A little party never killed nobody [Libre]

Aujourd’hui était un jour où il s’aimait bien.
Ce n’était pas quelque chose que le reste des gens remarquaient, mais ça faisait toute la différence. Et ces jours étaient assez rares pour être soulignés.
Les jours avec, comme celui-là, il était plus confiant, plus loquace, plus vivant que les jours sans. Il ne suffisait pas de grand-chose pour qu’il se haïsse : un bouton au milieu du front, des lèvres gercées, un léger coup de soleil, des cernes un peu trop marquées, ne pas trouver la tenue adéquate… Un rien pouvait affecter le déroulement de toute une journée.
Heureusement, aujourd’hui, il s’aimait bien. Bien sûr, il ne se trouvait pas parfait, loin de là, mais dans le miroir, là, tout de suite, il avait de la gueule ! Il était plutôt satisfait de sa coupe de cheveux volontairement un peu négligée, et de son choix de chemise qui, accompagné d’un petit sourire, le rendait plutôt craquant. Même son jeans qu’il portait pour la première fois lui faisait un cul sexy ! Ses lèvres s’étirèrent dans une moue adressée qu’à lui.

« Hello, cute boy »

Ses doigts firent rouler une cigarette à ses lèvres et son portable au creux de sa main. Il devait partir maintenant s’il voulait être à l’heure à son rendez-vous, la soirée était déjà bien avancée. C’était un jour propice pour séduire. Un rapide inventaire de ses poches lui indiqua que briquet et portefeuille étaient bien en sa possession également. Tout était en ordre. Il attrapa une bière dans son frigo pour la route, et alluma sa clope en éteignant la lumière de son petit appartement.

En marchant en direction de la boîte de nuit, il ressortit son portable. Mécaniquement, son index rouvrit l’application Grindr sur laquelle il refit défiler les quelques photos envoyées par son date. Miam, miam. Ce plan avait l’air aussi sérieux que sa résolution d’arrêter la cigarette de la semaine dernière, mais qu’importe. Ça passerait le temps, il fallait bien s’occuper pour le weekend !

Quelques personnes patientaient dans la file pour entrer dans la soirée. Une photo affichée en gros plan sur son portable face à lui, il dévisageait les fêtards à la recherche de son Roméo qui ne semblait pas très ponctuel.
Oliver pianota rapidement un message. Attention, pas n’importe quoi, une redéfinition de l’originalité : *T’es où ?*.
1 minute… Rien.
5 minutes… Juliette pouvait mourir mille fois seule en l’attendant.
15 minutes… Oliver renvoya *Uuh ?*.
Ce n’était pas seulement une question d’impatience, c’était plutôt qu’il finirait par ne plus avoir de cigarettes au rythme auquel il les fumait. Les mégots qu’il avait nerveusement écrasés à ses pieds ne mentaient pas.
30 minutes … *Déso, finalement j’ai du taf.*.
Oliver fronça les sourcils, grommela vaguement une insulte en renvoyant un smiley montrant un majeur fièrement levé avant de bloquer le roi des faux plans sur l’application.
Dans un soupir, le jeune homme fit défiler les profils sur son application préférée, avant de la refermer, résigné. Il n’avait pas pour habitude d’aller seul en boîte de nuit, mais tant pis, il était là, bien sapé, du gel plein les cheveux, il avait même fait une sieste avant de sortir, c’était idiot de ne pas entrer dans le club.

Il se faxa derrière un petit groupe dans la file et prépara sa carte d’identité, au cas où, conscient d’avoir l’air vaguement majeur. Le videur l’épargna en le laissant entrer facilement.
Dès qu’il franchit la porte, la chanson Mi Gente d’il ne savait pas qui l’agressa immédiatement, puis un type avec un verre de trop sûrement le heurta. Oliver fendit la foule assez rapidement pour aller au bar, conscient de sa sobriété trop élevée pour ce genre d’endroit.

« Une vodka red bull steuplait »

En attendant son verre, il laissa son regard se promener sur les autres clients des lieux, cherchant la personne idéale à aborder. Il détestait être seul, surtout en soirée.

Est-ce un soir parmi tant d'autres à tes yeux ? Certainement. Plus tôt dans la soirée, tu avais été engagé comme magicien pour une entreprise et ton spectacle avait tellement plu que tu avais même pu programmer d'autres dates pour d'autres événements. Ton travail de magicien rapporte bien plus qu'auparavant mais il faut dire que tu as bien perfectionné tes tours durant ces derniers mois. Tu t'es considérablement amélioré et ça paie. Néanmoins, s'il y a bien une chose qui ne change pas, c'est ton goût pour la fête et l'alcool. Dès que tu en as l'occasion, tu termines tes soirées dans des bars ou en boîte de nuit et souvent, tu ne rentres pas seul. En réalité, tu détestes la solitude. Même si tu vis en colocation, tu as l'impression qu'Aelya n'est pas souvent là ces derniers temps et vivre dans une maison seul, ça te pèse. Toi qui as toujours été habitué à avoir du monde autour de toi durant ton enfance, c'est quelque chose qui te manque, ici, en Australie. Maintenant que ta petite-soeur est venue s'installer ici, les choses sont un peu différentes mais ce n'est pas pareil. Toi, ce que tu recherches, c'est une présence. Une vraie présence. Pas simplement un coup d'un soir. Mais à défaut d'en avoir une, tu combles ce manque par des aventures d'une nuit dès que tu le peux. Au moins, tes draps ne restent pas froids. Bref, pour pallier à ce besoin d'être entouré, tu décides de te rendre une fois de plus en boîte de nuit. Après quelques minutes de marche, tu entres finalement dans la boîte, te dirigeant vers le bar. Tu salues le serveur que tu connais, étant devenu un client régulier, et t'installes sur un tabouret juste à côté d'un autre homme. Tu souris en l'entendant commander une vodka redbull, un choix plutôt audacieux mais surtout déconseillé. C'est le genre de boisson qui se boit comme du petit lait mais qui, très vite, se retourne contre vous. Il suffit d'une gorgée de trop et l'ivresse arrive sans prévenir. C'est pour cette raison que tu bois soit de la bière soit de l'alcool fort. Au moins, avec ces deux types de boissons, tu sens l'ivresse monter petit à petit et tu sais quand t'arrêter. « Une bière s'il te plaît. » Commandes-tu à ton tour au serveur, te retournant vers la foule à la recherche de têtes connues. Malheureusement pour toi, ce soir, personne de ton cercle d'amis ne semble être présent. « Faut faire gaffe avec ce genre de boissons, ça peut vite vous mettre la tête à l'envers. » Dis-tu finalement lorsque l'homme à côté de toi reçoit sa consommation. Ce n'est pas pour te mêler de ce qui ne te regarde pas, c'est juste qu'il vaut mieux prévenir que guérir comme on dit. Une fois ta bière en main, tu la portes à tes lèvres, continuant à balayer la salle du regard, n'attendant pas vraiment de réponse de la part de ton voisin de tabouret.

Se sentir seul n’avait rien à voir avec le nombre de personnes présentes autour de vous dans la pièce. Il ne suffisait pas de parler avec quelqu’un, d’aller boire un verre en bonne compagnie ou de rejoindre n’importe quelle bande pour palier à la solitude.
C’était un mal lent et douloureux, et trouver la personne qui le vaincra était loin d’être aisé. Pour ne plus jamais être seul, il fallait rencontrer les bonnes personnes : un conjoint, un confident, un frère, un parent, un ami, un collègue, peut-être tout à la fois, quoi que l’inceste ne soit pas très bien perçu dans notre société, mais surtout, il fallait trouver une âme sœur.
La solitude n’est plus si l’on a toujours quelqu’un à appeler, quelqu’un prêt à nous réconforter à toute heure du jour ou de la nuit, quelqu’un qui tient à nous plus que nous tenons à nous-même, quelqu’un qui nous aime.

Oliver n’avait personne, et le type qui lui adressa quelques mots alors qu’il commandait au comptoir avait l’air aussi seul que lui. Ça se lisait dans le regard ces choses-là, surtout pour un habitué de cette sensation de vide. Il ne cherchait pas quelqu’un, il cherchait juste de la compagnie. Ça leur faisait un point commun. Oh ils étaient loin d’être les seuls dans cette situation ce soir-là.
Il y avait cette fille qui écoutait un type parler de lui un peu plus loin, elle faisait vaguement semblant de s’intéresser à ce qu’il racontait mais rêvait visiblement d’aller danser avec le premier venu, et ce gamin qui quémandant des cigarettes à l’entrée du coin fumeur, nul doute qu’il était seul, même cette adolescente d’apparence banale qui dansait avec des amies, son corps était bien présent, même son sourire, mais tout sonnait faux dans son attitude, et ce couple, assis côte à côte, se côtoyant par habitude mais nullement par envie.
Ils étaient comme les autres finalement, comme tous ces fêtards malheureux qui s’enivrent et dansent pour oublier qu’ils sont désespérément seuls. Parce que c’est plus facile de s’échapper que d’en prendre conscience, plus facile de le noyer que l’apprivoiser.

« C’est peut-être le mieux à faire, se retourner la tête. »

En répondant, il avait décroché un petit sourire et avait avancé un tabouret vers son voisin pour s’asseoir à ses côtés. Il ne semblait pas forcément déterminé à parler, mais Oliver voyait en lui la compagnie qu’il recherchait. Ils pourraient partager un verre, une conversation, une danse, une nuit, rien du tout, qui sait. Quoi qu’il en soit, il était craquant.
Il ramassa sa boisson et leva son verre pour trinquer.

« A mon ivresse rapide, et à ta lente agonie. »

Ses dents mâchouillèrent le bout de la paille de sa boisson. Il devait sembler songeur, mais avait en réalité une idée stupide en tête.
T’es trop chelou Oliver, t’es pas adapté.
Il se pencha un peu plus vers l’oreille de celui qui pouvait tout aussi bien décider de le snober jusqu’à la fin de ses jours, un sourire provocant sur le visage, et se mit à chuchoter.

« Cap ou pas cap de vider ton verre d’une traite ? »

Les conversations banales l'emmerdaient, leurs vies étaient probablement chiantes à mourir, alors autant s'amuser, non ?

Même si tu ne le montres pas, finir tes jours seul est quelque chose qui t'effraie beaucoup. Tu es bien trop habitué à être entouré de monde que ce soit par des personnes de ta famille ou même par tes amis. Il y a toujours quelqu'un pour te tenir compagnie, pour te faire rire, pour déconner à tes côtés ou simplement pour discuter. Malheureusement, tu es bien conscient que cette présence constante est impossible et ce soir en est la preuve. Alors, secrètement, tu espères que quelqu'un viendra briser cette solitude pour illuminer la soirée de sa présence. Et comme si le destin était capable d'entendre tes pensées, il met ce jeune homme sur ta route. Ou plutôt, n'est-ce pas toi qui force le destin en t'adressant à cet homme directement ? Sans doute. Mais il semble aussi seul que toi, ce soir, et c'est peut-être ta chance de ne pas finir cette soirée de la pire des façons. Seul. Tu ris légèrement en entendant la réponse de l'homme en question. Il n'a pas tort. Parfois, pour tout oublier, il vaut mieux se mettre la tête à l'envers et ne penser à rien d'autre qu'à se faire plaisir. Mais parfois, ce n'est pas suffisant. Et ce soir, tu as l'impression que l'alcool ne sera pas la réponse à tous tes problèmes, sans savoir pourquoi. « C'est sans doute vrai lorsque l'on fuit quelque chose. » Rétorques-tu en tournant légèrement la tête vers ton voisin de tabouret. Ton regard dévie quelques secondes sur le verre qu'il tend vers le tien pour trinquer. Ta lente agonie. Ces mots te font sourire plus qu'ils ne le devraient. Pourquoi ? Sans doute parce qu'ils semblent si bien choisis pour quelqu'un qui ne te connait pas ni d'Eve ni d'Adam. Il n'en a certainement pas conscience puisqu'il fait allusion à ta bière mais cet homme n'aurait pas pu mieux choisir ses mots. « Cheers. » Répliques-tu avec un sourire amusé aux lèvres. Tu n'es pas quelqu'un de très bavard en général mais heureusement pour toi, cet homme semble l'être davantage. Et encore une fois, il met le doigt sur quelque chose qui te caractérise : la compétition. Tu relèves tous les défis qu'on te donne sans broncher et peu importe les conséquences. Tu as toujours fonctionné de cette façon et même lorsque ça te valait un petit séjour en garde à vue. Tu n'as jamais reculé devant rien dans ton passé et ce n'est pas aujourd'hui que les choses risquent de changer. Tu ne détaches pas ton regard de celui de ton voisin de bar et vides ton verre d'un seul coup sans grande difficulté. Un sourire satisfait s'affiche sur tes lèvres alors que tu déposes ta bière, vide, sur le comptoir pour en commander une autre. Il lui en faudra plus pour te mettre en difficulté. Mais ce n'est peut-être pas ce qu'il cherche après tout. « Cap ou pas cap d'aller voler la bouteille de vodka à la table là-bas ? » Demandes-tu avec un regard de défi à ce parfait inconnu qui égaye ta soirée plus qu'il ne l'imagine.

Sur le tabouret d’à côté, l’inconnu plus connu réagissait positivement à ses commentaires.
Oliver n’avait jamais vraiment cru en lui, et bien souvent, il cachait son manque de confiance derrière un personnage extraverti et provocateur. C’était celui-là même qu’il avait mis au premier plan ce soir, fièrement installé au comptoir, pendant que son double timide et gentil était parti se cacher au fond de son verre, noyé dans un flot de paroles inassumées.
Fuir, c’était sa spécialité. La vérité surtout, et toutes les fâcheuses responsabilités qui l’accompagnaient. Un jour elle le rattraperait pour lui faire payer sa lâcheté, et il recevrait sévère.
Aujourd’hui, c’était dans l’alcool qu’il s’échappait.

Il trinqua et observa avec un petit sourire aux lèvres son acolyte vider son verre d’une seule traite. Dans ses yeux, il reconnut une petite lueur qu’il chérissait, celle du défi. Bien stupides sont ceux qui les relèvent. Quel qu’en soit le prix.
Quelques gorgées supplémentaires lui donnèrent suffisamment de courage pour se redresser en haussant les épaules, mimant l’indifférence et la facilité, alors même que ses jambes tremblotaient. Il ne refusait jamais un pari stupide, jamais.
Voler la bouteille de vodka.

« Considère que c’est fait. »

Ses propriétaires dansaient, assez loin pour qu’il s’en approche, mais trop près pour qu’ils ne se rendent pas compte de sa disparition. Fais fonctionner ton cerveau, espèce d’idiot, regarde la salle, les gens, trouve une idée. Ses yeux se promenèrent un instant de table en table, alors que lui-même restait debout à quelques pas du comptoir. Cling ! La lumière s’alluma au dernier étage de ses pensées.
En deux enjambées et trois esquives de danseurs alcoolisés, il gagna une table sur laquelle jonchait une bouteille vide, s’en empara et la glissa sous sa chemise.
Il poussa la porte des toilettes pour aller remplir le récipient au robinet, pas entièrement, évidement. L’échanger au retour fut un jeu d’enfant, il suffit de leur montrer vaguement une action un peu plus loin pour qu’ils tournent tous la tête. Que les gens sont stupidement naïfs. Boire de l’eau ne leur ferait pas de mal. Ils paraîtront plus intelligents.
La bouteille remplie du précieux breuvage sous sa chemise, il se réinstalla l’air de rien sur son tabouret pour siroter la fin de sa boisson, du moins, celle qui remplissait son verre.

« Cap ou pas cap d’aller inviter cette fille à danser »

Il se retourna pour la désigner d’un signe de tête. La brune, en train de tapoter sur l’écran de son portable. Celle assise juste à côté de celui qui avait l’air d’être son mec.
Il lui décrocha un sourire narquois en guise d’encouragement.

« T’es mieux que le type physiquement »

Au fond, tout le monde fuit quelque chose un jour ou l'autre dans sa vie. Il y a toujours un obstacle qui semble plus difficile à surmonter qu'un autre et qui nous pousse à faire demi-tour. Ou plutôt à prendre une autre direction totalement opposée à celui-ci. En ce qui te concerne, tu fuis un passé bien trop difficile à assumer. Et un nom trop lourd à porter. Pour l'inconnu, tu ignores ce dont il s'agit et peut-être que tu ne le sauras jamais. Tout comme son prénom qui t'est toujours inconnu malgré ces défis, sans doute stupides, que vous vous lancez. Voler une bouteille de Vodka, pour votre plus grand plaisir, c'est ce que tu demandes au jeune homme de faire. Evidemment, s'il se lance dans ce nouveau défi, il est évident que vous partagerez cette bouteille à deux. Amenant votre ivresse peut-être plus vite que prévu. Tout dépend du seuil de tolérance à l'alcool que possède ton ami des défis. Le tien, en tout cas, semble plutôt élevé. Ton sourire s'élargit lorsque le jeune homme affirme qu'il va relever ce défi. Tu l'observes, alors qu'il quitte son tabouret pour s'approcher de l'objet de tous vos désirs. Le défi ne semble pas si simple et tu le vois en train de faire fonctionner sa matière grise pour trouver une idée. Après quelques secondes, il disparaît de ton champ de vision. Tu fronces les sourcils, te demandant s'il a pris la fuite ou non. Tu serais bien déçu si c'était le cas. Heureusement pour toi, l'inconnu revient, une bouteille dans les mains qu'il ne tarde pas à échanger avec la dite bouteille de Vodka. Tu secoues légèrement la tête, amusé, lorsqu'il revient vers toi. Vous venez tout juste de gagner une bouteille, tu ne peux que féliciter l'exploit. Tu frappes dans tes mains pendant quelques secondes, obligé de reconnaître qu'il est plus doué en défis que tu ne l'imaginais. « Bravo, c'était digne d'un James Bond. » Dis-tu pour taquiner l'inconnu. Alors qu'il te lance ton défi suivant, ton regard scrute la salle à la recherche de la fille en question. Tu arques un sourcil en voyant qu'elle n'est pas seule et certainement accompagnée de son mec. Mais tu ne prends pas peur. Au pire des cas, tu finiras avec un oeil au beurre noir qui peut avoir un certain charme. « J'serai peut-être moins bien quand j'finirai avec un oeil au beurre noir. » Réponds-tu sans manquer d'apprécier le compliment lancé par le jeune homme. Ça fait toujours plaisir, surtout lorsque ça vient de quelqu'un qui t'attire physiquement. Tu t'approches finalement de la fille en question, lui glissant quelques mots à l'oreille. Tu lui dis simplement qu'une danse avec toi rendra sans doute son copain jaloux et que, par conséquent, il s'occupera peut-être plus d'elle. Par chance, elle accepte et te rejoint quelques secondes plus tard sur la piste. Vous n'avez le temps de danser que quelques secondes lorsque son mec arrive pour te bousculer. Ne voulant pas en savoir plus, tu retournes auprès de l'inconnu, évitant de justesse la bagarre. « En fait tu veux ma mort ? » Demandes-tu, taquin. Ton regard ne se détache pas du sien alors qu'une idée surgit dans ton esprit. Ton sourire s'élargit avant de prononcer ces quelques mots : « Cap ou pas cap de m'embrasser ? » Demandes-tu, sentant l'adrénaline couler dans tes veines.

HJ: