besoin de recul, elle avait besoin de l'éviter. Encore.
14 Janvier 2018. Un mois était passé déjà depuis qu'ils s'étaient vu pour la dernière fois, un mois qu'elle avait passé à le fuir à chaque fois qu'elle le croisait à un coin de rue, que quelqu'un lui parlait de lui, qu'elle osait penser à lui. Un mois et pourtant, rien ne s'était effacé. Ce qui avait été le plus compliqué n'était pas de passer outre ses sentiments que lui hurlait sa conscience non, le plus dur était d'entendre son meilleur ami lui dire que c'était lui, CJ, qui était venu le chercher. Elle n'en était pas revenue, comme il le lui avait prédit. L'entendre dire que son ex-fiancé était venu chercher son meilleur ami pour elle l'avait rendu perplexe. Alors, elle avait envoyé un message au brun, lui avait donné rendez vous chez lui histoire d'en savoir plus sur cette histoire et accessoirement, le remercier. Elle était assise depuis 10 minutes sous le porche de sa maison, elle attendait qu'enfin, il se décide à arriver. Elle avait frappé à la porte, mais, personne n'avait répondu. Quand enfin, elle remarqua sa chevelure apparaître au coin de la rue, elle ne pue s’empêcher de sourire. Un sourire qu'elle ne laissa pas bien longtemps apparaître sur son visage. « T'es en retard. » Lui fit-elle remarquer en croisant ses bras contre sa poitrine. Elle espérait très franchement qu'il n'ait pas encore une fois préféré aller boire un verre ou deux, avant de venir la rejoindre. Elle ne lui avait rien dit sur le pourquoi de sa visite, elle ne lui avait même pas parlé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vu à son anniversaire, mais, ce qu'il avait fait avec Alfie était la plus belle preuve d'amour qui lui était donné de voir. Elle voulait simplement connaître les motivations qui l'avaient poussé à aller chercher une personne qu'il ne portait pas vraiment dans son cœur, au risque de se prendre son poing en plein visage.
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Sujet: Re: Last night you were in my room ❈ Valenski Lun 15 Jan 2018 - 22:12
Tu n'avais pas eu de ses nouvelles. Silence radio. Ton message était bien passé, elle devait s'en doute t'éviter. Et tu ne cherchais pas après elle non plus dans la rue. Tu te disais que c'était pour le mieux. Que tu allais pouvoir passer à autre chose. Puis Lou-Belle avait débarqué à nouveau dans ta vie. Une vraie tornade sur son passage malgré que tu avais essayé de sauver les pots cassés. Ce n'était pas un franc succès. Tu avais repris le boulot, pour retrouver le rythme des journées normales et pour vraiment faire autre chose. Et pour faire de nouvelles économies aussi. Surtout si tu mettais en marche ton plan d'action. Il allait te falloir avoir quelques économies. Puis ce matin, tu avais reçu un message. Elle te demandait si elle pouvait passer chez toi. Elle n'était jamais venue chez Aino alors tu supposais que c'était à la maison de famille. Tu n'étais pas ponctuel, pour une fois dans ta vie. Ce n'était pas contre elle mais tu avais eu un imprévu de dernière minute et tu étais déjà assez stressé à l'idée de la revoir que tu en avais oublié toutes les bonnes manières. D'ailleurs à ton arrivé, elle ne manquait pas de te le faire remarquer. En guise de bonjour. C'était un peu étrange pour toi. « Ouais.. J'ai été retenu par le boulot et j'ai pas pensé te prévenir. » ajoutais-tu doucement. Elle pouvait te renifler si elle le désirait, tu n'avais pas touché une bouteille depuis plus d'une semaine. Tu avais décidé d'arrêter ces conneries. Tu avais envisagé de faire autre chose. De prendre le large. Avant même de le faire, il fallait que tu en parles à certaines personnes. Tu pensais à Karel et Svet, mais aussi à Aino et Aisling, tu vivais avec elles trois et elles étaient un vrai rayon de bonheur dans ta vie. Tu étais franc avec elle, tu n'avais plus de raison de lui mentir. Bien que tu ne l'avais jamais fait longtemps. Tu attrapais tes clés pour ouvrir la porte et l'inviter à entrer juste derrière toi. « Comment tu vas ? » Ce n'était pas la question que tu voulais lui poser, mais c'était celle qui était sortie de tes lèvres. Tu voulais savoir si elle était heureuse, si elle allait mieux maintenant qu'Alfie était de retour dans sa vie.
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Sujet: Re: Last night you were in my room ❈ Valenski Sam 27 Jan 2018 - 18:46
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Le boulot disait-il, elle avait du mal à comprendre comment cela pouvait être possible d'être retardé par le boulot quand on était facteur. Que cela pouvait-il bien dire ? Le courrier avait-il pris ses petites jambes et s'était-il mis à courir dans le rue ? Elle en doutait fortement. Elle secoua la tête, ce n'était pas le moment de douter de lui, ce n'était pas le moment de penser qu'il pouvait lui mentir. Pas après ce qui s'était passé, pas après ce qu'elle avait appris. « Salut. » Lâcha-t-elle après avoir déposé un baiser sur sa joue. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait fait cela. Elle n'avait même jamais fait cela si elle se souvenait bien, cela dit, elle se voyait mal l'embrasser ou lui serrer la main et il était trop tard pour simplement lui faire un signe de la main. De toute façon, ce n’était pas comme si la situation n’était pas bizarre après tout, ce n’était pas comme si elle n’avait pas déjà à nouveau consommé leur relation l’espace d’une nuit. Quelle nuit. Un instant, Nevaeh s’était replongée dans les flash de son anniversaire. Qu’avait-elle à perdre à y repenser, rien. Si ce n’était la nostalgie qui la rongeait de l'intérieur. Elle secoua la tête et reprit un instant ses esprits avant de le suivre dans sa maison, celle qui aurait pu être leur maison. À y réfléchir, il avait fait tellement pour elle, il lui avait donné tout son amour, il l’avait rendu si heureuse, et même encore aujourd’hui après tout ce qui s’était passé, il avait tenue à lui faire un cadeau pour son anniversaire, il était allé chercher son meilleur ami en Espagne et elle, qu’avait-elle fait ? « Je ne sais pas vraiment comment je vais pour tout dire. Elle fit une petite pause puis, releva le regard vers lui. Pourquoi t’es parti ? Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? Un message aurait suffi, tu sais.. » Lui lança-t-elle à peine la porte fermer. Elle voulait lui hurler dessus, lui hurler combien il l’avait blessé, encore, à laisser ce froid, ce flou entre eux. Certes, la blonde n’avait pas été du genre très bavarde non plus ce dernier mois, mais, était-ce à elle de venir lui parler ? Elle pensait mériter mieux, mais, qu’en était-il vraiment ? Après tout, elle avait été la première à vouloir l’éviter pour ne pas replonger, encore. Elle secoua la tête et s’installa sur le canapé comme si elle était encore chez elle. À nouveau, les images du passé venaient la hanter. Elle ferma les yeux un moment, puis soupira lentement. « Je ne comprends pas vraiment ce que tu fais CJ. Il faut que tu m’expliques deux trois trucs. Comme, pourquoi tu es allé chercher Alfie ? » Elle avait du mal à comprendre son comportement, mais, était-elle bien placée pour lui parler de son côté lunatique ? Elle était certainement la pire des deux, elle pouvait passer des pleurs aux rires, et cela, en une fraction de seconde. Souvent, c’était en présence de CJ, il fallait dire que le jeune homme avait un drôle d’effet sur l’Australienne. Il fallait qu'elle rentre dans le vif du sujet, il fallait qu'elle le fasse tout de suite. Passer le moins de temps possible près de lui était certainement la meilleure des solutions. Peut-être tout pourrait s'arranger en quelques minutes, en quelques mots. Non. Elle secoua la tête, ce n'était pas une bonne idée.
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Sujet: Re: Last night you were in my room ❈ Valenski Dim 28 Jan 2018 - 1:41
Elle ne relevait pas lorsque tu lui parlais du boulot, même si elle devait se demander comment ça pouvait être possible. Elle ne devait sûrement pas chercher du bon côté mais ce n'était pas très important. Tu l'invitais à entrer et elle ne se fit pas attendre. Elle ne savait pas comment elle allait et toi, tu te sentais mal. Tu voulais la rendre heureuse et tu réalisais que ça n'avait peut-être pas aussi bien marché que ce que tu avais pensé. Ou peut-être parce que quelque chose d'autre la chiffonnait. Comme le fait que tu sois parti comme un voleur. C'est vrai que tu avais quitté l'appartement aux premières lueurs du soleil. Tu avais longtemps cru à un rêve avant de réaliser que ça avait vraiment eu lieu. Un nuit d'amour avec la femme que tu aimais. Tu ne pouvais pas vivre meilleure expérience, surtout en ce moment. Mais ça ne t'avait pas aidé à dépasser cette mauvaise dépression qui t'avait dans ses filets depuis des mois. Tu avais même eu l'impression de boire encore plus. « Ce soir là j'étais venu pour te faire mes adieux Nevaeh, je ne pensais pas que ça se passerait de cette façon.. Je ne sais pas comment y réagir, comment y faire face sans me demander sans cesse si ça veut dire quelque chose pour nous.. » Si tant est que le nous en question, existait encore. Même ça, tu ne le savais pas. Tu t'étais fait à l'idée que ce chapitre là était clos. Que plus jamais il n'y aurait quelque chose. Et pourtant. Elle t'avait embrassé, plusieurs fois et vous aviez fini par une nuit d'amour. Celle du genre mémorable parce que d'un côté, vous pensiez que c'était la toute dernière fois qu'une rencontre serait aussi charnelle, aussi tendre. Alors forcément, ça fuckait tout. « Je voulais que tu sois heureuse Nevaeh. Je voulais chasser cette tristesse dans le regard lorsque tu parlais de lui. Je voulais que ton sourire illumine la pièce. » Tu venais t'asseoir dans le canapé juste à côté d'elle, gardant quand même une certaine distance. Tu parlais d'une voix douce, sans être triste. Une nouvelle fois, tu étais sincère avec elle, tu n'avais pas la moindre raison de lui mentir et elle semblait attendre des réponses très précises de ta part. « C'était la dernière chose que je voulais vraiment faire pour toi. Et comme cadeau, je trouvais que c'était plus significatif qu'un voyage à Venise. » Tu souriais doucement à ta dernière remarque. C'était un peu idiot. Et tu ne l'avais pas fait dans l'idée qu'au moins, ce cadeau elle ne pourrait pas le refuser. Tu avais bien entendu son refus et tu l'avais compris. Mais tu savais aussi que tu l'avais rendu triste en parlant d'Alfie. Tu ne voulais pas qu'elle affiche son air si malheureux lorsqu'on lui parlerait du jeune homme. « Et je ne fais rien, je ne cherche pas à te récupérer si c'est ce que tu penses. Il y a trop de choses à régler avant même que je ne puisse y penser un jour. » Il y avait plusieurs choses qui n'avaient pas fonctionné dans votre relation et ça n'allait pas se régler en un claquement de doigt. Rien que sa famille, tu n'étais pas le bienvenu avant alors maintenant, ça serait une mission suicide de faire un repas de famille. Sauf que ce point là, serait impossible à changer un jour. Tu ne pouvais pas la priver de sa famille, tu ne voulais pas qu'elle se fâche avec eux pour toi. Tu avais été déjà une trop grande source de discorde entre eux.
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Sujet: Re: Last night you were in my room ❈ Valenski Lun 29 Jan 2018 - 10:48
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Le discours qu'il tenait lui donnait comme un sentiment de fin, comme s'il avait décidé de tourner une page avant qu'elle n'ait fini de la lire. Elle ne pouvait pas le laisser faire. Elle savait que trop bien qu'il tenait encore et encore de la protéger, de lui-même dirait-il. Cependant, elle était assez grande pour prendre ces décisions, cela aussi, il le savait parfaitement bien. Elle était capable de prendre sur elle le fardeau qu'il accepterait de lui donner qu'importe ce que cela représenterait. Elle avait promis qu'elle ne le lâcherait pas, qu'elle l'aiderait et elle le ferait quoi que cela pourrait lui en coûter. Elle était bien plus inquiète pour lui qu'elle ne l'était pour leur histoire. Si elle devait prendre fin pour lui permettre d'aller mieux, elle l'accepterais. Ce qu'elle n'accepterait pas au contraire, c'est qu'il se sacrifie lui et leur relation pour elle et sa famille. « En tout cas, ça voulait dire quelque chose pour moi. Si je n'ai pas non plus pris de tes nouvelles, c'est parce que j'avais besoin de recul pour assimiler tout ce qui s'était passé ce soir-là, comprendre ce que ça voulait dire pour moi. » Elle baissa la tête sur ses doigts qui dans un mouvement d'angoisse s'étaient mis à tourner les uns autour des autres. Elle ne savait pas vraiment si elle était prête ou non à avoir cette conversation avec lui. « Et puis, tu es allé chercher Alfie, et même si j'avais décidé de tirer un trait sur toi, je crois qu'après cela je ne pourrais plus. » Sa voix se brisa un instant, elle pouvait dire ce qu'elle voulait, il avait fait le voyage en Espagne pour trouver la seule personne après lui qui serait capable de lui rendre son sourire pour une raison comme celle-ci. Après tout, elle le savait, ce n'était pas Woody ou Felix qui allait la réconforter à propos de CJ quant à Willow, elle avait ses propres problèmes. « Tu sais, il y a bien d'autre façon pour que mon " sourire illumine la pièce " comme tu dis si bien. Ce n'est pas seulement le départ d'Alfie qui l'a fait partir, ce n'est pas seulement le retour de ces deux longs mois de voyage, non. C'est aussi et surtout parce que je ne t'ai plus, toi. » lança-t-elle presque dans un murmure, elle était si triste de dire tout cela à voix haute, elle avait du mal à assumer autant ce qu'elle ressentait que le fait de le dire, clairement, comme si cela rendait les choses réelles. « Alors, réglons ces choses, réglons les ensembles. Je t'aime CJ et je t'aimerais probablement toute ma vie, tu sais cela. Alors je veux être là pour toi, pour régler ce que tu as à régler, pour qu'on s'occupe ensemble des obstacles qui nous barre la route. » Elle ne pouvait pas dire qu'elle était prête à baisser les bras, elle avait ce goût d'inachevé dans la bouche, un peu comme si elle tirait un trait sur leur relation maintenant, elle passerait sa vie à se demander ce que cela aurait pu être. Elle le savait, elle le sentait, ce n'était pas la fin et ils ne devaient pas la précipiter. « CJ, je t'en pris, je crois que je t'ai assez souvent prouvé que je pouvais être là pour toi, comme toi tu le fais si bien, alors cette fois, laisse moi t'aider à avancer, laisse nous le temps de bannir tous ces obstacles. » Demanda-t-elle. Elle ne s'était pas rendu compte avant de baisser les yeux sur ses mains, mais, comme prise par l'émotion, elle avait enroulée ses doigts dans ceux qui québécois.
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Sujet: Re: Last night you were in my room ❈ Valenski Mer 31 Jan 2018 - 16:12
Ça voulait dire quelque chose pour elle. Ce n'était pas la seule. Pour toi aussi, ça voulait dire quelque chose mais tu ne voulais pas t'accrocher trop fort à ce que ça pourrait vraiment représenté. Tu préférais garder tes œillères et ne pas penser à tout ça. « Et pour moi ça ressemble à une lueur d'espoir. » ajoutais-tu doucement, en baissant les yeux. Tu ne voulais pas qu'elle puisse lire la tristesse dans ton regard. Pas cette fois. Elle te parlait d'Alfie, de ce que tu avais fait et du fait qu'avec tout ça, elle ne pourrait jamais tirer un trait sur toi. Tu l'avais fait pour lui rendre son sourire et ça avait marché. En quelques sortes. Là elle ne semblait pas vraiment heureuse, mais elle était perdue dans ses sentiments et dans les décisions à prendre. « Je crois pourtant que c'est ce que nous avons à faire. » Tu ne voulais pas être méchant, tu ne voulais pas enfoncer le couteau dans la plaie, mais pensait-elle vraiment qu'il y avait un avenir envisageable pour vous deux ? Tu ne pouvais pas y croire. Elle voulait t'aider à surmonter tout ça mais le seul obstacle que vous ne pourrez pas surmonter, c'était sa famille. Il y aurait toujours Woody et Félix. Sûrement prêts à t'attendre au détour d'une ruelle pour te péter les dents si tu ne laissais pas un peu tranquille leur sœur. Tu avais un peu peur de tourner à chaque coin de rue maintenant. « Nev.. » Tu avais relevé ton regard vers elle. Elle t'aimait. C'était la seule chose que tu avais entendu sur ce qu'elle venait de te dire. Et ça te semblait tellement fou. Tu l'aimais aussi, tu n'avais jamais cessé de l'aimer au point que ça t'avait coûté ton amitié avec Lou-Belle. Une autre chose pour laquelle tu avais beaucoup de regrets, mais il y avait peu d'espoir pour que ça s'arrange un jour. Surtout si tu te remets avec Nevaeh. « Je sais que tu veux être là pour moi, je sais que tu veux m'aider à aller mieux mais on ne peut pas le faire ensemble. » C'était plus fort que toi, tu voulais l'éloigner tant que tu te sentais capable de le faire. Tu ne voulais pas qu'elle s'accroche à toi et qu'une fois de plus, tu la déçoives. Le faire deux fois dans ta vie, c'était déjà de trop pour que tu puisses le vivre une nouvelle fois. « Je t'aime sincèrement Nevaeh, mais j'ai merdé et ça ne peut pas juste continuer comme ça. Ce serait injuste pour toi ! » Tu ne le disais pas, mais tu le pensais bien fort : elle méritait mieux que toi. Tu avais fait son bonheur mais tu avais aussi été une grande cause de douleur et de peine. Ce n'était pas comme ça que devait fonctionner l'amour.
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Sujet: Re: Last night you were in my room ❈ Valenski Mer 31 Jan 2018 - 16:41
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Elle baissa la tête, lui avait-elle donné de faux espoirs ? Elle ne pensait pas, comment cela pouvait-il être faux alors qu'elle pensait sincèrement ce qu'elle disait. Elle pensait sincèrement qu'il pouvait y avoir encore de l'espoir entre eux, c'était possible, c'était imaginable, du moins ça l'était pour elle. Hélas, CJ, fidèle à lui-même, cette fidèle tête de mule. Cet homme borné, il était même pire que Woody sur ce coup-là. Et être pire que Woody, c'était fort quand même. « Bon sang, tête d'âne. T'es vraiment, vraiment le pire des idiots ! Tu ne comprends pas que c'est en me repoussant que tu me brises le Coeur ? Idiot, tu n'es qu'un idiot. » Pesta-t-elle les larmes aux yeux. Elle lui en voulait, elle lui en voulait plus à cet instant présent plutôt qu'après tout ce qu'il avait pu faire, elle lui en voulait de toujours vouloir la protéger de ce qu'il pourrait faire plus tard. « Ce n'est pas parce que tu te refuses à être heureux que tu dois m'en priver aussi ! Si tu pensais qu'aller chercher Alfie suffirait à me rendre heureuse, tu te trompes ! Si tu crois que je vais bouger d'ici, tu te fourres le doigt dans l’œil. » Elle était vexée, presque furieuse, elle se sentait insultée et elle avait du mal à accepter le fait qu'il la repousse, encore. Elle s'était pourtant promis d'être douce avec lui, d'accepter ce qu'il pourrait lui dire, mais non, non, elle était bien trop déçu pour ne rien dire. « Tu penses vraiment que tu m'aimes ? C'est m'aimer que de me repousser comme tu le fais. Je me livre à toi, je te donne mon corps, mon amour et mon cœur et tu les piétines à nouveau, si c'est ça que tu appelles aimer ? Et arrête un peu avec ton excuse de " je ne suis pas assez bien pour toi" tu penses que je serais là si tu n'en valais pas la peine ? Imbécile. » Elle avait lâché les mains du brun, elle s'était redressée sur le canapé et contrairement à ce qu'elle avait voulu elle s'était mise à parler d'un ton un peu trop sec. Comment pouvait-il être aussi bête, aussi borné. Quelle sacrée tête de mule. « Qu'est-ce que tu veux CJ, que je te laisse là comme un pauvre idiot à te soûler comme un alcoolique ? Oh non, je t'aime bien trop pour cela ! Je refuse que tu détruises ta vie et que tu piétines mon cœur par la même occasion. Si tu pensais que me tromper était un affront, regarde donc dans quel état je suis cette fois ! » Elle était debout face à lui, une envie de lui lancer sa main au visage la prenait de force, mais, l'amour qu'elle portait à cet idiot lui hurlait de ne pas le faire, il serait certainement trop blessé pour cela. Elle avait envie de lui lancer qu'elle l'aimait beaucoup plus que lui, c'était peut-être cela le problème, elle l'aimait trop.
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Sujet: Re: Last night you were in my room ❈ Valenski Mer 31 Jan 2018 - 17:22
« Je suis un idiot, je l'ai toujours été. » Ce n'était pas une lamentation mais un constat qui avait le don de te faire sourire. Un très léger sourire, mais un sourire tout de même. Tu ne savais pas comment fonctionnait l'amour que tu avais demandé des conseils à Candy, tu écoutais toujours ce qu'elle te disais parce qu'elle était sûrement meilleure que toi dans ce domaine. Tu avais été idiot quand tu t'étais laissé attrapé par ses frères plutôt que d'essayer de fuir. « Enfin Nevaeh, je veux juste t'épargner. J'ai disparu pendant 10 ans, je t'ai trompé, qu'est-ce que je ferais la prochaine fois ? » Peut-être qu'il ne se passerait rien, que celle-là serait la bonne et que vous pourrez vivre votre belle histoire d'amour au grand jour. Mais tu n'arrivais pas à y croire. Tu ne voulais pas vivre sous pression, guettant tous les instants où tu pourrais lui faire mal. Pourtant elle avait raison. La prochaine fois c'était maintenant est tu la repoussais. Tu repoussais la femme que tu aimais. Et pourquoi le faisais-tu ? Parce que tu pensais faire bien les choses et une nouvelle fois, tu te rendais bien compte que ce n'était pas la bonne façon de le faire. Seulement, comment devais-tu t'y prendre ? Tu n'en avais pas la moindre idée. « Je me refuse d'être heureux avec toi parce que si j'estime que tu mérites mieux, j'estime aussi que je ne te mérite pas. » Elle était bien trop douce, bien trop gentille. Après tout ce que tu avais fait, elle se trouvait là, devant toi, te déclarant son amour. Elle tentait même de ne pas s'emporter face à ton comportement, ça ne devait pas être l'envie qui lui manquait de te mettre une bonne claque dans la tronche. Peut-être que ça pourrait remettre en place tes idées. Et encore, tu n'étais pas vraiment sûr que ça marche. « J'ai été une vraie épave et je suis désolé que tu m'aies vu comme ça, mais je reprends ma vie en main. J'ai arrêté de sortir et de boire comme un trou. J'ai repris le boulot et pour être tout à fait honnête avec toi, j'envisageais de quitter la ville.. » Tu te pinçais les lèvres. Ce n'était qu'un projet, tu n'étais pas certain qu'il se réalise parce que tu avais du mal à t'envisager quitter cette ville. Tu avait fini par te faire une place, par t'y sentir bien et tu ne voulais pas recommencer ailleurs. Pour la première fois, tu avais eu l'impression que ta vie de nomade s'arrêtait là, à Bowen. Surtout parce qu'elle s'y trouvait, en réalité. A ton tour tu te levais, pour attraper ses mains. « Je veux être avec toi, mais que tu le veuilles ou non, il y aura toujours Woody, il y aura toujours Félix et toute la ville prête à te dire que je suis un minable et que tu ne devrais pas être avec moi. » Tu n'étais pas vraiment du genre à te soucier de ce qui pouvait être dit sur toi mais tu devais bien avouer qu'entendre parler aussi mal de toi pendant ces dernières semaines, ça ne t'avait pas aidé à aller bien. Quand ça vient d'une seule personne, ça va encore, quand c'est une rengaine dans la bouche de chaque habitant, là c'est beaucoup plus dur à accepter et à vivre.
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Sujet: Re: Last night you were in my room ❈ Valenski Mer 31 Jan 2018 - 18:00
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« Et si on était simplement amoureux, heureux et mariés ? Et si on avait une maison, un beau jardin avec barrière, un chien et des enfants ? Je t'ai attendu 10 ans CJ et tu crois que je vais abandonner maintenant ? Alors arrête un peu de te considérer comme un monstre et on pourra peut-être avancer. » Lui rétorqua-t-elle alors qu'il venait à peine de finir sa phrase. Elle était peut-être en colère, mais elle avait encore l'esprit assez vif pour démolir tous ses arguments un à un. Elle était prête, rodée comme un boxeur avant de monter sur le ring. Elle encaissait chaque coup et le rendait en double. Il disait l'aimer ? Elle l'aimerait encore plus. Il disait ne pas la mériter, elle ne voulait que lui. « Alors on sera malheureux tout les deux, parce que je refuse de vivre cette vie avec quelqu'un d'autre que toi. Et puis même si j'essayais, je n'y arriverais pas ? Regarde ces fameux dix ans, j'en ai eu.. Oscar que j'ai repoussé parce que j'avais espoir que tu rentres un jour, Tim que je n'ai pas su aimer comme je l'aurais dû et puis, Stan avec qui j'aurais pu passer de sacré bon moments. Mais non ! Tu étais toujours là, toujours à hanter mes pensées. Pourquoi cela serait-il différents aujourd'hui ? » Après tout qu'est-ce que c'était dix ans dans la vie d'une femme amoureuse ? Ce n'était rien. Elle était prête à traverser des océans pour lui prouver son amour. Si certain la trouver pathétique, elle répondrait que c'était la force de son amour qui la faisait encore tenir debout aujourd'hui. Pas seulement son amour pour cj, mais, son amour pour le monde parce que si elle n'aimait pas, Nevaeh n'était rien. Elle était loyale, douce et aimante, elle était la définition même de l'amour et le lâcher aujourd'hui remettrait en cause tout ce qu'elle avait pu faire dans sa vie jusque-là. « Alors vas-y, quitte la ville, mais cette fois CJ, ne revient pas. Lança-t-elle d'un air bien plus sec qu'elle ne l'aurait voulu tout en retirant ses mains de celles de son ex-fiancé. Parce que cette fois, ce ne sera pas mes frères qui t'attendront, ce sera moi. Et les coups qu'ils t'ont donnés ne seront rien face aux sentiments que tu pourras ressentir quand tu verras mon visage crispé par la haine et la déception. » La tête haute, elle parlait à CJ comme si un public entier les écoutait, c'était la voix de la fierté qui la poussait à dire ces mots. Pourtant, la belle blonde n'avait jamais été quelqu'un de fière et rancunière bien au contraire. Elle savait s'excuser quand il le fallait, elle n'avait pas peur de faire le premier pas et elle n'était pas du genre à en vouloir pour un rien, mais cj, il l'avait cherché avec son idée de quitter la ville et si elle ne le menaçait pas maintenant, elle était sûre que demain, il aurait franchi la frontière de Bowen. « Tu veux être avec moi ? Vraiment ? Alors prouve-le ! Prouve que tu as confiance en moi et reste ici, reste et laisse moi parler à mes frères. Ils sont peut-être bêtes et bornés, mais je doute fort qu'ils souhaitent perdre leur sœur à cause d'un homme. Et si j'avais un choix à faire, c'est toi que je déciderais de choisir. Ils n'ont pas à décider de ma vie comme tu n'as pas à choisir pour moi. » parfois, elle se demandait elle-même d'où venait cette assurance, d'où venait ce côté impertinence, ce côté presque sauvage qui lui donnait le courage de défier l'homme qu'elle aimait ou bien sa famille. Peut-être ces deux mois passés loin d'eux avaient été bénéfiques. Elle croisa les bras contre sa poitrine et fixa longuement CJ, elle attendait qu'il lui donne une réponse. Une réponse qui pourrait être décisive quant à la suite de leur relation. C'était peut-être la dernière fois qu'elle lui laissait le choix, c'était peut-être le dernier moment qu'il avait de lui faire confiance de la regarder droit dans les yeux et de lui donner l'espoir qu'elle avait su lui faire ressentir il y a un mois de cela.
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Sujet: Re: Last night you were in my room ❈ Valenski Mer 31 Jan 2018 - 18:55
Avec des si, on pouvait refaire le monde. Tu pouvais te construire un avenir complètement hypothétique où tu lui ferais vivre les pires choses dont tu pourrais être capable. Mais elle avait aussi raison, peut-être que vous pouviez tout simplement être amoureux, heureux et mariés. Elle semblait vouloir de toi plus que jamais et tu n'arrivais pas à être assez persuasif pour la faire partir. Peut-être parce que tu ne voulais pas vraiment qu'elle s'en aille. « Alors on est de beaux idiots ! » Tu en riais. Tu ne voulais pas d'un avenir sans elle, tu ne voulais pas être amoureux d'une autre, tu ne voulais pas fonder une famille avec une autre. Pour toi, il n'y avait qu'elle. Il n'y aurait qu'elle, peu importe la tournure que prendrait ta vie. Elle comptait plus que quiconque. Tu lui parlais de ton projet et elle s'était mise à voir rouge. Elle avait changé de ton, d'attitude même. Son ton était menaçant et tu n'avais pas envie de te frotter à elle, parce que tu savais que ce n'était pas des paroles en l'air. « Je n'ai pas dit que j'allais partir Nevaeh, je pensais juste ne plus avoir ma place ici. Je pensais que prendre le large me ferait du bien mais je n'arrive pas à faire ma valise. Je n'arrive pas à me faire à l'idée d'être loin de toi alors que je ne fais qu'essayer de m'éloigner. » C'est d'ailleurs pour ça que tu étais parti sans un mot, que tu n'avais pas cherché à savoir si elle était contente qu'Alfie était rentré. Si elle était là aujourd'hui, c'est parce qu'elle était venue te trouver. Elle voulait que tu lui prouves que tu avais confiance en elle, qu'elle allait parler à sa famille et que si elle devait faire un choix, elle le ferait et tu serais l'heureux vainqueur. Tu voulais protester à cela mais tu n'en fis rien. Ce n'était pas toi qui la poussais à faire ce choix et tu ne pouvais pas l'empêcher de le faire si elle l'avait décidé. Elle ne le ferait pas de gaieté de cœur, mais en aucun cas tu ne le lui aurais imposé. Tu t'approchais d'elle pour venir l'embrasser. C'était la seule réponse que tu avais sur le moment pour lui monter que tu avais confiance en elle. Ce n'était pas elle le problème pourtant, il venait de toi. Serais-tu capable d'être à la hauteur cette fois ? Tu devais arrêter de te poser toutes ces questions. Arrêter de te torturer l'esprit tant que l'avenir était incertain. Si ça se trouve, tout ce passerait à merveille. Tu posais alors ta main contre sa joue, fermant doucement les yeux. Cette douceur ne t'avait pas quitté depuis la dernière fois que vous vous étiez embrassé. Lorsque le baiser se rompait, tu posais ton front contre le sien. « Je n'ai jamais cessé de t'aimer, tu n'imagines pas combien de fois j'ai rêvé de cet instant. » Et pourtant, il y avait un mais. Un mais que tu gardais pour toi. Tu ne devais plus la repousser. Ce n'était pas ce qu'elle voulait et toi encore moins. Tu ne voulais pas non plus paraître comme un profiteur et abuser de la situation. Tu voulais juste être avec elle, l'aimer jusqu'à en crever et la rendre heureuse. Pour de bon cette fois.
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Sujet: Re: Last night you were in my room ❈ Valenski Mer 31 Jan 2018 - 20:33
And now my bed sheets smell like you
« Mh... J'aime mieux ça ! » Dit-elle en s'adoucissant à nouveau, elle était plutôt fière d'elle pour l'instant, fière qu'il arrive enfin à comprendre qu'il n'était pas seul maître de leur relation, qu'elle aussi avait son mot à dire, qu'elle aussi était capable de faire de choix, des sacrifices même. Elle aimait CJ de tout son cœur et si sa mère et son père ne serait pas le pire des obstacles qu'elle aurait à surmonter, à présent, elle se sentait capable de gravir des montages. Et quelles montagnes. Woody et Felix n'étaient pas de ceux que l'on pouvait amadouer avec des yeux doux. Si elle sortait déjà gagnante de sa discutions avec Felix, Woody lui restait l'obstacle le plus imposant qu'elle allait devoir affronter. Or là, en cet instant précis elle n'avait que faire de Woody, de Felix et de tous ceux qui oseraient se mettre sur sa route, elle avait pris suffisamment d'énergie dans ce baiser pour se sentir prête à affronter vent et marais. Elle accepta ce baiser comme un trophée, un signe qu'elle gagnait un peu plus sa bataille contre le monde. Oh ce qu'elle l'aimait. Elle était prête à tout pour avoir un peu plus de son amour chaque jour. Elle se sentait bête, niaise, naïve et pathétique, mais, elle refoula ces sentiments en un clin d'œil. La blonde attrapa alors la nuque de son aimé, afin de lui faire comprendre à quel point elle chérissait ce baiser. Ses petits doigts se frayèrent un chemin le long de son dos alors que ses yeux encore clos, elle prenait une nouvelle bouffée d’oxygène dans ses mots. « Tu ne me laisses plus jamais, promet le ! » Le supplia-t-elle alors qu'elle peina à ouvrir les yeux, comme si une fois fait elle n'y verrait que vide et solitude, comme si cet instant n'était qu'un rêve. Alors quand elle remarqua qu'il était toujours là, elle afficha un large sourire, elle pouvait sentir sa peau du bout de ses doigts, son odeur qui envahissait ses narines. « Je t'aime si fort » murmura-t-elle les lèvres collées à celles de celui qui un jour finirait par être son mari. Elle en rêvait, elle l’espérait depuis le moment ou elle avait finit par lui dire oui, vraiment.
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Sujet: Re: Last night you were in my room ❈ Valenski