Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 24848 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: we lay under the same stars (léonie) Ven 22 Juin 2018 - 18:47
léonie & niels
Cinq minutes, mon œil ouais. C'était toujours comme ça de toute façon, ça ne l'étonnait même plus avec le temps. Ça devait faire au moins une bonne quinzaine de minutes qu'il l'attendait, Kickett. Fidèle à elle-même, toujours à vouloir aider les autres sans se rendre compte qu'au final, on abusait surtout de sa gentillesse et de son temps de travail. Dans sa tête à lui, l'heure c'était l'heure. Bon, il n'était pas non plus un cinglé des aiguilles de la pendule au point de laisser en plan un patient sur son brancard au beau milieu d'un couloir dès que son service était censé prendre officiellement fin, n'atteignons quand même pas les extrêmes. Quand bien même il n'était pas possible de comparer leurs jobs respectifs, ça l'embêtait pas mal de savoir qu'on puisse surexploiter Léonie sans qu'elle n'ait rien en retour. Bien évidemment que c'était compréhensible qu'elle puisse tarder si un patient nécessitait son aide, c'était même normal finalement. Mais bon, là tout de suite, il faisait surtout preuve de mauvaise foi. Peut-être parce-que son ventre gargouillait et qu'il se torturait l'esprit à s'imaginer dévorer une pizza. Ses clés de voiture en main, il s'impatienta, un peu râleur, assis sur un brancard qui trainait dans le couloir de l'accueil, adossé contre un mur aussi blanc que froid. C'était devenu leur habitude. Ces soirées où ils finissaient leurs services -normalement- à la même heure, ils s'attendaient pour rentrer ensemble à l'appart', préférant largement faire le chemin ensemble. Sauf que là, Niels avait bien l'impression que sa colocataire n'avait pas fini de le faire poireauter. Quoique, c'était bien mérité si on repensait à toutes les fois où il l'avait réveillé, rentrant complètement éméché jusqu'à ne plus savoir insérer ses clés dans la serrure. C'était peut-être un juste retour des choses finalement. Et tandis qu'il attendait, pensif, la porte s'ouvrit enfin, laissant apparaître sa pas-très-pontuelle de colocataire. « Il est pas trop tôt ; encore un peu plus et je m'enracinais. » il dit, un peu taquin, se redressant finalement pour s'approcher d'elle.
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Invité
Sujet: Re: we lay under the same stars (léonie) Sam 23 Juin 2018 - 7:47
Mademoiselle, madame, ma jeune dame, hé!, la blondinette, toi madame!, hé vous!, entendre tous ces mots t’épuise. L’être humain était-il donc si pointilleux pour offrir à son prochain mille et une façons d’interpeller quelqu’un ?
Fatiguée Affamée Assoiffée.
Tu restes silencieusement auprès de ton dernier patient de la journée, tu l’écoutes te raconter son accident de voiture en boucle et tu ajoutes à son monologue des “hm" afin de lui prouver que tu l’écoutes. Ce qui n’était pas, ou plus, vraiment le cas. L’horloge avance, l’heure ne se fige pas. Tu es en retard, tu le sais. Comme souvent, tu t’excuseras par le biais d’une plaisanterie.
Il t’attend, ton colocataire ponctuel. Ce mec, il est souvent prêt lorsque son service se termine, ce qui n’est pas ton cas. Tu devrais lui demander conseil. Ton regard scrute les aiguilles, ton patient ne le remarque pas. Tu continues tes “hm" insupportables et tu te morfonds sur ton retard. Il te pardonnera, tu le sais. Niels, c’est un bon gars d’après toi. Un bon gars contraint de comprendre tes incessants retards.
Tout ça, tu ne l’as pas voulu. Pour cause, deux infirmières étaient absentes aujourd'hui pour raison médicale. Pas le choix, il faut assurer leur service. Et c’est comme ça que tu t'es retrouvée avec le genre de patient qui aime te raconter sa vie en détails. Oui, par moment tu regrettes ton choix de métier ; mais tu aimes venir en aide à autrui et cela te fait grandement plaisir de leur offrir cette sensation d’être le centre du monde le temps de quelques minutes.
Finalement, il a terminé. Ce fut long, mais tu as tenu le coup. Tu lui souhaites “tout plein de bonheur et un excellent rétablissement" en lui offrant ton plus sincère sourire. Libre comme le vent, tu sors de sa chambre et tu te dépêches pour te changer. Contre toute attente, tu es réclamée par une collègue qui ne peut remplir quelques formalités à cause de son bébé qui l’attend chez elle. Que faire ? Tu acceptes immédiatement. Le bébé est une priorité et ça te fait plaisir de rendre service. Ta collègue te sourit, te remercie et s’envole vers d’autres cieux. Et toi, léonie, tu es toujours coincée ici.
Il va me tuer, penses-tu tout d’abord. Lorsque cette idée que ton coloc te tue te passe, tu te dis tout de suite qu'il est sûrement parti et que tu devras rentrer seule à l’appartement. Ça, ça te plaît moins. T’as les larmes qui te montent aux yeux, yeux qui te piquent. Tu veux te mettre en position fœtale, ou en position latérale de sécurité, peu t’importe. T’en as simplement marre. Tu le fais attendre, tu lui avais dit que tu serais là dans cinq minutes, il est largement cinq minutes passées. Un dernier effort, lélé ! t’encourages-tu.
Délivrance Joie Paix Et amour.
Tu as terminé définitivement ton service. Tu cours presque jusqu'aux vestiaires, tu te changes vite fait pour ne pas sortir en tenue d’infirmière. Tu ranges ta tenue dans un petit sac que tu conserves avec toi ; tu la nettoieras ce soir en faisant une lessive. Enfin, tu sors de cet endroit et tu te retrouves dans le couloir de l’accueil. Tu le vois, s’approchant de toi et te lançant une petite remarque qui te fait sourire. « Te voir enraciné dans ce mur immaculé m’aurait comblé de joie ! » répliques-tu gaiement. D’un pas rapide, tu manges la distance qui vous séparez. Tu le regardes, tu souffles un peu et tu sors : « tu fais le repas ce soir ? Je suis super fatiguée, en plus ça fait quatre jours que je le fais…» Quatre jours qu'il échappe à ce devoir. Quatre jours qu'il est peinard en rentrant du travail. Tu papillonnes des yeux face à lui, tu n’as vraiment pas envie de cuisiner. « Tu sors pas ce soir, rassure moi ! Sinon tu vas encore me réveiller. Et après je m’étonne de m’écrouler de fatigue à chacune de mes pauses… » ce serait donc lui le seul coupable de ton manque flagrant de sommeil. Tu te souviens de ta tenue que tu dois impérativement laver. Toute souriante, tu lui déclares : « je fais tourner une lessive en rentrant, t’as du linge sale ? Faut faire des économies, je crois que la machine tourne trop souvent. » S’il ne sortait pas aussi régulièrement, la machine à laver ne tournerait pas autant. Tu es d’humeur à penser les reproches, à faire des liens entre chaque événement de ton quotidien, telle que cette machine. « Comment tu fais pour être autant actif ? Sexuellement parlant, je parle pas du sport. » Cette question, elle t’est sortie d’un coup, comme ça. Et tu l’as dit d’un sourire taquin, prête d’office à éclater de rire lorsque la réponse tombera. Léonie, tu es ce genre de femmes qui n’a pas peur de poser telle ou telle question, tu t’en contrefiche, c’est la nature après tout. « Ça doit te fatiguer à force, non ? Boulot, soirées, petite partie de cartes. » Et par "partie de cartes" tu entendais les rapports sexuels. Ouais, ce mec était impressionnant, il tenait le coup visiblement. « J’ai tellement bossé que j’ai mal à la nuque. Ça existe les massages de la nuque ? » Tu parles beaucoup pour ne rien dire, tu racontes tes soucis après une dure journée de travail, et s'il te dit quelque chose tu lui pinceras la joue en le contredisant. « Et toi, tu t’es bien amusé aujourd’hui ? » lui demandes-tu, intéressée par la journée de ton colocataire.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: we lay under the same stars (léonie) Sam 23 Juin 2018 - 22:24
C'était comme un perpétuel recommencement. A chaque fois, il se persuadait que c'était une fois de plus la faute à un mauvais timing. Et il voulait bien essayer de croire que c'était la dernière fois qu'elle le ferait attendre de cette manière, l'ultime fois qu'il s'assiérait sur ce brancard, attendant assez longtemps pour que le silence de mort qui régnait dans ce hall aseptisé ne vienne perturber son petit esprit torturé. Sûrement parce-que ça lui laissait assez de temps pour penser. Un peu trop profondément. Et ça croyez-moi, ça n'était jamais bon pour Niels. Déjà que le lieu pouvait refiler la chair de poule en pleine journée, alors n'imaginez même pas l'effet qu'il faisait lorsque la nuit était tombée, que seuls les néons venaient refléter une lumière blanche et aveuglante et que le seul bruit qu'on pouvait encore entendre, c'était le bip angoissant des moniteurs respiratoires. Ouais, y'avait mieux. Et semble-t-il que Léonie n'était pas encore prête à ne plus laisser Niels seul avec ses pensées qu'il devait apprivoiser. Ce que le temps pouvait être long quand on attendait, d'autant plus lorsqu'on était incapable de prédire quand le moment de délivrance arriverait. Le regard dans le vide, il tentait néanmoins de se concentrer sur quelque chose. Quelque chose de concret. Sur cette vitre au loin qui portait sur elle quelques traces d'empreintes sans doute oubliées par les agents du ménage, puis sur cette chaise au coin de la pièce qui avait l'air d'être bien trop bancale si bien qu'elle menaçait de céder sous le moindre poids qui viendrait s'y apposer. C'était fou la manière dont on prêtait attention aux détails lorsque l'on avait du temps à y consacrer. N'empêche que c'était quand même bien inutile. Et c'est dans un dernier soupire que la porte finit par s'ouvrir, libérant Léonie de ses obligations, Niels de ses pensées. « Te voir enraciné dans ce mur immaculé m’aurait comblé de joie ! » Il lui lança un regard un peu blasé, du style "tu m'as fait poireauter vingt piges et tu oses la ramener". Elle ajouta : « tu fais le repas ce soir ? Je suis super fatiguée, en plus ça fait quatre jours que je le fais…» Ok, elle marquait un point. Sa bonne foi l'admettait. Il serait un bien beau salaud s'il lui refusait ça. « Ok » il répondit, simplement, comme on répondrait à un deal. Sa nouvelle remarque lui arracha un sourire, un air coupable et un peu désolé, parce-qu'il savait qu'elle avait raison. « Après tout, tu me fais attendre, j'te réveille. Moi ça me paraît juste » il ajouta, essayant de mettre au même niveau leurs petites imperfections quand bien même elles n'avaient pas lieu d'être comparées. « De toute façon avec l'heure qu'il est, je vois pas vraiment où est-ce que je pourrais sortir » il finit par dire, d'un ton faussement accusateur en se référant une nouvelle fois à sa montre. Puis elle se mit à lui parler de la machine à laver, comme ça, comme si c'était la chose la plus importante à laquelle il fallait penser là tout de suite. « J'crois pas, j'en sais rien. J'ai un tas de trucs qui trainent » fit-il, haussant les épaules. Ça lui passait un peu au-dessus de la tête en fait. Il eut à peine le temps de vouloir répondre à la partie qui parlait de faire des économies qu'elle enchaîna, abordant un tout autre sujet sur lequel il n'aurait certainement pas misé. « J'avais presque oublié que tu devenais un moulin à paroles quand tu fatiguais. » Il roula un peu des yeux, se demandant comment elle pouvait débiter autant de mots à la minute, elle, qui clamait être si fatiguée. « Et si tu veux tout savoir, bah j'sais pas non plus. Ça doit être dans mes gènes, ou peut-être un truc métabolique. J'suis né pour être performant » il ajoute, sentant son égo bien regonflé. Ça lui plaisait bien cette histoire de gènes finalement. Puis elle enchaina, encore une fois. Cette fois-ci ? Un mal de nuque apparemment. « J'ai l'air d'y connaître quelque chose sérieusement ? » Il réplique, aussitôt. « Par contre, si tu la bouclais un peu, ça pourrait te soulager » fit-il, aussi convaincu qu'un médecin qui lui parlerait d'un véritable traitement. « Et toi, tu t’es bien amusé aujourd’hui ? » Il finit par la devancer en se dirigeant vers la porte de sortie, comprenant que s'il ne le faisait pas, ils allaient passer la nuit au beau milieu de l'hôpital à parler de choses qui n'avaient ni queue ni tête. Puis au moins, si elle voulait vraiment une réponse à sa question, elle serait bien obligée de le suivre . « C'était génial, le vrai pied » il répondit, par son sarcasme légendaire. Elle savait autant que lui qu'il n'était pas plus particulièrement emballé que ça par son métier de brancardier. Il déverrouilla la voiture, balança son sac à l'arrière avant de se glisser du côté conducteur, attendant que Léonie s'installe. « Et toi alors, c'était quoi le problème aujourd'hui ? Attends, laisse-moi deviner. Un patient coincé sous son lit ? Non hm... un patient qui s'est étranglé avec le fil de sa sonnette ? Une prise d'otages ?! » Il sourit, taquin, mais tout de même bien impatient de savoir ce qui avait retenu sa colocataire aussi longtemps. Dans le même temps, il démarra la voiture, mettant officiellement fin à cette journée de travail tandis qu'il prit la route de l'appartement.
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Sujet: Re: we lay under the same stars (léonie) Lun 9 Juil 2018 - 7:40
Juste. Cela lui paraissait juste. Tu fronçais les sourcils, affichant une expression(faussement) outrée devant sa réponse. Non, voyons, cela n’était pas juste à ton sens. Certes, tu le faisais attendre, mais méritais-tu d’être réveillée ? Malgré tout, tu cèdes. « Ok, partons sur le principe que c’est juste ! » Ah, ce satané Niels. Tu ne pouvais pas lui en vouloir de dire une vérité. Si tu partais plus tôt du travail (du moins, si tu arrivais à sortir à l’heure) tu pourrais dormir davantage et le fait qu’il te réveille ne te dérangerait plus étant donné que tu aurais suffisamment dormi. « Tu pourrais aller faire la fiesta en boîte, par exemple. Mais t’as raison ! n’y pense pas. » dis-tu en souriant, ne voulant surtout pas lui offrir une raison de s’enfuir avant le repas. Ne sait-on jamais. Tu craignais être contrainte de préparer ce satané repas toute seule. Tu serais malheureuse, ou pas, et tu en voudrais éternellement à ton colocataire, ou pas. Concernant la machine à laver, il n’en savait rien, il pensait qu’il y avait quelques trucs qui traînaient. Très bien, vous verrez en retournant chez vous. Il fit une remarque qui te fit esquisser un sourire innocent. Toi, être un moulin à paroles lorsque tu étais fatiguée ? Tu ne voyais pas de quoi il parlait. « T’es un comique, toi. Je m’exprime parce que je ne peux pas parler de toute la journée ! Il faut épuiser le quota de mots mis à ma disposition. » des conneries, certes, mais tu essayais de justifier ton flot de paroles à cet instant. Il répondit à ta question concernant sa performance. Il parle de gènes ou d’un truc métabolique. Tu fronces les sourcils en le regardant bizarrement. Ok, tu ne sais pas de quoi il pourrait s’agir pour le truc “métabolique”, mais tu trouves l’histoire des gènes beaucoup plus plausible soudainement. « J’espère pour toi que tes gènes, ou ton truc métabolique, seront toujours efficaces d’ici quelques années… » dis-tu moqueusement en t’empêchant de rire. Courage, Léonie, ne ris pas. Ne l’offense pas. C’est lui qui prépare le repas, après tout, tu n’as pas envie de mourir empoisonnée à ton âge. Finalement, il partit de l’accueil, suivi de près par toi. Visiblement, ta question n’était pas si intelligente que ça. Alors, pouffant de rire, tu répliques : « ce sont tes gènes ou ton truc métabolique qui t’aident à prendre ton pied au boulot ? » cette fois-ci, tu ris. C’était plus fort que toi, tu n’as pas pu t’en empêcher. Mais il t’a tendu une perche. Bien sûr, tu finis par réussir à calmer ton rire en esquissant un sourire discret. Ne pas repartir dans un fou rire. Rester calme. Niels n’était pas passionné par son job, tu le savais très bien. Tu montes à ton tour dans la voiture, côté passager puisque Niels conduisait sa voiture. Il te demande quel était le problème aujourd’hui. Tu ne peux masquer ton sourire devant ses hypothèses et rire à l’entente de la prise d’otages. Pas mal, pas mal. T’aurais bien aimé que tes collègues soient victimes d’une prise d’otages, comme ça tu serais partie en douce. « Tu vas être déçu ! Un patient qui parle trop et une collègue qui s’enfuit pour retrouver son bébé chez elle et qui me refile son boulot. » c’était pas aussi exceptionnel que ça pour ton retard. Tu savais qu’il se moquait de toi et cela te faisait également rire. À cet instant, tu te rendis compte que tu étais vraiment souvent en retard. Au point que n’importe quelle excuse valait le coup d’être sortie. Tu regardes Niels en souriant moqueusement. « En fait, je ne suis jamais en retard. C’est toi qui est en avance. » cela expliquerait ce retard incessant. Tu es ingénieuse, Léonie. Très ingénieuse. Cependant, tu sais qu’il n’est pas en avance et qu’il est à l’heure. « Ça me perturbe depuis tout à l’heure. Quand tu dis “truc métabolique”, tu parles de quoi exactement ? » et tu pouffes de rire à nouveau. Tout en essayant de te retenir pour ne pas être jetée de la voiture.
hrp:
je suis sincèrement désolée du temps de réponse, j'ai eu un soucis d'ordinateur