did you see our stars falling down ?; pv.carter

Olivia semblait respirer la joie de vivre, et si positive dans la vie. Cela faisait du bien de trouver quelqu'un qui était joyeuse comme elle. C'est pour ça que tu étais resté près d'elle à discuter. Ton café et ta sucrerie étant terminé, tu restais quand même, pour finir cette discussion que vous aviez commencé. Après tout, il fallait bien se faire de nouveaux amis dans cette ville et Olivia pourrait en faire partie. La demoiselle s'excusa après avoir touché un point sensible, une question très complexe à laquelle tu répondais toujours vaguement. Ton couple. Et lorsque tu expliquais que tu venais quand même seul, cela détourna la conversation. « Vous ne pouviez pas savoir, je ne vous en veux pas » répondis-tu avec un sourire un peu attristé par la conversation. C'est vrai, elle ne pouvait pas savoir que ta femme n'était plus de ce monde et que tu le vivais encore mal. Mais bon, tu écoutais alors que de son côté, elle était divorcée mais qu'elle se consolait dans la nourriture. « C'est une bonne excuse, le sucre, pour oublier. Et puis c'est de meilleur compagnie qu'un homme » répondis-tu à la jeune femme. Quoi de mieux qu'un bon pavé de sucre lorsque l'on ne va pas bien ? Rien du tout ! Enfin pour toi, c'était plus dans l'alcool que tu te réfugiais, mais tu comprenais son point de vue. « Je travaille dans une boutique d'informatique, je vends des ordinateurs en bref, répondis-tu simplement à Olivia. Et vous, que faites-vous dans la vie ? » demandas-tu ensuite à ton tour pour la connaître un peu mieux.

Tu te confiais rarement sur ton état de veuf, mais quand ut le faisais, tu restais vague sur le sujet sans trop en dire. Mais c'était quand même un sujet encore sensible et ça le serais toujours. Mais après tout, la blonde ne pouvait pas savoir qui tu étais, ce que tu avais vécu dans la vie. Tu étais un peu ce mec, qui n'aimait pas s'étaler sur ta vie, qui n'aimait pas parler de lui. Alors tu restais vachement renfermé sur ta vie et ton histoire. En souriant, tu la rassurais en lui disant que tu n'étais pas gêné de la conversation. Les hommes ne sont pas tous de mauvaise compagnie, elle n'avait pas tord là dessus. Mais c'était rare pour toi de faire la conversation à quelqu'un. « Vous avez de la chance, d'habitude je ne parle pas beaucoup, répondis-tu avant de rire légèrement. Non merci, j'en ai eu assez de ma pâtisserie, je vous laisse déguster les votre » finis-tu par dire avec un sourire. Le vieil ermite de Bowen, c'était toi, et te voir en pleine conversation c'était rare. La conversation via sur vos boulots respectifs, tu lui avais dis que tu étais dans un magasin d'informatique. Une infirmière, c'était si intéressant comme métier. « C'est sur que c'est plus intéressant que mon métier » ries-tu légèrement. C'est vrai, tu n'avais qu'une couverture dans ce magasin mais tu aimais ce métier, en même temps, tu l'avais choisi. « Ca doit être épuisant, non ? » demandas-tu à la blonde, curieusement. Ce ne doit pas être un métier facile, c'est sûr et ça doit être fatiguant à force. « Non, non, non. Je n'ai plus faim, ne vous inquiétez pas ! » répondis-tu simplement avec un faible sourire.

Poser des questions sur ton situation amoureuse était commune, mais tu n'en voulais as au gens qui faisait la bourde. Après tout, ce n'était pas écrit sur ton visage que ta femme s'était faites assassiné froidement sous tes yeux il y a un moment maintenant. Alors tu faisais volte face pour montrer aux gens que ce n'était qu'une simple maladie qui l'avait tué et que c'était la vie. « Je dois être dans un bon jour, aujourd'hui » répondis-tu simplement en haussant les épaules avec un petit sourire. C'est vrai que tu es plus l'homme ermite qui ne va parler à personne et qui ne va rien faire d'autre que faire la gueule à sa table. Mais qu'importe. Aujourd'hui, tu voulais être gentil avec cette femme qui 'avait rien demandé, mis à part qu'elle t'avait gentiment laissé une place à côté d'elle. « Je suis d'accord, le métier que l'on fait doit nous plaire personnellement avant de penser au reste » finis-tu par dire à la jeune femme. Au final, le boulot que tu exerçais en couverture de ton réel travail te plaisait plus que le vrai. Même si être agent spécial t'avait toujours plus depuis ta plus tendre enfance. « Je vous demanderais alors si je dois me retrouver aux urgences, même si je vous avoue ne pas en avoir trop envie... j'ai un peu la phobie des hôpitaux » répondis-tu en faisant la moue. Ce n'était jamais une partie de plaisir de se retrouver à l'hôpital, et tu en avais plutôt des mauvais souvenirs. Tu en avais fais des séjours dans ces derniers en Angleterre, et tu avais peur d'y foutre un pieds dorénavant. « J'ai terminé aussi, je suis ravi de vous avoir rencontré » dis-tu à Olivia en lui adressant un sourire, un vrai, un sincère.

HJ:

♛ did you see our stars falling down ?

i know we're daring, this hour's drawing off. already kings because we simply wait the worst. i know your anger and all this stuff from us, it's not the time I guess for giving up now. inside we're cold, i mean colder than ice, but your haze i swear we already wait the worst. you're all i need, that's why i peg for us, there's no better time to stay for holding up now

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Olivia sourit légèrement quand Carter lui répond qu'il a la phobie des hôpitaux. Elle se demande dans la foulée de quoi peut être décédée sa femme. Peut-être a-t-elle contracté une maladie grave qui l'a emportée en quelques mois ? Ou en quelques années ? La blonde voit assez de cas de ce genre pour savoir que ça peut traumatiser la famille des patients... Même elle n'en sortirait pas indemne si la personne qui partage sa vie se retrouvait institutionnalisée de la sorte. Encore faudrait-il trouver quelqu'un pour partager sa vie ! Mais elle peut bien imaginer cette douleur et les angoisses qui accompagnent une telle situation.

Elle ne demande pas plus de détails à l'homme qui lui tient compagnie depuis trois bons quarts d'heure car il est temps pour elle de rentrer chez elle. Elle rassemble ses pâtisseries sur son plateau et l'emporte en direction du comptoir pour se les faire emballer. Pendant qu'on lui prépare son carton, Olivia revient vers Carter qui lui lance qu'il est ravi de l'avoir rencontrée. Elle lui sourit en retour en récupérant ses affaires.

- Je suis ravie également ! J'espère qu'on se recroisera, fait-elle, sincèrement.

Même si elle ne l'a pas trouvé le plus bavard du monde, Olivia ne serait pas contre le fait de le revoir, mais elle n'en dira pas plus pour le moment pour ne pas brusquer son acolyte du jour. D'un signe de la main, elle retourne vers le comptoir pour récupérer son carton et quitte la pâtisserie, le coeur un peu plus léger grâce à cette rencontre, même si elle sait qu'en rentrant chez elle le poids de sa journée va de nouveau se faire sentir.

CODAGE PAR AMATIS

HJ: