Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 10382 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Dans leurs habits de lumière, Blanche et Léo déambulaient dans les rues de Bowen. Ils étaient sorti de la salle des fêtes sans trop se faire remarquer, la soirée des Bowards battait son plein et personne n’en avait rien à faire que les deux jeunes gens quittent la fête. Emerson avait agrippé la main de la blonde et tous les deux s’enfuyaient comme s’ils étaient encore en âge d’être insouciants. Il n’avait aucune idée d’où il allait l’emmener, ils allaient devoir faire le chemin à pieds, un taxi l’avait déposé devant le lieu de réception, il avait prévu de boire plus de champagne que raisonnablement. En fait il n’avait pas du tout prévu qu’il pourrait finir la soirée avec une fille à son bras, encore moins aussi tôt que ça, encore moins Blanche. Mais c’était finalement un heureux hasard, la soirée leur appartenait à présent. Sa récompense qui dépassait dans la poche de sa veste, Léo avait faim, mais tous les bons restaurants étaient fermé à cette heure, soit parce qu’il commençait à se faire tard, soit parce que leurs propriétaires étaient à la cérémonie, ce soir, la ville s’arrêtait de vivre pour célébrer ses habitants. Il leur fallut alors s’éloigner un peu du centre-ville pour trouver âme qui vive. Et non loin de là, face à eux, ils pouvaient voir briller les lumières de la fête foraine permanente. C’était bien le seul endroit qui ne fermait jamais. Léo regarda Blanche, un sourire espiègle au coin des lèvres. Un tour de grande roue, ça te tente ? Il ne se souvenait pas de la dernière fois qu’il avait mis les pieds dans cet endroit, sûrement quand il était gamin, pas depuis. Il n’y avait encore jamais emmené son fils et il se trouvait trop vieux pour ce genre d’attractions. Pourtant la légèreté de ce soir lui rappelait leur adolescence et l’allégresse qui allait avec. Ce soir il avait à nouveau seize ans et même si c’était faux, peut-être que ça permettrait de leur faire oublier tous les faux-pas qu’il y avait eu entre leur premier baiser rempli d’insouciance et leurs trente ans bercés de désillusions. Il paya leur ticket d’entrée et à eux les attractions. Ils n’avaient pas la tenu pour ce genre de lieu, lui dans son costume sur-mesure et elle dans sa robe de lumière, juchée sur ses hauts talons, mais qu’importe, l’odeur de barbe-à-papa leur tournait déjà la tête. Ce n’est pas ici qu’on trouvera du champagne mais tu pourras m’offrir une glace si tu veux ! Les lumières dans tous les sens les éblouissait, elles se reflétaient dans la robe de Blanche, la rendant étincelante, si belle. Léo regretta presque de ne pas avoir de quoi la prendre en photo, ici elle serait un modèle sublime. Pourtant nul doute qu’il n’oublierait jamais cette vision, il la garderait précieusement dans un coin de sa mémoire.
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"Is that alright ?"
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Invité
Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Mer 13 Fév 2019 - 19:36
C'était presque comme un rêve. Léo et Blanche s'étaient évadés des curieux, main dans la main, sortant presque en courant de la salle des fêtes, des rires en guise de trame de fond, comme les enfants qu'ils étaient. C'était beau, c'était magique, presque qu'autant que le baiser qu'ils avaient échangé sur la falaise, sous la pluie d'étoiles qui bordait le ciel. Blanche profitait de chaque instant, comme si c'était le dernier. Et soyons honnête, dans leur vie, rien n'était certain. Tout pouvait basculer. Ils étaient explosifs, ils étaient incontrôlables, ils étaient imprévisibles. Les deux amants vivaient un redoux, aujourd'hui, une légèreté qu'ils n'avaient pas eue depuis des années, sous la tension de leurs sentiments inavoués. Blanche n'était pas stupide, elle savait bien que tout ce qu'ils bâtissaient, ensemble, tenait encore qu'à un fil. Que lorsqu'elle ferait un faux pas elle pourrait mettre en péril tout ce qu'ils avaient réussi à traverser jusqu'à présent. Elle n'était pas idiote, elle n'avait pas eu conscience des agissements de son ex depuis les derniers mois, mais elle le savait célibataire et elle connaissait son amour pour les femmes. Elle n'était pas abrutie, elle avait vu passer les nominations pour les Bowards et le nom de son amant aux côtés d'une demoiselle. Avec une maturité qui ne lui ressemblait pas lorsqu'il était question de tout cela, Blanche n'avait rien dit, n'avait rien fait, laissant planer dans l'air le doute qu'elle n'avait eu connaissance de rien. Il lui avait dit qu'elle devait avoir confiance en lui, en ce qu'il ressentait, c'était ce qu'elle tentait de faire en maintenant le silence volontairement, même si son coeur avait envie de lui crier les vérités qu'elle savait très bien et celles qui lui faisaient peur. Un jour, ils en parleraient. Mais pour l'instant, il valait mieux se taire et profiter du moment présent. Et le moment présent était beau, les deux amants qui s'enfuyaient tels Roméo et Juliette, leurs habitus de soirées détonnant avec la ville, les escarpins de la blonde résonnant sur le pavé. Ils avaient couru, marché, dansé jusqu'à arriver à la fête foraine permanente de la ville, la grande roue comme paysage qui les appelait. Pourquoi pas ? Gloussa la blonde en serrant plus fort sa main dans celle du barbu. Ils étaient insouciants, encore, ce soir, se laissant aller par l'envie du plaisir. La musique un peu rétro, les lumières qui valsaient et qui se reflétaient sur la robe de la tatoueuse comme si elle portait une boule disco ambulante, tout semblait planifié alors qu'ils n'avaient rien prévu de tout cela, comme rien dans leur relation. La blonde n'aurait jamais pu prévoir qu'ils se tomberaient encore dessus de la sorte, alors que la vie tentait de les éloigner sans cesse. Tes beau! Dit-elle, le sourire planqué sur ses lèvres, en s'approchant de l'homme, l'oeil espiègle. Mais, je crois qu'ici tu n'auras pas vraiment besoin de ça... Ajouta-t-elle en dénouant le noeud papillon qu'il portait fièrement au cou. Blanche se mit à rire. On a vraiment rien compris du dress code de la soirée! Elle regarda timidement autour. Une chance que la plupart des habitants sont aux Bowards... À nouveau, elle se mit à rire, enfouissant son front dans le costard de Léo, son rire était étouffé par le tissu feutré de l'habit. Et comme elle avait tenté de le rendre un peu plus décontracté, elle fit de même avec sa propre tenue, relevant finalement sa tête après avoir bien ri et défaisant son chignon bien trop poli, bien trop sage, pour laisser ses cheveux fous à l'air libre. Elle se retrouvait enfin, elle qui aimait tant ses mèches rebelles. Tu veux une bière ? S'enquit-elle en désignant le petit stand non loin.
Léo Emerson
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Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Jeu 14 Fév 2019 - 13:15
Est-ce que tout était calculé ou ne se rendait-elle pas compte, Blanche ? Elle avait cette façon de regarder Léo, d’agir avec lui, comme si son seul but était de le faire chavirer. Elle dansait en pleine rue, les yeux levés au ciel, riant comme une enfant. elle s’agrippait à sa main comme si lui seul comptait à ce moment là. Elle était une brise légère dans sa vie mouvementée. Lui qui tentait de prendre la vie comme elle venait, avec le plus de philosophie possible et sans trop se poser de questions, plus les années passaient et plus ça lui semblait difficile, il était happé par les responsabilités, le sérieux que ça demandait d’être un homme actif, en proie aux décisions de la vie, un père célibataire et tout un tas de petites choses qui, mises bout à bout, rendaient son quotidien beaucoup moins simple que ce qu’il voulait. Mais ce soir rien de tout ça n’avait plus d’importance, il oubliait tout pour monter le temps et profiter à nouveau. S’abandonner en regardant Blanche et s’entendre rire comme il ne riait plus depuis longtemps. Ce soir il n’avait pas d’enfant, il n’était pas cet homme qui avait déjà commi trop d’erreurs et même si c’était trop simple, même si ça ne devait durer qu’une nuit, il prenait malgré tout, il en avait besoin. Ce ne pouvait être qu’avec elle et elle seule que ce gamin oublié pouvait renaître. Une fois entrés dans l’enceinte du parc, ils furent assaillis de lumière, de musique et d’odeurs d’un autre temps, ils vivaient un vrai retour dans le passé, à l’époque où il l’emmenait manger des pommes d’amour et l’embrasser dans le train fantôme. Blanche s’arrêta et sans se départir de son sourire mutin, elle s’approcha du brun pour le complimenter. Léo lui sourit doucement et puis rit franchement lorsqu’elle entreprit de lui retirer son noeud papillon, il l’avait oublié celui-là. En effet, c’était de trop dans un tel endroit, tout comme sa robe à elle, mais il serait plus compliqué de la lui faire enlever. Depuis quand on s’occupe du regard des autres, toi et moi ? Léo sourit, triomphant, alors que Blanche étouffa son rire dans le creux de son cou, il se retint de la prendre dans ses bras et la serrer contre lui. Ce soir, Cambridge était parfaite, elle était la tentation personnifié et pour une fois il ne voyait aucune ombre au tableau, il ne trahirait personne en se laissant aller, au contraire, ça lui semblait même logique, totalement naturel, d’être ici avec elle et de se sentir griser par les sentiments qui prenaient le dessus. Il n’avaient pas à se cacher et pour la première fois depuis longtemps il n’attendait personne d’autre, elle n’était pas un substitut ou un pansement pour apaiser son coeur, elle était celle qu’il voulait, de la plus pure des façons. Mais il n’était pas empressé, il avait toute la soirée, toute la nuit même, il pouvait rire avec elle, la laisser se lover contre lui si elle voulait, il pouvait la manger des yeux, ces moments volés leur appartenaient, il n’avait aucune raison de se ruer contre son corps, ce serait presque briser la magie. Comme si Blanche avait lu dans ses pensées, sûrement parce qu’elle connaissait aussi par coeur les goûts du photographe, elle détacha sa chevelure d’un geste gracieux, libérant ses boucles blondes pour le plus grand plaisir de Léo qui souriait en l’observant fair. Elle le sortit de sa contemplation en lui proposant une bière. Oui, pourquoi pas ! Et ils se rendirent au petit stand qui n’attendait qu’eux. Ils détonnaient totalement, avec leur gobelet de bière en plastique dans la main, en tenues de soirée chic. Le champagne aurait été plus adapté, pourtant à ce moment là Léo n’aurait rien voulu d’autre, il ne regrettait pas le moins du monde la soirée qu’ils avaient quitté. Tu te souviens des après-midi qu’on passait ici quand on avait quinze ans ? J’ai l’impression que c’était il y a une éternité pourtant je me souviens de tout. Il virait presque nostalgique et pour cause, à cette époque l’insouciance était réelle, il ne pensaient pas à l’avenir et à ceux qu’ils deviendraient, ils ne se mentaient pas. A cette époque Léo avait hâte de faire pousser sa barbe et Blanche était déjà si belle.
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Est-ce qu'elle le faisait exprès ? Est-ce qu'elle calculait ses gestes et ses actions ? Non, Blanche n'agissait que comme elle avait toujours été. Mais les embûches, les murs qui s'étaient créés entre eux avaient monté un bouclier d'aveuglement contre Léo qui s'était trouvé incapable de voir la belle comme elle l'était réellement, d'apprécier son côté enfantin qui ne se souciait pas vraiment des autres et ses charmants sourires qui, à présent, semblaient tant lui plaire. La blonde aurait pu lui offrir tout cela bien avant, il y a fort longtemps, mais le temps en avait décidé autrement. Elle avait lutté pour oublier le photographe, pour refaire sa vie telle il lui avait suggéré, parce que ni lui, ni elle étaient prêts pour une telle relation. On pouvait également se demander s'ils étaient réellement prêts à présent pour un tel chamboulement dans leurs vies. C'était difficile à dire, tant de facteurs et de variables entraient en ligne de compte : leur compatibilité, mais aussi les fantômes de leur passé. Et bien qu'ils s'appréciaient, qu'ils apprenaient à se connaître sous un autre angle, sans se voiler derrière un orgueil, toutes ces choses freinaient la tatoueuse, la ramenant sur terre et lui rappelant qu'il ne fallait pas vraiment se réjouir trop rapidement de leurs rapprochements. Elle le connaissait, son Léo, la stabilité n'était pas l'une de ses plus belles qualités. Il en avait plusieurs, mais il fallait savoir s'ouvrir les yeux sur les vérités évidentes. Peut-être le deviendrait-il, stable, un jour, mais pour l'instant la patience et le laissé allé était nécessaire pour apprécier toutes les beautés de cette relation naissance. Pour l'instant, ils agissaient comme deux enfants, riants aux éclats, ne pouvant arrêter, l'un comme l'autre, de se regarder comme si c'était la dernière fois qu'ils croisaient leur regard. La fête foraine, Léo avait fait grand, encore, après les étoiles il avait décidé de ressortir de leurs souvenirs ce lieu dans lequel ils avaient passé leur enfance. L'odeur et la musique les avaient transportés dans une époque qu'ils connaissaient par coeur, leur jeunesse de Bowen, Blanche et ses boucles déjà rebelles, Léo et sa barbe qui commençait à peine à pousser, main dans la main, mangeant une barbe à papa devant la grande roue, s'embrassant dans les files d'attente et rigolant dans les différentes attractions comme s'ils avaient cinq ans. Il avait transporté sa douce dans ses souvenirs, son coeur était comblé, elle ne pouvait à présent plus détacher son regard de l'homme de qui elle tombait, minute après minute, follement amoureuse. À la remarque de l'homme, la blonde échappa un énième fou rire, d'ailleurs à ce rythme là ses joues lui feraient rapidement mal, la blonde ne pouvait arrêter de sourire. En fait, ce soir, je ne m'occupe que de ton regard.... Avoua-t-elle, presque timide à présent de s'être montrée si vrai avec lui, lui qui lui avait balancé ses sentiments en pleine rue et que depuis n'y avait pas répliqué. Elle aurait pu rougir, mais à présent elle ne se cachait plus de ses sentiments, c'était évident qu'elle l'aimait, pourquoi vouloir garder le tout secret ? Et pour lui faire plaisir, mais aussi un peu à elle, elle détacha dans un mouvement plein de grâce, sa haute coiffure qui révélait la folie de ses boucles blondes, les ondulations se retrouvant dans le milieu de son dos, à la naissance de sa robe argentée, robe qu'elle aurait bien aimée retirée pour se sentir plus à l'aise. Et s'ils avaient été seuls, la blonde s'en serait débarrassée et non pas pour titiller les envies de l'homme, ils n'avaient pas eu ce genre de rapprochements depuis des lustres, et l'envie ne manquait pas, Léo était un homme attirant, mais le désir qui planait entre eux était un jeu qui plaisait à la blonde, elle se faisait désirée. À défaut d'avoir sélectionné un endroit sans champagne, ce qui aurait été plus adéquat vu leur tenue respective, Blanche avait proposé à Léo de partager une bière, ce qu'il avait accepté sans broncher. Ils s'étaient tous les deux rendus au petit stand, Blanche avait posé sa bourse sur le comptoir en commandant leur boisson, puis ils avaient pris place au bar, juché sur les petits tabourets, leurs jambes se frôlant tant la distance entre eux était réduite. Léo rappela la nostalgie que l'endroit évoquait, Blanche lui souriait, le gobelet de plastique près des lèvres, ses mèches folles qui volaient au vent, les yeux toujours perchés sur le grand brun. Évidement que je m'en souviens... Commença-t-elle. On a échangé notre premier baiser dans cette grande roue. Lui rappela-t-elle en riant, à nouveau. Si tu as cette impression, c'est peut-être que nous sommes encore, quelque part, ces gamins naïfs... du moins, peut-être pour l'instant d'une soirée. Elle comprenait ce que le brun lui disait, ces moments étaient gravés dans son esprit à jamais et elle se sentait autant, si ce n'était pas plus, nostalgique que lui. La belle blonde replaça sa robe, se tortillant sur le tabouret chambranlant. Elle est bien jolie, cette robe, mais Bon Dieu qu'elle me gratte. J'donnerais tout pour m'en débarrasser! Lâcha-t-elle en feintant de se gratter le corps, les paillettes qui lui démangeait sa doue peau. Réalisant que ces paroles pouvaient avoir un double sens dans un esprit tordu, elle sourit de plus belle. Enfin, façon de parler!
Léo Emerson
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Probablement que, par le passé, Léo était inattentif aux attentions de Blanche. Il faisait tout pour ne pas voir ce qui était pourtant comme le nez au milieu la figure, son coeur qu’elle portait si vulnérablement devant elle pour qu’il le voit battre, saigner pour lui durant des années. Il s’était mis des oeillères, il s’était inconsciemment tenu éloigné d’elle, affectueusement parlant, pour qu’elle ne puisse pas l’atteindre avec tout cet amour dont il ne voulait pas avant aujourd’hui. Et puis enfin il avait ouvert les yeux. Et il aimait ce qu’il redécouvrait, cette Blanche qu’il avait oublié, celle qui le faisait rire franchement, celle qui le séduisait par son attitude mutine et enfantine en même temps. Celle qui était séductrice, sans vraiment s’en rendre compte et sensuelle, dans ses moindres mouvements. Elle était facile à aimer, Cambridge, mais encore fallait-il le vouloir et Léo, avant ces dernières semaines, n’était pas capable de s’y résoudre. Il y avait trop d’enjeux à succomber, trop de risques à se laisser emporter par cette vague de douceur, qui le submergeait déjà. Mais à présent il prenait le risque, il n’avait plus rien à perdre sinon lui-même. Leur amitié dysfonctionnelle n’était plus depuis des mois, il l’avait déjà perdue de cette façon là alors autant tenter le tout pour le tout. Il la fixa, espiègle lui aussi, alors que Blanche se montrait de plus en plus tactile avec lui, comme à l’époque où ils se disaient amis et qu’elle n’hésitait pas à se serrer contre lui dès qu’elle en avait l’occasion. Mon regard est plutôt satisfait de ce qu’il a à voir, merci ! La blonde n’était pas idiote et faudrait être fou pour penser qu’elle pouvait avoir oublié, elle savait que son ex l’avait toujours trouvée attirante, elle était l’une de ses plus grandes faiblesses et elle devait toujours avoir, dans un coin de sa tête, ces mots qu’il lui avait balancé comme ça, échappés parmi tant d’autres, après leur mise au point au Starbucks. Elle savait à présent qu’il avait des sentiments pour elle, qu’il l’aimait, d’une certaine façon, mais il avait tant de mal à l’assumer qu’il n’en avait jamais plus reparlé. Et Blanche avait dû se résigner à ce que ce soient encore des paroles en l’air, de celui qui était bien trop doué pour la faire vibrer avec ses mots enflammés et ses regards perçants. Leurs bières à la main, ils se faisaient face dans ce rendez-vous improvisé qui avait tout d’une escapade régressive. Comme s’ils avaient fait le mur, bravé l’interdit imposé par leurs parents et s’étaient rejoints secrètement dans l’espoir de se bécoter dans un coin. Non ils n’avaient plus quinze ou seize ans, Léo le savait bien, cette délicieuse allégresse ne serait que passagère et s’ils finissaient par s’embrasser ce geste balayerait tout sur son passage, promettant de bouleverser l’ordre des choses pourtant bien établi. Il haussa les sourcils, Léo n’avait pas souvenir de ce baiser dans la grande roue qui devait pourtant être si important à l’époque. Vraiment ? J’étais déjà grand séducteur alors ! Il rit, plein d’auto-dérision, il ne se prenait pas au sérieux concernant son potentiel de bourreau des coeurs. Une soirée ça me va. C’est plutôt agréable en fin de compte. De ne penser à rien, de ne pas réfléchir à ses mots, à ses actes, simplement se laisser porter par un sentiment, une intuition, celle qu’il devait être ici, à ce moment précis, avec elle et personne d’autre, celle que quelque chose allait se passer, quelque chose de bien, pas forcément quelque chose d’important mais cette soirée resterait gravée qu’importe son issue. Il l’observait se tortiller dans sa robe qui était certes superbe mais visiblement totalement inconfortable. Il fit signe au barman de fortune, un jeune gamin qui lisait son magazine devant eux. Vous nous laisseriez passer derrière histoire que la demoiselle puisse se changer ? Il sortit un billet pour avoir l’air plus convainquant, l’autre haussa les épaules avant de mettre le billet dans sa poche. Il y a une porte derrière, faites vite, mon patron n’est pas loin. Léo lui sourit avant de tendre la main vers Blanche. Tu me fais confiance ? Et il l’entraîna dans le petit réduit qui servait de réserve à fûts de bières. C’était étroit et ça sentait le renfermé mais ça ferait l’affaire. Il retira sa veste et sa chemise, en dessous il portait un t-shirt fin. Tourne-toi, je vais descendre ta fermeture. Mes chemises te vont toujours mieux à toi qu’à moi. Il faisait référence aux nombreuses fois qu’elle avait emprunté ses chemises trop grandes pour elles après qu’ils aient passé une nuit ensemble, elles lui servaient de robes et Léo aimait toujours cette vision d’elle qui se baladait de façon faussement négligée comme si elle n’avait pas conscience de l’effet qu’elle avait sur lui. Tu seras plus à l’aise comme ça je pense.Il retourna pour lui laisser un minimum d’intimité alors qu’elle défaisait sa robe longue.
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Invité
Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Mar 19 Fév 2019 - 4:08
Le destin faisait souvent bien les choses, mais dans l'histoire de Blanche et Léo il leur avait joué des tours. D'abord, il les avait faits tombé amoureux, trop naïf pour réaliser qu'à un si jeune âge il était impossible de posséder la maturité pour faire perdurer une relation aussi complexe et particulière que la leur. Alors ils s'étaient brûlés, choisissant de se laisser tenter par les envies, sans vraiment savoir qu'une fois dans l'engrenage de cette relation qui ne s'était jamais vraiment terminé, qu'ils seraient incapables de se lâcher. Les années ont passé, et pour Léo l'amour a fini par faner, accueillant sur son passage d'autres têtes blondes qui lui faisaient accélérer le rythme cardiaque, autant que Blanche avait pu le faire dès leur si jeune âge. Pour la blonde, elle, elle avait tenté de trouver en tous les hommes de sa vie ce qui lui rappelait son Léo adoré, en vain, impossible d'imiter. Elle avait été marquée par leur union, cette petite place en elle qu'elle avait dû fabriquer, libérant ce qui l'unissait à l'homme, sans même qu'il ne le sache, parce que des gamins de cet âge étaient bien trop irresponsables et sans avenirs pour s'occuper d'un enfant, alors qu'ils étaient encore que des gamins. Et c'était bien ce manque, cette sensation de vide à combler, surtout par ce qui portait l'ADN Emerson, qui avait dévié Cambridge sur les routes de sa quête envers l'homme qui pourrait combler le trou en elle. Ils avaient été longtemps à se repousser et maintenant, plus posés, plus disposés, ils apprenaient à se redécouvrir sur des angles qu'ils semblaient ignorer, alors qu'au final les deux vieux amis étaient les mêmes. Ils étaient encore cette Blanche et ce Léo qui s'enfuyaient des soirées mondaines, les mains entrelacées, presque à la course pour trouver un coin d'intimité, qui s'embrassaient sans cesse, trop attirées à la peau de l'autre comme si leur respiration en dépendait. Ils étaient tactiles, ils étaient démonstratifs, ils ne s'étaient jamais caché leurs envies et leur attirance beaucoup trop électrisante. La seule différence qui marquait le jeune couple qu'ils avaient été aux amants qu'ils étaient aujourd'hui était bien ce côté fusionnel physique, une barrière qu'ils s'étaient silencieusement imposée pour éviter de tout faire effondrer ce qui se construisait entre eux, profiter de la magie et de la tension palpable le plus longtemps qu'ils le pouvaient. Le jeu de séduction n'était jamais bien loin entre eux, ils retrouvaient leur racine enfin se laissant aller dans les répliques tentatrices et les paroles évocatrices. Blanche entrait dans la valse, encore un peu timide, de peur de trop donner alors qu'ils venaient à peine de se retrouver, qu'ils n'avaient pas vraiment discuté des termes et des arrangements de leur histoire. Mais dans le jeu de la séduction, c'était Léo qui avait toujours été le plus grand joueur, il gagnait toujours, il savait comment faire flancher la blonde, quelle parole employer pour qu'elle finisse par craquer. Il ne se servait pas d'elle, loin de là, mais il savait comment s'y prendre pour qu'elle le désire, et ce soir ne faisait pas exception à la règle. En effet, il rétorqua rapidement aux paroles de la blonde, ce qui lui arracha à nouveau une rougeur au visage. Il l'a trouvait jolie et de l'entendre encore le lui dire faisait à la tatoueuse un bien dont elle avait oublié la chaleur. Le mien aussi est plutôt gâté, si tu veux mon avis. Dit-elle en tirant un peu sur la chemise de l'homme, cette envie d'être toujours plus près de son corps qui ne la lâchait plus vraiment, mais cette restriction à se laisser aller qui était également bien présente. Léo était fidèle à son prix, ne manquant aucune occasion pour laisser ses paroles ou son regard séduire la blonde qui fondait devant lui. S'ils avaient été seuls, leur échange aurait pu devenir dangereux. Par chance, ils étaient entourés d'employés et de familles de la ville qui n'assistaient pas à la remise de prix, préférant nettement manger de la barbe à papa et contempler un feu d'artifice de fin de soirée. L'endroit leur évoquait des souvenirs, alors que Léo se souvenait des éclats de rire qu'ils avaient partagés ici, près des arcades, là où ils passaient des heures à jouer et à se créer des compétitions de Pinball et de voitures tamponneuses, Blanche, elle, se souvenir des moments mélo-romantiques qu'ils y avaient passés, typique de leur relation. Blanche avait toujours été plus impliquée émotionnellement que Léo, ce qui expliquait, aussi, pourquoi elle avait eu tant de mal à le laisser partir. Aujourd'hui, elle ne lui en voulait pas, Dieu merci elle n'avait pas gardé rancune de leur passé. Elle était réellement prête à tourner la page sur leur relation passée et écrire, ensemble, le chapitre de leur nouvelle histoire. Tu as toujours été un grand séducteur, Emerson! Lui rappela-t-elle en riant, n'apostrophant pas le fait que son visage ne pouvait mentir : il n'avait aucun souvenir de leur premier baiser. S'il le voulait, peut-être auraient-ils la chance de renouer avec cette première fois, ce premier baiser timide qui avait été échangé tout au sommet de la grande roue, évadée de tous les regards curieux qui composaient leur groupe d'amis, sous la trame sonore des Backstreet Boys comme toile de fond. Une soirée, ça me plait. Rajouta-t-elle pour insister sur la légèreté nouvelle de leurs retrouvailles. Un jour à la fois, une nuit à la fois, ils bâtiraient ce qu'ils avaient à bâtir, sans se presser, sans s'y obliger. Il fallait également pointer que la blonde, aussi amoureuse qu'elle pouvait l'être, était toujours craintive lorsqu'il était question d'eux. Même si Emerson semblait s'être assagi, même s'il disait avoir changé et vouloir montrer à Cambridge qu'il n'était pas que le séducteur de réputation que l'on dépeignait, elle se garde une réserve, une toute petite, au cas où tout échouerait brusquement, juste pour éviter d'avoir trop mal.La soirée commençait bien pour eux, bière à la main, ils rigolaient comme des enfants accoudés contre le petit bar du kiosque rouge et blanc, typique des fêtes foraines. Et si Blanche avait pu figer le temps, pour savourer pleinement tous les instants qu'ils se créaient, elle l'aurait fait. Elle aurait arrêté la terre de tourner juste pour se perdre plus longtemps dans le bleu - (aa) - de ses yeux. À peine elle s'était plain que Léo s'était fait comme mission personnelle de résoudre le problème, corrompant le jeune employé du kiosque à coup de billets verts pour leur laisser un passe-droit. Blanche riait, amusée par la situation, ne croyant pas que l'aventure les mènerait aussi loin, mais quand l'homme lui demanda si elle avait confiance en lui et que l'employé leur montra le chemin vers la porte-arrière du petit stand, elle comprit que Léo ne plaisantait plus. Il avait pris à coeur la mission de la faire sentir confortable. Et sans s'en rendre compte, il venait encore plus de charmer sa douce. Blanche suivi le brun derrière le stand, là où personne ne pouvait les voir, entre les barils de bière et les sacs de popcorns frais, il la fit tourner, dos à lui, pour lui permettre de descendre sa fermeture éclaire libérant la blonde de l'emprise que sa robe avait sur elle. Il n'y avait que Léo pour refiler sa chemise, dans un endroit où tout le monde pouvait les voir, à une belle blonde sans vraiment se poser de questions. Mais, au final, c'était ça qu'elle lui avait demandé, ce soir : une soirée où ils seraient naïfs et insouciants. Elle se laissa donc faire, Léo détachant la robe avec ses doigts agiles, rapidement pour que leur nouveau complice ne se fasse pas coincé, et eux d'ailleurs, mais assez lentement pour qu'elle le sente poser ses yeux sur son dos dénudé l'espace de quelques secondes, juste avant qu'il ne se retourne, laissant à la blonde toute l'intimité qu'elle avait besoin pour se changer. Elle enfila rapidement la chemise blanche de l'homme, effectivement beaucoup trop grande pour elle, et se retourna vers lui, prête à se montrer. Je ne sais pas ce qui est mieux : la robe à paillettes ou la tenue subjective qu'offre ta chemise sur moi. Elle était belle, Blanche, les cheveux fous, la chemise ample habillant son corps comme s'ils venaient de vivre une belle étreinte, alors qu'en réalité ils étaient coincés entre l'odeur de beurre et de houblon qui teintait l'entreposage. Il ne faudrait pas qu'un coup de vent passe brusquement! Gloussa-t-elle avant de s'approcher de l'homme qui la regardait. Elle avait cette envie de poser ses lèvres contre sa joue, de le remercier de la façon qu'elle connaissait, ses lèvres contre la peau du photographe, et même si son corps s'était approché de celui de Léo, Blanche ne le fit pas. Elle lui sourit, simplement, avant de le remercier, murmurant sur ses lèvres les douceurs qui électrisaient plus que les actions. Merci de penser à mon confort... Un bruit sourd retentit, ils entendirent des voix s'approcher d'eux, signal qu'ils devaient quitter leur cachette. Blanche attrapa la main de Léo et ils coururent vers la sortie, de l'autre côté du parc, juste devant la grande roue qu'ils idolâtraient tant. Tu veux faire un tour ? S'enquit-elle, avant d'ajouter : Tu as déjà emmené ton fils ici ? Blanche ne parlait jamais de son enfant, comme si ce terrain était interdit entre eux, comme si c'était trop personnel pour qu'ils puisse en parler, mais ce soir plus aucune barrière ne s’interposait entre eux, pas de ce côté du moins.
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Mer 20 Fév 2019 - 0:42
Pour être tactiles ils l’étaient, Blanche et Léo. En vérité Léo l’était, en générale, il avait besoin de toucher les gens, de ressentir leur chaleur et les vibrations qu’ils apportaient. C’était peut-être un peu idiot mais pour lui le courant passait mieux de cette façon. Avec les femmes il l’était tout particulièrement, n’hésitant pas à passer la main dans leurs cheveux, sur leur nuque délicate, à serrer leur taille si besoin, ou à prendre leur main. Certaines détestaient et le lui montraient rapidement, d’autres en redemandaient, ça dépendait de chacune et il ne se montrait jamais insistant lorsqu’on le repoussait. Il ne pensait jamais à mal, il ne cherchait pas à les mettre mal à l’aise ou à les séduire forcément, c’était simplement son fonctionnement à lui. Avec Blanche il avait toujours marché comme ça et comme elle répondait à ses gestes, c’était d’autant plus simple, peut-être que ça avait contribué à l'ambiguïté de leur relation, peut-être que de cette façon là ils entretenaient toujours ce lien qui les unissait depuis tant d’années même lorsqu’ils se disaient amis. Ce soir ne dérogeait pas à la règle, Blanche se blottissait volontiers dans les bras de Léo et lui ne la repoussait pas, il jouait avec ses doigts lorsqu’ils marchaient trop près l’un de l’autre et leurs genoux se frôlaient presque par accident lorsqu’ils étaient assis. Autant de gestes répétés pour ne pas se lâcher, autant de fausses erreurs pour garder le lien et les décharges électriques qui allaient avec. Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre et en même temps, fallait-il vraiment qu’ils arrêtent, qu’ils se contiennent ? Personne n’était là pour les juger ou pour leur empêcher de laisser éclater ce qui menaçait depuis quelques semaines, pas même eux qui habituellement se mettaient tellement de barrières, ce soir elles paraissaient simplement dérisoires. Les deux amants terribles se cherchaient par leurs regards et leurs mots également, ils repoussaient le moment où ils ne pourraient plus mettre de limites du tout et cette attente était délicieuse. Elle faisait fourmiller la colonne vertébrale de Léo, elle le rendait vivant et en alerte, guettant chaque signe. S’il était certain que Blanche avait été la plus impliquée émotionnellement dans leur histoire, ce soir, le barbu n’était pas en reste, il était enfin prêt à s’ouvrir. Il lui avait fallu du temps, des années, pour l’admettre, mais il ne faisait à présent plus aucun doute qu’il voulait plus qu’une nuit dans ses bras. Il roula néanmoins des yeux lorsqu’elle le traitait de grand séducteur. Léo n’aimait définitivement pas cette étiquette là, il n’avait jamais cherché à multiplier les conquètes et les aventures. Il pensait avant tout être un grand amoureux, il se laissait toujours séduire trop vite, par un regard, par un geste ou une chute de reins et même si ce n’était que pour la nuit, il mettait un point d’honneur à aimait chaque femme qu’il avait eu contre lui. Le problème c’était qu’il tombait souvent amoureux… Enfin ce qu’il pensait par le passé surtout, maintenant il savait que l’amour ce n’était pas ça, que ça se construisait avec le temps, avec douceur et patience, il avait appris à aimer correctement et exclusivement. Ca l’avait rendu heureux, follement et triste, misérablement. Depuis il était échaudé mais il y croyait encore, quelque part il ne pourrait jamais cesser de croire en l’amour sinon en se perdant lui-même. Vas pour une soirée ! Il avait déposé un baiser sur sa joue de façon purement innocente, enfin presque, parce que rien n’était jamais totalement innocent entre eux. Et si Léo était encore un peu frileux et réservé sur ses sentiments, Blanche, elle, avait raison de se méfier, il lui avait suffisamment brisé le coeur pour toute une vie. Il avait toujours réponse à tout et des solutions à la pelle, Emerson, alors si la robe de Blanche la gênait, il ne lui fallu pas longtemps pour trouver comment la soulager, il n’allait décemment pas lui proposer de se balader en sous-vêtements ici, chez lui, pourquoi pas, il aurait au moins osé proposer, mais là s’aurait été un peu déplacé. D’ailleurs portait-elle vraiment des sous-vêtements, sous une robe si près du corps. Si la question l’intrigua une seconde, il la balaya rapidement, ne voulant pas se laisser distraire par des idées tentantes. Et il l’entraîna alors dans la petite réserve pleine de bière et de popcorn. Il ne ressentit pas le besoin demander à Blanche s’il avait le droit de lui retirer sa robe, ses mains trouvèrent naturellement leur chemin sur son omoplate pour glisser dans le creu de son dos avec des gestes agiles. Il resta silencieux tout ce temps, admirant le dos de la blonde et les boucles qui y tombaient en cascade, elle était belle, trop belle, un instant il crut qu’il pouvait, il n’avait qu’un geste à faire pour l’attirer contre lui et la délester totalement de ce tissus inutile. Mais il se contenta d’une caresse délicate sur ses hanches avant de se retourner de la tentation. Blanche enfila sa chemise sans un mot elle non plus, à croire que cette intimité soudaine les rendait étrangement timides. Léo l’observa alors, une fois qu’elle eut boutonné son vêtement jusqu’à une limite raisonnable. Ce qui est mieux c’est cette chemise qui te rend terriblement sexy. Mais la robe t’allait bien aussi. Il lui sourit doucement. Et les allusions qu’elle faisaient avaient le don de faire grimper la température, elle faisait tout pour le rendre totalement accro. N’attendant pas plus longtemps pour s’approcher de lui, dangereusement, alors que Léo fut obligé de s’appuyer contre des caisses de bière derrière lui. Elle allait l’embrasser, il le sentait et cette simple idée lui donnait des frissons dans tout le dos. Mais elle ne fit que le remercier du bout de ses lèvres trop proches des siennes avant de déguerpir aussi vite, des bruits se rapprochaient d’eux. Emerson mit quelques secondes à retrouver les idées claires, pour se remettre et laisser retomber son désir qui avait grimpé en flèche. Blanche attrapa sa main et ils coururent comme des gamins jusqu’au pied de la grande roue où enfin ils s’arrêtèrent. On leur fit signe que s’ils voulaient monter c’était maintenant, le tour allait commencer. Léo attira alors sa partenaire et ils s’installèrent dans une petite cabine. Jonah est trop petit pour monter dans cette grande roue. D’ici quelques années je pourrais. Pour l’instant je me contente du parc. Le fils de Léo était sûrement l’un des sujets les plus tabous entre les deux amants, ils n’en parlaient pas, pour divers raisons probablement et aucun ne trouvait à redire dans cet accord tacite. Mais Blanche le brisa et elle mit alors le photographe mal à l’aise l’espace d’une seconde. La roue démarra dans le silence des deux amants, Léo observait le spectacle des spectateurs qui rétrécissaient petit à petit sous eux. Puis il se retourna vers Blanche. Il la fixa avec douceur puis ses yeux glissèrent sur la chemise blanche et il se rapprocha alors, les souvenirs de leur bref rapprochement dans la réserve le brûlaient encore. Il attrapa son visage et l’embrassa fiévreusement. Quand ils ouvrirent à nouveau les yeux, ils dominaient la ville. Pardon, j’avais envie de me souvenir de ce que ça faisait, un premier baiser dans une grande roue. Il lui sourit, triomphant, presque un peu trop euphorique. Soulagé d'avoir réduit l’espace qu’ils s’entêtaient à garder entre eux alors qu’ils étaient tous les deux fous d’envie de se retrouver. S’ils avaient peur de briser quelque chose, lorsque Léo regardait Blanche, il n’avait qu’une envie, recommencer.
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"Is that alright ?"
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Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Mer 20 Fév 2019 - 22:46
Elle aurait pu l'embrasser, entre le surplus de sucreries qui les entouraient, elle aurait pu le remercier comme elle savait le faire, être douce, mais torride à la fois d'un baiser pure, résultat son amour, mais pas pour aussi chaste et discret que celui qu'ils avaient échangé sur le haut de la falaise, le soir ou les étoiles tombaient. Un baiser tout imprégné de l'envie qui l'habitait, la chaleur dans son corps alors qu'il défaisait sa fermeture éclaire et qu'il caressait, du bout de ses doigts fermes, la peau frêle de la blonde, la chair de poule qui s'hérissait sur son dos au même moment. Mais ça aurait été rapide, ça n'aurait rien eu de magique, au beau milieu des barils de bière. Ils avaient eu leur lot d'endroit douteux, de situation moins que romantique et de baiser volés à la dérobée remplit d'envie charnelle. Aujourd'hui, ils apprenaient autre chose, à se manger des yeux, à consommer la tentation avant de réellement se laisser tenter, mais aussi d'apprécier à sa juste valeur ce qu'ils avaient pour le moment, ce qu'ils avaient la chance de vivre et ce qu'ils auraient à perdre s'ils ne tentaient pas le tout pour le tout dans un futur proche. Il ne fallait pas étirer l'élastique éternellement, attendre qu'il éclate pour se rendre compte qu'il était trop tard, mais il fallait aussi savoir user de patience. Pour Blanche, le moment n'était pas le bon, même si l'envie et la tentation était au rendez-vous. Se montrait-elle aguicheuse, provocatrice ? Quelque peu, il était possible de l'affirmer, elle qui se pavanait dans la chemise beaucoup trop grande pour elle, se rapprochant dangereusement de l'homme, du feu dans les yeux. Son intention était clair, elle aussi aurait lu les mauvais signaux si Le Brun s'était approché d'elle ainsi, la détermination l'habitant. Léo avait été prit de court, reculant jusqu'à en heurter le fond de l'entreposage, plaqué contre la blonde et le mur, la respiration rapide et l'étincelle dans ses yeux. En murmurant son remerciant, elle caressa ses cheveux de la pointe de ses doigts fins, intensifiant le moment, faisant durer la tentation d'un simple petit baiser. Et même si la blonde aurait voulu changer d'avis, derrière eux, des bruits leur indiquaient que leur échappatoire avait une fin, et cette fin arrivait. Alors elle attrapa la main de l'homme, le sortant de leurs rêveries pour l'attirer de l'autre côté du parc, droit devant la grande roue qui n'attendait qu'eux. Ils y entrèrent rapidement, suivant la question surprenante de là tatoueuse qui jeta un froid glacial entre eux, un malaise que Léo ne cachait pas vraiment. Parler de Jonah, ce n'était pas sans leur habitude. En fait, ils n'allaient jamais vraiment en profondeur. Ils surplombaient, planaient les surfaces, mais ne cherchaient jamais à entrer dans les détails. Mais pour accéder aux prochaines étapes, il fallait creuser. Il fallait oser parler de ce qui était inaccessible avant. Pas seulement de se laisser tenter librement par le désir de leurs corps, mais aussi par le désir de leur esprit. Jonah signifiait qu'après elle, Léo avait eu des aventures beaucoup plus prenantes, beaucoup plus touchantes, il signifiait l'amour pur et du longtemps Cambridge avait voulu éviter le sujet, aujourd'hui elle était heureuse d'en parler, acceptant le passé de l'homme comme il l'était, avec son fils dans l'équation. Pardon, je ne voulais pas te froisser.... Dit-elle avant de respecter son silence, la roue qui se mettait en marche. Leur montée fut silencieuse, les deux amants semblaient épris dans leurs pensées, beaucoup trop absorbés par le passé que le présent. Leur cuisse se frôlaient, la chemise de Blanche qui remontait légèrement sur ses jambes, dénudant sa peau légèrement. Elle n'eut pas vraiment le temps de réfléchir qu'elle se trouva attirer par l'homme, ses lèvres plaquées contre celles du photographe dans un mélange de tendresse et de passion qui les reflétait bien. Instinctivement, elle plongea ses mains dans les cheveux de l'homme, le décoiffant au passage, son coeur qui s'accélérait. Elle en aurait voulu plus, plus encore, elle aurait aimé que cela ne cesse jamais, que leur baiser soit éternel et que le temps se fige, exactement comme au sommet de la falaise, mais il prit fin laissant devant eux le paysage de la fête foraine, jucher tout au sommet de l'attraction. Ils avaient bel et bien un truc particulier avec les hauteurs, alors que leurs baisers les amenaient presque toujours dans les airs. Blanche sourit à cette pensée. Il faut croire que nous avons un truc pour les hauteurs. Dit-elle en posant sa main sur la cuisse de l'homme et sa tête sur son épaule en admirant le spectacle. C'était comment se troisième-premier baisser tout en haut de la grande roue ? Elle regardait toujours le paysage, mais sa main caressait la cuisse du photographe avec qu'une seule envie : recommencer à tout jamais la tendresse qu'ils venaient de vivre. Et c'est ce qu'elle dit, lui dérobant un nouveau baiser enflammé.
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Jeu 21 Fév 2019 - 13:47
Les discussions n’étaient pas vraiment leur fort, il fallait bien l’avouer. Ils étaient doués pour se chercher, pour se toucher, pour trouver les mots qui feraient tourner la tête de l’autre. Des mots ils n’en manquaient pas, ce n’était pas le problème. Mais on parlait là de vrai conversations, de dire les choses, même celles qui dérangeaient. Et sur ce point là que l’histoire se compliquait. Sous ses airs d’homme avec qui on pouvait parler de tout, Léo était en fait un homme fermé, secret sur ce qui le blessait. Autant vous pouviez l’entendre parler de photographie, d’astronomie ou même de sport durant des heures, autant il ne vous dirait jamais dans les grandes lignes ce qui le bouffait intérieurement. Son père, tel son némésis qui avait fait tant de mal, cette sensation d’étouffer, parfois, lorsqu’il restait trop longtemps à Bowen ou ses vrais sentiments, souvent confus, surtout envers Blanche, qu’il avait tant de mal à lui exprimer. Mais le sujet le plus complexe était bien son fils. Non pas qu’il n’aimait pas son enfant, loin de là, il était la personne la plus importante à ses yeux, la plus chère. Mais l’histoire de sa conception à sa naissance était compliquée, Léo avait réussi à rendre les choses encore plus complexes avec son ex par la suite et finalement tout s’était terminé avec mère et fils qui s’éloignaient de lui pour leur bien à tous. L’histoire même de Léo et son ex était confuse, il ne l’expliquait pas vraiment lui-même. Alors s’il parlait volontiers de l’enfant qu’était Jonah, avec Salomé ou Violet par exemple, ce petit garçon merveilleux qui grandissait et s’épanouissait un peu plus chaque jour, il ne racontait à personne tout ce qui entourait sa venue au monde, c’était trop personnel, trop douloureux. Et Blanche ne faisait pas exception à la règle. Avec Blanche c’était même au delà de ça, ils ne parlaient pas des amours de Léo, elle ne voulait pas savoir qu’il avait pu aimer follement, que son coeur s’était brisé une ou deux fois ou qu’il avait partagé suffisamment avec une autre pour qu’un petit être naisse de cette relation même conflictuelle. Et il n’avait aucune envie de s’en vanter auprès d’elle. Elle n’était pas stupide et bien au fait des aventures de son ex, de ces autres qui l’avaient comblé ou déchiré, mais il la savait jalouse et lui n’était pas fier puisqu’à chaque rupture c’était dans ses bras qu’il était venu se consoler pour mieux repartir papillonner et la laisser derrière lui inlassablement. S’ils voulaient se donner une chance, il faudrait peut-être aborder la question un jour, avoir une vraie conversation, au moins sur Jonah, peut-être sur d’autres zones d’ombres, mais pas ce soir. Et Léo se montra ouvertement froid et distant lorsque Blanche tenta d’aborder le sujet. On en parlera… mais pas maintenant. La discussion fut close. Si quelques petites minutes plus tôt l’atmosphère était électrique, dans la petite réserve aux odeurs de houblon, avec cette blonde joueuse qui savait parfaitement comment rendre fou son meilleur amant, à présent dans cette grande roue qui démarrait, il lui tournait presque le dos, préférant mettre une légère distance entre eux, le temps de dissiper le malaise en observant le sol s’éloigner de leurs pieds. C’était une des facettes de sa personnalité, un instant il ne regardait que vous, il était démonstratif et l’autre il se fermait comme une huître. Mais ça ne durait jamais bien longtemps avec le barbu et déjà il se retournait pour faire face à Blanche, s’aurait été stupide de se fâcher pour si peu, surtout ce soir où tout leur était enfin permis. Dans ce tout petit espace il était difficile de ne pas se toucher, les jambes de Blanche et Léo se touchaient et il ne manqua pas le spectacle de la chemise qui n’en faisait qu’à sa tête et remontait sur les cuisses de la belle australienne. Il n’en fallu pas davantage pour faire oublier sa contrariété au photographe et lui lui donner des idées. Ils n’étaient plus sur leur falaise, seule au monde dans leur bulle de douceur, ce soir ils s’étaient cherché, séduit, suffisamment pour que Léo ait envie d’un baiser brûlant, empressé, comme s’il avait trop attendu. Tous les deux décoiffés à l’issus de cet échange, il leur fallut un instant pour atterrir et la réflexion de Blanche fit sourire Léo. Elle avait posé sa tête sur son épaule et lui l’entourait de son bras droit. Tu as toujours refusé de prendre l’avion avec moi, je te fais prendre de la hauteur comme je peux. Leurs regards se perdirent dans le bleu de la mer au loin, ils avaient une vue imprenable sur toute la baie et l’espace d’un court instant le silence se fit pour les laisser contempler, le soleil se couchait sur l’horizon, il commençait à faire sombre mais on percevait encore les milles couleurs de la ville. Jusqu’à quand on doit arrêter de dire premier ? Parce que j’en veux bien un quatrième ! Et il ne fallut pas plus pour que Blanche relève la tête et offre à Léo ce qu’il avait demandé. Depuis leurs retrouvailles il était toujours aussi surpris, il n’arrêtait pas de se poser cette question, est-ce que ça pouvait vraiment être aussi simple, facile ? Les choses étaient naturelles entre eux, comme s’ils découvraient l’amour sans compliquer les choses, juste en se laissant séduire par l’autre et porter par leurs envies. Il viendrait bien vite, le temps des discussions, des mises au point et des compromis, mais pour l’instant c’était juste agréable de ne penser à rien d’autre que le plaisir simple d’être ensemble et de se redécouvrir.
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Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Mer 27 Fév 2019 - 5:34
Respecter son silence, elle l'avait toujours fait. Blanche n'avait jamais forcé la main contre Léo qui fuyait ses émotions, elle n'avait jamais essayé de lui tirer les verres du nez. Elle s'était contentée d'accepter ce qu'il voulait partager avec elle, souvent des conversations impersonnelles qui n'avaient pas tellement de répercutions sur leur relation, bien douce, bien malléable au gré de son bien-aimé. La blonde ne s'attendait pas à régler les non-dits au sommet de la grande roue, et pour être honnête, elle aussi, tentait de repousser un peu le moment où ils se parleraient franchement du passé et de l'avenir que leur réservait cette relation naissante, ses sentiments non-avoués. Alors qu'ils s'étaient tout de même un peu plus ouverts l'un à l'autre, elle s'attendait pourtant à des conversations plus profondes. En évoqua son fils, Blanche ne pensait pas avoir toucher une corde si sensible et bien qu'elle avait choisi longtemps d'éviter le sujet, comme pour éviter la réalité qu'il avait aimé plus qu'elle a un moment de sa vie, aujourd'hui elle se sentait prête à y faire face. Mais pas lui. Et elle se rendait à l'évidence, la belle blonde, elle n'était pas stupide, elle savait très bien que ses bras aimants avaient accueilli le photographe plus d'une fois alors qu'il s'échappait d'une autre, alors que son coeur avait essuyé des échecs amoureux. Elle était prête à accepter Léo comme il l'était, comme il lui avait demandé sur le haut de la falaise, fallait-il encore qu'il lui en laisse la chance... Blanche maintenue le silence qu'elle s'était infligée, regardant ses pieds, coupable d'avoir oser essayer, coupable d'avoir créée le malaise. Le malaise ne tarda pas à cesser, Léo posa des yeux brûlants sur celle qui se tenait si près de lui, la proximité étant difficile à éviter assis à l'étroit sur les chaises de la roue qui s'élançait dans le ciel violacé de fin de journée. Le vent se montrait présent, dans les airs, laissant la chemise de Léo remonter vicieusement sur les jambes de la tatoueuse comme pour regagner son attention, comme pour retrouver l'électricité qu'ils avaient partagé au milieu des caisses de bières. Et un baiser en découla, un baiser qui commençait doucement, plein de leur amour mutuel, et qui s'enflamma jusqu'à leur couper le souffle. On aurait pu mettre la faute sur la vue, sur le spectacle qu'ils avaient alors que le soleil était sur le pont de dormir, mais c'était bien leur affection qui leur arrachait les mots. Elle fit une allusion aux hauteurs, il répondit gentiment par une vérité qui fit rougir la blonde. Elle regarda à nouveau ses pieds. Ce n'est pas parce que je n'en ai jamais eu l'envie, tu le sais... elle avait assez vécu au travers de l'homme, à accepter lâchement son aide financière, le jour où elle prendrait enfin l'avion pour la première fois, ce serait parce qu'elle en aurait les moyens. Et ils refirent plongés dans leurs pensées, Blanche qui scrutait Léo du coin de l'œil, incapable de se lasser de lui. C'était trop demandé et, elle ne pouvait pas le lui dire, c'était sûrement exagéré, mais elle n'avait plus envie que ce moment s'arrête, qu'on les pousse à prendre fin. Alors, comme pour se donner la chance de vivre éternellement leur premier baiser, elle l'embrassa à nouveau. Elle l'embrassa en se promettant, dans sa tête, que chacun de leurs baisers auraient la sensation d'un premier, même s'il s'agissait du dernier. Et si on partait pour l'Islande ? Elle avait proposé sans réellement penser à ses paroles, sans vraiment comprendre qu'elle lui proposait un voyage. C'est peut-être trop fou, c'est sûrement trop tôt aussi... Je... pardon, oublis ça... C'est juste que toute cette histoire de se laisser aller, ne serait-ce qu'une soirée, ça me donne envie de rebâtir le monde, avec toi... Et de partager des passions.... Elle sourit maladroitement. Tu sais, l'Islande c'est dépaysant, il faut froid et il parait que les paysages sont à couper le souffle, tu pourrais y prendre de belles photos.... Blanche rit nerveusement. J'ai même lu sur internet qu'on recommandait cet endroit aux passionnés d'étoiles.... La blonde secoua la tête. Enfin, j'sais même pas si c'est le genre de voyage qui t'intéresserait, t'as sûrement vu plus incroyable que ça...
Léo Emerson
MESSAGE : 10382 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Ven 1 Mar 2019 - 8:02
La vie de Léo était faite de voyages et de découvertes. S'il aimait partir seul à l'aventure, pour son plaisir ou pour le travail, s'il avait besoin de ces escapades durant lesquelles il se mêlait à la population, où il se heurtait à d'autres cultures, d'autres façons de vivre, pour son plus grand bonheur, il appréciait aussi de prendre quelqu'un dans ses valises, comme il l'avait fait souvent avec Fleur à une époque, avec Grace ou plus récemment Freja. Souvent des femmes, en effet, pas dans le but premier de leur en mettre plein la vue, mais réellement et simplement pour partager quelque chose de fort, une expérience différente. Il était vrai que Blanche s'était longtemps refusée à le suivre, en lui sortant son excuse de l'argent, celle qui l'arrangeait bien en fait, parce qu'elle avait sûrement trop la trouille de partir à l'autre bout du monde seule avec lui. Emerson avait toujours accepté ses refus, cela ne changeait rien à la relation qu'ils avaient. Mais l'homme têtu qu'il était savait qu'il ne renoncerait pas tant qu'elle n'aurait pas dit oui et il savait qu'un jour elle finirait par flancher. Ce soir il ne lui demandait plus rien, son allusion n'était qu'un clin d'œil. Léo était conscient de toutes ces petites choses qu'ils avaient à régler avant de penser partir quelque part, peut-être fallait-il qu'ils sachent déjà où ils en étaient tous les deux et où ils voulaient aller sentimentalement parlant avant tout. En fait il n'en savait rien, dans le tourbillon d'émotions qu'il vivait avec Blanche, il avait attrapé le tourni, il ne pensait plus à grand chose et pour tout dire, c'était très agréable. A ce moment là, dans la grande roue qui avait abrité déjà beaucoup de leurs baisers d'adolescents, il avait à nouveau seize ans et il voulait goûter ses lèvres sans penser au reste. Et visiblement la blonde n'en demandait pas plus puisqu'elle répondait à sa demande en retrouvant sa bouche, ses mains dans les cheveux qu'elle avait déjà mis en bataille. Quand elle le libéra finalement, ce fut pour lui proposer son idée un peu folle, digne de celles d'un Emerson trop empressé, quelque chose qui ne ressemblait pas du tout à la jolie blonde. Il la fixa avec des yeux surpris, sans comprendre où Blanche voulait en venir. L'Islande ? La roue amorçait doucement sa descente vers le sol alors que Cambridge s'expliquait. Un sourire amusé se dessinait sur les lèvres de Léo, alors c’était ce qu’elle attendait, une soirée où elle avait enfin l’impression qu’il ne regardait qu’elle, qu’il n’y avait plus d’ombre planant au dessus d’eux, plus aucune autre odeur féminine que la sienne sur les vêtements de son ancien amant pour la faire douter. Elle avait besoin d’avoir confiance en lui et de se sentir aimée, réellement, pour enfin accepter de le suivre à l’autre bout du monde. Mieux, c’était elle qui proposait. Blanche était déroutante parfois, avec ses comportements de jeune fille naïve alors qu’elle lui avait prouvé mainte fois qu’elle ne l’était pas, crédule. Le photographe connaissait bien l’Islande, il y était allé plusieurs fois pour des reportages photo, c’est même là-bas qu’il avait pris un cours pour savoir comment capturer ses fameuses étoiles quand il avait voulu commencer. Il aimait le paysage presque lunaire de ce pays si particulier et il ne se lassait pas de le redécouvrir. Néanmoins s’il était ravi par la proposition de Blanche, il savait qu’il avait déjà un voyage de prévu dans le courant du mois de février, un voyage humanitaire qui allait déjà beaucoup l’occuper. Alors tu t’es déjà renseignée ?! C’est une bonne idée. Et tout à son bonheur d’avoir enfin une perspective d’escapade avec elle, charmé par la spontanéité de celle qui le surprenait chaque minute un peu plus dans cette soirée hors du temps, il se laissa emporter. D’accord on part ! Je ne peux pas refuser un voyage avec toi, ça fait des années que je te supplie de partir avec moi. Mais une fois la magie retombée, quand enfin il retoucherait terre, Léo savait qu’il allait décevoir Blanche, il ne pouvait pas partir au pied levé, leur séjour ne pourrait voir le jour qu’en mars, ou en avril peut-être, à ce moment-là il n’y avait plus d’aurores boréales et les nuits islandaises perdaient un peu de leur charme. Pour autant il ne lui mentait pas totalement, maintenant qu’elle lui tendait la main pour d’autres perspectives, il n’allait pas la lâcher, ils partiraient ensemble, en Islande ou ailleurs, le monde entier était à leur portée, il n’y avait que l’embarras du choix. Leur tour de manège venait de se terminer, ils étaient de retour sur la terre ferme et Léo aida Blanche à descendre de la roue. il passa son bras autour de ses épaules et ils recommencèrent à déambuler dans les allées de la fête foraine. Qu’est-ce que tu veux faire maintenant ? Il pourrait la suivre où elle en avait envie puisque ce soir tout était possible.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
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Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Ven 8 Mar 2019 - 3:41
Voyager n'avait jamais fait partie de la vie de la blonde, bien au contraire de celle du photographe qui gagnait sa vie comme globetrotteur dans les quatre-coins du monde, photographiant des paysages tous plus beaux les uns que les autres. Léo en était passionné et il avait trouvé le métier parfait pour vivre sans restriction de sa passion, unissant la découverte de nouveautés à la photographie. Blanche avait toujours aimé entendre ses récits de voyage, en regardant les clichés qu'il prenait au passage, découvrant au travers de ses yeux à lui la culture de continents qui lui étaient inconnus. Il était doué, Léo, ce travail lui collait bien à la peau. Peut-être même pourrait-il un jour écrire le mémoire de ses destinations, raconter au monde entier les découvertes qu'il avait faites. ( ) Blanche, elle, nourrissait ses rêves des explorations de l'homme, se disant qu'un jour elle vivrait la même chose, qu'un jour ce serait elle qui montrerait ses épreuves amatrices à son vieil ami. Blanche ne s'était jamais permis de croire qu'elle vivrait ce genre de moments avec Léo, bien qu'il le lui avait offert à plusieurs reprises. Leur relation était bien trop complexe pour se permettre de partir à l'autre bout du monde, sans yeux curieux épiant leurs faits et gestes, sans sécurité que leur relation change. C'était effrayant de se lancer dans un trou noir, sans savoir ce qui pouvait se cacher de l'autre côté. L'argent avait toujours été sa solution, sa sortie de secours qui justifiait son refus. Parce qu'à cette époque, elle ne se permettait pas d'avouer encore à voix haute que ses sentiments envers Léo étaient bien plus forts qu'une simple amitié. Elle ne se permettait d'ailleurs pas de le penser, simplement dans sa tête. C'était proscrit, à esquiver, pour éviter de se blesser. Mais après leur escapade sur la falaise, après que l'homme ait partager sa passion avec elle, après que Blanche se soit ouvert les yeux et le coeur sur la relation qu'ils pourraient avoir, après qu'elle ait accepté de s'ouvrir aux passions de son amant, l'envie de partager bien plus qu'une pluie d'étoiles lui était passée par la tête. Elle avait fait des recherches, elle s'était renseignée pour faire plaisir à l'homme et lui prouver qu'elle s'investissait, qu'elle voulait partager encore plus avec lui. Et elle était tombée sur l'Islande, un endroit merveilleusement froid, tout de blanc teinté, où se cachait les plus belles pluies de météores. La roue descendait lentement alors que Léo s'exclamait, perplexe, la destination que la blonde avait évoquée. Soudain, elle se sentit bête. Son visage s'empourpra, gêné d'avoir osé proposer ce rêve stupidement impulsif. La soirée lui avait donné des ailes, elle s'était sentie assez forte, follement spontanée, pour proposer une démence qui ne lui ressemblait pas. Tu le penses vraiment ? Demanda-t-elle, alors que Léo s'extasiait de sa bonne idée. Blanche lui sourit, un brin de timidité toujours dans le visage, alors qu'il renchérissait en acceptant la proposition. T'es sérieux!? C'est pas trop fou? Elle avait posé ses yeux écartés sur l'homme, sans pouvoir retenir un sourire de bonheur qui se dressait sur son visage. Elle retrouva le chemin de ses lèvres, un baiser rapide, chaste, témoignant son humeur. Oh, Léo! Jamais j'aurais cru que je te proposerais cette folie... Jamais j'aurais cru en avoir le courage... Cette soirée est unique! Ils descendirent de leur nuage, retrouvant le sol alors que le tour de manège s'était terminé. Léo tendit la main à sa belle, l'aidant à retrouver la terre ferme, puis l'attira vers lui pour passer un bras autour de ses épaules. Blanche reposa sa tête contre le cou de l'homme, appréciant la légèreté qui planait toujours entre eux, sans vraiment se douter que bien aussi rapidement qu'elle était arrivée, cette légèreté disparaitrait. Ils marchèrent quelques instants, voyant les visiteurs de la fête foraine qui s'apprêtaient à rentrer, les familles avec leurs enfants fatigués, bien rassasiés de leur journée. Certains courageux restaient pour la fin de la soirée, les manèges dans le noir qui s'installait sur la ville, surtout des jeunes couples, des jeunes adultes, des adolescents, parfois qui repoussaient leur couvre-feu pour regarder encore une minute de plus l'être aimé. Léo brisa le silence qui s'était installé entre eux, une tradition qui leur allait plutôt bien. La grand-mère de Blanche, Claire, dans leurs nombreux courriels échangés, lui avait dit, une fois, qu'une relation solide se présentait lorsque le silence n'était pas un obstacle de malaise; les deux amants semblaient en apprécier les effets. Blanche réfléchit un instant, regardant autour d'elle. La blonde désigna une peluche du regard, une peluche affreusement immonde, la plus laide de tout le parc. Tu me la gagne ? Dit-elle en riant, pointant de son doigt un kiosque de jeu où il fallait viser, à l'aide d'un pistolet à eau branché à un boyau d'arrosage, le creux d'une cible afin d'y faire monter un réservoir. Ils s'approchèrent du stand, un vieil homme les accueillit avec un sourire. Bonsoir les tourtereaux. Alors, on fait un duel ? Blanche regarda Léo, amusé, le défiant légèrement. Je te mets au défi! Tu penses pouvoir me battre ? Elle le charriait, la belle blonde, et elle se trouvait particulièrement rigolote dans ce rôle qui ne lui ressemblait pas. Jeunes gens, le premier qui a rempli son réservoir remporte la peluche de son choix. Les deux amants s'installèrent devant leur cible respective, fusil à eau dans les mains. 3... 2... 1... C'est parti! La cloche retenti, Blanche appuya de toutes ses forces sur la gâchette du pistolet, visant du mieux qu'elle le pouvait le milieu de la cible, son réservoir qui peinait à se remplir. Elle était pourtant minutieuse, la belle blonde, mais Léo était plus habile, il visait comme un pro, son réservoir montant beaucoup plus rapidement que celui de son amante. Hey! Lâcha-t-elle, réalisant qu'elle prenait du retard sur lui. Le photographe avait pris le défi au sérieux, il voulait remporter, un peu pour son égo, beaucoup pour la narguer. Comprenant que l'écart entre son réservoir et celui de l'homme était trop grand, la blonde n'eut d'autre choix que d'user de la manière forte afin de mettre les chances de son côté : alors que Léo était bien concentré sur sa cible, Blanche le visa avec son pistolet, arrosant l'homme, un rire franc accompagnant son geste. Léo avait déjà remporté, la cloche du vainqueur avait sonné, mais qu'est-ce qu'elle avait eu du plaisir à l'arroser ainsi.
Léo Emerson
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Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Mar 19 Mar 2019 - 17:03
Blanche avait toujours tout fait pour plaire à son amant terrible. Elle se faisait féline et sulfureuse pour lui faire perdre la tête, elle savait s’effacer quand il n’avait pas besoin d’elle. Elle était sa plus grande admiratrice quand il parlait de ses voyages. Il en avait toujours été ainsi, s’agissant de la blonde. Et ça n’avait jamais réellement dérangé Léo. Mais à présent qu’il savait, qu’il avait toutes les cartes en main pour mieux connaître cette femme, il avait envie de la voir telle qu’elle était, il avait envie qu’elle se fasse plaisir à elle avant tout, qu’elle vive pour elle et pas à travers une relation dont il n’avait aucune idée de l’issue. Il aimait cette Blanche libre et joyeuse, il aimait la côtoyer, elle lui faisait du bien, elle n’avait pas à en douter. Après des mois à errer sans savoir s’il pouvait être heureux ou non, s’il allait se remettre d’une relation qui l’avait totalement bouleversé, des mois à attendre après une ombre qui s’éloignait de plus en plus, il retrouvait le sourire il avait enfin l’impression de sortir d’un tunnel. Pourtant ce soir, avec sa proposition, Cambridge retombait dans ses vieux travers, elle offrait du rêve à Léo, elle lui donnait ce qu’il voulait, un voyage tous les deux, l’occasion d’un tête à tête comme il les aimait, dans un pays qu’il adorait. Elle le connaissait si bien qu’elle savait qu’il ne pourrait pas refuser, lui qui se laissait toujours emporter par ses envies avant de penser aux côtés pratiques. Alors il mettait les deux pieds dedans et ensemble ils s’enfonçaient dans cette douce folie qu’ils ne pouvaient pas se permettre. Il rit, elle avait l’air d’une gamine qui réclamait un cornet de glace, ou bien d’aller à Disneyland. Rien n’est jamais trop fou. Et ça il le pensait sincèrement, pour lui tout était toujours possible, si on se donnait les moyens. Il accepta son baiser avec un sourire insouciant. Il était temps que tu ais ce courage, si tu veux mon avis. J’ai attendu longtemps mais je savais que tu y viendrais un jour ! Il était présomptueux et surtout il ne se rendait pas compte qu’il risquait de la briser lorsqu’elle comprendrait qu’il n’était pas tellement en mesure s’autoriser cette folie là, pas tout de suite en tout cas. Après avoir marché en silence quelques minutes, chacun observant devant soi la vie et les autres couples, les familles, ces autres souriants qui semblaient heureux d’avoir passé la soirée ici, ces autres qui les frôlaient, eux, le petit couple parfait qu’ils formaient pour ce soir. Après cet instant où l’absence de mots n’était pas gênante mais même agréable et bienfaitrice, Léo demanda à Blanche ce qu’elle aimerait faire. Et son choix se porta sur une peluche hideuse, certainement la plus moche de tout le parc, il partit dans un éclat de rire. Seulement si tu dors avec lui toutes les nuits et qu’il remplace tous tes amants. Oops, il allait peut-être un peu trop loin là. Mais Emerson adorait les défis alors évidemment, si elle exigeait une peluche, il allait la lui gagner. Le forain les vit arriver et leur proposa une partie. Léo n’avait rien à perdre, à part quelques pièces. Enfin c’était ce qu’il pensait parce qu’ils allaient finalement être en compétition et Blanche semblait vouloir le challenger. Il la regarda du coin de l’oeil en attrapant son pistolet. Elle ignorait visiblement quel compétiteur il était et combien il avait horreur de perdre, alors qu’elle soit charmante ou non ne changerait rien, il allait la battre. En même temps c’était tout gagnant pour elle, c’est bien Blanche qui aurait la peluche à la fin ! Je te bats quand je veux ! Et sur cette menace, après la cloche eut retenti, ils commencèrent. Léo était habile, fut une époque où il avait fait du tir à l’arc, étant gamin, ça devait aider. Et puis on lui avait appris à se défendre avec une arme, pour ses différentes missions en zone de guerre, évidemment il n’avait jamais eu à le faire, il en serait bien incapable, mais il connaissait les stands de tir… bien que ça, Blanche l’ignorait certainement. En d’autres termes, il la battait à plate couture. Pourtant la blonde avait encore quelques ressources inattendues. Alors Cambridge, prête à ramener ton nouveau petit ami à la maison ? C’est bien le plus moche que tu veux ?! Juste après qu’il l’ait nargué, elle changea de cible, visant sur son adversaire qui venait de remporter le jeu. Surpris, Léo la regarda avec des yeux ronds, avant de l’arroser à son tour. Le problème étant qu’elle portait une chemise blanche qui allait devenir transparente en l’espace de quelques secondes. Hey les jeunes, ce n’est pas le jeu ! Arrêtez vous allez gâcher tout mon réservoir d’eau. Léo reposa son arme le premier. On va vous prendre le gros ours derrière vous ! Et il le remit à Blanche avec un sourire triomphant. Il te servira à te cacher, déjà que cette chemise est indécente sur toi, à présent elle est simplement inutile. Il s’approcha d’elle, la pris dans ses bras et l’embrassa à pleine bouche. Je pense qu’il est temps de rentrer, je nous appelle un taxi ? Il n’avait pas envie de la quitter si tôt, la tentation de la ramener chez lui était trop forte.
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Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Mer 20 Mar 2019 - 3:39
Parce qu'elle s'ouvrait à ses sentiments, Blanche s'ouvrait aussi à la nouveauté. Jamais, dans une autre vie, elle n’aurait proposé un plan aussi fou que celui de partir, sans même l'avoir prévu, à l'autre bout du monde, avec l'homme qu'elle avait toujours aimé, son ami d'enfance devenu maintenant un amant. Mais elle avait changé, elle avait évolué, elle était devenue cette Blanche qui avait envie d'essayer, qui tentait de pimenter sa vie, parce qu'elle était libre, totalement libre de le faire et maintenant qu'elle pouvait respirer sans trop de mal, ces expériences étaient tentantes. Oui, elle avait pensé à l'Islande pour faire plaisir à Léo, pour partager des moments où il lui parlerait de sa passion pour les étoiles, parce qu'elle en avait envie, parce qu'elle voulait s’ouvrir à ses passions, parce que pour bâtir avec une personne il fallait se montrer ouverte. Mais en toute honnêteté, ils auraient pu partir à Paris, à Nice, en Bretagne, à Londres, en Grèce ou même à Abu Dhabi que son désir d'aventure aurait été le même. Partager cette expérience avec celui qui la suppliait depuis des années de daigner s'envoler en l'air avec lui, c'était tout ce dont elle souhaitait. Découvrir le monde, attachée à son bras, au travers de ses yeux à elle et non des clichés de voyage qu'Emerson aurait développé pour elle. C'était fou, c'était irréaliste, c'était trop beau pour être vrai, mais elle le lui avait proposé, non pas pour qu'il se sente obligé d'accepter, de faire une promesse qu'il ne pourrait tenir, mais bien parce qu'elle en avait réellement envie. Elle ne lui offrait rien, pas même du rêve, elle voulait rêver à ses côtés. Ici ou ailleurs. L'Islande ou Paris, ils pourraient choisir, maintenant ou l'an prochain, ce n'était pas un problème. Pour le moment, ils n'étaient que deux âmes sans restrictions qui profitaient du vent. Rien n'est jamais trop fou , c'était ses mots et ils faisaient bon de les entendre. Tu t'es montré patient avec moi, même si tu n'es pas de cette nature. Elle lui avait souri, une pointe d'humour dans la voix. Léo n'était pas patient, c'était un fait, lui même le savait. Il voulait tout, tout de suite et maintenant, mais Blanche aussi. Et c'était bien ce qui les unissait. Ils étaient insouciants, ils étaient comme des enfants, leur impatience s'harmonisait l'une avec l'autre pour créer quelque chose de beau, quelque chose d'unique, quelque chose de propre à eux. Peut-être allait-il la briser, peut-être n'allait-il jamais honorer ses promesses, demain était un autre jour. Il était inutile d'y penser maintenant, alors que la soirée était parfaite ainsi, alors qu'ils avaient une légèreté qu'on ne voulait effriter, qu'il était bon de savourer. Comme des enfants, ils flânaient dans les allées de la fête foraine qui elle se fatiguait avec l'heure. Il était presque le temps de la fermeture, les joueurs quittaient déjà, mais Léo et Blanche, eux, venaient à peine d'arriver, venaient à peine de profiter de leur soirée. Pour éviter qu'elle ne se termine sur un coup de grâce, sur leur finale en grande-roue, Blanche proposa les jeux d'adresse, désignant la plus ignoble des peluches comme prix pour le perdant. Tu veux que je te remplace par cet ourson ? Demanda-t-elle en arquant un sourcil, joueuse elle aussi. Défi accepté, seulement si tu jures de remplacer toutes tes amantes par cette peluche, si c'est toi qui perd. Elle n'avait aucun problème à introduire la peluche dans son lit, Cambridge était libre, elle n'avait pas d'amants. Le seul homme qui aurait été possible de croiser dans son lit était celui qui se tenait devant elle, les yeux joueurs acceptant haut la main le défi qu'elle lui avait lancé, rétorquant qu'il pouvait la battre sans problèmes. Ils installèrent entre eux une compétition alors qu'ils maniaient les révolvers remplis d'eau. Emerson était rapide, habile, il gagnait alors que Blanche trainait derrière, elle n'avait d'autres choix de le déconcentrer. C'est alors qu'elle mania son pistolet vers lui, l'arrosant de la tête aux pieds dans des éclats de rire qu'elle laissait s'échapper. Il ne lui fallut pas longtemps pour répliquer, lui aussi, arrosant sa douce d'une bonne douche d'eau, recouvrant toute la chemise blanche qu'elle portait de ce liquide froid laissant le vêtement se teinter d'une transparence. Le forain s'énervait derrière son kiosque, ordonnant aux deux amants de cesser le feu, de reposer les pistolets. Blanche ne pouvait s'arrêter de rire, son corps dégoulinant d'eau, elle riait tant que ses joues lui faisaient mal puis reposa l'arme sur le kiosque. Le vieil homme reprit possession des deux pistolets, comme s'il avait peur que les jeunes gens récidivent dans la bataille qu'ils n'avaient pas réellement terminée alors que Léo réclamait son prix : le plus horrible, le plus laid et le plus stupide des oursons en peluche que le stand tenait. Et même si la peluche était atroce, même si elle était moche, Blanche l'aimait déjà, parce qu'elle lui avait été offerte par lui, Emerson et son sourire d'enfant. Blanche exécuta les conseils de l'homme, utilisant l'ourson pour cacher son corps qui était maintenant à découvert, la chemise transparente laissant paraitre ses sous-vêtements de dentelles collés à sa peau. De dos, on pouvait voir la naissance de ses fesses rebondies s'imprégner contre le vêtement et la courbe de son dos qui bougeait avec chacun de ses pas. Merci, mais je ne crois pas que ce soit suffisant pour cacher l'avant et l'arrière de mon corps. Son rire angélique teinta à nouveau leur conversation jusqu'à ce que l'homme agrippe la taille de sa douce et dépose un baiser subjectif sur ses lèvres, remplie de passion, un baiser qui lui fit tourner la tête qui prit fin alors que le photographe proposa le terme de leur soirée, alors qu'il offrit de leur appeler un taxi. Blanche perdit son sourire, certaine que leur idylle se terminait ainsi. L'envie de finir la soirée à ses côtés était forte, l'envie que le temps s'arrête l'était encore plus. Peut-être l'invitait-il à passer la nuit avec lui, peut-être non, mais avant de lui répondre la blonde plaqua à nouveau ses lèvres contre celles de l'homme pour savourer, peut-être pour la dernière fois, le goût de sa bouche, mêlant sa langue dans une passion qu'elle n'avait jamais connue et tout l'amour qu'elle avait pour lui dans un seul baiser. En se détachant de lui, l'étreinte qu'ils avaient formée autour d'eux comme barrière de protection, elle lui sourit, taquine. Seulement si c'est pour passer la nuit avec moi...
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Stubborn love + Léanche Lun 25 Mar 2019 - 15:28
Depuis quelques mois Léo n’était plus tellement l’homme pour lequel tout le monde le prenait, lui le soit disant séducteur, lui qui changeait à priori de femme dans son lit comme de caleçon sur ses jolies fesses. Il s’était lassé de courir après des bonheurs éphémères, il avait appris au cours des derniers mois que l’amour pouvait tout chambouler et qu’il n’y avait que le nombre de conquêtes ne valait pas la sincérité d’un sentiment partagé. Et ce partage il l’avait perdu depuis des mois déjà. Fut une époque où il allait facilement se consoler dans les bras réconfortants de la jolie Blanche. Mais il s’était promis de ne plus avoir ce comportement qui faisait trop de peine à la blonde quand elle comprenait qu’elle n’était qu’un pansement pour soigner ses plaies. Depuis lors plus jamais Léo et Blanche n’avait partagé leur intimité. Ils se tenaient suffisamment éloigné l’un de l’autre pour ne plus que ce genre de chose arrivent. Pourtant voilà que la donne avait doucement changé en cette fin d’année dernière et petit à petit ils glissaient vers une relation à laquelle Emerson n’aurait jamais songé, vers un sentiment qui grandissait en lui et qu’il pouvait qualifier d’amoureux. Il n’avait plus cette furieuse envie de se jeter sur le corps de son ancienne maîtresse, plus ce besoin de se raccrocher à sa peau pour se sentir vivant. Il lui suffisait de la regarder et de la trouver belle, de l’observer et de se laisser étrangement séduire par chacun de ses gestes, par son rire enfantin, par ses mots doux et son franc parlé. Il tombait pour elle de la plus simple des façon, sans qu’il ait été prévenu de ce changement. Et si au départ il avait pris peur de cette affection particulière qu’il n’expliquait pas, à présent il se laissait gagner par la facilité qu’ils avaient à se retrouver, la justesse des regards de l’un qui trouvaient écho dans ceux de l’autre, par le charme des silences qui ne demandaient aucune réponse. Il l’avait aucune envie de se poser plus de questions, ce soir particulièrement, il se laissait aller à l’allégresse qui planait sur eux. Demain serait un autre jour et peut-être que leurs promesses de voyage lui paraîtraient totalement déraisonnables, peut-être qu’il regretterait de lui avoir tant donné, mais il ne voulait pas y penser. A présent ils jouaient comme des gamins à se défier pour gagner un ours en peluche ridicule et c’était tout ce dont il avait besoin pour se sentir plus léger lui qui avait l’impression d’avoir le cœur si lourd depuis trop longtemps. Néanmoins la séduction n’était jamais loin et la répartie de Blanche laissa Léo interdit une seconde. Ainsi elle n’avait aucun autre homme que lui dans ses bras depuis un moment, s’il en croyait ce qu’elle voulait dire. Pourtant leur dernière nuit d’amour remontait à presque une année. Il sourit en haussant un sourcil alors qu’elle le mettait au défi, Cambridge n’avait pas totalement tort, même s’il ne papillonnait plus comme avant, Emerson n’était pas aussi sage qu’elle visiblement, lui, à qui la solitude faisait souvent peur. Le Léo compétiteur pris le dessus sur le jeu, en mauvais perdant il n’aurait pas accepté de se faire battre par la blonde et quand elle compris qu’il n’allait pas lui laisser ce plaisir là, elle attaqua de front avec son jet d’eau. C’était bien joué, elle avait réussi à tremper son adversaire jusqu’aux os, quant à Léo, il avait eu le grand plaisir de découvrir la lingerie de la tatoueuse tout en transparence derrière sa chemise à présent subjective. Le forain sonna la fin de leurs chamailleries et après avoir récupéré leur lot, ils s’éloignèrent en mêlant leurs rires en un baiser empli de fougue. La suite de cette nuit se dessinait doucement dans l’esprit du photographe pourtant il peinait encore à sauter le pas. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait mais il doutait d’avoir le courage d’inviter Blanche chez lui, à présent elle n’était plus cette amie avec bonus, cette maîtresse facile à avoir, maintenant que des sentiments bien affirmés se mêlaient à l’histoire c’était tout autre chose. Il faut assumer, c’est toi qui as commencé ce petit jeu ! Pourtant il retirait déjà sa veste pour la déposer sur les épaules de la blonde, de cette façon elle pouvait porter son ours devant elle pour se cacher et ne risquait pas que tout le parc n’ait d’yeux que pour sa chute de reins. Après un autre de leurs baisers qui les embrasait totalement et appelait à toutes les folies, Léo s’éloigna pour passer un coup de téléphone rapide, à cette heure de la nuit le taxi ne serait pas long à arriver. Il revint vers Blanche et l’entoura de son bras. On va chercher ta robe ? Ce serait dommage de la laisser dans cette réserve qui sent la bière, elle est belle. Et ils se dirigèrent vers le petit réduit qui leur avait servi de cachette un peu plus tôt. Après avoir récupéré le vêtement ils s'avancèrent vers l’entrée du parc, comme beaucoup d’autres couples et familles qui quittaient doucement les lieu pour rentrer chez eux, il allait fermer ses portes d’ici peu. Tu es sûre que tu veux rentrer avec moi ? Pour une fois Léo ne paraissait plus aussi sûr de lui, il cherchait à se rassurer en plongeant ses yeux dans ceux de Blanche, peut-être serait-il plus raisonnable de la laisser retourner chez elle malgré ce désir qui criait pourtant d’envoyer promener la raison. Le taxi arriva et ils s'engouffrèrent à l’arrière. Le contact de main de Léo sur la cuisse nue de Blanche lui fit tourner la tête. Il donna finalement son adresse avant de l’attirer à lui pour un baiser.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.