Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Dim 24 Mar 2019 - 22:40
Aelya vouait un profond attachement à Niels, les racines de son âme étaient fermement enroulées autour de la sienne pour ne jamais qu'elle ne s'échappe trop loin de son emprise, pour ne jamais qu'elle s'extirpe de l'amour qu'elle ressentait nuit et jour pour son être, et qui était devenu aussi essentiel que le simple fait de respirer, elle qui ne savait exister qu'en sa présence, que dans le miroir que ses iris lui renvoyaient quand elle plongeait son regard dans le sien où elle voulait s'y perdre pour le restant de sa vie. Si on lui disait que c'était une mauvaise chose et qu'elle était complètement malade de le vouloir de cette manière, alors elle voulait rester dans cet état pathologique sans qu'on ne vienne la guérir, parce qu'elle ne voulait jamais savoir ce que c'était que d'avoir l'esprit vierge de son image qui la hantait à chaque seconde qui défilait. Personne ne pourrait comprendre l'importance et l'intensité de ses sentiments envers Niels, parce qu'elle s'y accrochait de toute son âme, s'emportant dans cet élan sans penser à d'autres conséquences que l'apaisement et le bonheur qu'il lui apportait constamment. Elle voulait être sienne, au milieu des débris qu'ils avaient semés dans le chaos de leur relation déchaînée, elle voulait être reine d'un royaume où ils n'étaient que tous les deux, protégés dans le château fort de leur espoir qui battait toujours dans ses veines. Dès qu'il était là, la magie opérait, remplaçant le brouillard de ses ténèbres par la lueur du rêve éveillé qu'il lui faisait vivre, parce qu'il savait comment l'appréhender, il savait comment l'aimer, même si tout était toujours compliqué. De nature émotive, Aelya avait essayé de garder le flot de ses émotions pour elle, tentant de jouer sur l'indifférence, de tricher sur la douleur qui venait la percuter et qu'elle ne savait maîtriser. Pourtant avant Niels, elle avait réussi à porter un masque, assez longtemps pour tromper le monde qui s'agitait autour d'elle, mais il se fissurait, laissant apparaître sa vraie personnalité quand elle lui faisait face. Parce qu'il importait, plus que quiconque, plus que sa propre personne, et qu'elle n'arrivait pas à jouer le même rôle avec lui qu'avec les autres simplement pour cette raison. Blessée, le cœur fusillé par cette réalité qu'elle ne savait pas vraiment gérer malgré le recul qu'elle essayait d'avoir sur cette situation, elle s'était réfugiée dans le berceau de leur amour, tentant de s'apaiser même si quelque part, elle avait su dès le départ que c'était voué à l'échec aux vues de la tension qui se déchargeaient dans tous ses muscles. Elle ne se contrôlait pas, ses cordes vocales irradiant tout sur son passage, lui transmettant toute la souffrance qui perlait en cet instant dans sa voix tourmentée par la colère et la déception, par l'amour et la peur de concevoir qu'il pouvait être attiré par une autre femme qu'elle, celle qu'il avait embrassé sans trop se poser de questions quand elle, perdue dans la déchirure de leur séparation, elle ne s'était jamais intéressée à un autre homme que Niels, trop occupée à faire défiler les images de leurs souvenirs qu'elle avait au bout d'un moment, voulu faire revivre, rompant ses propres principes qui visaient à rester loin de lui.
- Tu vas me laisser croire, que t'as pas pensé une seule seconde au fait qu'elle puisse vouloir te séduire alors qu'elle a une réelle attirance pour toi encore aujourd'hui ? Et t'es vraiment entrain de me dire qu'elle t'attires pas alors que t'as couché avec elle avant qu'on soit ensemble et que là, tu l'as embrassé ? Y'a un truc que je pige pas alors ouais.
Les muscles tremblants de rage, elle avait redressé le regard au plafond, n'ayant plus envie de regarder son visage qui lui faisait en réalité trop de mal, lui donnant envie de s'extirper son cœur brûlant, sanguinolent hors de sa poitrine pour ne plus rien ressentir.
- Ça veut dire quelque chose pour moi ! C'est super égoïste de dire ça alors que toi tu m'aurais fait une scène pour moins que ça ! Bah vas-y, mets toi aucune limite si ça veut rien dire pour toi, c'est l'excuse pour tout à priori, lâcha-t-elle, le sang puisant dans ses tempes.
Elle l'avait fait laissé partir, n'ayant pas le cœur ni la tête pour le rejoindre ou l'attirer contre elle après toute la rancœur qui pourrissait ses entrailles. Et pourtant, elle l'aimait. À en crever. C'était toujours ça le problème. Elle l'aimait sans pouvoir faire autrement, souffrant des conséquences de ses sentiments possessifs trop incisifs. Ne pouvant trouver le sommeil dans la colère, elle s'était subitement levée, se dirigeant sans réfléchir davantage dehors pour ne plus avoir à subir les relans de cette conversation qui avait comme imprégné les murs de l'appartement. Poussant la porte d'entrée pour s'aventurer à l'extérieur, elle marcha sans aucune idée de la direction qu'elle voulait prendre, juste pour alléger le poids qu'elle avait sur les épaules. Elle l'entendit dans son dos, secouant légèrement la tête comme pour se convaincre de ne pas se retourner, gardant le cap en face d'elle avant qu'il ne vienne se poster sur sa trajectoire, barrant sa route. Ses yeux dressés dans ses prunelles tombèrent plus bas, touchée intérieurement par son envie de la garder auprès de lui.
- Tu peux rien faire. Ce qui est fait est fait, haussa-t-elle les épaules en regardant autour d'elle, évitant son regard pour ne pas faiblir. Je dois l'accepter. Il me faudra du temps c'est tout. C'est bon, j'compte revenir Niels. J'vais pas te lâcher pour ça même si ça me blesse. En même temps, tu voulais que je le prenne comment ?
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Lun 25 Mar 2019 - 1:19
Peut-être qu'il se trouvait bête d'avoir longtemps cru que ce genre de relation n'existait pas, qu'elles avaient été inventées de toute pièce uniquement pour donner l'illusion à certaines âmes errantes qu'elles ne finiraient pas leur vie complètement seules. Parce-que sa pensée avait totalement changé depuis, chamboulée par l'arrivée de celle qu'il considérait maintenant comme son âme-sœur, son pilier, celle pour qui il accepterait de vendre son âme au diable si c'était pour voir les prémices d'un sourire naître sur ses lèvres. Il peinait encore à comprendre comment elle avait réussi à le dompter, lui qui avait toujours prôné son indépendance, crié sur les toits du monde son amour pour la liberté. C'était assez ironique de comprendre qu'à présent, il ne se sentait libre qu'avec elle, que lorsque son âme était enchaînée à la sienne, là où il parvenait réellement à être ce qu'il était, sans filtre, sans jeu. Il voulait continuer de l'aimer de la sorte, même si ça voulait dire qu'il prenait le risque de subir le revers de la médaille, et les décharges émotionnelles que ça impliquait. Parce-que tout était toujours trop fort entre eux, incapables de faire dans la demi-mesure lorsqu'il s'agissait de laisser parler leurs sentiments, se voyant vaciller sur une pente abrupte dés que la menace grondait, la peur de se perdre mutuellement persistant en arrière-plan. Et cette fois encore, Niels avait compris qu'il l'avait touché, éveillant une douleur qu'il percevait dans le creux de ses iris fuyants. Il aurait probablement aimé être trompé par l'indifférence qu'elle tentait d'arborer, mais le fait est qu'il parvenait à lire en elle comme dans un livre ouvert, chose qu'elle faisait parfaitement avec lui aussi. La douleur irradiait, la culpabilité le frappant au cœur, lui rappelant à quel point il était capable de lui faire du mal même sans le vouloir. Il l'avait regardé l'éviter, comprenant immédiatement que la soirée ne serait pas aussi belle qu'il l'avait imaginé en rentrant du boulot, que leurs retrouvailles seraient gâchées par cet aveu qu'il venait de lui faire. Elle était certainement la seule à pouvoir l'atteindre de la sorte, usant de mots toujours bien placés pour le toucher là où ça faisait mal. Et il acceptait de souffrir, conscient que c'était probablement un juste retour des choses, jusqu'à ce que la douleur ait raison de lui, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus la supporter. Leur lit lui paraissait étrangement froid pour la première fois depuis un bon moment, alors que leurs deux corps y étaient allongés. « J'en sais rien putain, je réfléchissais pas à ce que je faisais. J'ai pas prévu ce qu'il s'est passé, et je pensais pas qu'avec mon état, elle aurait pu avoir envie de moi. » Il n'avait pas envie de croire que Lys l'attirait encore, persuadé qu'elle s'était trouvée au bon endroit, au bon moment, lorsque l'espoir s'était éteint et qu'un voile noir était venu recouvrir son ciel. Encore une fois, il avait parlé trop vite, maladroit dans ses mots sur lesquels Aelya avait rebondi, venant déchirer son cœur en miettes devant la douleur qu'il percevait dans l'intonation de sa voix. « Arrête, c'est pas ce que je voulais dire. C'est bon, t'as gagné, c'est moi le putain de fautif, j'aurais pas dû aller me consoler ailleurs, j'aurais dû rester seul avec mes idées noires et continuer de me démonter la tête à longueur de journée, ça te va ?! C'est ça que tu veux entendre ? » Il soupira, agacé et blessé, perdant patience devant les mots glaçants de sa petite-amie, quittant la pièce dans la foulée pour reprendre son calme, craignant que cette dispute n'aille trop loin. Il haïssait ce genre de moment, détestant de devoir lui parler de la sorte alors que tout ce qu'il désirait au fond, c'était de la sentir contre sa peau et de lui faire comprendre qu'il l'aimait comme un dingue, à tel point qu'il en perdait son sang-froid. C'était sûrement le fond du problème, cet amour trop vif, trop fort, qui leur faisait tourner la tête dés lors qu'ils le voyaient menacé de trop près. S'il avait de lui-même imposé cette distance entre eux, il ne s'était certainement pas attendu à voir Aelya quitter l'appartement en plein milieu de la nuit, ne pouvant se résoudre à la laisser partir seule, sans même savoir où elle désirait aller. Il l'avait rattrapé à toute vitesse, le cœur battant, la peur au ventre à l'idée de ne plus la voir revenir même si elle lui en certifiait le contraire. Posté devant elle pour l'arrêter dans sa fuite, il tenta d'intercepter son regard, avec l'espoir qu'elle y lise tout ce qu'il ne parvenait pas à lui dire. « Je voulais pas que tu te sentes trahie, j'sais que c'est le pire des sentiments... » Il baissa les yeux quelques secondes, tentant de trouver les mots pour la faire rester. « J'veux pas te voir partir Aelya... même pour une nuit, ça me rend déjà malade. Je peux comprendre que dormir avec moi, c'est la dernière chose dont t'aies envie ce soir mais reste, s'il-te-plaît, j'irai sur le canapé si c'est ce dont t'as besoin. » Souffla-t-il, prenant le risque de se confier sur la peur qui l'animait en l'imaginant parcourir les rues toute seule. Son regard dévia sur sa main qu'il vint chercher timidement, angoissé par le fait de subir son rejet. « Viens... »
__________________________
i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Invité
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Lun 25 Mar 2019 - 11:06
Niels était la seule personne avec laquelle elle se voyait combler ses jours, se lover dans son amour dans lequel elle se baignait jusqu'à imbiber ses cellules de lui, de ce qu'il était, de la sensation de ses doigts sur sa peau qui ne répondait qu'à la sienne avec le seul but de continuer sur cette lancée sans s'arrêter, sa main fermement accrochée à celle de son petit ami pour déjouer tous les pièges qui se trouvaient sur leur chemin. Elle ne pourrait jamais franchement le détester, elle le savait, parce qu'au-delà de toutes les erreurs qu'ils pouvaient commettre, ils possédaient une infinie dévotion qui elle restait immuable, et Aelya avait ce besoin de l'aimer, même dans la douleur, même quand elle avait mal et qu'elle pouvait simplement regretter le fait d'avoir un coeur qui battait, celui qui se réveillait de son hibernation au doux son de la voix de Niels. La souffrance était quelque chose pour laquelle elle avait signé en formant cette alliance si sincère avec lui, et elle était déterminée à rester même si elle s'écorchait sur les ronces de leur histoire. Elle se battrait pour lui, elle mourrait pour lui, et c'était quelque chose qui à bien des égards était là pour y rester. Même quand elle entendait ces mots douloureux, ces mots qui fanaient toutes les fleurs qui avaient poussés dans le creux de leur étreinte, elle savait qu'elle lui reviendrait, parce que c'était ce qu'elle savait faire de mieux l'air de rien, son coeur ne désirant être à aucun autre endroit sans lui. Elle avait l'impression de chuter sans qu'on ne puisse la rattraper, la secourir de son effondrement qui se dessinait dans leur discussion houleuse, la peine s'explosant sur les murs qui renvoyaient les échos de leur déchirement. Aelya n'arrivait pas à accepter le fait qu'il puisse être allé se réconforter dans les bras d'une autre, même dans la séparation, parce qu'elle n'avait aucune envie de s'imaginer qu'on puisse salir ses lèvres, son corps qu'elle désirait tant et qui lui appartenait, au même titre que sa propre personne lui était vouée. Elle fronça les sourcils devant sa déclaration, soupirant devant les pensées qui se bousculaient dans sa tête. - C'est vraiment ça le problème avec toi, c'est que t'es tout le temps attirant même quand tu le veux pas. Je sais de quoi je parle, admit-elle, agacée. Je comprends même pas comment tu peux te poser des questions sur l'attirance qu'elle te porte alors qu'elle a jamais changé de son côté. Je sais pas non plus comment t'imagines juste être pote avec elle après tout ça. Je l'accepterai jamais Niels. Je préfère être clair là-dessus. J'ai pu accepté Charlie, parce que je l'apprécie déjà de base et qu'elle me respecte, elle, mais l'autre là, tu rêves. Fais ce que tu veux mais je ferai aucun effort là-dessus, lâcha-t-elle fermement.
Ca avait déjà été dur d'accepter que sa meilleure amie puisse avoir des sentiments envers Niels bien que c'était beaucoup plus innocent que Lys qui tentait toujours des approches à chaque fois qu'elle en avait l'occasion. Si elle la comprenait parce qu'elle aurait sans doute agit de la même manière, elle ne pouvait tout simplement pas laisser passer ça. Parce qu'elle mettait la main sur le plus beau trésor de sa vie, sa pierre précieuse qui n'était réservée qu'à elle et qu'elle ne partagerait jamais. Amochée par les coups verbaux qu'il lui envoyait, elle sentait les plaies de son coeur s'ouvrir, comme si les points explosaient un à un. - T'aurais juste pu m'appeler. T'aurais pu le faire aussi. T'avais le choix. Tu l'as pas fait, t'as préféré aller voir ta voisine. Ouais, moi perso, j'ai préféré me défoncer que d'aller voir ailleurs. Chacun son truc, chacun ses principes, le piqua-t-elle en haussant les épaules.
De toute façon, ce qui était fait était irrémédiable, le résultat serait toujours le même : elle s’éprouvait dans sa jalousie envers Lys, envers toutes les femmes qui s'approchaient d'un peu trop près de l'homme de sa vie. Elle s'en voulait intérieurement, culpabilisant à l'idée qu'il ait perdu son seul soutien indéfectible à cette période, comme elle avait perdu le sien en partant, se retrouvant tous les deux seuls pour affronter leurs démons. N'en pouvant plus de cette rage qui lui faisait perdre tous ses moyens, elle s'était échappée sans un mot de plus, sans se retourner, n'en pouvant plus de sentir ce brouillard toxique autour d'eux. Rattrapée alors qu'elle était dehors, elle s'était arrêtée lorsqu'il s'était posté devant elle, lui accordant la possibilité de l'atteindre encore, de les atteindre une nouvelle fois. La colère redescendait peu à peu, elle le sentait, parce qu'il la touchait dans sa manière de faire, dans sa façon de toujours essayer de la rattraper. Elle resta silencieuse devant sa demande, comprenant dans son ton et dans son regard qu'il s'inquiétait à l'idée de la laisser partir, chose qui la faisait réaliser qu'elle avait encore agit sur un coup de tête. - J'ai besoin de toi Niels. C'est aussi simple que ça, admit-elle, se mordant la lèvre inférieure devant sa vulnérabilité qui surgissait.
Elle regarda sa main chercher la sienne timidement, n'ayant plus la force de rejeter son affection dont elle avait cruellement besoin, le tonnerre de son ciel orageux se faisant de moins en moins menaçant. Elle hocha doucement la tête à sa demande, lâchant sa main pour rompre la fine distance qui les séparait afin d'encadrer son visage avec ses mains, attrapant ses lèvres en plein vol, les caressant de manière amoureuse, son coeur battant la chamade dans sa poitrine, dans le désir de s'envoler pour retrouver le sien. Ce contact était salvateur, emplissant ses veines d'une douce chaleur qui annihilait la lave en fusion qui avait coulé juste avant. - J'ai plus envie de te perdre, souffla-t-elle contre ses lèvres.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Lun 25 Mar 2019 - 18:10
Il aurait aimé lui faire la promesse qu'elle ne s'abîmerait pas sur le chemin de leur histoire, qu'il ne serait là que pour la réparer lorsque les brèches menaceraient de s'ouvrir. Mais il savait lui-même qu'il lui mentirait, parce-que les douleurs faisaient partie de leur lien, immuables de la façon dont ils s'aimaient, beaucoup trop prononcée, bien trop forte pour avoir la prétention d'éviter les déchirures. Pourtant, dieu sait qu'il aurait aimé ne lui apporter que du bien, parce-que c'était ce qu'elle méritait et il le pensait avec toute son âme. Mais Niels était ce qu'il était, chargé de défauts, aussi impulsif que jaloux, et ce, même s'il l'aimait follement. La plupart de ses gestes, de ses mots étaient influencés par sa peur de la voir lui échapper, se rendant compte qu'il n'avait jamais rien connu de pire que ça, que de se voir abandonné par la personne qu'il aimait le plus au monde. Elle était tout ce qu'il avait, tout ce qu'il lui restait et il était conscient qu'il n'aurait aucune envie de s'en remettre si leurs chemins venaient à se séparer une nouvelle fois. Alors, lorsqu'il l'avait vu s'échapper pour rejoindre leur lit, sans même une marque d'affection, il avait paniqué, tentant de se justifier sur un comportement pourtant injustifiable. A travers la pénombre de leur chambre, il parvenait quand même à percevoir la peine dans son regard, la déception qui habillait ses traits et dont il était l'unique responsable. Perdant patience, il s'était emporté, peinant à contenir son ton qui se voulait plus agité. Pourtant, il comprenait la position d'Aelya, se mettant à sa place, s'imaginant un instant ce qu'elle devait ressentir en habitant à côté de celle avec qui son petit-ami avait tenté de se réconforter. Après un moment où les secondes s'étaient écoulées silencieusement, il soupira, venant faire basculer sa tête contre l'oreiller, le visage tourné vers le plafond. « Elle a aucune envie d'être pote avec moi de toute façon. Si y'a que ça qui peut te rassurer et te faire comprendre que y'a rien entre elle et moi, j'le ferai, je l'éviterai. » Il peinait à croire qu'il puisse ne plus du tout la croiser parce-que c'était compliqué à mettre en place en sachant qu'ils habitaient à quelques mètres l'un de l'autre. Pour autant, Niels n'avait aucunement l'intention d'envenimer les choses, préférant immédiatement mettre un terme à cette relation qui peinait Aelya. S'emportant dans ses mots, il lui rappela dans la douleur tout ce qu'il avait dû traverser seul, se rejetant la faute d'avoir été déprimé, au bord du précipice, prêt à tout plaquer. « Ça aurait changé quelque chose ? C'était quoi le but de te demander de revenir alors que tu m'avais fait comprendre que c'était fini, que tu pouvais plus continuer avec moi ? Me parle pas de principes Aelya... » Et peut-être que sa fierté en aurait pris un coup, parce-qu'il lui avait demandé de ne plus revenir, persuadé que c'était la seule solution pour lui de l'oublier définitivement. Il avait serré la mâchoire, retenant les mots acides de s'envoler dans l'air avant de la voir partir, sentant son cœur battre à mille à l'heure en l'imaginant seule à travers les rues de Bowen, dans la nuit noire, aussi abattue que peinée. Il était incapable de la laisser comme ça, incapable de gérer une fois de plus son départ, le claquement de la porte d'entrée venant faire renaître des souvenirs qu'il aurait voulu ne jamais avoir à expérimenter une nouvelle fois. Dans un élan instinctif, il s'empressa de la retrouver, arrivant à sa hauteur pour l'empêcher d'avancer, de fuir leur refuge. Il cilla à ses mots qui vinrent le soulager, sentant un poids libérer sa poitrine compressée par le manque d'air, crevant d'envie de s'approcher un peu plus d'elle. « Moi aussi j'ai besoin de toi Aelya, c'est pour ça que j'peux pas te laisser partir... » Avoua-t-il, avant de se risquer d'établir un contact entre leurs peaux, ses doigts à la recherche des siens. Son regard retrouva vite son visage, le soulagement venant détendre ses muscles lorsqu'il aperçut son hochement de tête, la confirmation qu'elle rentrerait avec lui. Et à la seconde suivante, il sentit son souffle se mêler au sien, ses lèvres valsant au rythme des siennes tandis que ses mains vinrent enlacer son corps, désirant la sentir au plus près de lui après l'éloignement qui l'avait brisé. Il ré-ouvrit les yeux lorsqu'elle rompit leur échange, le souffle court, le cœur au bord des lèvreq. « Ça arrivera plus jamais mon amour. J'suis rien qu'à toi, je te le promets. » Le cœur plus léger, il vint s'étreindre contre elle, l'enveloppant dans la chaleur de ses bras qui n'était destinée qu'à recevoir son corps, à faire taire le moindre doute qui sommeillait en elle. Il tendit la nuque pour déposer un tendre baiser dans le creux de son cou, faisant lentement remonter ses lèvres jusqu'à son oreille. « Je renoncerai jamais à toi, tu le sais bien... » Il lui avait déjà murmuré ces quelques mots par le passé, désirant de nouveau les utiliser pour lui faire comprendre que ça n'avait jamais été des paroles en l'air, depuis le début de leur relation. Il se détacha légèrement d'elle, un sourire étirant faiblement ses lèvres, sa main attrapant la sienne. « Allez viens, on sera mieux à l'intérieur. »
__________________________
i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Invité
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Lun 25 Mar 2019 - 21:08
Elle s'évertuait à protéger ce qu'ils avaient, cette fusion de leurs deux âmes qui ne faisaient que de se fondre dans l'une et dans l'autre quand ils se perdaient dans une étreinte passionnée, nourris à l'amour qu'ils se portaient, Aelya désirant sentir son contact tout le temps, se refusant à se laisser échapper encore une fois dans la séparation, son cœur ne supportant plus de subir les marques profondes que la distance lui amenait, la confortant d'autant plus à rester à ses côtés même si la jalousie la poussait à bout, la mettant au pieds du mur pour la faire paniquer, lui administrant des doses toxiques de sentiments négatifs pour annihiler toute la tendresse que Niels savait instaurer à l'intérieur de son cœur maintenant en perdition, s'effondrant sur lui-même alors qu'elle devait faire face à une nouvelle dont elle ne serait de toute façon jamais prête à entendre, parce que tout devenait beaucoup trop grave et douloureux quand elle s'imaginait simplement le rapprochement d'une femme vers Niels. Et là, c'était encore allé plus loin, trop loin pour Aelya qui bouillonnait de rage à la seule pensée de l'imaginer dans les bras d'une autre, et ça n'allait pas en s'arrangeant. Elle n'arrivait à prendre aucun recul sur la situation qui était pourtant moins dramatique que sa réaction excessive laissait présager, mais c'était plus fort qu'elle, l'amour parlerait toujours plus vite que sa raison, explosant douloureusement dans sa cage thoracique, dans les mots rasoirs qu'elle lui avait lancé, peut être aussi tranchants que les images qu'elle avait dans la tête. Pourtant, elle décida de raviser le torrent émotionnel qui surgissait de sa bouche à l'entente de ses paroles qui laissait apparaître sa compréhension vis-à-vis de cette situation déconcertante, parce qu'Aelya ne serait jamais prête à voir Lys et Niels nouer un semblant d'amitié à laquelle de toute façon elle n'y croyait pas du tout aux vues de leurs comportements. Ça la déchirait, ça la tuait d'imaginer qu'ils auraient pu aller plus loin dans leurs gestes et elle peinerait à se faire violence pour tout simplement faire des efforts envers cette femme qu'elle ne porterait définitivement jamais dans son cœur.
- Bien sûr qu'elle veut pas être pote avec toi. Ça m'a toujours paru évident, soupira-t-elle, faisant référence au fait qu'elle essayait toujours d'obtenir plus qu'une simple discussion amicale. Ouais, évite-là. Parce que la prochaine fois, si c'est pas moi qui déménagerait, c'est elle qui le fera, lâcha-t-elle fermement.
Fallait sûrement pas la tenter sur ce terrain, parce qu'elle possédait bien trop d'envies destructrices vis-à-vis d'elle, et que si elle décidait de se concentrer sur Niels aujourd'hui, c'était bien parce qu'il avait endossé leur faute à tous les deux en commençant par l'embrasser. L'acte de trop, l'acte qui lui assenait déjà bien trop de maux parce qu'elle l'aimait, d'un amour qui la subermergeait entièrement jusqu'à la noyer de bonheur, ou de malheur, les conséquences étant toujours extrême dans tous les cas, parce qu'il n'y avait jamais eu de limites dans l'affection si imposant qu'elle vouait sans compter pour l'homme qui avait bouleversé sa vie à tout jamais, marquant sa peau au fer rouge pour l'éternité. Elle n'avait envie d'appartenir qu'à lui, ne s'intéressant même plus aux autres depuis que Niels rythmait ses jours et ses nuits.
- Pourquoi tu dis ça comme si j'étais partie parce que je t'aimais pas ? Putain mais Niels, tu trouveras jamais quelqu'un qui t'aimes plus que moi. Jamais. Et oui ça aurait changé des choses. Déjà, t'aurais pas été obligé de te rendre addict à des substances et t'aurais sûrement évité de m'oublier ailleurs. Et tu m'aurais fait comprendre ma connerie bien avant que je m'en rende compte, admit-elle tristement.
Elle réalisait que la cause de son emportement revenait toujours au même point : elle. Si elle n'était pas partie, jamais elle n'aurait dû subir les effets de ses aveux ni de sa douleur parce que tout cela n'aurait jamais existé. Ce n'était peut être pas elle qui l'avait poussé dans les bras de Lys mais quelque part, elle y était pour quelque chose et si la colère lui brouillait la vue, elle commençait peu à peu à se faire une raison. S'évadant de l'appartement pour trouver l'extérieur, elle l'avait laissé venir à sa rencontre, abbatue comme un animal blessé, n'ayant plus la force de le tenir à distance, comprenant facilement qu'il était las de ses départs même si cette fois, elle reviendrait. Aelya avait besoin de lui comme de son oxygène, ne pouvant juste s'imaginer le quitter encore une fois. Elle hocha timidement la tête, le laissant revenir peu à peu contre elle alors qu'elle prit sa main, ne sachant retenir ses lèvres qui voulaient retrouver les siennes, son souffle venant s'échanger avec le sien dans une douceur qui vint apaiser le feu de sa colère, frémissant au contact de ses mains contre son corps qui était déjà en manque de sa chaleur.
- J'veux pas que ça change. J'ai aucune envie de te partager, j'ai du mal à accepter que ça aurait pu arriver, avoua-t-elle, baissant les yeux.
Elle vint se blottir contre lui, s'imprégnant de son parfum qui vint se réfugier dans ses cellules affamées des siennes, Niels étant le seul à pouvoir combler le vide qui s'ouvrait en elle. Elle referma ses bras dans son dos laissant sa tête reposer sur son torse, savourant la douceur de son baiser sur son cou qui l'apaisait. Elle frissonna en sentant son souffle dans son oreille, son murmure comme une promesse dont elle voulait se persuader.
- Je pourrai jamais le faire. Même en essayant. T'es inoubliable, souffla-t-elle tendrement.
Elle prit sa main dans la sienne, acquiesçant à sa proposition alors qu'elle l'attira dans le sens inverse pour remonter dans l'appartement, poussant la porte d'entrée avant de se retourner vers lui.
- Dors avec moi. Ta place est avec moi. J'veux que tu sois nulle part ailleurs. Juste avec moi, lança-t-elle en s'approchant de Niels, lui volant un autre baiser.
Ses mains vinrent se loger sous son haut, caressant doucement sa peau.
- Dis moi qu'on est faits pour être ensemble. J'y crois moi... Murmura-t-elle, plantant son regard inquiet dans le sien.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Lun 25 Mar 2019 - 22:53
Il avait mal de savoir qu'ils étaient encore à ce point fragiles, eux qui ne savaient jamais gérer les émotions destructrices qui venaient les submerger dés lors qu'un facteur extérieur s'amusait à faire vaciller leur trésor, cette relation pour laquelle Niels accepterait de donner sa vie. Il n'avait aucunement envie de croire que la séparation était un sujet qu'ils aborderaient une nouvelle fois, estimant qu'ils avaient déjà trop subi de ce côté-là, perdant un temps monstre à tenter de rester éloignés l'un de l'autre sans pour autant parvenir à passer à autre chose. Et il semblerait qu'ils étaient voués à perdurer de la sorte, entre l'amour qu'ils se vouaient sans compter et les tempêtes qui menaçaient leur équilibre déjà trop bancal. Il comprenait aisément qu'il avait été trop loin avec Lys, parce-que même si ce baiser ne signifiait pas grand chose, l'erreur avait été commise et il avait accepté de caresser d'autres lèvres que celles d'Aelya. Il aurait probablement eu envie de retourner en arrière, afin de refuser les avances de sa voisine qui lui avait pourtant permis de souffler le temps d'un soir, juste quelques minutes dans un quotidien où il avait eu l'impression de suffoquer continuellement, sans parvenir à se sortir la tête de l'eau alors qu'Aelya avait disparu de son champ de vision. Il n'avait certainement pas envie de revivre cette période lugubre, où il s'était senti vide, anéanti, ne percevant plus que le néant venir animer son corps décharné. Il repensa un instant à Lys, au fait que leur relation n'aurait pas de suite parce-que quoiqu'il puisse arriver, Niels choisirait toujours Aelya, envers et contre tout, écoutant la voie de son cœur, celle qui le ramènerait toujours vers elle. Il hocha silencieusement la tête à ses mots, tentant de lui faire comprendre qu'il s'abstiendrait de tout contact, qu'il soit visuel ou même physique avec Lys. « Je le ferai. » Son ton se voulait ferme, sans le moindre tremblement, parce-qu'il ne risquerait pas le diable cette fois-ci, pas comme il l'avait fait avec Charlie, tentant de régler ses problèmes en bafouant sa parole. Il savait qu'elle ne lui pardonnerait pas cette fois-ci s'il recommençait à agir la tête baissée, conscient qu'il perdrait à jamais la confiance qu'elle lui vouait. Et s'il voulait éviter de les attirer vers le bas, il souhaitait aussi la préserver d'un affrontement avec Lys, conscient qu'Aelya ne passait jamais par quatre chemins lorsqu'il fallait faire comprendre aux autres qu'il lui appartenait. Il ne bougea d'un poil à ses mots, croisant les bras autour de son torse alors que son regard restait figé, sentant la peine s'infiltrer en lui lorsqu'Aelya évoqua leur rupture et les douleurs qui en avaient découlé. « Parce-que je t'avais demandé de ne plus partir et que tu m'as pas écouté. Je sortais à peine de l'hôpital, tu croyais quoi Aelya ? J'avais besoin de toi, que de toi. J'me suis jamais réparé sans toi, et du jour au lendemain, tu me demandes de faire l'impossible. J'suis pas aussi fort que tu le penses. » Il aurait aimé lui éviter ça, de lui imposer l'image de son être en déperdition mais il était incapable de faire semblant, et de toute façon, elle savait combien il pouvait s'auto-détruire lorsqu'il était au plus bas. Le cœur en miettes, il n'avait pas pu la regarder s'enfuir, se dépêchant de la rejoindre avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'ils ne se brisent de nouveau. Tentant une approche, il fut soulagé de ne pas se faire rejeter, ses mains prenant plus d'assurance alors que leur baiser s'intensifia, apaisant les étincelles qui avaient alimenté leur conversation ce soir. Il l'embrassa avec tout l'amour qu'il pouvait contenir en lui, valsant entre un rythme doux et passionné avant que le souffle ne vienne à lui manquer, l'obligeant à se détacher. « T'auras jamais à le faire mon amour. On est tous les deux, je te veux toi. » Sans plus attendre, il laissa son corps se blottir contre le sien, appréciant la chaleur qu'elle dégageait, agissant comme un pansement vis-à-vis de toutes ces écorchures qui malmenaient son cœur. Il lui adressa un regard infiniment tendre, esquissant un sourire avant de la suivre jusqu'à l'appartement, sa main accrochée à la sienne. Il ferma la porte après qu'ils aient passé l'entrée, son cœur se mettant à battre plus fort à sa demande qu'il ne pouvait pas refuser. « Je pourrais jamais te refuser quoique ce soit quand tu me le demandes comme ça. » Souffla-t-il, laissant un sourire se dessiner sur ses lèvres avant qu'elles ne retrouvent les siennes, ses mains venant encadrer son visage pour intensifier leur échange, sa peau se parsemant de frissons à ses caresses. « Je t'aime Aelya, j'ai pas envie d'une vie sans toi... T'es tout ce que je veux mon amour, faut pas que tu en doutes. » Lui avoua-t-il, ses mains toujours placées contre son visage, afin qu'elle puisse capter dans son regard combien il était sincère. Ses lèvres vinrent déposer de nombreux baisers rapides sur les siennes, épris d'une vague d'affection qu'il ne pouvait réprimer. Sans lâcher ses lèvres, il l'attira dans la chambre, désirant la sentir contre lui, sa peau contre la sienne, incapable de s'imaginer dormir sans elle. Il retira ses vêtements, gardant son boxer pour se faufiler sous les draps, attendant qu'Aelya ne vienne le rejoindre.
__________________________
i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Invité
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Mar 26 Mar 2019 - 10:10
Le diamant que représentait leur amour était si solide et si fragile à la fois, s'illuminant de milles feux dans les ténèbres pour éclairer leur chemin parfois trop sombre, là où se cachait toutes sortes de danger, prêt à les anéantir. Ils y arrivaient toujours. Malgré la douleur, malgré les doutes, ils réussissaient toujours à triompher de leur propre mal qu'il gênerait sous l'effet de la passion. Aelya était folle de lui, dingue de ce qu'ils représentaient l'un pour l'autre et elle savait que leur histoire était bien plus profonde que tout ce qu'elle pouvait expérimenter. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'avait aucune envie de marcher sans sa main dans la sienne, parce que sa vie devenait si vaine sans son souffle pour l'égayer, pour la faire renaître de cette mort lente qu'elle avait subit quand elle était partie. Elle se battrait jusqu'à la fin pour garder Niels à ses côtés, la seule âme nécessaire à son bonheur, le trésor qui rendait son quotidien moins morose, plus coloré, comme si son ciel se peinturait de lumières depuis qu'il était dans sa vie. Mais là, en cet instant, fallait croire que son horizon s'était soudainement obscurci, laissant entrevoir des nuages épais crachant quelques éclairs au-dessus de leurs têtes, l'environnement se chargeant d'une atmosphère lourde et pesante où l'air devenait irrespirable, à l'inverse de ce cocon amoureux qu'ils avaient su créés quelques instants plus tôt par la fusion de leurs deux corps qui s'épousaient comme deux pièces d'un même puzzle faits pour s'allier ensemble. Elle avait toujours cru en eux, en cette complicité si vive et si instinctif qui était la leur et quand elle avait appris pour Lys et Niels, c'était comme si ses espérances s'étaient brisées dans le même son que son cœur maintenant en miettes. Elle acquiesça légèrement la tête à sa remarque qui semblait ferme, celle qui signifiait qu'il éviterait tout contact avec Lys pour ne pas éveiller sa jalousie comme aujourd'hui. Elle savait qu'ils pouvaient encore se croiser, se saluer, elle ne demandait pas l'impossible, juste le respect de ses ressentiments vis-à-vis de cette histoire. Elle voulait faire comprendre au monde entier que le cœur de Niels était pris, fermé à double tour dont la serrure était scellée par la clef qui fermait aussi le sien, réservé à l'homme de sa vie, son âme sœur qui à lui seul, savait déchaîner des ouragans dans sa tête comme la réparation de toutes ses blessures. Elle aurait bien voulu, elle, pouvoir rattraper ses erreurs afin de refermer ses plaies qu'elle avait laissé sur son chemin en partant alors qu'il avait été en convalescence. Son cœur se tordait dans tous les sens quand elle repensait à leur rupture, à son état, la souffrance qui l'avait prise quand elle s'était rendue compte qu'il n'irait jamais mieux si elle était dans les parages.
- Je sais... Soupira-t-elle. Je suis pas aussi forte non plus. Mais la dernière chose à laquelle je pensais, c'était bien de te remplacer, admit-elle, déçue.
Sa faiblesse resterait toujours Niels et ce cœur qui battait trop vite au fur et à mesure que la rancœur s'infiltrait dans ses veines, décimant tout sur son passage, la poussant à quitter le berceau de leur amour avant qu'il ne la consume entièrement, rejoignant la nuit qui semblait pouvoir abriter toutes ses peines. Attirée par son regard, par ses mots, par lui tout simplement, elle avait été incapable de résister à ses lèvres contre lesquelles elle avait expié tout son amour, toute la tendresse et l'affection qu'elle emprisonnait dans sa trachée et qui avait préféré jeter des mots durs. S'imprégnant de son souffle chaud, de sa présence qu'elle sentait contre son corps, elle avait soudainement mieux, s'apaisant dans les caresses de ses lèvres. Se détachant de son emprise, gardant sa proximité avec lui comme si sa vie en dépendait, elle avait doucement hoché la tête à ses mots, désirant s'en imprégner pour éteindre le feu de sa jalousie.
- Rien que nous deux, murmura-t-elle contre ses lèvres.
Elle avait besoin d'exclusivité avec lui, elle qui avait toujours usé de son tempérament volage, elle en était maintenant incapable, Niels représentant la seule âme avec laquelle elle se promettait une alliance infinie, ses bras caressant doucement son dos alors qu'elle était enveloppée dans sa chaleur. Prenant sa main, elle rejoignit leur appartement avec la ferme intention de l'avoir près d'elle pour s'endormir, incapable de s'évader dans les rêves sans l'homme qui était le créateur de son bien-être.
- J'arriverai pas à dormir sans toi, j'ai trop besoin de toi pour rêver, avoua-t-elle tendrement.
Elle était passée de rien à tout, comme à son habitude, s'immolant dans les flammes avant de renaître de ses cendres sous l'effet de l'amour qui saurait toujours la ramener à la vie quand Niels était en jeu. Elle lia ses lèvres aux siennes, en manque de son contact après cet épisode froid, savourant ses mains sur son visage alors que les siennes se logèrent sur son torse, le cœur battant plus rapidement à ses mots qui la caressaient.
- Qu'importe ce que je peux dire, je t'aimerai toujours mon amour, y'a rien de possible sans toi, souffla-t-elle, le regard brillant d'affection planté dans le sien.
Elle sourit devant cette vague de tendresse qu'il posa de manière vive sur ses lèvres, se laissant attirer dans la chambre sans rompre le contact, ses mains sur ses flancs, avant de le laisser se déshabiller, le suivant dans la même initiative alors qu'elle retira son haut et son bas pour finir en sous-vêtements, s'immiscant sous les draps pour rejoindre son corps contre lequel elle colla directement le sien. Passant sa main contre son ventre, ses lèvres vinrent déposer de vifs baisers dans son cou.
- J'aurais voulu être là à sa place mon amour, j'aurais voulu t'aider à aller mieux, et j'ai paniqué au lieu de ça... Ça arrivera plus, j'veux être la seule à te réparer, celle sur qui tu peux compter. Parce que tu peux, bébé, j'suis là pour toi. Tu fais partie de moi, susurra-t-elle amoureusement contre son oreille. Je veux te mériter, ajouta-t-elle, continuant d'embrasser son cou avant de rejoindre ses lèvres.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Mar 26 Mar 2019 - 21:43
Cette sensation qui s'éprenait de lui lorsqu'il savait qu'il avait blessé la seule femme qu'il voulait rendre heureuse le prenait toujours aux tripes, lui arrachant les entrailles avant que la culpabilité ne vienne définitivement l'abattre. Parce-qu'il détestait être l'auteur de ses peines, même s'il savait que ça n'était pas les premières et que ça ne serait certainement pas les dernières. Leur relation soufflait le chaud et le froid, constamment, la réalité s'évertuant à leur faire comprendre que le bonheur était souvent éphémère. Mais Niels n'avait aucunement envie de croire que leurs quotidiens seraient moins sombres s'ils étaient séparés, convaincu qu'il ne pouvait plus se passer d'elle, même une seule journée. Son cœur se voyait fracassé en mille morceaux rien qu'à cette seule pensée, rien qu'à cette idée qui le rendait malade, celle qu'il redoutait le plus au monde parce-qu'il était le mieux placé pour savoir à quel point il n'était rien sans elle. Alors, cette tension qui s'était immiscée entre eux lui avait rappelé ce qu'il risquait, cette peur lancinante de la voir partir une nouvelle fois et le laisser derrière elle, comme une âme errant sans le moindre but. C'était sans doute la pire chose qui pourrait lui arriver, lui qui ne savait plus faire sans elle, sans son affection qui lui était vitale. Son cœur s'était serré à ses mots, et aux paroles qui avaient suivi, parce-que la douleur de leur séparation était encore là, bien présente, même s'ils tentaient tous les deux d'oublier cet épisode qui faisait partie de leur passé. Il n'avait jamais eu pour idée de remplacer Aelya, ni même d'y songer, parce-qu'il avait su dés le départ que ça serait peine perdue d'essayer, son cœur lui appartenant intégralement, son âme faite pour vagabonder avec la sienne. Il soupira à ses mots, à la déception qu'il percevait dans l'intonation de sa voix. « Je t'aurais pas remplacé non plus. Ça aurait rien changé, Aelya. » C'était quelque chose dont il était persuadé, conscient que Lys n'aurait jamais pu combler le trou béant qu'il avait eu à la place du cœur lorsqu'Aelya s'était échappée. Parce-qu'il ne voulait qu'elle, jusqu'à la fin des temps. Le cœur à la peine, il n'avait pas pu s'empêcher de la rattraper, incapable de rester une nouvelle fois le spectateur de sa propre descente aux Enfers, désirant changer les choses tant qu'il le pouvait encore. Sa main dans la sienne, son regard était sans équivoque, lui implorant de rester à ses côtés, jusqu'à ce que le soulagement ne vienne s'infiltrer dans son organisme lorsqu'elle céda finalement contre ses lèvres, lui faisant silencieusement comprendre qu'elle ne comptait pas s'en aller. Touché par son geste, il s'empressa de l'attirer contre lui, souhaitant lui faire savoir qu'il serait toujours là, quoiqu'il puisse arriver, et qu'elle trouverait toujours un refuge dans le creux de ses bras. Il hocha à son tour la tête faiblement, le regard animé d'une lueur brillante. « Ouais... rien que tous les deux. » Souffla-t-il, l'air amoureux, lui volant un dernier baiser avant de la suivre jusqu'à l'appartement, remontant les étages. Il esquissa un sourire à ses mots qui le touchaient, appréciant de savoir que comme lui, elle ne se voyait pas passer une nuit au calme sans la chaleur des draps réchauffés par leurs deux corps à proximité. « On aura plus à dormir séparément bébé. » Parce-qu'il comptait bien profiter du fait qu'ils soient tous les deux réunis pour passer chaque nuit blotti contre elle, respirant son parfum qui le rassurait et apaisait n'importe quel tourment. Il répondit à son baiser, le cœur palpitant sous ses doigts délicats qui étaient venus contre son torse. « On est pareils bébé, on s'emporte toujours pour pas grand chose. Je t'aimerai toujours moi aussi, n'en doute jamais. » Son regard vrilla quelques secondes sur ses lèvres avant qu'il ne puisse retrouver son regard, cédant finalement contre son visage qu'il embrassait, la guidant à l'aveugle dans cette chambre dans laquelle la tension s'était imprégnée, salissant les murs. Il déploya son bras autour de son corps pour la maintenir contre lui, sa peau frémissant à la perception de la sienne, frissonnant à ses baisers dans son cou. « T'es la seule à pouvoir le faire Aelya... y'a aucun bras dans lesquels je me sens bien si ce sont pas les tiens. » Il se mordit légèrement la lèvre, peinant à contenir son envie de retrouver les siennes. « Mon amour... » Souffla-t-il, percuté par ses derniers mots, se penchant vers elle pour l'embrasser amoureusement, passant ses doigts contre ses flancs pour se rapprocher de son corps. « J'me sens chanceux tous les jours de t'avoir... » Il joua de la proximité entre leurs lèvres, s'approchant des siennes avant de reculer pour lui échapper, un sourire joueur s'inscrivant sur son visage. « J'ai pas envie qu'on aille bosser demain... j'ai trop envie de rester toute la journée avec toi bébé. »
__________________________
i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Invité
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Mer 27 Mar 2019 - 11:17
Niels était devenu le seul auteur de ses blessures, le seul remède également, parce qu'il n'y avait rien qui la rendait plus faible et plus forte que sa présence dans sa vie tumultueuse, son coeur lui appartenant entièrement, placé dans ses mains qui étaient maintenant les décisionnaires de son état de santé, passant de douces caresses pour le réchauffer à une pression toxique semblable à un étau qui lui avait donné cette impression d'étouffer, de suffoquer sous l'effet de ces nouvelles marques qui étaient venus s'inscrire profondément dans son palpitant. Elle savait qu'elle lui en avait laissé, elle aussi, en partant, en refusant d'admettre qu'elle pouvait justement lui être néfaste, elle l'était tout simplement devenue malgré elle parce que Niels s'était laissé mourir en son absence. Elle n'avait jamais voulu qu'ils en viennent à là, tous les deux déchirés par cet amour qui avait souvent des allures salvatrices. Mais l'un ne coïncidait jamais sans l'autre, l'amour allait de paire avec la douleur, comme Aelya allait de paire avec Niels, tous deux liés pour ne jamais se détacher, leurs âmes accrochées dans le même univers. Elle briserait ses ailes, elle quitterait tout ce qu'elle avait toujours connu, elle errerait même en Enfer si c'était pour suivre Niels, son repère, l'homme qu'elle voulait aimer à tout jamais. Elle serra la mâchoire à ses mots, tentant de s'en convaincre, d'imaginer que son petit-ami n'aurait jamais essayé de trouver le bonheur dans d'autres regards, parce que égoïstement, elle ne le désirait pas. Elle n'avait pas envie de comprendre que d'autres âmes pouvaient se lier à la sienne pour suturer ses propres lambeaux. Pourtant, c'était bien ce à quoi elle aurait du s'attendre en tournant le dos à leur relation. Aelya comprenait qu'elle ne serait jamais prête à mettre un terme à leur relation de manière définitive même si ses mots le laissaient entendre. Son coeur se refusait à cette simple idée qui semblait impossible. Elle se réservait pour lui, même dans la séparation, comme si son corps était révulsé par le contact des autres, bien trop habitué d'être caressé par la chaleur de celui de Niels, sa douceur qui pouvait apaiser toutes sortes de douleurs qui lançaient à l'intérieur de ses cellules. En vérité, elle n'avait eu besoin que de ça, que de sa main qui vint la rattraper dans son envie de prendre la fuite, l'empêchant de s'extirper de son amour pour se réfugier dans les ténèbres d'une nuit noire. Sans attendre plus longuement, ses lèvres étaient venues à la rencontre des siennes, lui donnant toute l'affection qu'elle avait réprimé dans la colère, dans la rancoeur, dissipant le voile sombre qui avait recouvert ses yeux pour pouvoir s'imprégner de l'amour qu'elle trouvait dans son regard, dans la fusion de leurs lèvres qui se donnèrent caresses appuyées afin de calmer l'aigreur de leur dispute. Plongée dans le cocon que formait ses bras, elle avait juste envie d'y rester pour le restant de ses jours, que le temps vienne s'arrêter pour les laisser se nourrir de l'un et de l'autre dans le but de s'aimer sans fin. - Personne nous séparera mon amour. Ils échoueront toujours, souffla-t-elle, lui rendant son baiser tendrement.
Elle ne les laisserait jamais faire, et même dans la rage, même dans la rancune, elle savait que son coeur palpiterait toujours pour Niels, qu'il aurait toujours une place spéciale puisque chaque battement lui serait toujours destiné. Aelya avait besoin de lui plus que de n'importe qui, et même si ses mots dépassaient toujours sa pensée, elle reviendrait toujours à la base, à ses sentiments explosifs qui portaient le nom de son petit-ami, et qui savait comment l'aider à trouver le sommeil, où même les rêves ne pouvaient pas les séparer, les invitant toujours à se coller l'un à l'autre. - Je pourrai plus, je sais plus ce que c'est la vie sans toi. J'y suis plus habituée, avoua-t-elle amoureusement.
Elle ne savait plus respirer sans lui, comme si ça lui était devenu inconnu, qu'elle n'en connaissait plus le mode d'emploi, elle qui ne pensait plus qu'à user de son quotidien avec Niels. Chaque moment sans lui était une perte de temps, vain, son esprit ne forgeant des souvenirs plus qu'en la présence de l'homme de sa vie. Alors que ses mains s'étaient réfugiées sur son torse, elle hocha la tête à ses mots, rassurée de comprendre qu'il ne lui en voulait pas. - Je suis désolée d'être insupportable, mais c'est parce que je t'aime trop, peut-être que si je t'aimais moins ce serait plus simple, se justifia-t-elle, amusée.
Elle n'aurait jamais envie de moins l'aimer, puisant sa force dans son amour qui grandissait de jour en jour, la rendant incapable de retourner en arrière. Accrochant ses lèvres, elle se laissa guider jusqu'à la chambre, comme dans une volonté de rattraper cet instant froid dénué de leur chaleur où elle s'était gardée de lui donner de l'affection, s'enveloppant dans la couverture où elle vint trouver les bras de Niels, son seul et unique refuge, ses lèvres partant à la découverte de son cou pour le caresser de baisers. - Y'a que dans les miens que j'veux que tu sois bien. J'ferai tout pour que tu me quittes jamais, admit-elle doucement.
Laissant son coeur s'ouvrir pour le sien, elle retrouva ses lèvres dans un baiser amoureux qui respirait toute la tendresse de ses pensées qu'elle avait envers lui et qu'elle aurait toujours. Elle avait cette impression de constamment tout gâcher mais dans ses bras, elle avait trouvé un réel but, une réelle envie de se surpasser parce qu'il en valait le coup, il valait tout l'or du monde. - Je regretterai jamais d'avoir foiré ma vie parce que je t'aurais peut-être pas rencontré si je l'avais mieux réussi, je sais pas, je veux pas savoir, de toute façon je veux d'aucune vie sans toi, murmura-t-elle, resserrant son étreinte autour de son corps, s'imprégnant de sa chaleur. Ses yeux valsèrent entre son regard et ses lèvres qu'elle pouvait discerner dans la pénombre via son souffle, s'amusant de cette tentation qui était la sienne, Niels. - Je sais mon amour... Soupira-t-elle avant de nicher sa tête dans son cou. Pense au fait qu'on pourra bientôt prendre des vacances, toi et moi, que tous les deux, et je sais très bien ce qu'on pourrait faire les jours où on aura justement rien à faire... Ajouta-t-elle, jouant sur les sous-entendus, mordillant son cou.
Elle revint à hauteur de son visage, déposant un doux baiser sur ses lèvres. - Faut qu'on dorme bébé, tu te lèves tôt toi, j'veux que tu sois en forme quand je rentrerai, lança-t-elle d'une voix charmeuse. Bonne nuit mon amour, je t'aime, avança-t-elle avant de se décaler légèrement sur son oreiller, tout en restant contre lui avant de fermer les yeux.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Mer 27 Mar 2019 - 18:55
C'était ce qu'il espérait au plus profond de lui, qu'ils puissent toujours s'en sortir malgré les tempêtes qui s'annonçaient, qu'ils puissent à chaque fois en ressortir plus forts, comme ils l'avaient toujours fait. Parce-que rien n'était plus important pour lui que de continuer à ajouter des pierres à cet édifice qui représentait leur lien, cette relation si précieuse qu'il voulait consolider encore et encore pour ne prendre aucun risque de la voir s'effondrer. Niels savait qu'il ne l'accepterait jamais, comme si quoiqu'il puisse arriver, il tenterait toujours de les reconstruire, quitte à finir à genoux pour recoller les morceaux. Il ne voulait pas croire qu'il puisse y avoir une autre âme que la sienne capable d'apporter du bonheur à celle qu'il convoitait plus que quiconque, désirant voir Aelya s'épanouir dans ses bras pour le restant de ses jours. C'était probablement égoïste de sa part, mais il était incapable de se satisfaire de l'idée qu'elle puisse un jour trouver son bonheur dans les bras d'un autre que lui, cette simple idée lui donnant la nausée. Il la voulait pour lui, de manière exclusive, admettant volontiers sa possessivité parce-qu'il était complètement fou d'elle, désirant passer sa vie à lui insuffler cet amour qui ravageait tout sur son passage. Il avait retrouvé refuge près de son corps alors que la tension s'apaisait, les flammes de leur dispute s'éteignant peu à peu pour laisser place à cette douceur qu'ils savaient si bien se donner. Ses lèvres avaient répondu aux siennes avec tendresse, cherchant à lui confirmer tout ce que la douleur avait passé sous silence, son cœur s'ouvrant finalement à elle. Il hocha la tête à ses mots, un faible sourire étirant ses lèvres alors qu'ils rejoignirent l'appartement tous les deux, laissant les rancœurs de côté pour ce soir, avec le désir d'oublier les mots tranchants qu'ils s'étaient lancés quelques minutes auparavant. « Moi non plus bébé. Et j'ai surtout plus envie de savoir comment je faisais avant toi. » Admit-il, d'une voix douce, ne désirant plus se poser de questions parce-qu'il savait qu'il ne voudrait plus jamais d'une vie sans elle, incapable d'imaginer ne serait-ce qu'une seule journée sans que ses yeux ne puissent la voir. Il l'écouta lorsqu'elle reprit la parole, secouant immédiatement la tête de gauche à droite alors qu'il esquissa un sourire amusé, ses mains la ramenant un peu plus contre lui. « N'y pense même pas. Je t'interdis de m'aimer moins, c'est même pas un peu négociable. » Ajouta-t-il, faisant mine d'être ferme avant de lâcher un faible rire, sentant l'atmosphère redevenir plus légère, ses lèvres se posant sur les siennes pour la guider vers la chambre où il vint s'enfouir sous les draps, profitant de sa proximité avec elle pour apprécier les baisers qu'elle déposait dans son cou. « T'auras pas besoin de ça mon amour, j'compte partir nul part ailleurs. » Lui murmura-t-il, ses doigts parcourant avec lenteur le bas de son dos, avant qu'il ne vienne de nouveau l'embrasser pour lui confirmer tout ce qu'il pouvait ressentir à son égard, en oubliant leur échange houleux. Il passa sa main sur sa joue à ses mots, aussi touchants que profonds, captant son regard à travers le peu de lumière qu'il y avait dans la pièce. « C'est toi ma réussite mon amour, toi seule. J'étais un bon à rien avant de te rencontrer, et toi, tu me prouves que j'suis capable du meilleur. » Souffla-t-il, sous-entendant que c'était elle qui le rendait meilleur, depuis le début. Il n'avait pas cette impression d'avoir tout raté depuis qu'elle était intervenue dans sa vie, la rendant bien plus brillante que tout ce qu'il avait pu connaître avant elle. Il s'amusa quelques instants de la tension qui régnait entre eux, une tension bien plus agréable mêlée à la chaleur de leurs corps entrelacés. « Humm... ça me paraît pas mal comme programme ça. Ça me motive bien, merci bébé. » Il sourit de manière amusée en percevant ses dents dans son cou, tendant légèrement la nuque pour recevoir son baiser. « Moi aussi, dors bien bébé. » Il s'était endormi suite à ces mots doux, rêvant d'elle comme à son habitude, bien plus apaisé maintenant qu'il pouvait percevoir son corps près du sien.
Le calme ne s'éternisait jamais bien longtemps entre eux, et Niels le comprenait encore plus à cet instant, alors qu'il tournait en rond dans l'appartement, incapable de calmer cette violente vague de panique qui s’insurgeait en lui. Trois jours s'étaient écoulés depuis leur dispute, l'affection reprenant son règne alors qu'ils s'étaient promis de ne plus laisser la distance les séparer. Et si Niels s'appliquait à tenir sa parole, il n'avait pas pu empêcher son sang de ne faire qu'un tour lorsqu'il avait retrouvé ce bouquet de roses devant leur palier, accompagné d'une lettre aux mots bien trop admiratifs à son goût, des mots qui dépassaient bien trop la relation professionnelle à ses yeux. Il avait reçu un message de sa petite-amie entre temps, préférant ne pas y répondre pour éviter de lui balancer des paroles trop sèches qu'il regretterait par la suite, conscient qu'il agirait encore sous le coup de la jalousie. Ayant le temps de s'imaginer tout un tas de scénarios avant qu'elle ne rentre, il tenta de calmer sa nervosité palpable, roulant un joint quelques minutes avant son retour du boulot, souhaitant apaiser ses sens avant d'avoir une conversation avec elle. Il n'avait pas envie de croire à une énième déchirure, parce-qu'il se doutait bien qu'il devait encore s'agir d'un client qui était tombé sous son charme, et pourtant, il ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter, la peur de la perdre primant toujours sur tout.
__________________________
i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Invité
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Mer 27 Mar 2019 - 21:15
Aelya voulait passer sa vie à ses côtés, revenant dans cet appartement comme elle l'avait déjà fait, avec la ferme volonté de ne plus jamais repartir, parce qu'elle avait besoin de son amour pour perdurer dans ce monde dans lequel elle n'avait jamais trouvé sa place, s'évertuant à se saborder pour tout simplement exister, se jouant du danger pour sentir son cœur meurtri battre un peu plus vite et maintenant, elle se rendait compte que tout ce qui lui avait manqué avait été la présence d'une âme comme la sienne, pour s'y lier afin de s'imprégner de vie, Niels sachant toujours la faire briller sous les étoiles de sa tendresse si profonde, cette douceur dont elle n'avait jamais eu l'occasion d'expérimenter avant lui et qu'elle lui donnait en retour, de façon naturelle, limpide, comme si elle avait toujours su comment l'aimer dès le départ, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait jamais être comme ça avec quelqu'un d'autre que lui. Elle n'avait pas l'impression de savoir aimer, elle avait plus l'impression de savoir l'aimer, lui, et lui seul. C'était sans doute pour ça que cette situation lui brisait le cœur, parce qu'elle ne pouvait concevoir le fait qu'il puisse tenter de donner ce même type d'affection à quelqu'un d'autre tandis qu'elle, elle était tout simplement incapable d'accorder les mêmes regards qu'elle lui offrait et qui respirait l'amour, ce sentiment intense qui la clouait sur place lorsque ses lèvres rencontraient les siennes, l'invitant à puiser tout ce qui l'avait quitté peu de temps avant, et Aelya, elle s'accrochait à ses lèvres comme à son phare dans la nuit, ses mains venant se loger dans son dos pour l'approcher contre son cœur qui battait pour le sien avant de nouer ses doigts à ceux de Niels pour rejoindre leur refuge, celui qu'ils avaient choisis pour s'aimer comme des dingues, sans jamais de fin.
- T'auras plus à retourner à ta vie d'avant mon amour. Je suis là pour y rester, ça me rendrait malade de plus t'avoir dans ma vie, avoua-t-elle amoureusement.
Elle l'avait expérimenté quelques temps plus tôt, se laissant aller dans les bras des ténèbres pour oublier la douleur de son absence, dans l'espoir d'y apporter un peu de lumière, en vain, il n'y avait que Niels qui était capable d'éclairer son quotidien. Elle rit à sa remarque, persuadée de toute façon qu'il lui était impossible de faire autre chose que de l'aimer, lui, sa destinée.
- J'arriverai jamais à apprendre à moins t'aimer. Tu sais, je les comprends, ces femmes qui te veulent. Moi je te voudrai toute ma vie, admit-elle en se mordant la lèvre inférieure.
Et ça la faisait rager de savoir qu'elle n'était pas la seule à le désirer comme ça, même si elle était persuadée que personne ne pourrait avoir envie de sa personne comme elle, de manière exclusive, possessive, Niels étant sa seule obsession, parfois douce, parfois violente, mais toujours présente, caractérisant ce besoin de faire savoir à tout le monde qu'elle l'aimait fièrement. Elle se laissa attirer dans les draps, guidée par ses lèvres sur les siennes dont elle rompit le contact pour se loger contre lui sous les draps réchauffés par leurs deux corps en demande. Elle frissonna en sentant ses doigts caresser sa joue, touchée par ses mots qui recollaient les morceaux de son cœur.
- T'as un vrai potentiel mon amour. T'es tellement plus que tout ce que tu peux penser de toi. Je te vois comme t'es vraiment bébé, t'es tout ce qu'il me faut pour que je sois comblée, sourit-elle tendrement.
Elle continuerait à lui faire voir sa vraie valeur, Niels étant comme un diamant qui méritait d'être polit et qu'elle aimait toucher pour le voir scintiller. Nichée tout contre son corps, ses bras enroulés autour de lui, elle avait l'impression de revivre sous l'effet de sa chaleur qui lui faisait oublier leur dispute, s'amusant de cette tension qui tournoyait toujours autour d'eux alors qu'elle taquinait son cou avec ses dents.
- J'ai toujours les mots qu'il faut pour te tirer du lit le matin. Et moi, je le vois comme ma récompense après ma soirée, ajouta-t-elle, amusée. C'est toujours un cadeau que de te retrouver.
Elle l'embrassa, fermant les yeux pour s'endormir sans daigner se détacher de lui pour se permettre de rêver une nouvelle fois.
Quelques jours avaient passés, laissant l'engouement d'un renouveau plané dans leur vie, Aelya profitant de chaque instant où elle était avec lui, comme si elle ne l'avait jamais quitté, s'embrasant dans l'amour qui ne faisait qu'augmenter à mesure du temps qui passait. Elle recevait toujours des appels, des messages vocaux même, qui laissaient entendre qu'un inconnu voulait la revoir, lui demandant de la rappeler, Aelya se chargeant de tous les effacer sans les écouter jusqu'au bout, décidant de changer son numéro de portable, avertissant Niels le jour même avant de continuer sa vie comme si de rien n'était, apaisée de ne plus recevoir des appels intempestifs. Au travail, elle lui envoya un sms le jour d'après comme à chacune de ses pauses, fronçant légèrement les sourcils quand elle comprit qu'il ne lui répondait pas alors qu'il était censé être rentré de son service. Elle se rassura en se disant qu'il était sûrement sur sa planche et qu'elle le retrouverait quelques heures plus tard de manière passionnelle, comme à chaque fois. Poussant la porte de leur appartement avec le sourire aux lèvres, elle posa de suite ses affaires sur sa table, retirant sa veste dans le même temps avant de le trouver sur le canapé, son regard concentré sur ses doigts qui roulaient un joint.
- On commence la fête sans moi ? Demanda-t-elle, interloquée, sachant qu'ils avaient toujours l'habitude de s'amuser ensemble. J'espère que tu comptais pas le fumer sans moi, ce serait pas fair play, lança-t-elle d'un air joueur.
Elle le trouvait distant, froid soudainement, dans l'incompréhension totale de son humeur.
- Bébé, ça va ? Lança-t-elle en s'approchant de lui, posant sa main sur son épaule pour l'inviter à relever le regard.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Mer 27 Mar 2019 - 22:17
Ses mots parviendraient toujours à l'atteindre en profondeur, là où ceux des autres s'étaient simplement butés comme sur un mur de pierre. Il ignorait encore comment Aelya avait su si rapidement, si facilement détourné le système, comme si devant elle, il avait de suite défailli, sans jamais savoir refonctionner correctement. Les sentiments n'avaient jamais été quelque chose d'évident pour lui avant elle, Aelya lui faisant découvrir des contrées qu'il n'avait jamais exploré jusque-là. Et s'il pouvait se vanter d'être un aventurier dans l'âme, il comprenait qu'aimer Aelya était la plus belle aventure qui lui soit arrivée, celle qui perdurait encore aujourd'hui, sans même qu'il n'y ait de fin possible. Il voulait croire coûte que coûte à ses mots, désirant les imprégner dans son cœur et dans son esprit pour se rassurer, pour croire au fait qu'il n'aurait plus jamais à parcourir son chemin seul, Aelya prête à rester à ses côtés malgré les embûches qui menaçaient leur stabilité. Il était satisfait de sa réponse, du fait qu'elle ne pourrait jamais l'aimer dans la demi-mesure parce-que comme lui, elle était atteinte par la passion de cet amour qui forgeait leur lien, incapable de se refréner dans cette course qui l'amenait jusqu'à elle, la femme de tous ses désirs. « On s'en fout des autres, y'a que toi qui compte. Et j'crois que ça fait un moment déjà... » Souffla-t-il malicieusement, réfléchissant à tout ce temps qu'ils avaient parcouru ensemble ou séparément, sans savoir s'oublier complètement même lorsque des mois entiers s'étaient écoulés lors de leur rupture. Elle l'avait marqué de son empreinte, lui laissant une trace indélébile, le genre qui ne s'oubliait pas si facilement même en se forçant. C'était elle, depuis le début, il avait juste mis un certain temps à le comprendre. Blotti contre elle dans les draps, il avait cillé à ses mots, son cœur battant encore plus vite parce-que ses compliments n'étaient jamais anodins pour lui, signifiant le monde entier à ses yeux. « C'est vrai ? Tu m'aimeras toujours alors ? Même si j'commence à me faire vieux... » S'amusa-t-il, de manière faussement innocente, profitant de ce moment de tendresse qui n'était qu'à eux, sa peau frémissant à son contact joueur avant de rire à ses mots qu'il ne pouvait pas contredire. « T'as toujours ce que tu veux bébé, c'est pas nouveau. » Il ferma les yeux, veillant à ce que son corps reste en contact avec celui d'Aelya, plongeant dans un sommeil réparateur.
Il avait la vision brouillée par la jalousie, par l'idée de penser qu'un homme tentait de s'immiscer dans la vie d'Aelya sans en avoir le droit. Et la réalité venait encore de le frapper de plein fouet, parce-qu'il ne pourrait jamais empêcher ce genre de chose de se réaliser. Les mots qu'il avait lu résonnaient en boucle dans son esprit, ne parvenant plus à s'en détacher. Intuitivement, il en était venu à se demander si Aelya avait dit ou fait quelque chose à cet homme pour qu'il en vienne à ne plus savoir l'oublier. Il détestait cette sensation, parce-qu'il vouait une confiance aveugle à sa petite-amie et que dans le même temps, la jalousie venait toujours tout remettre en question. Il avait balancé d'une main rageuse les fleurs sur la table, la lettre reposant dessus, s'empressant de se forcer à penser à autre chose, sans pleinement y arriver. Les heures avaient défilé, annonçant l'arrivée imminente d'Aelya, conscient qu'elle devait s'inquiéter de ne pas avoir de nouvelles de lui. Assis sur le canapé, il n'avait pas bougé d'un poil en entendant la porte claquer, l'esprit ailleurs, faisant mine d'être concentré sur le joint qu'il roulait entre ses doigts. Il resta silencieux à ses premiers mots, se détestant de ne pas avoir la tête à rentrer dans son jeu alors qu'elle lui avait atrocement manqué toute la journée. « Y'a ton admirateur qui te demande. Ça avait l'air vraiment sympa votre soirée. » Lâcha-t-il sèchement, après avoir senti sa main se poser sur son épaule, ses yeux ne daignant pas la regarder. « Il t'a laissé quelque chose sur la table, ça devrait te plaire. » Il était horriblement jaloux, détestant qu'un type se permette de lui envoyer ce genre d'attention romantique, dans leur propre appartement.
__________________________
i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Invité
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Mer 27 Mar 2019 - 23:16
Aelya plongeait en Enfer sans lui, ayant déjà trop subit leur éloignement pour continuer à le faire, même si là colère la guidait, la privant de toutes étincelles de bonheur qu'il savait pourtant faire naître sur ses lèvres habituellement, mais la peur était un sentiment traitre, la prenant toujours de court, la forçant à rejeter l'amour qui pouvait l'attendrir pour laisser la rage la consumer. Et pourtant, la tendresse était venue la percuter quand Niels était venu à sa recherche pour la ramener auprès de lui, les sentiments explosant dans sa cage thoracique qui avait laissé son cœur parler, trouvant Niels par le biais d'un baiser, celui qui la ramena à elle, à ce qui importait, leur relation qui la tenait en vie. Elle sourit en coin à sa remarque, sachant que c'était entièrement partagé le fait qu'ils étaient tous les deux ancrés dans leur esprit, et l'image de Niels était un tatouage indélébile sur sa peau.
- Faut que ça dure encore très longtemps bébé, souffla-t-elle sur le même ton.
L'éternité serait toujours courte pour elle qui vouait une profonde admiration pour l'ange qui venait la protéger des autres et même d'elle-même, la rassurant dans ses bras qui formait tout un lit de douceur autour de son corps toujours en manque de sa chaleur, pouffant de rire à sa remarque devant laquelle elle secoua la tête de manière amusée.
- Je t'aimerai même si t'aurais 30 ans de plus que moi. Bon, par contre, nos retrouvailles auraient sûrement été moins sportive, s'amusa-t-elle tendrement.
Elle aimait à penser que rien n'aurait pu l'empêcher d'accéder à son souhait de l'aimer envers et contre tout, persuadée qu'ils auraient toujours réussi à se retrouver parce qu'ils étaient faits pour se lier. Elle hocha la tête fièrement à sa remarque, l'air joueur inscrit sur ses traits à ses mots qu'elle ne pouvait confirmer, sachant que déjà le plus grand de ses désirs avait été assouvi : celui de revenir dans la vie de Niels. Elle s'endormit, trouvant ses songes de manière paisible.
-
Aelya apaisait ses doutes dans leur complicité, tentant d'oublier les dernières plaies qu'ils s'étaient fait subir dans sa jalousie, usant de ses longues heures de travail dans l'image de Niels qu'elle voulait toujours retrouver trop vite, peinant à garder patience quand elle le savait à leur appartement, l'attendant. Pour combler le vide de sa présence, elle lui envoyait toujours des sms, son visage se teintait toujours de lumière à la réception de ses messages chargés d'amour qu'elle lui renvoyait toujours, oubliant que des clients la harcelaient, la désiraient sûrement trop vivement, elle qui était réservée à un seul homme. Elle avait fait en sorte de changer son numéro rapidement, voulant faire des efforts pour Niels, pour eux, pour le conforter dans sa jalousie qui était aussi explosive qu'elle. Elle se posait des questions devant son absence de réponse à son sms, essayant de se réconforter de manière raisonnée pour ne pas céder à la panique, mais il lui donnait rarement l'habitude de ne pas répondre. Rentrant dans l'appartement, un vent froid était venu la toucher devant l'indifférence de Niels qui semblait être occupé à autre chose, refusant d'émettre ne serait-ce que l'ombre d'un sourire. Elle vint à sa rencontre, fronçant les sourcils, le cœur battant à l'idée qu'il puisse s'être passé quelque chose de grave. Elle ne comprenait pas de quoi il parlait, son incompréhension devenant vraiment réel, inscrit sur son visage alors qu'il l'invita à regarder derrière son dos où siégeait un bouquet de roses avec une note collée dessus. Sans un mot, elle vint arracher le papier où était écrit des mots doux qui laissaient entendre une certaine complicité.
Elle comprit directement la raison de son comportement, sa jalousie et sa peur qui se réveillait à l'idée qu'elle puisse offrir plus à ses clients pour qu'ils viennent directement lui envoyer des choses à leur domicile. Elle se retourna, soupirant, soudainement agitée à l'idée qu'il puisse sur réagir.
- Mon amour... Je le connais pas ce type, je sais pas ce qu'il me veut, j'ai changé mon numéro pour qu'il arrête, je peux pas faire mieux, lança-t-elle, pour sa défense.
Elle vint s'asseoir sur le canapé, passant son bras sur son torse alors que l'autre était venue se loger dans son dos.
- Bébé, dis moi que tu me crois s'il te plaît. Tu sais très bien que je pourrai jamais te faire ça, hein ? Je t'aime trop pour ça. J'en serai incapable, avança-t-elle, son regard cherchant le sien nerveusement.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Jeu 28 Mar 2019 - 0:02
Il avait toujours du mal à gérer son stress, mêlé à cette jalousie naissante qui le tétanisait lorsqu'il songeait à cette vision qui le tourmentait, celle qui lui dessinait l'image d'Aelya dans les bras d'un autre, rompant les limites professionnelles qu'elle devait s'imposer avec ses clients. C'était irréel, complètement invraisemblable parce-qu'il savait qu'elle ne lui ferait jamais de mal de cette façon et pourtant, il se voyait incapable de ne pas penser à cette possibilité qui lui rongeait les entrailles. Il l'aimait sans doute trop, sa confiance en lui étant mise à rude épreuve dés que la peur de la perdre s'insinuait dans chacune de ses cellules, lui rappelant à quel point il risquait de perdre gros. Il avait peur de s'effondrer, conscient qu'elle était la seule à pouvoir le relever, parce-que si elle n'était pas là, il n'aurait tout simplement aucune envie de le faire. Il réfléchissait et tournait en rond, choses qui ne lui réussissaient franchement jamais, surtout pour un tempérament impulsif comme le sien. Il avait vu l'heure tourner, n'ayant même pas envie d'aller se défouler sur son skate, comme s'il savait que même son activité préférée ne l'aiderait pas sur ce coup-là. En réalité, il avait juste besoin d'être rassuré et en même temps, il avait une peur bleue d'apprendre certaines choses, peur de savoir qu'Aelya avait insufflé trop d'espoir dans la tête de cet homme qui semblait avoir été victime de la même maladie que lui, une addiction dont on ne se défaisait pas, celle provoquée par Aelya. La porte avait claqué et sa première réaction avait été de feindre l'indifférence, pour autant conscient que ça ne marcherait pas bien longtemps parce-que ça ne lui ressemblait pas, lui qui avait toujours besoin de savoir comment s'était passé la journée de sa petite-amie, besoin de retrouver ses lèvres dés qu'elle apparaissait dans son champ de vision. Et là, il n'avait même pas fait l'effort de la regarder, ni même de se retourner, trop concentré à savoir comment il allait pouvoir briser la glace, peinant à garder son sang-froid. Ignorant ses quelques mots, il s'était jeté dans la gueule du loup, lui exposant directement ce pourquoi il paraissait si froid tout à coup, sa jalousie résonnant contre les quatre murs de la pièce. Il avait amené son joint entre ses lèvres, l'allumant pour tirer une longue taffe dessus, laissant s'échapper une fumée blanchâtre et dense alors qu'il attendait la réaction d'Aelya vis-à-vis de ce cadeau qui lui était destiné. « Tu sais pas c'est qui ? Pourtant lui, il a l'air de bien te connaître. Ton prénom, ton numéro et maintenant ton adresse. Ça fait un peu beaucoup, tu trouves pas ? » Lâcha-t-il, serrant la mâchoire pour contenir cet afflux de nervosité et de rage qui lui parasitait l'esprit, lui brouillant complètement toute notion de raison. Il ferma un instant les yeux en la sentant arriver vers lui, son cœur se mettant à battre plus fort lorsqu'il perçut ses bras se placer de part et d'autre de son corps, comprenant à travers ses mots la peur qui la gagnait également. Après quelques secondes silencieuses, il hocha doucement la tête, baissant un instant le regard. « Je te crois... » Souffla-t-il, relevant enfin le regard vers elle, un regard qui exprimait l'angoisse et la nervosité. « Putain mais comment il peut savoir que tu habites ici... » Dit-il doucement, tirant de nouveau sur le joint pour expier toute cette frustration accumulée. « Tu vois pas du tout qui c'est ? Réellement ? Si t'as un doute Aelya, faut que tu me le dises. J'irai le voir, moi, j'lui ferai comprendre qu'il a pas intérêt de t'approcher. » Ajouta-t-il, ses doigts venant timidement glisser sur son avant-bras posé sur son torse, ses yeux ne lâchant pas les siens. « Je peux pas supporter ça bébé... »
__________________________
i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Invité
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels) Jeu 28 Mar 2019 - 11:27
Elle n'était jamais sûre de rien quand il s'agissait d'eux, parce que leur relation tanguait trop souvent dans des eaux troublées par la jalousie et par les doutes qui essayaient toujours de remonter à la surface dès lors qu'ils sortaient la tête de l'eau, pour les noyer, les empêcher de trouver une réelle stabilité, eux qui étaient trop souvent déchainés par les aléas de leur amour. Pourtant, Aelya y croyait tout de même, s'attachant à cet espoir qui n'avait jamais vraiment pu être détruit, comme s'ils étaient toujours capable de renaître de leurs cendres malgré la souffrance. Elle était revenue pour de bon dans son appartement, ne désirant plus se voir tétanisée par la peur de le perdre qui l'amenait justement trop souvent à le perdre, lui, l'élu de son coeur, la pièce qui avait constamment manqué à sa vie pour qu'elle vienne à se sentir complète. Il était toujours là quelque part, surtout quand elle travaillait parce que le sevrage de sa peau était quelque chose qui la tourmentait à chaque fois qu'il s'extirpait de leur cocon pour rejoindre l'hôpital, la laissant s'envelopper dans les draps qu'elle détestait sentir se refroidir, appelant son coeur à venir le retrouver le plus vite possible. Si elle était obligée de se déhancher devant des hommes, d'attiser leur désir pour les voir amplement satisfaits, elle savait que parfois, il y en avait qui ne réagissaient pas de la même manière, laissant leur frustration surgir pour obtenir plus de sa personne. Elle essayait de prendre de la distance avec tout ça pour ne pas froisser Niels, pour lui éviter de s'inquiéter lui qui n'était jamais rassuré à l'idée de la savoir au club, quand bien même Aelya avait considérablement réduit son temps de danse pour se poster derrière le bar, ce qui lui amenait moins de soucis. Et pourtant, quand elle s'était retournée pour admettre qu'il y avait des fleurs sur la table et un mot un peu trop doux à ses yeux, elle n'avait plus vraiment su où se mettre, sachant que Niels se débattait déjà avec ses propres démons et qu'il ne pourrait plus être ouvert à la discussion. Le stress s'infiltrait dans ses cellules tandis que son regard essayait de capter le sien, réfléchissant à ses paroles pour se justifier du mieux qu'elle le pouvait parce qu'elle ne voulait pas qu'il vienne à croire qu'elle serait capable de faire de telles choses derrière son dos.
- Niels... Soupira-t-elle, posant ses mains sur ses hanches. Pourquoi je lui aurais donné l'adresse de notre domicile si vraiment j'avais eu envie de te tromper ? Y'a plus discret quand même, admit-elle, secouant la tête.
Elle avait insisté sur le fait qu'ils habitaient ensemble et que ce serait totalement mesquin de sa part d'avoir confié leur adresse à cet inconnu de manière consciente, en sachant à quel point il se mettait dans des états pas possibles à chaque fois qu'un de ses clients posaient ne serait-ce que ses yeux sur elle. Aelya ne voudrait jamais lui nuire volontairement, c'était hors de sa portée. Elle vint près de lui, tentant de le ramener vers elle par le contact de ses mains sur son corps, sa tendresse qui jaillissaient de par ses yeux, par son ton agitée qui faisait entendre sa peur. Elle souffla de soulagement à sa remarque qui allait dans son sens.
- J'en sais rien... Qui sait peut-être qu'il m'a suivit en rentrant du club, je sais pas... Lança-t-elle, les traits tirés. Bébé, je peux pas te laisser faire ça. Tu vas t'attirer des ennuis, c'est sur, et moi aussi, avança-t-elle à ce qu'il vint ajouter.
Elle frissonna à son contact timide sur son bras, ses yeux plongeant dans les siens pour y trouver une certaine peine qui lui déchirait le coeur. - Mon amour... Si tu veux, j'irais moi-même trouver exactement qui c'est, j'en parlerai à mon patron, il saura c'est qui, et il l'empêchera d'accéder au club pour m'approcher.
Elle savait que ça n'arrangerait pas le fait qu'il savait maintenant où elle habitait, mais pour ça, elle n'avait pas beaucoup de solutions qui s'offraient à elle. Elle prit son joint entre ses doigts, le portant à ses lèvres avant de tirer dessus, expiant la fumée hors de ses lèvres quelques secondes plus tard.
- Je pense que j'vais sérieusement réfléchir à partir bébé... J'en ai marre de te voir angoissé comme ça. J'ai pas envie que tu te poses des questions à chaque fois, parce que t'as pas à t'en poser. Y'a que toi dans ma tête, j'sais pas ce qu'ils vont s'imaginer mais je les regarderai jamais comme je te regarde toi, le rassura-t-elle tendrement.
Ses lèvres vinrent doucement se loger dans son cou qu'elle parsema de douces pressions, l'aidant à redescendre de sa colère.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: i can't face the dark without you (niels)