Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Lun 29 Oct 2018 - 17:12
Niels était conscient qu'il ne pouvait pas lui promettre une vie sans nuages et sans la moindre noirceur, parce-que ce genre de destin n'existait pas, et encore moins pour eux qui avaient toujours tendance à s'embourber dans des histoires louches. Quoiqu'il en soit, il souhaitait qu'elle sache qu'il ferait absolument tout pour les protéger des tempêtes à venir, quitte à risquer sa peau encore une fois, mais plus jamais il ne les laisserait exploser comme ils l'avaient fait. Ce n'était plus concevable maintenant qu'il l'avait retrouvé. Et d'ailleurs, Aelya devait bien le voir dans son regard, dans ses gestes et à travers la chaleur de sa peau, que son cœur n'avait jamais battu aussi fort que depuis qu'ils se revoyaient. Et s'il n'avait jamais pensé devenir ce type d'homme, le genre à se laisser guider par l'amour qui occupait chaque parcelle de son corps, il fallait croire qu'Aelya avait totalement chamboulé ses plans. Son sourire s'étira à ses mots, alors qu'il haussait les épaules innocemment, comme s'il n'était pas fautif d'avoir cette fâcheuse tendance à rendre ses plans foireux. « T'es servie avec moi... » Murmura-t-il, un sourire en coin, avant de lui adresser un clin d'oeil malicieux. Quelque part, c'était ce qui définissait ce qu'il était, et Aelya savait qu'il n'était pas décidé à changer, la sagesse n'étant définitivement pas prête pour s'immiscer en lui. Il arqua un sourcil à ses remarques, qui dressaient un portrait de lui pour le moins très flatteur, regonflant correctement son égo alors qu'il affichait une mine fière. « Dis comme ça, on pourrait presque penser que j'ai aucun défaut... me fais pas passer pour un mec chiant à en mourir. » Soupira-t-il pour la taquiner, s'avançant un peu plus d'elle pour attraper gentiment sa lèvre qu'il mordilla avec amusement. « Tu sais à quel point j'peux être vilain quand je le veux... » Il souffla, une lueur joueuse dansant dans ses iris alors qu'il s'amusait à faire monter la tension entre eux, avant de se détacher d'elle avec cet air malin scotché aux lèvres. En réalité, il ne pouvait pas être plus comblé que de savoir qu'il pouvait la rendre heureuse avec ces attentions pourtant simples mais dans lesquelles il y mettait tout son cœur. Sa main tendrement posée sur sa cuisse, il avait fait mine d'acquiescer à ses mots, comme s'il donnait du crédit à sa justification qui remettait en doute la façon dont elle pouvait se montrer jalouse. « C'est bizarre, j'arrive jamais à les détecter ces trucs-là moi. » Répondit-il, en haussant les épaules, faisant semblant que c'était sans doute lui qui était naïf alors qu'en vérité, il savait très bien qu'Aelya avait tendance à émettre des hypothèses plutôt catégoriques lorsqu'une femme posait ses yeux sur Niels. Il avait finalement réussi à fermer les yeux, juste après qu'elle se soit blottie contre lui, profitant de la chaleur rassurante de son étreinte pour se laisser happer par un sommeil plutôt léger, écourté quelques heures plus tard par l'annonce de l'atterrissage à Sydney. Il sourit en entendant son sous-entendu, frémissant rien qu'au contact de son souffle contre son oreille, se laissant faire lorsqu'elle s'amusa avec la peau de son cou. « Me tente pas, tu sais bien que c'est pas la fatigue qui m'arrêtera. » Rétorqua-t-il, se tournant vers elle avant de faire lentement remonter sa main de sa cuisse jusqu'à sa taille, se penchant pour déposer un baiser rapide dans son cou avant de sortir de l'avion pour aller récupérer leurs sacs. « On va prendre un taxi, j'ai hâte que tu découvres la maison. » Il lui adressa un clin d’œil avant de s'affairer à trouver un taxi, puis d'indiquer le lieu de la résidence qu'ils atteignirent en quelques minutes. C'était le genre de résidence assez isolée du reste de la ville, qui leur offrait une vue et un accès direct sur l'océan, avec tout le confort nécessaire. Ils étaient arrivés par une porte à l'arrière de la résidence, qui cachait encore le paysage qui se trouvait en arrière-plan. Niels se mit à chercher les clés, se rappelant des indications de sa collègue. « J'aurais jamais pu te tromper avec une femme qui cache ses clés sous son paillasson... trop classique. » Il se mit à rire, avant d'ouvrir la porte, laissant Aelya entrer en première alors qu'il s'occupait de refermer la porte derrière eux. Il déposa les sacs, avançant vers la baie vitrée pour attirer le regard de sa petite-amie. « Putain mais qu'est-ce qu'elle fout à Bowen... » Ajouta-t-il, en faisant référence à sa collègue et au fait qu'il n'avait jamais expérimenté une vue comme celle que lui offrait ce logement. « Ça te plaît ? » Souffla-t-il, en se retournant lentement vers Aelya.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Lun 29 Oct 2018 - 19:57
Malgré tous ses petits défauts qui pouvaient parfois lui en faire voir de toutes les couleurs, Aelya se sentait toujours chanceuse de l'avoir à ses côtés, ne comprenant pas tout le temps la raison de son attachement envers elle, parce qu'ils se ressemblaient énormément, Aelya avait l'impression d'être comme un bulldozer, voué à tout ravager sur son passage.
- Houlà, oui je sais ça. Ca fait maintenant quelques mois que je commence à bien te connaître. Mais... Je suis vraiment pas à plaindre, ajouta-t-elle, sous-entendant la chance qu'elle avait de le côtoyer.
Il était vrai qu'Aelya n'était pas forcément attirée par la perfection, la jugeant trop lisse à son goût et même si Niels s'en approchait de par ses actes et sa présence, il restait une âme écorchée, perdu au milieu du tumulte de sa vie, et ça l'avait toujours attiré, lui donnant comme le besoin de réparer les blessures qu'elle n'avait jamais causé mais qu'elle pouvait ouvrir en appuyant sur des zones plus sensibles. Elle tentait de faire attention aux dégâts qu'elle était apte à créer avec ses mots, mais elle restait humaine. Alors, elle passait son temps à revenir vers lui par amour, se laissant prendre dans le désir de caresser ses failles dans l'espoir de les dissoudre afin de devenir plus fort à deux. Ce n'était surement pas une manière de le rendre trop lisse mais c'était une façon de ranimer l'espoir en lui. Elle sourit à sa remarque, haussant les sourcils de manière amusée.
- Dis comme ça on dirait que t'aimes pas mes compliments, ok très bien j'ai compris, lança-t-elle, feignant d'être offusquée.
Son regard envieux et enjôleur glissa sur ses lèvres qu'elle détailla quand il vint attraper sa lèvre avec ses dents, instaurant un climat plus chaud entre eux.
- T'es trop sexy pour être chiant à en mourir. Et j'adore quand t'es pas sage, j'suis accro à ta sauvagerie, ajouta-t-elle avec un sourire en coin.
Aelya voyait toutes les femmes comme des concurrentes et c'était sûrement aussi du à sa déformation professionnelle. Parce que si elle désirait plus de pourboires, il fallait qu'elle tire son épingle du jeu et qu'elle tente de se montrer meilleure que les autres. Ce côté de sa personne la suivait évidemment quand il s'agissait de Niels, où elle jouait bien plus que sur de la compétition car cela pouvait encore rester fair-play. Lorsque elle voyait une femme l'approcher d'un peu trop près, elle n'hésitait pas une seule seconde à lancer les hostilités, n'hésitant pas une seule seconde pour protéger le cœur de l'homme qu'elle voulait posséder pour le restant de ses jours. Alors, elle avait tenté de justifier sa relation avec les autres femmes alors qu'en vérité, c'était beaucoup plus simple que ça. Elle haussa les épaules à sa remarque, feignant l'innocence.
- T'es pas assez entraîné c'est tout. Mais t'inquiètes, t'as pas besoin de t'en occuper, je le fais gratuitement et gentiment pour toi, sourit-elle de manière malicieuse.
Arrivée à Sydney, la brune avait désiré attiser son envie de jouer en le provoquant, sachant pertinemment qu'elle n'avait pas besoin d'en faire beaucoup pour attiser la flamme du désir.
- Ouais surtout que j'adore t'épuiser, répondit-elle, joueuse.
Alors qu'ils vinrent récupèrent leurs affaires, Aelya hocha la tête à sa réponse, avant de rejoindre le taxi qui les amènera vers leur résidence. Arrivés sur les lieux, elle le suivit jusqu'à la porte, laissant déjà son regard détailler la taille de la maison qui était imposante. Elle lâcha un petit rire à sa réplique quand il fit référence à sa collègue.
- Ça va on s'en sort bien, elle aurait pu te faire du chantage sexuel pour te les donner je suis sûre. Moi je l'aurais fait avec toi, lâcha-t-elle de manière amusée.
Elle entra dans la maison, haussant les sourcils devant l'espace du lieu qui se dessinait sous ses yeux ébahis. Aelya suivit du regard Niels qui vint se poster devant la baie vitrée dont celle-ci donnait une vue imprenable sur l'océan. Elle hocha la tête à ses mots, ne sachant quoi ajouter de plus, parce qu'elle partageait son avis, ne pouvant décrocher ses yeux de l'étendue d'eau qui se dressait à perte de vue.
- C'est... Magnifique, lança-t-elle, troublée de regarder un paysage aussi beau.
Aelya se retourna vers lui afin de s'approcher, laissant remonter ses mains de son torse jusqu'à sa nuque où elle vint nouer ses bras.
- Je pourrai rester là toute ma vie avec toi mon amour. Dommage que ça puisse pas arriver, avoua-t-elle en le regardant amoureusement. Viens, on va visiter.
Elle prit sa main dans la sienne dans la volonté de découvrir tous les recoins de la maison. Elle ouvrit chacune des portes pour voir apparaître des chambres, des salles de bain, des salles de jeux, et même une piscine intérieure avec jacuzzi.
- Mais comment on va faire pour pas se perdre dans ce labyrinthe ? C'est juste hallucinant, j'ai jamais vécu dans quelque chose d'aussi grand, rigola-t-elle. Faut pas que tu me lâches, bébé, je veux pas te perdre parce que je sais pas si je te retrouverais, plaisanta-t-elle.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Lun 29 Oct 2018 - 21:05
Il se doutait bien qu'il n'était pas l'homme le plus facile à vivre, parce-qu'il était bourré de défauts, comme n'importe quel autre humain en réalité, sauf que les siens avaient tendance à ressurgir plus rapidement que la plupart des autres individus. Pour autant, il adorait penser que c'était ce qui faisait partie de son unicité, parce-qu'il était persuadé qu'il n'y en avait pas un autre comme lui et c'était sûrement une bonne chose d'ailleurs, lui qui donnait déjà assez de fil à retordre à son entourage. Aelya parvenait à le supporter, et il osait penser que sa personnalité lui plaisait, sinon elle serait probablement partie depuis un bon moment. « T'arrives toujours à te rattraper. » S'amusa-t-il, en faisant référence aux premiers mots de sa remarque. Il n'était pas parfait, et il était bien heureux de ne pas l'être, jugeant qu'il n'y avait aucun intérêt à vouloir à tout prix être quelqu'un qu'il ne serait jamais. Et il fallait dire qu'il aimait bien trop se laisser aller à ses excès, en faire les frais simplement pour qu'Aelya puisse venir caresser son âme et la réparer comme elle avait toujours su le faire. Elle était d'ailleurs la seule personne à pouvoir le remettre sur pieds lorsqu'il était persuadé de ne pas être apte à s'en sortir. Il suffisait d'un regard, d'un baiser, et son espoir reprenait vie. Il pouffa à sa remarque, l'attirant contre lui en faisant glisser sa main sur son bassin, amusé par sa réaction. « C'est pas toi qui voulais pas que je prenne la grosse tête ? » Il déposa de rapides baisers sur ses lèvres après avoir gentiment taquiné sa lèvre avec ses dents. « Je le sais, et j'ai très envie de l'être là tout de suite, donc je vais me calmer parce-que tu me donnes vraiment trop chaud. » Dit-il, faisant mine de se raisonner, histoire de ne pas se retrouver avec les stigmates du désir en plein vol. Il se détacha d'elle, se replaçant correctement contre son siège, avec cet air faussement sérieux, comme s'il mettait en œuvre ses résolutions. Il lâcha un léger rire à sa remarque, percevant la malice dans sa voix, amusé par la façon dont elle dissimulait son envie de continuer à repousser toute présence féminine à ses côtés. « Quelle générosité, j'sais pas ce que je ferai sans toi bébé. » Répondit-il, plongeant dans son jeu avec amusement. Les heures s'étaient écoulées, leur permettant de fermer l’œil pendant un petit moment, histoire de se revigorer avant de s'apprêter à découvrir la ville. Même s'il paraissait fatigué, Niels était surexcité à l'idée de profiter pleinement de la présence de sa petite-amie dans une ville qu'il n'avait encore jamais eu l'occasion de visiter. Il répondit par un clin d’œil à son sous-entendu, avant qu'ils ne quittent tous les deux l'avion pour rejoindre leur résidence pour le séjour à venir. Il pouffa à sa remarque, se retournant vers elle juste avant d'ouvrir la porte. « Tu crois que j'ai du faire quoi pour payer c'te manoir ? » La taquina-t-il, sous-entendant qu'il avait du user de son corps pour parvenir à avoir les clés de la maison. Après avoir refermé la porte, il s'avança vers la pièce à vivre gigantesque, sûrement aussi grande que toute la surface de son appartement à Bowen, ses yeux irrémédiablement attirés par la vue qui s'offrait à eux et dont la beauté était décuplée par le lever du jour. Il sourit à sa remarque, venant nouer ses mains autour de sa taille lorsqu'elle s'approcha de lui, la regardant avec cet air tendre et amoureux. « On va profiter le plus possible. » Il s'avança pour presser doucement ses lèvres contre les siennes, dans un baiser rapide mais tendre. « Si par hasard j'deviens riche, je nous construirai la même. » S'amusa-t-il, bien conscient que ce n'était pas demain la veille qu'il croulerait sous l'or, surtout pas avec son pauvre revenu de brancardier. Il hocha la tête à ses mots, la suivant à travers les pièces de la maison, faisant à chaque fois de nouvelles découvertes dans chaque recoin de la maison. « J'pense qu'il faut qu'on se mette d'accord sur un point de ralliement si jamais on se perd. » Pouffa-t-il, abasourdi par l'immensité de la maison dans laquelle ils se trouvaient, se sentant soudainement bien petit devant une telle grandeur. « Bon après, c'était pas le but de te lâcher, j'ai assez subi ces derniers jours. » Ajouta-t-il, en se retournant vers elle alors qu'il faisait référence à la distance qui les avait séparé pendant qu'il préparait le voyage. Il tira légèrement sur sa main pour la ramener contre lui, ses lèvres se frayant un chemin jusque dans son cou où il ne manqua pas de lui délivrer de l'affection. « Alors, tu veux commencer par quoi ? » Lui demanda-t-il, lui offrant un dernier baiser avant d'accrocher son regard, une lueur malicieuse trainant dans ses iris.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Lun 29 Oct 2018 - 22:01
Aelya était heureuse, excitée à l'idée de partager son amour hors des frontières de Bowen. Elle avait l'impression qu'ils pourraient pleinement laisser les problèmes de côté le temps d'un week-end, où la magie de leurs retrouvailles suffiraient à panser les blessures que leurs séparations ne faisaient que de causer. La brune ne faisait de le vouloir, cherchant la douceur de sa peau partout où elle pouvait aller sans lui, regrettant les heures qui s'écoulaient toujours trop lentement quand ils devaient se retrouver, et toujours trop rapidement quand ils devaient se quitter. Elle voulait ne jamais à avoir vivre leur distance même si elle savait que c'était aussi ça qui rendait leurs moments plus intenses, comme celui-ci. Aelya avait sourit en coin à sa remarque qui faisait suite à sa taquinerie. Elle adorait le chercher parce qu'elle savait qu'au bout du compte, ils se retrouveraient toujours.
La brune s'était fait prendre à son propre jeu alors qu'elle avait tenté de prendre un air vexé, se rangeant derrière le fait qu'il était indifférent à ses compliments. Elle roula des yeux, ne sachant comment se justifier avant de lui rendre chacun de ses baisers de manière joueuse. Ses yeux s'illimunèrent quand il avoua qu'il lui faisait de l'effet. Tendant sa tête contre son cou pour effleurer sa peau, elle ajouta :
- Faut pas me dire ça bébé, tu sais très bien que j'ai toujours envie de toi, susurra-t-elle en laissant glisser sa main sur sa cuisse qui remonta plus haut, au niveau de la zone de son désir.
C'était trop tentant que de le faire céder, surtout quand elle voyait qu'ils n'étaient pas seuls, augmentant ce sentiment d'interdit qui était attractif, et son comportement soudainement déterminé à s'éloigner de la tentation n'arrangeait en rien à son envie d'augmenter celle-ci. Elle avait doucement retirer sa main en même temps qu'elle avait décalé son visage. Elle avait sourit à sa remarque qui faisait suite à son envie de toujours le protéger des femmes qui lui tournaient autour, s'amusant de leur discussion.
- Moi je sais, et je vais te dire : Tu serais sûrement traumatisé par toutes ces femmes en mal d'attention. Franchement, c'est horrible. Je t'évite de souffrir. Enfin, y'a que moi qui peut te torturer comme ça, quoi, répondit-elle en haussant les épaules, feignant une réaction neutre.
Aelya et Niels s'étaient endormis pour quelques heures, le temps qu'ils ne viennent à atterrir, se rendant rapidement vers la maison qu'il avait loué. Déjà subjuguée par l'allure du bâtiment, elle s'était laissée aller à la bonne humeur qui l'animait. Elle prit une mine outrée à sa remarque, lui offrant une tape dans l'épaule, ne pouvant s'empêcher de rire à sa plaisanterie bien placée.
Elle entra, s'imprégnant de l'espace qui s'étendait sous ses yeux, réalisant qu'elle n'avait jamais vécu autre part que dans des lieux où la promiscuité régnait en maître. Elle n'arrivait plus à parler devant le spectacle qui s'offrait sous ses yeux, regardant le soleil émergé, donnant cette impression magique qu'il s'élevait de l'eau. Aelya avait retrouvé l'étreinte de Niels, acquiesçant à ses premiers mots avant de sourire, amusée par son idée.
- Tant que je reste avec toi, je peux vivre n'importe où de toute façon, avoua-t-elle tendrement.
Elle avait décidé de faire le tour du propriétaire, s'amusant à découvrir ce que chaque pièce cachait derrière la porte, de plus en plus excitée à l'idée de tout ce qu'il y avait.
- Je crois qu'on va faire ça, au pire je t'appellerai et tu me rejoindras quand tu pourras, si tu pourras, rigola-t-elle.
Elle vint déposer un baiser sur sa joue à sa remarque faisant référence à son envie de rester avec elle après tout ce qu'ils avaient vécus.
- Je te lâche plus.
Aelya regarda autour d'elle, ne sachant par où commencer, esquissant un sourire en coin quand elle sut ce qu'elle voulait faire.
- Ça te dirait que je te fasse un massage dans le jaccuzzi ? Tu mérites que je te détende après tout le stress que t'as enduré, répondit-elle en caressant ses bras. Et faut que tu m'apprennes à surfer aussi, proposa-t-elle, exaltée.
Elle commença par retirer son haut devant lui.
- En plus on est pas obligés de rester en maillot de bain, le tenta-t-elle.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Lun 29 Oct 2018 - 23:05
C'était sûrement l'occasion rêvée pour recoller les morceaux qui s'étaient envolés en éclats lorsque Niels avait décidé d'en rester là quelques mois plus tôt. Il vivait avec le poids des regrets à chaque minute qui passait, bien qu'il ait quand même fini par on-ne-sait-trop quel miracle à se faire pardonner, il avait cette sensation de culpabilité qui n'avait de cesse de lui rappeler à quel point il avait été égoïste et surtout stupide d'avoir voulu faire une croix sur celle qu'il aimerait jusqu'à son dernier souffle, tout ça pour une histoire qui n'en valait pas le coup. Les failles qui avaient été créées par cette rupture précoce étaient bien évidemment encore ancrées quelque part dans leur relation, même si elles s'atténuaient de jour en jour, Niels savait qu'elles ne disparaîtraient pas comme ça, du jour au lendemain. En attendant, il comptait bien continuer à la faire passer avant tout, afin qu'elle puisse s'apercevoir de l'ampleur des sentiments qu'il ressentait à son égard. Il avait senti la tension monter d'un cran entre eux, alors qu'ils étaient toujours au beau milieu de leur vol pour Sydney, et donc certainement pas dans un endroit approprié pour laisser cours à leurs envies. Il ferma les yeux en penchant sa tête vers l'arrière lorsqu'elle susurra ces quelques mots à son oreille qui n'arrangeaient en rien les choses, et se sentit défaillir en percevant sa main remonter lentement mais sûrement jusqu'à son entrejambe. Il se mordit la lèvre, se replaçant légèrement en regardant autour de lui, sa main venant se superposer à celle de sa petite-amie. « Bébé, tu vas me tuer si tu continues... » Souffla-t-il, discrètement, la regardant avec un désir palpable qu'il tentait pourtant de dissimuler sans y arriver réellement. Il put souffler un bon coup en la voyant se redresser de la même façon que lui, lui laissant la possibilité d'aérer son esprit alimenté par des pensées peu chastes. Il sourit à sa réaction, toujours impressionné par la répartie qu'elle pouvait avoir lorsqu'il s'agissait de défendre sa position. « De toute façon, j'serais incapable de supporter de la torture supplémentaire. » Ajouta-t-il, comme s'il sous-entendait qu'Aelya s'occupait déjà assez de lui comme ça, bien qu'en vérité, il adorait lui délivrer de l'attention. Enfin arrivés à destination, ils s'étaient tous les deux engouffrés dans la maison, découvrant avec stupéfaction tout ce que leur offrait les lieux, en terme de confort et de vue. Il eut d'ailleurs du mal de détourner son regard de la baie vitrée tant la beauté de l'horizon était prédominante. Il sentit son cœur se réchauffer aux mots de la brune, qui faisaient écho à ce que lui pouvait ressentir pour elle, au fait que son amour dépassait toute frontière. « Cool, ça m'arrange, parce-que je suis pas certain de faire fortune un jour bébé. » Dit-il en grimaçant, avant qu'un sourire amusé ne se dessine sur ses lèvres. Ses yeux s'étaient posés dans les quatre coins de chaque pièce qu'ils découvraient, en venant même à se demander si la visite prendrait fin à un moment tellement que la maison lui paraissait immense. Son regard devint plus brillant à l'idée d'activité qu'Aelya lui proposa, hochant immédiatement la tête, déjà satisfait par le fait que son corps puisse être soigné sous les mains délicates de la brune. « Je vois pas comment je peux refuser ça. » Dit-il, avec un air malicieux, souriant en percevant l'excitation dans sa voix. « On fera ça, y'a l'air d'avoir pas mal de vagues en plus. » Remarqua-t-il, en jetant un coup d’œil vers l'océan, avant que son regard ne soit immédiatement attiré par le corps de sa petite-amie qui venait de perdre une couche de tissu. Il perçut cette même lueur joueuse dans son regard, laissant ses yeux glisser sur la vue de son corps semi-dénudé, et qui pour lui, était toute aussi époustouflante. « T'as besoin d'aide peut-être ? » Ajouta-t-il, l'air de rien, sa main glissant jusqu'à la fermeture de son jean qu'il détacha, avant de le faire glisser le long de ses jambes. Il se débarrassa dans la seconde suivante de son propre haut, ses yeux retrouvant ceux d'Aelya, allumés par cette flamme qui ne les quittait jamais. Il la prit par la main une fois s'être débarrassés de leurs vêtements avant de se diriger vers le jacuzzi, dont la chaleur se voulait réparatrice.
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Invité
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 30 Oct 2018 - 12:13
Maintenant qu'elle savait ce que ça faisait que de se tenir à distance de la personne qui la tenait en vie, de manière volontaire ou involontaire, elle ne voulait plus se mettre de limites. Elle voulait profiter, savourer chaque moment comme s'il représentait le dernier. Aelya avait seulement envie qu'on lui laisse la chance de se fondre dans cet amour qui était guidé par la passion, mais sûrement pas par la raison. Elle n'avait pas froid aux yeux quand il s'agissait de faire monter la tension entre eux, parce qu'elle adorait le voir craquer, ressentant cette même envie de céder son être tout entier à l'intérieur de son étreinte.
Elle avait laissé balader ses mains sur son jean, lui faisant directement comprendre vers quoi ses pensées tendaient. Elle s'amusa de sa réaction, un air malicieux ancré sur ses traits. - Tu m'attires trop, souffla-t-elle en lui volant un baiser passionné, passant une main sous son t-shirt pour caresser son ventre.
Elle animait la tension entre eux, sentant le volcan gronder dans le creux de ses entrailles avec la seule envie de le voir exploser et de se laisser envahir par la chaleur de son désir. Elle savait que ce n'était pas le lieu pour s'adonner à ce genre de plaisir et c'était sûrement pour ça qu'elle s'en amusait. Aelya se décala légèrement, laissant la vague de chaleur qu'elle avait ressenti s'évaporer sinon, elle serait capable de craquer elle aussi. La brune avait lâché un petit rire à sa remarque. - C'est le but recherché, donc ça veut dire que je me débrouille bien, ajouta-t-elle, fière.
Elle défendrait toute sa vie l'attachement qui la liait à Niels parce qu'il n'y avait rien de plus fort que ce qu'ils représentaient l'un pour l'autre, et jamais elle ne laisserait quelqu'un leur enlever ça, même si ça impliquait d'en venir aux mains.
Alors qu'ils se délectaient tous les deux de la vue, Aelya sentait son coeur battre plus vite, le regard parcourant chaque chose que le paysage lui offrait le temps d'un week-end. Elle comprenait en réalité maintenant pourquoi tant de gens aimaient voyager. Et elle regrettait de ne pas avoir assez d'argent pour en faire autant. Attirée dans les bras de Niels, elle sourit à sa réponse, sachant pertinemment qu'au vue de la taille de la maison, une vie de travail ne suffirait surement pas pour acquérir ce genre de biens qui devait se compter en millions. Cependant, Aelya savait que même si elle disposait d'une fortune lui permettant d'acheter une villa comme celle-ci, rien de tout ça ne la rendrait heureuse si Niels se voyait absent.
- Vu comme c'est parti, je pense pas non plus. T'as déjà du mal à payer ton loyer donc bon... Le taquina-t-elle. Tu pourras jamais dire que j'me suis mis en couple avec toi pour ton argent au moins, ça devrait te rassurer, plaisanta-t-elle.
Elle se rendait compte que rien ne pouvait la combler autant que d'être dans ses bras, et que tout l'or du monde ne pourrait jamais acheter la quantité d'amour qu'elle possédait à l'infini pour lui. Après avoir visité chaque recoin de la maison, elle l'avait regardé d'un air joueur, désirant le remercier chaudement pour tout ce qu'il avait fait pour elle, et pour eux. - Je vois pas comment non plus, je vais prendre soin de toi bébé, souffla-t-elle tendrement.
Aelya n'avait attendu que ça durant leur séparation : le revoir afin d'apaiser ses tourments, lui chuchoter des mots doux à l'oreille pour qu'il ne vienne jamais à oublier l'étendue de ses sentiments. Elle hocha la tête à ses mots, satisfaite qu'ils puissent partager pleins de choses ensemble. Elle avait retiré son haut, savourant son regard enflammé se poser sur elle, hochant la tête à sa question qui ne voulait en réalité aucune réponse. Elle sentit son rythme cardiaque augmenter en le regardant défaire son jean, percevant la chaleur de sa peau enivrer la sienne. Ses yeux détaillèrent son torse dénudé tandis que ses mains vinrent chercher le bouton de jean afin de lui rendre la pareille, laissant ses lèvres déposer des baisers brûlants sur sa peau.
Ils rejoignirent le jacuzzi quand tous leurs vêtements furent tombés sur le sol. Aelya lâcha un léger soupir de soulagement quand elle sentit la chaleur apaisante de l'eau couvrir son corps. Elle prit place, prenant la main de Niels afin de l'attirer contre elle de manière à ce qu'il se mette devant elle, de dos afin que ses doigts puissent lui délivrer toute l'attention qu'il méritait.
La brune prit de l'eau dans le creux de ses paumes afin de la déverser sur son dos avant de presser doucement sa peau entre ses mains, savourant chaque centimètre carré qui glissait entre ses doigts. Entre quelques pressions, elle s'amusa à faire intervenir ses lèvres qui caressaient également son dos, désireuse de lui faire passer un bon moment. - T'aimes bien ? demanda-t-elle, continuant sur sa lancée.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25004 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 30 Oct 2018 - 14:01
Niels se doutait bien maintenant qu'il avait enduré le pire en se retrouvant loin d'elle, à subir la distance qu'il avait voulu imposer et qu'il avait vite regretté. Et pourtant, c'était ce qu'il avait choisi même s'il avait toujours su que quelque part, ça ne pourrait jamais marcher, qu'il ne parviendrait jamais à l'oublier même s'il se forçait, même s'il s'aspergeait la tête d'alcool ou de toute substance qui pourrait l'aider à accepter une rupture qu'il n'avait jamais souhaité. C'était comme avancer vers une falaise avec les yeux bandés, parce-que seul, il n'entreverrait jamais la lumière et c'était quelque chose qu'il savait au plus profond de lui. Il avait besoin d'elle comme de l'air qui s'infiltrait dans ses poumons et ça en était presque devenu une question de survie. Fallait dire qu'il la ressentait de plein fouet la vie là, lorsque sa petite-amie s'amusait sans gêne avec lui, se permettant d'attiser son désir dans un lieu pas franchement adéquat. Pour peu, il lui aurait littéralement sauté dessus, mais il était bien au courant de leur piètre discrétion lorsqu'il s'agissait de se faire mutuellement du bien. Alors, pour une fois, Niels choisissait l'option raisonnable, bien que ses lèvres avaient amoureusement répondu aux siennes pendant un long instant, frissonnant sous les caresses qu'elle lui délivra et qui avaient le don de le rendre dingue. « Tu m'aides pas du tout mon amour... » Souffla-t-il à son tour, hypersensible à son contact et à cette manière qu'elle avait d'éveiller son désir. Il la laissa se décaler, tentant d'évacuer l'excitation qu'il ressentait, un sourire amusé se dessinant sur ses lèvres lorsqu'il entendit sa remarque, hochant la tête en arborant une mine joueuse. « Tu te débrouilles trop bien, c'est ça le problème. » Ajouta-t-il, en faisant mine de soupirer d'exaspération. Alors qu'il avait rapidement attiré Aelya contre lui, Niels s'était laissé aller à son imagination de se voir posséder le même genre de propriété, s'amusant des mots de la brune qui faisaient écho à sa manière très particulière de gérer son argent. « Faut prendre le problème dans l'autre sens, c'est mon salaire qui est pas à la hauteur de mon mode de vie. » Répondit-il, avec un sourire malicieux, haussant les épaules à sa remarque suivante. « Faut croire que je t'ai attiré avec d'autres atouts... » Il souffla, déposant un rapide baiser sur sa joue. En réalité, il était assez bien placé pour savoir que l'argent ne faisait pas le bonheur. Ça y contribuait, certes, mais ça ne pourrait jamais être suffisant. Parce-qu'il avait baigné dans l'aisance une bonne partie de sa vie, grâce à ses parents, juste avant qu'il ne parte à la dérive et change complètement de cap. Sauf qu'il était persuadé qu'il n'avait jamais été aussi heureux que là, à cet instant-même, où ses iris venaient s'ancrer dans ceux de la femme qu'il aimait. Il était là le vrai bonheur. Il hocha la tête, satisfait de savoir qu'il allait avoir la chance de passer un moment privilégié avec elle, se délectant du contact de ses lèvres sur sa peau lorsqu'elle s'occupa de défaire les dernières couches de vêtements qu'il avait encore sur lui. Il se laissa attirer contre elle après être rentré dans le jacuzzi, profitant du bien-être que provoquait l'eau chaude sur sa peau. Comme prévu, Niels vint se coller à elle, se laissant volontiers faire entre ses mains expertes qui arrivaient parfaitement à faire relâcher ses muscles, le détendant complètement. Il hocha la tête, lâchant un soupir de bien-être. « T'es trop douée. » Lâcha-t-il, fermant les yeux pour profiter pleinement de son contact, frémissant lorsqu'il pouvait sentir ses lèvres prendre le relai. Il vint se coller un peu plus à elle, laissant son dos reposer contre sa poitrine avant de prendre ses mains, les faisant passer au-dessus de ses épaules pour finalement les poser contre son torse. « Si le paradis ressemble pas à ça, alors j'ai rien compris. » Dit-il, un sourire aux lèvres, ses doigts faisant des aller-retours contre ses jambes.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 30 Oct 2018 - 14:58
En lui donnant une chance de revenir dans sa vie, c'était aussi à elle qu'elle s'en était confiée une, parce qu'il était évident qu'elle n'aurait pas pu continuer bien longtemps à user de l'auto-destruction en guise de compagnie. Comme elle n'avait pas eu envie de réellement s'en sortir, préférant se laisser aller à l'abandon à mesure que les jours défilaient, il n'y aurait jamais eu aucun mieux sans Niels. Elle n'était plus capable de faire comme avant, de survivre de manière indépendante comme si de toute façon, il n'y avait que ça à faire. Depuis qu'elle avait goûté à l'amour, elle était devenue différente, ne pouvant plus se contenter du strict minimum qui visait à rester détachée des autres. En vérité, elle pouvait continuer à rester loin du monde entier, mais pas de Niels. Même sa fierté légendaire se pliait devant les exigences de son coeur qui lui implorait de le rejoindre à chaque fois que la distance se faisait sentir.
Et même là, au milieu de la foule, elle ne voyait que lui, ne se lassant pas de s'imprégner des effets qu'il lui délivrait sans s'en rendre compte. Elle pouvait faire comme si elle menait la danse, comme si elle contrôlait son désir mais la vérité, c'était qu'elle remarquait déjà les brûlures passionnelles que sa peau laissait contre la sienne. Elle sourit en coin à sa remarque, se mordant la lèvre inférieure, amusée par ce changement de climat. - C'était juste un avant-goût de tout ce que j'ai envie de faire avec toi, avoua-t-elle sur un ton enjoleur, décidant de s'éloigner légèrement pour réprimer son désir.
C'était plus fort qu'elle, elle était tout le temps attirer vers lui, vers son âme et son corps qui agissaient comme un aimant avec son être. Elle se sentit flattée aux mots qu'il employa sur sa manière d'être avec lui, désirant continuer à ce qu'il n'ait qu'elle en tête.
- Je me débrouille bien parce que je te veux pour moi toute seule. Et t'es le seul que j'ai pu vouloir de cette manière. Je me mettrais le monde entier à dos s'il faut que je leur prouve à quel point je tiens à toi.
Parce qu'elle ne pouvait pas réagir normalement quand il s'agissait de Niels. Le calme, la réflexion, l'introspection n'existaient pas quand elle voyait une personne débarquer de nulle part pour s'approcher de lui. Même si ça n'avait souvent aucun sens, elle s'en fichait, elle n'avait pas forcément besoin d'amies de toute façon.
Si Aelya était survoltée à l'idée de vivre pendant deux jours dans un lieu aussi grand, s'imaginer y vivre lui donnerait surement le tournis pendant les premiers mois, lui donnant cette impression de ne pas savoir quoi faire de cet espace qui la surplombait de toute part. Elle hocha la tête en souriant de manière amusée à sa remarque qui détournait habilement le problème de sens. - T'as raison. Et je peux que compatir. Y'en aura jamais un pour rattraper l'autre entre nous, soupira-t-elle, feignant la déception.
Elle n'avait jamais su gérer son argent également parce que les sorties, l'alcool, la drogue coûtaient chers l'air de rien, sans parler de toutes les dépenses qu'elle faisait à côté. Quelque part, elle avait toujours grandi dans le besoin alors c'était sans doute pour ça qu'aujourd'hui, elle s'autorisait un peu trop de choses.
- Et t'en as pleins, des atouts, le complimenta-t-elle.
Aelya l'aimait pour ce qu'il était et n'avait jamais désiré changer quoique ce soit dans sa personnalité tempétueuse qui faisait écho à la sienne. La brune l'avait attiré dans le jaccuzi, désirant lui offrir du bien-être. Elle avait laissé ses mains caresser sa peau, massant ses épaules avant de les faire glisser tout le long de sa colonne vertébrale où des baisers pouvaient s'immiscer entre chaque pression. Elle prenait énormément de plaisir à prendre soin de lui de cette façon. Aelya sourit à sa remarque, contente qu'elle puisse elle aussi lui faire plaisir avec ses moyens. Elle le laissa s'emparer de ses mains pour les poser contre son torse où elle continuait à lui délivrer des caresses, déposant des baisers sur sa joue et sa tempe alors qu'il s'était blottie contre elle. Elle frissonna en sentant ses doigts glisser ses jambes et à l'entente de ses mots qui réveillaient certaines inquiétudes.
- Bébé... Tu penses qu'on pourra un jour excéder deux mois sans se séparer ? demanda-t-elle en réfléchissant.
Elle laissait valser son regard tout autour d'elle, dans la pièce tamisée dont l'atmosphère baignait dans leur affection.
- Parce que j'veux pas que ça s'arrête nous deux... Je t'aime vraiment trop. J'ai l'impression de mourir à chaque fois qu'on se sépare. Et j'ai peur maintenant... Avoua-t-elle tristement.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 30 Oct 2018 - 16:42
Ce dont il était sûr à présent, c'était qu'ils n'étaient définitivement pas faits pour vivre l'un sans l'autre. Et il aurait du s'en rendre compte plus tôt, depuis le début, au moment où il avait commencé à comprendre que cette fille faisait naître en lui des choses qu'il ne parvenait pas à expliquer. Elle était ressortie du lot, au moment même où il avait croisé son regard et rapidement, il n'avait eu de yeux que pour elle, pour cette âme qu'il avait appris à connaître et à aimer de tout son être, au point où il avait ressenti le besoin viscéral d'y lier la sienne. Si la séparation l'avait abattu, ça lui avait aussi fait comprendre que sa vie n'avait aucune valeur sans tout ce qu'ils partageaient et sans cette relation qui était devenue sa raison d'être. Il n'y avait que ça qui le maintenait debout, comme si c'était le seul critère que sa vie imposait, celui d'être lié à Aelya à tout jamais. Son cœur battait, toujours plus fort, surtout lorsque le désir se mêlait à son affection, lui faisant totalement perdre les pédales alors qu'il tendait les muscles pour ne pas se laisser consumer par son envie. Son regard toujours ancré au sien, il avait fait déraper ses yeux quelques secondes sur ses lèvres alors que leurs visages étaient toujours à une proximité étourdissante. « J'serais prêt à beaucoup de choses pour voir la suite... » Souffla-t-il, lui volant un dernier baiser rapide avant de se redresser. « Profites-en, tu me verras rarement aussi patient. » S'amusa-t-il, plutôt impressionné de voir qu'il pouvait encore faire preuve de self-control avec elle. Il lui adressa un sourire tendre à ses remarques qui traduisaient toute l'affection qu'elle lui vouait, et qui n'aurait de cesse de le toucher en plein cœur. « T'as pas besoin de le prouver aux autres. Si moi je le sais, alors le reste on s'en fout. J'vois que toi bébé, t'es la seule qui m'importe. » Et il ne cesserait jamais de lui dire encore et encore si ça pouvait la rassurer. Parce-qu'il n'y avait rien de plus vrai que ce qu'il avançait, elle était la seule qu'il voulait aimer, et pour l'éternité. Ils s'étaient tous les deux amusés de leur situation commune, la comparant avec cette maison qui respirait clairement tout ce qu'ils ne pourraient probablement jamais avoir. Il leva la tête vers le plafond qui semblait interminable, regardant les alentours avant de reposer son regard sur celui de sa petite-amie. « C'est pas grave. J'trouve qu'on est bien aussi tous les deux dans notre petit appart'. » Admit-il, ne manquant pas de préciser qu'il considérait que son appartement était aussi le sien. Son sourire s'étira à ses remarques qui le flattaient, et qui avaient bien plus de sens lorsqu'ils sortaient de ses lèvres à elle. Aelya était la seule à qui il avait envie de montrer le meilleur de lui-même, sûrement parce-qu'il n'y avait que son avis qui lui importait. Il s'était rapidement détendu en entrant dans le jacuzzi, laissant la brune s'occuper de lui, se sentant soudainement beaucoup plus léger sous l'effet réparateur de ses mains. Il ne tarda pas à vouloir se rapprocher encore plus d'elle, guidant ses doigts contre son corps, envieux de succomber à ses caresses. Il se délecta de ses marques de tendresse qu'elle exerça contre son visage, continuant de son côté à laisser ses doigts courir contre ses jambes, remontant jusqu'à ses cuisses. Il sentit son cœur se resserrer à ses mots, percevant l'inquiétude qui l'animait toujours et que ses agissements avaient certainement fait renaître. « J'en ai vraiment envie... Je veux passer ma vie avec toi. Et je sais que j'ai du te dire la même chose avant de partir, mais j'te promets que c'est le cas mon amour. » Il attrapa une de ses mains pour nouer ses doigts aux siens, son regard attiré par leurs mains entrelacées. « T'as le droit de plus avoir confiance en tout ce que je te dis. Je t'ai balancé des belles paroles et finalement, je les ai pas tenu, alors c'est normal que tu doutes. Mais j'suis là maintenant, et je veux vraiment te montrer que je suis prêt à tout pour que ça continue entre nous. » Ajouta-t-il, d'une voix plus calme, appréciant la chaleur de sa paume contre la sienne. Puis une de ses pensées s'envola pour Milo, avec lequel il n'avait pas voulu reprendre contact depuis cette histoire. « Est-ce que tu te souviens de ta soirée avec lui ? » Lâcha-t-il, sans même évoquer son prénom, sans savoir pourquoi il reparlait de ça, tout de suite, alors que rien ne semblait pouvoir entraver la chaleur de leur moment. Pour autant, il était resté calme, comme s'il souhaitait lui montrer qu'ils pouvaient en parler calmement, sans que rien ne vienne à se briser entre eux.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 30 Oct 2018 - 19:09
Aelya aimait savoir qu'ils étaient fait pour continuer leur route ensemble, qu'ils étaient comme les deux faces d'une même pièce, indispensable pour l'un et l'autre, dont l'absence était semblable à une mort lente et douloureuse. Si elle avait pensé au départ que se lier à quelqu'un était dangereux, elle savait maintenant que c'était même complètement inconscient, parce qu'il tenait sa vie entre ses mains, mais en même temps, elle n'arrivait plus à se voir vivre autrement que sous l'effet de son affection qu'elle aimait lui rendre constamment. Il n'y avait qu'avec lui qu'elle voulait s'épanouir parce que mot n'avait de signification que s'il restait à ses côtés.
Sentant ses lèvres la happer dans un tourbillon de désir, elle commençait à se prendre à son propre jeu, réalisant que même à ce niveau, ils étaient synchronisés, ressentant tout le temps la passion les appeler pour les consumer. Elle sentait son corps augmenter en température alors que leurs deux visages étaient plus que proches et que ses mots ne faisaient qu'attiser son envie de lui céder. - J'aime pas quand t'es patient, ça te va pas, lança-t-elle, feignant l'agacement.
Elle s'en fichait de l'avis des autres, à part quand on voulait les séparer. C'était sans doute le pire des affronts qu'on pouvait lui lancer et ça n'avait jamais rien annoncer de bon pour la suite. A chaque fois qu'elle avait remarqué une femme s'approcher de lui, ça avait toujours mal fini que ce soit pour l'une ou pour l'autre ou pour les deux. Mais au moins, le message était passé. Elle le regardait, attendrit par les paroles qu'il avait dite, se sentant fondre par ces mots doux. Elle avait sourit légèrement, touchée, approchant ses lèvres des siennes pour lui délivrer un baiser empreint de tout l'amour qu'elle ressentait.
Aelya était sûre qu'elle le suivrait partout où il irait, parce qu'elle existait seulement où il était. Elle était toujours un peu sous le choc de cette surprise qui avait confirmé l'envie de rester ensemble et de continuer à y croire. Même si cette maison était énorme pour eux deux, elle était quand même satisfaite de pouvoir ancrer ce souvenir dans sa mémoire, parce qu'il faisait partie de leur histoire. - On est plus que bien... Dans notre appart', ajouta-t-elle, reprenant ses mots qui lui réchauffèrent le coeur, sous-entendant son envie de revenir dans sa vie pour de bon.
La brune s'était laissée aller à des massages sur le corps de Niels pour lui délivrer de l'attention, ce qu'elle adorait lui prodiguer au moins autant que lui. C'était aussi une manière de sentir sa peau sous ses mains désireuses de toujours nouer avec un contact avec lui et ça permettait à ses lèvres de se nourrir de sa présence qui lui avait fortement manqué ces derniers temps. Elle avait fait glisser ses doigts sur son torse, se prenant à dessiner des formes abstraites alors que ses pensées divaguaient dans tous les sens. Elle ne savait pas pourquoi d'un seul coup elle avait ce besoin viscéral d'être rassurée. Peut-être parce que tout ce qu'ils vivaient était trop beau, et qu'elle avait peur que tous ses souvenirs ne soient qu'une plaie ouverte de plus à ajouter. Elle l'écoutait, laissant sa main trouver la sienne, hochant paisiblement la tête. - On peut mieux faire, bébé. Je crois toujours qu'on en est capable. J'veux pas qu'on se mette de pression mais j'ai trop de fois failli te perdre pour toute une vie... Avoua-t-elle tristement.
Elle savait qu'il n'avait jamais désiré la faire souffrir intentionnellement, comme elle d'ailleurs, mais c'était un domaine où Aelya avait l'impression d'exceller. Elle tentait de faire le vide dans son esprit pour s'imprégner de ses paroles réconfortantes. Elle avait toujours cette peur ancrée en elle, et leurs séparations ne faisaient que de l'accentuer. Son coeur loupa un battement à sa question. Elle savait évidemment de qui il parlait sans même qu'il n'ait à prononcer son prénom.
Aelya aurait du savoir qu'ils allaient y venir parce que c'était quand même ce qui avait causé leur perte à tous les deux. Le pire, c'est qu'elle se souvenait de tout. Tout ça parce qu'elle n'avait pas bu ce soir-là. Et ces images lui revenaient en tête alors qu'elle essayait de garder son calme. - Oui. Je m'en souviens, lâcha-t-elle de manière neutre.
Elle resserra ses bras autour de son corps, désirant lui montrer toute sa tendresse.
- Mais je m'en souviens parce que j'étais pas bourrée bébé, se justifia-t-elle. Ca comptait pas pour moi, tu le sais. Je regrette vraiment. Je devrais pas te le dire peut-être, mais... Il me faisait un peu penser à toi dans ses goûts et sa manière d'être. Et vu qu'on était plus ensemble, j'essayais de me raccrocher d'une manière ou d'une autre à ce qu'on avait, tu vois ? Mais tout ce que je voulais vraiment, c'était toi. Et ça sera toujours toi, se confia-t-elle, l'émotion faisant trembler sa voix.
Elle replongeait dans des souvenirs douloureux mais ça lui faisait du bien de se confier à coeur ouvert de cette manière.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 30 Oct 2018 - 20:36
Niels ne ressentait plus aucun doute vis-à-vis de ce qu'il devait faire ou non. Il savait pertinemment que sa vie, il voulait la faire avec Aelya, qu'elle était l'unique personne qu'il voudrait à tout jamais, jusqu'à la fin. Elle était l'amour de sa vie, il pouvait le ressentir à chaque fois qu'il la touchait, à chaque fois que ses lèvres percutaient les siennes et qu'il s'imprégnait de l'amour qui émanait entre leurs deux âmes. Il n'aurait certainement jamais parié sur lui si on lui avait dit qu'il trouverait un jour l'amour, lui qui avait longtemps pensé qu'il fallait plutôt s'immuniser contre toutes ces conneries plutôt que de perdre son temps à continuer de croire que ça lui tomberait dessus. Et pourtant, c'était arrivé, avec plus d'intensité qu'il ne l'aurait jamais pensé. Et si Niels n'avait pourtant jamais été destiné à aimer une personne au point d'en devenir dépendant, il fallait croire qu'Aelya avait complètement fait basculer la balance. Il s'était laissé embarquer quelques instants dans cette atmosphère plus que chaude, espérant sans trop y croire que la brune l'aiderait à ne pas succomber à la tentation. Sans surprise, Aelya avait continué à faire grimper le thermomètre, jusqu'à ce que Niels décide qu'il était temps d'écouter le peu de raison qu'il lui restait, établissant une distance entre eux. Il pouffa à ses mots, venant poser sa main sur la sienne, geste presque trop chaste pour le feu qui se déclenchait en lui. « Laisse-nous le temps d'aterrir, et j'te promets que je serais aussi impatient que tu le voudras. » Ajouta-t-il, d'une mine charmeuse, s'amusant à son tour avec les allusions sexuelles, sans pour autant perdre son air faussement innocent. Il savait bien que cette patience qu'il arborait était plus que superficielle, et qu'à tout moment, elle était susceptible de se briser en mille morceaux. Il répondit à son baiser de manière tendre, ses yeux se fermant sous l'effet de ce contact dont il ne se lasserait jamais, comprenant qu'elle avait assimilé la sincérité de ses paroles et qu'il ne pouvait donc pas être plus satisfait. Il avait l'impression d'être minuscule dans cette maison clairement trop grande pour eux seuls, lui rappelant à quel point il se complaisait dans ce qu'il avait à Bowen, et qui ressemblait sans doute plus à ce qu'il était. Son cœur loupa un battement à sa réponse, qui reprenait mot pour mot la phrase qu'il avait employée et qui lui faisait comprendre qu'elle se sentait toujours chez elle dans son appartement. Il ne lui avait peut-être pas encore redonné sa clé, sûrement parce-qu'il redoutait qu'elle lui dise que c'était trop tôt, mais l'envie qu'elle s'installe avec lui était toujours aussi présente, peut-être même encore plus depuis qu'ils s'étaient retrouvés. Sa peau s'était mise à frissonner sous la douceur de son contact, respirant plus profondément alors qu'il se délectait des sensations qu'elle lui procurait et qui le détendaient complètement. Soudainement, ils s'étaient laissés aller à des paroles plus profondes, qui traduisaient leur peur de se voir une nouvelle fois déchirés, arrachés l'un à l'autre comme ils avaient déjà pu l'expérimenter. Niels aurait aimé balayer cette crainte qui semblait la tirailler, mais il savait que sa crédibilité en avait pris un coup depuis leur dernière rupture. Néanmoins, il continuait de vouloir la rassurer, en lui insufflant son envie de les voir grandir ensemble, qu'ils ne fassent qu'un jusqu'à leur dernier souffle. Il hocha lentement la tête à sa réponse, percevant sa tristesse qui lui arrachait le cœur. « On va y arriver mon amour. On s'aime, c'est ce qui compte. J'aurais du le comprendre, je m'en voudrais toute ma vie de pas avoir su me le mettre dans la tête... Mais ça arrivera plus. » Ajouta-t-il, resserrant son étreinte autour de ses doigts, avec la ferme intention de ne pas la lâcher, ni maintenant, ni jamais. Son cœur s'était mis à battre à tout rompre lorsqu'il repensa à cette histoire qui les avait conduit au déchirement, se sentant maintenant prêt à avoir une vraie discussion avec elle. Il l'écouta parler, tentant de ne pas se faire du mal en intégrant chaque mot, chaque aveu qui se voulait sincère. Il laissa un blanc s'écouler, hochant lentement la tête. « Je vois... Tu pouvais pas tomber sur plus ressemblant pour le coup. » Lâcha-t-il, presque avec un rire triste, repensant à la façon dont Milo et lui avaient toujours été similaires, partageant les mêmes passions, la même vision des choses. « Merci. » Souffla-t-il, reconnaissant de la façon dont elle s'était livrée à lui, de la sincérité et de l’honnêteté dont elle faisait preuve et qui le touchaient au plus profond de lui. Ses doigts remontèrent timidement vers son bras qui entourait toujours son torse, lui délivrant quelques caresses qui se voulaient tendres. « J'ai été un sale con avec lui. » Finit-il par dire, en soupirant, regrettant de ne pas lui avoir laissé une chance de s'expliquer, coupant court à toute conversation, bien trop blessé pour pouvoir pardonner.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 30 Oct 2018 - 21:32
Aelya se rendait compte que ça n'avait pas été si difficile que ça que de se sevrer de la morphine, parce qu'elle avait testé des drogues bien plus addictives, dont celle qu'elle consommait régulièrement, qui rendait sa vie beaucoup plus belle et dont elle se délectait sans se lasser. Elle se trouvait à ses côtés, représentant Niels. Il y avait des effets secondaires amenés par le manque, par la jalousie mais en soit elle en tirait bien plus de bénéfices et c'était pour ça qu'elle y revenait toujours. En fait, elle comprenait que le psy n'avait pas eu envie de seulement la sevrer de la morphine, s'étant d'autant plus intéressé à Niels. Il avait eu raison quelque part, cette relation était dangereuse au vu de l'intensité et de l'imprévisibilité qu'elle possédait mais elle était heureuse avec lui. Jamais ce mot n'avait semblé aussi vrai et elle trouvait sa définition à chaque fois qu'elle croisait son regard. Alors, elle prendrait tous les risques possible pour le garder à ses côtés, même si ça voulait dire marcher au bord d'un vide qui semblait toujours les attirer en son fond.
Elle avait décidé de réchauffer leur cœur par le désir qu'elle ressentait et qu'elle percevait dans les yeux de Niels avant de se rendre compte qu'il fallait qu'elle calme des ardeurs au moins le temps de quelques heures, bien que ça lui semblait long, engrengeant une dose de frustration en ce même instant. Elle acquiesça à ses mots, le regard allumé, désireuse de laisser le désir la posséder. Ses lèvres trouvèrent les siennes dans un baiser amoureux, les caressant d'une infini tendresse et et qui représentait ce qu'elle ressentait pour lui. Elle vint attérir dans une ville qu'elle n'avait jamais visité, dans une maison immense dont elle n'avait jamais pu expérimenté le sentiment de se voir aussi petite, avec un homme qu'elle n'aurait jamais pensé aimer de cette manière, si forte et pourtant si évidente. À l'intérieur de l'eau brûlante qui les enveloppait dans un cocon, elle avait laissé ses mains s'exprimer sur sa peau avant de laisser ses cordes vocales vibrer, lui permettant d'expier ce qui traînait dans son esprit.
- Je devrais t'enregistrer, ça me permettrait d'avoir une preuve à te sortir si tu retentes ça, ajouta-t-elle, mi-serieuse, mi amusée. Je veux jamais que t'oublies que je pourrais jamais vouloir d'une autre personne que toi, souffla-t-elle.
Elle voulait lui faire comprendre que ses agissements avec Milo s'étaient produits de manière urgente et irréfléchie sous le coup de leur rupture précipitée. Elle ne l'aurait jamais fait en sachant qu'ils étaient ensemble et elle ne l'aurait jamais fait en sachant qu'elle se remettrait avec lui. Elle ne savait pas au départ qu'elle le retrouverait, que c'est ce qui conditionnerait leur relation. Parce que malgré les tempêtes, ils arrivaient toujours à trouver la main de l'autre. Elle voulait jouer la carte de l'honnêté quand il l'avait questionné sur Milo, parce que même si elle avait toujours peur de le perdre via les mots qu'elle pouvait dire, elle avait compris que les taire n'était pas forcément mieux.
- Non, c'est clair, soupira-t-elle. J'aurais dû m'en douter que vous vous connaissiez d'ailleurs, c'est pas étonnant, admit-elle, faisant référence à leurs ressemblances.
Fallait croire que toutes les personnes qui pouvaient lui rappeler Niels devenaient naturellement plus attirantes. Elle appréciait bien Milo pourtant, mais vis-à-vis de son petit ami, elle devait en prendre un peu ses distances, ne désirant pas attiser sa colère encore une fois. Parce qu'elle savait qu'il interpréterait malgré lui chaque regard ou sourire qu'elle pourrait lui lancer de manière innocente pour du flirt. Elle ne pouvait pas le blâmer à ce sujet, elle aurait réagit de la même façon. Elle déposa un baiser sur sa tempe à son remerciement, satisfaite qu'il vienne à l'écouter calmement sans jugement. Elle frissonnait en sentant ses caresses sur son bras, entendant les regrets dans sa voix quand il parlait de Milo.
- J'en doute pas, avoua-t-elle, sachant pertinemment qu'il avait du être dur avec lui. Mais bébé, ça arrive les prises de tête. Tu pensais sûrement pas tout ce que t'as dit, je le sais. Je le connais pas aussi bien que toi mais s'il te ressemble autant, il va te pardonner parce qu'il comprendra. Tu devrais tenter de le revoir pour vous expliquer, ça se passera bien, tu verras, avança-t-elle, désirant le réconforter.
Elle posa sa tête contre la sienne, enroulant ses bras autour de son corps qu'elle enlaça.
- Personne te résiste toi t'façon, lança-t-elle, en sous entendant le fait que Milo lui pardonnera sa réaction comme lui le fera.
Elle fit glisser sa tête dans son cou, lui mordillant la peau pour lui laisser une marque de manière joueuse.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25004 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 30 Oct 2018 - 22:22
C'était sûrement égoïste de le penser, mais Niels était plus que satisfait de comprendre que la tentative de le faire sortir de sa tête ait échoué, parce-que ça leur permettait au moins de se donner une nouvelle chance, qu'il ne comptait d'ailleurs pas gâcher. Parce-qu'il aurait probablement été dévasté de savoir qu'il n'avait plus la moindre importance aux yeux de la femme de sa vie, elle qui avait toujours tenté de lui faire comprendre qu'il avait une place primordiale dans sa vie. Et il se rappelait d'ailleurs parfaitement ce qu'il avait ressenti lorsqu'il était venu chez elle, avec l'espoir de faire renaître la flamme de l'amour entre eux, qui était restée bien trop de temps sans être alimentée, et qu'elle avait tenté de lui faire croire qu'elle avait rencontré une autre âme qui avait été capable de le remplacer. Il ne l'avait peut-être pas montré, mais il s'était senti crouler sous le poids de la tristesse, comme si elle lui avait enlevé tout espoir qu'il puisse s'en sortir. Parce-qu'il n'avait jamais été question de passer une vie sans elle. Aujourd'hui, plus que jamais, il s'en rendait compte, alors qu'il laissait ses lèvres lui signifier à quel point il était raide dingue d'elle, profitant de cet instant de tendresse juste après qu'ils se soient vigoureusement allumés l'un et l'autre, faisant naître un désir qu'ils ne pouvaient pour l'instant pas satisfaire. C'était sûrement cette maison, le fait d'être loin de Bowen, rien que tous les deux, qui les poussait à se livrer mutuellement, Niels souhaitait calmement revenir sur cette erreur de parcours qui leur avait pourtant coûté très cher. Il esquissa un sourire à ses mots, conscient qu'il avait intérêt à tenir sa parole cette fois-ci. « C'est pas une mauvaise idée. Mais ça te servirait pas à grand chose à mon avis. » Parce-qu'il était convaincu qu'il ne retenterait jamais le diable, persuadé d'avoir connu ce qui s'apparentait à l'Enfer sans elle, lorsqu'il s'était laissé partir à la dérive sans possibilité de revenir dans le droit chemin. Il hocha lentement la tête à ses paroles suivantes, attendrie par la sincérité de celles-ci. « Je te fais confiance. » Répondit-il, son pouce caressant tendrement le dos de sa main, repensant à tout ce qu'il avait pu lui dire lors de leur séparation et qui contrastait totalement avec ce qu'il ressentait réellement. Il comprenait qu'Aelya n'avait jamais voulu lui faire du mal en agissant de la sorte, parce-qu'elle ne pouvait pas savoir la relation qui liait Milo et Niels et dans tous les cas, elle n'avait eu aucun compte à lui rendre à cette époque puisqu'elle était libre comme l'air. Il se remit à penser à Milo aux remarques d'Aelya, ressentant cette tristesse infinie de l'avoir violemment rayé de sa vie, tout ça à cause de sa fierté qui avait été blessée. Il ferma les yeux en sentant les lèvres d'Aelya se poser sur sa tempe, continuant à lui donner de l'affection à travers le mouvement lent de ses doigts contre sa peau brûlante. « Le truc c'est que je lui ai pas laissé la possibilité de s'expliquer. Je lui ai envoyé un sms en lui disant que je savais, et ça s'est arrêté là. Je l'ai plus revu. » Avoua-t-il, encore marqué par cet échange qu'il avait volontairement écourté. Il se délectait de la proximité de leurs corps, s'imprégnant de ses gestes qui se voulaient toujours aussi tendres vis-à-vis de lui, frémissant en sentant Aelya mordiller son cou. « Je sais pas si j'aurais la force de le revoir bébé... Je crois que je lui en veux plus, mais par principe, je sais pas comment je réagirais si on devait se retrouver tous les trois dans la même pièce. Parce-que j'aurais toujours ces images dans ma tête, j'pourrais pas m'empêcher d'imaginer ce qu'il a pu te faire et.. ce que tu lui as fait et comment ça s'est terminé... Je peux pas, j'te jure, c'est plus fort que moi... » Souffla-t-il, lourdement, comprenant qu'il commençait à parler vite et à laisser sa frustration prendre le contrôle. Il tenta de balayer toutes ces visions qui le tourmentaient, se concentrant sur les mots qu'avaient pu lui dire Aelya et qui parvenaient toujours à l'apaiser. Il s'écarta légèrement, défaisant leur étreinte pour la regarder, ayant ce besoin d'être rassuré par la profondeur de son regard. « Je t'aime tellement... » Souffla-t-il finalement, ressentant l'envie de lui signifier ce qu'il y avait de plus important en lui.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mar 30 Oct 2018 - 23:07
Aelya ne pourrait jamais complètement éteindre la peur de le voir partir encore une fois. Parce qu'elle savait qu'ils ne pourraient peut être pas y échapper, considérant la tournure que prenaient leurs disputes. Mais elle savait sans hésitation qu'elle continuerait de l'attendre, quitte à passer le restant de ses jours sans vrai attache, parce qu'elle n'avait pas envie de donner l'affection qu'elle possédait en elle a quelqu'un d'autre. Il lui serait toujours destiné, comme son cœur, et tout ce qu'elle était. Quand il était parti, elle n'avait même pas pu se résigner à reprendre sa vie avant Niels. Elle ne savait plus ce que c'était, trouvant soudainement peu d'intérêt à son ancien quotidien qui pourtant sur le coup, lui avait assez plut. Elle n'avait même pas pu garder ce mensonge bien longtemps pour l'éloigner d'elle. Parce qu'elle ne pouvait pas sortir de telles inepties sans s'écorcher contre son regard.
Aelya n'arrivait même pas à imaginer sa vie avec quelqu'un d'autre, dans un quotidien semblable à celui qu'elle partageait avec son petit ami. Ça leur était réservé à eux, et chaque visage qu'elle avait pu se forcer à imaginer pour convaincre Niels qu'elle était passée à autre chose s'était rapidement évaporé, laissant la place au brun pour revenir hanter son esprit. Elle se sentait rassurée à ses paroles qui voulaient sous entendre qu'il ne partirait plus.
- Tant mieux, c'est tout ce que je veux, répondit-elle tendrement.
Elle hocha doucement la tête quand il ajouta qu'il avait confiance en elle, percevant une douce chaleur se faufiler dans ses veines. Elle aimait entendre ça parce qu'il avait remis en question la confiance qu'il lui portait lors de leur séparation, et ça l'avait détruire à l'intérieur. Elle ne le trahirait jamais délibérément, même sous la torture. Elle savourait le contact de ses caresses qu'il lui délivrait en même temps qu'elle. Aelya entendait sa tristesse vis-à-vis de Milo, comprenant aisément qu'il regrettait leur séparation à eux aussi. Elle le laissa trouver ses mots alors qu'elle l'écoutait attentivement, avant que son cœur ne loupe un battement quand il émit la possibilité de ne pas pouvoir rester calme s'ils se voyaient tous les trois. Elle le comprenait, et en même temps, elle ne voulait pas qu'il gâche une amitié pour un simple égarement d'une nuit. Aelya le sentait plus agité soudainement, et se prit à resserrer son étreinte autour de lui pour l'apaiser.
- C'est compréhensible mon amour que tu veuilles pas. Mais vous pouvez traverser ça aussi. T'as l'air de pas mal de l'apprécier et je pense qu'il a besoin de toi. On pourra jamais enlever ce qui s'est passé alors... Donne toi le temps mais lui accorder ne serait-ce qu'une rencontre pour s'expliquer ce serait bien. T'auras pas de regrets et tu aviseras plus tard, après. Et c'est pas comme si on allait se voir tout le temps tous les trois, avança-t-elle.
Elle peinait aussi à imaginer une situation où ils se verraient tous ensemble parce qu'elle aurait sûrement dû mal à savoir comment réagir ou se tenir pour ne pas attiser l'angoisse de Niels. Il était clair et net que si elle pouvait éviter, elle le ferait volontiers. Elle le laissa se détacher, captant son regard avant de fondre à ses mots doux. Elle sourit légèrement, amoureusement, toujours troublée par l'effet qu'avait cette parole sur son corps.
- Moi aussi bébé. Et c'est pour ça que je veux pas te voir regretter. T'es ce qu'il y a plus de important dans ma vie alors je veux que tu sois heureux. On a pleins de choses à faire toi et moi, et je veux les faire avec toi, souffla-t-elle en attirant des lèvres contre les siennes.
Elle vint près de lui, passant ses mains sur son torse qu'elle détailla avec son regard.
- Y'a personne qui peut m'attirer comme toi. Même en buvant je me souviens toujours de nos moments. Parce qu'ils sont toujours uniques, avoua-t-elle, plongeant son regard dans le sien.
Elle oubliait toujours les personnes avec qui elle pouvait partager une étreinte parce que la plupart du temps, elle n'était pas sobre. Mais avec Niels, l'alcool ne changeait rien. Elle se souvenait toujours des sensations qu'il lui provoquait.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels) Mer 31 Oct 2018 - 0:25
Niels savait qu'il mentirait s'il affirmait sans la moindre hésitation qu'ils ne se déchireraient plus, parce-que les connaissant, il était conscient qu'ils n'étaient jamais à l'abri d'une tempête. Ils en avaient fait les frais, à plusieurs reprises, et même s'ils arrivaient toujours à se retrouver au bout du compte, la convalescence était toujours une étape plus que difficile à appréhender, là où ils tentaient de réparer les dégâts causés par cet amour sûrement trop passionnel. Quoiqu'il en soit, le brun voulait se montrer optimiste, avec la ferme intention de se battre jusqu'au bout pour protéger leur relation, leur complicité, tout ce qu'il avait de plus cher au monde. Il espérait qu'elle puisse comprendre qu'il n'avait que cet objectif en tête, à chaque instant qu'il passait avec elle, lorsqu'il la comblait d'attentions, afin qu'elle puisse se rendre compte qu'il n'était voué qu'à ça, qu'à lui délivrer cet amour qu'il ne pouvait plus contenir en lui tant il en débordait. Son cœur était pris, cadenassé et fermé à double tour par celle qu'il aimait, bien conscient qu'il n'y aurait personne d'autre pour qui il pourrait développer ce genre de sentiments. Il adorait penser qu'ils se retrouvaient dans la même situation, à expérimenter toutes ces sensations qui continuaient de naître sans pouvoir être arrêtées, trouvant leur origine dans l'amour pur qu'ils se vouaient. Il avait ressenti le besoin de lui parler, afin qu'elle sache où est-ce qu'il en était avec toute cette histoire, et c'était aussi l'occasion de connaître sa version. Parce-que mine de rien, lorsqu'il avait dit adieu à sa relation amoureuse, il avait aussi fait une croix sur son amitié avec Milo, se sentant incapable de choisir un côté. Alors, il s'était retrouvé seul, à errer, avec un trou béant à la place du cœur et une sensation de vide terrible. Et maintenant qu'il avait retrouvé les bras de sa petite-amie, il comprenait qu'il ne pourrait jamais se passer du réconfort qu'elle lui apportait, bien que la fin de son amitié avec Milo continuait de lui peser sur le cœur. Il écouta attentivement ses paroles, s'en imprégnant afin d'entendre ses conseils, hochant doucement la tête. « On sera peut-être pas tout le temps ensemble, mais ça arrivera bien un jour ou l'autre et tu sais aussi bien que moi que ça sera carrément bizarre. Parce-que j'peux vite devenir parano pour pas grand chose... » Soupira-t-il, laissant reposer sa tête contre elle avant de reprendre : « Mais je crois que t'as raison. Quand on rentrera, j'essayerai de lui parler. » Dit-il finalement, considérant que c'était la meilleure chose à faire pour évincer les remords, même si tout n'était pas gagné d'avance. Il s'était soudainement détaché d'elle, afin de sombrer dans son regard et de lui avouer une nouvelle fois combien il l'aimait. Il sourit à ses mots, retrouvant finalement ses lèvres dans un baiser amoureux, qu'il prolongea quelques instants avant de se détacher, reprenant son souffle. « Tu me rends heureux. » Dit-il, lui volant un baiser rapide avant de faire glisser sa main dans le creux de ses reins lorsqu'elle vint contre lui, sentant son pouls s'accélérer à ses gestes et ses mots. « Alors... ça reste moi ton meilleur amant ? » Demanda-t-il innocemment, avant de lâcher un léger rire et de revenir contre ses lèvres, s'embrasant à ce contact fiévreux. Il n'avait pas envie d'imaginer qu'un autre homme était capable de lui donner du plaisir, même s'il savait que ça avait du être le cas, et sûrement même avec Milo. Mais c'était plus facile de s'imaginer qu'il restait l'unique étreinte dans laquelle elle voulait se perdre, et qu'il parvenait à lui faire oublier les autres. Il prit un peu d'eau dans ses mains pour s'ébouriffer légèrement les cheveux, mouillant son visage avant de reporter son attention sur sa petite-amie. « Bon j'ai assez profité, à moi de prendre soin de toi bébé. » Sourit-il, prenant la place qu'elle avait prise avant de l'attirer contre lui, laissant ses mains venir détendre ses muscles avec douceur, se délectant de la vision qu'il avait de son corps nu tout près du sien.
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Sujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)
I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)