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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Quand la joie est remplacée par la peur (Bàhr)

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adm h
Conchobáhr Rosenbach
Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3309
ICI DEPUIS : 06/03/2016
COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár
CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)

STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
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MessageSujet: Re: Quand la joie est remplacée par la peur (Bàhr)   Quand la joie est remplacée par la peur (Bàhr) - Page 2 EmptyLun 25 Juin 2018 - 2:50

Je secouai la tête quand Zelda m’avoua avoir pensé être partie, pour de bon. Qu’elle s’était sentie glisser, mourir. « T’es toujours là, t’es avec moi. T’en as pas fini avec moi, compris !? » Dis-je, insistant à nouveau sur le fait qu’elle ne pouvait me faire ça, qu’elle ne pouvait me quitter, pas maintenant. Et surtout pas comme ça. Parce que si mes sentiments étaient complètement désorganisés, cela ne signifiait pas que je préférais que Zelda sorte de ma vie. Encore moins d’une manière aussi brutale, imprévue et surtout, d’une façon qui ne lui permettrait plus jamais de revenir autrement qu’en veillant sur moi de là-haut. J’avais déjà mon ange gardien dans le ciel, nul besoin qu’une personne aussi chère à mon cœur et à ma vie la rejoigne. « Je comprends. Je ne veux pas te fatiguer avec tout ça … C’est juste que … tu dis que t’as pas envie de courir derrière le passé, et moi non plus je t’assure. Mais on dirait que j’suis perdu au point où j’sais même plus c’qui est l’avant et ce qui est le derrière. » Sur le chemin continu de la vie, j’avais tellement changé de côté, virevolté, que je ne savais plus vers où me diriger pour continuer ma progression vers mon futur. Notre futur. « Non … je pense pas ça. Enfin, tu sais bien que j’voudrais pas qu’on se dispute. Ce serait vraiment ridicule de penser comme ça. J’aime la simplicité de notre relation. » Alors pourquoi avais-je voulu d’un juste-milieu ? D’un entre-deux ? D’un compromis entre la rivière tumultueuse et le long fleuve tranquille ? J’étais moi-même ridicule, je venais de m’autoproclamer idiot de réclamer un peu plus de souffrances dans une relation qui frôlait la perfection jusqu’à ce que je vienne tout gâcher. « Je ne sais même plus ce que je pense, Zelda. Peut-être que ça ne sert à rien d’s’épandre là-dessus davantage … si je sais même pas moi-même ce que j’ai, ce que je veux … » Je la voulais elle, c’était une certitude inébranlable. Mais je voulais aussi de Scarlett, d’une certaine manière que je ne m’expliquais pas, pas tout à fait. Les vieux sentiments refaisaient surface, et même si j’aurais voulu me convaincre qu’ils retourneraient bientôt s’enfouir six pieds sous terre, je n’en étais pas totalement convaincu. « Hé. Qu’est-ce que Jay et Willow ont dit, hein ? Que tu devais te ménager, et s’il faut que je te force à le faire, je le ferai. » J’esquissai un faible sourire, qui s’estompa bien vite. « Ils m’en veulent déjà bien assez comme ça. Je ne voudrais pas leur donner davantage de raisons. » De me détester. De rejeter la faute sur moi, pour ce qui était arrivé à leur sœur. Je n’avais pas été celui avec le fusil dans les mains, mais j’avais certainement joué un rôle dans sa chute émotionnelle. « Oui … On s’est … On s’est embrassés. Enfin, elle m’a embrassé. Mais je l’ai pas repoussée, c’est vrai, pas tout de suite … » Avouais-je le cœur serré, les joues rougissant de honte, de malaise, de torture interne. Ça me faisait tellement mal de lui avouer ça, si bien que je n’arrivais même pas à la regarder dans les yeux. Pourtant, elle aurait mérité cette marque de respect, Zelda. Elle aurait mérité que je daigne au moins la regarder dans les yeux en lui avouant que je l’avais trompée. « Elle n’a rien de plus que toi, Zelda ! Tu me rends tellement heureux, tellement comblé. C’est juste que … j’ai une histoire, avec Scarlett, une histoire inachevée et ça m’revire le cœur à l’envers de voir qu’il y aurait pu y avoir quelque chose. Et ça me rend tellement confus. » Je secouai la tête quand elle me demanda si je l’aimais et pourtant, mon geste n’avait rien de déterminé. « J’veux pas qu’on se quitte, j’sais même pas s’il pourrait vraiment se passer quelque chose avec elle ! » Alors ce n’était ni un oui, ni un non. Un peut-être qui me rendait malade, et qui allait sans doute achever Zelda. J’étais la pire personne dans ce monde. Mes yeux s’embuèrent quand la rouquine s’emballa dans une tirade qui me brisait le cœur. Elle avait raison, elle avait tellement raison. Scarlett était partie et maintenant qu’elle revenait, elle pensait pouvoir reprendre les choses là où on les avait laissées, comme si je n’avais pas eu le droit, moi, pendant tout ce temps sans ses nouvelles, de continuer d’avancer. Elle me ramenait vers l’arrière, vers le passé, et c’était douloureux et c’était injuste. Et pourtant, je me faisais avoir, complètement avoir. « D’accord. Promis. Plus de mensonges. Je suis avec toi. » Elle s’était pris une voiture, une balle et son cœur s’était arrêté. J’aurais été un monstre de partir. J’aurais été ignoble de la laisser seule. Et pour une femme qui elle, n’avait pas hésité à me laisser derrière dès le premier doute.

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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
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MessageSujet: Re: Quand la joie est remplacée par la peur (Bàhr)   Quand la joie est remplacée par la peur (Bàhr) - Page 2 EmptyMar 26 Juin 2018 - 0:00

Conchoda
Quand la joie est remplacée par la peur



Je souris faiblement, m'approche doucement de lui, pour sentir son parfum, pose mon front contre le sien, la main sur sa joue et je ferme les yeux. Je profite de cet instant, cet instant que l'on m'offre. Je rouvre les yeux « J'te rassure, t'en as pas fini avec moi aussi » dis je en souriant avant de me redresser contre ce lit avec la même lenteur. Je me sens vidée de toute énergie et fatiguée. Je reprends doucement ma respiration et l'écoute. Il est complètement perdu et je le comprends. Je me doute que ce soit compliqué pour lui, j'aimerais tellement pouvoir l'aider. J'hausse doucement mon épaule « c'est sans doute un peu trop simple. Même si ça nous convient, qu'on aime débattre, échanger, discuter, ça fait un an, j'ai l'impression que ça fait ... pff des années. Mais ... c'est vrai qu'avec nos plannings respectifs » je m'arrête et m'humecte les lèvres pour réfléchir. Je replonge mon regard dans le sien « faudrait qu'on fasse plus de choses. Que ce soit, des sorties, des activités ... ça pourrait être sympa. J'aimerais bien partir pour nos un an ... bon oui ok avec mes jambes qui pourraient poser soucis se sera compliqué, mais on s'adaptera. On sait l'faire ça » propose je avec un sourire. Mais j'ai peur. Peur de le perdre. Peur qu'il me dise qu'on arrête tout parce qu'il s'ennuie, même si ... il s'ennuie pas, j'le sais et il me le dit. On est bien ensemble, peut être que c'est trop beau pour nous. Deux poissards de la vie et de l'amour. Je déglutis, j'ai tellement peur. Peur de le perdre. Je l'aime vraiment et avec toute la sincérité du monde, tout comme lui m'aime. Je le vois dans ses yeux. C'est con, mais on remarque ces trucs là. Enfin, j'crois. J'sais pas. Avec Jax je pensais au début qu'on allait finir ensemble, mais comme lui était bien mieux dans cette relation simple d'amitié câline, bah j'ai voulu plus. Il a râlé, piqué une crise de jalousie, etc etc ... mais j'le vois. Ce qu'il y a dans les yeux de Bàhr, c'était pas dans ceux de Jax. J'en suis sûre. Le stress monte, la tension de cette salle aussi. J'ai envie de pleurer. J'ai envie de détester cette fille, alors que j'la connais même pas. J'ai envie qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me rassure, mais on est paumé tous les deux. C'est con. Beaucoup trop con. Je secoue la tête « Ils t'en veulent pas » dis je tremblante en enlevant une larme qui venait de couler sur ma joue « Jay c'est pas pareil, il en veut au monde entier de ce qui m'est arrivé. Mais il s'en veut surtout à lui. Tu sais ... quand j'avais 15 ans » ce souvenir me percuta de plein fouet et mes larmes embourbent mes yeux « J'ai perdu ma meilleure amie. Elle s'appelait Virginie. C'était une fille géniale. Elle est morte d'un accident de voiture et j'ai rien pu faire. J'étais là. Je l'ai vu mourir et ... j'ai rien pu faire » je me force à ne pas pleurer, mais mon regard est flou « j'suis tombée en dépression et ... » j'enlève mes larmes d'un revers de poignet, tentant de me calmer « j'voulais mourir soit à sa place ou être avec elle. J'ai été brutalisée. Tu sais, être roux, c'est pas évident. J'étais la sorcière qui a tué l'adorable Virginie. Et puis, maman est arrivée » ce souvenir me brisa alors et je me mets à pleurer avec malgré tout un sourire, parce que c'était un souvenir joyeux « un matin, elle m'a forcé à sortir du lit. Jay et Will arrivaient pas à me faire parler, alors maman est venue me sortir du lit pour qu'on fasse du shopping ensemble » j'hausse une épaule, me séchant les larmes d'un mouchoir et me mouchant avec. Je soupire alors « Jason s'en veut parce que pour lui, la dépression ça n'existe pas. On s'est longtemps mal compris. Quand mes parents sont morts et que j'ai aussi failli y passer ça a été très compliqué pour lui » dis je cette fois ci plus calmée « Jason t'en veut pas. Il s'en veut juste de pas être à ma place » lui dis je en soupirant. J'avais jamais raconté ça à Bàhr, je taisais certains secrets qui pourraient me briser ainsi. J'aime pas pleurer, j'aime pas me sentir faible, mais a fait parti de moi « Virginie ... j't'en ai jamais parlé parce que c'était plus qu'une meilleure amie tu sais. On s'est connu ...pfff depuis toute petite. C'était mon âme soeur, un peu genre amical ! On disait qu'on était deux soeurs d'âmes, qu'on était des fées, tout ça tout çaaaaaa ... des trucs de gosses, mais on aurait continué dans ce délire encore aujourd'hui. C'était une amitié tellement belle. Un peu comme avec Mia, en un peu moins étrange » parler de Mia me brise. Mais je ne pleure pas. Je soupire et regarde Bàhr, cette fille, je sais pas qui s'est et pour le moment, j'veux pas le savoir. Elle a été importante pour lui. Sauf que ... de ce que je retiens, moi j'ai pas lâché Bàhr. J'l'ai pas lâché. Et j'le lâcherais pas. Une histoire inachevée à la con. Elle aurait dû rester là où elle était. Elle l'a embrassé, il l'a repoussé qu'après. j'suis en colère, pas contre lui, mais contre elle. J'l'aime pas. Elle sait que Bàhr c'est un ange, un coeur pur et fragile. Qu'il a été détruit par sa séparation avec Ally, que ça a été compliqué pour lui, elle le sait ça ! Le torturer comme ça, j'suis pas d'accord. Non. Et puis soudain, je refuse. Je refuse de le quitter. Je refuse parce que merde, elle a pas à venir la bouche en coeur comme ça ! C'est du foutage de gueule, l'hôpital qui se fout de la charité. Je souris, doucement et place mes mains sur ses joues pour lui déposer un baiser.Un baiser chaste qui se change en quelque chose de fort et puissant, un baiser passionnel. Je le prends contre moi, ignore une potentielle douleur, j'ai besoin de le sentir contre moi, besoin de sentir nos coeur battre ensemble. L'un contre l'autre, l'un dans les bras de l'autre, je vois quelque chose qui me fait trembler « regarde » dis je empli d'émotions et de fatigue : ma jambe gauche venait de bouger et était légèrement pliée et ça me faisait pas mal « A croire qu'il fallait tout ça pour mettre du piment dans nos vies » dis je doucement avant de reprendre, sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit. Je prends ses mains pour les embrasser « Conchobáhr Rosenbach. Je vous aime. De tout mon coeur et mon âme. Je t'aime. J'te lâcherais pas. Même la Mort veut pas d'moi » dis je en riant légèrement « Je t'aime ... et jte le dirais toujours que j'taime » dis je en sombrant doucement de fatigue dans ses bras. Une infirmière entra pour annoncer la fin de la visite, mais elle s'abstient de le dire à haute voix « les visites sont finies, j'vous laisse le temps de la recoucher » dit elle en sortant dela chambre
©️ code par Nostaw.


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MessageSujet: Re: Quand la joie est remplacée par la peur (Bàhr)   Quand la joie est remplacée par la peur (Bàhr) - Page 2 EmptyMar 3 Juil 2018 - 18:50

J’aurais voulu ne pas perdre le cap, j’aurais voulu que tout tombe sous le sens sans que j’aie à démêler le chaos dans ma tête. Sans que mes réflexions ne fassent qu’accentuer le désordre. Malheureusement, ce qui se trouvait directement devant moi, n’était pas aussi clair que ce que j’aurais voulu. Et Zelda était là, tellement adorable, tellement compréhensive, à essayer de trouver une solution à un problème que je ne comprenais pas encore totalement. À un problème dont je ne comprenais ni la source, ni l’étendue. Comment pourrait-on en contenir le feu ? « Qu’on ait l’air d’un vieux couple après seulement un an c’est pas ce qui me dérange. » J’esquissai un sourire. Je n’allais pas me répéter : je ne savais pas ce qui me dérangeait. Ça ne servait à rien de tourner le fer dans la plaie en faisant comprendre à Zelda que quelque chose clochait bel et bien, mais que je ne savais pas quoi exactement. Si c’était elle. Si c’était moi. Si c’était nous deux. Ou juste Scarlett. « J’imagine que ce serait possible de partir, oui. Et puis, qui sait, ta réadaptation ira peut-être plus rapidement que tu ne le penses. Ou pas. Peu importe, on s’arrangera. » On s’adaptait toujours, elle le disait. Mais à un moment, est-ce que s’adapter à toute situation n’essoufflerait pas notre couple ? Et si, à un moment, il fallait tout simplement lâcher prise ? J’avais l’impression que c’était ce que Jay attendait, lui, en tout cas. Tout avait tellement dégringolé, en un jour. Tout d’un coup, je devenais le vilain de l’histoire. Je n’avais pourtant rien demandé, mais je l’avais clairement cherché. Zelda me raconta toutefois une histoire, à propos de sa meilleure amie. Elle ne m’en avait jamais parlé auparavant. Ses paroles m’atteignirent plus que je ne l’aurais pensé, sans doute parce que je lisais toute la souffrance dans son regard, refaire surface. « Je suis désolé que tu aies eu à vivre ça. Je sais ce que c’est de perdre quelqu’un qui nous est cher, et toi, tu l’as vécu trop souvent, ça … » J’avais su pour ses parents, mais pour sa meilleure amie, ça n’était que la goutte qui fait déborder le vase déjà bien trop lourd, bien trop plein. « Je pense qu’il m’en veut aussi, un peu, quand même. Mais j’essaierai de me rattraper auprès de lui. Lui faire comprendre que c’est pas mon intention de t’faire du mal. Même si involontairement, j’le fais … » Je déglutis. La rouquine me parla un peu plus encore de Virginie, sa meilleure amie, m’expliquant pourquoi elle ne m’en avait pas parlé auparavant. « Je comprends. Tu as le droit d’avoir ton jardin secret, tu sais. Des souvenirs que tu veux garder pour toi. » Un sourire se dessina sur mon visage, faiblement, alors que je caressais doucement sa main. J’étais tout de même content qu’elle m’en ait parlé, qu’elle me fasse confiance. Ça me permettait de la connaître encore un peu plus, un peu mieux. Zelda s’approcha alors un peu plus de moi et m’offrit un baiser passionné, avec beaucoup d’énergie pour une femme qui avait frôlé la mort une heure plus tôt. Signe encore que son amour pour moi était plus grand que tout, et que le mien devait l’être aussi. C’est alors que sa jambe gauche bougea tout légèrement. J’eus un rire de soulagement. « Tu vois ? T’es invincible. » Je l’embrassai furtivement, à nouveau. Puis, alors qu’on s’étreignait, comme si on savait que cette rencontre tirait à sa fin, une infirmière entra dans la chambre de la jeune femme pour m’aviser que les heures de visite étaient terminées. J’hochai la tête. « Bon. Tu l’as entendue, je dois y aller. Et j’crois que mon stratagème de me cacher sous le lit n’est pas encore tout à fait assez élaboré. » Je souris. « Je reviendrai le plus tôt que je peux. À demain, dors bien. Je t’aime. » Je la replaçai confortablement, elle qui s’était déplacée pour me coller, et je déposai un baiser sur son front avant de quitter sa chambre, l’aile de l’hôpital, et puis l’établissement au grand complet. Un mélange de culpabilité et d’amour dans le cœur.  

TERMINÉ :coeur:

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