Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 24797 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Dim 2 Sep 2018 - 20:13
C'était toujours plus facile de nier l'évidence que de se l'avouer, surtout lorsqu'il s'agissait d'admettre qu'il n'était pas au meilleur de sa forme, que son corps ne répondait pas comme lui l'aurait voulu. Et bien évidemment qu'il savait que les substances qu'on lui injectait dans les veines étaient la raison qui faisait qu'il pouvait encore supporter la douleur, douleur qui était en réalité bien masquée par l'aide chimique. Encore une fois, Niels préférait penser qu'il pouvait faire sans, parce-que sa volonté de se barrer de cette chambre était plus forte que tout. « Ça le serait aussi si je pouvais profiter de ma liberté. » Dit-il, lui tenant tête même s'il arrivait à court d'arguments. C'était dans sa nature d'être comme ça, aussi borné, lui qui était prêt à tout pour arriver à ses fins. Sauf que là, même Aelya, son plus grand soutien, sa plus grande force, semblait se dresser contre lui et probablement que c'était pour son propre bien. Ça le tuait à petit feu de se sentir aussi éloigné d'elle, bien qu'elle faisait l'effort de venir le voir tous les jours, ça n'était jamais suffisant pour Niels. Son amour pour elle dépassait l'entendement et c'était sans doute ce qui le poussait à agir de manière aussi inconsciente. « Je suis sorti d'affaires bébé, y'a plus rien à craindre maintenant. » Avait-il soufflé, comme dans un désir de la rassurer bien que son état ne reflétait pas ses mots. Il se montrait encore une fois trop téméraire en agissant de la sorte, parce-que dans sa tête, il n'y avait pas de raison que son état s'aggrave s'il rentrait chez lui. Les mots de sa petite-amie avaient réussi à lui arracher un léger sourire, son regard décidé à ne plus se décrocher du sien. « Là tout de suite, c'est pas ce qui me repousserait tu sais. » Répondit-il, en faisant référence au fait qu'il ne serait jamais contre un "trop-plein" de présence de sa part. « Je m'en veux de te faire subir ça. Je sais que t'as des obligations de ton côté aussi, et c'était pas mon but d'accaparer toute ton attention. » Avoua-t-il, caressant lentement le dos de sa main avec une tendresse infinie. « Toi seule en as la réponse... » Affirma-t-il en haussant les sourcils, admirant silencieusement tout ce qu'elle faisait pour lui pour optimiser son rétablissement. Finalement, il lui confirma qu'il resterait, parce-qu'il n'y avait sans doute pas d'autres solutions pour satisfaire leurs envies respectives. Dans tous les cas, Niels était prêt à faire un effort pour Aelya, pour au moins la soulager elle d'un poids, quitte à lutter contre ses propres démons. « A mon avis, je suis pas prêt de les revoir de si tôt. » Ajouta-t-il, songeant un instant à la façon pas très tendre avec laquelle il leur avait parlé. Il regarda Aelya soulever son t-shirt afin de se rendre compte de l'avancée de sa guérison, la crispation sur son visage ne lui échappant pas. « C'est si moche que ça ? » S'amusa-t-il, frissonnant lorsqu'elle se glissa sur lui sans lui soumettre son poids et déposa des baisers sur son torse. Il se mordit légèrement la lèvre, sa main venant malicieusement glisser dans la cambrure de son dos pour finalement venir se poser sur ses fesses. « Si tu me tortures comme ça, ça va être compliqué. » Il attrapa ses lèvres, ressentant soudainement le désir de plein fouet, conscient qu'il ne pourrait que l'attiser sans pouvoir le satisfaire. « Ça aussi, ça me manque. » Il souffla, parcourant l'intégralité de son corps avec ses yeux, une flamme dansant à travers ses iris.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Dim 2 Sep 2018 - 21:12
Aelya ressentait de la rage vis-à-vis de ceux qui lui avaient fait ça. Cette colère et cette haine ne faisaient qu'accroître de jour en jour, surtout lorsqu'elle quittait Niels pour faire face à sa solitude. C'était à cause d'eux qu'il était piégé dans cet endroit, pas à cause du personnel hospitalier et Aelya comptait bien remettre les choses dans leur contexte.
- C'est pas eux qui t'ont privés de ta liberté. Eux, ils font tout pour te la rendre le plus rapidement possible, tout ce que t'as à faire c'est coopérer.
Elle voulait qu'il coopère, parce que plus il se déciderait à tenir tête à tout le monde en repoussant les soins, plus son état se dégraderait. Elle ne laisserait jamais ça arriver, quitte à l'attacher personnellement à son lit pour qu'il daigne se reposer. On n'en était jamais très loin avec Niels. C'était aussi pour ça qu'elle l'aimait. En d'autres circonstances, elle adorait son côté révolté. Mais pas quand il s'agissait de son bien être qui la préoccupait nuit et jour.
- Tu seras sortie d'affaires quand tu sortiras de l'hôpital pour moi, répondit-elle en collant son corps près du sien dans un désir de le sentir au plus près d'elle.
C'était la pire chose qui pouvait lui arriver, de voir Niels dans un état aussi critique, se rendant compte à quel point tout pouvait l'atteindre en plein cœur quand il était concerné. Elle sourit légèrement à sa remarque sur sa présence qui serait sans doute bien trop importante quand il rentrerait.
- T'aimes bien les filles collantes, jalouses, chiantes. T'es le genre de gars que toutes les filles voudraient épouser en fait. Heureusement que tu m'appartiens.
Elle en connaissait pas beaucoup des hommes qui trouveraient du plaisir à fréquenter une femme avec ce genre de défauts. En même temps, elle ne les avait jamais laissé perdurer trop longtemps dans sa vie pour se faire une idée de son caractère.
- T'as pas à t'en vouloir, c'est pas toi qui m'y a obligé. J'aime ça moi, être accaparée par toi. Je pourrais pas passer un jour sans te voir, c'est pas possible, avoua-t-elle en frissonnant sous l'effet de ses caresses.
Elle sourit en coin à sa remarque, trouvant finalement du plaisir à prendre sur elle si c'était pour apaiser son petit ami.
- Je pense que ça fait partie du package qu'on appelle "l'amour", rigola-t-elle.
Elle n'aurait jamais pensé ressentir ça un jour, et pourtant, elle connaissait maintenant toute la liste des symptômes de cette mystérieuse maladie qui l'avait silencieusement contaminé. Elle hocha la tête à ses dires, d'accord avec le fait que le personnel soignant n'allait pas revenir de si tôt pour ne pas prendre le risque de se voir recevoir une chaise. Aelya avait décidé de regarder de ses propres yeux l'étendue des dégâts qui restaient, et l'air de rien même s'il y avait une amélioration, il restait quand même bien amoché.
- T'es tellement marbré qu'on dirait presque que t'as des nouveaux tatouages, avoua-t-elle en pinçant ses lèvres, légèrement crispée à cause du mélange de tristesse, de frustration et d'injustice qu'elle ressentait en regardant ses marques.
Elle ne pouvait que s'imaginer la douleur qui en avait découlé, cette souffrance qu'elle voulait soigner à l'aide de ses lèvres qui parcouraient maintenant sa peau, avide de sa douceur. La brune sentit sa main descendre le long de son dos pour se poser au niveau de sa chute de reins, lui décrochant un sourire amusé lorsqu'elle revint à hauteur de son visage.
- C'est une bonne torture je trouve, répondit-elle.
Elle poussa une mèche de cheveux de son visage en caressant sa joue au passage avant de capter son regard brûlant sur son corps.
- Est ce que ça veut dire quand tu rentreras, on quittera pas la chambre pendant une semaine ? Demanda-t-elle de manière malicieuse.
Elle détaillait ses lèvres, caressant du bout des doigts leur courbure avant d'ajouter :
- Je te veux tout le temps, tu sais pas à quel point.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Lun 3 Sep 2018 - 3:15
A trop s'acharner sur quiconque osant s'approcher de lui dans le but d'aider à sa guérison, Niels en avait presque oublié l'origine de son hospitalisation, les vrais coupables de l'agression qui l'avaient mené tout droit dans ce lit. Les flashs de la scène n'avaient pourtant de cesse de peupler ses nuits, lui remémorant chacune des émotions qui l'avaient traversé cette nuit-là, où il avait pensé ne jamais revenir à lui. « Je coopérerais s'ils acceptent de ne rien me cacher. Je suis pas un gosse qui a besoin d'être protégé par des paroles en l'air, j'veux tout savoir. » Parce-qu'il ne supportait pas le mensonge, ou les semi-vérités, surtout si c'était pour le préserver d'une réalité trop difficile. Il n'avait pas besoin qu'on lui promette qu'il s'en remettrait rapidement si ça n'était pas le cas. La prise de conscience en serait bien plus douloureuse. Les médecins avaient jusqu'ici eu tendance à alléger les faits, comme s'ils jugeaient que Niels n'était pas apte à tout ingérer. Et c'était sûrement son impulsivité qui lui jouait des tours et dont redoutait le personnel médical. Il soupira à l'entente des mots d'Aelya, comprenant qu'elle était toujours rongée par l'inquiétude et à raison. Il aurait aimé la rassurer en lui disant que ça ne tarderait plus et pourtant, il ignorait lui-même le temps que prendrait sa guérison, ne pouvant prédire l'allure à laquelle ses plaies se refermeraient. Il resta un moment silencieux, profitant du bien-être que lui procurait la chaleur du corps d'Aelya contre le sien, contact qui avait le don de l'apaiser. « En même temps, t'es la championne dans toutes les catégories. Forcément que ça m'a plu. » La taquina-t-il, avec un sourire malin sur les lèvres. Niels ne voyait pas la brune comme les autres pouvaient la voir, comme elle-même pouvait se voir. Ses défauts l'attiraient au même titre que ses qualités et pour rien au monde il n'aurait aimé qu'elle ne vienne à modifier ne serait-ce qu'un trait de son caractère qu'il chérissait tant. Il la prenait comme elle l'était, avec ses tourments et ses démons, se plaisant à croire qu'il pouvait être l'âme qui les détournerait de la sienne. Il sourit tendrement à ses paroles, semblant soulagé qu'elle ne vienne à prononcer ces quelques mots qui réchauffaient son cœur. « Je tiendrais pas si t'étais pas là, y'a aucun doute sur ça. » Lui répondit-il, en continuant de maintenir sa main contre son torse sous lequel son cœur semblait se débattre. Il rit à sa remarque, faisant mine d'être intrigué par le concept. « Ouais, ça me dit quelque chose ce truc. » Lâcha-t-il, jouant avec les mots et le fait qu'il était aussi bien placé qu'elle pour savoir à quel point le "package" en question était puissant. Il savait désormais qu'il ne pourrait plus se passer de tout ce qu'elle lui faisait ressentir, profondément convaincu qu'il était dépendant des sentiments qui lui rappelaient à quel point c'était vivifiant d'aimer une personne comme il pouvait l'aimer elle. Ses yeux avaient scruté ses traits lorsqu'elle s'était décidée à soulever son t-shirt pour y découvrir les marques qui parsemaient sa peau. Il haussa les épaules à sa remarque, cherchant son regard. « Heureusement que ceux-là sont éphémères. » Il répondit, baissant lui-même les yeux sur ce corps qu'il avait du mal à reconnaître. Heureusement pour lui, Aelya ne semblait pas encore totalement dégoûtée par ce qu'elle avait sous les yeux, adorant d'ailleurs la façon qu'elle avait de lui montrer. Il fit parcourir sa main sur son corps, essayant de lui prouver que même affaibli, son désir ne périssait jamais. Il fit mine de réfléchir à sa question, plissant un peu les yeux en continuant d'effleurer sa peau du bout des doigts. « Peut-être. Quoique j'suis pas contre le fait de s'amuser dans toutes les autres pièces aussi. » Souffla-t-il d'un ton joueur et empreint d'envie. « Mais ça, ça dépendra aussi d'à quel point tu auras faim. » Finit-il par susurrer, amusé par la tournure de sa phrase. Il se redressa tant bien que mal sur ses avant-bras, ses lèvres venant dangereusement frôler les siennes pour les provoquer avant qu'il n’attrape légèrement sa lèvre inférieure. « Je devrais peut-être appeler quelqu'un pour qu'on me remette une perfusion, non ? » Lâcha-t-il, comme si sa volonté de guérir était soudainement revenue au galop, certainement poussée par le fait qu'il comprenait qu'il ne pourrait pas assouvir ses désirs tant que son corps ne répondrait pas présent.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Lun 3 Sep 2018 - 14:55
Aelya essayait de ne pas laisser paraître sa frustration et sa tristesse de le voir aussi affligé parce que Niels était rarement dans cet état, aussi déprimé, aussi abattue. En même temps, elle se doutait bien que la pire chose qu'on pouvait lui faire, était de le priver de sa liberté et encore pire quand on lui disait ce qu'il devait faire. Mais si on l'écoutait, il serait déjà chez lui, peut-être même à essayer de faire du skate parce que Niels n'aimait pas se ranger derrière ses limites, du moins c'était comme ça qu'Aelya avait réussi à le percevoir.
Pour le coup, quand elle entendit ses mots, elle était d'accord avec lui, il devait quand même savoir où en était son état et s'ils n'étaient pas honnêtes avec Niels, ça n'allait pas lui permettre de se concentrer sur sa guérison.
- Je suis d'accord avec toi là-dessus, lança-t-elle, prenant son parti en regardant les soignants.
C'était quand même leur boulot d'informer les gens de leur situation quitte à annoncer des mauvaises nouvelles. Elle les congédia, ne désirant pas agrémenter le feu qui prenait possession de Niels, sachant pertinemment qu'ils n'étaient pas les mieux placer pour le tirer de sa colère. Elle vint rapidement contre lui, comme dans un besoin inévitable de le sentir près d'elle, ce qui avait toujours été le cas et c'était encore pire depuis son agression. Elle avait l'impression d'avoir pris conscience que cet équilibre qu'elle avait avec lui était fébrile, qu'à chaque minute de leur vie tout pouvait leur arriver et donc, elle préférait perdre son temps dans son étreinte qu'ailleurs. Elle avait rit à sa remarque sur sa personnalité, appréciant le fait de lui plaire malgré le nombre important de défauts qui faisaient partie de sa personne.
- Je compte bien garder la première place, sourit-elle fièrement.
Elle avait toujours aimé la compétition de toute façon, alors se battre pour le garder auprès d'elle n'était qu'une formalité si ça devait arriver et cela représentait aussi l'une de ses plus grandes craintes parce que voir Niels dans les bras d'une autre fille ne faisait pas parti de ses projets.
- Bien sur que si tu tiendrais, parce que t'as bien tenu avant que je vienne dans ta vie et que si j'étais pas là, on en serait pas là en plus. J'ai jamais douté de ton courage de toute façon, avoua-t-elle sincèrement.
Il y avait sûrement un peu de tristesse et de culpabilité derrière ses mots parce qu'elle se rendait compte que souvent, c'était elle qui semait les tempêtes. Elle se trouvait même égoïste de s'imposer comme ça dans sa vie et d'y mettre le bazar. Elle retrouva vite le sourire quand ils s'amusèrent tous les deux à parler de l'amour qu'ils ressentaient l'un envers l'autre de manière détournée. La brune trouvait que finalement, affronter ses peurs au niveau des sentiments lui avaient permis de l'avoir lui, l'homme qui hantait ses nuits et elle continuerait à lui donner des morceaux de son âme sans hésitation.
Elle avait décidé de jeter un œil sur ses blessures, chose qu'elle évitait généralement de faire pour ne pas augmenter son inquiétude mais le médecin en charge de Niels avait éveillé sa curiosité et son angoisse.
- Heureusement, parce que j'aime pas voir ça sur ton corps, renchérit-elle en voyant les hématomes.
Ca la touchait plus que de raison, c'était comme si la souffrance qu'il avait pu ressentir la frappait. Elle avait essayé de marteler son corps endolori par toute l'affection et la tendresse qu'elle avait pour Niels, sentant à quel point il lui manquait perpétuellement.
- Moi non plus. Je suis contre rien quand il est question de faire des choses avec toi, dit-t-elle sur un ton joueur. Et... Je sais que je vais être complètement affamée, parce que si je pouvais me nourrir que de toi, ça m'irait bien, ajouta-t-elle, une lueur espiègle et enjoleuse dansant dans ses iris.
Ca valait pour tous les domaines, le fait qu'elle cédait facilement avec son petit ami. Quand ça touchait les dérives, le plaisir, et le danger, Aelya était toujours présente à ses côtés. Elle sourit de manière plus que satisfaite en entendant son envie de se voir perfuser à nouveau.
- J'ai fait une BA aujourd'hui, j'ai empêché mon petit ami de faire une connerie, je suis plutôt fière. Pense à moi quand t'as envie d'abandonner. Même si je suis pas là physiquement, je suis jamais loin quand même, souffla-t-elle avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
Elle se redressa, prenant la sortie pour aller chercher une infirmière. Celle qu'elle avait trouvé dans le couloir l'avait suivit jusqu'à la chambre de Niels.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Lun 3 Sep 2018 - 21:33
Avec Niels, négocier n'était pas une mince affaire. Lorsqu'il avait une idée en tête, il était presque impossible de lui faire changer d'avis, et si ça pouvait être un avantage dans certaines situations, ça pouvait également jouer en sa défaveur. Et c'était souvent le cas d'ailleurs. Sûrement parce-que ses idées à lui ne relevaient jamais du raisonnable, l'amenant plutôt à tanguer avec le danger au lieu d'essayer de l'éviter. C'était une chance qu'Aelya soit là pour le raisonner finalement, parce-que maintenant, il y avait au moins une personne qui se préoccupait de sa santé et de sa vie, lui qui n'avait jamais cherché à se préserver. Il écouta les mots de sa petite-amie qui allaient dans son sens, avant de tourner les yeux vers l'homme en blouse blanche, sûrement un peu décontenancé par les volontés de son patient. « Très bien. Vous serez au courant de tout, dés le moindre changement, on vous préviendra. » Niels hocha la tête, le regard encore fermé mais néanmoins satisfait par le pacte qu'ils venaient de passer. C'était déjà une avancée, même si elle était minime, elle permettrait au moins au brun de continuer les soins et de faire évoluer son cas vers la guérison. Après ce moment empreint de tension et de colère, il souffla, tentant de se réguler en profitant de la chaleur que dégageait le corps d'Aelya, contact qui lui manquait continuellement. Il était là, le vrai traitement et c'était elle qui en avait la clé. Il laissa sa tête reposer contre la sienne un instant, désirant penser à autre chose qu'à la haine qui lui avait parcouru l'échine quelques minutes auparavant, lui faisant perdre tout self-control. Il sourit aux mots d'Aelya, y percevant son esprit de compétition qu'il aimait tant. « Y'a que toi qui peux la garder. » Répondit-il, dans un désir de lui montrer qu'il n'y aurait jamais personne d'autre qui pourrait lui prendre sa place à elle. Niels ne voulait qu'elle, comprenant qu'il n'y avait que dans son étreinte qu'il trouvait du sens à son existence. Il fronça légèrement les sourcils lorsqu'elle reprit la parole, une peine envahissant son regard à l'entente de cette culpabilité qu'il avait perçue et qu'il aurait aimé chasser. « Aelya. Je revivrais cinquante fois ce qu'il m'est arrivé si c'est pour continuer d'être avec toi. » Avoua-t-il, captant son regard pour y ancrer le sien. « Je pensais que ma vie avait du sens avant toi, et peut-être qu'elle en avait un peu. Mais y'a rien de comparable avec ce que j'ai aujourd'hui. » Lâcha-t-il, lui adressant un faible sourire. Il voulait lui faire comprendre à quel point elle avait chamboulé sa vie, à quel point leur relation était tout ce dont il avait besoin et qu'il braverait n'importe quelle tempête pour la préserver. De toute façon, sa vie était déjà bien parsemée d'emmerdes même avant qu'Aelya n'y débarque, ce n'était pas comme s'il n'était pas habitué à se perdre dans les ténèbres. Sauf que maintenant, il faisait équipe avec elle et il ne s'était jamais senti aussi fort que lorsque sa main était liée à celle de la brune. Son corps, cependant, n'avait de cesse de lui rappeler qu'ils devraient tout de même faire attention à là où ils mettaient les pieds, parce-qu'un drame n'était jamais loin de les emporter et de les éloigner l'un de l'autre. Son regard s'enflamma à ses dires, sentant une douce chaleur s'insinuer en lui en comprenant que des longues nuits de sueur et de passion les attendaient dés sa sortie de l'hôpital. « L'attente va être encore plus longue maintenant... » Soupira-t-il, en levant les yeux au ciel avant de reposer ses yeux sur Aelya et son corps qui lui donnait sérieusement le tournis. « Ça devrait vraiment faire partie du traitement n'empêche. » Râla-t-il, se plaignant du fait qu'il était contraint à rester alité alors qu'il aurait simplement aimé se fondre contre le corps de la belle brune. Ses envies le ramenèrent à la réalité, se rendant compte que plus vite il accepterait les soins, plus ses chances de guérison seraient optimisées. Il sourit à ses mots et à son baiser auquel il répondit rapidement. « T'es douée avec moi, ça ne m'étonne même plus. J'y penserai. » Dit-il, même s'il était conscient qu'elle était déjà bien présente dans sa tête, à tout moment de la journée et de la nuit. Il la regarda quitter la chambre avant de revenir à lui, une infirmière la suivant de près. Il lui offrit un sourire un peu compatissant, et surtout désolé comme pour se faire excuser d'avoir été un peu trop loin dans ses paroles quelques minutes auparavant. « Ça fait rien, c'est pas comme si c'était la troisième fois qu'on vous perfusait. » Il se retint de pouffer et même de répliquer, tendant son bras docilement vers l'infirmière. « Voilà, j'espère qu'elle tiendra plus de vingt-quatre heures cette fois-ci. » Il hocha la tête, lui offrit un clin d’œil un peu mal placé mais digne de lui, avant de reporter son attention sur Aelya quand elle eut franchi la porte. « C'est soit elle me déteste vraiment, soit elle est folle de moi. T'en penses quoi ? » Se risqua-t-il à dire, un sourire amusé et provocateur étirant ses lèvres.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Lun 3 Sep 2018 - 22:51
Aelya allait sans doute se faire un ulcère à force de s'inquiéter pour Niels. En même temps, c'était passé de peu, elle le savait et ça la brisait en réalité de savoir qu'ils étaient si fragiles, qu'importe ce qu'ils pouvaient faire pour se protéger, ils étaient toujours au bord du gouffre, encore plus depuis qu'ils étaient ensemble. Parce que s'ils étaient plus forts, ils étaient aussi bien plus faibles. Aelya ne pouvait plus penser qu'à elle quand elle fonçait tête baissée et les habitudes avaient la vie dure. Elle hocha la tête, satisfaite des mots du médecin qui semblait aller dans le sens de Niels. C'était un bon début en tout cas pour le convaincre de continuer à se concentrer sur guérison et Aelya se doutait qu'elle serait longue.
Bien vite, ils avaient outre passés cette tension pour se perdre dans les sourires, là où le cœur d'Aelya ne savait que fondre derrière ces paroles qui la touchaient toujours au bon endroit. Elle était plus qu'heureuse de pouvoir converser sur autre chose que les drames qui les suivaient de trop près et, leur force résidait dans leur résistance mais aussi leur résilience. Sauf que la brune avait toujours peur qu'elle ne vienne à briser tout ça avec son appétit pour la destruction. Son cœur tambourina dans sa poitrine, elle désirait croire à l'importance des mots qu'il employait et qui faisait échos à ceux qu'elle voulait lui dire.
- Je revivirai même notre rupture parce qu'elle nous a permis de nous retrouver, sourit-elle faiblement. Je peux plus me passer de toi, et je veux vraiment que ça marche entre nous même si on doit se cacher ou même partir loin, je m'en fou je veux vivre ma vie avec toi, avoua-t-elle, captant son regard.
C'était sûrement la plus belle déclaration qu'elle pouvait lui faire en sachant qu'elle n'avait jamais eu envie de passer ses jours avec la même personne. Elle avait été persuadée qu'elle ne pouvait que se lasser des caresses provenant de la même personne mais quand elle sentait ses mains sur elle, ses baisers sur ses lèvres et son regard qui se perdait sur ses courbes, Aelya savait qu'elle ne voulait que lui pour l'éternité, croyant dur comme fer qu'ils formaient une unité parfaite.
- Ton attente sera récompensée comme il faut t'inquiètes pas, ajouta-t-elle sur un ton malicieux.
Elle lâcha un petit rire à sa remarque remplit de sous entendus portant sur sa convalescence.
- Ça pourrait si t'étais pas aussi atteint physiquement, soupira-t-elle.
Parce qu'elle aurait aimé le distraire davantage mais elle n'avait pas envie d'aggraver les choses en le touchant, sachant qu'elle pouvait réveiller la douleur dans son abdomen. Elle lui envoya un clin d'œil quand elle entendit sa réponse sur le don qu'elle avait de lui faire changer d'avis avant de s'éclipser afin de trouver une infirmière. Lorsqu'elle que celle-ci admit que c'était la troisième fois qu'il se faisait perfuser, elle fronça les sourcils en regardant Niels, le regard agacé par cette nouvelle.
- Ça fait la troisième fois ? T'abuses trop je te jure. Me pousse pas au chantage Niels, lança-t-elle en tournant la tête.
Aelya serait capable de ne pas venir le voir tout ça pour qu'il se fasse soigner. Ça serait dur pour elle, mais s'il fallait ça pour qu'il prenne au sérieux sa guérison, elle le ferait.
- J'y veillerai, répondit-elle à l'infirmière en donnant un regard appuyé à Niels avant que la jeune femme ne parte.
Elle croisa les bras à sa remarque, la mine boudeuse. Elle aurait bien voulu le taper sur l'épaule, mais elle se retint au vu des circonstances qui le favorisaient.
- Je préfère croire qu'elle te déteste parce que si elle est folle de toi, je crois que c'est moi qui vais te mettre tes perfusions. T'auras les bras encore plus marqués tout ça parce que tu m'auras provoqué.
Elle roula des yeux, ajoutant :
- T'en joues trop de ton sourire parfait aussi, c'est ta faute.
Elle se mordilla la lèvre avant de se pencher vers lui :
- Vivement que ce soit moi ton infirmière. C'est vrai y'a trop de filles ici, c'est pas bon pour mon égo, tu veux pas changer d'hôpital ? En plus ça te rappelle ton travail, c'est pas terrible pour ta guérison, dit-elle, feignant la réflexion.
Elle detacha son bracelet en argent qui représentait des cordes entrelacées et l'invita à tendre son bras avant de le lui mettre. Il la suivait depuis quelques années déjà, elle y accordait de l'attachement à cet objet.
- Comme ça, t'as quelque chose de moi, lança-t-elle, satisfaite.
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Mar 4 Sep 2018 - 0:36
Déjà que la vie ici sans Aelya était plus que compliquée à gérer pour lui, Niels n'avait pas tellement envie de bouffer leurs quelques instants de retrouvailles par des énervements inutiles et en créant de l'inquiétude qui les rongeait déjà bien trop comme ça. Ces moments-là étaient précieux, et il aurait aimé les figer un à un, les ancrer dans son esprit et son cœur juste pour ne jamais oublier les regards qu'elle lui lançait, les mots qu'elle employait et qui avaient le don de réchauffer chaque recoin de son âme. Il voulait profiter de chaque seconde, parce-que les derniers évènements lui avaient rappelé qu'il pouvait être arraché à la vie à tout moment, et cette fois-ci, ils étaient passés tout près d'une séparation définitive. Il n'était plus question de la priver de l'affection qu'il lui portait et qui grandissait un peu plus chaque jour, comme s'il savait maintenant que le temps était trop précieux pour pouvoir le perdre dans des réflexions obsolètes, lui qui avait toujours préféré dissimuler ses sentiments plutôt que de les dévoiler au grand jour. Son cœur débordait de toutes ces émotions qu'il ne contrôlait plus et qu'il ne voulait plus contrôler, alimenté par les mots bouleversants d'Aelya dont il se plaisait à s'imprégner. Il capta son regard lorsqu'elle eut fini de parler, laissant quelques secondes de silence s'envoler dans l'air avant de s'approcher d'elle dans un geste rapide pour presser ses lèvres contre les siennes, jugeant qu'il ne pourrait pas mieux lui prouver toute la réciprocité de ce qu'elle ressentait que par un baiser. « Ça devrait pas être permis de ressentir ça, j'en deviens barge j'te jure. » Souffla-t-il, souriant contre ses lèvres avant de se détacher, le cœur battant à un rythme ridiculement rapide. Contrairement à toute autre maladie, il n'y avait pas de traitement capable de guérir celle dont était atteint Niels, qui se répandait en lui à une vitesse folle sans qu'il n'ait l'envie ou le temps de l'arrêter. C'était dingue, mais fallait croire que c'était plus agréable qu'il ne l'aurait jamais pensé. Il adorait lorsqu'Aelya faisait planer un certain suspense, comme un avant-goût de la façon dont ils se retrouveraient lorsque tout ça prendrait fin. « Faut dire que m'inquiète très peu avec toi... » Il répondit d'un air aussi malicieux que le sien, lui faisant comprendre qu'elle avait toujours réussi à le satisfaire entièrement. Et elle le faisait si bien que Niels peinait à s'imaginer comment il allait bien pouvoir combler le manque de leurs étreintes pendant sa convalescence. « Tu sais... mis à part les bleus, j'suis pas si atteint que ça. » Lança-t-il, l'air de rien, conscient que sa tentative de la convaincre était peine perdue mais fallait dire que ça l'amusait plus qu'autre chose de jouer sur ce terrain avec elle. L'infirmière ne s'était pas privée pour faire savoir à Aelya que Niels était un patient plutôt très insupportable, dans le genre hyper impatient, bien que ce fait ne soit pas nouveau. Il prit un air innocent aux réprimandes de sa petite-amie, essayant de se dédouaner de ses responsabilités. « On m'a cherché à chaque fois et puis ça va, y'a pas mort d'homme, c'est pas comme si j'avais enlevé mes points de suture non plus. » Il dit, lançant un regard à l'infirmière qui semblait dire "c'est pas cool". Il leva les yeux en assistant à l'échange entre les deux femmes, ayant un peu l'impression d'être le gosse infernal que l'on devait absolument surveiller pour éviter les désastres. « Ouais ok, finalement on va dire qu'elle me déteste. » Lança-t-il, un brin amusé, comme s'il faisait allusion au fait qu'Aelya lui triturerait les bras si elle était en charge de ses perfusions. Il rit à sa remarque, secouant négativement la tête. « C'est important pour moi de voir si j'peux encore séduire dans un état pareil. » La taquina-t-il, faisant mine qu'il n'y était pour rien. « Si tu veux que je meurs de folie, vas-y, rajoute des kilomètres entre nous. » Dit-il, faisant référence au fait qu'il n'y avait qu'un seul hôpital à Bowen et que le transférer dans un autre reviendrait à allonger la distance entre eux. « En plus, je dois être le seul type qui fantasme pas sur les infirmières. » Avoua-t-il en roulant des yeux, avant de laisser un sourire amusé s'afficher sur ses lèvres. Il fronça les sourcils, interloqué, lorsqu'Aelya détacha son bracelet pour venir l'attacher à son bras à lui. « Bébé, tu me donnes déjà tellement tout. » Souffla-t-il, touché par son geste, conscient de l'attachement qu'elle portait à cet objet qu'il avait toujours vu accroché à son poignet. « J'ai quelque chose pour toi aussi. » Lâcha-t-il, soudainement, tendant le bras vers son jean posé plus loin, y sortant une clé de sa poche. « Je t'oblige à rien, c'est pas une demande, ni une tentative vicieuse pour t'arracher à ton coloc. J'veux juste que tu l'aies et que tu la gardes, comme ça tu pourras venir quand tu veux, à n'importe quel moment. » Il lui tendit la clé de son appart', ses yeux plantés dans les siens avec une certaine appréhension qu'il avait clairement du mal à dissimuler.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Mar 4 Sep 2018 - 11:53
Aelya non plus, n'aurait jamais pensé ressentir ça un jour donc elle ne pouvait que comprendre ce qu'il ressentait à travers ses mots. Elle crevait d'amour pour lui, et elle se rendait compte à quel point il était maintenant primordial de le faire passer avant tout le reste, parce qu'elle n'avait besoin que de lui. Si elle pouvait même éviter de perdre son temps à attiser le désir d'autres hommes sous l'effet de ses danses, elle passerait ses jours à se perdre dans son regard, au milieu de ce décor hospitalier dont elle aimerait le délivrer. En vérité, elle n'aurait jamais pensé vouloir d'une relation stable et surtout avec Niels qui n'avait toujours eu de cesse de tomber dans les bras de n'importe quelle fille à l'instar d'Aelya qui avait toujours fait passer les relations profondes et donc compliquées au second plan. Dans un naturel absolu, elle s'était laissée aller à la découverte de ses sentiments, et si leur lien était souvent abîmé par le chaos, il était aussi d'une beauté qui lui coupait trop souvent la respiration. Elle lui rendit ses baisers, consciente de l'affection qui habitaient leurs cœurs.
- T'es vraiment la première personne qui me fait ressentir ça. Et je veux que tu sois la dernière, avoua-t-elle, contre ses lèvres.
Elle ne savait pas de quoi l'avenir serait fait mais elle savait qu'elle ne voulait rien voir de celui-ci si on la privait de Niels. Les mots n'étaient jamais assez forts pour décrire l'éventail des millions de sentiments qui la parcouraient quand elle pensait à lui, mais elle essayait d'être le plus juste possible. La brune attendait le moment où il sortirait de l'hôpital avec une impatience non dissimulée, prédisant déjà ce qui allait probablement se passer quand ils se retrouveraient en tête à tête. Elle sourit à sa remarque avant de lâcher un petit rire lorsqu'elle comprit qu'il essayait de dédramatiser sa situation pour lui voler de la passion.
- Nan, t'as juste une grosse cicatrice sur le ventre mais à part ça, pas grand chose... Répondit-elle en souriant de manière sarcastique.
C'était sans doute ça qui l'inquiétait le plus de toute façon, parce que les bleus allaient se résorber mais la blessure serait plus longue dans sa cicatrisation, ce qui pouvait accroître ses chances de développer une infection. Et savoir qu'il retirait ses perfusions au gré de ses envies ne l'aidait pas à s'apaiser.
- T'as besoin de ça pour aller mieux, même si c'est chiant, faut que tu passes par là, lança-t-elle en soupirant. Heureusement qu'elle me tient au courant, hein, le piqua-t-elle en lui faisant comprendre que sans l'infirmière elle n'aurait jamais su que Niels était si réticent.
Elle ne s'était jamais fait d'illusions sur son comportement, parce qu'elle savait qu'il n'était pas docile. Mais elle ne pouvait prendre son parti pour son bien. Elle lâcha un petit rire lorsqu'elle réussit à le faire fuir au niveau des perfusions.
- Je peux comprendre, parce que moi aussi je teste tous les jours mon pouvoir de séduction dans le cadre de mon travail, répliqua-t-elle l'air de rien.
Elle sourit légèrement quand il se plaignait de la distance qui pouvait les séparer.
- Nan mais je m'installerais là bas pour être au plus proche de toi, je te laisserais jamais seul à l'autre bout du pays ou du monde, se justifia-t-elle.
Elle fronça les sourcils, feignant la suspicion quand il dit qu'il n'était pas attiré par les infirmières.
- Il est vrai ce mensonge ? Tu me cherches simplement des excuses pour pas que je t'embarque.
Elle vint à ses côtés, ayant soudainement l'idée de lui donner quelque chose d'intime bien que que ce n'était pas grand chose en vérité. Elle avait juste besoin de savoir qu'il la porterait partout avec lui, qu'importe la distance.
- Je te donne pas assez encore, souffla-t-elle, touchée par sa réaction.
Elle le regarda attraper son jean avant de lui tendre la clef de son appartement. Elle sentait son cœur activer son rythme, troublée et en même temps heureuse qu'il lui fasse autant confiance. Elle laissa planer quelques secondes de silence, cherchant ses mots.
- J'en aurais sûrement besoin parce que je compte pas te lâcher quand tu rentreras... Enfin si tu veux que je reste, dit-elle en captant son regard.
Elle était pratiquement sûre qu'elle aurait dû mal à rentrer chez elle si elle restait autant de temps à ses côtés, surtout si ça se passait bien. Elle prit la clef avant de tendre sa nuque pour l'embrasser amoureusement, passionnément. Son portable sonna au même moment et elle romput l'échange pour regarder qui c'était. Un numéro inconnu. Fonçant les sourcils, elle décrocha, et entendit l'homme pour qui ils travaillaient tous les deux lui demander d'effectuer une nouvelle livraison. Elle accepta, raccrochant en suite.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Mar 4 Sep 2018 - 19:47
Il n'avait jamais pensé au fait d'avoir besoin d'autant d'affection, lui qui avait très vite appris à vivre sans. Peut-être que c'est justement à cause de ça, du fait qu'il avait été indépendant une très grande partie de son existence, qu'aujourd'hui, il ne pouvait tout simplement plus se passer de l'amour que lui portait Aelya. Il y avait goûté et maintenant, il était foutu. Surtout qu'elle avait une façon bien à elle de lui montrer combien il lui importait. Il se nourrissait de ça, persuadé que c'était la seule chose dont il ne pourrait jamais se passer et qu'il continuerait à s'en imprégner jour et nuit, jusqu'à son dernier souffle. Il sentait son cœur faire des siennes à chaque fois qu'il se risquait à venir à la rencontre de ses lèvres, envoûté à chaque mot qu'elle prononçait et qui animait chaque cellule qui le constituait. « Je laisserais personne d'autre me voler ma place. » Souffla-t-il, lui volant un dernier baiser avant de se redresser. Ce n'était même plus une question qui lui traversait l'esprit, de savoir s'il envisageait son avenir avec elle. C'était devenu une évidence même, réalisant que leur lien était beaucoup trop fort pour être rompu aussi facilement. Certes, il y aurait forcément des tempêtes qui menaceraient de le fragiliser, mais ce n'était plus quelque chose qui pouvait faire trembler Niels. Parce-que pour elle, il était sûr de pouvoir traverser n'importe quelle épreuve. Il fit mine de chercher sa cicatrice sur son abdomen à sa remarque, haussant les épaules en retrouvant son regard. « Ça ? Je l'avais presque oublié tellement je la sens pas. » Il sourit, rabaissant son t-shirt, comprenant que de toute façon, Aelya ne lui accorderait pas ce qu'il voulait. « Une de plus ou une de moins de toute façon... » Dit-il, en faisant allusion à toutes les péripéties qu'il avait déjà fait subir à son corps, bien marqué par des blessures et cicatrices en tout genre. Il soupira à ses mots concernant sa perfusion, faisant preuve de mauvaise foi même s'il savait pertinemment qu'elle avait raison. « Y'a des choses qu'il est préférable de passer sous silence. » Répondit-il, de son arrogance légendaire, bien conscient qu'Aelya lui remonterait les bretelles s'il lui avouait toutes les conneries qu'il pouvait faire. De toute façon, ce n'était pas comme si elle ne savait pas déjà qu'il était infernal lorsqu'il s'agissait de rester calme et patient. Parce-que c'était des qualités qui lui avaient toujours échappé, du plus loin qu'il s'en souvienne. Il plissa les yeux à sa remarque concernant son boulot, une mine presque boudeuse arborant ses traits alors qu'il bascula sa tête sur l'oreiller. « Je veux même pas qu'on en parle. » Répondit-il, d'une voix empreinte de jalousie même s'il l'avait bien cherché, sa possessivité refaisant surface. « Le pire c'est que t'as pas besoin de faire grand chose pour faire tourner la tête des mecs toi... » Soupira-t-il, sous-entendant qu'Aelya pouvait envoûter n'importe qui par un regard, et lui le premier. Un sourire s'étira néanmoins sur ses lèvres quand elle reprit la parole et qu'elle lui fit comprendre qu'elle ne croyait pas une seule seconde qu'il ne pouvait pas être attiré par les infirmières qui s'occupaient de lui. « Non j'te jure, c'est tellement beauf ce fantasme. Y'a rien de plaisant à voir une nana en blouse te piquer les bras et venir vérifier toutes les cinq minutes si t'es pas mort. » Plaisanta-t-il, un sourire amusé aux lèvres avant qu'Aelya ne s'occupe de nouer son bracelet autour de son poignet. Il lui adressa un regard tendre à ses mots, se sentant fondre sur place devant sa réaction lorsqu'il lui avait tendu la clé de son appartement. « Tant que tu te sens bien avec moi, c'est tout ce que je demande. » Il se laissa embrasser, profitant une nouvelle fois de ce contact dans lequel il accepterait volontiers de se perdre, les pulsations de son cœur se déchaînant en lui. Et alors qu'il avait prolongé le baiser, ils furent tous les deux sortis de leur bulle par le portable d'Aelya qui avait sonné, Niels la laissant se détacher de lui à contre-coeur. Il nicha sa tête dans son cou, y déposant ses lèvres tandis qu'elle s'affairait à répondre à son appel, avant de se redresser soudainement, les sourcils froncés lorsqu'il comprit sans plus tarder qu'il s'agissait de quelque chose d'important. « C'est lui ? » Demanda-t-il, avec une inquiétude certaine, comprenant à travers ses iris que c'était bien le cas. Il soupira, sentant sa gorge se nouer et son cœur se resserrer. « J'ai pas envie que t'y ailles, pas sans moi... » Souffla-t-il, son regard captant le sien. « Putain si seulement je pouvais me barrer d'ici. » S'énerva-t-il, tirant un peu sur les fils qui l'entouraient, ayant soudainement l'impression que sa volonté venait une nouvelle fois de flancher devant l'inquiétude qui le terrassait.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Mar 4 Sep 2018 - 20:40
Elle redoutait le moment où elle devrait rentrer, où le temps leur indiquerait qu'ils devaient se séparer. C'était horrible de se voir cadrer de la sorte, eux qui se voyaient comme ils en avaient envie et quand ils avaient envie c'est à dire tout le temps. Elle aimait le soir quand elle rentrait dormir dans l'un de ses t shirts, lui rappelant alors les moments où ils profitaient de la vie. Ça semblait si proche et si lointain en même temps. C'était comme si elle avait besoin de l'avoir dans son champ de vision toutes les secondes qui passaient et que celles où Niels demeuraient absent étaient vaines.
- Moi non plus, sourit-elle tendrement.
Il n'y avait que lui dans sa vie, et même si Aelya continuait à faire son chemin de son côté parce qu'elle y était obligée, rien n'aurait du sens si elle savait qu'elle ne le verrait pas. C'était dangereux de fonctionner vis-à-vis d'une personne, c'était d'ailleurs pour ça qu'elle n'avait jamais eu envie de s'attacher, mais là, elle découvrait qu'en réalité, la lutte n'avait jamais servi à rien quand il s'agissait de Niels. Il avait su entrer dans son âme et depuis, il n'en était jamais sortie. Et elle espérait que ça dure.
- Le truc que tu comprends pas Niels, c'est que je compte tellement de te faire grimper au rideau que tu risques d'exploser tous tes points de sutures et je risque d'avoir des comptes à rendre aux médecins, et j'ai pas envie, lança-t-elle avec une moue amusée, continuant à attiser le jeu.
Parce qu'elle savait qu'ils allaient tous les deux nourrir le même sentiment d'urgence, le même appétit pour le corps de l'un et l'autre et qu'elle aurait sûrement dû mal à le ménager et même à se ménager si ça arrivait. Elle savait qu'elle en était capable, mais elle préférait prévoir tous les cas de figure.
Alors que l'infirmière avait transmis un fait qu'Aelya ne savait pas, celle-ci leva les yeux au ciel à sa réponse.
- J'ai les moyens de te faire parler, ou de faire parler les autres, répondit-elle, mi amusée, mi sérieuse.
Si il était question de sa santé, elle n'allait pas se gêner pour obtenir les réponses qu'elle voulait avoir. Elle l'avait taquiné à son tour, le prenant à son propre jeu, dans le but de lui provoquer la même jalousie qu'il avait désiré animer chez Aelya. Un sourire malicieux sur les lèvres, elle haussa les épaules avant de dire :
- Tiens, c'est vrai j'ai un client qui m'a dit exactement la même chose l'autre fois.
Elle lâcha un léger rire en voyant son regard embrumé par la jalousie.
- Mais moi y'a qu'à toi que je veux faire tourner la tête, finit-elle par lâcher avant de déposer un baiser sur sa joue.
Y'avait que les mots de son petit ami qui avaient un impact. Elle pouffa de rire quand il enchaîna avec cynisme sur les qualités d'une infirmière.
- Vu comme ça, c'est clair que c'est tout de suite moins sexy, t'es pas comme tous les mecs alors, mais bon je le savais déjà, lâcha-t-elle, amusée.
Elle trouvait Niels unique en son genre, loin des hommes qu'elle avait pu côtoyer dans le passé, c'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle lui avait confié une partie d'elle à travers son bracelet, et qu'elle avait accepté sa clef sans hésitation, la rangeant dans la poche de son jean. Elle hocha la tête à ses mots, décidant de retrouver le contact de ses lèvres afin de lui traduire tous les sentiments qui se déployaient en elle, avant d'être arrêtée par un appel téléphonique. Elle n'avait rien ajouté quand elle avait raccroché, ne sachant vraiment quoi dire. Son regard l'avait trahie, elle qui ne savait de toute façon pas mentir devant les yeux de Niels. Elle le vit rapidement s'énerver, laissant jaillir sa frustration.
- Hey... Souffla-t-elle en venant près de lui, nouant ses doigts dans les siens pour qu'il arrête de tirer sur les perfusions. Bébé, il m'arrivera rien. Je te promets de faire attention, ajouta-t-elle en captant son regard. Je t'enverrai même un message quand j'ai fini. Mais faut que je le fasse, sinon, ils seraient capables de venir ici pour te tuer. Je peux pas faire autrement mais c'est pas grave, je le fais pour nous, lança-t-elle en caressant ses mains.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya) Mar 4 Sep 2018 - 22:23
Il comprenait ce que la dépendance signifiait à présent, et il semblerait que c'était plus fort que n'importe quelle autre addiction, plus puissant que la prise de mélanges chimiques et autres saletés du genre qui pouvaient démonter la tête, brouiller les perceptions. Parce-que ces effets-là étaient sur le long terme avec Aelya, et il les ressentait de plein fouet à chaque moment qu'il passait avec elle, s'amplifiant toujours plus et à un rythme crescendo. Il avait souri aux mots qu'elle lui avait adressé, comprenant qu'ils étaient sur la même longueur d'onde concernant leur envie d'être et de rester ensemble. C'est qu'il y prenait goût, à la vie de couple, aux moments privilégiés qu'ils s'offraient et que Niels savourait avec délectation. Et il ne pouvait que se rendre compte d'à quel point elle lui manquait, même lorsqu'elle était là, à côté de lui, puisqu'il ne pouvait pas totalement profiter d'elle et de son corps. Il avait terriblement envie que tout ça puisse se terminer, pour pouvoir être de nouveau capable de la sentir contre lui sans prendre le risque d'aggraver son cas. C'était frustrant pour lui d'être prisonnier de son corps, corps qui cicatrisait avec une lenteur difficilement supportable. « Si ce n'est que ça... » Ajouta-t-il en roulant des yeux, une ironie perceptible sur son visage. « Bon. Ben je vais devoir éviter de poser mes yeux sur toi alors, c'est ce qu'il y a de mieux à faire. » S'amusa-t-il, se forçant à garder une expression sérieuse. Il souffla, conscient que les prochaines semaines seraient interminables, surtout lorsqu'on connaissait la fréquence à laquelle ils avaient l'habitude de consumer leur désir. Il haussa un sourcil, presque provocateur, à ce qu'elle ajouta ensuite. « Ça sent la torture ça... » Lança-t-il, gardant un air suspicieux sur le visage. De toute façon, Niels savait très bien que sa volonté flanchait très vite lorsqu'Aelya était dans les parages, celle-ci connaissant les moindres astuces pour lui faire baisser ses barrières. Et clairement, ce n'était jamais bien difficile pour elle d'arriver à ses fins. Il avait froncé les sourcils à sa nouvelle pique, soufflant bruyamment en se rendant compte qu'elle prenait un malin plaisir à se venger. « C'est bon, ça va, j'veux pas savoir. » Dit-il, un peu râleur et surtout terriblement jaloux, avant que sa petite-amie ne vienne lui adresser un geste tendre par ce baiser contre sa joue. « Et c'est malheureusement pas le cas. » Finit-il par lui dire, ancrant son regard dans le sien. Parce-qu'avec le métier qu'elle exerçait, il n'y avait aucun doute que d'autres hommes continueraient de la regarder et d'éprouver un désir foudroyant pour elle, quand bien même elle était avec Niels. Il lui adressa un clin d’œil fier après sa remarque sur sa capacité à être unique. Son baiser avait alimenté les flammes qui se jouaient dans le creux de son ventre avant d'être violemment éteintes par ce coup de fil qui le ramena brusquement à la réalité. Il ressentait une nouvelle fois l'envie inarrêtable de se défaire de tout ce qui le retenait à ce lit, l'idée de laisser Aelya seule dans une affaire aussi dangereuse lui étant insupportable. Il se crispa, sentant ses muscles se tendre sous l'effet de la colère et de l'angoisse qui reprenaient le dessus sur tout le reste. La brune stoppa son envie de se débattre alors qu'il resserrait l'étreinte autour de ses doigts, son regard déviant vers le sien. « Je les bute un par un s'il t'arrive quelque chose. » Lâcha-t-il, sentant son cœur battre à pleine vitesse. « Fais attention à toi et cherche pas à leur tenir tête ok ? Préviens-moi quand t'auras fini, je pourrais pas être tranquille avant que tu sois rentrée. » Il s'avança un peu vers elle, se penchant pour atteindre ses lèvres dans un baiser rapide avant de la laisser partir, lui adressant un dernier regard inquiet, son cœur se resserrant à l'instant même où elle tourna les talons et claqua la porte.
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Sujet: Re: there is a light that never goes out (aelya)