Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: (maslana) a million dreams Lun 2 Avr 2018 - 23:38
« Et être contre moi… » murmurai-je de ma voix sexy, avec un petit sourire comme si nous pouvions pas nous empêcher de jouer sur ce petit jeu-là. Le sexe oral nous réveille plutôt bien et nous laisse beaucoup dans l’exceptative, tout en jouant sur nos imaginations en fait. C’est le meilleur moment à passer avant de se mettre à l’acte, mais je sais que ce ne sera pas le cas de suite. Parce qu’il faut passer à la réception et j’en avais profité pour envoyer des messages à Joyce pour dire que j’étais arrive, à Zac que j’étais bien là et … j’ai eu la flemme pour le conseil d’administration. « Hey. » réagissai-je en haussant les sourcils quand elle me menace. « T’envoie pas de message à ton père pour dire que t’es arrivée ? Je fais de même. » Même si c’est Elle. Elle reste tout de même ma femme. Je soupire et on prend nos affaires pour aller dans l’ascenseur jusqu’à l’étage de notre chambre, mais comme il y a de l’attente. Le restaurant de tout à l’heure, ça attendra pour demain sûrement, pas sûr qu’on pourra sortir en fait de notre chambre. D’une seconde à l’autre, l’atmosphère a changé de façon assez brutale. Mes mains se plaquèrent contre elle, de façon à ce qu’elle reste plus proche de moi, qu’elle soit totalement moulé à mon corps malgré nos barrières vestimentaires, pour la remonter un peu à mon niveau, je passais les mains sur ses fesses et je l’obligeais à être sur la pointe des pieds alors que nous faisions un échange passionné et langoureux avec nos lèvres. Nos dents s’entrechoquaient, on se mordaient les lèvres aussi. On arrête vite quand l’ascenseur s’était arrêté et que le bip avait retenti. Je ne dis rien que je grogne un peu quand elle se sépare de moi pour passer les portes avec un petit jeu. Elle seule connait le numéro de la porte, mais je m’en fichais. Je souris au coin et récupère mon sac, je passe les portes en courant au final. « Je vais t’attraper parce que je cours plus vite que toi ! » Quoique, je ne devrais pas sous estimer les personnes à petite taille, ça court vite aussi. Quand j’étais près à l’attraper, elle réussissait à m’échapper. On se cognait des fois contre les murs à chaque virage. Au final, j’ai fini par arrêter de la suivre et prendre une autre direction. Je commence à connaître les couloirs, je la laisse seule, attendant le bon moment, en train de courir un peu aussi jusqu’à ce que je l’aperçoive et qu’au final je fonce vers elle avant qu’elle ne remarque quelque chose. Quand elle m’a vu, c’était trop tard que je l’avais déjà attrapée et emprisonné contre un mur, les mains sur son poignet libre. « Je t’ai attrapée… » fis-je avec un petit sourire avant de l’embrasser comme étant ma récompense, mais je ne libérais pas sa main, je l’empêchais de me toucher bien que je me doute qu’elle puisse user d’autre stratégie. Le numéro de la chambre ? Mh, pas grave. Pas important.
Dernière édition par Mason Anderson le Mar 3 Avr 2018 - 9:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: (maslana) a million dreams Mar 3 Avr 2018 - 0:05
Mason & Svetlana
a million dreams
Lorsqu’il me parle de cette voix grave, je frissonne avant de poser un regard aguicheur sur lui. Nous étions impossibles. Je pense que le chauffeur a dû nous prendre pour des ados prépubères à force de s’embrasser, ma jambe sur la sienne, sa main caressant mon mollet. Un jeune couple. Dans le fond, c’est ce que nous étions. D’ailleurs c’est main dans la main et en riant légèrement que nous arrivons à l’hôtel. Le réceptionniste nous regarde d’un mauvais œil. Oui, nous avions quinze ans de différence et alors ? Je suis majeure et vaccinée. Je me tourne vers lui pour le voir au téléphone. Avec elle. Je pose donc sur lui un regard plus glacial que lors de notre précédent échange. Puis, je finis par sortir mon cellulaire avant de lui montrer une application. « Mon père a suivi le trajet en direct. Et nous ne sommes pas très messages dans la famille. » Ma voix avait baissé d’un cran. Lorsque nous sommes dans l’ascenseur, je vois bien que Mason essaie de me faire sourire à nouveau. Alors, c’est à mon tour de me montrer entreprenante. Il l’avait été par deux fois dans l’avion. Il n’était pas le seul à savoir se montrer impulsif. Ma main caresse sa joue alors qu’il pose ses mains brûlantes sur mon corps, en-dessous de mes fesses me forçant à me mettre sur la pointe des pieds. Notre baiser est brûlant, empli de passion et de mon côté d’un besoin possessif. Il était à moi. A moi. Durant quatre jours et je comptais en profiter. « T’es à moi, susurrai-je en mordillant sa lèvre inférieure, compris. Me force pas à devenir une lionne. T’accepterais mal d’être ma proie. » Mes doigts continuent de parcourir sa joue alors que je sens ses ongles s’enfoncer dans ma peau. Si cet ascenseur ne s’était pas arrêté. Il me faut d’ailleurs un moment avant de me stopper, le rouge aux joues. Je passe ma langue sur mes lèvres, encore marquées par son baiser avant de m’enfuir. « Essaie toujours, criai-je sans cesser de courir, je suis plus agile que toi. » Puis, talonnée par Winter, on commence ce petit jeu. La lumière se baisse, nous finissons dans le noir et j’allume avant qu’il n’essaie de m’attraper une première fois. Je m’échappe un gisant sous son bras avant de lui adresser un sourire moqueur pour continuer ma course. Dans la mêlée, mes cheveux s’étaient détachés. Je continue de courir avant de voir qu’il avait disparu. Merde. Puis, bam. Je lui rentre dedans. Mason, de son regard noir de désir, de ses joues rougies par l’effort attrape mon poignet valide pour finir par me plaquer contre le mur. Ma jambe remonte contre la sienne avant de le faire s’approcher plus de moi. je sentais son désir. Son corps était en ébullition tout comme le mien. « Effectivement. Que vas-tu me faire maintenant que tu m’as capturée ? » Je penche un peu la tête sur le côté alors que nous nous embrassions à nouveau. Nos langues se rencontrent à nouveau alors que j’essaie de dégager ma main. Le monstre du désir se réveille à nouveau et je ris contre ses lèvres alors que nous reprenions notre respiration. D’un geste, je lui fais une béquille avant de tomber à la renverse sur lui. « Rejoins-moi dans la chambre, susurrai-je contre ses lèvres avant de glisser le double de la clé dans la paume de sa main. » Puis, je me redresse avant de lui envoyer un baiser. Une fois dans la chambre, je défais mes vêtements que je sème tel un petit Poucet avant de me retrouver en petite tenue. Je me pose alors sur le lit dans une position aguicheuse avant de l’attendre tout en tapotant la place à mes côtés. « Docteur, il semblerait que j’ai un problème. Mon cœur bat beaucoup trop vite… quel est le diagnostic ? » Je penche un peu la tête sur le côté pour le regarder, un petit sourire coquin vissé aux lèvres. Ainsi, il n’était pas le seul à pouvoir faire ressortir son côté bestial.
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Sujet: Re: (maslana) a million dreams Mar 3 Avr 2018 - 23:25
« Effectivement. Que vas-tu me faire maintenant que tu m’as capturée ? » Pas besoin de réfléchir à la réponse que ça m'est sorti tout seul. Je l'ai même dit à voix haute directement. " Tu es à moi." Après tout, je sais bien que ça fait depuis un petit bout de temps qu'elle est à moi, mais je n'ai jamais exprimé ma possessivité. On n'est qu'amants en plus, on a bien forcément le droit d'aller voir ailleurs, surtout que je suis marié à Joyce et elle, elle était plus jeune que moi et était libre de faire ce qu'elle voulait. Mais quelque part, là, maintenant, on s'en fichait. Parce que nous étions que nous deux et rien d'autre n'existait. On était tous les deux brûlants de désir, on le sentait, on sentait également qu'on n'allait rien faire comme prévu, comme d'habitude. Cela n'a jamais été une surprise pour moi. Elle a toujours été imprévisible. Dans notre échange, je tombe à la renverse et grogne à la rencontre du sol.
La rejoindre dans sa chambre. Je la regarde sans pour autant détourner pour regarder ce qu'elle vient de me donner, je sais qu'elle vient de me donner les clefs. Je me redresse un peu et la regarde s'éloigner et lui souris au baiser lancé à distance. Je reprenais mon souffle avant de me relever et récupérer mon sac. Je lui laissais le temps de se préparer, parce que je sais qu'elle mijote quelque chose. Je regarde le numéro de la chambre et ne mis pas longtemps à retrouver. Je tourne la serrure et ouvre la porte. J'ai dû oublier de respirer un petit moment quand je découvre la vue que j'ai à peine entré. J'ai un sourire différent des autres, mais que Svet connait bien. Je dépose mon sac après avoir refermé la porte derrière moi et c'était avec une respiration lourde que je vins vers elle pour m'asseoir à ses côtés. " Il y a deux raisons du pourquoi votre coeur bat trop vite..." Je ne termine pas ma phrase que je pose ma main sur sa poitrine, au dessus de son sein pour sentir son battement de coeur. " Il est en effet très rapide..." fis-je en me penchant un peu plus vers elle, du bout de mes doigts, je les glisse à l'intérieur du tissu de son soutien gorge. "Mais je pense que pour mieux vous ausculter, il vous faut retirer ce soutien" fis-je alors que de l'autre main, je le détache. Tout en jouant sur la proximité de nos lèvres, je ne veux pas que ça aille trop vite, alors je joue sur sa patience bien que dans le fond je sais qu'elle ne cèdera pas. Je sens son souffle sur le mien, alors que mon regard est plongé dans le sien. " Où est ce que vous avez mal en dehors de votre coeur qui bat trop vite...?" marmonnai-je, la main plutôt baladeuse.
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Sujet: Re: (maslana) a million dreams Mer 4 Avr 2018 - 0:09
Mason & Svetlana
a million dreams
Je vibre un peu sous ses doigts qui explorent mon poignet valide avant d’approcher mes lèvres des siennes. Je sentais son souffle me mêler au sien avant de fermer doucement les yeux. « A toi, murmurai-je comme pour l’affirmer. » De toute façon, personne d’autre ne m’intéressait depuis que j’avais rencontré Mason. il occupait mes pensées, il occupait tout mon être allant de mon cœur à mon âme. Etait-ce ça ? L’amour ? Celui avec un grand -A dont nous avons disserté durant le voyage. Je ne pouvais pas le dire encore. tout comme lui. je ne voulais pas être la première. Je ne voulais pas me ridiculiser au risque de faire perdre de leur sens à ces mots si importants pour moi. Est-ce que j’étais attachée à lui ? Assurément. Est-ce que je pourrais vivre sans lui ? Dans l’immédiat non. Je ne voulais pas penser à ma vie sans Mason. parce que pour le moment, il n’en était pas question. Alors que nous tombons tous les deux au sol, je ris, tout comme lui. Mes lèvres se perdent un instant sur les siennes pour venir l’embrasser avec fougue. Je pense que si je n’avais pas eu certaines convenances, nous aurions pu finir par nous adonner à ce qu’il appelait « faire l’amour » dans le couloir. Alors, je me redresse pour lui glisser un baiser et aller jusqu’à la chambre, ma chienne sur les talons. D’une main, je défais ma veste, ma robe et mes chaussures que je sème un peu dans cette immense chambre. Puis, je me pose sur le lit avant de le voir, immobile me regardant. « La vue te plait ? » Je passe une main dans mes cheveux avant de me redresser alors qu’il me rejoignit sur le rebord du lit. Sa voix est plus rauque qu’à l’ordinaire, tout comme la mienne est plus suave. Lorsqu’il pose sa main sur ma poitrine, je ferme les yeux. ses doigts caressent ma peau d’albâtre, un peu réchauffé par le désir que j’éprouvai pour lui. ce désir que je ne parvenais pas à apprivoiser. Je me laisse bercer par sa voix, je la laisse pénétrer au plus profond de mon être tandis qu’il défait mon sous-vêtement. Mes doigts ont quant à eux commencer à courir sur son torse pour défaire les boutons de cette chemise que j’avais portée dans l’avion. Doucement, je fais glisser l’étoffe pour venir caresser ses épaules de mes doigts distraits. J’attrape sa main pour venir la faire glisser sur mon corps, me stoppant juste au-dessus. « Ici, susurrai-je d’une voix à peine audible. » J’ai toujours été douée pour jouer avec ma voix. Pour la faire varier. Pour séduire les hommes tel le chant d’une sirène. Mes lèvres se perdent dans son cou alors mes gestes sont plus fiévreux. Mes doigts parcourent son torse dont je ne saurai me passer maintenant que nous avions franchi le cap physique. « Votre cœur bat tout aussi vite docteur. » Je reprends sa main que je pose de nouveau sur mon sein tandis que ma main se met à nouveau sur son cœur. Ils battaient à l’unisson, sans même le vouloir. Puis, je lève mon regard brûlant vers le sien avant de venir capturer ses lèvres. Mon rythme cardiaque accélère, tout comme le sien. « Se pourrait-il, docteur, que vous souffriez également du même mal que moi ? » De cette maladie qu’appelait les gens : l’amour. Et que donc nous étions en train de tomber sous le charme l’un de l’autre. « Tu es à moi, susurrai-je en mordillant de nouveau sa lèvre, tout comme je suis à toi. » Je lève les yeux à nouveau pour voir s’il avait compris de quoi je parlais. « Et j’ai peur dans le fond, continuai-je de murmurer, car je sais qu’après ce voyage, nous ne serons plus les mêmes. » Mes gestes se font tendre à contrario de mon regard brûlant. « Nous serons transformés. En quelque chose de… » Je laisse un temps avant de trouver le mot adéquat. Ma main parcourt ses cheveux que j’aimais tant, caresse sa nuque parfaite, descend le long de l’un de ses avant-bras pour venir jusqu’à l’extrémité de ses doigts que j’amène à ma bouche pour venir déposer un baiser dans le creux de son poignet, remontant lentement jusqu’à ses doigts. « Magique. » Car oui, il y avait bien un soupçon de magie dans l’air. De l’électricité. Et sans le vouloir, lui comme moi étions en train de changer. Nous étions en train d’évoluer. « Ensembles, nous serons parfaits. » Puis, je ponctue ma phrase rapprochant mon visage du sien, venant caresser ses lèvres des miennes. Nous avions nos défauts, nous avions nos imperfections mais c’était ce qui nous rendait vivants. « Alors quel est votre diagnostic… docteur* ? »
AVENGEDINCHAINS
paroles en français*
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Sujet: Re: (maslana) a million dreams Ven 6 Avr 2018 - 0:53
La vue te plait ? Malgré moi, je souris. « Non. » lui répondis-je tout simplement, pour bien la faire flipper un peu, jouer avec ses émotions. « Elle ne me plait pas. Je l’adore. » fis-je avant de déposer mes affaires pour ensuite m’approcher du lit où elle était allongée sur le côté. J’avais parlé de deux raisons de son ‘’mal’’ sans forcément être sérieux. La première raison, c’est à cause de notre course folle, on n’a pas arrêté de courir et encore s’imaginer des scènes dans nos têtes, à se chauffer l’un et l’autre depuis la descente de l’avion. Seulement, plus on est près à se toucher, sans être dérangé, plus il est difficile de se contenir. Je fais violence pour rester dans le jeu de patiente docteur, plus rien à voir avec la réalité, c’est sûr. Ma main se balade sur sa poitrine, pour sentir son coeur battre aussi vite. Ce n’est pas dû à l’effort, je ne suis peut-être pas cardiologue, mais j’ai un père qui a travaillé dans cette branche-là et je m’y connais un minimum. Il m’a appris à écouter et même sentir sous mes doigts les différents battements de coeur. Ce battement de coeur là, n’a rien à voir avec l’effort et a quelques similarités avec le mien. Je découvrais sous la main son sein, m’étonnais agréablement de sa douceur, alors que je la laissais s’occuper de ma chemise de son côté, sentir ses mains sur mes épaules, j’ai dû retirer un moment donné, quelques secondes mes mains d’elle en grognant à peine. Les secondes étaient des secondes en trop. Je demande si elle avait ‘’mal’’ ailleurs et tout ce qu’elle me répond, c’était avec un geste. Un simple geste et ça ne me laisse pas indifférent. Directement, je sentais même les frissons me parcourir et encore, j’aurai pu continuer le chemin seul. « Je vois… » Et c’était le cas de le dire, puisque je ne m’étais pas gêné de regarder plus bas avec ce même sourire au coin. J’étais bien proche d’elle, la main était dans ses cheveux, tandis que l’autre pouvait encore descendre plus bas, mais fut stoppé dans sa course après qu’elle ait remarqué que mon coeur battait vite. J’avais ma main sur son sein, je pouvais sentir son coeur tout comme je pouvais sentir le mien. On était resté quelques secondes ainsi, arrêtés dans nos gestes juste pour sentir nos coeurs et se regarder dans les yeux, sans dire un mot. Il n’y avait pas eu besoin qu’il y avait eu cette connexion physique, qu’on pensait tous les deux à vouloir s’embrasser, toujours nos mains sur nos coeurs. C’était à peine qu’on se séparaient qu’elle me posait la question… Je ricane un peu avant de lui répondre « On dirait bien… » Et quelque part, c’en était effrayant. Elle était à moi, tout comme j’étais à elle et je savais ce que ça voulait dire, à quoi ça nous engageait. C’est ce qui ne m’aidait pas à respirer correctement d’ailleurs. Ma respiration se faisait lourde en fait. J’arrêtais tout geste, si ce n’est juste que la caresser du bout de mes doigts, redessiner ses courbes ainsi… Ma main caressait sa joue alors qu’elle embrassait mon poignet, remontait ses lèvres ainsi. « Puissant » fis-je avant qu’elle ne dise magique. J’hoche la tête, tout d’un coup bien trop sérieux. Il est vrai que je me sens changé, je me sens plus libre et moins dans les contraintes avec elle. Je me sens plus… Moi-même ? C’est étrange de le dire ainsi. Mais je sens qu’elle accepte ce que je suis réellement et qu’elle s’y ferait avec mes défauts. J’hoche à peine la tête pour confirmer que nous serions parfaits. « Malgré nos défauts qui nous rendent imparfaits… Ce n’est pas si mal, c’est ce qui nous rend parfaits. » marmonnai-je contre ses lèvres, le nez contre le sien, mon front contre le sien. « L’amour mademoiselle. L’amour… » fis-je en Français, que forcément, niveau accent, c’est la catastrophe, mais il fallait que j’essaye. « Il n’y a qu’un seul moyen de s’en guérir: c’est d’accepter de s’y abandonner… Faire l’amour. » fis-je sans forcément réfléchir à l’impact de ces paroles, ce n’était pas ma tête qui réfléchissait, c’était mon coeur qui parlait. Il m’a fallu me rapprocher ne serait-ce un peu, après avoir vite profité pour enlever mes chaussures sans avoir eu à solliciter mes mains. Que je puisse grimper sur le lit, que je puisse être au dessus d’elle. Je retrouvais ses lèvres quelques secondes, dans cette douceur qui me fait vite poser la question: mais où est-ce qu’elle est passée ce côté bestial, sauvage que nous avions avant pour passer à tout un autre genre de gestes entre nous. Nos regards n’ont pas changé, mais nos gestes si. Mes lèvres descendirent doucement dans le but de nous torturer un peu tous les deux, torturer d’impatience, j’embrassais son cou « Que me voulez-vous que je fasse…? Continuer, vous guérir ainsi…? » en faisant l’amour…? Sur ces mots, je descendais ma main du bout de mes doigts sur son ventre, faisant attention à ne pas toucher sa plaie encore trop récente de son accent de voiture.
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Sujet: Re: (maslana) a million dreams Ven 6 Avr 2018 - 1:19
Mason & Svetlana
a million dreams
Je l’adore. Ça me fait vibrer car même si j’étais à l’aise avec mon corps, j’étais une femme. Et nous n’étions pas avares de compliments. Je le laisse venir jusqu’à moi sans bouger comme si j’étais une statue. Je me contente d’avoir mon sourire énigmatique sur les lèvres alors que nous rentrons dans un jeu de rôle. Je savais que les hommes appréciaient et comme il était médecin. Mason avait cette fâcheuse tendance à ne pas savoir mettre son côté médecin derrière lui donc autant l’inclure dans nos parties de jambes en l’air. Même si dans l’ambiance calfeutrée de la chambre, nous passions de la baise bestiale à quelque chose de plus intime, plus relationnel. Je me redresse pour le débarrasser de sa chemise, mon petit rictus toujours vissé sur les lèvres. Mes lèvres qui rencontrent les siennes, qui les dévorent avec cette fougue qui nous était propre. Je me perds en explications et je frémis lorsqu’il qualifie notre relation, nos sentiments de puissants. « Quelque chose qu’on ne peut contrer, susurrai-je tout contre lui. » L’évolution de nos sentiments mutuels était normalisée. Elle coulait de source et aucun de nous ne mettait la pression sur l’autre. Nous prenions notre temps et c’était tant mieux. Car il s’agissait de la première fois pour moi. Je ferme les yeux alors qu’il colle son front contre le mien avant de prendre une profonde inspiration. « Je me sens plus moi-même à ton contact qu’auprès de milliers de personnes. » Puis, je relève la tête, ne pouvant retenir un nouveau frisson lorsqu’il me parle dans ma langue natale. Ça fait toujours quelque chose d’entendre un australien parler dans la langue de Molière. J’attrape doucement sa lèvre inférieure que je mordille. Mes mains se perdent dans ses cheveux, dans sa nuque alors que je rapproche nos torses dénudés. « Tu en as envie ? » Je penche un peu la tête sur le côté, laissant mes cheveux fouetter légèrement ses muscles. « Me faire l’amour ? » Je n’avais jamais expérimenté la chose. je pensais que tout ceci m’emprisonnerait. D’appartenir à quelqu’un. Car dans le fond, je m’aimais beaucoup trop pour me confier aux bons soins de qui que ce soit. Mais ça, c'était avant. Mes doigts parcourent son dos, négligemment alors que je bats doucement des cils. Je me penche un peu alors qu’il se redresse pour ôter ses chaussures et revenir sur moi comme un lion sur sa proie. Je ferme doucement les yeux alors que ma respiration se fait plus courte, plus sifflante. « Fais-moi l’amour Mason*. » j’avais demandé ceci en français mais je savais qu’il comprendrait. Car il me comprenait toujours, malgré la langue que j’employais. (…) Je le regarde dormir, épuisé sans doute par le voyage et nos étreintes avant de laisser mes doigts parcourir sa peau, n’étant pas avare en caresses. Je me penche légèrement pour déposer mes lèvres sur son épaule avant de me redresser. Je n’avais pas fermé l’œil contrairement à lui mais je dormais peu. J’attrape de nouveau sa chemise comme un réfléxe devenu rapidement familier avant de faire ses poches de pantalons. Où sont-elles ? Je tire le paquet de cigarettes avant d’en coller une entre mes lèvres. Je ne fumais pas d’ordinaire mais j’en avais envie. Puis, alors que Winter prenait ma place auprès de mon amant, je vais sur le balcon fumer ma cigarette avant de passer un appel au room service pour qu’on nous apporte le nécessaire. La nuit commençait à tomber sur Sydney. Ville dans laquelle j’avais vécu trois mois. je fouille dans mon sac pour en sortir mon carnet à croquis et commencer à esquisser le paysage que j’avais sous les yeux sans me soucier du reste. Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais bien. Non mieux, je me sentais vivante.
AVENGEDINCHAINS
paroles en français*
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Sujet: Re: (maslana) a million dreams Sam 7 Avr 2018 - 1:00
Toujours. J’entends toujours ce mot, je sens toujours ses mains sur moi, je la sentais tout court. J’avais eu envie, oui, j’en avais eu envie. Elle m’a parlé en français, peut-être que je ne comprenais pas tout, mais je comprenais certains mots, je ne savais quand même pas les redire correctement, mais elle m’a murmuré des mots en français et ça, c’était quelque chose de sexy. Nos étreintes changeaient de plus en plus, ils évoluaient contrairement à la première fois, ils sont forcément incomparables, c’est sûr, mais ils sont également la preuve de l’évolution de notre relation. J’ai quand même du mal à ouvrir les yeux, mais j’étais réveillé depuis un petit moment. J’ai écouté ses gestes, ses mouvements, je les ai senti aussi sur mon épaule, ses doigts, ses lèvres. Je voulais me donner encore quelques minutes avant de me lever. La fatigue post-opératoire de la semaine, puis l’avion et nos ébats est toujours présente, c’est sûr qu’elle ne peut pas partir comme ça, d’un claquement de doigts malheureusement. Je l’entends prendre une cigarette et je fais vite le compte de ce qui m’en restait dans le paquet, faudrait que je m’en achète un autre, mais je dois avoir un de rechange dans mon sac, prévenant que je suis. Je bouge un peu pour mieux installer ma tête contre l’oreiller et réprimer un bâillement, j’ose ouvrir un oeil et aperçoit Winter qui avait pris la place de Svet. Je pourrai la caresser mais tout ce que je faisais, c’était fermer les yeux encore quelques minutes. J’entends appeler le room service et cela me conforte dans l’idée qu’on ait pas besoin de sortir dehors. De toute manière on va le faire demain et mercredi, faut que j’aille me chercher un costume pour le congrès. J’aime bien faire cela par moi-même alors que d’autres préfère reléguer cette tâche. J’espère que… Ouh là, non, je ne dois pas penser à cela. Je soupire et commence sérieusement à bouger. Et au final Winter, croyant que je m’étais réveillé (je le suis en fait) s’est relevé de ses petites pattes et m’a léché le visage, je souris et ne retiens pas un petit ricanement. J’essaye de me protéger en mettant la main entre mais au final, je finis par caresser le chien et la prendre pour la mettre sur mon torse, cette sensation de petites pattes me fait bien rire et je ne m’embêtais pas de la caresser comme il faut. Je croise vite le regard de mon amante, et j’ai décidé de me redresser, je passe la main sur mon cou avant de la passer sur l’épaule pour me masser rapidement, mais surtout pour m’éveiller. Je la vois avec ma chemise, je songe à la lui laisser, ça lui fera plaisir sûrement. Je cherche du regard comment me vêtir, mais au final, je m’en fichais et je finis par me lever du lit avec Winter sur mes talons pour aller dans la salle de bain, récupérer une robe de chambre, que je savais disponible, étant moi-même un habitué des hôtels. Je ressors et je souris un peu, la voyant qu'elle n'avait pas bougé et je passe doucement derrière elle, posant mes mains sur ses épaules et je lui embrassais dans le cou. Je me redresse doucement pour coller ma joue contre la sienne et regarde ce qu’elle dessine en silence. Je souris quand je comprends qu'elle a commencé à dessiner la vue qu'on a depuis le balcon. Elle sait capturer les moments avec un coup de crayon, alors que moi, c’est plutôt par les photos. C’est pas plus mal en fait. Je lui murmurai à l'oreille, tout en lui caressant les épaules. « J’aime beaucoup. J’ignorai que tu savais dessiner… » En fait, on ignore encore pas mal de chose sur l’un et l’autre, mais il nous reste encore du temps pour faire connaissance de toute façon. On toque à la porte et là, je me redresse totalement. Je la regarde et on fait une communication silencieuse, j’hoche la tête à l’idée que je doive ouvrir. J’enlève mes mains de ses épaules pour aller récupérer ce qu'elle a commandé au room service. Je remercie le jeune homme et donne un pourboire. "Ah merci pour le rasoir." fis-je, réalisant qu'elle y avait pensé. Ce n'était pas un rasoir comme les autres d'ailleurs, je l'observe et hoche silencieusement la tête, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas rasé à l'ancienne.
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Sujet: Re: (maslana) a million dreams Dim 8 Avr 2018 - 11:19
Mason & Svetlana
a million dreams
J’avais attendu qu’il me lâche pour se lever. Mason était accroché à moi comme une moule à son rocher. Puis sans doute dès qu’il avait eu trop froid, il s’était écarté et je m’étais levée. J’ai toujours eu des difficultés à m’endormir. On pourrait croire d’être avec quelqu’un pourrait arranger mes insomnies mais pas du tout. Je ne pouvais pas me permettre de m’endormir en pleine après-midi pour ne pas me décaler le soir. C’était une règle d’or et je n’irai jamais à son encontre. Mais je laisse Mason dormir à poings fermés car il avait besoin de repos. Après lui avoir caressé les cheveux et le dos, déposé un baiser sur son épaule, je me suis levée vêtue de sa chemise. Je vague à mes occupations à pas de loups pour observer la scène de mon amant endormi avec mon chien à son côté. Puis après avoir appelé le room service, je me pose dans une chaise la cigarette entre les dents et le calepin de croquis sur les genoux. Je ne tarde pas à sursauter en entendant Mason se réveiller et venir me rejoindre. Je me tends en sentant ses mains brûlantes sur mes épaules pour le laisser faire avant d’esquisser un sourire en coin. Mon fusain court sur le papier avant de se stopper lorsqu’il parle d’une voix caverneuse. « Merci, répondis-je simplement en français. » Puis, je pose l’outil sur la table avant de laisser aller ma tête contre la sienne un instant en fermant les yeux. « Hm. J’ai dû apprendre à dessiner pour mes études. » Je relève quelques pages pour lui montrer l’esquisse d’un lion que j’avais immortalisée quelques jours avant. Puis, je constate que le groom arrive avec nos effets à savoir un peu de bouffe, une bouteille de vin et un rasoir. J’ai de la mousse à raser dans mon sac. Femme prévenante. J’essuie mes mains noires à cause du fusain sur mes cuisses avant de me relever. Puis, je passe derrière Mason, nouant mes petits bras autour de sa taille avant de déposer un baiser dans le creux de son omoplate en souriant. « De rien, continuai-je dans la langue de Molière. » Puis, je dodeline un peu de la tête me détachant de lui avant de passer à ses côtés et d’aller chercher une chaise. Je tapote pour qu’il vienne s’asseoir avant de lever le regard brillant vers lui. « T’as confiance en moi ? Demandai-je d’une voix tout à fait sérieuse avant de lui sourire. » Car je n’avais pas menti en disant que je comptais le raser. J’ai vu ça dans un film et j’avais trouvé ça pas mal. Intimiste et érotique. Le genre de trucs qu’on ne pouvait pas faire dans une seule vie. Sauf si comme dans mon cas on sortait avec un ours. Là, nos « fantasmes » pouvaient se réaliser.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (maslana) a million dreams Dim 8 Avr 2018 - 20:37
Elle s’est vite tendue au départ quand j’avais posé mes mains sur les épaules, parce qu’elles étaient trop chaudes pour elle au premier contact, il lui avait fallu du temps pour s’adapter et se détendre au final. Elle me répond en français et je commence à reconnaître les mots, mais ça ne fait pas de moi un spécialiste de la langue Française. Mais j’aime la sonorité, comment ces mots sortent avec sa voix grave, quand son accent français se fait ressentir quand elle parle en Anglais. Je fais une petite moue en réponse, la tête contre la sienne et je fais un léger geste silencieux, mais assez compréhensible pour qu’elle me montre ce qu’elle a dessiné avant. Son carnet est assez plein en fait, j’imagine qu’elle a fait beaucoup de croquis depuis qu’elle est arrivée à Bowen. Quand elle m’a montré l’esquisse du lion, je me demandais si ce n’était pas l’animal que j’avais déjà vu auparavant dans le zoo, quand j’étais venu la voir pour lui rendre visite, mais aussi pour une visite tout court. Nous avons été vite interrompus par quelqu’un qui toquait la porte, sûrement le groom pour nous livrer ce qui a été commandé pour nous. Je m’en étais chargé, étant le mieux vêtus de nous deux, une fois que le jeune homme fut parti, je referme la porte et regarde ce qui nous a été amené. J’ai été surpris de retrouver un rasoir et qui n’était comme d’ordinaire, dans tous les cas, il est parfait pour que je me rase. Je la remercie pour y avoir pensé. Elle me répond encore en français et cela me suffit pour m’arracher un léger sourire. Je me retourne à demi vers elle et la regarde prendre une chaise pour la tourner vers moi et je comprends de suite. Elle est sérieuse et veut vraiment le faire, je n’ai pas besoin de réfléchir que je décide de m’installer sur la chaise et que je lui tends le rasoir, mais je le retiens, mes doigts frôlèrent les siens et c’est très agréable. « Je n’ai pas trouvé de mousse à raser dans la salle de bain par contre. » Mais j’apprends vite fait qu’elle en avait, alors je lâche le rasoir qu’elle récupère. Je me détends contre la chaise au final alors qu’elle était sûrement en train de préparer les affaires. « Tu n’as jamais fait ça j’imagine… » constatai-je. Après il faut bien une première fois à tout.
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Sujet: Re: (maslana) a million dreams Dim 8 Avr 2018 - 20:47
Mason & Svetlana
a million dreams
Alors que nos doigts se frôlent, je sens de nouveau cette décharge électrique parcourir mon corps qui me pétrifie sur place. Je lui fais mon fameux sourire en coin avant de pencher légèrement la tête sur le côté. « Je suis une femme prévoyante. Mais avec cette barbe, murmurai-je en lâchant le rasoir pour venir caresser sa mâchoire, un rasoir classique ne passera jamais. » Après, je ne suis pas une spécialiste mais mon père avait tendance à toujours porter la barbe. Entre leurs métiers, leurs tailles, leurs barbes, mon père et mon amant étaient similaires. Parfois même dans le caractère. Merci à mon complexe d’Œdipe. Je soupire avant de secouer la tête à la négative. « Il y a beaucoup de choses que je n’ai pas faites… » Je me penche pour venir doucement effleurer ses lèvres des miennes. « mais j’aimerai expérimenter avec toi. » Puis, je lui fais un petit clin d’œil avant d’attraper le rasoir et de me diriger vers la salle de bain. A l’intérieur, je remplis la petite bassine d’eau chaude, je prends une serviette et ma mousse à raser. J’attache mes cheveux en chignon lâche à l’aide d’un pic prévu à cet effet. Puis, je reviens vers Mason pour lui coller la bassine entre les mains. « Tiens ça et surtout ne bouge pas si tu ne veux pas que je te coupe une oreille. » Puis, je mets de la mousse dans mes mains avant de venir l’étaler doucement sur ses joues rugueuses. Doucement, je commence à alterner entre coup de rasoir, trempette dans l’eau, coup de rasoir. Pendant un temps qui lui semblerait interminable. Une fois que les poils ont totalement disparus, j’attrape mon kabuki – qui sert normalement à me maquiller – pour venir débarrasser son visage d’éventuels réfractaires et je souris. « Eh bah voilà. Une vraie peau de bébé. » Je me penche pour poser mes lèvres sur les siennes et frotter mon nez contre le sien. Puis, je défais ma chemise que je lui lance. « Je vais prendre un bain. A toi de voir si tu veux me rejoindre ou pas, ajoutai-je d’une voix beaucoup plus rauque avant d’aller vers la salle de bain faire couler l’eau. »
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: (maslana) a million dreams Sam 14 Avr 2018 - 23:47
« Non, c’est une tondeuse qu’il faut. » marmonnai-je, m’y connaissant assez là-dessus pour me débrouiller seul, l’idée qu’elle me rase elle-même est plutôt excitante dans le fond, parce que je n’ai jamais fait ça mais aussi parce que je lui accorde une grande confiance au fait qu’elle doive me raser. Elle pourrait très bien me couper, me faire mal par accident, mais je la sais suffisamment en confiance aussi pour se permettre de faire cela. Que ce soit la première fois ou pas… J’apprécie le contact de ses doigts et lui dit qu’elle n’a jamais fait ça. Ce n’était pas une question, c’était surtout une constatation. Nos nez se frôlèrent, nos respirations étaient proches et pourtant, nos lèvres se touchent à peine… Mon regard dit énormément de choses que je n’ai pas besoin de dire les mots. Les expériences, je voulais les faire avec elle.
Je la laisse s’éloigner et je me retrouve seul avec Winter que j’occupe en balançant un peu la balle, elle s’amusait et était assez hyperactive. Elle en voulait encore et encore, jusqu’à ce que Svet arrive. J’ai dû m’arrêter et récupère la bassine tout en écoutant la consigne. « D’accord, j’arrête de divertir Wint’ » fis-je avec un petit sourire gamin avant de me concentrer pour garder un air impassible. Je ferme les yeux et me détends sous ses mains pas si expertes que ça, mais… On aurait dit que si. Pendant de longues minutes, je pouvais sentir le coup de rasoir, puis qu’elle se penche un peu pour le mettre dans l’eau, un autre coup de rasoir, je la sens bouger contre mon épaule et ainsi de suite. Je profitais de ce moment. Je n’ai pas compris ce qu’elle faisait en dernier avant de retrouver ses lèvres avec un petit sourire. « Merci. » fis-je en portant la main sur ma joue. J’ai totalement perdu l’habitude et j’ai l’impression que je me sens plus léger sur le coup, ce qui est assez étrange. Je récupère la chemise, tout en déposant mes yeux sur son corps avant de relever le regard vers le sien. « Tu connais ma réponse. » marmonnai-je alors qu’elle était déjà partie pour faire couler de l’eau.
Je ne tarde pas à la rejoindre après avoir déposé la chemise sur le lit, je venais avec le bassin et la bouteille de vin que je déposais le tout à côté du lavabo alors qu’elle attendait que la baignoire se remplisse. Je savais déjà que les verres étaient à côté de la baignoire (on sent le vécu de la joueuse). J’arrive dans son dos et passe la main sous l’eau du robinet. Je retiens la respiration et secoue la tête alors que je pose la main sur son dos. « Elle est tiède, donc pas assez chaude… » fis-je alors que je tournais le robinet pour réchauffer davantage l’eau alors que je ne me gênais pas de l’embrasser dans le cou avant de m’installer dans la baignoire en premier après avoir retiré ma robe de chambre et l’invitais à me rejoindre.