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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Stubborn love + Léanche

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MessageSujet: Re: Stubborn love + Léanche   Stubborn love + Léanche - Page 2 EmptyMer 27 Mar 2019 - 4:11

Ils ne s'étaient pas laissé berner par l'intimité depuis près d'un an, depuis qu'il l'avait repoussé de la plus horrible des façons, décrétant qu'il ne l'avait jamais aimé. Elle lui en avait voulu pour ces mots qui avaient fait mal, qui avait transcendé son coeur en parts de souffrances. Elle lui en avait voulu jusqu'à cet après-midi où il lui avait avoué avoir protégé leurs coeurs de ce qui pouvait faire mal, parce qu'il était incapable de lui donner ce que la blonde espérait secrètement obtenir. Même si elle ne parlait pas, son coeur, lui, criait trop fort ses envies. Léo avait des choses à vivre, il avait l'amour à conquérir et Blanche l'avait laissé faire. Non pas dans l'espoir qu'il revienne vers elle, cet espoir avait disparu avec les mots qu'il avait prononcés, bien que son amour ne s'était jamais absenté, mais plutôt par sacrifice. Parce qu'elle préférait le savoir heureux dans les bras d'une autre que de le retenir de force dans une cage qui ne lui faisait point. De toute façon, Léo était volage. Impossible de le retenir prisonnier, il volait où ses envies le menait, libre de ses actions, libre de ses désirs. On ne pouvait le contrôler, Blanche le connaissait trop bien pour s'être osée. Naturellement, ils avaient fini par se retrouver, la vie en avait décidé ainsi. Ils s'étaient regagnés sans l'avoir planifié, de la plus spontanée des façons. Leur avenir était incertain, imprévisible, comme leur caractère lorsqu'ils étaient réunis, et c'était bien ainsi. Ils ne pensaient pas à demain, ils s'occupaient d'aujourd'hui et de ce qu'il avait de bien à leur offrir. Ils vaquaient sur de nouvelles avenues, des avenues qu'ils redécouvraient comme pour la première fois, des sentiments qu'ils se laissaient la chance de vivre dans barrière entre eux, mais aussi sans promesse. Ils n'étaient plus dans le besoin charnel, dans la fougue de découvrir leur corps comme une vitalité, mais dans l'approvisionnement de leurs sentiments à l'égard de l'autre. S'il avait été séducteur depuis la dernière année, Blanche, elle, s'était montrée sage. Elle ne lui reprochait pas de s'être amusé en touchant au fruit défendu, elle ne prétendait pas être plus admirable que lui. Pourtant la blonde ne pouvait lui mentir alors qu'il supposait qu'elle avait des amants. Fut un temps où Blanche avait enchainé les hommes dans l'espoir d'oublier celui qui hantait ses pensées, aujourd'hui son esprit vaquait sur d'autres détails, sur d'autres problèmes, comme l'argent qu'elle se devait d'amasser si elle désirait s'offrir enfin des cours en graphisme. Léo sembla surpris de la révélation de sa douce. Elle lui sourit, presque désolée de s'être esseulée dans la dernière année, mais ne se montra pas jalouse alors qu'elle usa de sa répartie pour lui proposer une seconde part à son défi. La blonde au caractère autrefois explosif s'était adoucie, elle ne se souciait plus des détails qui anciennement lui donnaient des maux de tête. Si Léo lui était destiné, il lui viendrait. Simplement, sans traquas, il lui viendrait. Elle ne tentait pas de le séduire, elle ne tentait pas de le charmer, à présent elle n'était qu'elle. Blanche, la vraie, celle qu'elle aurait dû lui montrer dès le premier jour. La Blanche qui se fichait d'être en chemise translucide, complètement trempée, le maquillage qui coulait légèrement au coin de ses yeux, ses cheveux qui ondulaient au contact de l'eau, sa peau qui se dévoilait sous sa tenue d'Ève. Elle avait du plaisir, c'était bien ce qui comptait.
Les deux amants marchaient vers la sortie du parc. Pour éviter l'indécence, Léo posa sa veste sur les épaules de la blonde. Sourire aux coins des lèvres, elle le remercia de son attention. Il était tard, la soirée tirait à sa fin. Son coeur d'enfant se serrait à l'idée de se séparer, comme de jeunes adolescents qui découvraient l'amour. Elle était bien dans ses bras, s'échangeant ici et là des baisers enflammés qui témoignaient de ce qu'ils ressentaient mutuellement l'un pour l'autre à cet instant précis. Elle n'avait pas envie de le quitter, même si l'enjeu de la nuit était bien plus grand que celui des nuits précédentes. Ils n'étaient plus des amants d'un soir, ils avaient franchi un pas important en osant prononcer les mots magiques, subtilement, maladroitement. Léo doutait, on pouvait le lire dans ses yeux. Sa question en témoignait bien l'hypothèse de la blonde alors qu'il posait ses yeux dans les siens. Elle lui sourit tendrement. Certaine. Répondit-elle sans hésiter en posant une main sur son visage pour le caresser du bout de son pouce. Mais rien ne nous y oblige. Parce qu'ils pouvaient attendre si l'enjeu était bien trop dangereux. Elle n'était pas raisonnable, Blanche, elle jouait avec le feu, elle se laissait guider par ses envies trop fortes. Mais ces envies n'étaient pas plus importantes que le respect qu'elle portait au photographe. S'il voulait reculer, elle lui en laisserait la liberté. Au même moment, leur carrosse arriva, klaxonnant pour informer de sa présence. Ils entrèrent dans le véhicule, Blanche la dernière accompagnée de son nouvel ami, l'ourson, qu'elle posa à ses pieds. En une fraction de seconde, l'homme posa sa main contre la cuisse de la blonde et, sans qu'elle eu le temps de réfléchir, ce fut son adresse qu'il ordonna au chauffeur avant de récupérer les lèvres de sa douce qu'il avait trop longtemps délaissées.
Le trajet prit fin rapidement aux yeux de la tatoueuse qui n'avait pas pris le temps d'admirer le paysage, les lèvres scotchées à celle de son amant. Une fois arrivés, Blanche s'occupa de la facture, tendant au chauffeur quelques billets suffisants pour couvrir la course et le pourboire qui lui revenait, lui qui n'avait pas eu des clients très bavards, trop occupés à s'unir sur le banc arrière. Pour se faire pardonner, elle lui laissa un pourboire généreux avant de sortir du véhicule sous les yeux vexés de Léo. Il n'avait certainement pas l'habitude qu'on paie pour lui, particulièrement lorsqu'il était question de Blanche. La blonde haussa simplement les épaules alors qu'il lui lançait son regard d'homme alpha, la portière du taxi claquant derrière eux. Tu n'as pas l'habitude que l'on paie pour toi, Emerson. J'ai tort ? Elle riait, la belle blonde, charmée que son orgueil masculin en ait pris un coup. Peut-être était-il faussement vexé, mais son attitude le rendait séduisant. Blanche s'approcha de son corps, la chemise avait eu le temps de sécher quelque peu, elle laissait transparaitre moins de peaux qu'au beau milieu de leur jeu d'enfants, pour déposer un chaste baiser sur les lèvres du brun. Il était encore temps de refuser, mais il pressa fortement à nouveau ses lèvres contre celles de la blonde, témoignant son envie qu'elle passe la nuit à ses côtés. T'as faim, tu veux que je t'improvise un repas ?
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