AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

Le Deal du moment : -55%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
49.99 €

 

 (Maslana) I won't let them break me down to dust.

Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyLun 19 Fév 2018 - 23:18


Mason & Svetlana
I'm not a stranger to the dark


J'avais écouté Mason et j'avais fait la demande pour changer de neurologue. Je savais qu'une telle démarche allait sans doute entrainer sa frustration, déception et colère. Pour un neurologue, une apathie était du pain béni, une sorte de St Graal. Et cette maladie exerçait une certaine fascination sur les Hommes car lorsqu'il y avait non-manifestation de sentiments, ça allait à l'encontre des conventions. C'est pour cette raison que les personnes étaient attirées par moi comme avec du miel. J'étais le miel de la condition humaine. On essayait de me comprendre mais on pourrait me disséquer, je resterai aussi froide et impassible qu'avant. Sauf aujourd'hui. Depuis quelques jours, je n'allais pas bien. Je n'étais plus qu'une ombre et je passai mes journées à déprimer ou à pleurer. Mais aujourd'hui serait un autre jour. Parce que j'étais au zoo. C'était mon jour de repos au cabaret et donc je pouvais trainer un peu. L'après-midi était bien avancé et je venais de terminer de nourrir les koalas lorsqu'on vint me chercher. Je suivis mes collègues en trottinant avant d'arriver près du bassin des crocodiles. On m'informa que l'animateur chargé du numéro où l'on se donnait en spectacle avec Alpha n'était pas là. le numéro consistait à nourrir un crocodile marin de 5, 5 mètres et de 900 kg. Notre chef vint nous trouver pour demander un volontaire. Nous étions tous des stagiaires et c'était fortement déconseillé car le zoo avait très peu d'assurance en cas d'arrachage de bras. Je levai donc la main, plus blasée qu'autre chose. Je vais le faire.  Un soigneur chevronné s'approcha de l'enclos pour détourner l'attention des animaux imposants et isoler Alpha. La bête avait l'habitude et donc se laissa faire comme un gros pépère. Je pénétrai dans l'enceinte tandis que les gens s'approchèrent pour voir l'animation. Je prends le sceau qu'on me tend avant de commencer mon numéro. Bonjour tout le monde, je suis Svetlana et je serai votre animatrice aujourd'hui.  Ma voix grave et sans émotions s'éleva tout près du bassin. Aujourd'hui, nous allons nourrir Alpha. Alors, il s'agit d'un reptile, crocodylus porosus autrement dit crocodile marin.  Je prends la canne que je lance et le croco ouvre grand la gueule pour accueillir la nourriture. Il a le sang froid et une température varie en fonction de l'endroit où il se trouve. Je reprend la canne que je mets un peu plus en hauteur. Il relève la tête et choppe au vol. Comment reconnait-on un crocodile d'un alligator ? Une personne lève la main pour parler du fait qu'une fois la gueule fermée, on voyait les dents du haut et du bas. Je hoche la tête avant de commencer à marcher vers Alpha qui ne bouge pas.  Il mesure 5,5 mètres de long et pèse 900kg. Il pourrait vous arracher un membre s'il voulait.  Je me penche pour lui lancer à nouveau à manger demandant à la foule s'il voulait le voir au sommet de sa forme. L'acclamation me répondit et je levais la canne si haut que l'imposante bête fut forcée de se mettre entièrement debout. Après avoir saisi la viande, il retomba au sol dans un bruit sourd pour commencer à mâchouiller. Téméraire et sans doute stupide, je m'approchai de lui, entendant presque tout le monde retenir sa respiration. Je me penche pour m'assoir à califourchon sur son dos sans peur et caresser sa tête. Open big boy.  Sous le coup de l'ordre, il ouvrit la gueule.  Ils ont 66 dents toutes très bien acérées.  j'aventure une main près des crocs et la gueule se referme d'un coup en claquant de manière sonore. J'ai un petit sourire avant de me relever. Puis, je tire quelque chose qu'il y avait sur mon épaule mais qu'on ne voyait pas de loin.  Ça mange 2-3 kg par semaine et des carcasses de volailles exclusivement.  Je pose Brutus dans ma main et m'approche des gens qui reculent. Voici Brutus, c'est un Osteolaemus tetraspis, il ne dépassera pas les deux mètres, normalement. Mais lui ne fait que cinquante centimètres.  Et… Je le pose sur le rebord. Tout le monde s'écarte pour se coller de l'autre côté.  c'est mon animal de compagnie. merci à tous de m'avoir écouté et bonne journée.  Je défais le micro avant de reprendre Brutus que je pose sur mon épaule avant de caresser sous son menton.  Et enfin, je retourne auprès d'Alpha pour finir de lui jeter la nourriture qu'il attrape en ouvrant grand la gueule. Je me penche pour déposer ma main sur sa tête alors qu'il continue à manger, distrait.  Well done, Alpha.  D'un geste, je saute au-dessus de la rambarde avant de récupérer Néron. Enfin, je décide de partir, ayant la dalle.  On va aller manger, hein les garçons, murmurai-je à mes bébés avec un sourire triste.  pour une fois, j'étais contente de moi-même si je n'avais pas travaillé avec les félins. Sans doute demain mais faire l'animation en compagnie d'Alpha m'avait revigoré. J'étais vivante.  
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyMer 21 Fév 2018 - 23:44

Au final je suis venu.
J’ai eu l’adresse du zoo, je savais comment y aller ceci dit et je me retrouve un peu comme un idiot à ne pas savoir où aller exactement pour la retrouver. Les mains dans les poches de ma veste, je regarde les animaux vivre leur vie, faire comme si nous, les êtres humains n’existions pas et étions rien pour eux. Ils ont bien raison et je leur envie. Ne pas avoir cette faculté de penser, ça aide à ne pas trop se compliquer la vie… C’est nous qui la leur compliqu… Oh des tortues ! J’aime bien les tortues j’avoue. Je reste un peu à les regarder avant de continuer mon chemin pour voir d’autres animaux, au pire… Cela me fera une petite balade pour tout l’après-midi, un moment de détente avec moi-même. Ça faisait longtemps. J’ai passé ma matinée à dormir et j’ai l’impression d’être totalement décalé. Les opérations d’urgence de nuit ne me réussissent pas particulièrement.

Si au final durant les premiers jours, j’ai décidé de ne pas vouloir venir ici, faut croire que la discussion avec Rory, puis l’article écrit par Léo m’ont fait changer d’avis. J’ai surtout réfléchi avec moi-même et j’avoue que Joyce y est un peu pour quelque chose aussi dans la décision. Alors, aujourd’hui, j’écoute mon coeur et pas ma tête, je ne sais pas si ça va vraiment m’aider. Mais dans tous les cas comme le dit bien ma soeur: on ne vit qu’une fois. En espérant que l’erreur va pas me pendre au nez pour le reste de ma vie… Au pire, je ne serai pas forcément seul, puisque j’aurai toujours Rory et … Des amis qui constituent maintenant ma famille maintenant que je n’en ai pas. Peut-être une mauvaise réputation, mais bon, c’est qu’une réputation…

J’étais devant les singes, souriant en voyant les gosses en train de faire des grimaces et que ces animaux finissent par imiter. Quand j’entends une annonce d’une animation avec une certaine Valentine, je fronce les sourcils et lève la tête vers l’attroupement des gens qui se dirigent sûrement vers le parc à crocodiles… Donc, Valentine, ça doit être le nom de famille parce que sinon, aller à une animation quand ce n’est pas quelqu’un que je veux voir n’a aucun intérêt. Je soupire et délaisse les singes au final pour aller vers le lieu de l’animation, l’enceinte des crocodiles… Urgh, depuis que j’ai vu des documentaires sur ces bêtes, je les appréhende assez. J’espère qu’on n’aura pas un spectacle d’arrachage de bras ou de la mise à mort d’une pauvre bête…! Je finis par trouver ma place sur la rambarde à laquelle je m’accoude et observe le début du spectacle, je vois les crocodiles à l’écart et un… C’est un crocodile ça ?! Bon sang, c’est … Ouais en fait, c’est différent de le voir en vrai, un peu de loin, ça change de la télévision. Je fronce les sourcils en voyant une blonde, ah non mais ce n’est pas elle… Je soupire et j’allais partir pour voir ailleurs avant que j’entende sa voix que je pourrai reconnaître entre mille. Personne d’autre ne peut avoir une voix comme elle: grave et en manque d’émotions, je l’ai peut-être vue deux fois, c’est quand même suffisant pour que je me souvienne d’elle. Je me retourne à demi et la regarde au mieux. Je n’ai vraiment pas choisi un bon angle de vue au final, je ne la vois pas bien et je doute qu’elle puisse me voir. Ceci dit, c’est pas plus mal même si je doute qu’elle se laissera perturber parce qu'elle m'a vu. Mais qu’est-ce qui s’est passé à ses chev… Non, question stupide, je sais ce qui lui est arrivé à ses cheveux… Elle était facilement reconnaissable avec les cheveux argentés à cause de cet article peu élogieux. Elle est blonde donc…

J’écoute et observe tout le spectacle attentivement, assimilant les informations sur l’espèce de crocodylus porosus. Je vais garder mon côté latin enfoui au fond de moi, je n’ai pas envie de me casser la tête à traduire, mais c’est forcément un crocodile d’eau en gros. Je la regarde nourrir Alpha avec naturel, ça montre à quel point elle est à l’aise avec les animaux et je ne suis pas surpris en fait. Si elle est détesté par tout le monde à cause de l’article de Léo, mais aussi à cause de son handicap, ce n’est pas étonnant qu’elle reporte tout son amour sur les animaux que nous, humains, pourrait rejeter, comme les crocodiles par exemple. Les humains de base sont effrayés par ces bêtes-là et décident de les tuer, de s’en servir comme des sacs à mains, car cela représente moins de risques aussi et ça contribue à l’extinction de masse… Entre rejetés et détestés, ils peuvent se comprendre.

Mon coeur se fige à l’idée que ce crocodile pourrait lui manger la main, mais il ne mange que la nourriture qu’elle lui tend… De façon assez imprudente, mais qui trahissait aussi l’habitude à faire son numéro. Je ne pense pas à répondre à la question et laisse quelqu’un d’autre le faire, de toute façon, je n’en aurais pas eu le temps. Je souris un peu à l’interaction et ce sourire ne reste pas longtemps quand j’entends les chiffres.  « Elle n’est pas sérieuse…? » marmonnai-je dans ma barbe. 900Kg ? Il pourrait nous écraser s’il le voulait ce crocodile en fait. Je regarde la foule acclamer Svetlana pour un vrai spectacle, forcément que les gens veulent voir un spectacle à risque. Jusqu’ici, les jeunes pourraient trouver ça ennuyeux de voir une personne nourrir un crocodile comme ça, tout simplement. Le bruit d’atterrissage est assez claquant, je pouvais même sentir la vibration de là. J’aurai pu penser que le spectacle est fini, mais en fait non, il est loin de l’être puisque… Oh. Je mets la main devant ma bouche et m’appuie sur la rambarde, pas aussi à l’aise que ça au final. Enfin, qui le serait dès qu’on la voit s’asseoir imprudemment sur cet Alpha ? Elle n’en est plus à ça près en fait. Je sens même ma mâchoire se desserrer malgré moi à la vue de la grande gueule et elle continue d’expliquer mine de … Attends, elle a dit quoi déjà ? J’ai perdu le fil de ses paroles et si je sens que les gens autour de moi viennent de sursauter, moi je suis resté stoïque, à l’observer enfin. Je viens de voir son sourire. C’est ce qui m’a attiré l’attention immédiatement.

Si y a des gens qui reculaient quand elle montrait le petit crocodile, moi je me penchais un peu parce que bon, je ne suis pas bien placé non plus et suis surpris de constater que c’est son animal de compagnie. Décidément, moi et Joyce qui pensions que nous étions bizarres avec une tortue, mais Svetlana nous a battu. Un Osteolaemus tetraspis … Je traduis automatiquement dans ma tête et je me souviens que tetraspis veut dire petit. Je souris en observant la réaction des gens. Tous s’éloignent de la bête, assez effrayé qu’elle puisse les mordre ou quoi, ce qui m’étonnerait dans ce contexte. Leur réaction est ce que j’appellerai un mécanisme involontaire. C’est la peur qui est ancrée en nous, ce qui reste de nos instinct de survie: les bêtes carnivores comme les crocodiles sont absolument capables de manger des humains. Je trouve ça intéressant au final, même si je pense que je me serai écarté par réflexe aussi.

Le numéro se termine, je lâche un long soupir et observe Alpha en train de manger ce qui lui reste de nourriture. Bon sang, qu’est-ce que je n’aimerais pas être près du crocodile sérieusement…! Je lâche un gros soupir, comme si je venais de respirer pour la première fois. Je me redresse et hausse les sourcils, un peu dépassé par ce que je venais voir. Pourtant, je continue d’observer la petite scène qu’avait Svetlana avec le crocodile. Elle finit par passer par dessus la rambarde et je décide vraiment de me bouger pour aller la rejoindre, même si je n’ai pas la moindre idée de ce que je pourrai lui dire en fait. Je pense que ça viendra sur le moment. Je la rattrape assez vite et la surprends encore une fois de plus, en train de sourire. «Tu souris.» lui dis-je. Le bonjour ? Ok, ça m’a échappé ça.  « Pardon, je veux dire… J’ai vu ton spectacle. Impressionnant… » Je soupire et laisse retomber ma main le long de mon corps.  « Tu as changé la couleur des cheveux, je ne t’avais pas reconnue malgré ta silhouette… »

(hrp: promis je ferais pas plus long la prochaine fois Arrow)
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyJeu 22 Fév 2018 - 0:32


Mason & Svetlana
I'm not a stranger to the dark


Je vivais la traversée du désert depuis quelques jours. L'article n'était certes pas négatif à écouter Léo mais les australiens étaient stupides. Confondre bordel et cabaret. Je trouvais les êtres humains d'une stupide aberrante. Après tout, pour tout le monde, je n'étais qu'un cas. Alors debout comme un piquet, j'écoute notre supérieure hiérarchique nous demander un volontaire pour le numéro avec Alpha. J'étais celle qui avait le moins de peur à la vue d'un animal aussi imposant. Bien que ma thèse portait sur le comportement du lion en captivité, je ne pouvais pas résister à l'appel d'être seule à seule en tête avec crocodile. Je passe donc par-dessus la rambarde après qu'on m'ait équipé d'un micro et d'un sceau avec des carcasses de poulets. Je suis végétarienne mais ça ne m'empêche pas de nourrir les animaux sans rechigner. Manger du cadavre très peu pour moi. Alors que je m'approche de l'imposant animal, je constate que tout le monde commence à se rassembler. Je vois du petit du grand, du vieux, du très jeune. J'ai un petit sourire en coin avant d'ôter ma casquette et commencer ma litanie. Au fur et à mesure de mes études et parce que je possédais deux crocodiles miniatures, je connaissais le sujet. J'avais appris bien des choses sur tous les animaux avant de me spécialiser. Les lions. Les félins plus particulièrement. Alors que je soutiens le regard du reptile sans sourciller. C'est pour cette raison que j'étais là, car je ne ressentais pas la peur et donc les animaux étaient anormalement calmes en ma compagnie. avec un mouvement du poignet assez gracieux, j'amène l'animal à se lever complètement avant de retomber lourdement sur le sol. J'esquisse un sourire en coin avant de m'approcher de lui. Mes doigts passent lentement sur le dessus de son corps rigide. Puis, je m'installe à califourchon sur lui. je jette un coup d'œil à la dérobée de mon chef qui me fixe d'un air désapprobateur. On m'avait reproché lorsque je travaillais à Toronto d'être trop audacieuse. Un jour, je me ferai arracher un bras. J'approche d'ailleurs mes doigts de ses canines acérées, fascinée avant de débiter mon texte. Puis après qu'il est refermé la gueule et qu'il ait fait sursauter tout le monde, je me redresse. Puis, je passe une main dans mes cheveux avant d'attraper Brutus qui dormait sur mon épaule tout du long. Je le caresse du bout des doigts pour le réveiller et il ouvre la gueule à son tour. Je m'approche du public pour le montrer. Les gens reculent. Et je commence à parler de lui avant de clôre le numéro. Je souris à l'assistance avant de retourner vider le sceau près d'Alpha. Un collègue vient me prêter main forte pour l'emmener avec ses copains. Je sors deux chouchous de ma poche pour attacher mes cheveux en couette et sauter par-dessus la rambarde. En pleine conversation avec mes enfants, je commence à m'avancer vers un endroit où l'on vendait des cochonneries. Sauf que là, j'entends une voix et je me tétanise sur place. Mason ? Je me tourne, intriguée avant de le voir en chair et en os devant moi. Alors mon sourire s'agrandit. Un peu de baume au cœur dans cette semaine pourrie. Je penche la tête sur le côté avant de m'approcher de lui, souriant comme une gamine. oui ça m'arrive parfois.  Je dodeline un peu de la tête avant de baisser les yeux pour éviter qu'il ne voit la tristesse dans mon regard. Ah oui. Je suis pas dans le secteur des crocodiles mais comme l'animateur n'étant pas là et étant la seule qui ne ressentait pas la peur, je me suis portée volontaire.  j'ai un haussement d'épaules avant de me rapprocher un peu de lui. Je l'aurai bien prise dans mes bras mais avec mes deux crocodiles sur chacune de mes épaules, je préférai me contenter de me mettre sur la pointe des pieds pour déposer mes lèvres sur sa joue en guise de salutation. Ah ça !* murmurai-je dégoutée, oui je sais, je suis moche mais je n'ai pas eu le choix. Je redeviendrai une sirène polaire quand tout se sera tassé… je baisse à nouveau le regard en vers le sol. J'avais toujours du mal à digérer ce qu'il y avait eu d'écrit dans l'article. J'ai pleuré pour la première fois récemment. C'était pas agréable., confiai-je dans un murmure. J'ose relever mon regard empli de tristesse vers lui avant de le détourner rapidement sentant une larme sur le point de revenir. Toute la situation avec Mason était compliqué car je n'arrivai pas à me le sortir de la tête mais j'avais conscience que je ne devais pas jouer avec lui. je ne devais pas gâcher sa vie. Et ça me rendait encore un peu plus mélancolique. La larme coule rapidement et je la chasse, toujours la tête basse. Tu veux que je te fasse visiter ? Une future zoologue pour toi tout seul, faut en profiter, lâchai-je d'un ton faussement enjoué.  avec un petit sourire timide -c'est la journée- je lui tends la main avant de déglutir attendant qu'il accepte ou non. avant d'oser relever la tête.  
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyJeu 22 Fév 2018 - 1:12

C’était amusant en fin de compte de voir qu’elle marchait, totalement indifférente de la foule autour d’elle, mais pourtant, à l’entente de ma voix, elle s’arrête et se retourne. Je ne pouvais pas ne pas sourire face à son sourire, c’est venu tout seul. Je m’approche un peu d’elle et là, je ne savais pas quoi faire pour la saluer. Est-ce que je suis venu en tant que docteur Anderson, ou tout simplement Mason… Je pense que je suis surtout venu en tant que Mason, je ne travaille pas durant ma journée de repos. Ceci dit, je croyais que j’allais avoir une mauvaise tête, mais celle de Svetlana est pas mal.  « Le plus souvent avec les animaux ? » lui demandai-je, enfin… Ça pouvait sonner comme une question, mais c’était aussi mon observation de ce que j’ai pu voir jusqu’ici. C’est rare de la voir sourire. Je lui explique de suite que j’ai vu sa démonstration qui a été assez impressionnante, je ne me suis même pas rendu compte que j’ai même retenu ma respiration.  « Comme quoi, ça aide. Même si j’aurai voulu faire les efforts, je me serai éloigné de ce crocodile. J’ignorai que ce genre de démonstration était possible: s’installer sur l’animal comme si rien n’était. » Elle devrait avoir eu des entraînements pour ça, mais ça m’étonnerait… Je ne sais pas pourquoi, mais oui, ça m’étonnerait. Peut-être parce qu’elle n’est pas dans le secteur des crocodiles.

Je pose la main sur son épaule alors qu’on se disait bonjour avec un petit sourire. Je lui fais la remarque sur ses cheveux et ça la mine, je peux le voir. J’eu ce regard blasé, non pas par rapport à elle, mais… « Les gens sont cons… En plus, c’est publié sur un très mauvais journal. Je suis désolé que tu doives passer par là maintenant, tu n’en avais pas besoin. » Faut dire que Léo n’a pas fait le bon choix de vendre l’article au pire offrant. Je ne cache pas ma surprise quand elle me confie ses premières larmes. « Tu avais imaginé comment ? » une pause avant de voir son regard brillant, rempli de tristesse et qui montrait à quel point elle était une femme qui peinait à vivre son bonheur dans ce monde, qui n’arrêtait pas d’être blessée par toutes les frasques autour d’elle. Je réalise également que mon côté médecin était en train de prendre le dessus et qu’il faudrait que j’évite ça. « Désolé, tu n’es pas obligée de répondre. » finis-je par murmurer en lui serrant un peu l’épaule en guise de soutien.

Je n’arrange pas la situation en étant là, c’est sûr. Je ne suis pas là en tant que médecin, c’est ce que je n’arrête pas de me répéter à moi-même. Je suis là pour … Parce qu’elle m’a donné la carte et puis voilà, je suis venu parce que je n’avais rien de mieux à faire. Je n’avais pas envie de rejoindre Joyce pour manger ensemble, encore je sais qu’on se serait pris la tête, surtout avec ma mauvaise humeur en ce moment. Au final, elle me fait part d’une proposition et je ne dis pas un mot que je glissa ma main de son épaule et lui prends la main tendue, j’avais attendu quelques secondes avant de le faire et qu’on se mette à marcher. La main dans la sienne, alors que je devrais culpabiliser de faire ça, j’essaye de ne pas trop y penser alors que je me sens drôle. Je lui tiens la main en plein jour, à la vue de tous…! C’est plutôt risqué, mais bon. Tant pis, je vais devoir assumer les conséquences. « … J’ai tout mon après-midi. Mais tu n’allais pas manger déjà? » fis-je alors que je me fais dévisager par ses crocodiles. Je les désigne d’un geste de menton  « Mh… Pas communs comme animaux de compagnie… »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyJeu 22 Fév 2018 - 2:10


Mason & Svetlana
I'm not a stranger to the dark


J'avais perdu espoir qu'il vienne un jour. Il est vrai que je n'avais pas trop réfléchi quand je lui avais proposé de venir. J'avais laissé le désir que j'avais pour lui parler à la place de ma raison. Je ne suis pas le genre de femme à tomber pour un homme. Mais il y avait eu quelque chose cette nuit-là. j'avais senti mon cœur battre un tout petit peu sous cette fine couche de glace. Léo avait avancé que je n'en avais pas et je m'étais défendue bec et ongles. J'avais un cœur mais je ne savais juste pas comment interpréter les sentiments que j'avais et les faire ressortir. Alors que je suis face à lui, je deviens subitement nerveuse. Mon regard sombre cherche le sien et mon sourire s'agrandit. Oui principalement. Mais il arrive que j'en fasse un ou deux aux êtres humains. j'aurai ponctué mes dires par un clin d'œil si mon humeur n'avait pas été si maussade. On vient ensuite à parler de la démonstration que j'avais faite avec Alpha. Je jette un regard au crocodile qui s'en est retourné avec les siens. A vrai dire, ce n'est pas trop possible, ajoutai-je en regardant un peu vers le ciel comme je le faisais souvent, mais comme je n'ai pas peur d'eux, ils me laissent faire. Je suis plus avec les lions comme c'est le sujet de ma thèse. Je fais une courbette avant de rire un peu. Futur docteur en zoologie spécialisé dans le comportement des félins en captivité. J'espérai d'ailleurs sortir major de ma promo. J'aimais étudier. J'adorai l'école. Mais je ne me voyais pas donner des cours. Les étudiants seraient assez rapidement insupportables. J'ose m'approcher de lui pour déposer mes lèvres sur sa joue un peu rugueuse à cause de la barbe naissante avant de passer un doigt glacé dessus. j'aime bien la barbe. Ça te va bien. j'ai un regard pour sa main sur mon épaule près de Néron qui ne bouge pas. ils étaient en sommeil. Comme à chaque fois que je les positionnai là. Je me remets sur la terre ferme, agrandissant notre écart de taille avant d'en venir à mes cheveux. Aussitôt, je détourne le regard. je ne voulais pas en parler mais il fallait bien aborder un jour. Ainsi toi aussi tu l'as lu, murmurai-je d'une voix éteinte en haussant les épaules, après tout on m'a toujours vu comme un monstre. C'est étonnant que les mots trainé ou pute soient plus blessants que sorcière ou sirène. Puis, j'ai un petit sourire triste baissant le regard. mon nez commençait sérieusement à me piquer, signe que je n'allais pas tarder à me mettre à pleurer. Je serrai un peu les poings avant de lui avouer que c'était la première fois. je hausse à nouveau les épaules. On m'a toujours vu comme un sujet de laboratoire ça n'allait pas changer. Autrement que devant le journaliste qui a écrit le morceau de papier. C'était un peu humiliant. Je secoue la tête avant d'inspirer. Je pose brièvement ma tête sur son torse avant de me reculer de moi-même. Pour une fois que je fuyais son contact, il faudrait le noter dans les annales. Pour pallier à un éventuel malaise, je lui propose une espèce de visite guidée du zoo. S'il voulait m'étaler son jardon médical autant que je fasse de même avec le mien. Je le laisse glisser sa main dans la mienne avant de nouer nos doigts. Ah oui c'est vrai. s'il y a une chose à apprendre sur moi c'est que je suis assez tête en l'air. Tout le temps dans les étoiles c'est pour ça que j'en suis passionnée d'ailleurs. j'ai un nouveau petit rire alors qu'on parle de mes crocodiles. Je me souvenais de Léo qui les avait copieusement insultés. Alors je me stoppe pour caresser Brutus du bout de ma main vacante. Je voulais un lion mais c'est trop compliqué. Donc j'ai adopté deux crocodiles. Je suis un peu bizarre mais je les trouve mignon. Mais ils s'entendent assez bien avec Winter donc ça va. Je me rends compte que je ne lui avais jamais parlé de Winter. Il faut dire que nous ne nous étions pas aventurés sur nos vies personnelles. Je fouille dans ma poche pour en sortir mon téléphone que je lui tends, appuyant sur le bouton au passage. J'étais en photo avec elle alors qu'on tirait toutes les deux la langue, avec son pelage écru et mes cheveux argentés. Je t'ai même pas demandé si t'aimais les animaux, ajoutai-je avant de lever le regard brillant vers lui, t'aimes les animaux Mason ? Question stupide sans doute. oh et tu peux les toucher. Attends, je te montre. Je prends sa main avant d'amener un de ses doigts à mes dents pour le mordre légèrement. ça fait cet effet-là de se faire mordre par un bébé crocodile. C'est pas douloureux pour un sous. Et en plus à chaque fois qu'ils sont sur mon épaule, ils entrent dans une sorte de sommeil paradoxal qui fait qu'on peut les toucher, ils ne se réveillent pas. J'ai un nouveau sourire encourageant avant de continuer à le regarder avec des yeux brillants comme une enfant de cinq ans.  
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyMar 27 Fév 2018 - 23:39

Je ne sais pas ce que je suis en train de faire, je ne réfléchis pas. Moi d’habitude je pense toujours à un plan, même si j’ai que quelques secondes pour en trouver un. Là, j’ai foncé tête baissé après avoir discuté avec ma soeur et honnêtement, elle a bien raison sur une chose. On ne vit qu’une fois et autant en profiter à fond au lieu d’être malheureux. Puis, j’ai trouvé bizarre qu’elle me dise que j’ai quelque chose avec Svet, alors qu’elle ne l’a jamais rencontrée, à part sur une photo… Mais bon, une photo ne dit pas tout, même si ça montrait sa solitude grandissante et son écart du monde. Si je suis venu, c’est sûrement pour voir s’il y a quelque chose entre nous, mais aussi faire connaissance. Il faut que je ne mêle pas le côté pro et le côté sentimental… Surtout sentimental, car je suis marié. Mais ce n’est pas parce que je suis marié que je n’ai pas le droit de répondre à son sourire. Encore moins la voir faire une démonstration dans le zoo. Je reste agréablement surpris de voir son sourire ceci dit, ça lui va bien bien que je me doute que c’est rare. On parle de la démonstration. Je fronce un peu les sourcils en titlant le mot thèse. « Le sujet de ta thèse ? Donc… » Étudiant, j’ai détesté ça, mais c’était intéressant en même temps. Enfin, on fait ça quand nous sommes dans un doctorat…! Je n’ai pas pu terminer ma phrase que je me suis interrompu en la voyant faire une petite courbette. Je ne retiens pas mon rictus et la pointe du doigt avec le même sourire. « Aaah. Ceci explique ça. Donc tu es en stage dans ce zoo. » Mais ça n’explique pas le cabaret alors. Enfin, je pense qu’elle m’expliquera un moment donné, même si j’ai peut-être ma petite idée. j’aime bien la barbe. Ça te va bien.  Je recule un peu la tête pour mieux la voir, non pas pour écarter sa main. Elle est bien sérieuse ceci dit. Elle aime vraiment ma barbe. J’ai un petit rictus amusé.  « Vraiment ? Merci. » Joyce et moi sommes trop occupés pour aller faire les courses et souvent c’est elle qui s’y colle. Elle ne pense pas toujours à aller acheter un rasoir sur le passage, parce que ce n’est pas dans ses besoins en même temps. À son regard, je relève la main et malgré tout, le crocodile ne bouge pas. Au final, je laisse toujours ma main là où elle était posée: sur son épaule. Je l’avais posée par réflexe lors qu’on s’était dit bonjour. « Rory m’a passé l’article parce qu’elle savait que je ne lisais pas le journal. » lui répondis-je doucement. Je lève un peu les yeux sur le côté tout en haussant les sourcils. « Oui alors… Sirène ou sorcière, a un côté plus élégant, plus flatteur et plus facile à accepter que pute ou traînée. » De plus, elle a vécu avec pendant des années. C’est plus facile que d’accepter les nouveaux mots qui sont encore pire. Je n’ai pas pu empêcher ma curiosité prendre le dessus, une personne souffrant d’apathie qui pleure pour la première fois. C’est assez rare, je ne m’y attendais pas à ce que ce soit aussi tôt, juste quelques jours après nos retrouvailles. « Grah… » grognai-je sans me retenir encore une fois de plus à sa réponse. Je ne dis rien de plus que je la sens s’approcher de moi, j’en ai profité pour glisser ma main qui était sur son épaule dans son dos avant de remarquer le mouvement du crocodile, mais aussi son geste de recul. Et sur ce geste-là, on ne se dit plus rien et le malaise allait commencer à s’installer alors que je cherchais quoi dire, au final elle me fait une proposition de visite. Je resserre la prise de nos doigts quand nous avions pris la main, prêt pour une visite du zoo. Ceci dit, vu l’heure, elle était plutôt censé manger, enfin je pensais à manger, mais la visite du zoo était pas mal. J’ai toujours voulu avoir une visite guidée ceci dit, je n’en ai jamais eu le temps. Joyce n’est pas très animaux, pas plus que je ne le suis. « Je me débrouille comme un pied pour reconnaître les étoiles, mais je t’avoue que j’aime bien monter sur les toits pour les regarder. » Ce qui est vrai. Si les gens cherchent à me retrouver durant le travail, ils pensent toujours en premier lieu: le toit. Le genre de gars qui boit son café avec la cigarette à la main et qui regarde le paysage comme si c’était le roi du monde: bonjour, c’est moi. Les crocodiles bougent un peu et captent vite mon attention, je ne me sens pas forcément à l’aise avec eux, mais pas aussi mal à l’aise à les vouloir bouger de ses épaules. Faut juste que je n’oublie pas que je ne doivent pas mettre la main dessus au risque de me faire mordre. Je me mets à rire quand elle parle d’avoir un lion domestique. Y en a bien qui ont des tigres domestiques même si c’est pas la meilleure vie pour eux. Il y a de ces gens qui pensent surtout à leur bien être avant de penser à ceux des animaux. Je n’aurai jamais un chien si ma femme n’en veut pas. «  Winter ? » Euh attends. Winter, ce n’est pas son …? Si c’est son surnom sûrement, mais je ne crois pas qu’elle parle d’elle à la troisième personne. Ayant vu mon trouble, du moins ma question a été suffisant pour qu’elle comprenne. Elle sort de sa main libre son téléphone que je récupère et tombe sur une image. « Oh ! » Je t’ai même pas demandé si t’aimais les animaux. Je souris devant la photo en voyant le chien, Winter, qui en plus, est de la même race que Phantom. Drôle de hasard mais, Rory va bien l’apprécier… « J’adore les animaux oui. J’ai même une tortue Grecque à défaut de ne pas avoir de chien. » Je la regarde avec un petit sourire en coin. « Je ne suis pas loin dans l’originalité aussi. » Parlant de l’originalité, ce sont ses crocodiles et alors que je voulais sortir mon téléphone pour montrer ma tortue, elle a remonté ma main et on s’est arrêté dans la marche. Euh… Je … ? Attends, qu’est-ce qui vient de se passer là ? Je n’ai pas eu le temps de lui demander pourquoi elle avait fait ça qu’elle m’explique. Ça avait tout un autre but, je ne sais pas si c’était volontaire ou bien… « Ah. » Et c’était ma réaction à son explication avant que je ne me reprenne vite fait. Il le faut. « Ouais…? Donc en gros, si je mets la main sur ton épaule, ils ne bougeront pas et n’essaieront pas de …. Enfin, qu’ils peuvent me mordre, ça ne me fera pas aussi mal que ça. » fis je en haussant les épaules avec un petit sourire alors que je suis un peu perturbé. « Okay… » C’était juste une démonstration hein. Rien de plus.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyMer 28 Fév 2018 - 0:09


Mason & Svetlana
I'm not a stranger to the dark


Je suis contente qu'il soit là. en face de moi. La preuve, j'avais toujours ce franc sourire sur le visage alors qu'il s'approchait de moi. Mason était un être humain d'une grande beauté. Il avait ce charme naturel et cette maladresse qui le rendaient attachants. Je ne peux pas détourner le regard de son aura solaire avant de voir qu'il essaie de capter ce que je suis en train de dire sur ma thèse. Lorsqu'il finit par faire le lien entre le zoo et moi, je ris. Un vrai rire. Exactement. J'ai fait pleiiiin de zoo et me voilà à Bowen pour non seulement remonter le moral de mon cousin et parfaire ma thèse. j'allais taire le fait que je ne restai que six mois en ville. Parce que je savais que notre relation n'aboutirait sur pas grand-chose mais aussi parce que je n'étais pas à l'aise avec l'idée de parler de ça. je m'approche pour caresser sa joue avec sa barbe. Je fais attention à mes enfants pour éviter qu'ils ne se réveillent mais mes doigts vagabondent doucement alors qu'il se redresse. Ouais, je te jure, ça te donne un air plus sauvage. Plus bourru. Je me colle sur la point des pieds pour déposer mes lèvres sur sa joue avec tendresse avant de me reculer. Puis, on en vient à parler de l'article. Un sujet beaucoup trop douloureux pour moi. je pose doucement ma tête contre son torse, retenant mes larmes. Mes mains étaient passées autour de sa taille sans que je ne m'en rende compte et je déglutis. Rory ? Je relève la tête pour le regarder. Sa femme s'appelait Rory ? Je ne voulais rien savoir de cette femme. Je sentais le monstre de la jalousie faire une place dans mon estomac tel un dragon et se coucher pour attendre son heure. Je préfère ne rien dire de plus lorsque j'entends son grognement à ma rencontre avec Léo. Evitant son contact, la proposition de visite tombe bien. Nos doigts se nouent avec une facilité déconcertante alors que je marche doucement pour aller jusqu'à la boutique de souvenirs chiper un paquet de chips. Je me tourne avec une petite moue timide sur le visage lorsqu'on mentionne les étoiles. Si tu veux, on peut… enfin je pourrai te les nommer… J'ai un haussement d'épaules. S'il voulait seulement parce que je n'avais pas envie de lui forcer la main à quoique ce soit. Et puis, je parle, je parle et je parle. Je commence à parler de Winter, ma femelle bouledogue français avant de lire la surprise sur son visage. J'ai un nouveau sourire avant de constater sa réaction à la simple mention de cette dernière. Je lui tends la photo avant de lui demander rapidement s'il aimait les animaux. Une tortue ? Elle doit être jolie. J'aime bien les tortues, c'est très calme comme petite bete. Je sentais sa curiosité envers mes petites bestioles. Alors comme pour lui faire une démo, de ma main vacante, j'attrape ses doigts pour en mettre un dans ma bouche que je mordille légèrement. Non, je te l'ai dit, ils sont en sommeil. je prends sa main que je pose sur mon épaule aux côtés de Brutus qui somnole. Tu vois, ils ne bougent pas. J'ai un sourire plus doux avant de pencher la tête sur le côté. Une idée germe dans mon esprit et je fronce les sourcils pour réfléchir. Viens ! Je garde sa main dans la mienne pour l'entrainer à ma suite. nous arrivons vite devant une bâtisse -la nurserie- et j'ouvre la porte sans un mot. Puis, je m'efface pour le laisser rentrer. Les bébés dormaient quasi tous sauf les petites tortues à peine nées. Je passe près de lui pour aller jusqu'au terrarium que j'ouvre. Avec précaution, je retire un bébé que je colle dans ma main. La petite chose bouge la tête et je me tourne vers lui. Tends les mains. Je connais pas grand-chose en tortues, avouai-je, mais elles ont deux semaines. je fais glisser le petit animal vers lui avant de me pencher pour venir effleurer de nouveau sa joue de mes lèvres. Je suis contente que tu sois là. vraiment.  
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyJeu 1 Mar 2018 - 22:57

Ce serait inquiétant si je vous dis que j'aime bien entendre son rire et que j'aimerai bien qu'elle rit plus souvent ? Peut-être, mais ça change très certainement d'une Svetlana sans émotions. Un visage assez rigide, comme si elle était née avec ça (ce qui est le cas en fait avec l'apathie). J'hoche la tête voyant ce qu'elle voulait en dire avec la thèse. Une docteure en Zoologie, c'est une surprise et c'est pas plus mal dans le fond. J'ai vraiment analysé son dossier et ce ne serait pas marrant si je découvrais toute sa vie à partir des papiers. Ce serait même difficile pour faire un lien entre nous deux. Surtout que là, j'essaye d'oublier le dossier que j'ai lu. Je retiens l'information sur son cousin: elle était là pour un membre de sa famille en plus d'être en stage. J'eus un petit rictus et m'exprime au sujet de ma barbe naissance, alors que je lui caressais inconsciemment l'épaule du bout de mon pouce, sans m'inquiéter des animaux. En fait, je crois que je n'avais pas tilté qu'ils étaient là, j'étais focalisé à son visage, ses yeux. " Ça donne un côté négligé, signe que je me suis impliqué sur ... l'état de mon patient. Cela rassure certaines personnes que je ne suis pas le genre de chirurgien qui court après l'argent." fis-je en haussant les épaules et elle dépose à peine les lèvres sur ma joue. Ce contact je m'y attendais en même temps que je ne m'y attendais pas et j'allais réagir en rapprochant ma main à l'épaule avant de me rappeler du crocodile. Urgh. Les bêtes sont une sacrée gêne là.

Rory ? Je fronce les sourcils un peu perdu. J'ai parlé de Rory ? Merde. Je réalise et secoue la tête alors que j'allais mettre la main sur sa tête pour lui montrer que j'étais là, qu'elle n'était pas seule contre tout ce monde, mais elle restait sur son dos. " Ma meilleure amie." Ce n'est pas ce qu'elle croit, je pense qu'elle a dû confondre, en même temps... Quel idiot d'avoir lâché ça en plein milieu. C'était maladroit, mais il faudrait que j'apprenne à contrôler mes mots en plus de mes expressions. Avoir moins un visage de "poisson mort" quand je parle de Joyce par exemple.

On a fini par fuir le contact, mais pourtant, on n'a pas été capable de rester à l'écart plus longtemps que nous avons déjà nos mains liés. C'est assez bizarre dans mon cas dans le sens où je peux être vu de tous comme ça, mais je ne m'en formalise pas. Bowen n'est pas un petit village et comme Sydney, il y a trop de monde pour que je sois facilement connu. Nous passions par le magasin de souvenirs, je n'ai pas hésité à lui choper quelques chips au passage quand elle a ouvert le paquet, j'ai aussi faim. On parle des étoiles. Je la regarde à la proposition qu'elle m'a faite et j'hausse une épaule en réponse. " Pourquoi pas un jour... Plutôt, un soir..." Y a bien forcément une soirée où je suis libre et où je ne finirai pas dans le club de Jé. Il ne m'en voudra pas ceci dit.

Puis je la laisse parler, je découvre son chien et je ne peux pas retenir mon sourire à cette vision, mais aussi à la photo assez amusante. J'adore les chiens. J'aime les animaux en général, mais les chats... Bon d'accord, j'avoue que j'ai refusé les chats dans le but de contrarier Joyce parce qu'elle ne voulait pas de chien, donc voilà. Une dispute digne de gamins en somme. Ça l'est, elles nous obligent à ralentir un peu notre cadence ceci dit et de faire une petite pause dans toutes cette agitation" dis-je avant de me focaliser plus sur ses crocodiles qui ne bougent pas vraiment. Ce qui est assez impressionnant malgré le bruit que nous faisions. Je reste assez perturbé par son geste, que je savais comment je l'ai interprété mais qui n'était pas le lieu adéquat. J'ai accepté de faire les efforts et de ne pas lui rentrer dedans, sinon elle se braquera et ça n'aidera pas pour la suite. Savoir être délicat, c'est tout un art et ça ne m'aide pas à rester concentré puisque je n'ai pas totalement suivi ce qu'elle m'a dit. J'appréhende à nouveau son geste et je vois le crocodile ne pas bouger. Je fais une moue songeuse, toujours aussi perdu qu'avant, je ferme les yeux quelques secondes pour me reprendre.

On ne reste pas au même endroit qu'on bouge vers quelque part, dont je n'ai pas la moindre idée, mais il me semble inutile de demander. Parce que je sais qu'elle ne me répondra pas, mais aussi parce que j'aurai la réponse assez vite. " Où est-ce que tu vas me faire entrer ? Dans l'antre des lions...?" dis-je pour plaisanter un peu, mais c'était tout autre chose que ça. J'entre prudemment avant de voir qu'il s'agit d'une nurserie pour les animaux. Ils dorment tous, je ne cache pas ma surprise et la regarde avec un petit sourire. Je désigne du doigt l'air de lui demander si j'ai le droit de m'y approcher, chose que je fis tout de même et observe les animaux qui dorment. C'est fou comment ils sont petits.

Tends les mains. Je connais pas grand-chose en tortues. Je me retourne à demi alors que je regardais les bébés oiseaux dont je n'ai pas la moindre idée de race et tends les mains au final. " Woh... C'est tout léger...!" Je fronce les sourcils et l'observe. " C'est une tortue d'Inde non ? Une étoilée..." marmonnai-je pour ne pas réveiller les autres animaux. Elle est sur la pointe de ses pieds, je me suis un peu penché vers elle. " Moi aussi..." dis-je sans réfléchir, je ne peux pas la regarder, mais je m'approche tout de même de son visage pour lui murmurer à l'oreille " Tu n'es pas seule Sevtlana." Ma tempe se posait contre la sienne pendant quelques secondes avant de remarquer un mouvement contre mon pouce: " Merde." Sur ces mots, je me sépare d'elle et bouge ma main pour la mettre de l'autre côté, afin d'attraper la tortue qui allait s'enfuir. Je relève mon regard vers elle pour reprendre. " Je suis sérieux. Tu penses que tout le monde te déteste que tu dois forcément être seule contre tous, parce qu'ils ne te comprennent pas et que tu n'arrives pas à les comprendre totalement. Pourtant, il y a des gens qui te soutiennent et qui t'apprécient, je ne les connais pas forcément... Mais y en a au moins un."
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyJeu 1 Mar 2018 - 23:33


Mason & Svetlana
I'm not a stranger to the dark


Je me doutais bien que Mason n'était pas le genre de médecins qui ne faisait ça que pour l'argent. J'ai un petit sourire en coin avant de choisir de ne pas répliquer. Après tout, sa tirade n'amenait pas de réponses directes. On commence à marcher un peu pour discuter, pour apprendre à faire connaissance. Lorsqu'il me parle de sa meilleure amie, j'ai un soupir soulagé que je ne peux pas retenir.  Désolée, j'ai cru… enfin, pardon.  Et me voilà timide maintenant. Je pourrais presque me sentir rougir. Ma main dans la sienne a quelque chose d'inédit et de fort agréable. Je pourrais apprécier ce contact plus que je ne le devrais. Je ne suis pas une femme digne pour Mason. Sa femme devait être belle, devait être classe. Ce que je ne suis pas. Je ne suis pas une femme qui porte des tailleurs. Je n'ai aucun mal à me vautrer dans la boue et à aller au-devant les choses. Alors que nous venons de passer par le magasin de souvenirs, je ricane lorsque je le vois prendre des chips. J'avise mon ami qu'il mette ça sur ma note avant de sortir. Je voulais tout lui faire voir mais surtout les coulisses. ce que personne ne pourrait voir. J'ai un sourire plus doux que ceux que auxquels il avait droit auparavant.  J'adorerai. J'ai un télescope. On pourra aller à la falaise et les regarder. Sans arrière-pensée. Proposer une entrevue à l'air libre, autre que dans un endroit clos pour ne pas faire de bêtises. Il était marié et même si j'étais attirée par lui, je devais un minimum rester en retrait. Ne pas céder à l'attirance que j'avais pour lui. les confidences vont bon train. Je lui parle de Winter, il me parle de sa tortue et je hoche la tête même si l'emploi du nous me gêne un peu. Ah ma copine la jalousie.  C'est bien. Pour ma part, je suis trop posée. Donc les animaux se sentent en confiance avec moi. mais c'est bien d'avoir un animal reposant. Je te présenterai Winter, si t'es hyperactif, elle va t'adorer.  Je lui adresse un franc sourire à nouveau avant d'avoir une idée. Celle de l'emmener dans la nurserie. Alors, j'attrape sa main pour déambuler dans le zoo sans me soucier du regard des gens. J'éclate de rire lorsqu'il parle de l'antre des lions. Je choisis de ne pas répondre cependant pour nous laisser pénétrer, posant un index sur ma bouche. Le silence. Les petits avaient besoin de silence. Je me baisse pour attraper une mini-tortue et lui demander de tendre la main. Délicatement après avoir effleurer ses doigts, j'y dépose la tortue avant de relever le visage, souriant comme une enfant de cinq ans.  Sans doute, tu t'y connais plus que moi.  J'avais parlé sur le même ton que lu. Ce qui avait sans doute un autre effet vu ma voix grave et avec peu d'émotions. Bien que je venais d'apprivoiser la joie. Lorsqu'il chuchote à mon oreille, je frissonne, fermant les yeux au contact de sa tempe contre la mienne. mes doigts glacés viennent doucement caresser sa nuque comme pour essayer de prolonger le contact. Je glousse un peu en voyant le bébé tortue qui manquait de s'enfuir. D'un geste lent, j'attrape les crocodiles un à un que je pose avec leurs compères quelques minutes. Puis, je m'approche de Mason pour venir poser ma main sur sa joue. Mon regard se plante dans le sien un instant alors que j'écoutai ce qu'il avait à me dire.  Je suis seule, Mason. Pas parce que les gens me détestent mais parce que je suis à part.  Je pourrais presque les voir, mes larmes briller. Je déglutis avant de m'approcher un peu plus, mes doigts caressant sa joue, sa barbe pour finir dans sa nuque. Puis, je me mets sur la pointe des pieds et venir déposer mes lèvres sur les siennes avec douceur. Ce contact n'avait rien d'anodin pour moi. ce n'était pas un baiser empli de désir comme j'avais pu le faire avant mais un baiser, une autre sorte donc je n'arrivai pas à trouver l'appellation. Je sens quelque chose couler sur mes joues pour me rendre compte qu'il s'agissait de mes larmes. Alors que le baiser m'a paru trop court, je m'écarte pour essuyer mon visage d'un revers de main.  Désolée, je me suis laissée emporter par l'émotion. Si tu veux…  J'en viens à me mordiller la lèvre inférieure pour chercher mes mots.  On peut faire comme si rien ne s'était passé et juste être… enfin être des amis.    
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyVen 2 Mar 2018 - 0:58

" C'est maladroit de ma part. J'aurai dû préciser. Enfin, ce n'est pas grave." fis-je en un geste vague de la main, comme si on ne devait pas trop se focaliser sur ce malentendu et cette gêne. Alors on est vite passé à autre chose et je pensais que ça devrait nous aider, mais faut croire que ça nous aide à moitié. Le malaise n'est pas resté trop longtemps, on se tient la main pendant qu'on se balade dans le zoo et j'espérais dans le fond que je réchauffe sa main froide. Je ne sais pas comment c'est possible, je soupçonne Raynaud, mais ce n'est pas ça. Peut-être que c'est lié à ses tremblements... Le fait que la circulation sanguine ne passe pas aussi bien que ça, qui fait que ça n'aide pas non plus à mieux plier les doigts comme elle me l'a vite démontré quand elle a pianoté sur ma main... Tout peut avoir un rapport. Pff, bon, je devrais arrêter de réfléchir médicalement; mais je ne peux pas m'en empêcher. J'ai été en contact avec les malades pendant toute ma vie et je me suis amusé à trouver des maladies qu'ils pourraient avoir, même durant mes journées de repos. Je ne m'arrête jamais.

Le fait qu'elle a un télescope m'impressionne, je n'en ai jamais utilisé et je ne m'inquiète pas quant au fait que je puisse comprendre vite les choses. Juste que les étoiles pour moi sont toutes pareilles et qu'il est difficile de les différencier. Je ne sais pas comment on fait, alors peut-être qu'elle me donnera des nouvelles informations. Tout comme moi je pourrai lui apprendre des choses en retour, je ne sais pas quoi. Mais je le saurai. Dans tous les cas, seuls, nous deux, un soir. Je ne sais pas si dans le fond c'est une bonne idée surtout que nous sommes attirés l'un et l'autre: on ne va pas se mentir. Les chances que ça puisse arriver sont assez faibles. " Je ne suis pas le genre à rester posé. Ça m'énerve vite que j'ai besoin de m'occuper, je me débrouilles pour ne pas avoir le temps de m'ennuyer. Je cours dans tous les sens, sûrement Winter va m'adorer..." ricanai-je. C'est sûr, suffit de me voir déjà avec Phantom dans le parc, je suis le genre de personne qui ne s'épuise jamais à lancer la balle et à se battre avec le chien pour la récupérer. Si Winter est ce même genre...

Son rire me fait rire au final. Ok, j'ai dit une bêtise, mais au moins ça l'a fait rire et j'ai la confirmation que ce n'est pas ça. Après tout, elle étudie bien les lions, ça m'étonnerait pas qu'elle m’emmènerait les voir. Enfin, on se calme vite fait, surtout moi quand elle me fait signe de me taire. Oui, il ne faut pas les déranger avant de m'apercevoir que nous entrons dans une nurserie. Je n'aime pas être silencieux, ça ne m'aide pas à rester sérieux, mais je fais l'effort tout de même. " J'ai toujours voulu avoir une tortue étant gosse... C'était la seule chose qu'on ne m'a jamais permis alors que tout m'était accessible par l'argent." confiai-je en haussant à peine les épaules. C'était une longue histoire, mais j'aimais bien les tortues en règle générale. Je la regarde, un peu perturbé par sa voix, mais en même temps, c'est comme si j'avais déjà l'habitude.

C'est froid, j'ai failli rentrer ma nuque à ce contact gelé. Elle les avait constamment froid en fait. Je finis par déposer la tortue avec les autres pendant qu'elle en profite pour déposer les crocodiles avec les autres. Je ne peux pas la garder dans mes mains, mais j'ai pris quelques secondes pour observer les petites bêtes marcher malgré tout avant de me retourner vers Svetlana. Je reprenais sur le sujet de sa solitude et je la laissais s'approcher vers moi, alors que je me faisais violence pour résister. Ma main se pose sur l'épaule comme pour maintenir la distance, mais c'est rien de tout ça, j'avais contact avec sa peau plus ou moins...! " Peut-être que tu es à part, mais ça ne t'empêche pas..." d'être entourée. Il y a de ces gens... Enfin, oubliez. Ma main glisse le long de son épaule, sans que je ne dise quoi ce que ce soit. Enfin, je ne crois pas que j'ai pu penser à quoi ce que ce soit en ce moment même quand mon regard était plongé dans le sien. Son regard était brillant que je pouvais sentir les larmes venir, je fronce un peu les sourcils soucieux qu'elle se remette à pleurer. Prêt à porter ma main sur sa joue. Je n'ai pas pris de la distance quand je l'ai vu s'approcher davantage de moi. Oui, ma main s'est fini sur sa joue, tandis que l'autre sur son dos pour l'aider à garder l'équilibre tandis que nous nous embrassons.

Je n'ai pas résisté, je n'ai pas eu l'idée de la repousser. J'ai répondu à son baiser aussi. Tout simplement, sans plus, sans moins. C'était aussi court, mais c'était suffisant pour sentir mon coeur battre jusqu'à en vouloir sortir de ma poitrine. Je pouvais sentir ses larmes couler que je balayais de mon pouce d'une partie de sa joue. Je la laissais prendre un peu de la distance, reposant la main sur son épaule tandis que l'autre s'était glissée à sa taille. " C'était quoi ça ?" Et il faut croire que je n'ai jamais ressenti ce genre de chose avec Joyce. Nous c'était toujours aussi passionné et ... Enfin, il nous est arrivé d'être aussi tendre, mais ... Rah, je ne vais pas me mettre à comparer encore une fois de plus. Enfin, tout ça pour dire qu'on n'a pas ressenti ce genre de chose avant, c'était plus que l'attirance ça. Un territoire inconnu... Je la regarde balayer les larmes. C'est vraiment quelque chose de voir une personne apathique de pleurer, rire et même sourire. " Je ... " Je secoue la tête sans avoir eu le temps de dire quoi ce que ce soit qu'elle parle de faire comme si rien n'était. Rester des amis et pourtant, je ne m'aide pas. Je nous aide pas quand je me sens vite à nouveau en manque de ses lèvres, je me suis un peu penché vers elle pour retrouver ses lèvres. Encore une fois de plus, j'ai peut-être oublié comme respirer, mais je me sentais plutôt bien à ce contact un peu plus prolongé. Je m'étais rapproché d'elle et mes mains étaient en contact avec son corps. Seulement, j'ai fini par arrêter, me rendant finalement compte ce que c'était et ce que nous étions en train de ressentir. Ce n'était pas une si bonne idée. Donc j'ai arrêté le baiser alors que je savais que j'en voudrais encore. Je colle mon front contre le sien, nos nez se frôlent et je lui murmure. " On ne peut pas faire ça... Je ne peux pas faire ça Svet. Je ..." Je soupire un peu frustré d'être en combat intérieur contre moi-même. Je secoue un peu la tête alors que j'essaye de contrôler mon rythme cardiaque, ce qui n'est pas une chose aisée. " Je n'ai pas non plus envie qu'on ne se parle plus parce que je veux vraiment te connaître, mais en tant qu'amie... Que nous soyons amis. C'est possible ça ? Et faire comme si rien ne s'était passé ?" Je prends un peu de la distance pour mieux plonger mon regard dans le sien, comme pour appuyer mes paroles et que je ne veuille pas la laisser seule parce qu'elle est à part, mais parce qu'elle me fascine dans un sens et que j'aimerai rester à ses côtés en tant qu'ami...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyVen 2 Mar 2018 - 1:43


Mason & Svetlana
I'm not a stranger to the dark


Je l'écoute s'excuser, mon cœur battant trop vite avant de déglutir. Je n'aimais pas comment je me sentais avec lui. je me sentais comme vulnérable. Trop vulnérable. Je hoche la tête avant d'avoir un petit sourire timide, replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille. La discussion suit son fil. Tout comme nos pas. je me surprends à avoir le sourire aux lèvres comme une gamine de quinze ans. Je me surprends même à apprécier sa main chaude dans la mienne. lorsqu'on parle de son hyperactivité, je ne peux m'empêcher d'avoir un énième sourire en pensant au fait que nous étions opposés là-dessus. J'étais toujours calme. Pas forcément passive mais j'étais comme l'hiver. Je ne me déchainai pas souvent mais lorsque je le faisais, j'avais mes raisons. Oui, elle va t'adorer. Autant que sa maitresse, Mason. Pour ma part, j'aime bien bouger quand la situation l'exige. Quand j'étais encore au Canada, nous étions toujours en vadrouille avec mes amis. A faire du Snowboard ou encore des batailles de boules de neige. C'est mon côté gamine, je pense. pis la vie est trop morne pour qu'on ne s'amuse pas. il faut avoir une part de folie en nous, tu ne trouves pas ? Je le voyais comme quelqu'un de tellement sérieux. Il ne devait pas souvent se laisser à des délires puérils. Ce qui était mon cas. Il n'était pas rare de me voir perchée sur les épaules d'un ami pour faire une bagarre dans l'eau ou encore de faire la pitre avec Misha au cabaret. Ça contrastait assez avec mon calme olympien en toute circonstance sauf en sa présence. Nous pénétrons dans la nurserie sur la pointe des pieds et je ne peux réprimer mon rire. Comme si nous étions des enfants pris en faute. Je lui montre la petite tortue tandis que mon regard se pose sur les lionceaux qui dorment à poings fermés. J'ai envie de plonger ma main dans leur fourrure toute douce alors que Mason prend la parole. Toi aussi tu viens d'une famille aisée ? Mon père… je prends une profonde inspiration avant de parler d'un sujet épineux. Mon père est le chef en neurologie à l'hopital de Québec. Tu dois le connaitre, il a une réputation d'enfoiré. Docteur Valentine, affublé d'une fille erreur de la nature qu'il traine dans tous les congrès comme une bête de foire. Cet aveu me met profondément mal à l'aise mais soit il allait rencontrer mon père un jour, soit il l'avait déjà fait. La tension entre nous monte petit à petit alors que Mason tente de me rassurer sur le fait que je ne suis pas seule. Sauf que je le suis. J'ai beau être entourée de plein de monde, personne ne me comprend. Personne n'a jamais tenté de le faire, soufflai-je d'une voix emplie de tristesse. Sa main sur mon épaule m'arrache un nouveau frisson car je pourrais sentir la chaleur transpercer mon tee-shirt et réchauffer mon corps. Ma température corporelle monta d'un cran alors que je m'approchai de lui, dépourvue de mes crocodiles. Je me sentais si fragile face à lui, si chétive. Quinze ans nous séparaient, son mariage, ses centimètres en plus. mon regard se plonge dans le sien tandis que je continue à m'approcher. Sa main glisse un peu sur mes courbes, dans ma nuque, dans mon dos. Ses doigts chauds sur ma joue me font frémir et je sens mes extrémités se réchauffer. Mes doigts tièdes se posent dans sa nuque tandis que de mon autre main, je commence à caresser sa joue rugueuse. Puis nos lèvres se rencontrent dans un baiser plus doux. Un baiser timide. Contre toute attente, Mason me le rend et je sens mon rythme cardiaque s'accélérer. C'était tellement différent que lors de mes précédents baisers. C'était plus intense. Puis, les images affluèrent dans mon esprit. Celles de nos corps entremêlés lors de notre nuit qu'on tentait tous les deux d'effacer. Ses doigts chassent mes larmes et mon corps réagit. Je me colle un peu plus à lui. La chimie, me contentai-je de répondre. Je suis aussi déboussolée que lui car tant de sentiments affluaient en moi. Mason vint m'embrasser à nouveau et cette fois-ci l'intensité montre d'un cran. Je laisse nos langues se rencontrer avec un naturel déconcertant. Celui-ci était empli de détresse, démontrant l'attirance irrémédiable que nous avions l'un pour l'autre. Ma main glisse dans sa nuque et je maintiens un instant le contact. Soudainement, il s'arrête et je demeure désemparée. Ne sachant que faire. Ses paroles me blessent, fendillent mon cœur de glace et de nouvelles larmes coulent sur mes joues alors que je baisse le regard. mes mains quittent son corps à contrecoeur et je hoche la tête. il avait raison. Il ne pouvait pas, moi non plus. Est-ce que… ? Je déglutis, cherchant mes mots. C'est la première fois que je percevais les sanglots jusque dans ma voix. Est-ce que tu l'aimes ? Si c'est le cas, je… Non, NON ET NON. Je ne peux pas accepter ça. je n'y arrive pas. Merde. Putain de merde. Ma radio grésille un peu et je la cherche de mes mains tremblantes. La voix d'un de mes collègues se fait entendre et je choisis de ne pas répondre. Je choisis la fuite. Excuse-moi, j'peux pas. non, je peux pas. Puis, je passe à ses côtés, décidant de le planter là avant de sortir prendre une bouffée d'air… pas très frais. Je déteste ce pays, je déteste cette ville. J'écoute. Une urgence, oui c'est ce qu'il me fallait. Avant de remettre mon masque, je jette un dernier coup d'œil à Mason. J'ai le cœur au bord des lèvres. De nous deux, il fut celui doté de raison mais il n'avait pas seulement touché mon corps ou mon cœur mais aussi mon âme. Prends ma trousse, murmurai-je dans la radio, j'arrive. Puis, je détale. Je cours aussi vite que je le peux. Je cours à m'enflammer les poumons, à enflammer mes sens. J'arrive jusqu'à l'enclos des lions pour voir que mes collègues n'arrivaient pas à faire rentrer mon animal dans la zone réservée au personnel pour vérifier la gravité de sa blessure. Bande d'imbéciles ! J'ouvre la porte bien que ça soit déconseillé -et un brin suicidaire- pour pénétrer dans l'antre des félins. Je m'avance à pas feutrés jusqu'à l'animal qui dort sur le côté. Ok, une lionne de 150kg face à mes 45. Oui bien sûr, Svetlana. Je la fixe dans les yeux avant de lever les mains en guise de paix. Puis, je commence à murmurer des mots en anglais me baissant au fur et à mesure. J'accapare totalement son attention avant de lever la main pour qu'on tire la fléchette tranquillisante. Sous le coup de l'impact l'animal rugit et montre les crocs mais je ne recule pas. j'attends qu'elle s'endorme avant de m'approcher d'elle pour poser mes doigts sur son pelage chaud. Je commence à la caresser alors que l'équipe médical s'approche. Je fais un signe qu'on me donne ma trousse. On va faire ça ici. La déplacer serait trop dangereux. On la fera rentrer ce soir. je me tourne vers mes collègues. Je vous avais dit de ne pas retirer son petit, résultat elle est blessée. Je colle le stéthoscope dans mes oreilles pour écouter les battements de son cœur régulier puis je prends une profonde inspiration calant mon rythme cardiaque sur le sien. J'entame mon examen minutieux, ouvrant sa gueule pour regarder ses canines. Rien. c'est là que je la vois, la blessure à la patte avant droite. Je grimace avant de la lever. L'animal grogne dans son sommeil et les autres reculent sauf moi. Je fouille dans ma trousse pour sortir une seringue et administrer un anti-inflammatoire avant de faire le bandage. Après de longues minutes, je me redresse pour souffler un bon coup. On va devoir la mettre à l'isolement deux jours et après on avisera. Maintenant il faut dégager car… je consulte ma montre. Dix minutes avant qu'elle ne se réveille. Mettez de l'eau, elle sera déshydratée au réveil. Puis, je les plante là pour passer devant les autres félins qui nous fixent sans s'approcher. Je me dirige vers Mango, le plus gros des lions, 225 kg la bête que j'ose approcher. Mais ce sont mes bébés. Je tends la main et il ne cille pas pour plonger mes doigts dans sa crinière. Après je balance une friandise qu'il attrape au vol pour sortir de l'enclos en faisant attention. Je m'adosse au grillage avant de fermer les yeux. " Quelle journée*, murmurai-je pour moi-même avant de me laisser glisser pour m'asseoir à même le sol. J'ôte mes gants, mon stéthoscope et je détache mes cheveux. Trop d'émotions, je n'en avais pas l'habitude. Je choisis donc de laisser les larmes couler pour évacuer, essayant d'oublier le stress que je venais de subir avec Mashka et la peine infligée à cause de mon baiser avec Mason.   
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyVen 2 Mar 2018 - 23:21

Winter va m’adorer. Je ne m’en doute pas, ce ne serait pas étonnant qu’elle m’adore en fait, vu qu’une autre ‘’winter’’ m’adore en fait. Je ne suis pas le genre à rester inactif sur quelque chose, j’ai toujours besoin de m’occuper, de me changer les idées et c’est pour ça que je refuse quasiment jamais le travail de dernière minute et de devoir repousser mes départs à la maison. Les vies de patients ne se refusent pas, mais alors là, pas du tout. Je souris et hausse les épaules, avec l’air d’être d’accord au final. « Oui. On a tous un petit côté gamin… Pour ma part, je n’ai pas eu cette chance de pouvoir m’amuser comme toi étant gosse. Pas parce qu’ici ça ne neige pas, je m’y serais bien prêté à une bataille de boule de neige. Mais parce que mon côté gamin, je l’ai bien trop refoulé pendant mon enfance et honnêtement, je n’hésite pas à le ressortir quand la situation s’y prête. » Autrement dit: seulement avec ma meilleure amie Rory. Y a qu’avec elle où je peux me permettre de faire des conneries avec elle et à ce souvenir, je pouffe de rire. « Quand j’étais à Sydney pour voir un spectacle de mon amie, pour la motiver à faire son jogging du matin… Je m’amusais à remplir un ballon de baudruche d’eau et je le lançais sur quelqu’un qui allait nous courser ou pas. Dans tous les cas ça nous faisait faire un sacré sprint… » Une pause et je la regarde un peu fier et amusé. « Oui ça contraste tellement avec mon côté sérieux. » Et faut juste croire que le fait que rester sérieux dès mon plus jeune âge n’avait fait qu’accentuer mon regret de ne pas avoir pu prendre les moments parfaits pour m’amuser, je n’en ai pas eu énormément et j’évitais souvent les gens de mon entourage, surtout de mon âge parce que je n’avais pas envie qu’ils voyaient mes bleus ou mes coupures.

Famille de merde. Famille aisée oui… J’hoche la tête pour confirmer que je viens effectivement d’une famille aisée et ne prends tout de même pas la parole, je la laisse parler et fronce les sourcils. «  Quoi ?! Tu es sérieuse ? Tu es sa fille ? » fis-je sans faire attention à ma voix qui pourrait réveiller les animaux. Je mets la main devant la bouche: oups… Enfin… Je la regarde avec l’air de lui demander si elle me fait marcher. « Je ne suis pas désolé de dire ça, mais ton père n’a rien compris sur l’apathie, encore moins sur l’empathie. Il a beau être célèbre et savoir tenir une conférence, ses propos ne sont pas toujours véridiques. J’avais fait le rapprochement quand j’ai lu ton dossier, mais je ne croyais pas au hasard… » Sauf que ce n’était pas un hasard quand je me rappelle des dossiers bien et bel signé par Valentine. « Donc tu es sa fameuse fille… Graah… Tu dois t’ennuyer à force… » Toujours à entendre les mêmes discours, les mêmes questions et à être observé par tout le monde, il n’y a rien d’agréable du tout, mais alors là pas du tout. Je soupire encore plus désolé pour elle et encore plus con pour ma part parce que forcément, y a bien des Valentine dans le monde, mais bon…!

La tension est haute, mais je l’ignore, parce que je suis concentré sur ses paroles, sur ses lèvres surtout. Ces lèvres que je tente de lire et comprendre. Je me rappelle de les avoir touché l’autre fois, de les avoir goûté et franchement, ce n’est pas le moment de penser à ça. « J’essaye… » lui murmurai-je voulant me montrer encourageant, sachant ce que ces paroles veulent dire pour nous deux. J’essaye de la comprendre, j’essaye de m’intéresser à elle, j’essaye de lui dire que je suis là pour elle… J’essaye surtout de lui dire que je suis là en tant qu’ami, mais je ne m’aide pas du tout en la touchant ainsi, mais c’est comme si mon corps refusait d’obéir à ma tête en fait. C’est comme si le cerveau suivait plutôt la volonté du coeur (alors que plus techniquement parlant, c’est le côté émotif qui fait que ça bloque le côté de la raison, mais je vais mettre mon côté médecin de côté). Je n’ai pas remarqué la température de Svet, de sa chaleur corporelle, je n’ai rien remarqué de tout ça que j’étais plutôt focalisé sur autre chose. Que je retrouvais ses lèvres, que je voulais les goûter encore et que j’avais cette sensation de les avoir oublié depuis cette fameuse soirée. Cette soirée où c’était vraiment du sexe, rien de plus. Mais là, c’était différent, trop différent de ce que j’avais connu jusqu’ici et c’est pour ça que je demande assez bêtement et j’ai sa réponse. Je secoue un peu la tête, pas l’air d’être d’accord avec elle. « Non… Je ne crois pas que ce soit ça. C’est… » Plus intense que ça. Oui, c’était plus intense que ça et j’ai l’impression que je commence à perdre ma raison après ça. C’est devenu addictif, j’ai envie de la ressentir encore, je l’avais encore dans mes bras. Le pire c’est que je ne termine pas ma phrase, mais je n’en ressens pas le besoin, un peu comme si elle pouvait me comprendre malgré l’apathie. J’ai eu ce moment de faiblesse après avoir goûté ses lèvres, j’en voulais encore plus. Je voulais l’embrasser, je voulais ressentir ce sentiment qui était encore plus addictif, plus intense de ce que j’avais ressenti auparavant. Mes mains se baladèrent sur son corps, mais je la maintenais presque sur la pointe de ses pieds pendant que nous nous embrassions, pendant que nous nous échangions ce message de ce manque que nous ressentions.

Cependant, un éclair de raison me vint vite et je réalise vite la situation. Ce n’était pas possible. Je suis marié, je suis plus vieux qu’elle, je ne vais pas lui gâcher la vie comme ça, je ne peux pas faire comme si rien n’était et dire fuck it à tout. Rory me dit que c’est facile, mais ça ne l’est pas en fait. Surtout quand je n’arrête pas de penser et que la nuit passé ensemble me revient vite en souvenir, que la culpabilité vient aussi. Je soupire et lui dit que ce n’est pas possible, je réalise l’impact qu’ont ces paroles et je me sens encore plus mal… Parce que ça me fait mal aussi, mais pas autant qu’elle. On se sépare, c’est mieux comme ça, je me mords intérieurement la joue. Je me sens encore plus mal et mon coeur manque un battement en voyant des larmes. «  … Je … » Elle allait parler, alors je me tais. Je me tais et ne dit rien. « Je ne sais pas… » Toute compte fait, je ne sais pas ce que ça fait d’aimer en fait. Est-ce que c’est l’amour quand je suis avec Joyce, ou est-ce que c’est juste de l’attirance, de l’affection parce que nous avions grandi ensemble pendant des années et que nous cherchions à fuir notre famille ? Je ne sais pas.

La situation devient de plus en plus impossible à vivre, mais la radio vient nous interrompre. Quelqu’un cherche à joindre Svetlana et je ne dis rien. «  Désolé. » eus-je le temps de lui dire avant qu’elle ne s’enfuit pour retrouver l’air frais. Je fronce les sourcils un moment donné juste quelques secondes avant de me décompresser et lâcher un grognement. Je me tape le front et voilà. Mason ou comment tout foutre en l’air: c’est moi, bonjour. Je peux être considéré comme le spécialiste et pourrais prendre des appels pour ça, je me ferai certainement de l’argent pour briser les mariages des gens. Pourquoi ai-je cédé à un second baiser pour ensuite dire que ce n’est pas possible ? C’est la pire chose à faire ! « RAH fais chier ! » m’énervai-je avant de sursauter au grognement des animaux. Je viens de réaliser l’endroit où je suis. Zut, c’est vrai. Je ne devrais pas être ici de base… Zut… Y a ses crocodiles qu’elle a laissé. Je m’approche des bébés crocodiles que je cherche du regard… Euh… Comment savoir que ce sont les bons ?

J’ai mis du temps à les retrouver avant de réaliser que les autres crocodiles avaient une sorte de bracelet mais pas les siens. J’ai aussi mis du temps parce qu’ils m’ont mordus le doigt, chose qui est tout à fait normal, mais comme elle me l’avait expliqué plus tôt… Cela ne faisait pas grand chose et je repense au moment où elle m’a mordu le doigt. Je secoue la tête pour me reprendre et essayer de la retrouver. Je ne sais pas où elle est passée…! C’est avec les deux crocodiles dans les mains que je me balade dans le zoo, ignorant les regards sur moi… Je finis par demander à une employée de passage où était passé Svetlana et me dit qu’elle était pas loin des encolures des lions. Oui forcément…

Je la retrouve vite après avoir fait le tour, elle était assisse. Je ne la reconnaissais pas ainsi, elle s’était détaché les cheveux et encore, elle a des cheveux blonds, ça n’aide pas. Je soupire et signale ma présence en me mettant devant elle, je finis par m’accroupir. «  Svet ? Tes crocodiles… » fis-je en lui tendant ses deux animaux dont l’un me mord toujours le petit doigt. J’attends qu’elle les récupère avant de lui dire ces mots. « Je suis désolé. Je ne voulais pas te blesser, encore moins te faire pleurer… Je … Enfin, je ne suis pas atteint d’apathie moi, mais ça n’empêche pas que je fais mal aux gens sans faire exprès. Enfin, quoiqu’il en soit, ce n’était pas mon intention… » Je soupire et pose la main sur son genou avant de me relever. « Je devrais y aller. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  EmptyVen 2 Mar 2018 - 23:46


Mason & Svetlana
I'm not a stranger to the dark


Lorsqu'il me parle de ses gamineries, je ne peux m'empêcher d'éclater de rire. Un rire franc et de secouer la tête. ainsi, il était comme moi. Nous étions dans un sens aussi puéril l'un que l'autre. J'ai envie de caresser à nouveau sa joue rugueuse mais je me retiens. Je me contente donc de passer une main dans mes cheveux avant de soupirer de contentement.  Baaaah dans un sens on se ressemble plus que je ne l'aurai cru. Si un jour tu ressens le besoin de faire une ou deux farces, appelle-moi.  Je lui fais un petit clin d'œil alors qu'on continue à avancer pour finir près de la nurserie. Je ne sais pas pourquoi je l'amène là. sans doute car je voulais lui faire partager un peu de mon univers. Je voulais juste lui montrer les petites tortues, lui qui les aimait tant. Le sujet fâcheux vient sur la tapis alors que j'entame la discussion sur mon père. Je hoche la tête à l'affirmative pour grogner.  J'en sais rien. je ne suis pas neurologue. Y'a ce truc naze à Sydney dans trois semaines et je me réjouiiiiis d'avance d'y aller.  Je hausse les épaules quant à sa remarque sur l'ennui. Mais ne m'ennuyais-je pas toujours dans ma vie ? l'art d'être une apathique. Pourtant, j'ai envie de me blottir dans ses bras. Ce que je fais après avoir déposée mes crocodiles hors d'atteinte. Pour ne pas qu'il le morde. Nos lèvres se rencontrent à nouveau dans un baiser. Je l'approfondis, j'y mets mes tripes avant de me reculer pour essayer de minimiser les choses. Pourtant, je ressentais ce manque. C'était différent avec Mason. Différent d'avec Léo, d'avec Adàn, c'était grisant. Le brun ne tarde pas à s'approcher à nouveau et nos bouches se rencontrent encore. nos mains caressent nos corps et je sens le désir monter en moi. j'avais envie de lui. entourée d'animaux, je voulais de nouveau le sentir en moi. mais c'était au tour du médecin de se reculer. Et je sens mon cœur qui se brise au fur et à mesure qu'il continue à me parler. Je ne peux m'empêcher de lui demander s'il aime sa femme. S'il l'aimait, je disparaitrai. Je lis cependant son regard qu'il ne l'aime pas. Non, il ne l'aime pas.  Alors aime-moi, soufflai-je malgré moi.  la douleur est trop forte, trop insupportable et je décide de fuir. De m'en aller après avoir balayée les excuses d'un revers de main. La colère, la tristesse sont des émotions familières. J'avais appris à les ressentir au contact de Léo, j'avais appris à les dompter mais je ne peux pas y faire face maintenant. Alors, je fuis. Je cours, je volerai presque pour aller auprès de Mashka qui est mal en point. Je devais faire mon travail, je devais penser à autre chose qu'à lui. mais comme si le destin n'avait pas été suffisamment cruel avec nous, Mason me retrouve alors que je suis assise près de la clôture en proie à de violents sanglots. Je n'ose pas le regarder mais nos doigts s'effleurent alors que je reprends Brutus et Neron. Je déglutis avant d'oser rencontrer son regard sombre.  Casse-toi.  Mes yeux lancèrent des éclairs. Ce fameux regard blizzard que Léo avait affronté par le passé.  Dégage Mason. Je veux plus jamais te voir. Plus jamais.  J'avais quasiment hurlé ses mots avant de reposer mes bébés sur mes épaules.  je pourrais tout te donner. Je pourrais supporter tes gamineries, je pourrais même te donner ce que ta femme te refuse. Pas seulement du sexe mais de l'affection.  mon souffle se fait plus rauque, annonciateur d'une crise d'angoisse. je ne suis pas une vraie apathique parce que je ressens des putains d'émotions en ta présence et j'aime pas ça. j'aime pas être vulnérable, j'aime pas tout le temps penser à toi parce que t'es marié. J'en ai rien à foutre que tu sois plus vieux, je pourrais même accepter d'être ta maitresse mais t'as aucun droit de souffler le chaud et le froid avec moi. tu sais que j'suis attirée par toi. Tu sais qu'entre nous c'est plus que la simple chimie sexuelle. et faut que tu gâches tout car t'as mauvaise conscience.  Je serre les poings avant de tousser un peu. Mes mains s'étaient remises à trembler et je ne supportais pas la douleur qui en résultait.  Ta femme et toi, vous pouvez aller vous faire foutre. T'es le premier mec pour qui j'ai un faible et faut que tu sois un tel imbécile. Assume tes conneries deux minutes.  Sans réfléchir au fait que nous pourrions être vu, je l'attrape d'une main par la chemise pour venir à nouveau déposer mes lèvres sur les siennes. Celui-ci n'avait rien de doux comme les précédents. Il était empli de ma rage et de mon désespoir. Puis sans crier gare, je tourne les talons avant de lever mon majeur en l'air. T'as voulu jouer avec moi, t'as perdu. Et je l'ignorai encore mais j'avais perdu aussi.
AVENGEDINCHAINS


Rp terminé (Maslana) I won't let them break me down to dust.  4026759991
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty
MessageSujet: Re: (Maslana) I won't let them break me down to dust.    (Maslana) I won't let them break me down to dust.  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(Maslana) I won't let them break me down to dust.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» of dust we rise and dust we part (tommy)
» (maslana) I wish nothing but the best for you.
» (Maslana) In your eyes, I'm alive.
» (maslana) a million dreams
» (#17) we are all dust. (poppy)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
∞ RÉTRO :: playground :: stories have been told-
Sauter vers: