+ l'alcool tue à petit feu ; ça tombe bien, j'suis pas pressée. (milou)

•• Toc, toc, toc. Elle tape et entre l'instant d'après. Vous savez, avec Pandore, vaut mieux pas être trop exigeant sur les principes, vous serez déçus. La blonde pénètre dans l'appartement d'un jeune homme qu'elle connait plutôt bien. Milo. Elle referme la porte derrière-elle, un peu fort, pour se manifester. « Hé Milou, t'es là ? Alleeeeez, on y va, j'espère que t'es prêt mon vieux ! » Elle ne se gêne pas pour avancer un peu dans l'appart', inspectant les pièces pour s'immobiliser dans le salon, près de l'entrée tout de même. Elle attend donc une réponse, ayant du mal à rester en place dix secondes. Ah, l'hyperactivité... Elle passe une main dans ses cheveux savamment coiffés. Il faut dire qu'elle s'est faite belle pour sortir ce soir. Ôté le jogging de quand elle est au sport ; elle a revêtue une belle robe noire qui la met en valeur, accompagné d'un collier bleu ciel qui fait ressortir son regard de glace. Chaussée sur une petite épaisseur de talons – mais tout de même – elle attend donc son invité. Oui, oui, elle l'invite. Elle le traîne plutôt. En fait, ce soir, sa mission – donnée par elle-même – est de trouver un bon coup pour son petit Milou. Ouais, ouais, elle veut le pousser dans l'art de la séduction. Gâcher un si beau jeune homme... c'est pas humain pour la petite Parisienne. « Bon tu t'es endormi dans la salle de bain ou quoi ? Si t'es pas là dans dix secondes, je rentre. » menace-t-elle d'une voix taquine et enfantine. Quoique... elle en est bien capable en fait. Pandore n'a peur de rien.

•• Elle adore le charrier. Et puis, faut avouer que ce petit jeu lui plait aussi pas mal. C'est qu'il est vraiment pas mal ce petit Milou comme elle l'appelle, et puis elle doit avouer qu'elle l'ajouterait bien à son tableau de chasse... Mais peut-être a-t-elle bien trop de respect pour lui. Ou peut-être n'y a-t-elle jamais vraiment pensé. Au bout de sa deuxième phrase, elle entend une réponse qui vient plus de sa chambre que de la salle de bain. « Oh oui, entre, je suis tout nu. » Quel taquin ce Milou. Il lui en faudrait bien peu à notre frenchy pour le prendre au mot, débarquer dans sa chambre et vérifier face à face s'il est vraiment nu comme un verre. S'il croit que ça va l'effrayer... Mais avant qu'elle ne se décide, c'est lui qui sort. « Bon, j'ai un dilemme là ? je prends laquelle ? » Il est torse nu et elle ne manque pas de remarquer qu'il la dévisage de haut en bas. Cherchant son regard avec une lueur teintée de défi, elle dévore son corps des yeux sans aucune gêne, s'avançant vers lui. Elle lui prend les deux chemises, faisant mine de les jauger les deux du regard. « Celle-ci fait un peu trop vieux jeu, mais celle-là... » Elle la place devant son torse, en profitant pour légèrement l'effleurer. Elle affiche une mine dubitative, puis son visage se fend d'un sourire satisfait. « ... est absolument parfaite. » conclut-elle alors en les lui rendant, lui souriant de toutes ses dents, lui adressant alors un clin d'oeil en réponse au sien précédent.

•• La provocation fait partie intégrante de sa vie, à la longue, je crois qu'on ne la changera plus. Elle a toujours aimé avoir les cartes en main, et donner elle-même les directions à suivre. Elle sait bien que Milo ne sort pas souvent, et son petit côté sauvage la force à vouloir le dévergonder un peu, allez savoir comment cette idée lui est venue, à la base. Elle effleure son torse de sa main, quand elle entend son surnom. Elle relève les yeux, affrontant son regard sans gêne aucune. Panda. C'est un surnom qu'elle n'aime guère mais donné par Milo, elle adore ça. En fait, ça dépend dans quelles situations, elle aime souvent ça... même si ça casse un peu le côté sauvage. Quoique... c'est dangereux, un panda ? « Mais je me tiens bien, là, Milou. » appuie-t-elle sur le "là", comme pour lui dire « si tu savais comment je suis lorsque je ne me tiens pas ». Elle fait mine de l'étudier de nouveau, puis s'approche de lui, tentatrice. Elle enfouit sa tête dans son cou, sans le toucher pourtant, puis se recule. « J'aime bien ton parfum. Au moins, toi, t'es un mec qui pue pas. » Élégante, on lui a toujours dit. Elle se dirige vers la porte, passant une main dans ses cheveux blonds. « Allez en voiture Tintin ! » s'exclame-t-elle, tous sourires, enjouée à l'idée de partir en soirées avec lui. Elle sort dans l'entrée puis fait volte face d'un coup, se tournant vers lui. « Au fait... t'as une voiture ? Ça ira plus vite. »

•• Il est vrai que leurs différences dépassent le nombre de points communs. Et pourtant, ils s'entendent plutôt bien. Adeptes des « contraires qui s'attirent », sûrement. Bien que ça ne se choisit pas. Pandore profite de sa jeunesse. Surtout en fait, cette allure de femme rebelle et sauvage qui parait inaccessible avec son nombre de conquêtes... ça la protège. Ça l'empêche de s'attacher. Ça l'empêche de souffrir. Elle a construit cette image comme une barrière. Se montrant dure quand elle devrait être tendre. Se montrant froide quand elle devrait être sensible. Auto-protection.
« Tu me cherches toi, je te dis, si tu continues comme ça on restera dans l'appartement. Bien sûr que je pue pas, tu crois quoi ? » Elle lui lance un regard ardent et provocateur. « Bah tout dépend ce que tu veux faire dans l'appartement, moi ça me va. » Plein de sous-entendus bien sûr, mais c'est pour rire, elle compte bien sortir ce soir. Et surtout le faire sortir un peu de ses bureaux, à monsieur l'homme d'affaire. Il semble aussi enjoué qu'elle et ça fait plaisir à Panda, qui se laisse guider contre lui jusqu'à la voiture. Elle lui offre un air complètement blasé quand il lui dit qu'ils ne peuvent pas prendre sa belle Porsche. « Je déconne, c'est moi le patron. Tu conduis ? » Un sourire s'étire sur les lèvres de la petite française. Pandore ne refuse jamais un défi. « Bien sûr chéri. » Elle attrape les clés et s'installe alors au volant. Elle se sent puissante là d'un coup. Elle s'installe confortablement puis se tourne une dernière fois vers Milo. « T'as confiance toi dis-donc. Attache ta ceinture. » déclare-t-elle avant d'allumer les gaz, effectuant une sortie de sa villa plutôt remarquée. Dérapage au virage et hop, c'est parti ! Pandore adore la vitesse, l'adrénaline, la fièvre de la liberté. Ils arrivent à la boîte de nuit en temps record il faut dire et, satisfaite de sa conduite souple mais rapide, la blonde se tourne de nouveau vers son "invité". « Alors ? » demande-t-elle tout en sortant lentement, prête à écouter ce qu'il va lui dire. Elle s'approche de lui et lui tape sur l'épaule, l'observant sous toutes les coutures. « Bon allez tigrounet, on va te trouver un bon coup pour ce soir. » Je lui fais un clin d'oeil, presque aguicheuse avec lui, bien que derrière tout ça se cache avec lui une immense complicité.

•• Elle secoue la tête, persuadée qu'elle a évité tous les radars. Oui, oui, jusqu'ici elle se croit encore plus forte que tout le monde, la petite Pandore. Elle se met à rire aussi, croisant les bras. « J'suis sûre que non. 'Fin on verra bien demain. » Ça va, au pire elle la paiera elle l'amende, roh, elle n'est pas comme ça voyons. Ils entrent alors tous les deux dans la boîte, retrouvant cette atmosphère étouffante, cette musique assourdissante, ce sol collant et dégueulasse. Non, en réalité, Pandore n'aime pas vraiment ça. Non, en réalité, elle n'aime pas finir ses soirées complètement morte. Non, en réalité, elle n'aime pas celle qu'elle est devenue, malgré ce qu'elle montre. Parce qu'en réalité, Panda, c'est surtout une grande comédienne. Obstinée à ne montrer d'elle que le côté sombre, détestable et dégradé. Pour ne pas qu'on s'attache à elle. C'est vrai, qui voudrait s'accrocher à pareille désastre ? C'est un peu comme ça qu'elle se considère, la petite française. Comme un désastre. Elle secoue la tête, revenant à l'instant présent. À voir comme ces jeunes femmes plus loin regardent Milo, ça ne fait pas aucun doute qu'il les fait craquer. Mais il n'a pas l'air de s'en rendre compte. En fait, on dirait qu'il est sur une autre planète. Un peu égoïstement en voyant leur regard insistant posé sur lui, elle le prend par la main, passant devant lui. « Viens on va prendre un verre d'abord. » Jalouse, la Pandore ? Noon, voyons. Elle ne l'avouerait pas de toute façon, quand bien même cela serait vrai. Ce qu'elle a de réelle en elle, la Pandi, c'est qu'elle a une sacré fierté. Passant une main dans ses cheveux blonds, elle commande alors deux verres de vodka, posant sur lui un regard souriant. Elle s'approche et fait mine de réajuster sa chemise, son regard planté dans le sien, juste pour toucher un peu son torse. « Hé, je m'attendais à un peu plus d'entrain là, t'es pas content d'être là avec moi ? » demande-t-elle d'une petite voix enfantine, prenant une moue faussement peinée.

•• La musique l'assourdit. Pandore serre les dents. Elle ignore pourquoi, mais ce soir, cette ambiance lui est insupportable. Peut-être, au final, ne veut-elle pas que Milo la voit ainsi ? Et si elle ne veut pas qu'il voit cette fausse image d'elle ? Il est plus âgé et quelque part, elle s'est toujours sentie en confiance avec lui. Peut-être aurait-elle besoin de quelqu'un de présent dans sa vie pour la protéger, l'aider à se confier, à s'accepter ? Et elle n'a plus personne pour tenir ce rôle. Une fois au bar, elle commande une tequila et plisse les yeux. « Tu as besoin de deux verres direct ? T'as une bonne descente alors dis donc. » Elle lui fait un clin d'oeil. Elle le taquine. En fait, peut-être que le deuxième verre était pour elle, elle n'en sait rien. Elle lui a promit de l'emmener s'amuser ce soir, elle ne peut pas faire demi-tour maintenant en lui disant qu'elle aurait au final préféré une soirée télé tranquille chez elle avec lui ? Non. Bien sûr. Elle doit mimer, encore. Faire semblant. Toujours. Elle l'observe en train de danser et un sourire espiègle s'affiche sur ses lèvres rosées. Elle se rapproche de lui et se met elle aussi à se déhancher alors, lui lançant un regard ardent. Quelques minutes plus tard de danse de plus en plus rapprochée, elle s'arrache pourtant à son étreinte à distance et s'accoude au bar, prenant le verre qui lui est destiné. Elle l'entrechoque contre celui de Milo. « À la notre ! » C'est la seule chose qui lui est venue à l'esprit, oui. Elle le boit alors cul sec et repose le verre sur le comptoir, lançant un regard suggestif au barman. Il lui en ressert un gratuitement. Sans doute croit-il qu'il a une chance. Une chance de la faire succomber, une chance de passer la nuit avec elle pour réaliser les fantasmes que représente l'inaccessibilité. Peut-être s'imagine-t-il qu'elle est ce genre de fille, qu'elle se laissera emmener chez lui, peut-être même a-t-il déjà vu dans ses rêves les plus fous son corps dénudé lui obéir au doigt et à l'oeil. Se doute-t-il au moins un seul instant que la jeune française n'est pas comme ça ? Se doute-t-il que quelque chose de plus profond la ronge ? Elle se rapproche de Milo, l'air aguicheuse. Toujours cette carapace. Elle pose une main sur son cou et murmure à son oreille : « On retourne danser ? »

+ Indépendante. C'est peut-être le mot. Libre, ça l'est encore plus. Pandore n'appartient à personne, Pandore ne se laisse faire par personne, Pandore décide seule d'elle et de son futur. Alors qu'elle danse avec Milo, elle sent derrière-elle quelqu'un qui se rapproche. Elle ne dit rien, elle laisse faire, elle attend de voir. Mais quand Milo ne dit rien et s'écarte alors pour la laisser avec ce type, elle le foudroie du regard. Que lui prend-il ? Elle ne veut pas danser avec ce type sûrement bourré jusqu'aux racines des cheveux, elle ne veut pas rester collée à cet énergumène, peu importe s'il a une gueule de mannequin ou pas. Elle ne parvient pas à croiser le regard de Milo, d'ailleurs celui-ci disparait peu à peu. Elle joue le jeu encore cinq ou six minutes mais, lassée, elle repousse le gars avant de disparaître à son tour, traversant la foule pour atteindre le bar. C'est là qu'elle le retrouve. Elle s'installe à côté de lui, lui arrachant presque son verre pour le prendre et le finir, cherchant son regard pour le foudroyer sévèrement. « Ça va pas la tête, de me laisser avec un boulet pareil, moi je... » Elle est coupée net dans son élan par ledit boulet qui revient à la charge, l'ayant retrouvée. Il essaie de lui prendre la main, de lui murmurer quelques mots qu'elle ne comprend même pas. Elle se penche vers lui. « Désolée mec, tu m'as enlevée à mon copain donc j'suis pas libre pour toi. » Le dragueur la dévisage, puis dévisage Milo à côté. « Ton mec, ça ? Ouais fais pas genre poupée, allez viens. » Fronçant les sourcils, vexée d'être traitée comme une vulgaire marchandise, elle le foudroie de ses yeux bleus avant de se tourner vers son ami. Elle croise brièvement le regard de Milo mais elle le fuit, attirant sa nuque pour plaquer ses lèvres contre les siennes. Bon ok, ça lui fait bizarre d'embrasser Milo... mais ça n'est pas désagréable. Et là, c'est une question de survie, Panda ne veut pas passer sa soirée avec quelqu'un d'autre qu'avec lui. Elle rompt le baiser avec un regard amusé ; le type est parti mais elle, elle regarde toujours Milo, un sourcil haussé. « Et si ça t'a pas plu je m'en fiche, c'est pour te faire payer le fait de m'avoir laissée avec cette ordure. »

« Femme ! c’est mon ver…. »Non. Y a pas de « c'est mon verre » ou de « attends cinq minutes » ou de « mais qu'est-ce que... ». Non, Panda n'en laisse jamais le temps. Sa spécialité, c'est de surprendre les autres, les frapper avant le virage, les prendre de court. Elle adore ça. Et elle ne compte pas s'arrêter un jour. Elle aime cette impression qu'elle laisse aux gens. Ces gens qui la disent « farouche », « imprévisible », « difficile à cerner »,... C'est ça qui fait sa liberté. Bref. C'est donc pour le surprendre – et le faire payer de l'avoir abandonnée – qu'elle pose donc fougueusement ses lèvres sur les siennes. Elle n'a aucune idée de quelle va être sa réaction, au petit Milou, mais plonger dans l'inconnu... c'est sa deuxième passion. Bref. C'est loin d'être désagréable. Si elle pensait être repoussée, elle est agréablement surprise de sentir Milo répondre à son baiser. Ou peut-être joue-t-il seulement le jeu, elle n'en sait rien et honnêtement, elle s'en fiche. Le mec s'est envolé, c'était le principal, non ? Elle quête donc l'impression de Milo, un sourcil haussé. « Eh bien mademoiselle de Balzac.. disons que si vous n’y aviez pas mis fin, je l’aurai fait ! Ne vous attendez pas à plus, vous savez je suis un homme pris, marié à mon travail, en aucun cas en quête de quelque chose de stable et puis… roh oui mademoiselle, vous êtes bien trop jeune pour le papi que je suis. »Elle écoute d'une oreille distraite, l'insolente. Elle rive son regard bleuté à celui de Milo, le goût encore alcoolisé de ses lèvres sur les siennes. « Bon écoute, je sais que t'es marié à ton boulot. Mais tous les hommes mariés ont une amante. Et il me semble que j'ai le profil idéal. » fait-elle avec amusement, avant de lâcher un petit rire cristallin. Elle se sent bien, là, avec lui, pas comme avec ces gros lourdauds. « Bon, je suppose que t’as envie de retourner danser avec l’autre ? »Elle le fusille presque du regard. Elle soupire, l'air exaspéré. « C'que t'es drôle. » grince-t-elle, commandant un nouveau verre qui arrive tout aussi vite. Elle commence à le boire un peu, savourant l'effet enivrant que lui procure l'alcool. Elle se tourne de nouveau vers lui, laissant sa main caresser son bras. « Bon, tu veux faire quoi ? Soit on va danser, mais TU danses avec MOI – et non, je ne suis pas possessive – soit on sort et on finit la soirée ailleurs. » propose-t-elle en haussant les épaules. Tant qu'elle continue son devoir de « sortir un peu Milo de son boulot », ça lui va, à elle. Vous savez, elle est moins difficile qu'elle n'en a l'air, notre parisienne.