Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Dim 27 Jan 2019 - 17:34
Peut-être qu'il aurait dû s'écouter, ne pas partir rejoindre Azriel et rester avec Aelya, le plus possible, comme ils se l'étaient promis. Peut-être que ça lui aurait évité de finir à moitié conscient sur le sol, percuté par ce véhicule qui avait voulu mettre fin à ses jours de manière complètement intentionnelle. Pendant quelques minutes, il avait vu les épisodes de sa vie défiler devant ses yeux, et chacun d'entre eux semblait être habillé du visage d'Aelya, comme si c'était elle qui résumait son quotidien. Elle était tout ce qu'il avait, tout ce qu'il avait toujours voulu, et il comprenait aisément pourquoi il ne voyait qu'elle à ce moment précis, à cet instant où sa vie tanguait dangereusement entre deux univers opposés. Il se doutait bien que tout ça n'était pas anodin, que s'il pensait autant à elle, c'était parce-qu'il savait qu'il y avait un risque qu'il ne puisse plus ouvrir les yeux pour s'imprégner de son visage. Alors, il se prenait à penser à tout ce qu'elle lui avait apporté, comme pour faire le plein d'elle avant qu'il ne soit trop tard, ignorant ce qui l'attendait s'il venait à ne plus se réveiller. Il se détestait déjà de penser de la sorte, parce-que ça n'était pas son genre de douter autant, de penser qu'il n'y avait pas d'issue favorable. Mais la douleur qu'il ressentait était bien trop horrible, lui donnant juste l'envie que tout puisse s'arrêter maintenant, afin qu'il n'ait plus à supporter cette torture. Puis soudainement, il avait senti son corps devenir plus léger, alors qu'il n'entendait plus que vaguement la voix de sa petite-amie résonner à travers son portable. Il aurait aimé s'excuser de ce qu'il allait lui faire subir, une nouvelle fois, détestant savoir qu'elle allait souffrir de par sa faute, parce-qu'il n'avait pas été capable de prendre le danger au sérieux. Il laissa le téléphone rouler contre son torse, finissant à côté de son visage, sur le sol, ses yeux se fermant au même moment où son corps se décontracta. Il n'avait pas entendu l'agitation autour de son corps inanimé, les cris de ces personnes qui venaient de découvrir le carnage. Il s'était endormi dans un sommeil bien plus profond, rejoignant un univers parallèle, où il parvenait encore à imaginer les moments qu'il avait passés avec Aelya, ceux qui avaient fait son bonheur. L'ambulance était arrivée sur place, le prenant en charge sous les yeux stupéfaits de ces personnes qui étaient venues l'aider. Son cœur était bien trop faible pour tenir le coup jusqu'à l'hôpital, et les urgentistes savaient qu'ils prenaient le risque de le perdre en route. A peine arrivés, l'un d'entre eux grimpa sur le brancard, tandis qu'un autre s'occupa de lui insuffler de l'oxygène, en rythme avec les mouvements exercés contre son torse pour faire repartir son cœur. Ils dévalèrent le hall des urgences de cette façon, tentant de le ramener à la vie, conscient qu'ils ne pourraient pas s'occuper des autres dégâts tant qu'il ne montrait aucune activité cardiaque. L'un des médecins s'était dirigé vers Aelya en comprenant aisément sur son visage que c'était elle, la personne que Niels avait cherché à joindre. « C'était vous, à l'autre bout du fil ? » Dit-il, d'un air presque désolé, luttant pour rester professionnel. « On n'a aucune idée de ce qu'il s'est passé. Certains témoins ont évoqué un accident, une voiture qui lui serait rentrée dedans alors qu'il était sur son skate. La police est déjà sur le coup, ils vous tiendront au courant s'ils retrouvent la trace de la voiture. » Ajouta-t-il, cherchant à éviter de parler de l'état de Niels, qu'elle avait de toute façon vu de ses propres yeux.
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Dim 27 Jan 2019 - 19:02
Son monde tanguait, manquant tout le temps de couler dans un gouffre sans fond, menaçant de lui retirer toute la sérénité qu'elle possédait quand il était à ses côtés, et Aelya en avait marre de danser sur un fil, épuisée par sa destinée qui ne les laissait jamais tranquille. C'était sans doute ça, qu'elle avait toujours voulu éviter en se liant aux autres : la séparation, l'abandon, la fin de ses relations qu'elle voyait comme un échec, l'arrachement de son être en milliers de morceaux qu'elle peinerait à recoller parce qu'il y en avait tellement finalement, que ça lui prendrait une éternité pour se sentir de nouveau complète. Mais si Niels s'évaporait de son univers, elle ne ferait aucun effort pour se rafistoler, parce qu'elle aurait perdu son souffle de vue, celui sans lequel rien ne serait possible. Il était inadmissible de penser qu'elle puisse se reconstruire sans lui, elle était persuadée que personne n'était capable d'effectuer une telle tâche, et pourtant, lui, il l'avait fait, de leur rencontre jusqu'à maintenant, il avait toujours fait en sorte de colmater les brèches pour s'y installer afin qu'elle retrouve l'envie d'être quelqu'un de meilleur. Quelqu'un qui le méritait, parce que Niels était parfait à ses yeux, tout appelait son être à rester avec lui jusqu'à la fin. Et cette fin était sans doute plus proche qu'elle ne l'avait prévu. Le cœur déchiré par ce qu'elle entendait au téléphone, elle comprenait que son petit ami était dans un état critique, la vie s'échappant de ses poumons pour rejoindre un autre monde, là où Aelya n'y était pas.
Elle démarra rapidement, peinant à respecter les règles de la circulation tant elle était tourmentée par les images qu'elle avait dans la tête. Niels n'était pas dans cet état par hasard, elle le savait, elle le sentait. Les larmes coulaient sur ses joues, son âme appelait la sienne à revenir à ses côtés, détestant l'idée qu'elle ait encore pu l'amener à côtoyer la mort. Elle n'était forte qu'à ça fallait croire, et si Niels était heureux avec elle, Aelya ne pouvait contredire le fait que ça ne valait pas ce risque, celui de jouer avec sa vie. Arrivant aux urgences en courant après avoir garé sa voiture, elle put apercevoir un brancard où bon nombre de personnes s'agitaient autour pour faire repartir le cœur de l'homme qui était allongé, inconscient. Sans même voir son visage, elle savait déjà que c'était l'homme de sa vie qui se battait maintenant pour survivre. Elle s'approcha vivement du brancard, se frayant un passage entre l'équipe de soins pour simplement toucher sa main, nouer ses doigts dans les siens.
- Accroche-toi mon amour, je t'aime, je sais que tu peux le faire, lança-t-elle en tentant de ravaler ses larmes, les traits ravagés par la peine qu'elle ne pouvait dissimuler. Reviens moi bébé... Souffla-t-elle, le cœur brisé, noyé dans l'espoir désespéré.
Sa peau était froide, pâle, et c'était comme si elle désirait lui donner un peu d'elle, de sa chaleur pour qu'il s'en imprégne afin de lui revenir. Ils passèrent des portes et Aelya enroula ses bras autour d'elle, le regardant partir, sentant le vide s'éprendre de son âme. Un médecin était venu à sa rencontre, l'air désolé, semblant chercher ses mots. Les yeux d'Aelya étaient pendus à ses lèvres, à la recherche de paroles qu'elle crevait d'envie d'entendre. Elle hocha la tête doucement, tentant d'assimiler les informations qui peinaient à s'infiltrer dans son esprit perturbé, sous le choc.
- Il va s'en sortir ? Dites-moi qu'il va s'en sortir. C'est tout ce que je veux savoir, le reste attendra, répondit-elle nerveusement.
Elle s'approcha de lui, captant son regard alors que le sien était rougie par les larmes. - S'il vous plaît faites tout pour le sauver. Il est tout ce qu'il me reste... Lâcha-t-elle, la voix tremblante à cause de la peine.
Et peut être qu'elle aurait mieux fait d'écouter son père, de rester avec lui parce que c'était à cause de ce choix qu'il était abîmé. Elle ne pouvait s'empêcher de regretter, la culpabilité la frappait de toute part, et elle manquait de tomber, accablée par ce trop plein d'émotions qui la tuait à petit feu.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Dim 27 Jan 2019 - 21:42
Il aurait aimé réussir à déjouer les plans du destin, mais il se rendait bien compte qu'il n'était pas grand chose à côté de la violence dont la vie usait pour balayer ses espoirs. Aujourd'hui encore, il avait été victime de son insouciance légendaire, noyé par sa témérité, lui qui avait pensé qu'il n'y avait plus de raison de craindre qui que ce soit maintenant que le père d'Aelya était hors de portée. Il n'aurait jamais dû sous-estimer sa puissance, ni sa volonté, parce-que ses hommes de main avaient finalement réussi à le retrouver et à satisfaire sa demande. Il l'avait réduit à néant, comme ils avaient tenté de réduire sa relation avec Aelya en poussières, sans jamais réussir. Forcément, la seule manière d'arriver à leur fin n'aurait pu être que celle-là, celle de le priver de sa vie, de son souffle, pour qu'il ne vienne plus jamais se mêler à celui de la brune. Mais il savait qu'Aelya ne le laisserait pas partir aussi brutalement, pas de cette manière, conscient qu'elle lui avait promis de le suivre n'importe où. Et il était hors de question qu'elle vienne le rejoindre dans cet autre monde si jamais il ne pouvait pas se réveiller, il le refusait catégoriquement, désirant qu'elle puisse vivre la vie qu'elle méritait même s'il n'était plus là. Il voulait qu'elle soit heureuse, qu'elle puisse accomplir ses rêves, qu'elle puisse réussir là où sa famille avait échoué. Mais il la connaissait assez bien pour savoir qu'elle ne chercherait même pas à tenter une seule de ces étapes s'il n'était pas avec elle. Parce-qu'ils étaient identiques à ce niveau-là, incapables de s'imaginer vivre l'un sans l'autre, leurs âmes étant liées l'une à l'autre sans possibilité de les défaire. Il était ancré en elle comme elle était ancrée en lui, et semble-t-il que même si son corps semblait dénué de vie, il parviendrait encore à ressentir les effluves de son âme venir caresser la sienne, comme pour chercher à la réveiller. Les équipes médicales s'affairaient à faire repartir son cœur traumatisé par les évènements, son corps s'étant rigidifié et refroidi par le processus de mort qui voulait s'infiltrer en lui. Son arrivée n'était pas passée inaperçue, provoquant un attroupement de soignants autour de son brancard, laissant comprendre que son cas était plus qu'urgent. C'était la dernière chose qu'il aurait voulu faire subir à Aelya, détestant lui faire ressentir son impuissance face à cette situation sur laquelle ils ne pouvaient avoir aucun contrôle. S'il était incapable de voir ou de ressentir quoique ce soit, il imaginait la douleur qui pouvait la percuter à cet instant et dont il aurait voulu la préserver. Sauf qu'il ne s'agissait plus d'une simple volonté. Son destin était entre les mains de ces médecins qui donnaient de leur corps pour faire perdurer son existence. « S'il-vous-plaît, mademoiselle... On va s'occuper de lui, ça va aller. » S'exclama l'un des soignants en la voyant s'approcher du corps de Niels, tentant à l'éloigner de ce champ de bataille qui s'agitait autour du brancard. Il lui adressa un regard entendu avant d'emmener le brancard à travers les couloirs, la réanimation continuant sur le chemin. Le médecin urgentiste qui l'avait secouru dans la ruelle s'était approché d'Aelya, souhaitant l'informer de la situation. Il serra la mâchoire à ses questions, arborant un air inquiet et sérieux, comme s'il désirait lui faire passer un message bien moins optimiste. « C'est encore trop tôt pour le dire. Il a subi un grand traumatisme, son cas est sérieux. » Répondit-il, captant le regard d'Aelya, sa main venant se poser sur son bras, comme pour la réconforter. « Je vous promets qu'on va tout faire pour. » Il esquissa un faible sourire, avant de repartir dans l'autre sens, suivant l'équipe qui s'occupait de Niels. Ils avaient lutté avec acharnement, pendant de longues minutes, se relayant tour à tour jusqu'à ce que son cœur se remette enfin à battre, la vie de nouveau présente dans ses veines. Les chirurgiens vinrent prendre le relai, constatant les dégâts provoqués par l'accident, tentant de réparer ce qu'ils pouvaient en gardant un œil sur ses constantes qui annonçaient encore la fragilité de son état. Et quelques heures plus tard, le même médecin vint rejoindre la salle d'attente, prenant place à côté d'Aelya pour instaurer une plus grande intimité. « Son état est stable. On a dû le plonger dans un coma artificiel pour éviter au maximum qu'il souffre. On va le surveiller de près, il a l'air de se battre. » Dit-il, d'un ton bien plus rassurant, ses yeux se posant sur la brune. « Vous pourrez le voir quelques minutes quand il sera amené en réanimation. »
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Dim 27 Jan 2019 - 22:17
Aelya luttait pour ne pas se détester alors qu'elle comprenait qu'elle aurait dû l'empêcher de partir sans elle, qu'elle aurait dû rester au Mexique, là où son père avait promis qu'il ne toucherait pas Niels si elle respectait son engagement envers lui, alors qu'elle l'avait su dès le départ, le message, les menaces, tout portait à croire qu'ils ne rigolaient pas dans leur dévotion macabre. Ils s'en étaient encore une fois joués, Niels bien plus qu'Aelya, dans une volonté de l'apaiser et de l'amener à profiter des minutes, des heures ou des jours qui les séparaient d'une mort certaine pour ne rien manquer. Elle s'était peut être pas assez inquiétée, peut être qu'elle pu faire plus pour le protéger. Elle avait toujours cette impression de ne jamais en faire assez parce qu'elle n'était jamais assez, tout simplement. Elle manquait de confiance en elle malgré les airs qu'elle se donnait et il semblait qu'aux côtés de son petit ami, ce fait établi se transformait, évoluait parce qu'il prouvait tous les jours qu'elle pouvait le préserver plus que l'abîmer. Et là, elle se rendait compte qu'elle avait échoué. L'esprit vacillant, la respiration haletante, elle s'était permise de s'immiscer dans le groupe fermé qui entourait le corps inerte de Niels. Cet être qui lui appartenait, cet être qu'elle aimait à en crever, et là en le regardant, elle avait mal à en crever. Elle voulait le voir ouvrir les yeux, percer son regard qui lui manquait atrocement, ses lèvres bleutées qu'elle aurait voulu égayer, réchauffer son organisme qui avait lâché pour le réanimer. Même si elle s'opposait à la volonté du soignant qui visait à l'éloigner de la scène pour mieux le soigner, elle peinait à se détacher de lui, sa main désirant rester dans le creux de la sienne. Mais elle savait que parfois, il valait mieux laisser partir quelqu'un que de le faire encore plus souffrir. Alors, elle avait lâché ses doigts, les larmes perlant sur le coin des yeux avant que le médecin en charge ne vienne à sa rencontre. Le cœur au bord des lèvres, elle avait essayé d'écouter ses paroles qui ne la mettaient pas en confiance, confirmant sa culpabilité déjà bien affirmée avant de hocher doucement la tête, accablée, déprimée par l'angoisse alors qu'elle entraîna sa carcasse titubante dans la salle d'attente, la tête réfugiée dans le creux de ses mains, dans le désir de se calmer, d'oublier la douleur lancinante et la peur de le perdre pour de bon. Elle avait tué le temps en fumant, en faisant les quatre-cents pas dans la salle, en s'asseyant, le regard perdu dans les allées et venues des personnes qui étaient présentes pour la même raison, la préoccupation pour leurs proches hantant le lieu. Quelques heures plus tard, elle reconnut le médecin qui lui avait parlé venir à ses côtés. Le soulagement se déversait dans son organisme à ses dires, comme si ses muscles se relachaient d'un coup.
- J'ai jamais douté de son talent pour s'accrocher, admit-elle un léger sourire sur les lèvres. Merci beaucoup, le remercia-t-elle en pressant doucement le bras du médecin.
Elle attendit qu'on vienne lui donner le feu vert, et quand ce fut le cas, elle rejoignit la salle où un tas de bruit de machines se faisaient entendre autour d'elle, reconnaissant directement son âme sœur, celui qu'elle attendrait toute sa vie. Elle s'approcha doucement de lui, prenant sa main dans la sienne, les larmes roulant silencieusement sur ses joues sans qu'elle n'arrive à les arrêter.
- Même dans cet état t'es beau, c'est vraiment abusé, dit-elle, en rigolant légèrement entre les larmes.
Elle déposa un baiser sur sa main, la gardant contre sa joue alors qu'il avait les yeux fermés.
- Je suis désolée mon amour... Je suis tellement désolée. Je t'aime, j'ai jamais voulu te faire du mal... Souffla-t-elle en déposant un autre baiser sa main. J'espère que tu m'en voudras pas. Tu me manques tellement, ajouta-t-elle, ses doigts venant caresser sa joue.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Dim 27 Jan 2019 - 22:59
Leur vie était une cruelle ironie qui se jouait d'eux, leur faisant revivre les mêmes malheurs en boucle, jusqu'à les épuiser. Peut-être qu'elle finirait par avoir raison d'eux, et parvenir à ses fins puisque c'était visiblement ce que tout le monde attendait, que de les voir se séparer pour de bon. Mais Niels savait qu'il ne la lâcherait jamais, même dans la mort, il était capable de l'aimer. Elle était tout ce qu'il désirait, depuis le premier jour, depuis leur premier baiser échangé, celui qui lui avait retourné les entrailles, et son cœur, immédiatement réchauffé par tout ce qu'elle avait su faire naître en lui. Il n'était voué qu'à l'aimer, et si c'était un fait qui dérangeait les autres, Niels comptait bien prouver à la terre entière qu'il n'y aurait rien qui briserait leur lien, même pas les chantages les plus morbides. C'était ce qu'il avait tenté de faire en balayant le message qu'avait reçu Aelya et qui le menaçait directement. Tout ce qu'il avait souhaité, c'était de profiter du temps qu'ils avaient ensemble, de ces minutes aussi précieuses que de l'or qu'ils détenaient pour lier leurs âmes, désirant rattraper ces jours entiers où la distance les avait séparé. Mais les choses leur avaient vite échappé, comme à leur habitude. La vie de Niels ne tenant plus qu'à un fil, suspendue au bout des mains de ces hommes et femmes qui se démenaient pour ne pas le laisser partir aussi tragiquement, aussi soudainement, comprenant qu'il y avait une femme qui l'attendait dans la salle d'attente, celle à qui il avait promis une vie entière à ses côtés. Il n'avait pas le droit de bafouer ses promesses, conscient qu'il n'avait pas d'autre choix que de se battre, parce-qu'ils avaient encore beaucoup trop de choses à vivre tous les deux. Leur vie ne serait jamais parfaite, probablement toujours jonchée de ces ronces qui n'attendaient que leur passage pour les écorcher. Mais au final, ils seraient toujours deux au bout du chemin, amoindris, éreintés, mais tous les deux. Et c'était ce qui comptait le plus. Revenant avec des nouvelles plus optimistes, le médecin s'était empressé d'annoncer à Aelya que Niels était revenu à lui, aidé par la détermination des soignants qui n'avaient pas daigné abandonner le combat. « C'est normal. On connaît tous Niels ici, on l'aurait pas laissé s'échapper comme ça. » Finit par dire le médecin, un sourire nostalgique sur les lèvres, faisant comprendre à Aelya qu'il connaissait bien son petit-ami. L'homme lui adressa un dernier regard empreint d'espoir avant de lui indiquer la pièce dans laquelle se reposait le brun, son corps entreposé dans une chambre où les machines s'affairaient à le garder en vie, insufflant de l'air dans ses poumons et des calmants dans ses veines. Plongé dans un sommeil profond, Niels se battait encore contre la mort qui cherchait à tout prix à l'arracher à Aelya, comprenant qu'il avait passé le plus dur et qu'il n'était pas question de reperdre cet avantage maintenant. Parce-qu'il n'avait suffi que d'un égarement pour que tout ne bascule, une seule seconde où il n'avait pas été vigilant et pendant laquelle le destin en avait profité pour tenter de le faire tomber. Peut-être que ça n'était que le fruit du hasard, mais sa peau s'était instinctivement réchauffée dés lors qu'Aelya avait passé la porte, s'emparant de sa main et le berçant de mots qu'il aurait tant aimé entendre. « Je ne suis pas sûre que ça soit l'endroit le plus confortable pour passer la nuit. » Avança une infirmière, qui s'était discrètement dirigée vers Aelya, venant vérifier les perfusions de Niels. « On peut vous trouver une chambre pas trop loin de la sienne si vous voulez vraiment rester, parce-que vous arriverez jamais à fermer l’œil avec un bruit pareil. » Ajouta-t-elle, lui proposant de se reposer dans une autre pièce.
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Lun 28 Jan 2019 - 13:19
Si elle avait pu, elle aurait bien voulu être à sa place, porter sa souffrance pour qu'il n'ait jamais à connaître la douleur afin que la mort s'en prenne à elle plus qu'à lui. C'était insupportable de le voir dans cet état, de se rendre compte qu'elle ne pouvait rien de faire de plus qu'attendre l'évolution de sa condition. Perdue dans le silence de ses pensées assourdissantes, elle se revoyait, quelques heures plus tôt avec lui, rayonnant de vie, découvrant ses lèvres comme dans une première fois, avant que la vie ne vienne encore briser leur sérénité, fauchant leur destinée pour leur rappeler que leur équilibre était fragile et qu'en réalité, il le serait toujours. C'était ce qu'elle avait accepté en se liant à Niels, sachant qu'ils peineraient tous les deux à se faire une place dans ce monde qui ne leur appartenait pas, mais elle avait rapidement compris qu'ils pouvaient tout affronter s'ils restaient ensemble. Mais ce fait apportait aussi des conséquences, les entrainant dans une autre spirale, parfois bienfaitrice, parfois toxique, et il n'y avait aucun juste milieu dans leur manière d'être et dans leur manière d'agir. Même s'il était inconscient, elle voulait quand même lui faire sentir sa présence, son aura chargée d'amour qui cherchait à l'envelopper pour le convier à revenir à ses côtés afin d'oublier ce qui s'était passé. Elle savait que tout ça était à cause de son père, mais elle n'avait pas la force de s'intéresser à autre chose qu'à son petit ami qui baignait dans un monde où elle ne pouvait pas l'atteindre. Ses émotions se débattaient entre l'angoisse, la haine, l'amour, la rage alors qu'elle l'avait regardé partir derrière les portes battantes, avec ce besoin de le revoir un jour.
Les heures qui passaient avaient ce goût d'éternité, ce goût d'infini, comme si le temps s'était arrêté, parce qu'Aelya s'impatientait, stressant à l'idée qu'il ne daigne jamais ouvrir les yeux et qu'elle n'ait que la solution de le rejoindre pour espérer errer encore avec lui. Il n'y avait que ça qui comptait : lui, et toujours lui, sa présence qui guidait et influait la sienne. Lorsque le médecin revint à sa rencontre pour lui exposer les retours au sujet de Niels, elle souffla un bon coup, comme si elle recaptait l'oxygène de l'air suite au soulagement de cette bonne nouvelle. Elle sourit légèrement à ses dires, comprenant qu'ils avaient eux aussi envie de le voir ouvrir les yeux. - Il va encore râler de devoir encore rester à l'hôpital... Lâcha-t-elle, rigolant légèrement.
C'était mieux ça que rien même si elle savait qu'il allait encore rendre fou le personnel hospitalier avec son impatience. Au moins, il était en vie. Un peu plus détendue, on l'avait autorisé à venir rendre visite à Niels qui dormait autour des pleins de machines qui l'accrochaient à la vie. Elle n'avait pas pu retenir ses larmes qui mêlaient son espoir et son désespoir en même temps alors qu'elle murmurait des mots doux, souhaitant qu'il puisse s'imprégner de sa présence chaleureuse. Elle sursauta légèrement en entendant une voix dans son dos, comprenant rapidement que c'était l'infirmière en charge de Niels qui venait vérifier son état. - C'est vraiment obligatoire ? Parce que j'ai pas trop envie de le laisser seul. Je peux encaisser le bruit si c'est que ça. Je veux pas l'abandonner... Lâcha-t-elle en caressant doucement sa main.
Elle soupira tristement, détaillant les fils qui surplombaient ses bras.
- C'est pas la première fois qu'il atterrit ici, j'en ai vraiment marre de le voir comme ça, avoua-t-elle, lasse. Vous savez quand il va se réveiller ? Demanda-t-elle, inquiète.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Lun 28 Jan 2019 - 21:33
Ils étaient la preuve même que la roue finissait toujours par tourner, n'attendant pas leur approbation pour les envoyer dans les ténèbres les plus profonds, là où la vie de Niels était suspendue. Il aurait aimé lui donner un signe de vie, juste pour voir ses larmes arrêter de couler sur son visage qui ne méritait que d'être éclairé par son sourire rayonnant. S'il l'avait pu, il lui aurait fait savoir qu'il se battrait pour elle, comme il l'avait toujours fait, parce-que l'univers dans lequel il s'apprêtait à basculer n'avait rien d'elle, rien d'eux, lui faisant déjà ressentir le froid de son absence. Il donnerait tout pour être avec elle, et il était conscient que cette fois-ci, il en avait payé le prix fort. Aussi fou que ça pouvait paraître, il savait qu'il recommencerait sans hésiter, qu'il détournerait n'importe quel plan du destin simplement pour la retrouver et se rassurer dans l'étreinte chaude de ses bras. Il vivait pour elle, et ce soir, il survivait pour elle. Si la plupart de ces machines qui s'occupaient de l'aider à respirer le maintenaient en vie, Niels savait aussi qu'il n'y aurait pas d'avancée s'il ne s'accrochait pas. Aelya l'attendait, sa vie l'attendait, et il n'était pas question de tout abandonner si près du but. On l'avait installé dans une pièce après avoir pansé au maximum les traumatismes qu'avait subi son corps, lui administrant des substances qui ne pourraient que l'aider à supporter la douleur alors qu'il était plongé dans un sommeil profond. Son état maintenant stabilisé, le médecin en charge de son cas était retourné en salle d'attente pour rassurer Aelya, lui faisant comprendre que le pire était sûrement passé et qu'il n'y avait plus qu'à attendre que les choses se rétablissent. Évidemment qu'il continuerait d'être insupportable avec les équipes médicales lorsqu'il se réveillerait, c'était quelque chose qui n'échappait à personne, certainement pas à Aelya qui avait déjà dû affronter ce genre de situations quelques mois auparavant, dans des conditions tristement similaires. L'homme s'occupa de guider Aelya jusqu'à Niels, là où son corps tentait de se régénérer avec lenteur, aidé par les outils médicaux, ces tubes qui parcouraient son lit pour terminer leur trajectoire dans ses bras. Il avait le corps abîmé, sa peau ayant viré au bleu sur certaines zones où l'impact avait été plus violent. Une infirmière avait pénétré dans la chambre, s'adressant directement à la brune. « Vous faîtes comme vous voulez. Mais vous feriez mieux de vous reposer, vous aussi, c'est pas rien ce que vous avez vécu aujourd'hui. Il est stable, maintenant. On va veiller sur lui. » Ajouta-t-elle, d'un ton bienveillant, poussant le fauteuil entreposé dans un coin de la pièce vers Aelya, lui donnant la possibilité de rester auprès de lui. Tentant de garder cet air optimiste, la femme plissa les lèvres à sa question. « Personne ne le sait. Le pire est passé, il n'y a plus qu'à espérer et qu'à attendre que sa guérison se fasse vite. C'est lui qui a les cartes en mains maintenant. » Finit-elle par dire, posant sa main sur l'épaule de Niels, comme dans une volonté de l'encourager. « Je reviendrai dans la nuit pour voir comment il va. » Ajouta-t-elle, avant de s'éclipser, refermant la porte derrière elle après avoir adressé un léger sourire à Aelya.
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Lun 28 Jan 2019 - 22:27
Aelya avait envie d'y croire, de croire au fait qu'il pouvait s'en sortir encore une fois, lui qui savait lutter contre la mort d'une main de maître, et la brune resterait toujours époustouflée par sa force, sa détermination, et sa combativité. C'était pour toutes ces choses qui le représentaient qu'elle avait choisi de le suivre, vouant son corps et son âme pour cet être qui avait bouleversé sa vie, la faisant voler dans tous les sens pour créer un nouvel univers où il résidait partout, animant son corps de vie dès lors qu'il posait les yeux sur elle, la comblant de bien-être à chaque fois qu'il caressait sa peau demandeuse de la sienne, désireuse de lui appartenir pour toujours, sans jamais que leur relation n'atteigne une fin. Elle s'en voulait, elle avait mal d'imaginer sa douleur, celle qu'elle était persuadée d'avoir causé de manière inconsciente en prenant des décisions qu'elle avait jugé juste, se rangeant derrière le choix du cœur encore une fois parce qu'en marchant sur ce chemin, elle le rejoindrait lui. C'était comme une punition qu'on lui infligeait, lui faisant directement comprendre qu'elle n'avait eu aucune option dès le départ. Alors, elle s'était réfugiée vers son lit quand on lui avait donné l'autorisation, les seules règles qu'elle semblait respecter puisqu'elles determinaient entre autre, le moyen pour Niels de survivre. Elle n'arrivait pas à le lâcher, même si elle savait qu'elle se porterait mieux loin du bruit des machines, Aelya savait aussi qu'elle ne serait jamais bien sans son petit ami à ses côtés, et qu'elle ne pourrait de toute façon pas fermer l'œil en connaissant l'état encore fébrile de Niels. Il serait sortie d'affaire quand il ouvrirait les yeux, et ce n'était pas encore le cas.
Aelya passait ses journées à son chevet, attendant l'heure de fin de son service au bar pour retrouver son petit ami ou alors, elle venait le voir avant qu'elle monte sur l'estrade, le soir où elle se dehanchait. Dans toutes les conditions, la brune passait toujours par la case hôpital afin de profiter de lui comme s'il avait ouvert les yeux, comme s'il pouvait l'entendre. Quelques jours après son admission alors qu'elle se changeait dans les vestiaires, prête à lui rendre visite, elle reçut un appel de l'hôpital l'informant qu'il s'était réveillé. Elle se changea vivement, rejoignant sa voiture rapidement pour venir fouler les chemins de l'hôpital d'un pas agité. Elle ouvrit la porte, le retrouvant dans son lit avant de jeter ses lèvres sur son visage qu'elle parsema de baisers.
- Bébé, tu m'as tellement manqué ! Comment tu vas ? J'en pouvais plus d'être sans toi, je t'aime, lâcha-t-elle, enjouée en faisant valser ses lèvres contre les siennes.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Mar 29 Jan 2019 - 0:10
Quand bien même il aurait préféré lui éviter ce genre de vision, Niels ne pouvait que la comprendre. Parce-que lui non plus, il n'aurait jamais pu franchir les portes de l'hôpital s'il savait qu'il la laissait derrière lui, se battant encore contre la mort. Et même s'il détestait qu'elle puisse l'apercevoir dans cet état-là, aussi faible, aussi atteint, il n'y avait aucun doute sur le fait que sa présence parvenait à apaiser son âme, qui se trouvait là malgré tout, dans chaque recoin de cette pièce pourtant sinistre et froide, mais qu'elle réchauffait avec l'amour qu'elle lui prodiguait. Même dans un sommeil profond, Niels savait qu'elle était là, qu'elle pensait à lui autant qu'il pensait à elle et qu'il en serait ainsi jusqu'à leur dernier jour, parce-qu'ils avaient été conçus pour ça. Il ne voyait qu'elle, depuis bien longtemps déjà, son existence ayant pris un tout autre sens depuis le jour où il avait croisé sa route, sans se rendre compte qu'elle deviendrait la pièce essentielle de son quotidien quelques mois plus tard. Et pourtant, tout ça était vrai, pur, authentique, et les larmes qui roulaient sur ses joues ne pouvaient que confirmer la puissance du lien qui les unissait et qui les unirait jusqu'à la fin. Branché de toute part, Niels gardait espoir, ne voyant de toute façon pas d'autre option que de se rétablir, lui qui aurait tout donné pour pouvoir poser ses yeux une nouvelle fois sur la femme de ses rêves. Les jours avaient défilé, permettant au brun de revenir lentement à lui, alors que son sommeil n'était plus aussi profond, et qu'il pouvait commencer à percevoir des bruits, des voix autour de lui, lui faisant comprendre qu'il n'avait jamais été aussi près du réveil. Au moment où il avait finalement ouvert les yeux, il avait immédiatement cherché Aelya du regard, assimilant vite le fait qu'il avait dû rester dans le coma quelques jours, et qu'elle n'avait pas pu arrêter son activité pour attendre qu'il se réveille. Mais rapidement, il avait demandé à ce qu'elle soit mise au courant, demandant aux infirmières de l'appeler, parce-qu'il n'en pouvait plus de cette distance, ses iris ne demandant qu'à retrouver son visage maintenant qu'ils en étaient capables. On lui avait administré des doses plus fortes de calmants, son corps éveillé étant désormais bien plus vulnérable et sujet à des spasmes de douleurs alors qu'il se rendait compte des dégâts que l'accident avait provoqué sur son corps. Les médecins avaient évoqué des fractures, des traumatismes, lui faisant savoir que c'était un miracle s'il était encore en vie même si la convalescence allait être une étape difficile. Surtout lorsqu'on connaissait sa patience plus que douteuse. Mais pour l'instant, il n'avait aucune envie de penser à ça. Tout ce qu'il désirait, c'était de voir sa petite-amie franchir le seuil de sa porte et lui dire combien il l'aimait. Fort heureusement, l'attente ne fut pas longue puisqu'Aelya débarqua en trombe dans la chambre, se ruant vers lui, emprisonnant son visage avec ses lèvres. « Hey bébé... tu m'as manqué aussi. » Souffla-t-il, d'une voix légèrement faible, ses lèvres ne tardant pas à rejoindre les siennes dans un baiser amoureux. « Je suis désolé mon amour, j'aurais du t'écouter, ça serait pas arrivé si j'avais fait plus gaffe. » Admit-il, baissant les yeux, sa main venant délicatement chercher la sienne, désirant retrouver le contact de leurs doigts entrelacés. « J'arrive toujours à me foutre dans des états pas possibles. » Ajouta-t-il, soupirant longuement, regrettant qu'ils ne puissent pas avoir de répit. « J'ai eu de la chance cette fois-ci. » Avoua-t-il, d'un ton plus sérieux, qui laissait comprendre qu'il avait lui-même douté de sa capacité à pouvoir remonter la pente.
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Mar 29 Jan 2019 - 12:21
Elle se sentait encore une fois arrachée à l'homme qu'elle aimait qui était perdu dans des limbes, maintenu entre la vie et la mort et Aelya tentait tout pour casser son impuissance, essayant de l’imprégner de sa présence quotidienne pour qu'il vienne à s'accrocher à la vie, là où elle résidait et là où elle l'attendait. Elle venait de perdre son père, et cette conséquence avait entrainé aussi la perte de Niels, parce qu'elle n'aurait jamais du choisir entre eux deux bien qu'elle l'avait fait puisque cette condition s'était présentée sans qu'elle n'ait eu la possibilité de la fuir. Il ne pouvait surement pas s'imaginer à quel point elle s'en voulait, à quel point la douleur morale la prenait à la gorge, chaque jour, la conduisant à laisser l'insomnie la hanter. Aelya se rendait compte que plus elle s'attachait à lui, plus les conséquences étaient désastreuses et elle ne pourrait jamais supporter toute la culpabilité que ça impliquait, que de réaliser qu'il serait toujours debout s'il n'avait pas été impliqué dans ses histoires. Elle l'entrainait toujours vers la mort, quoiqu'elle ne fasse, comme un fardeau qui l'accablait et dont elle n'arrivait pas à se détacher même sous la coupe de l'amour qu'elle ressentait pour lui et qui ne faisait que de grandir. Elle n'arrivait pas à le protéger comme elle l'aurait voulu. Cette réalité la frappait tous les jours, quand elle le voyait inerte dans ce lit, alors qu'elle tentait de ravaler ses larmes pour simplement le bercer d'espoir afin qu'il vienne à quitter le noir pour atteindre la lumière. Personne ne savait exactement combien de temps il pouvait s'écouler avant qu'il ne décide d'ouvrir les yeux, mais Aelya croyait en lui et savait qu'un jour, il le ferait, et qu'ils seraient de nouveau réunis, pour un temps déterminé jusqu'à la prochaine galère.
On l'avait appelé pour lui annoncer que Niels s'était réveillé, au bout de quelques jours qui avaient été beaucoup trop longs, beaucoup trop durs, et elle était plus que soulagée de savoir que ce calvaire prenait fin. Le bonheur de le retrouver pulsait dans ses veines chargées d'adrénaline et elle n'avait pas attendu plus longtemps avant de rejoindre l'hôpital pour retrouver le regard de celui qu'elle aimait plus que sa propre vie. Elle n'avait pas pu s'empêcher de parsemer son visage de baisers, savourant la chaleur de sa peau qui avait retrouvé de la couleur. Sa main resserra son emprise sur la sienne alors qu'elle l'écoutait, secouant légèrement la tête à ses dires.
- C'est pas de ta faute bébé, dis pas ça. C'est pas comme si t'avais pu savoir... Souffla-t-elle en déposant un baiser sur sa main.
Elle s'installa sur le coin du lit, caressant doucement son bras.
- Tu te rappelles de rien ? Même si, évidemment, on se doute bien de qui a pu te faire ce genre de coups, soupira-t-elle, serrant la mâchoire à cause de la colère. Tu seras jamais tranquille tant que t'es avec moi en fait... Admit-elle tristement. J'ai pas envie d'imaginer que peut-être qu'un jour, tu te réveilleras plus... Avoua-t-elle, baissant les yeux sur ses doigts qui parcouraient sa peau. J'en ai marre de te voir dans des états pas possibles justement, c'est vraiment dur.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Mar 29 Jan 2019 - 16:25
Il regrettait que leur vie ne vienne une nouvelle fois prendre un tournant aussi abrupte, faisant en sorte de les plonger dans des méandres des plus dangereux, là où ils risquaient à tout moment de se noyer. Niels ne pouvait pas se permettre de mourir, pas quand il savait ce qu'Aelya vivait déjà avec l'abandon de son père, souhaitant au moins lui faire comprendre qu'elle n'avait pas fait tout ça pour rien. Parce-qu'elle l'avait encore lui, et qu'il serait à ses côtés pour le restant de ses jours. Il voulait être l'homme de sa vie, celui qu'elle ne pourrait pas imaginer abandonner, désirant incarner son présent et son avenir. Pourtant, il voyait bien qu'on essayait une nouvelle fois de leur mettre des bâtons dans les roues, en entravant leur désir de vivre ensemble, tentant de les asphyxier sous les problèmes récurrents. Ils étaient passés tout près de la catastrophe, la survie de Niels semblant relever du miracle après les coups qu'il avait encaissé. Il ignorait comment il parvenait toujours à s'en sortir, même s'il était conscient que la présence d'Aelya y était pour quelque chose, comme si son être lié au sien, ne pouvait exister dans un monde où elle ne se trouvait pas. En reprenant ses esprits, il avait tout de suite songé à la culpabilité qui devait se répandre dans les veines de sa petite-amie, détestant déjà le fait de savoir qu'elle puisse se considérer comme coupable. Il avait besoin d'entendre sa voix, de sentir la chaleur réparatrice de sa peau contre la sienne, plongée dans le froid depuis trop longtemps. La tonne de substances chimiques qui coulaient dans ses veines ne serviraient à rien s'il n'avait pas Aelya avec lui, le seul soutien dont il avait toujours eu besoin. La lueur brillante que son regard arborait se fit soudainement plus intense lorsqu'il l'aperçut enfin, un faible sourire venant étirer ses lèvres quand elle se précipita vers lui pour l'embrasser, apaisant immédiatement ses maux. Il détailla chacun de ses traits qui lui avaient horriblement manqué, sa main venant rejoindre instinctivement la sienne, comme s'il ne voulait plus la quitter après ces longs jours où il avait été privé de vie. « J'aurais dû savoir qu'il fallait pas jouer avec ces types... » Dit-il, la gorge serrée, se remémorant ses derniers souvenirs qui concernaient l'accident. « Je me rappelle avoir vu une voiture stationner dans la rue d'en face, là où je traversais. Et à la seconde suivante, j'étais au sol. J'ai du mal à me souvenir de tout... » Admit-il, en fronçant les sourcils, le regard perdu, caressant le dos de sa main avec son pouce, avant que ses doigts ne viennent glisser sur sa cuisse, pour la presser doucement. « Aelya... c'est pas de ta faute non plus. On était perdants dans tous les cas. » Tenta-t-il de la convaincre, détestant l'entendre prononcer ce genre de paroles qui ne faisaient en rien écho à ce qu'il pensait. « Mais je suis là, mon amour. Ils ont pas réussi à avoir ce qu'ils voulaient, c'est tout ce qui importe. » Dit-il, cherchant à la rassurer avec ce qu'il avait, comme il le pouvait. « Je recommencerais sans hésiter, tu sais. Ils peuvent pas nous enlever ce qu'on a, et j'aurais jamais accepté que tu restes plus longtemps loin de moi. » Avoua-t-il, d'une voix plus douce, posant ses yeux sur ses doigts qui faisaient des aller-retours sur son jean. « J'veux pas que tu doutes de nos choix. On s'en sort bien, je vais juste morfler pendant quelques temps ici, mais c'est franchement rien à côté de ce qui aurait pu arriver. »
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Mar 29 Jan 2019 - 19:45
Ses journées avaient été rythmées par celles de Niels, ne dérogeant pas à cette règle qu'elle aimait suivre avec plaisir, celle de fonctionner en fonction de lui, qu'il soit conscient ou inconscient, ça n'avait rien changé : il passait encore avant tout le monde, et elle était incapable de profiter de son absence pour quoique ce soit, même si elle aurait pu aller voir son père pour s'expliquer. Elle ne pouvait pas le faire. Déjà, parce qu'elle ne voulait manquer aucune seconde qu'elle pouvait passer au chevet de Niels, et de deux, elle était bien trop en colère pour pouvoir s'exprimer correctement sans aller trop loin. Tourmentée, valsant entre l'amour et la haine, la rancœur et la colère, elle s'était concentrée sur la convalescence de son petit ami qui lui permettait d'oublier que son père lui-même avait sûrement ordonné l'accident de Niels, et ce geste était impardonnable. Sûrement comme le sien, témoignant contre lui pour s'en sortir sans passer par la prison une fois de plus. Elle tentait simplement de prêter attention à l'espoir de le voir ouvrir les yeux jusqu'à ce que les ressentiments ne viennent la submerger pour animer tout le torrent émotionnel qu'elle contenait depuis quelques jours. Mais elle aussi, elle fermait les yeux, se rangeant derrière le fait qu'elle ne pouvait pas l'abandonner même pour s'en prendre à son géniteur, le responsable de la peine qui pesait sur son cœur et qui était tellement lourde qu'elle semblait l'asphyxier, appuyant sur ces membranes comme dans un étau. Aujourd'hui, elle se sentait quand même plus légère, désirant savourer le retour de son petit ami à ses côtés. - J'aurais sûrement dû m'inquiéter plus, moi aussi... Avoua-t-elle, dépitée.
Parce qu'elle connaissait son père, ses comportements extrêmes, et elle l'avait su dès le départ, qu'il représentait un danger pour son équilibre et l'équilibre de leur relation. Mais on ne lui avait laissé aucun choix, en réalité, son père s'étant permis de s'imposer dans sa vie sans lui demander son avis. Elle acquiesça doucement lorsqu'il se remémora ses souvenirs, pressant tendrement sa main pour le rassurer.
- C'est normal bébé que tu te souviennes pas de tout. Tu m'as appelé aussi. Et... J'ai pas compris tout de suite que t'allais mal, j'ai cru que tu m'avais abandonné... Avoua-t-elle, se pinçant la lèvre inférieure, culpabilisant devant son attitude qui n'avait pas été celle qu'elle aurait eu en ayant su la vérité.
Elle frissonnait à son contact doux et chaleureux, ses caresses qui lui avaient tant manqués.
- On est perdants parce que t'es avec moi bébé. On ira jamais loin tous les deux parce que je te ralentis toujours, ajouta-t-elle, tristement.
Elle capta son regard à sa remarque, tentant de s'imprégner de ses belles paroles qui respiraient l'optimisme qu'il gardait à toute épreuve.
- Si un jour ils y arrivent... Je me le pardonnerais pas, répondit-elle d'une voix basse.
Aelya l'écouta parler, fondant sous l'effet de ses mots débordant d'affection, faisant écho à ce qu'elle possédait pour toujours pour lui.
- Tu vas encore t'énerver et faire vivre l'enfer à tout le monde ici. Je pense que ça aurait pu être mieux aussi, lança-t-elle, légèrement amusée par la comparaison. Moi je sais pas si je le referais bébé. C'est la deuxième fois que je dois encaisser ça. C'est horrible de vivre ça et d'avoir cette impression qu'à tout moment, tu peux mourir... Murmura-t-elle, les yeux brillants d'émotion. Ta vie vaut le monde entier pour moi.
Elle fit valser son regard sur son corps, analysant son état.
- T'es encore marqué partout. T'es tout ce que j'ai et j'prends pas assez soin de toi, j'aurais pas du te laisser partir ce jour-là. Mais bon, ça serait quand même arrivé à un autre moment. Mon père est retourné en prison et j'ai témoigné contre lui, du coup, donc je suis officiellement plus sa fille, admit-elle, haussant les épaules, tentant de garder un air détaché.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Mar 29 Jan 2019 - 22:04
Il espérait que cet épisode ne vienne pas mettre à mal l'espoir qu'il fondait dans leur relation. Parce-que les doutes avaient vite fait de s'immiscer dés lors qu'on les atteignait sur ce plan-là, lorsqu'on s'attaquait directement à leur vulnérabilité. Niels avait beau avoir frôlé la mort de très près, il craignait surtout les conséquences que ça aurait sur sa relation avec Aelya. Il avait constamment peur qu'elle ne choisisse de partir pour l'épargner, conscient qu'elle pouvait ressentir une certaine culpabilité vis-à-vis de tout ce qu'il se passait dans leur vie. Pourtant, Niels était prêt à s'évertuer de lui rappeler combien elle était tout ce dont il avait besoin, et que se séparer ne serait jamais la décision la plus adéquate. Ils l'avaient prouvé, à de nombreuses reprises, ils n'étaient pas faits pour marcher l'un sans l'autre, même lorsqu'ils se persuadaient du contraire. Son cœur lui était voué et lui serait toujours destiné, qu'importent les tempêtes et les ouragans qui menaçaient leur existence. C'était elle, et ça serait toujours elle. Son corps s'était subitement détendu lorsqu'il l'avait vu franchir la porte et se rapprocher de lui, ne pouvant s'empêcher de rétablir un contact avec sa peau qui manquait cruellement à la sienne. Ils avaient évoqué l'accident, naturellement, alors qu'il tentait de se remémorer certaines scènes, déduisant rapidement que les hommes de main de son père avaient tenté de lui ôter la vie, aussi violemment que possible. « J'suis pas sûr que ça aurait changé quelque chose au final. » Ajouta-t-il, comprenant que leur sort avait été scellé au moment où ils avaient pris la décision de s'enfuir tous les deux, dérogeant à la vigilance de son géniteur. Son regard se posta sur elle lorsqu'elle lui fit part de ce qu'elle avait ressenti, du fait qu'elle avait d'abord pensé à un oubli volontaire de sa part, quelque chose qu'il n'aurait jamais pu faire. « J'étais à quelques pas de toi pourtant... Je m'en voulais, quand ils m'ont traîné sur le sol, parce-que je savais que t'étais là-bas, à devoir subir ça toute seule. » Répliqua-t-il, d'une voix empreinte de regrets, sa paume venant réchauffer sa peau où il laissa quelques caresses, cherchant à retrouver les sensations dont il avait été privé ces derniers jours. Sa gorge se serra à ses mots, confirmant ses soupçons qui nourrissaient sa peur de la voir abandonner la partie alors qu'il percevait la peine dans son ton. « Mon amour, s'il-te-plaît... dis pas ça. Tu leur donnes ce qu'ils veulent en pensant ça. » Lâcha-t-il, en captant son regard, tentant de se redresser légèrement, mouvement qui lui arracha une légère grimace. Quelque part, il aurait dû se douter que s'ils n'avaient pas réussi à les détruire physiquement, ils avaient tout de même réussi à effriter leurs fondations, celles qu'ils se tuaient à barricader. Il esquissa un léger sourire aux mots d'Aelya, repensant à sa précédente hospitalisation et au calvaire qu'il avait fait vivre à l'équipe médicale. « J'vais faire des efforts. Ils m'ont sauvé deux fois, je leur dois bien ça. » Répondit-il, haussant les épaules. Ses yeux captèrent ceux de sa petite-amie lorsqu'elle lui annonça que son père avait été de nouveau envoyé derrière les barreaux, percevant dans sa voix quelque chose de lourd, de l'amertume qu'elle tentait de dissimuler. Il baissa les yeux, à la fois désolé et soulagé, parce-qu'il était convaincu que cet homme se trouvait bien mieux loin de celle qu'il aimait. « J'suis désolé bébé... Je voulais pas que t'affrontes ça toute seule. » Avoua-t-il, les traits concernés. « Je t'aime, je serai toujours là pour toi, j'espère que tu le sais. » Ses doigts vinrent se frayer une place entre les siens, reprenant la place qu'ils ne devraient jamais quitter, là où ils étaient destinés. « J'ai failli te jouer le coup de l'amnésique... j'me suis dit que c'était peut-être pas la meilleure idée. » Ajouta-t-il, d'un ton se voulant plus léger, cherchant à détendre l'ambiance.
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Mar 29 Jan 2019 - 22:57
Aelya voulait le combler, comalter ses fêlures internes et externes, soigner ses plaies qu'elle pensait avoir causé dans le vouloir. Elle avait beaucoup cogité, les nuits où il n'était pas là et où le noir s'était déployée autour d'elle, l'enveloppant dans un tourbillon de pensées qui la blessaient dans son espoir, elle qui se démenait pour s'extraire des ténèbres pour aller vers Niels, attraper sa main qu'elle ne voulait jamais lâcher et qu'elle faisait malgré elle, sous l'effet de la mort qui planait constamment tout proche de leurs êtres. Elle s'en voulait, pour ne pas être à sa place, pour sombrer dans sa présence qui était inexistante et qui pourtant hantait toujours leur appartement, retrouvant dans les draps son parfum qu'elle aimait tant, son seul repère au milieu de ses galères pendant qu'il luttait pour sa survie, celle qui était directement enchevêtrée à la sienne comme deux liens qu'on ne pouvait défaire. Elle l'aimait, elle explosait d'amour pour lui, et c'était sûrement ce qui la conduisait à faire des folies, à dépasser toutes les limites pour espérer continuer à se blottir contre lui, le seul cœur qu'elle voulait sentir battre contre le sien. Elle plissa les lèvres à sa remarque qu'elle ne pouvait contredire, sachant pertinemment qu'ils n'auraient rien pu faire pour éviter que leur chance ne tourne à un moment donné. Rien ne l'aurait protégé des frasques de son géniteur, elle le savait. Elle l'avait senti, et en même temps, elle n'aurait jamais pu être en tout temps avec Niels pour tenter de le préserver. Ils vivaient quand ils étaient tous les deux, profitant de leur relation, de leur vie commune comme si demain tout pouvait s'arrêter, loin de la survie qui avait plombé son quotidien lorsqu'elle ne connaissait pas encore celui qui deviendrait plus tard, l'homme de sa vie. Elle frémit à ses mots, comme si elle pouvait sentir la douleur qu'il avait senti en laissant Aelya seule tandis qu'il subissait les coups de la souffrance physique.
- Mon amour... C'est pas toi qui devrait t'en vouloir. Je t'en veux pas, je sais que tu serais venu, j'en ai jamais douté mais j'crois que j'aurais préféré m'énerver contre toi que de te savoir en danger, soupira-t-elle, tristement.
D'ailleurs, elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer qu'il n'aurait jamais été fauché si elle ne lui avait pas dit de venir. Elle savait qu'elle ne changerait jamais le passé et que de toute façon, Niels aurait quand même reçu la vengeance froide de son père dans tous les cas, mais c'était plus fort qu'elle, l'impuissance et la culpabilité se mêlant pour la tourmenter.
- Peut être que je leur donne ce qu'ils veulent, mais tu veux que je le prenne comment ? C'est pas comme si je pouvais reprendre ma vie comme je le veux en sachant que t'as failli y passer. J'ai peur pour toi et ça s'arrange pas. Je sais même pas s'ils vont pas recommencer, avoua-t-elle, angoissée.
La peur de le perdre s'ouvrait en elle, et il n'y avait rien qu'elle pouvait faire pour enlever le poids de l'inquiétude qui était sur ses épaules. Elle sourit légèrement, aquiescant à ses bonnes résolutions qui allaient très certainement ravir l'équipe de soins. Elle se confia sur sa situation personnelle tumultueuse, qui n'annoncaient rien de bon pour la suite des événements. Elle dessinait des formes abstraites du bout de ses doigts sur sa peau marbrée.
- Je le sais bébé, répondit-elle en captant son regard. Tu pouvais pas m'aider de toute façon. C'était à moi de le faire et toi, tu devais t'occuper de toi, t'avais plus grave à gérer, le rassura-t-elle en liant ses doigts aux siens.
Elle lâcha un petit rire à sa remarque, roulant des yeux en feignant l'exaspération.
- Je t'aurais vraiment tué si tu l'avais fait. Et là on aurait eu une bonne raison de se plaindre, plaisanta-t-elle.
Elle tendit la nuque pour attraper sa lèvre afin de la mordiller légèrement, amusée.
- Tu sais quand tu vas sortir ? Parce que je veux être là pour rester avec toi. J'ai juste besoin de te savoir mieux, j'en peux plus d'être loin de toi. Puis, si t'es en forme, je pourrais m'arranger pour te refaire découvrir ton lit qui doit te manquer, proposa-t-elle, jouant sur les sous entendus. T'as tout intérêt à te soigner et donc à rester sage. Jusqu'à ce que tu rentres avec moi, continua-t-elle sur un ton chameur en lui volant un baiser.
Elle voulait enterrer sa culpabilité pour chercher cette flamme qu'elle voulait voir s'embraser dans ses yeux.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25016 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Mer 30 Jan 2019 - 0:00
S'ils aimaient penser le contraire, ils savaient pourtant tous les deux que cette situation n'aurait pas pu être évitée. Aelya était la mieux placée pour connaître son père, ses intentions et sa volonté d'arriver à ses fins. Il avait probablement mal digéré le fait que Niels ait pu prendre une aussi grande importance dans la vie de sa fille, jusqu'à lui donner envie de suivre sa propre destinée, celle qu'ils se devaient de construire tous les deux. Et cette vie n'impliquait qu'eux, incompatible avec celle qu'avait tenté de lui imposer son géniteur, lui promettant monts et merveilles quand finalement, tout ce qu'il pouvait lui offrir n'était qu'un malheureux bond dans le passé. Niels n'aurait jamais pu supporter qu'Aelya retombe dans ce genre de travers, pas après ce qu'ils avaient vécu tous les deux, pas en sachant qu'il l'attendait en arrière plan. Parce-qu'il savait ce que ça sous-entendait. Si elle avait choisi cette vie, c'était sur leur relation qu'elle aurait fait une croix, acceptant de vivre en cavale toute sa vie pour ne pas tomber entre les mains de la police. Mais cette fois-ci, le cœur avait parlé, leur laissant la possibilité de se retrouver pour de bon, retrouvant cette bulle qu'ils n'étaient capables de créer que lorsqu'ils étaient ensemble, liés l'un contre l'autre. Et il avait l'impression de retrouver leur univers en pouvant de nouveau toucher à sa peau, aussi furtivement soit-il, comprenant que ce contact aurait toujours le don de le réparer. Son cœur se serra à ses mots, qui lui faisaient comprendre que ça avait été plus facile pour elle d'imaginer le scénario le moins pire, ce qu'il pouvait comprendre. Parce-qu'il se mettait à sa place, ressentant la douleur qui avait pu la parcourir, ce froid qu'il avait déjà expérimenté lorsqu'il avait assisté à l'arrêt de son myocarde, d'un regard impuissant. « J'ai juste envie qu'on nous foute la paix, une bonne fois pour toute. » Souffla-t-il, balançant sa tête contre son oreiller, le regard rivé sur le plafond, lassé de devoir expérimenter les pires situations pour retrouver l'amour de sa vie. « Je sais bébé, je sais que c'est pas facile. Mais on a déjà vécu pire, tous les deux, on peut pas leur laisser penser qu'ils vont réussir à nous détruire. Pas après tout ça. Faut qu'on soit forts, on l'a toujours été, ça doit pas changer. » Ajouta-t-il, tentant de faire repartir la flamme d'espoir dans ses yeux, angoissé à l'idée de la voir s'éteindre définitivement. Il comprenait ses peurs, parce-qu'il ressentait les mêmes, mais il souhaitait qu'ils puissent apprendre à les gérer, à les contrôler, si ce n'est à les dissimuler, au moins aux yeux des autres. Sur un ton plus tendre, il lui confirma son amour, sa dévotion, désirant qu'elle puisse s'en imprégner afin de se mettre en tête que lui, il ne l'abandonnerait plus jamais. Il hocha légèrement la tête, avant de se laisser tenter à une plaisanterie, souriant à la réaction de sa petite-amie. « Fais-moi ce que tu veux, tant que ça impliques que t'aies tes mains sur mon corps. » Répondit-il, d'un air charmeur, comme s'il sous-entendait que la mort ne pourrait jamais être effrayante si c'était elle qui l'assénait. Il sentit ses dents taquiner sa lèvre, son sourire s'étirant un peu plus avant qu'il ne puisse attraper ses lèvres pour lui voler un baiser. « Je sais pas, j'ose même pas demander parce-que j'sais qu'ils vont encore me garder une éternité. J'ai pas envie de me faire d'illusions, j'verrais au jour le jour. » Admit-il, haussant les épaules avant que ses yeux ne viennent trouver ceux de la brune, arquant un sourcil amusé aux sous-entendus qu'elle lui faisait. « Tu sais exactement comment me motiver à me rétablir, c'est affolant. » Lâcha-t-il, laissant un léger rire s'échapper de ses lèvres. « Je serai sage, comme jamais je l'ai été. Tu viendras pas te plaindre quand je serais autorisé à rentrer par contre, parce-que je risque de l'être beaucoup moins après tout ça. » Ajouta-t-il, répondant à sa provocation, s'imaginant déjà la fougue de leurs retrouvailles alors qu'il venait à peine de sortir de quelques jours de coma. « Les infirmières ont l'air cool, y'a pas de raison que ça se passe mal. » Finit-il par dire, une lueur joueuse illuminant ses iris, tendant la nuque pour répondre à son baiser, tentant de se déplacer ses membres encore douloureux dans son lit. « Tu veux pas t'allonger un peu à côté de moi ? J'ai besoin de profiter un peu de toi. » Chercha-t-il à la convaincre, bien qu'il savait qu'elle s'inquiéterait de lui faire mal.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.