Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Mer 4 Juil 2018 - 9:17
❝ Une petite soirée, loin des tracas ❞Conchoda
Les semaines après l'attentat étaient devenues difficiles. J'en faisais des cauchemars et hurlais les nuits. Il n'y a que quand je dors avec ma soeur ou avec Bàhr que je ne suis pas aussi stressée ou angoissée pour dormir et pourtant je vérifie plusieurs fois si tout est bien fermés et verrouillés. Mon médecin a dû me prescrire des anxiolytiques pour que je puisse vivre mes journées plus sereinement. Will, Jay ou Bàhr étaient obligés de venir me chercher pour me forcer à sortir et faire m rééduc'. Avec le temps, j'étais devenue plus renfermée, en colère et virulente par moment, et encore, celui qui en payait les frais c'était surtout Jason, en même temps il m'assistait et me couvait de trop. Will me boostait alors que Bàhr me rassurait. Après la piscine, nous nous en allons en salle de sport pour quelques exercices. Will savait me motiver et pourtant c'était dur et douloureux. A la fin d'une série, j'ai chopé mon portable pour envoyer un message à Bàhr
Citation :
« Coucou mon petit chat, j'espère que tu vas bien. Ce soir karaoké chez moi avec pizza et pleins de trucs sucrés et gras ça te dit ? »
Je pose mon portable et reprend mon souffle. Sa réponse ne tarda cependant pas et mon cœur explosa lorsque je lu sa réponse. Ce que je ne sais pas, c'est que Willow le rassurait et lui disait qu'elle s'occuperait de ça et c'était convenu qu'elle m'accompagne pour les rééduc' parce qu'elle savait comment me rentrer dedans. Pour lui remercier d'accepter la soirée, je lui envoyais des photos rigolotes de moi en train d'en baver à la muscu, faisant des grimaces à la suite. Bref, faire la con me faisait du bien.
Le soir venu, j'avais tout préparer : la nourriture, la télé, l'ordinateur, les micros, bref de quoi s'amuser pour quelques chansons. J'étais vêtue d'une robe élégante ... une verte. La même que le jour où on s'était mis ensemble. J'avais laissé mes cheveux au naturel, les laissant boucler après un soin pour faire bien péter la couleur de mes cheveux : en gros ouais je me suis préparée comme si c'était un premier rendez-vous. On sonna à la porte, toujours soutenue d'une canne, je m'avançais rapidement vers la porte, manquant de tomber dessus, c'est juste que j'suis heureuse. J'ouvre et un grand sourire lumineux s'affiche sur mon visage « Hey ... viens entres » l'invite je en le laissant entrer pour ensuite refermer derrière nous. Un tic. C'est devenu un tic ou un toc je sais pas. Je déglutis et souris maladroitement « Tu es beau » fis je en souriant et en me mordant la lèvre inférieure, je rougis. C'est vrai qu'il est vraiment beau. « BON ! La pizza et le karaoké nous attendent ! J'ai de la bière aussi, nos préférés » dis je en marchant vers le salon. Allez Zelda, ça va aller, ça passera tout ça « T'as vu ? Dans quelques semaines j'pourrais faire des randos' et j'pense que j'en ferais si t'es partant de venir avec moi »
Pando
Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3292 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Ven 6 Juil 2018 - 2:42
J'avais accompagné Zelda quelques fois en réadaptation, surtout au début, mais plus les jours passaient et plus je me rendais compte que je n'étais pas forcément la bonne personne pour l'accompagner. Je souffrais de la voir souffrir, je l'incitais à prendre des pauses alors que j'aurais dû la pousser un peu plus, bref je n'avais pas l'impression de l'aider, au contraire. Je ne la couvais peut-être pas autant que Jason mais je voulais tellement me montrer rassurant, surtout après nos confidences, que je devenais en quelque sorte mou. Willow était le parfait entre-deux, du moins en ce qui avait trait à la rééducation. Elle m'avait donc proposé d'amener Zelda à chacune de ses séances, et de me tenir au courant de chacun de ses progrès, ce que j'avais accepté. J'avais trouvé d'autres moyens d'être un soutien pour la rouquine, afin qu'elle ne pense pas que je m'éloignais d'elle. Je n'avais peut-être pas encore tout à fait fait le point sur mes sentiments, surtout parce que j'avais préféré mettre Scarlett à l'écart après la fusillade, mais ça ne signifiait pas que je me détachais de Zelda. C'est pourquoi, quand je reçus son texto qui m'invitait à la rejoindre ce soir pour une soirée bouffe bien cochonne et karaoké, un sourire se dessina sur mon visage.
Citation :
Absolument ! Je serai chez toi dès que je termine au centre.
Zelda avait l'habitude que nos soirées ne débutent que vers 20h quand nous étions chanceux. C'était habituellement l'heure à laquelle les derniers jeunes quittaient le centre et encore, ça pouvait facilement s'étendre au-delà de ça. Ces jeunes-là n'avaient pas forcément les figures parentales qui pensaient à mettre un couvre-feu à leurs enfants. Certains ne devaient même pas savoir où ils se trouvaient. Bref, je posai mon téléphone portable sur la table de mon bureau, ne l'ouvrant que lorsqu'il vibrait après la réception d'une énième photo rigolote de Zelda, sans doute prise par Willow. Je lui envoyais quelques rapides emojis traduisant mes rires, ou des selfies à mon tour avec des tronches bizarres. Puis, les heures filèrent et, après avoir répété quelques chorégraphies avec la vingtaine de jeunes habitués à passer à quasi tous les soirs, je quittai Head Ahead en verrouillant derrière moi. Je fis un stop rapide à une supérette afin de ne pas arriver les mains vides, et je me rendis sans plus tarder chez Zelda. « Hey ! » Lançais-je doucement quand elle m'ouvrit la porte, laissant mon regard la détailler de haut en bas tout en entrant chez elle. « You look gorgeous. J'ai l'impression de faire un bond d'un an en arrière. » Dis-je, mon coeur battant comme la première fois. Était-ce son plan ? De recréer ce genre de soirée parfaite et magique afin de me rappeler que ce que nous avions était unique ? Avait-elle peur que je ne sois plus amoureux d'elle, et cherchait-elle le moyen de me faire retomber ? Je n'avais pas besoin de chuter de nouveau, j'étais encore amoureux d'elle et surtout, je n'avais pas besoin de me souvenir. Je me souvenais déjà de chaque détail de notre première soirée. « J'ai notre bière préférée aussi ! J'devais au moins apporter quelque chose. » Je soulevai la caisse que je tenais d'une main, en riant puisque nous aurions visiblement plus de bière que de nourriture. Ça ne serait pas un problème pour nous. Je la suivis jusqu'au salon, à son rythme - qui était bien plus rapide que les dernières semaines. « Bien sûr que je serai partant ! Par contre, on commencera par des petites randonnées, hein, bien tranquilles ... Pas que tu sois lourde mais, si j'dois te porter sur mon dos pour redescendre, on y passera la nuit et on deviendra la bouffe des serpents. » Et avec tout ce qu'on allait manger ce soir, on serait un délicieux buffet.
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Ven 6 Juil 2018 - 8:21
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A sa réponse, j'étais super contente et lui tapotait quelques textos avant de me faire "confisquer" le portable par Willow. Elle envoyait des clichés de moi en train de galérer sur des machines même un film où on partait en fou rire monumental, si bien que j'en pleurais sur ma machine, couchée sur le dos, les pieds en appuie, j'arrivais pas à soulever quelques kilos, autant dire que la position et tout le reste n'ont pas aidé ! Bref, c'était une bonne journée. J'voulais que tout soit parfait ce soir, si bien que je me suis appliquée à rendre l'appartement propre, même s'il est toujours propre et ranger, faire nos pizzas préférées, des pop corn, et pleiiiiiins d'autres trucs bien salés.
Lorsque la sonnette retenti, je me suis précipitée, comme je le pouvais, vers la porte, me dandinant avec ma canne, pour lui ouvrir. Le voir me ravi le coeur, il est tellement beau. Je l'accueille donc comme il se doit, faut dire que j'ai mis plus d'une heure à me faire belle pour lui. Je rougis, les yeux étincelants et un sourire usqu'aux oreilles s'afficha « Arrête tu m'fais rougir ! » dis je en fermant la porte « On va dire qu'on fête nos un an en fait » fis je en rougissant encore plus « Tu sais, j'suis pas la seule à être sublime, tu l'es encore plus et ... tu sens bon ! T'as mis celui que j'adore » fis je en l'embrassant et en le prenant dans mes bras « j'reste là et j'ronronne » dis je en ronronnant comme un chat. Mon cœur chavire, c'est tellement agréable, j'adore cette sensation dans mon cœur et mon ventre. Je le serre un peu plus contre lui, je me sens en sécurité avec lui, comme si plus rien ne pouvait m'arriver maintenant. Je finis par le lâcher doucement et souris grandement « Ooooh trop bien !!!!! En plus j'en ai encore ! » lâche je heureuse, avant de verrouiller la porte derrière nous vérifiant au passage que c'était bien fermé, tic pris depuis l'attentat, avant de marcher vers le salon, avec ma canne et mes jambes en mousse. Je me mets à rire « Allez quoi ! J'étais en train de regarder pour te faire mettre une selle ! » fis je en riant de bon cœur.
Il pouvait voir que tout était installé : le karaoké sur ma console, oui parce que j'fais la version geek moins cheap que la version bar héhé, des apéritifs étaient disposés sur la table. « Tu m'dis quand j'fais chauffer les pizzas, tout est prêt ! » dis je en déposant les bières au frais pour en sortir et ouvrir deux. Je prends une profonde inspiration et expire tout en trinquant avec lui et boire une première gorgée. Enfin, je m'avance vers lui, toujours avec ma canne « je risque de retrouver mes jambes d'ici deux-trois mois environs. La balle a seulement engendré un traumatisme au niveau de la moelle, rien de bien méchant finalement » fis je plus sérieusement « C'est juste que j'ai de plus en plus peur et être seule ici me terrifie. J'veux plus sortir seule mais ... tu vois, aujourd'hui, c'était géniale, j'me sens ... je me sens bien et rassurée. C'est agréable, donc j'me dis que ça va aller encore mieux. Le médecin dit que j'ai un syndrome post traumatique, mais que ça ira. Ce soir, j'ai pas pris mes médicaments parce qu'avec la bière c'est pas bon. Mais t'inquiètes, ça va aller j'suis bien, vraiment » fis je en souriant avec des étoiles dans les yeux avant de me hisser pour lui voler un baiser et manquer de tomber, mais c'est dans ses bras que j'atterris. Je ronronne « je devrais atterrir dans tes bras plus souvent ... oh wait, c'est c'que j'fais tout l'temps ! » fis je en riant avant de prendre sa main, laisser ma canne, et marcher vers le canapé pour que l'on s'installe « Alors on commence par quelle chanson ? »
Pando
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Dim 19 Aoû 2018 - 1:00
Une seconde ou des heures, pour moi, Zelda était toujours belle, peu importe le temps de préparation qu’elle prenait. Certes, je n’allais pas lui dire que tous ses efforts étaient vains, que je la trouverais belle même dans un sac de pommes de terre les cheveux gras et sales depuis trois cent ans. Elle semblait avoir mis tellement de temps et d’espoir dans cette soirée, qui s’avérerait peut-être salvatrice pour nous, pour ce couple qui battait un peu de l’aile sans qu’on ne le laisse pourtant paraître. Des non-dits, des regards dans un silence lourd de sens, des mots regrettés mais qui dansaient malgré nous toujours autour de notre bulle. J’avais percé des trous, dans cette dite bulle, et nous pouvions de plus en plus sentir la pluie se déverser sur notre étreinte. Tant que je ne laissais pas le liquide du malheur s’infiltrer au point de nous submerger. Tant que j’arrivais à garder nos têtes hors de l’eau. Alors je la complimentai, parce que oui Zelda était magnifique, comme à chaque instant d’ailleurs et sous toutes ses coutures. C’était à s’en demander ce que je pouvais bien trouver d’intéressant ailleurs quand je semblais avoir tout ce que je voulais même au sein d’une seule petite personne comme elle. Les pommettes de la rouquine se confondirent avec la couleur de ses cheveux, ce qui me fit sourire d’adoration. « J’te ferais rougir avec tout ce que je dis si j’pouvais. Ça te rend tellement mignonne. Mais j’ai déjà épuisé ma réserve de belles paroles dignes du poète que j’suis pas. » Et que je ne serai jamais. J’esquissai un sourire. Les beaux mots, je laissais ça aux autres. J’essayais du mieux que je pouvais de m’exprimer à la grandeur de mes sentiments, malheureusement mon vocabulaire manquait souvent de diversité et de qualité. Zelda voyait plus loin que ça, de toute façon. Elle voyait plus loin que le gamin qui n’avait même pas son diplôme de lycée. Elle voyait plus loin que celui à qui la chance avait souri pour le remettre sur le droit chemin sans pour autant lui donner de carte géographique ou d’indications routières pour le reste de la traversée de sa vie. « Si tu restes là trop longtemps, ton nez s’habituera trop à mon parfum et tu pourras même plus le sentir ... » Dis-je, faussement boudeur. Je savais que c’était son favori, et évidemment si elle avait mis le paquet ce soir, j’avais moi aussi fait quelques pas vers cette grande réconciliation tranquille dont nous avions terriblement besoin. On passa finalement vers le salon en se taquinant et en riant encore un peu plus, avec cette légèreté caractéristique de notre union, même quand un nuage menaçant flottait au-dessus de nos êtres. « J’t’avoue que j’ai pas beaucoup mangé de la journée, pour me garder toute la place pour ce soir tu vois, parce que j’te connais et j’sais que ton but ultime est de m’engrosser pour me bouffer après, alors … Mon estomac, en ce moment, il crie un peu famine. » Lâchais-je, question de lui lancer le signal pour mettre les pizzas au four. Je la laissai nous ouvrir des bières d’abord, parce que c’était la tradition avant le karaoké, d’avoir quelques bulles dorées qui explosent dans nos têtes avant de nous lancer dans nos grandes comédies musicales. Comédies, c’était le bon terme. Et pendant que les pizzas commençaient leur cuisson dans le four, Zelda me parla plus sérieusement de ses jambes, des conséquences de l’attentat, de sa guérison longuement attendue. « Tu aurais dû me dire plus tôt, que tu ne te sentais pas en sécurité quand t’es seule ici. J’serais venu plus souvent. J’aurais passé quelques jours, quelques semaines même, ici, avec toi … C’est normal d’avoir peur, après ce qui s’est passé là-bas … après ce que t’as vu … » Je secouai la tête doucement. Je ne pouvais même pas imaginer la terreur de se retrouver de nouveau dans un lieu public, bondé de gens. Zelda se hissa légèrement sur la pointe de ses pieds malgré son instabilité, pour me voler un baiser, mais elle s’écroula dans mes bras par son manque de force et d’équilibre. Je la rattrapai sans trop de mal. « En fait, j’crois que la solution, ce serait que tu ne les quittes plus jamais, mes bras ... » Je souris. En plus, ça lui permettrait de toujours garder un oeil sur moi. Et de m’empêcher de faire davantage de conneries. Dieu sait que mon esprit me faisait parfois vaquer vers des pensées déraisonnables. « Tu crois que tes voisins nous en voudraient beaucoup, si on faisait le karaoké un peu plus tard, après un ou deux films ? » Demandais-je, un sourire insouciant sur les lèvres. Le temps de manger, de boire un peu pour se réchauffer les cordes vocales …
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Lun 27 Aoû 2018 - 13:14
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je le regarde, avec bonheur. Heureuse. « Peut-être ... mais tu es mon poète » lui dis je avec douceur, tout en me hissant vers ses lèvres pour lui déposer un baiser des plus doux. Je fonds dans ses bras et ris à sa remarque, tout en le serrant contre moi « Je veux me fondre dans ton odeur ... même si dit comme ça, ça peut être assez glauque » dis je en riant avant de le lâcher pour que nous puissions aller dans le salon. Je me mets à rire, j'ai prévu soirée pizzas faites maison et avec la bière, ça ne peut qu'aller ! « Merde j'suis démasquée ! Bon bah, j'vais t'faire une ratatouille alors ou une salade verte pendant que j'mange les pizzas ! » lance je avec sérieux, tout en fronçant les sourcils et hochant la tête, les mains sur les hanches.
Désormais une bière à la main, je commence à me confier, lui dire que je ne me sens plus en sécurité, ici, seule. Je baisse la tête, penaude, c'est vrai que j'aurais pu lui en parler « j'voulais me prouver que j'y arriverais seule » lui dis je avec sincérité « et te méprends pas hein, ça n'a rien à voir avec ce qu'il s'est passé à l'hôpital ni rien » lance je en espérant le rassurer, parce que bon, il pourrait très bien se dire que je lui fais plus confiance à cause de cette fille, mais non ! Je suis tellement heureuse de l'avoir, que je manque de tomber, mais il me rattrape. Sa remarque me fait sourire « Deal ... enfin, sauf pour certaines conditions, faut pas déconner » dis je en souriant. Je suis heureuse. Vraiment. Bàhr a ce don de recoller les morceaux, sans doute parce que je l'aime, mais surtout parce qu'il essaye de faire des efforts. Pas comme certains. Genre, Jax. Celui qui est venu à l'hôpital. Bon ok, j'l'ai envoyé promené et je lui ai bien fait comprendre que 1) il a perdu mon amitié, 2) ma confiance 3) que vas y pour récupérer ce qu'il a perdu.
Je nous installe sur le canapé, pendant que les pizzas chauffent. Je lui souris et ris, avec amusement « Au pire ... on s'en fou ! Ils gueulent bien pour un oui et un non, mettent de la musique à fond et puis, nous sommes vendredi soir, ils bossent pas le lendemain en règle général et puis j'ai envie de te dire ... je m'en fiche » dis je simplement en haussant les épaules « Et puis, peut être qu'on fera pas de karaoké et que l'appelle du dessert se fera après le repas » dis je en posant nos bières. Pour illustrer mes propos, je me mets à cheval, avec énormément de précautions, autour de Bàhr pour l'embrasser avec beaucoup de sensualités et surtout de passions.
Pando
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Mar 11 Sep 2018 - 1:50
J’esquissai un sourire à sa remarque. « Je ne m’en vanterais pas sur tous les toits, à ta place. Tu n’as pas tiré le plus futé du lot. » Je continuai à rire doucement de moi-même, malgré la véritable insulte que je venais de lancer à mon égard. Ce n’était un secret pour personne que je n’avais pas vraiment d’intérêt pour les beaux mots compliqués ou les tournures de phrase philosophiques. Dès le moment où j’avais pu fermer la porte de l’école et laisser derrière moi mes années d’étudiant, je l’avais fait, en courant et sans jamais regarder par-dessus mon épaule. Je n’avais jamais eu besoin d’être le plus brillant de la pièce pour être heureux. Mon côté niais et innocent me permettait de m’émerveiller devant tellement de choses devant lesquelles certaines personnes passaient sans s’arrêter, trop pressés par le temps, par la réussite. Ce genre de personne qui jamais ne se laisserait aller à de drôles et ridicules mises en scène comme Zelda et moi le faisions. Nous avions notre propre manière d’imager ce monde, par des métaphores certes moins profondes que d’autres, mais qui nous transportaient quand même dans une sorte d’euphorie passagère. « J’t’imagine juste comme une petite guimauve fondante enrobée de ma sueur, là. C’est vraiment dégueu comme image. » On continua de rire comme des imbéciles jusqu’à ce que la rouquine me lâche le temps de se diriger vers le salon. « Mmmm, non, ça ira ! Tous les plats qui finissent en ouille ne m’inspirent pas trop confiance. » Dis-je en secouant la tête, redonnant son sourire à celle qui tentait de jouer les sérieuses, en vain. Une fois nos bières décapsulées et à nos lèvres, un ton plus sérieux teint notre conversation. Nous avions beau être de joyeux lurons, la plupart du temps, nous savions prendre le temps de parler des vraies choses quand c’était nécessaire. Nous le faisions de plus en plus, d’ailleurs, depuis la fusillade. Comme si cet événement des plus tragiques avait plongé notre quotidien dans un constant drame, et nous ne faisions qu’attendre avec appréhension la prochaine détonation. « Est-ce que t’aurais besoin que j’vienne passer plus souvent la nuit ici ? T’as qu’à me dire, et m’réserver un tiroir pour mes chaussettes, et c’est chose faite. » Dis-je avec douceur et légèreté, malgré la gravité de sa confidence. Il ne fallait pas retomber dans la noirceur. On s’installa alors sur le canapé en attendant que le repas soit prêt, essayant de planifier un peu le déroulement de la soirée pour que tout le monde soit ravi – même les voisins. « Je m’en fiche aussi, alors. C’pas moi qui aura à dealer avec eux après, de toute façon. J’fous le bordel et puis j’m’en vais, ha ! » Dis-je en la narguant, avant d’ajouter : « Et que je ne t’entende plus jamais dire que nous ne ferons peut-être pas de karaoké. Ça fonctionne pas comme ça, toi et moi. Han-han. » Je secouai la tête en signe de négation, avant de sourire quand Zelda s’approcha de moi, se mettant à cheval sur moi, pour m’embrasser avec sensualité et passion. Une proximité et une intimité que nous avions un peu moins vécues depuis son accident.
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Sam 13 Oct 2018 - 14:52
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J'hausse les épaules « peut être mais j'ai le plus sexy des copains »lâche je amusée en profitant de cette instant mignon à souhait. Je l'échangerais même pour rien au monde, que ce soit l'homme ou l'instant ou encore mes sentiments. Je me mis à rire, voire à exploser de rire à cette image dégueu mais tellement drôle. Il savait y faire cette nouille ! Il savait me faire rêver et rire de dégoût, rien que de m'imaginer que je devienne un marshmallow rempli de sueur de Bàhr « t'as dela chance que j't'aime parce que si c'est ta technique de drague, faut vraiment que tu revois ça au plus vite » fis je amusée, tout en lui donnant un chaste baiser sur ses douces lèvres que j'aime tant.
Je lève les yeux au ciel, avant de le regarder avec un air quelque peu coquin « oh tu sais, moi j'aime particulièrement lécher deux boules qui commencent par C et finissent par OUILLES. Ce sont mes mets préférés avec la ... banane » lâche je fière de ce jeu de mot « si tu vois ce que je veux dire » dis je en me mordant la lèvre tout en nous servant nos bières qu'il décapsule. Je finis par perdre ce sourire aguicheur pour prendre un air plus grave suite à ce que je viens de lui dire. Je rougis, le coeur battant, pensant qu'il allait mal le prendre., surtout que je songe même à lui demander de venir parfois dormir à la maison ... comme pour plus d'une nuit. Mais non, Bàhr comprend tout à fait et son attention me touche encore plus. Je le regarde, surprise, manque de étouffer avec ma bière, je finis du coup par tousser et poser ma bière après avoir avalé de travers « attends tes sérieux ? » demande je les yeux pétillants avant de déglutir et racler ma gorge « enfin, j'veux pas te forcer hein ... tu sais ... je dirais pas non si tu avais ... quelques chaussettes et caleçon à la maison » répondis je en rougissant de plus belle « je ... je me sentirais plus en sécurité avec toi c'est vrai ... mais je te préviens, je risque de souvent agripper tu sais, il va falloir te montrer très très ... très courageux ... il y a des monstres sous le lit ! » lâche je avec une voix faussement apeurée avant de pouffer de rire et lui voler un baiser langoureux.
«Ah non ! Hors de question que tu t'en aille Tu es ici tu restes et s'il faut je t'enferme chez moi, je te kidnappe et personne ne saura te retrouver ! » lâche je faussement menaçante en me mettant à califourchon sur lui, la robe légèrement remontée et un peu maladroitement à cause de mes jambes engourdies. Je le regarde, avec beaucoup d'amour et l'embrasse, avec beaucoup de passion. Cette passion me dévore le ventre et le coeur, jele serre contre moi et tremble. J'ai envie de pleurer rien que de penser que j'ai failli y passer, mais j'vais pas pleurer. Non. Je rompt le baiser, les yeux brillants et le regarde « Bon ... on s'la fait notre soirée ? » sur ce, je me relève doucement et précautionneusement, pour marcher vers la cuisine et sortir nos pizzas que j'apporte à la table « j'espère qu'elles sont bonnes. Au pire, je mange la tienne » lâche je en m'asseyant à ses côtés tout en mettant Netflix sur la télé et lui laisse le loisir de choisir le film pour commencer notre soirée
Pando
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Lun 22 Oct 2018 - 4:04
Pas très futé, mais sexy. Est-ce que c’était le genre de truc que je devais prendre comme compliment, ou plutôt me vexer qu’elle ne daigne même pas réfuter que je n’avais pas une lumière au-dessus de la tête ? J’esquissai un sourire, bien sûr je ne froisserais pas pour un rien, d’autant plus qu’elle était autant amusée que moi par ce petit échange léger. De toute façon, je l’avais dit moi-même, alors je ne pouvais certainement pas lui reprocher d’être à peu près d’accord. On ne se le cachera pas, je n’étais pas près d’être comparé à Stephen Hawking. « Tu peux parader avec moi à tes côtés comme ton trophée, alors, ça me fait plaisir. » Je rigolai. C’était malheureux de s’objectifier ainsi, d’un bord comme de l’autre, mais évidemment nous savions l’un comme l’autre que ça n’était que des blagues. Nous avions trop de respect mutuel pour se traiter véritablement de la sorte. Puis, notre relation était basée sur le ridicule ; il ne fallait jamais perdre de vue qu’on ne se prenait que très rarement au sérieux. Et comme les derniers mois l’avaient été, sérieux, je pense que Zelda avait plus que besoin de lâcher prise ce soir. J’avais quand même quelques conversations à aborder avec elle, mais je n’allais pas rentrer dedans à peine arrivé. « Quoi parce qu’il faut encore que j’te drague, à ce stade-ci ? » Demandais-je en riant, feignant la surprise. Elle m’embrassa à peine ma bouche refermée de son sourire. Quand je fis une blague sur la terminaison sonore de son plat, Zelda ne manqua pas de reprendre ma blague et de la rendre encore plus dégueulasse. « Toi j’te jure, t’es pas sortable. » Heureusement que la plupart du temps, on se voyait chez l’un ou chez l’autre car honnêtement, on attirerait bien des regards, et pas pour les bonnes raisons. Une fois nos bières servies, les façades du paraître tombèrent et Zelda se confia un peu plus sur son ressenti face à ce qui s’était passé, mais surtout sur comment elle s’en remettait, ou plutôt ne s’en remettait pas aussi vite que prévu, moralement. Évidemment que ma réaction fut de vouloir être à ses côtés, de vouloir l’aider. Être là pour elle, pour la guider à travers le brouillard. J’avais beau avoir redécouvert mes sentiments envers Scarlett, ça ne changeait rien à ceux que j’éprouvais pour Zelda. Je ne la laisserais pas glisser dans la noirceur, surtout quand je savais que j’y serais pour quelque chose. « Oui, je suis sérieux. Je sais que tu traverses une période difficile, Zelda, et j’sais que j’ai pas du tout aidé avec toutes mes remises en question et c’que je t’ai fait vivre … J’veux être là pour toi, quand t’as besoin. Alors les monstres, j’les chasserai, jusqu’au dernier. » Je souris, accompagnant son rire, avec un peu plus de retenue pour lui montrer ma détermination, avant de l’embrasser en retour quand elle le fit. On alla finalement s’asseoir sur le canapé, prêts à débuter notre soirée, qui se terminerait coûte que coûte par du karaoké, j’en avais décidé ainsi. On avait commencé la soirée en légèreté, et on la finirait de la même manière. Peu importe ce qui se dirait entre les deux. Après une ou deux blagues et une embrassade un peu plus torride, Zelda alla chercher nos pizzas. « Parce que si la tienne n’est pas bonne, la mienne risque d’être mieux ? » J’arquai un sourcil, dubitatif, avant de mordre dans une première pointe. « C’est délicieux, ô grand chef. » J’attrapai la télécommande mais, alors que le menu défilait devant moi, mes pensées me ramenaient constamment au même point de départ. « Dis, avant qu’on commence, j’peux te parler de quelque chose ? Comme ça, ce serait fait, out of the way, et on passera à autre chose. » Pour de bon, et enfin.
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Dim 2 Déc 2018 - 21:33
❝ Une petite soirée, loin des tracas ❞Conchoda
Je souris et secoue la tête avant de redéposer un baiser sur ses lèvres « Tu n'es pas un trophée, tu es celui qui a volé mon coeur » fis je en souriant, les yeux pétillant de bonheur et d'amour. Si ma soeur avait été là, elle aurait fait mine de vomir des paillettes ! La vilaine morue ! L'atmosphère est détendue, elle est apaisée, comme si tout ce qu'il s'est passé n'était rien maintenant. Nous avons échappé à des eaux troubles et j'espère que désormais, tout ira pour le mieux. Je me mets à rire, voire à exploser de rire « Comme si c'était difficile de me séduire encore et encore et toujours » fis je en souriant.
C'est une évidence, Bàhr me séduira toujours. Par son sourire, son odeur, son apparence, sa gentillesse, son humour ... sa maladresse. Tout en réalité. J'aime tout de lui. J'aime quand il est blasé de mes vannes nulles et que je joue avec mon sourcil gauche, fière de mes âneries avant de tirer la langue « c'est pas ce que tu disais quand on se pavanait en stormtrooper » fis je en riant. Faut dire qu'on était pas du tout sortable. Je me souviens avoir hurlé et être devenue une folle dingue quand j'avais enfilé le costume. Si vraiment j'étais une de ces stormtroopers, je pense pas que j'aurais réellement fait le poids ! Je laisserais les rebelles s'enfuirent en faisant la con dans mon attirail de méchante !
La rigolade passée, je regarde Bàhr le coeur serré, mais surtout heureux. je déglutis, m'en voulant de l'avoir tenu à l'écart, mais à la fois, je suis soulagée. Soulagée qu'il veuille être avec moi pendant ces moments où je suis terrorisée d'être seule dans mon appartement. Je m'enfuis dans ses bras et soupire d'aise avant de l'embrasser avec beaucoup d'amour « J'ai beaucoup de chances de t'avoir tu sais » fis je en me mordant la lèvre et en faisant un léger sourire.
Je reviens à ma cuisine, prenant nos pizzas pour les poser devant nous et m'installer à côtés de mon cher et tendre. j'hausse les épaules « On dit toujours que la deuxième est mieux réussi ! » fis je en souriant. Mais Bàhr semblait apprécier ma pizza ... du moins par le bout de devant pour le moment ! Saleté ! Je finis par manger à mon tour et me rends compte que ma pizza est fichtrement bonne ! Miom ... je m'installe, mange et le regarde défiler le menu. Mais son ton m'inquiéta alors. Je finis ma bouchée et le regarde avec attention « bien sûr, que ce passe-t-il ? » demande je soucieuse
Pando
Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3292 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Dim 23 Déc 2018 - 0:58
J’avais volé son cœur, et je n’en faisais qu’à ma tête. Je n’en prenais même pas soin. Ses paroles avaient beau avoir comme objectif de me faire sourire et de me répandre le bonheur sur les pensées, l’effet était comme un sombre brouillard qui ne faisait que davantage m’égarer. Je m’en voulais, terriblement, et plus Zelda me pardonnait et m’aimait, plus ma culpabilité me dévorait. Elle méritait tellement mieux que moi, et pourtant je n’arrivais pas à la laisser aller. L’atmosphère semblait peut-être détendue entre nous, parce que nous renouions enfin avec notre train-train quotidien, mais en moi tout était tendu. J’essayais juste tant bien que mal de ne rien laisser paraître – je l’avais déjà bien trop fait souffrir, ma Zelda. Elle avait le droit de souffler. « Je tiens à dire que ça m’aura bien pris des années avant de te faire tomber amoureuse de moi ! » Je ris. Il était vrai que Zelda et moi avions d’abord été des amis, pendant longtemps, ayant chacun nos histoires de notre côté, avant qu’on s’ouvre les yeux sur davantage que ça. Les âneries, par contre, elles avaient perduré malgré notre changement de relation, et encore ce soir nous nous laissions volontiers aller dans les blagues. C’était toujours plus apaisant que de confronter ce qu’on ne voulait pas voir. Je repris quand même un peu de sérieux quand je proposai à Zelda de passer les prochains jours ici, elle qui venait d’admettre avoir peur de sortir, avoir peur d’être où que ce soit, avoir peur d’être seule. Je lui devais au moins ça. J’avais merdé sur tous les fronts, mais je pouvais me rattraper un geste à la fois. « J’ai beaucoup de chance de t’avoir aussi. Ce n’est pas n’importe quelle fille qui serait capable de keep up avec un mec comme moi. » Et avec tout ce que je lui avais fait endurer, non plus. N’importe quelle femme aurait décidé de me claquer la porte au nez, mais pas elle. Elle m’aimait, peut-être trop, aveuglément. On allait se faire mal. D’ailleurs, au moment où Zelda apporta les pizzas, je ressentis le besoin d’évacuer toutes les mauvaises ondes qui pourraient demeurer entre nous. Peut-être que d’avouer le départ de Scarlett à voix haute, ça me ferait comprendre du même coup que cette histoire était bel et bien terminée, que cette page-là pouvait être tournée. Que je pouvais regarder en avant, avec Zelda. « Je sais qu’on a fait le tour du sujet, que je vais juste nous replonger dans ce qu’on voudrait laisser derrière, mais il faut que je te dise … À propos de Scarlett. » Tout de suite, la tension se fit palpable. Pourquoi diantre revenais-je là-dessus, devait-elle se demander. « Je tenais juste à te dire qu’elle est partie. Scarlett, elle est repartie. Elle n’est plus à Bowen, et je ne pense pas que ce soit dans ses intentions d’y revenir. » Avouais-je, le cœur plus serré que ce que j’aurais voulu. « Alors peu importe ce qui a pu se passer, peu importe ce que j’ai pu … ressentir, ou faire … et bien, ça s’arrête là. C’est terminé. Elle est partie et moi je suis ici. » Mais à quel point était-ce terminé malgré la distance ? À quel point y avait-il des dégâts à réparer maintenant la tempête passée ?
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Dim 10 Fév 2019 - 22:21
❝ Une petite soirée, loin des tracas ❞Conchoda
Je souris et lui caresse le visage. C'est vrai que mon amour pour lui était complètement fou. Je sais que je tiens à lui, je sais que mon coeur bat pour lui. Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais c'est arrivé. Un sourire, des chansons, l'alcool aidant certainement, une soirée parfaite et PAF l'alchimie était là. Elle est encore là. Je lui souris, ne dis rien et embrasse ses lèvres avec douceur « je peux dire la même chose, très cher » fis je en lui lançant un clin d’œil. Depuis que je suis avec lui, j'ai arrêté de penser boulot métro dodo et surtout boulot boulot boulot. Bien sûr, mon frère et ma soeur ont eu une place dans mon planning. Ils savent qu'ils ont toujours une place. Idem pour mes meilleurs amis, qui sont rares et se comptent sur le doigt d'une main. Bàhr lui ... j'pense que j'l'ai toujours aimé et que j'me suis toujours cachée. Mais aujourd'hui, c'est différent. Et j'aime la vie que je mène avec lui. Même si elle est semée d’embûches, j'ai confiance en nous. Je soupire et souris « arrêtes de te sous-estimer. J'peux dire la même chose tu sais ! J'ai toujours été un peu ... bizarre. Que ce soit en couple ou célibataire, parce que je sais pas être en couple. On dirait un .... j'sais pas moi ... une enfant qui apprend à être en couple, c'est vachement weird » fis je avec un sourire en coin. Je souris, amusée de nous, amusée de voir comment nous essayons de rentre l'autre heureux, même si on sait comment, on veut juste se surpasser. Enfin, je sais que c'est ça pour ma part.
Enfin bon, je viens avec nos assiettes de pizza pour les poser sur la table basse et commence à manger une bouchée lorsque Bàhr se met à reparler. Je termine ma bouchée, pose ma part dans mon assiette, m'essuies la bouche avec une des deux serviettes que j'ai ramené, bois un peu d'eau et le regarde. Il a quelque chose à me dire et je sais pas ... j'ai un peu peur. Mon coeur bat la chamade, mais je l'écoute. Un silence se forme juste après. Je déglutis et lui prends la main d'une main. L'autre main se lève et je le force à me faire face avec douceur « si tu veux la rejoindre j'comprendrais tu sais » fis je, les yeux brillants d'émotions, les larmes allaient pas tarder à venir. « Ce qui compte pour moi, c'est ton bonheur » fis je avec un faible sourire « mais si tu veux rester avec moi ... et bien faut que tu en sois sûr. D'accord ? Je comprends que ça puisse te faire mal. C'est dur de le dire mais ... fin' ... tu es humain ... tu sais ... c'est ... pas grave » fis je en enlevant une de mes mains, percutant sur sa dernière phrase « c'est ... mal que tu sois ici ? » demande je, la tête basse, les épaules en avant, cachant mon visage triste, mes yeux qui vont pas tarder à s’embourber de larmes et mon coeur qui se brise
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Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Jeu 14 Fév 2019 - 2:28
Elle pouvait très bien me rendre la réplique, oui. Ça nous avait pris tellement d’années d’amitié avant de sauter le pas vers quelque chose de plus grand. Mais c’est ce qui faisait en sorte que nous avions de bonnes bases, non ? Nous pouvions alors construire quelque chose de plus solide. Je l’espérais, du moins, si nous pouvions affronter les vents qui s’acharnaient sur notre montée. Mais Zelda, contrairement à moi, réussissait à demeurer droite et forte, du mieux qu’elle le pouvait. À côté, j’étais là, à merder et à retomber encore et encore, alors que la vie ne m’était pas aussi dure que la sienne. « Si toi t’es bizarre, j’veux même pas savoir quel qualificatif on devrait m’attribuer. » Dis-je en riant. Nous ne pouvions toutefois pas conserver une ambiance aussi légère, pas alors que j’avais le cœur lourd comme une roche. Je m’en voudrais de faire semblant que tout allait bien alors qu’il y avait encore de l’ombre sur notre tableau. J’avais promis à Zelda d’être sincère avec elle, désormais, et je voulais au moins garder cette promesse-là. Pour toutes les autres devant lesquelles je semblais faillir. C’est lorsqu’elle revint avec les pizzas que je décidai de sauter à l’eau, puisque de toute façon j’aurais été incapable d’avaler quoi que ce soit avant de me vider le cœur. Elle aurait remarqué que quelque chose clochait, et je ne voulais pas lui donner l’impression qu’elle devait me tirer les vers du nez. Dès que j’eus terminé de déballer mon sac, un silence s’installa. La tension était palpable et je sentais la nervosité dans sa main qui prit la mienne. Nos respirations haletantes ne faisaient que confirmer le manque d’oxygène soudain. Tout était en suspens, même l’air nous manquait. Si tu veux la rejoindre, j’comprendrais tu sais. Je me serais attendu à tout mais pas à ça. Pas à ce que Zelda me pousse à aller rejoindre Scarlett si c’était ce que je voulais. Elle continua sur l’importance de mon bonheur et son besoin que je sois avec elle pour les bonnes raisons. Je déglutis. Elle était trop bonne pour moi, Zelda. Mais surtout, elle s’oubliait trop, pour moi. « Elle est à l’autre bout du monde, ma vie est ici. » Sans doute pas la réponse à laquelle Zelda s’attendait. J’aurais dû ajouter que ma vie était ici, avec elle. C’était le cas. Mais avais-je cette conviction seulement parce que l’idée de pourchasser Scarlett jusque dans un autre pays me semblait totalement déraisonnable ? Si elle était restée ici, qu’aurais-je fait ? C’était le chaos dans ma tête et je ne pouvais affirmer quoi que ce soit à Zelda. Elle-même réclamait ma certitude. Chose que je n’avais pas présentement. « Non, non c’est pas mal que je sois ici. » Je posai une main sur son visage maintenant bas. Je ne voulais pas voir ses larmes, mais je ne pouvais pas non plus la laisser s’affaisser. « Ce qui est mal, c’est que je sois ici avec toi, alors que ma tête est parfois ailleurs. C’est pas juste pour toi. Si j’tenais à te dire ça ce soir, c’était pour te faire comprendre que rien ne se produirait plus avec Scarlett. Mais j’réalise maintenant que ça ne signifie pas que … que c’est totalement réglé. Je suis tellement désolé. Je t’aime, Zelda, ça j’en suis sûr, mais je ne sais pas … je ne sais pas où j’en suis, moi-même, à ce stade de ma vie. » Je pensais sincèrement régler la situation ce soir et repartir sur de bonnes bases. Plus je parlais, plus je nous distançais. J’étais encore une fois sur le point de tout briser.
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Dernière édition par Conchobáhr Rosenbach le Sam 23 Fév 2019 - 2:47, édité 1 fois
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Jeu 14 Fév 2019 - 22:42
❝ Une petite soirée, loin des tracas ❞Conchoda
je n'ai plus faim. Mon ventre est creux, j'ai juste la nausée. J'ai envie de m'enfuir, appeler mon frère et ma sœur, pleurer dans leur bras, courir telle une enfant et être dans leurs bras. Je déglutis, ma gorge est horriblement sèche, ma tête est basse et je sens mon coeur se déchirer en mille morceaux. Je veux m'effacer pour oublié et être oubliée. J'ai mal, tellement mal. Je veux pas le quitter, mais je sais pas comment l'dire. J'ai cette horrible pensée en tête, cette pensée qui dit "pourquoi il m'a pas loupé ?" mais j'peux pas penser à ça, c'est horrible de penser à a et tellement égoïste. Il lève ma tête, je serre ma mâchoire, mais mes larmes tombent, j'ai peur de bouger et de m'effondrer en larmes. C'est horrible cette situation. J'ai envie qu'il parte loin, qu'il me laisse ici et ne revienne plus jamais, comme j'ai envie qu'il me prenne dans ses bras. Son "je t'aime" me percute en plein cœur, il est sincère, mais tellement perdu. Je le regarde, sentant mon corps trembler, et, je le prends dans mes bras. Je le serre contre moi et ferme les yeux pour pas pleurer « j'veux pas qu'tu partes » finis je par réussir à dire « j'veux ton bonheur ... mais ... j'veux pas que tu partes » répète je. Je lui embrasse son cou, le cœur battant, je ne veux pas le quitter. Jamais. S'il partait voir Scarlett, je serais brisée. J'aurais dû mal à m'en remettre. Je vivrais ça comme une trahison, plus de ma part que de la sienne. Moi et ma fâcheuse manie de me sacrifier, de fuir par peur de souffrir, je souffre encore plus. Je me redresse et prends son visage dans mes mains « je t'aime, plus que tout au monde » fis je en me mordant la lèvre inférieure « je ... merci d'en parler ... même si ça fait mal, c'est nécessaire » j'aime sa sincérité et son honnêteté « je serais là pour toi, comme tu l'es avec moi, on s'en sortira » fis je, les larmes encore au coin des yeux, avec un léger sourire aux lèvres. Je suis confiante, même si "heureuse" que cette femme ne soit plus là, j'espère que son ombre ne ternira pas notre couple. Je finis par l'embrasser, parce que je l'aime. Parce que mon cœur s'emballe. J'ai besoin de savoir et de sentir s'il ressens réellement la même chose que moi. J'ai besoin de sentir ses lèvres, son amour et ses bras contre moi
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Sam 23 Fév 2019 - 3:00
Je venais de la briser, complètement, en mille morceaux de miroir qui me reflétaient à quel point j’étais ignoble. Je lui faisais tellement de mal alors que c’était la dernière chose que j’aurais voulu faire ce soir. Elle avait traversé l’enfer, Zelda, et je la jetais à nouveau dans les flammes alors qu’elle n’avait réclamé que de se sentir en sécurité, de se sentir aimée et rassurée. Je faisais tout le contraire de ce dont elle avait besoin. Avant d’être son amoureux, j’étais d’abord son ami, et ce soir je n’étais ni l’un ni l’autre. Pourtant, je l’aimais, ma Zelda, et je ne m’empêchai pas de le lui dire d’ailleurs. Avec toute la sincérité qui m’habitait. Ce n’était sûrement pas suffisant, mais c’était vrai quand même. La rouquine me prit alors dans ses bras, contre toute attente, et me serra dans ses bras. Elle ne cessait jamais de me surprendre. C’était une des choses que j’aimais d’elle. Quand je pensais pouvoir la connaître par cœur, avoir appris chacune de ses habitudes, chacun de ses modes de pensée, elle me prouvait le contraire. Je fermai les yeux à mon tour, la serrant contre moi, soupirant contre son épaule. « J’veux pas partir non plus. » Confiais-je. Je ne savais même pas où j’irais, de toute façon. On se regarda à nouveau, alors que ses mains encadraient mon visage fatigué, fatigué d’exister d’une manière que je n’aimais pas. « Je t’aime aussi. » Dis-je dans un murmure. Je n’avais pas envie de répéter ces mots et qu’ils finissent par ne plus rien dire. Je ne voulais pas essouffler leur force que je savais trop fragile à présent. Zelda approcha finalement son visage du mien et déposa ses lèvres sur les miennes. Je l’embrassai, sans fougue, mais avec douceur. « Ça ne change rien au fait que je veux passer les prochains jours ici, pour t’aider, pour te rassurer. Si tu le veux toujours. Si c’est pas le cas je comprends. Je ne sais pas vraiment ce qui est le mieux, en ce moment, pour tout te dire. Mais je veux que tu te sentes bien. C’est ce qui est important pour moi. » Après, le chaos de mon cœur, je ferais du ménage dedans quand je trouverais comment faire. Comment sortir de ce labyrinthe infernal.
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr) Dim 24 Fév 2019 - 15:11
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C'est horrible, ce sentiment qui est là, dans mon coeur, d'entendre ce qu'il a à me dire. Je déteste sentir ça, ça me fait mal, ça me brise. Mais je préfère ça maintenant qu'un jour où ça risque de péter dans tous les sens. Je déglutis, regarde Bàhr, les yeux rougies par de prochaines larmes qui menacent de tomber. Je décide de le prendre dans mes bras et de le serrer contre moi, je veux sentir son étreinte, je veux sentir son parfum. Je souris, heureuse malgré tout en sentant ses bras contre moi, son étreinte. Je souris en sentant son parfum, je l'aime tellement cette odeur. Je veux pas qu'il parte. Il veut pas partir. Mon coeur se ravive, j'aime entendre ça, même s'il est malheureux et chamboulé. Son murmure, un murmure tendre et sincère me traverse le coeur qui se ravive une nouvelle fois. Je m'enlève doucement, pose mon front contre le sien, prends son visage dans mes mains avec douceur, tout en restant dans ses bras. Sa réponse à mon baiser est douce, pudique. Je l'écoute et pose mon pouce sur ses lèvres en les caressant « non ... je veux que tu sois là. Je me sens bien quand tu es là. Mais je ne veux pas que tu t'effaces. Je te remercie d'être sincère, même si ça fait mal, même si je pleure. J'suis pas mal à fleur de peau en ce moment mais ... » j'hausse une épaule, sourire en coin « on s'en sortira, j'en suis certaine » dis je en souriant avec sincérité, les yeux toujours brillants d'émotions « bon ... on la continue notre soirée pizza film karaoké ? » demande je avec un grand sourire, attendant sa réponse
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Sujet: Re: Une petite soirée, loin des tracas (Bàhr)