Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Jeu 4 Juil 2019 - 9:55
Elle avançait dans les étapes de sa grossesse, son ventre s'arrondissant à un point où il était maintenant difficile de le dissimuler même sous des vêtements amples, Aelya étant donc forcée à quitter le bar pour s'occuper autrement au club, parce qu'il était inconcevable pour elle qu'elle ne découvre son ventre à la vue de tous les clients par sécurité mais aussi par principe visant à vouloir respecter son intimité. Elle commençait petit à petit avec l'aide de Niels à ranger leur bazar pour lui faire de la place afin d'éviter de la noyer dans leurs affaires qui envahissaient tout l'espace, Aelya se prenant au fur et à mesure à préparer sa venue, le visage illuminé par tous ces rêves qui se déployaient autour d'eux alors qu'ils discutaient d'elle, de ce bout d'eux qui allait dans trois petits mois voir le jour pour la première fois. Elle avait maintenant d'autres horaires qui rejoignaient ceux de Niels pour le moment, terminant le travail en fin d'après-midi au lieu de rentrer dans la nuit. Aelya sentait que son enfant lui demandait de plus en plus d'énergie à la vue de la fatigue qui augmentait en intensité quand elle passait la porte de leur appartement. Pourtant, elle avait aucune envie de se laisser surmener par cet état qui n'était en rien une maladie, et qui la rendait même plus qu'heureuse. C'était sans doute pour ça qu'elle avait décidé d'accepter la proposition à passer la soirée chez un de leur amis en commun, rejoignant l'appartement avec Niels en voiture, le laissant conduire puisque cela devenait de plus en plus difficile pour elle d'être à l'aise derrière un volant.
Elle resta collée à son âme soeur toute la soirée, sa main dans la sienne à chaque fois qu'elle faisait un pas, trouvant constamment un prétexte pour passer ses bras autour de lui, pour le laisser venir contre elle, buvant des boissons non alcoolisées durant la nuit pour le bien de son bébé, allégeant sa frustration dans chaque baiser qu'elle donnait à Niels et qui l'animait de sa chaleur. Elle ne voyait que lui, que son aura dont elle voulait s'en imprégner encore et encore, son regard complice confrontant souvent le sien alors que leurs sourires se répondaient au milieu des autres qui les surplombaient. - J'commence à être crevée mon amour, on va y aller ? Demanda-t-elle en se réfugiant dans son étreinte, posant sa tête contre son torse.
Dernière édition par Aelya Osborn le Dim 7 Juil 2019 - 14:31, édité 1 fois
Levi Wheeler
MESSAGE : 25007 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Jeu 4 Juil 2019 - 22:55
Il était émerveillé devant le ventre d’Aelya qui prenait de l’ampleur de semaine en semaine, leur fille grandissant à travers son abdomen en se faisant de plus en plus visible. Il adorait sentir les mouvements de leur enfant, ne manquant jamais une soirée pour passer ses mains sur elle, ayant l’impression d’établir les premiers contacts avec ce petit bout d’eux. Il voyait bien qu’avec toute cette joie, la grossesse amenait aussi de la fatigue, Aelya peinant à rester éveillée tard maintenant que son corps fonctionnait pour en nourrir deux. Il tentait de faire son possible pour prendre soin d’elle, pour alléger ses tâches, lui qui ne chômait jamais lorsqu’il s’agissait de rendre heureuse la femme de sa vie. Et pourtant, il voyait bien qu’Aelya tentait du mieux qu’elle le pouvait de ne pas se laisser amoindrir par la grossesse, acceptant de sortir avec lui lorsqu’il proposait de rejoindre des amis le temps d’une soirée. Il avait donc roulé ce soir-là jusqu’à l’appartement de cet ami en question, passant quelques heures à se détendre, son regard ne quittant jamais bien longtemps la silhouette d’Aelya. Il avait l’impression de retomber amoureux à chaque fois qu’il la regardait, son corps semblant être aimanté au sien dés qu’il cherchait à s’en éloigner. Il était incapable de passer plus de quelques instants sans la toucher, sans passer ses bras autour d’elle et chercher ses lèvres. C’était plus fort que lui, plus fort que tout, et même au beau milieu d’une soirée, il ne se priverait jamais de l’aimer. Il avait capté son regard en comprenant qu’elle commençait à fatiguer, hochant la tête avant de la couvrir dans son éteinte. « Ouais on va y aller bébé, j’dis au revoir à tout le monde et on rentre. » Il se dégagea très légèrement d’elle pour déposer furtivement ses lèvres sur les siennes avant de saluer ses amis un à un, revenant ensuite vers Aelya en nouant ses doigts dans les siens. « C’était cool, nan ? » Dit-il, passant son bras autour de son épaule alors qu’ils se dirigeaient vers sa voiture. Il la laissa s’installer, en faisant de même du côté conducteur, mettant le contact avant de prendre la route. D’un geste tendre, il fit glisser sa main sur sa cuisse, tournant un instant les yeux vers Aelya. « Tout le monde t’a trouvé rayonnante. J’crois que la grossesse te va vraiment bien. » Admit-il, un sourire amoureux flottant sur ses lèvres, son pouce caressant doucement sa cuisse à travers son tissu. Il baissa les yeux quelques secondes vers le ventre de sa petite-amie, le regard pétillant de bonheur avant que tout ne vienne à basculer. Sans doute aurait-il dû garder les yeux sur la route pour voir cette voiture arriver à toute vitesse devant eux, pour au moins tenter de dévier leur trajectoire et de les sauver de ce qu’il s’apprêtait à se passer. Mais une seconde d’inattention fut suffisante pour faire basculer son destin, celui de sa famille avec, Niels ne pouvant changer le cours des choses pour échapper au pire. La collision vint faire renverser la voiture qui s’emballa dans des tonneaux, leurs corps secoués de tous les côtés jusqu’à finir leur course dans le fossé plus bas.
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Invité
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Ven 5 Juil 2019 - 9:29
Elle s'était laissée conduire à cette soirée sans trop broncher, parce qu'elle voulait profiter de chaque moment qui pouvait la lier à Niels, son corps cherchant toujours le contact du sien comme d'un repère au travers de la foule qui l'entourait. Elle aimait ces instants hors du temps, hors de tout, où ils se perdaient ensemble dans une intimité qui ne regardait qu'eux avant de revenir dans au milieu des autres, leurs doigts noués comme s'ils étaient incapables de se détacher l'un et de l'autre. Aelya en était bien incapable, elle qui voulait sentir son âme soeur partout sur elle, partout avec elle. Elle appréciait de sentir ses mains sur son ventre quand il venait se réfugier dans son dos, tandis qu'elle lui susurrait des mots doux à l'oreille, ses lèvres accrochant les siennes dans des baisers volés que seul lui pouvait intercepter, ces marques d'affections qui n'étaient destinés qu'à lui. Lovée une nouvelle fois dans ses bras, la fatigue l'accablait de plus en plus, l'incitant à venir lui proposer de rentrer chez eux pour se reposer. Elle acquiesça à sa réponse, savourant la vive pression de son baiser, s'approchant elle aussi des autres pour leur dire au revoir et les remercier pour cette soirée. Rattrapant la main de Niels qu'il passa ensuite sur son épaule, elle déploya son bras dans son dos pour venir entourer son flanc, souriant à sa question. - Ouais c'était cool, même s'il me manquait de l'alcool, s'amusa-t-elle. J'adore les soirées avec toi mon amour, ajouta-t-elle tendrement.
Ils se dirigèrent tous les deux vers la voiture, Aelya prenant place du côté passager, alors que Niels se rangeait derrière le volant. Elle caressa sa main qui était venue se poser sur sa cuisse, les yeux valsant entre la route et son visage. - Ils sont gentils tes potes parce que je trouve vraiment que je ressemble à rien, lâcha-t-elle sur un ton moqueur. Est-ce que ce serait une manière pour toi de me dire que tu serais pas contre l'idée que j'sois un jour encore enceinte ? Demanda-t-elle, de manière malicieuse.
Parce qu'elle ne se donnait aucune limite avec Niels, son amour étant si fort qu'elle pouvait encore s'imaginer porter son enfant, même si leur fille allait déjà leur donner assez de fil à retordre pour le moment. Ses yeux suivirent le chemin des siens sur son ventre, là où était toujours blotti leur bébé qui grandissait de jour en jour, en même temps que leur affection qui ne faisait que de s'étendre. Rapidement, son regard fût traversé par la vive lumière des phares qui se trouvaient sur la même route qu'eux, le coeur à l'arrêt, la voiture s'emboîta dans l'autre dans une violence qui secoua son corps avant que celle-ci ne se mette à faire des tonneaux, les vitres explosant de toute part dans le même instant alors qu'elle perdit connaissance sous l'effet du choc qu'elle reçut au niveau de la tête, le sang coulant au niveau de son arcade sourcilière. Puis, le silence vint englober cette scène chaotique, jusqu'à l'arrivée des secours qui se chargèrent de sortir les corps de Niels et Aelya piégés dans les débris qui les encerclaient, constatant avec effroi qu'elle était enceinte avant de les placer rapidement sur un brancard pour juger leurs constantes qui étaient instables. Et elle, tout ce qu'elle aurait voulu faire aurait été de prendre la main de l'homme de sa vie une dernière fois, de lui dire qu'elle l'aimait plus que tout, et que s'il n'était question que de ça, elle lui aurait donné sa vie sans hésiter pour qu'il puisse s'en sortir. A lui et à leur enfant.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Ven 5 Juil 2019 - 18:26
Il aimait savoir qu’Aelya était là, partout où il était, partout où il allait, comme une bonne étoile qui veillait sur lui. Il se sentait en sécurité dés lors qu’elle était dans les parages, et il se plaisait à penser que ce sentiment était réciproque. Elle était son cocon, et le seul lieu où il désirait être était celui où elle se trouvait. Même dans un appartement bondé de monde, il ne voyait qu’elle, son regard constamment attiré par le sien, par cette lueur qui l’avait attiré dés les premiers instants. Sans pouvoir s’en empêcher, il venait constamment contre elle, entourant ses bras autour de son corps qu’il voulait protéger du monde extérieur, parce-qu’il abritait à présent la plus belle des merveilles, leur fille qui verrait bientôt le jour. Ses amis avaient certainement dû remarquer à quel point il était impliqué dans cette étape de leur vie, lui qui veillait constamment à ce qu’Aelya se sente bien, en tout instant. Il appréciait entendre ses murmures se frayer un chemin jusqu’à son oreille, recréant cette intimité qui n’était qu’à eux, celle qu’ils instauraient par ces baisers rapides, volés, sûrement trop chastes pour l’amour qui se déployait en eux à chaque fois qu’ils s’approchaient aussi près l’un de l’autre. Il s’affaira à saluer leurs amis lorsqu’Aelya lui fit part de sa fatigue, quittant rapidement l’appartement accompagné de sa petite-amie, son bras entourant son épaule affectueusement. Il s’amusa de sa remarque, conscient que le sevrage de toutes ces substances n’était pas facile pour elle. « Je te soutiens bébé, j’ai bu qu’une bière. On devient vraiment sages. » Admit-il, un sourire joueur sur les lèvres, tournant la tête pour déposer un baiser sur la tempe d’Aelya. « Moi aussi mon coeur. » Sourit-il, la laissant prendre place dans la voiture avant de s’installer derrière le volant, sa main se réfugiant avec tendresse contre sa cuisse. « Dis pas n’importe quoi. T’es la plus belle. La plus sexy même, mais ça, y’a que moi qui ai le droit de le dire. » Souffla-t-il, comme une confidence, souriant à sa question pleine de malice. Il fit mine de réfléchir, haussant légèrement les épaules en reportant son regard sur la route. « J’sais pas moi… on avait pas dit qu’on envahirait la planète avec nos bébés ? » Dit-il, gardant cet air joueur sur les lèvres, finissant par rire légèrement. Aussi étrange que ça puisse paraître, il n’avait aucun mal à imaginer avoir d’autres enfants avec Aelya, persuadé qu’il l’aimerait toute sa vie, même s’ils allaient déjà devoir s’en sortir avec un enfant à la charge. Et alors qu’il se laissait bercer par ses rêveries, par le bonheur intense qui le percutait à cet instant même, il n’eut pas le temps d’apercevoir cette voiture qui avait changé de trajectoire, se dirigeant tout droit sur eux. Et tout ce qui lui resta fut la panique. Et enfin, le néant. Dans son inconscient, il ne parvenait plus à penser qu’à elle et à leur enfant, au fait qu’il ne savait même pas s’il pourrait les revoir un jour, pour au moins leur dire qu’il les aimait. Le visage en sang, le corps meurtri, il n’entendit pas les secours les extraire de la carcasse de leur voiture, leurs vies désormais confiées entre les mains des secours. Il aurait aimé leur dire de ne pas les séparer, parce-qu’il ne tiendrait jamais sans elle, sans sentir la vie battre encore à travers ses veines. Rapidement, dans des camions séparés, ils furent transportés jusqu’à l’hôpital, des dizaines de soignants s’occupant de leurs cas. Il ouvrit les yeux à ce même moment, aveuglé par les néons qui le surplombaient, l’incompréhension se lisant dans son regard alors qu’il commençait à entendre toute l’agitation autour de lui. Il tourna la tête, apercevant le corps inanimé d’Aelya sur un brancard, l’obligeant à s’agiter pour tenter de la rejoindre malgré la douleur qui le paralysait, lui qui aurait voulu crier son mal, celui qui lui donnait envie de crever. Les soignants l’obligèrent à rester sur le brancard, ne pouvant prendre de risque parce-que son état n’était toujours pas stable, une larme roulant le long de sa joue alors qu’il tentait de prononcer quelques mots. « Charlie... Appelez Charlie... »
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : elle a un humour de merde mais le vit franchement très bien ☾ elle a un tatouage, un triangle inversé dans la nuque qui ne se voit que lorsqu'elle attache ses cheveux, et un coeur floral minimaliste sur l'avant-bras ☾ elle ne crie pas sur les toits qu'elle a un QI élevé, elle ne veut pas qu'on la catégorise comme telle ou qu'on ne la voit qu'à travers ça, mais elle en veut tout de même à son frère de ne jamais l'avoir laissée exploiter cette chance ☾ sa famille, ce sont ses frères et sœurs. elle ne pardonnera jamais ses parents de ne pas être là et une certaine haine endormie stagne au fond d'elle à ce sujet ☾ elle se questionne beaucoup sur sa sexualité et, contrairement aux apparences, a très peu confiance en elle à ce niveau ☾ la photographie est devenue une passion et elle adore jouer avec son appareil photo ☾ elle est sévèrement allergique aux piqûres de guêpe et a toujours son auto-injecteur d'adrénaline sur elle ☾ elle pratique la danse classique et contemporaine ☾ elle ADORE manger. gras ou sucré, tout convient, mais son pêché mignon, c'est les macarons ☾ elle ne sait pas si elle voudrait des enfants un jour. d'un côté, elle les adore, mais de l'autre elle pense qu'elle aurait trop peur de les perdre, avec tout ce qu'elle voit à l'hôpital ☾ bouder c'est sa passion ☾ son rêve est de partir soigner des enfants à l'étranger, dans des pays où il y a un réel besoin de chirurgiens qualifiés, mais elle ne sait pas si elle parviendrait à quitter l'Australie et sa famille, ça l'angoisserait sûrement trop
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Sam 6 Juil 2019 - 23:48
Sifflotant tandis qu'elle parcourait nonchalamment les couloirs du service pédiatrie, la jeune interne terminait sa ronde de post-op, un mince sourire aux lèvres, celui des âmes que rien ne semble pouvoir chambouler. Ces personnes qui semblent heureuses en permanence, que rien ne peut réellement briser ou atteindre. Ce n'était qu'une impression, une aura factice qu'elle dégageait bien évidemment, car si son sourire ensoleillait la journée de bien des gens, Charlie restait une jeune fille sensible, qui galérait un peu à gérer ses émotions. Bien entendu, sur son lieu de travail, personne n'aurait pu le deviner, mais il suffisait de la connaître rien qu'un peu pour le voir. Sa joie de vivre naturelle était toutefois particulièrement au rendez-vous ce soir, aucun drame aujourd'hui, aucun breakdown, pas de scénario catastrophe, pas de nouvelle horrible à annoncer. On aurait pu croire qu'un hôpital était une machine à mauvaises nouvelles, dispersant tension et peur dans les esprits de chaque corps y entrant, mais ce n'était pas le cas. Pas toujours.
Seulement cette soirée d'apparence calme allait vite prendre un autre tournant, comme l'annonça son biper lui ordonnant de se rendre aux urgences. Charlie s'empressa de descendre, sans qu'aucune once de tension ne vienne la perturber, simplement une petite poussée d'adrénaline revêtue d'une veste de professionnalisme, comme toujours. Mais son mental n'était absolument pas prêt à relever le défi qui l'attendait. Même si elle ne le savait pas encore. Arrivée au rez-de-chaussée, un supérieur vint l'accueillir, le visage grave et même franchement un peu anxieux. Quand la brune croisa son regard, une bouffée d'appréhension la saisit à la gorge. Elle n'avait pas l'habitude de lire cette expression sur le visage d'un confrère. Elle pouvait lire dans ses yeux que quelque chose se tramait et qu'elle avait intérêt à se préparer psychologiquement pour ce qu'elle allait encaisser d'une seconde à l'autre. "Charlie, avant de te dire de quoi il s'agit, je me dois de te dire que ce n'est pas une bonne idée que tu assistes sur cette opération." commença directement le chirurgien en charge avant que l'étudiante ait pu terminer sa phrase, demandant quel était le cas. La brune se crispa, plus à l'écoute que jamais, son esprit aiguisé focalisant toute son attention sur ce qui allait suivre, tandis qu'elle empêchait une panique latente de monter. "On a un brancardier d'ici qui a été pris dans un accident de voiture, ainsi que sa compagne enceinte. Il a demandé à ce qu'on t'appelle, mais au vu du lien que tu entretiens sûrement avec eux, je te le déconseille, tu risques de ne pas savoir faire la part des choses. La jeune femme a besoin d'une opération d'urgence, le bébé est en détresse. Je peux te tenir au courant régulièrement de l'avancée de l'opération, et tu ne seras plus de service ce soir." Le sang de Charlie n'avait fait qu'un tour, aux premiers mots de son supérieur. C'était Aelya. Et Niels. Aucun doute là-dessus. La jeune fille eut le souffle coupé sous le choc, durant deux brèves secondes, avant de jeter un coup d'oeil par-dessus l'épaule du chirurgien, constatant de loin les dommages et le corps médical qui s'affairait tout autour pour réparer ce qui pouvait encore l'être. Peut-être. « Je monte au bloc. » Elle n'avait pas hésité, même si sa voix était rauque, un peu brisée, inhabituellement grave. Mais déterminée. Absolument déterminée. Elle pouvait sentir la boule de sanglots se former quelque part au fond de sa gorge mais la ravala tout en se dirigeant d'un pas vif vers un Niels conscient mais totalement affolé, maintenu sur un brancard par des infirmières. « Niels, je suis là. Je monte au bloc avec Aelya, je la lâche pas. Tout ira bien, ok ? Tu m'entends ? Tout ira bien. » Elle avait planté son regard bleu iceberg dans celui de son ami, prenant sa main libre entre les siennes, ne laissant transparaître aucune hésitation dans sa voix, comme pour se convaincre elle-même, comme pour forcer les choses à suivre sa volonté. Comme si c'était la vérité absolue. La vérité, c'était que rien que le visage ensanglanté de Niels lui faisait mal, et elle n'osait pas poser le regard sur le corps mutilé de sa meilleure amie. Elle prit une grande inspiration et se détourna, c'était pas le moment de laisser les émotions prendre le dessus, mais alors là, pas du tout. Son supérieur désapprouvait déjà le fait qu'elle participe à cette opération, et à raison. Mais elle était plus déterminée que jamais. Il était hors de question qu'elle reste les bras croisés, plutôt que de faire tout ce qui était en son pouvoir pour sauver Aelya et son bébé. Elle posa enfin le regard sur son amie inconsciente, se mordit la lèvre et inspira à nouveau. Une patiente comme les autres, voilà ce qu'elle devait voir. Simplement, avec plus de volonté de réussir que jamais. On la briefa rapidement sur les dégâts provoqués dans le corps de la jeune femme et sur le bébé, sur le plus urgent à résoudre, sur le plan d'action. Elle écouta tout attentivement, sans détourner le regard de son amie, un éclair de douleur traversant ses iris. Tout allait bien se passer. C'était ce qu'elle ne cessa de se répéter durant la montée au bloc en urgence, courant presque tout en restant à côté du brancard d'Aelya, puis en se préparant, enfilant sa tenue et lavant ses mains et ses bras avant de pénétrer dans le bloc opératoire.
Détresse respiratoire. Charlie et trois autres chirurgiens s'acharnaient sur le corps de la belle brune, s'efforçant de la maintenir en vie. Hémorragie interne, détresse respiratoire du bébé. Charlie essuya d'un bras les gouttes de sueur qui perlaient sur son front, son être entier concentré sur sa tâche, contrôlant la pression qui pulsait à travers tout son corps. Ses jambes étaient fermement plantées sur le sol, empêchant le moindre tremblement, tandis que les instruments passaient dans ses mains, cherchant les sources d'hémorragies, réparant au fur et à mesure, pas assez vite. Ça allait être fatal s'ils continuaient ainsi. La question que personne ne voulait entendre s'éleva, flottant au-dessus des têtes comme une épée de Damoclès, sur fond sonore de bips irréguliers s'affolant de plus en plus. L'enfant ou la mère. Charlie se figea, son regard baigné de larmes levés vers le chirurgien en charge, ses mains pétrifiées, les gants teintés de rouge. Elle n'aurait jamais dû intervenir dans cette opération. Elle allait craquer. Mais elle ne pouvait pas. Elle n'avait pas le droit, elle n'avait pas le choix. Quant à la question cruelle et inévitable, la réponse avait déjà fusé dans sa tête, même si ça lui brisait le cœur. C'était Aelya qui allait être sauvée.
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- she's like sunshine that's unconcerned that today is supposed to be rain. she'll break on through and shine down anyway. ☽ æternam.
Invité
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Dim 7 Juil 2019 - 11:22
Ils étaient tous les deux impliqués dans leur nouvelle vie, cette famille qu'ils avaient construits dans la ferveur de leur amour si pure, si sincère, le genre indestructible, parce qu'à chaque fois qu'elle manquait de tomber, c'était la main de Niels qui la rattrapait, la ramenant sur le rivage de leurs espoirs qui ne faisaient que d'éclore à mesure que son ventre prenait en volume, Aelya ressentant de plus en plus la présence de sa fille à l'intérieur de son corps, elle qui avait hâte de la prendre dans ses bras, de la voir blottie dans le cocon chaleureux de leurs univers parfois bancal, qu'elle allait surement rendre stable de par sa seule présence. Rejoignant la voiture à la fin de la soirée, elle s'était prise à sourire devant ses compliments, eux qui étaient devenus finalement bien plus sages que leur entourage, Aelya se surprenant dans ce choix de vie qui n'aurait jamais été le sien si elle n'avait jamais rencontré Niels. - On envahit la planète avec nos bébés quand tu veux, ajouta-t-elle d'une voix pleine d'affection, pleine d'espérance. Je t'aime.
C'était la dernière chose qu'elle lui avait dit avant la collision, avant que leur monde ne vole en éclat au milieu des débris de l'accident, au milieu de ce qui ressemblait au chaos, son corps percutant avec force les coins de la voiture avant que celle-ci ne s'arrête dans son élan et que le silence mortuaire ne vienne s'ébruiter dans la nuit noire. Elle l'avait trouvé beau dans sa dernière image, ses yeux brillant pour elle alors que ceux-ci ne viennent soudainement s'éclairer dans la lumière des phares qu'ils n'auraient jamais du croiser, sombrant quelques minutes plus tard dans l'ombre d'un sommeil proche du coma. Ils se firent tous les deux transportés en urgence à l'hôpital, Aelya n'étant même plus capable d'ouvrir les yeux tant son corps était dans un état critique, celui contre lequel elle se serait volontiers rebeller pour retrouver l'homme de sa vie. Elle n'avait aucune conscience de ce qui se tramait, de toute l'attention que requérait sa situation alors qu'on l'opérait pour la sortir de la mort qui tournait autour de son âme et sans doute que celle-ci s'éteindrait quand elle finirait par ouvrir les yeux, parce qu'on venait de lui retirer son enfant qui rendait sa survie compliquée. - T'avais pas d'autres choix, Charlie. Elle le comprendra, répondit un de ses collègues en sortant du bloc, tentant de la rassurer.
On transféra Aelya dans une chambre alors qu'elle fût plongée dans un coma artificiel pour mener à bien sa récupération, elle qui avait perdu beaucoup de sang et qui devait maintenant laisser son corps panser le trauma qui l'avait affecté le temps de quelques heures, afin que ses constantes retrouvent une certaine stabilité. Quand ce fût le cas après de longs instants, le médecin en charge s'occupa de supprimer les doses de sédatifs qui s'écoulaient dans ses veines, invitant doucement mais surement son corps à revenir à la réalité. A cette réalité que son esprit n'était surement pas prêt à encaisser. Elle commença à percevoir les bruits des moniteurs qui pulsaient un son électrique jusqu'à ses oreilles, à ses membres engourdis qu'elle bougea délicatement jusqu'à finalement ouvrir les yeux, ses rétines percutées par la lumière qui imprégnait la pièce.
- Niels... Souffla-t-elle, ne sachant pas où elle était, tentant de trouver sa main près d'elle avant de la faire glisser du lit, tirant sur sa perfusion ce qui anima une vive douleur dans son bras.
Elle se redressa rapidement, le coeur battant, essayant de trouver une explication logique alors qu'elle reconnaissait l'environnement hospitalier où elle avait plusieurs fois été admis. La porte s'ouvrit, laissant entrevoir un visage inconnu, une infirmière qui arborait un air désolé sur le visage. - Bonjour, je suis l'infirmière qui va s'occuper de vous jusqu'à votre sortie. Je suis particulièrement contente que vous vous soyez réveillée. Evitez de faire des mouvements brusques, cela pourrait ouvrir votre cicatrice... Je... Je vais chercher votre amie, elle vous expliquera mieux, ajouta-t-elle d'une voix nerveuse.
Aelya fronça les sourcils sans comprendre à quoi elle faisait allusion avant de baisser les yeux jusqu'à son ventre. Elle tira la couverture blanche, constatant que son ventre était soudainement moins rond et moins imposant sous sa blouse.
- Qu'est-ce que vous avez fait... ? Lança-t-elle d'une voix blanche, le visage blême. - Restez tranquille, elle va vous l'expliquer. - Il est où Niels, putain, il est où ?! Paniqua-t-elle.
Elle partit rapidement trouver Charlie, laissant Aelya seule avec son angoisse et ses doutes le temps d'un instant, les larmes lui brûlant les yeux alors qu'elle cherchait désespérément des réponses.
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Dim 7 Juil 2019 - 16:12
Il n’avait fallu que d’une seule seconde, rien que d’une, pour que tout ne vienne à basculer dans le chaos le plus profond. Il n’avait pas eu le temps de se rendre compte de la brutalité du choc, de la façon dont ils avaient été secoués, recevant les débris de verre sur eux, sur leurs peaux qui s’écorchaient à mesure que la voiture se délitait en morceaux avec une violence inouïe. Et finalement, le silence était venu les recouvrir, s’emparant de cette scène morbide qui fit frémir les secours. Il ne s’était certainement pas attendu à se réveiller quelques instants plus tard, au beau milieu d’une horde de soignants aux visages concernés, tentant de le faire parler alors que tout ce qu’il voyait, c’était la femme de sa vie inanimée à quelques mètres de lui. Son coeur se mit à s’agiter lorsqu’il comprit comment ils en étaient arrivés là, se rappelant à présent du déroulement de la soirée, de leurs étreintes, du visage fatigué d’Aelya puis de leur discussion empreinte de tendresse avant la collision. Ses yeux s’étaient embués de larmes, les médecins l’obligeant à rester calme pour ne pas aggraver sa situation alors qu’il aurait simplement voulu voir Aelya se réveiller et lui dire que ça n’était qu’un cauchemar duquel ils se réveilleraient. Mais elle était là, à deux pas de lui, les yeux fermés, presque sans vie. Il avait réclamé Charlie entre deux mots, persuadé qu’il n’y avait qu’elle qui pourrait comprendre, qu’il n’y avait qu’elle qui pourrait les sauver. Parce-qu’elle savait tout, combien Niels aimait Aelya, combien sa vie ne tournait qu’autour d’elle. Et surtout, il savait qu’elle ferait tout pour sauver son enfant. Sans quitter une seule seconde Aelya du regard, paniqué à l’idée de voir les hommes en blanc l’éloigner d’elle, il sentit une légère pression sur sa paume, acceptant de quitter sa petite-amie des yeux pour apercevoir Charlie tout près de lui, tentant d’absorber chacun de ses mots comme si sa vie en dépendait. Et c’était probablement le cas. « Sauve-les. Je t’en supplie… sauve-les. » Souffla-t-il, ses yeux ne lâchant pas les siens, culpabilisant déjà à l’idée de lui mettre autant de pression sur ses épaules, parce-que si la vie d’Aelya et de leur bébé lui était confiée, Charlie comprenait pertinemment qu’elle avait aussi celle de Niels entre les mains. Il avait senti son coeur se déliter en apercevant le brancard d’Aelya passer tout près du sien, sans qu’il ne puisse lui dire qu’il l’aimait et qu’il n’accepterait aucune vie sans elle, ses forces à lui s’amoindrissant à cause de la douleur qui le percutait. Il fut finalement lui aussi rapidement emmené au bloc, les médecins découvrant qu’il souffrait d’une hémorragie mineure due à l’accident qu’ils purent localiser et stabiliser, avant de l’envoyer en salle de réveil. Il revint à lui après quelques heures, ouvrant les yeux dans une chambre vide de toute présence humaine, un froid glacial venant parcourir sa peau lorsqu’il put entendre les moniteurs autour de lui, réalisant qu’Aelya n’était toujours pas avec lui. Il se mit à s’agiter, se débattant entre les fils et les aiguilles qu’on avait planté dans ses bras, les infirmiers se précipitant vers lui pour le maintenir sur son lit. « Je veux la voir. Laissez-moi putain, lâchez-moi ! » Il paniquait, sa voix se brisant au même instant que son coeur, l’idée de ne pas avoir de nouvelles d’Aelya et de leur fille lui étant insupportable alors qu’on lui répétait de ne pas bouger pour son bien. On lui promit de l’amener dans le service où elle avait été transportée s’il se calmait, les soignants utilisant les sédatifs comme menace s’il refusait de coopérer. Le coeur lourd, il finit par se rallonger, conscient qu’il ne pouvait pas prendre le risque de se rendormir alors qu’il ne savait même pas où était Aelya, ni même si elle était encore en vie. Une infirmière se chargea de l’installer dans un fauteuil roulant quelques instants plus tard, lui faisant savoir qu’on l'emmenait voir sa petite-amie, s’imaginant immédiatement qu’elle s’en était sortie, que Charlie avait tenu sa promesse. Il avait besoin de la voir, lui qui gardait encore en tête l’image de son corps sans vie, la culpabilité venant le foudroyer quand il pensait à cet accident qu’il n’avait pas pu éviter et qui avait mis en péril la vie d’Aelya et de leur fille. L’infirmière l’aida à ouvrir la porte qui le séparait encore d'elle, percutant son regard atterré alors qu’il vit une autre silhouette se dresser dans son champ de vision, Charlie se tournant finalement vers lui, le visage blême. Il cilla, craignant de se perdre dans ce silence de mort qu’il peinait à comprendre, luttant avec ses dernières forces pour actionner les roues de fauteuil afin de se rapprocher du lit d’Aelya. « Mon amour… » Souffla-t-il, le regard humide, sa main venant chercher la sienne, torturé par la tristesse qu’il discernait dans ses yeux las.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : elle a un humour de merde mais le vit franchement très bien ☾ elle a un tatouage, un triangle inversé dans la nuque qui ne se voit que lorsqu'elle attache ses cheveux, et un coeur floral minimaliste sur l'avant-bras ☾ elle ne crie pas sur les toits qu'elle a un QI élevé, elle ne veut pas qu'on la catégorise comme telle ou qu'on ne la voit qu'à travers ça, mais elle en veut tout de même à son frère de ne jamais l'avoir laissée exploiter cette chance ☾ sa famille, ce sont ses frères et sœurs. elle ne pardonnera jamais ses parents de ne pas être là et une certaine haine endormie stagne au fond d'elle à ce sujet ☾ elle se questionne beaucoup sur sa sexualité et, contrairement aux apparences, a très peu confiance en elle à ce niveau ☾ la photographie est devenue une passion et elle adore jouer avec son appareil photo ☾ elle est sévèrement allergique aux piqûres de guêpe et a toujours son auto-injecteur d'adrénaline sur elle ☾ elle pratique la danse classique et contemporaine ☾ elle ADORE manger. gras ou sucré, tout convient, mais son pêché mignon, c'est les macarons ☾ elle ne sait pas si elle voudrait des enfants un jour. d'un côté, elle les adore, mais de l'autre elle pense qu'elle aurait trop peur de les perdre, avec tout ce qu'elle voit à l'hôpital ☾ bouder c'est sa passion ☾ son rêve est de partir soigner des enfants à l'étranger, dans des pays où il y a un réel besoin de chirurgiens qualifiés, mais elle ne sait pas si elle parviendrait à quitter l'Australie et sa famille, ça l'angoisserait sûrement trop
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Mar 9 Juil 2019 - 1:56
Le bruit affolé du moniteur cardiaque résonnait dans ses oreilles tandis qu'elle continuait à réparer tout ce qu'elle pouvait, autant que ses mains habiles et entraînées le lui permettaient. La panique avait figé son cerveau, pas son corps, et elle travaillait en mode pilote automatique, portée par l'adrénaline qui pulsait dans son corps, concentrée sur son seul et unique but : sauver Aelya et son bébé. Elle s'efforçait de voir l'intérieur du corps de sa meilleure amie comme celui de n'importe quel autre patient, comme une machine mécanique déficiente qu'il fallait remettre en état. Mais elle avait de plus en plus de mal à suivre cette ligne de conduite. Elle était tellement plongée dans sa mission de sauvetage - plus capitale que n'importe quelle autre - qui accaparait l'entièreté de son attention qu'elle n'entendit pas tout de suite les ordres de ses supérieurs hiérarchiques. Plutôt, elle ne voulait pas les entendre. Son cerveau les ignorait volontairement car elle savait les mots formés par les chirurgiens, sortant de leur bouche, traversant l'air jusqu'à ses oreilles sourdes. "Docteur Meers, sortez le bébé. Sinon, sortez du bloc, immédiatement." Ce dernier rappel à l'ordre, d'un ton sec et plein d'autorité, finit par faire relever la tête à la jeune interne. Elle savait qu'il avait raison. Sa spécialité, c'était la pédiatrie, et en tant qu'étudiante, elle n'avait plus son mot à dire sur la suite des événements. La décision était prise, et les chirurgiens allaient s'occuper d'Aelya, pendant qu'elle et son chef de service s'occuperaient de sortir ce petit bout de vie de son enveloppe protectrice, qui n'avait d'ailleurs pas suffi à le protéger. Charlie se pétrifia une seconde, deux larmes au coin de son regard clair, avant de hocher la tête et d'obtempérer sans être capable d'articuler le moindre mot. Elle commença son travail, celui qu'elle devait faire, celui pour lequel elle devait mettre ses émotions de côté. Elle jeta un dernier regard à Aelya tandis que le chirurgien pédiatrique emmenait le bébé sur une table à part, le suivant ensuite pour commencer un minuscule massage cardiaque sur ce corps si fragile. Ce corps qui ne respirait pas. Mais la brune n'en démordait pas, son regard embué de larmes continuant, un espoir de plus en plus mince s'écoulant en même temps que les secondes. Jusqu'à ce qu'on lui ordonne d'arrêter. C'était inutile. C'était terminé. La jeune femme se mordit la lèvre, se brutalisant mentalement pour ne pas s'effondrer de suite, sur le sol du bloc. Alors elle lava délicatement le petit corps, le nettoyant avec tendresse tandis qu'une larme roulait sur sa joue. Derrière elle, les médecins avaient stabilisé Aelya.
À la minute où elle était sortie, Charlie s'était effondrée en sanglots, ses jambes incapables de la porter plus loin, tandis qu'un autre interne la rattrapait avant qu'elle ne heurte le sol. L'impensable venait de se produire, et elle en avait été le témoin privilégié. Pour la première fois de sa vie, elle était dégoûtée de la médecine. L'idée de remettre un pied dans un bloc opératoire un jour lui donnait la nausée. Elle avait envie de hurler, sur tout et tout le monde, de cracher sur le monde et son injustice. Des heures s'étaient écoulées, durant lesquelles elle avait tremblé, pleurer, avait fait les cent pas, était passée devant la chambre d'Aelya, toujours inconsciente, sans même oser y rentrer. Elle était sortie fumer, avait arpenté les couloirs. Son supérieur, compréhensif, avait annulé son service et l'avait autorisée à rentrer chez elle. Mais elle était restée. Elle avait retourné des centaines de mots dans sa tête sans jamais trouver les bons, tandis que le moment fatidique approchait : celui où elle allait devoir annoncer à deux de ses plus proches amis qu'elle avait échoué. Elle tenait à être celle qui le leur annoncerait. Aussi dur que cela soit, pour eux, pour elle. Elle avait insisté. C'était à elle de le faire, point final.
Quand l'infirmière était venue la chercher, l'air désolé et plein de compassion, l'estomac de Charlie s'était serré d'un coup, ses poumons lui avaient donné l'impression qu'ils se recroquevillaient sur eux-mêmes. Au début d'un internat, on n'annonçait pas les décès. C'était dur, il fallait savoir s'y prendre, savoir encaisser aussi, la colère, la frustration, l'incompréhension, la tristesse. Puis venait la première fois. Horrible. Avec le temps, on s'habituait à devoir faire ce genre d'annonces, mais ça n'était jamais facile. Aujourd'hui, c'était à Aelya et Niels qu'elle devait annoncer cette nouvelle. Et c'était aussi difficile que tous les moments durs de cette année réunis. Les traits tirés par la fatigue, les larmes et l'appréhension, Charlie avait soufflé un grand coup avant de pénétrer dans la chambre, le visage sombre. Elle ouvrit la bouche, face à Aelya et Niels, mais aucun son n'en sortit, et elle dû faire un effort surhumain pour ravaler un sanglot. Ses lèvres tremblaient, tout comme ses mains, et elle joua avec ses doigts pour se contrôler, s'agrippant les mains. « Aelya, Niels... » commença-t-elle sur un ton aussi contrôlé que possible. Mais impossible de ne pas entendre la douleur qui perçait dans son ton et dans son regard. Elle ne savait pas quoi dire. Il n'était pas question de protocole ici. Il n'y avait pas non plus de bonne manière, de bons mots, de bonne technique pour une annonce aussi terrible. « On... On a fait tout ce qu'on a pu. J'ai fait tout ce que j'ai pu. Mais il n'y avait aucun moyen que vous vous en tiriez toutes les deux. » Sa voix tremblait un peu et à nouveau, des larmes venaient baigner ses iris azur. « Je suis tellement, tellement désolée... Tellement désolée... » La voix de la belle brune se brisa, tandis que son visage reflétait toute la peine qu'elle éprouvait pour le couple devant elle. Pour ces personnes qui lui étaient si proches, à qui elle souhaitait le meilleur, et à qui la vie venait de retirer cruellement quelque chose d'essentiel.
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Invité
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Mar 9 Juil 2019 - 8:21
Un vide. Il n'y eut que ça qu'elle put ressentir à l'intérieur de ses entrailles quand elle ouvrit les yeux, constatant avec effroi qu'elle ne s'était pas réveillée dans leur chambre, mais dans un tout autre endroit qu'elle commençait à bien connaître. Le manque de la chaleur de Niels à ses côtés l'avait percuté, elle qui ne comprenait pas ce qu'elle fichait entre ces murs blancs dénués de couleurs, comme ceux qu'il n'y avait plus sur son visage tiraillé par la fatigue et l'épuisement. Les larmes lui brûlaient les yeux comme de l'acide, roulant silencieusement sur ses joues alors qu'elle attendait impatiemment qu'on ne vienne lui expliquer ce qu'on lui avait fait. Elle avait remarqué son ventre aplati, ses courbes moins apparentes qu'à l'habitude, parce qu'elle s'était finalement faite à l'idée de transporter sa fille partout avec elle, logée dans le creux de son abdomen réchauffé par son amour. Et là, elle sentait qu'elle n'était plus là alors qu'elle fixait son ventre, le coeur battant à lui rompre les côtes, ayant peur de soulever son vêtement car dans le fond, elle savait qu'elle n'était pas armée pour affronter cette vérité qui perlait sous ses yeux las. D'une main tremblante, elle attrapa le tissu, remarquant le bandage qui se déployait au niveau de son nombril, là où elle ne pouvait que comprendre qu'on venait de lui arracher la chair de sa chair. Elle serra la mâchoire en recouvrant de nouveau son ventre, luttant contre la douleur, contre cette impression de mort imminente, comme si on venait de lui prendre son espoir et qu'il ne restait plus rien d'autre que l'ombre du néant qui s'infiltrait dans ses veines, teintant son regard vidé de toutes émotions positives. Elle avait juste besoin de lui, de l'homme de sa vie qui partagerait sa peine, qui était surement le seul à la comprendre dans la tragédie qui les accablait, tous deux endeuillés par ce qu'ils venaient de perdre. Elle croisa le regard de Charlie quand elle entra dans la chambre, Aelya devenant muette, sonnée par la douleur qui la terrassait, attendant que ses lèvres ne viennent s'entre-ouvrir pour achever la dernière parcelle de vie qui pouvait battre dans son organisme. Elle ne savait même pas comment elle faisait pour se concentrer sur autre chose que son envie de s'effondrer. Niels entra quelques secondes plus tard, et elle se mordit la lèvre quand elle croisa son regard, retenant cet afflux de larmes qui noyaient ses poumons, qui lui coupaient la respiration, son esprit soudainement parsemé de toutes les images qu'ils avaient vécu la vieille où elle les revoyait à leur soirée avec leurs connaissances, souriant et s'amusant sous le couvert de l'insouciance qui leur allait si bien, et qu'ils ne possédaient plus. Elle revoyait les phares, le bruit strident des pneus qui crissaient sur la route, puis, le noir complet, en déduisant non sans mal la raison de leur hospitalisation. - Mon coeur... Lâcha-t-elle, la voix brisée par les sanglots, prenant sa main dans la sienne avant de déposer un baiser sur sa paume qu'elle porta à son visage comme dans un besoin de confirmer sa présence à ses côtés, elle qui avait encore une fois failli perdre l'amour de sa vie.
Elle aurait voulu l'embrasser, disséminer tout l'amour qui se débattait dans son coeur pour lui afin de le protéger du choc qui allait surement suivre, mais elle était incapable de bouger, sa cicatrice au ventre lui rappelant comme un coup de poing dans le visage ce qu'elle venait de subir. Elle ferma les yeux en entendant Charlie parler, tentant de maîtriser sa respiration qui s'emballait sous l'effet de ses émotions alors qu'elle venait de leur confirmer la perte de leur enfant dans une tristesse qui mettait en lumière sa culpabilité. Elle n'avait pas à culpabiliser, Aelya le savait, le comprenait, elle adorait Charlie pour son empathie, sa gentillesse qui ne faisait aucun doute dans son esprit, et pourtant, les yeux d'Aelya se chargèrent de flammes incandescentes, prête à tout raser sur son passage.
- Vous m'avez pris notre bébé, répondit-elle, la mâchoire serrée, les sanglots roulant sur son visage. T'as cru me sauver en choisissant ça, mais tu m'as juste tué dans le fond. J'suis censée m'en remettre comment, hein Charlie, dis moi ? Non parce que là, avec la cicatrice que j'ai sur le ventre, ça me rappellera juste le coup de poignard que tu m'as mis, lança-t-elle, amère.
Elle était tranchante, surement même qu'elle regretterait ses paroles quand la douleur serait moins vive, moins agressive, celle qui se lisait dans ses yeux rougis par les larmes, sa peine qu'elle ne pouvait fuir et qui la rendait malade, le coeur nécrosé par tant de souffrances qu'elle voyait également dans le regard de Niels. - J'espère que le gars qui nous a foncé dedans est mort sinon j'irais le tuer de mes propres mains, ajouta-t-elle froidement. On aurait rien pu faire pour l'éviter bébé... Rien... Souffla-t-elle, en confrontant les yeux peinés de son petit-ami.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25007 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Mer 10 Juil 2019 - 0:49
Il n’avait pas émis une seule seconde l’hypothèse qu’ils puissent perdre leur fille, ce petit bout d’eux en plein développement, l’idée lui paraissant absurde, inimaginable, lui qui croyait encore qu’elle était blottie et protégée dans l’abdomen de sa mère, dans le lieu le plus sécurisant au monde. Il n’avait voulu voir que la lumière, comprenant à travers les mots de l’infirmière que la femme de sa vie s’en était sortie, qu’ils s’en étaient tous sortis et que ce cauchemar était maintenant derrière eux. Et peut-être qu’il y avait toujours cru au fond, à cette issue, lui qui croyait dur comme fer que rien ne pouvait les séparer, même pas la mort elle-même. Il avait avancé vers la porte de sa chambre, se forçant à paraître fort même si son état laissait à désirer, les dizaines de balafres qui tailladaient son visage témoignant du traumatisme qu’il avait subi, lui qui se voyait incapable de tenir sur ses deux jambes sans vaciller. Il arriva devant elle, aidé par son fauteuil, son regard perlant d’émotions, n’ayant pas même le temps de remercier Charlie que son corps appelait déjà à retrouver celui de sa petite-amie qui se trouvait encore trop loin de lui. Il se déplaça jusqu’au bord de son lit, n’imaginant pas un seul instant que son destin serait bouleversé dans quelques minutes, dés lors que Charlie leur annoncerait la terrible nouvelle. Pourtant, il aurait dû se douter que ce qu’il lisait dans les yeux d’Aelya était bien plus sombre, que le chagrin qui ornait ses pupilles n’était pas seulement dû au choc de l’accident. Il avait approché sa main de la sienne, entrelaçant leurs phalanges pour lui montrer qu’il était là, aussi vivant qu’elle pouvait l’être. « J’suis désolé bébé… » Souffla-t-il, la tristesse déferlant dans ses iris lorsqu’elle prit sa main pour l’embrasser, caressant sa joue quand elle se retrouva sur son visage. Il détestait savoir qu’il avait mis leur vie en danger encore une fois, lui qui aurait voulu passer sa vie à la protéger, elle et leur enfant. Soudainement, Charlie lui rappela qu’elle était là en s’adressant à eux, les traits de Niels se tirant d’incompréhension quand il aperçut ses iris clairs embués de larmes. Son regard vacilla entre celui d’Aelya et celui de l’interne, comprenant qu’elles savaient quelque chose que lui ignorait. Puis finalement, Charlie prononça ces quelques mots. Ceux auxquels il n’avait jamais été préparé. Auxquels personne ne pouvait être préparé. Et immédiatement, c’était son monde qui s’était arrêté de tourner, sa vie qui venait de s’effondrer alors qu’il réalisait que leur bébé leur avait été injustement enlevé. A cause de lui. Il était resté figé, suspendu aux lèvres de son amie, comme s’il espérait qu’elle revienne sur ses mots, qu’elle leur dise que leur fille respirait, qu’elle vivait parce-qu’elle s’était battue contre la mort, comme ses parents. « Je suis tellement, tellement désolée... Tellement désolée... » Il avait alors compris que c’était fini. Que le pire était arrivé et qu’ils ne pourraient rien faire contre ça. Alors lentement, sa main était venue se détacher de celle d’Aelya, sa tête plongeant instinctivement entre ses deux mains alors qu’il courbait l’échine, cherchant à faire taire cette douleur qui le foudroyait. Il avait beau se penser fort, dans ces moments-là, il ne pouvait pas l’être. Il était même l’homme le plus vulnérable au monde. Et les larmes qui se mirent à rouler sur ses joues vinrent le prouver. Il avait l’impression qu’on venait de lui enlever la vie, n’imaginant certainement pas que quelques mots alignés puissent anéantir à ce point une existence, la sienne. Il avait mal, mal à en crever et les paroles d’Aelya vinrent l’achever un peu plus. Il releva finalement la tête, les yeux rougis par le chagrin, sa main cherchant de nouveau celle de sa petite-amie. « Aelya... » Il ne voulait pas qu’elle prononce des mots qu’elle regretterait plus tard, parce-qu’il savait intimement que Charlie avait tout tenté, et c’était d’ailleurs la raison pour laquelle il lui avait confié la vie des deux personnes les plus importantes pour lui entre ses mains. Parce-qu’il lui vouait une confiance aveugle. Il entendait Aelya s’emporter, blâmer sa meilleure amie pour quelque chose dont elle n’était pas responsable, l’obligeant à se lever pour enlacer Aelya contre lui. « Arrête mon amour... arrête... » Souffla-t-il, cherchant à arrêter sa petite-amie avant qu’il ne soit trop tard, avant que les mots ne viennent tout détruire. Il tourna la tête vers Charlie à ce même instant, son regard cherchant le sien qu’il voyait accablé, épuisé, à bout de forces. Il aurait aimé lui dire que ça n’était pas de sa faute, et c’était sans doute ce qu’il tentait de lui faire comprendre avec ce regard empli de compassion, avant que ses lèvres ne viennent presser le front d’Aelya. « J’suis tellement désolé. J’voulais qu’on soit heureux, qu’on y arrive pour une fois. J’ai tout gâché, c’est pas sa faute, c’est la mienne... j’aurais dû nous sauver. » Il transpirait la culpabilité, incapable d’imaginer qu’il y avait un autre fautif que lui. Parce-que c’était lui qui conduisait, lui qui avait posé ses yeux sur elle sans faire attention à cette voiture qui fonçait tout droit sur eux. Et dans sa tête, il n’y avait plus que ça. C’était lui. Il avait tué leur fille.
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Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Lun 15 Juil 2019 - 16:32
Sorry pour le temps de réponse les chatons, je me concentre sur mon rapport de stage pour le moment, je viens de me faire engager dans une brasserie et j'essaie de profiter un tout petit peu de mes vacances et des soirées avec mon copain donc je suis pas très connectée pour le moment
Les mots de son amie la transpercèrent, lui arrachèrent le cœur lambeau par lambeau, alors qu'elle venait de tout faire pour réparer le sien et celui de son enfant. Mais elle avait raison. L'interne avait échoué. Et elle ressentait toute la douleur d'Aelya comme si c'était la sienne. Deux perles liquides roulèrent sur ses joues tandis qu'elle voyait ses proches se faire dévaster par cette décision cruelle de la vie, à laquelle on ne pouvait plus rien. Elle aurait voulu lui expliquer que ce n'était pas sa décision, qu'elle avait fait tout ce qui était en son pouvoir, mais qu'à partir d'un certain point, elle n'avait plus eu son mot à dire. Mais lui dire tout ça n'aurait atténué en rien sa peine, et cela aurait été de la mauvaise foi. Parce qu'autant Charlie avait été dévastée de voir la vie quitter ce petit être qu'elle avait tenu dans ses bras, vie qui n'avait même pas eu le temps de réellement commencer, autant elle savait que si le choix n'avait tenu qu'à elle, même sans les ordres de ses supérieurs, elle aurait sauvé Aelya. Elle l'aurait choisi, sans doute égoïstement, parce que c'était sa meilleure amie et qu'elle n'aurait pas pu faire le choix volontaire de la laisser quitter ce monde. Elle aurait tout simplement voulu réaliser l'impossible, repousser la mort loin de ses amis et de leur bébé. Mais elle n'avait pas pu. La brune baissa la tête, retenant ses sanglots, incapable de soutenir le regard de la jeune femme étendue sur le lit. Elle avait envie de sortir d'ici. De s'enfuir de cet hôpital, de cet endroit qui était censé tout arranger et qui n'avait pas pu. Elle releva doucement la tête, son regard clair embué de larmes, tandis qu'elle croisait le regard foudroyé de douleur de Niels. Il semblait tenter de lui envoyer toute l'empathie dont il pouvait encore disposer malgré les événements horribles qui l'accablaient. « Je suis désolée... » répéta-t-elle encore. Elle ne cherchait pas à se déculpabiliser, elle n'avait même pas envie de se sentir mieux. Elle se sentait juste en chute libre dans un trou sans fin, et ce n'était rien comparé à ce que ses amis devaient ressentir. Elle aurait voulu pleurer avec eux, mais elle ne pouvait pas. Et elle comprenait a colère d'Aelya. Elle était prête à recevoir toute la rage de celle-ci, toute sa souffrance, parce qu'elle pensait la mériter. Elle avait du mal à réaliser ce qui venait de se passer, tout avait été si vite, et jamais elle n'aurait cru en se levant ce matin que sa journée se déroulerait ainsi. Que tout basculerait. Qu'elle se retrouverait avec la vie de son amie et de son enfant entre les mains, et qu'elle échouerait à leur offrir une issue heureuse. « J'ai tout tenté, je vous jure, j'ai... Je voulais... » Sa voix se brisa et un sanglot lui échappa, l'étudiante se mordit la lèvre pour contenir le flot d'émotions qui menaçait de déborder, incontrôlable. Elle se sentait impuissante, affreusement coupable. Et à terre. Elle était à terre. Détruite. Elle qui avait toujours été si excitée et confiante à l'approche d'une opération, quand elle franchissait l'entrée du bloc, quand elle analysait une procédure. Toute cette foi et cette confiance venaient de la quitter. Et elle avait l'impression que cette sensation ne la quitterait jamais. Que c'était définitif. Elle avait failli à sa mission et elle se détestait pour ça.
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little hurricane
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Dernière édition par Charlie S. Meers le Lun 22 Juil 2019 - 13:25, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Lun 15 Juil 2019 - 19:45
Elle avait mal. Comme si on lui avait arraché le coeur, comme s'il ne restait plus qu'un immense trou dans sa cage thoracique, le désespoir emplissant son âme à la place de tout l'espoir qu'elle avait placé dans cette grossesse et qu'on lui avait subitement enlevé sans lui laisser ne serait-ce que l'ombre d'un choix. Si c'était compréhensible, la douleur lui faisait perdre la tête, amenant sa rage à exploser sous l'effet de cette injustice qui frappait encore une fois. Elle avait l'impression de ne passer sa vie à ne faire que ça, à s'écorcher sur les ronces d'un chemin qui ne serait jamais déblayé à cause de toutes les tempêtes qui y passaient. Plus elle avançait, plus elle marchait sur les débris de tous ses rêves déchus avant même d'avoir été réalisés, et la maternité en faisait malheureusement partie. Elle aurait voulu crier, s’époumoner dans des cris que personne ne pouvait mieux entendre et comprendre que Niels puisqu'il s'agissait aussi de sa fille. Elle avait été rassurée de le voir à ses côtés, tentant de consolider ses derniers espoirs dans ses yeux, découvrant son visage abîmé par l'accident, comme le sien, qui arborait les coupures du verre qui avait entaillé sa peau dans la violence du choc. Et ce n'était surement rien comparé aux mots tranchants de Charlie qui se voulait pourtant d'une douceur inouïe. Elle ne l'apprenait pas, cette nouvelle, ayant déjà constaté le vide dans ses entrailles qu'elle venait juste de confirmer sans retour en arrière, mais de savoir qu'elle avait assisté à ça la rendait encore plus fébrile, parce qu'elle le percevait comme une trahison alors que ce n'était absolument pas le cas. Les larmes s'ajoutaient au cri plaintif de son coeur qui rejoignait celui de Niels qui avait lâché sa main pour expulser le flot de ressentiments qu'il vivait également. Elle avait du mal à retenir les mots qu'elle regretterait surement, ayant juste l'envie d'être seule, de se noyer dans sa peine qui semblait vouloir l'achever. Elle n'entendait même plus Niels lui sommer d'arrêter avant qu'il ne se redresse pour l'enlacer, ses mains venant s'agripper à son dos, lui qui était sa seule bouée de sauvetage. - Arrêter quoi... Parce que je devrais la féliciter ? On va sortir d'ici qu'à deux. A cause de cette équipe de bras cassés là ! Lança-t-elle, entre les larmes et la colère, accusant Charlie et tous les autres de leur malheur même s'ils n'y étaient pour rien.
Quelque part, elle savait qu'ils n'étaient en aucun cas fautifs, que c'était encore une fois la faute à pas de chance, qu'ils devaient juste tenter de faire avec comme de tout ce qui s'abattait sur eux. - T'es désolée ? Ajouta-t-elle à l'intention de Charlie. Tu peux pleurer toutes les larmes que tu veux, t'es encore trop loin d'imaginer ce que nous, on peut ressentir. Tes excuses changeront rien, ça sert à rien que tu t'épuises inutilement là-dedans, avança-t-elle, amère.
Elle s'en voudrait, comme à son habitude, mais pour l'heure elle était bien trop concentrée sur les épines qui se logeaient dans son coeur pour le guider vers l'arrêt, celui qui éteignait toute sympathie et toute empathie. Elle secoua la tête aux mots de Niels qui se blâmait, refusant l'idée même qu'il puisse porter cette responsabilité qui ne lui appartenait pas.
- Nan bébé... C'est pas ta faute, souffla-t-elle, appréciant le contact de ses lèvres sur son front avant d'encadrer son visage avec ses mains pour capter son attention. On l'aurait jamais évité cette voiture, elle a foncé sur nous... On aurait jamais pu mon amour. T'es là, c'est tout ce que j'ai besoin tout de suite. Je t'en voudrais jamais, d'accord ? Admit-elle avant de tendre son visage pour atteindre son oreille, dans le but de lui confier des mots. Je t'aime... Murmura-t-elle amoureusement, le souffle brisé par l'émotion, avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres.
Elle reporta son attention sur Charlie qui tentait de se justifier, Aelya lisant clairement la culpabilité sur ses traits. - Ecoute Charlie... J'crois que c'est pas le moment de discuter de tout ça, j'ai... J'ai besoin de temps là. Si t'as finis, tu peux partir. Y'a plus rien à ajouter de toute façon, non ? Demanda-t-elle, las. La porte est derrière toi, finit-elle de dire, la voix blanche.
Spoiler:
te mets pas de pression, c'est compréhensible, bon courage pour tout ça. et aelya aime charlie hein, désolée.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25007 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Mer 17 Juil 2019 - 23:13
Il ne parvenait plus à entendre ses propres pensées tant la douleur l’accablait, une douleur lente et sadique qui venait lui enlever tout l’espoir qu’il avait fondé dans sa famille, une famille maintenant décimée par la perte de leur bébé. Peut-être qu’il s’était fait des illusions depuis le début, s’imaginant que leur fille aurait pu supporter le choc comme eux l’avaient fait, sans penser une seule seconde qu’ils puissent ne jamais pouvoir la porter un jour dans leurs bras. Il était foudroyé par la culpabilité qui avait gagné du terrain, repensant à chacune des minutes qu’ils avaient passé ce soir-là, à s’aimer comme ils l’avaient toujours fait, comme ils le faisaient toujours si bien, prenant la route pour rentrer dans leur cocon, là où rien ne pourrait les arrêter. C’était comme ça que ça aurait dû se passer, comme ça que la soirée aurait dû se terminer. Eux trois, sains et saufs. Mais le destin avait décidé d’arracher la vie à ce petit bout d’eux, s’en prenant au plus fragile d’eux trois, les laissant à deux, sur ce chemin qui paraissait bien moins dégagé à présent. Il n’y avait plus que de l’obscurité, et Niels peinait à imaginer que l’horizon viendrait à s’éclaircir s’il osait faire un pas de plus. Il était persuadé de n’avoir jamais expérimenté une douleur aussi intense, aussi foudroyante, cette douleur qui se voyait décuplée par ce mélange de peine et de rage qu’il lisait dans les yeux d’Aelya. Les mots de Charlie n’y changeraient rien, il le savait pertinemment, et pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher d’admirer tout le courage dont elle faisait preuve, parce-qu’il avait cherché à ce que ce soit elle qui puisse les sortir du chaos. Sans doute qu’il avait encore du mal à réaliser qu’elle n’avait pas réussi à sauver leur bébé, bien qu’il savait intimement qu’elle avait puisé dans toutes ses ressources pour y parvenir. Il laissa Aelya s’agripper à lui, cherchant à être son pilier, comme il l’avait toujours été, fermant les yeux aux mots aiguisés qu’elle crachait. « Aelya… ils ont fait du mieux qu’ils pouvaient. Les blâme pas bébé… » Souffla-t-il, son ton se voulant bien plus doux, sûrement plus résigné aussi, parce-qu’il avait l’impression que c’était surtout lui qui méritait ce déferlement de colère. Il l’écouta s’adresser à Charlie, voyant bien qu’il était incapable de l’arrêter, pas maintenant, et ça le tuait, parce-qu’il savait pertinemment qu’elle s’en voudrait plus tard. Il croisa le regard de son amie, peinant à prononcer ces mots qui viseraient à lui ôter le poids de la culpabilité de ses épaules, son regard en disant long sur tout le respect et l’amitié qu’il lui vouait, même dans une situation aussi critique. Il avait mal, confiant à Aelya tout ce qu’il avait sur le coeur, les remords qui l’accablaient maintenant qu’il comprenait qu’ils ne vivraient jamais à trois avec leur fille et que leurs projets tombaient en ruine parce-qu’il n’avait pas réussi à éviter la voiture qui était venue les percuter. Ses yeux furent happés par ceux de sa petite-amie qui encadra son visage avec ses mains alors qu’il cherchait à se convaincre de ses mots rassurants, s’en imprégnant pour arrêter l’hémorragie. « J’suis trop désolé… Elle aurait dû vivre. C’est pas juste putain. » S’emporta-t-il, la mâchoire serrée, son regard toujours planté dans celui d’Aelya rougi par les larmes. Il tendit la nuque pour s’approcher de son visage, son coeur s’emballant aux mots qu’elle lui souffla et qui valaient tout l’or du monde à ses yeux. « Moi aussi je t’aime… j’aurais pas supporté que tu partes. » Confia-t-il, laissant ses lèvres rejoindre les siennes dans un baiser simple et pourtant empreint d’une tendresse infinie, teinté des larmes acides qui avaient coulé sur leurs joues. Il s’écarta légèrement, tentant d’expier toute la douleur qui lui pesait sur l’âme, conscient que le deuil lui prendrait du temps. Il cilla en entendant les derniers mots de Charlie, son coeur ratant un battement en entendant ses sanglots et l’émotion qu’elle peinait à garder pour elle. Il reporta son attention sur Aelya, sur son envie de respirer et de faire le point, loin de sa meilleure amie, baissant les yeux lorsqu’elle fit comprendre à la brune qu’elle pouvait à présent partir. « Attends… » Lâcha-t-il, juste avant qu’elle ne disparaisse derrière la porte. « Est-ce que je pourrais la voir ? » Se risqua-t-il à demander, la question lui brûlant les lèvres, même s’il était conscient qu’il se faisait encore plus de mal. Il avait besoin de la voir, besoin de regarder son visage, de savoir si ses traits ressemblaient à ceux de sa mère même s’il aurait sans doute été trop tôt pour le dire. Lui, il le verrait, il le saurait, à la seconde où il poserait ses yeux sur elle. La voir. C’était tout ce qu’il désirait.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
STATUT : when life gives you lemons... grab tequila & salt.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : elle a un humour de merde mais le vit franchement très bien ☾ elle a un tatouage, un triangle inversé dans la nuque qui ne se voit que lorsqu'elle attache ses cheveux, et un coeur floral minimaliste sur l'avant-bras ☾ elle ne crie pas sur les toits qu'elle a un QI élevé, elle ne veut pas qu'on la catégorise comme telle ou qu'on ne la voit qu'à travers ça, mais elle en veut tout de même à son frère de ne jamais l'avoir laissée exploiter cette chance ☾ sa famille, ce sont ses frères et sœurs. elle ne pardonnera jamais ses parents de ne pas être là et une certaine haine endormie stagne au fond d'elle à ce sujet ☾ elle se questionne beaucoup sur sa sexualité et, contrairement aux apparences, a très peu confiance en elle à ce niveau ☾ la photographie est devenue une passion et elle adore jouer avec son appareil photo ☾ elle est sévèrement allergique aux piqûres de guêpe et a toujours son auto-injecteur d'adrénaline sur elle ☾ elle pratique la danse classique et contemporaine ☾ elle ADORE manger. gras ou sucré, tout convient, mais son pêché mignon, c'est les macarons ☾ elle ne sait pas si elle voudrait des enfants un jour. d'un côté, elle les adore, mais de l'autre elle pense qu'elle aurait trop peur de les perdre, avec tout ce qu'elle voit à l'hôpital ☾ bouder c'est sa passion ☾ son rêve est de partir soigner des enfants à l'étranger, dans des pays où il y a un réel besoin de chirurgiens qualifiés, mais elle ne sait pas si elle parviendrait à quitter l'Australie et sa famille, ça l'angoisserait sûrement trop
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Lun 22 Juil 2019 - 13:51
HJ:
Merci Heureusement qu'elle l'aime bien ouais, parce que là elle en prend plein la tronche la pauvre
Les mots d'Aelya, aussi tranchants qu'une lame, la percutèrent de plein fouet. Comme si elle venait de se prendre un train à grande vitesse. Pourtant, ce sentiment horrible n'était pas tellement une surprise, ce n'était pas une douleur nouvelle, mais juste un fardeau supplémentaire à ce que Charlie ressentait déjà. Aiguisant sa culpabilité, creusant un trou dans sa poitrine, les paroles de sa meilleure amie se frayaient un chemin à coups de hache entre ses côtes déjà douloureuses à cause de toute la tension qui la tenait à la gorge depuis des heures, par les sanglots qu'elle refoulait et par l'abattement qui l'envahissait. Niels, d'une compréhension bienveillante exceptionnelle au vu des événements et de ce qu'il était en train de vivre, tentait d'apaiser la brune étendue dans le lit d'hôpital. Mais Charlie voulait encaisser ces paroles. Elle les méritait, si on lui demandait son avis. Elle les assimilait sans mal, les laissant briser les minces filaments d'optimisme qui tentaient de s'accrocher dans son esprit. Elle laissait la noirceur prendre le dessus, le désespoir. La tête baissée, sans répondre aux paroles d'Aelya, qu'elle estimait justifiées, bien que destructrices. De toute manière, l'idée de ne plus remettre un pied dans cet hôpital avait déjà commencé à germer dans sa tête, à la minute où l'opération s'était terminée. C'était toute sa vocation qui s'effondrait, depuis cet instant. Sa voie, ses efforts, ses sacrifices. Tout ne semblait plus que bon à jeter à la poubelle.
Charlie se détourna du couple, incapable même de soutenir le regard qui se voulait aussi compatissant que possible de Niels. Les voir partager leur peine tous les deux ne faisait que lui déchirer un peu plus le cœur. Elle n'avait plus rien à faire ici. Elle n'avait plus aucune envie d'être ici, ni dans cette chambre, ni dans ce service, ni dans cet hôpital. S'il y avait bien eu une opération à ne pas rater, c'était celle d'aujourd'hui, toutes les autres ne pesaient rien en comparaison. Charlie savait que c'était profondément injuste et cruel de penser ça, et qu'elle devait éviter de tout remettre en question, mais c'était exactement ce qu'elle faisait. C'était exactement pour ça qu'on évitait de laisser des chirurgiens opérer sur leurs proches, comme sa chef de service le lui avait si bien rappelé avant de lui annoncer la catastrophe, en bas, aux urgences. L'étudiante aux boucles brunes releva la tête, lorsque Aelya reprit la parole, après ses échanges avec Niels. Elle soutint un instant le regard de son amie, les sourcils froncés, les traits éreintés. Elle n'avait pas besoin qu'elle lui indique où était la porte. Ni qu'elle lui demande de partir, finalement. Parce que c'était le plan : partir. Ne plus revenir. Se faire congédier de la sorte ne la heurtait même pas. Elle n'en était certainement plus à ça près. Charlie ne répondit pas, se contentant de se détourner pour aller vers la porte. Juste avant de la franchir, la voix de Niels l'interpella. La jeune fille pivota légèrement, croisant son regard empreint d'une douleur sans nom. Charlie prit une inspiration, une nouvelle larme discrète roulant sur sa joue. Finalement, elle hocha la tête, incapable de prononcer un mot. Elle aurait voulu s'enfuir, tout de suite, mais ne pouvait décemment pas refuser la requête de son ami. Elle ne voulait simplement pas leur infliger ça, en ajout à tout le reste, comme une cerise toxique sur un gâteau. Elle avait également peur qu'Aelya ne puisse pas encaisser, et elle tourna son regard vers elle, pour savoir si elle aussi désirait voir la fille qu'elle venait de perdre.
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Invité
Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie) Mar 23 Juil 2019 - 13:51
Elle était dépassée par la douleur qui la consumait, comme si celle-ci lui administrait une toxine qui ne faisait qu'altérer son jugement, la poussant à en vouloir à la terre entière, repoussant toute l'aide qu'on avait pu lui donner pour qu'elle s'en sorte, parce que quelque part, elle avait l'impression qu'on ne l'avait pas aidé, qu'on avait simplement creuser sa tombe pour qu'elle n'y vienne s'immiscer. Elle s'était blottie dans l'étreinte de Niels, y réfugiant toute sa peine, toute sa colère qu'elle ne cessait de ressentir sous le feu de cette injustice qui les terrassait, et si elle s'énervait contre Charlie, c'était surtout contre elle-même qu'elle avait des ressentiments, ceux de ne pas avoir su protéger leur enfant assez longtemps. - C'était pas assez... Souffla-t-elle, à bout de force, à bout de nerfs.
Elle avait l'impression d'avoir un poids sur la poitrine, de ne plus arriver à respirer normalement, de ne plus pouvoir s'accrocher à la lumière qui ne brillait plus dans ses yeux las, elle qui peinait à concevoir le fait de vivre une vie normale avec ce trou dans la poitrine. Le pire, c'était surtout de percevoir la culpabilité de chacun dont celle de Niels qu'il ne taisait pas, réveillant le besoin de le rassurer alors qu'elle plongea son regard dans le sien, essayant de faire abstraction de toutes ses plaies qu'elle voyait sur son visage et qui lui rappelait son impuissance face à ce qu'ils venaient de vivre. - Nan ça l'est pas... Y'a pas grand chose de juste quand c'est nous... Admit-elle en soupirant tristement, le corps encore tremblant sous l'effet des émotions qui la rongeaient de l'intérieur.
Elle vint doucement s'approcher de son visage pour dévier près de son oreille afin de lui susurrer des mots doux, des mots qu'elle pensait et qu'elle penserait toujours, même si son coeur semblait à l'arrêt. Elle plissa les lèvres à sa réponse, ne sachant si elle devait être du même avis que lui en sachant ce qu'elle venait de perdre, parce qu'elle comprenait bien qu'ils avaient choisi de la faire vivre au détriment de leur enfant, chose qu'elle n'était pas en mesure d'approuver même si elle n'aurait jamais eu envie de partir loin de Niels. Elle se contenta d'approcher ses lèvres des siennes pour lui offrir un baiser, la seule chose qu'elle pouvait lui offrir de réconfortant en cet instant, bien qu'il était salé sous l'effet de l'amertume qui empoisonnait leur sens. Elle essayait de se calmer par le biais de ce contact doux, mais sans succès, ayant toujours cette rage qui agitait ses entrailles quand elle posait les yeux sur sa meilleure amie à qui elle demanda sans détour de partir. Elle détourna le regard vers Niels quand il prit la parole, fronçant légèrement les sourcils à sa question, l'oxygène venant soudainement à lui manquer devant sa volonté de voir leur fille défunte.
- Niels... J'suis pas sure que ce soit une bonne idée là... Répondit-elle en voyant Charlie obtempérer, croisant son regard en même temps. J'suis pas sûre d'être prête... C'est trop... Mais si tu veux vraiment la voir, j'le ferais avec toi, ajouta-t-elle en baissant la tête, tentant de contenir ses larmes.
Elle n'était pas sûre d'être assez forte pour encaisser le choc, pour voir sa fille endormie pour toujours, mais elle n'avait aucunement l'intention de laisser son petit ami affronter ça tout seul. - On pourrait la voir où et quand... ? Demanda-t-elle à l'intention de Charlie, le regard bien moins brûlant, résigné.
Spoiler:
omg j'ai posté à 13h51 comme toi @charlie s. meers fallait que je le dise.
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Sujet: Re: then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie)
then i knew that our love was just a car crash away (niels&charlie)