there's a hole in my soul, can you fill it ? (athéna)

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La rouquine sourit de plus belle quand il promet à son tour. Elle est rassurée, parce que même si elle fait la fière, elle est terrorisée d'être mise encore de côté. Elle n'a pas envie que ça recommence, la seule dont elle a envie, c'est qu'il soit là, avec elle, pour elle. Elle le veut pour elle seule, le partager n'est plus du tout envisageable. Finalement, après quelques minutes de voyage en mer, Isaac la fait se retourner et elle plonge son regard dans le sien, haussant un sourcil, amusée. La question qu'il lui pose la prend de court, mais elle se rattrape facilement et le regarde, malicieuse. Ouais, te voir jaloux, t'es tellement plus sexy quand t'es jaloux, souffla-t-elle de sorte à ce que ses paroles soient à peine audible. Elle le laisse s'amuser avec ses longs cheveux roux avant le taquiner, espérant qu'il rentre dans son jeu. Et c'est ce qu'il fait. Athéna sourit de plus belle. Je pense que oui, mais il a souvent tendance à se dévaloriser et ça a le don de m'énerver.. Alors que je n'ai envie de lui dire qu'une seule petite chose depuis que je l'ai retrouvé. c'est une formule importante, avec deux mots, tu vois le genre ? murmura-t-elle en ne lâchant pas son regard une seule seconde. L'innocence ne lui va pas du tout, surtout quand elle tente de faire comme si de rien n'était. Mais Isaac la prend une nouvelle fois de court en l'embrassant avec douceur. Elle ferme les yeux alors que sa main glisse sur sa nuque pour l'approcher encore un peu plus d'elle. Elle a tout autant besoin de le sentir près d'elle, contre elle, de toucher sa peau, de goûter à ses lèvres. Elle l'embrasse presque comme si sa vie en dépendait, parce que ça fait tellement longtemps qu'elle attend ce moment qu'elle ne peut plus résister et calmer ses ardeurs. Elle décolle finalement ses lèvres des siennes et vient poser son front contre le sien, les yeux toujours fermés. J'espère que c'est de la bonne manière alors... Elle soupire d'aise et glisse ses mains dans le dos du blond pour les passer sous son tee-shirt avant de retrouver ses lèvres et de se laisser débordée par le flot d'émotions qui l'assaille.

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Tu n'es pas quelqu'un qui fait des promesses généralement parce que tu ne tiens pas assez aux gens pour ça. Mais avec Athéna, en promettant de ne plus laisser autant de distance entre vous qu'auparavant, tu sais que tenir cette promesse ne sera pas très compliqué. Parce qu'à la minute où elle quittera ton bateau, tu ne voudras qu'une chose : la retrouver. Alors non, cette promesse n'est pas une promesse bâclée, au contraire. « Tu veux dire que je ne suis pas sexy le reste du temps ? » Demandes-tu en arquant un sourcil avec un petit sourire au coin des lèvres. Un sourire qui s'agrandit sous le coup des paroles d'Athéna même si ce qu'elle t'avoue là, ça te terrorise. Personne ne t'a jamais témoigné autant d'amour qu'elle et surtout, personne ne t'a jamais dit les trois petits mots dont elle parle. « Sûrement parce qu'il ne t'arrive même pas à la cheville... Mais ouais, je vois le genre. Le genre de formule qu'on n'oublie pas. » Réponds-tu en l'attirant un peu plus vers toi. Et parce que tu n'en peux plus d'attendre, tu te laisses aller à l'embrasser comme si ta vie en dépendait, toi aussi. Pour combler toutes ces années que tu as passées loin d'elle. Pour combler ce manque que tu ressens depuis bien trop longtemps. Tu prolonges votre baiser jusqu'à manquer de souffle, enfouissant ton visage dans sa chevelure de feu. « De la meilleure des manières, même... » Murmures-tu avant de sentir les lèvres d'Athéna qui viennent se blottir contre les tiennes. « Suis-moi. » Dis-tu en attrapant sa main et en descendant dans la cabine où se trouve, entre autres, ta chambre lorsque tu pars, seul, en mer. Ce n'est pas le grand luxe mais ça suffit amplement. Tu t'arrêtes à un mètre du lit pour unir à nouveau tes lèvres à celles d'Athéna, tes mains se baladant sous son haut que tu ne tardes pas à remonter avant de lui ôter complètement. Vos retrouvailles sont peut-être rapides voire même précipitées mais tu as besoin de sentir sa peau contre la tienne à nouveau. « Tu peux m'arrêter si tu ne veux pas... » Peut-être est-ce trop tôt pour Athéna, trop précipité. Alors tu veux qu'elle sache que si elle n'est pas prête pour ça, elle peut t'arrêter à n'importe quel moment.

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Athéna papillonna des cils avec innocence avant de sourire. Je ne vais pas répondre, dans les deux cas si je parle, je suis dans la merde, souffla-t-elle en roulant des yeux, amusée. Elle sait parfaitement que ce qu'elle vient de lui dire va lui faire peur, mais elle veut qu'il le sache, qu'il sache ce qu'elle ressent. Elle a besoin de mettre des mots dessus, et si elle le fait indirectement, sans surtout pour le préserver et ne pas le brusquer. Je suis pourtant persuadée du contraire, il est bien meilleur que ce que je suis, et il me pousse à m'améliorer. Elle reste silencieuse et glisse son regard dans le sien alors qu'un petit sourire se glisse sur ses lèvres. C'est exactement ça. Mais je sais que si je lui dis, il va prendre peur, et c'est pas ce que je veux, alors qu'indirectement, il le saura et il évitera de se barrer encore une fois, enfin j'espère.. Elle se laissa attirer contre lui, ses prunelles vertes toujours dans celles d'Isaac. Leurs lèvres se joignirent et son cœur s'emballa. Ça faisait tellement longtemps qu'elle attendait ce moment, qu'elle attendait de pouvoir le revoir. Et il est vrai qu'elle n'avait pas une seconde imaginé ça comme ça, elle aurait pensé lui cracher à la tête tout ce qu'il avait fait, tout ce qu'elle avait subi. Le destin avait décidé autrement et c'était peut-être mieux comme ça. Ils rompent leur contact au grand désespoir de la rouquine qui dépose quelques baiser dans le cou du blond, pensive. Un sourire satisfait se dessine sur ses lèvres en entendant ses mots alors qu'elle retrouve les siennes dans un baisser plus pressé, plus bouillant. Et lorsqu'il lui demande de le suivre, elle accepte en silence, joignant sa main à la sienne. Elle aurait pu le suivre jusqu'au bout du monde si il lui avait demandé. Elle connaissait la cabine, pour y avoir été plusieurs fois, mais elle n'eut même pas le temps de regarder si quelque chose avait changé qu'il s'était déjà précipité sur ses lèvres. Elle l'aida à retirer son tee-shirt avec précipitation, glissant ses mains sous celui d'Isaac pour l'enlever aussi. Il était sûrement un des seuls avec lequel elle n'avait pas honte de son corps : en général, elle ne se trouvait pas assez belle, elle ne pensait pas vraiment plaire aux autre. Quand ce fut fait, elle retrouva ses lèvres sans prendre en compte ce qu'il lui avait dit. Pour une fois, elle n'avait aucune envie de réfléchir, elle voulait juste se laisser aller, même si tout allait peut-être trop vite entre eux, bien que ça est toujours été le cas. Elle rompit leur contact à regret pour reprendre son souffle et laissa glisser ses mains sur ses abdos parfaitement dessinés, comme autrefois.

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Tu ris en entendant les paroles d’Athéna, secouant légèrement la tête. « Il vaut mieux que tu t’abstiennes alors. » Tu la taquines et elle aussi. Cette légèreté te fait vraiment du bien après ce qu’il s’est passé entre vous. Si ça s’est mal terminé, c’était totalement ta faute alors aujourd’hui, tu es vraiment heureux de la retrouver même si tu es convaincu de ne pas la mériter. Ce qui n’est pas l’avis d’Athéna visiblement qui te trouve même meilleur qu’elle. Tu secoues la tête, incapable d’accepter et même d’entendre cette idée. « Personne n’est meilleur que toi mais s’il t’apporte au moins un peu de positif, c’est tout ce qui compte. » Parce que tu es bien conscient que jusqu’ici, tu as sans doute apporté plus de souffrance à la jeune femme que du bonheur. Mais tu es bien décidé à faire mieux parce que tu n’auras certainement pas de troisième chance. « Quel stratagème, tu ne serais pas un peu machiavélique parfois ? » Plaisantes-tu avant d’ajouter en plongeant ton regard dans le sien : « Il serait bien bête de se barrer encore une fois, en tout cas. » Une autre manière de dire que tu n’as aucune envie de la quitter une deuxième fois. Bien que la première fois, tu ne l’aies pas vraiment quitté non plus, tu as plutôt fait preuve de lâcheté. Comme souvent. Une fois à l’intérieur de la cabine, à hauteur de ton lit, tes baisers se font plus pressants tout comme tes gestes. Tu aides Athéna à ôter son haut puis vous faites de même avec le tien mais tu lui laisses la possibilité de tout arrêter si elle le désire. Tu ne veux pas précipiter les choses même si ton envie d’elle est plus grande que jamais. Tu scrutes son regard alors que ses mains glissent sur tes abdominaux, cherchant à obtenir une réponse. Puisqu’à Athéna n’est pas décidée à t’en donner une, visiblement, tu retrouves ses lèvres dans un baiser plus tendre et délicat qu’auparavant. Tu t’assieds sur le bord du lit, attirant Athéna vers toi. « Tu es magnifique. » Murmures-tu avant d’accrocher tes lèvres aux siennes et de les laisser courir le long de son cou puis dangereusement vers sa poitrine dont le chemin est encore obstrué par son soutien-gorge.

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Ces retrouvailles, c'est exactement ce dont tu avais besoin pour aller à nouveau de l'avant. Pour comprendre que même si tu la fuis, Athéna sera là, dans un coin de ta tête et de ton coeur. Votre relation est si évidente que ça t'a effrayé plus d'une fois mais aujourd'hui, tu es prêt à lui donner une chance. Après avoir atteint l'orgasme presque au même instant, tu laisses ton regard se noyer dans celui de la jeune femme, jusqu'à ce qu'elle brise le silence avec des mots lourds de sens. Tu sais où elle veut en venir et tu sais que tu auras du mal à entendre ces trois petits mots. Parce que la vérité c'est que tu ne les as jamais entendus, du moins, jamais dirigés vers toi. Jamais pour toi. Ta nuque bouge légèrement en sentant la main d'Athéna s'y poser, comme si celle-ci suivait le mouvement, à la recherche du moindre contact. A la recherche de la moindre caresse. Tu laisses la rouquine aller jusqu'au bout, ne l'interrompant pas, ton regard toujours rivé sur le sien. Et quand enfin elle t'avoue qu'elle t'aime, tu sens l'émotion te gagner peu à peu. Tu ne pensais pas que ce serait aussi difficile et aussi agréable à la fois, d'entendre ces trois petits mots. Et pourtant, encore une fois, Athéna parvient à te surprendre. « C'est la première fois que quelqu'un me dit ça, Athéna. Ça représente tellement pour moi, si tu savais. Mais je suis pas encore prêt à te le dire en retour. Ce n'est pas parce que je ne le pense pas, au contraire, mais c'est parce que c'est un énorme pas pour moi. C'est une étape que je n'ai jamais franchie avec qui que ce soit alors je veux pouvoir te le dire quand je serai enfin prêt. Et pas seulement pour te faire plaisir. Tu vois ? » Demandes-tu en caressant sa joue du bout des doigts puis en posant celle-ci contre sa peau. « J'ai jamais tenu à quelqu'un autant qu'à toi, sache-le. » Ajoutes-tu. Tu sais que ce ne sera qu'une maigre consolation mais tu espères qu'Athéna comprendra que, même si tu ne lui dis pas aujourd'hui, ça viendra un jour ou l'autre et ça aura beaucoup plus de sens qu'aujourd'hui. Tu déposes finalement tes lèvres contre les siennes dans un baiser plus chaste, plus tendre, plus affectueux qu'avec n'importe qui d'autres.

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Et lorsque l'acte est terminé, Athéna a besoin de lui parler, de lui dire tout ce qu'elle a sur le cœur, et tant pis si il prend peur. Elle ne pas contenir plus longtemps ce qu'elle ressent, ce qu'elle a toujours ressentit pour lui. Alors elle lui parle, elle lui explique, et elle lui dit les trois petits mots qui lui pèsent sur le cœur tout en caressant sa nuque d'un geste rassurant, espérant qu'il ne la rejette pas comme autrefois. Mais il n'en fait rien, il semble même plutôt compréhensif, ce qui rassure grandement la rouquine qui lui sourit doucement lorsqu'il commence à parler. Je sais, finit-elle par lui dire lorsqu'il lui avoua ne pas être prêt à lui retourner les petits mots. Mais elle savait aussi que ce qu'elle ressentait était réciproque, et tant qu'elle le savait, qu'il lui dise ou pas, elle n'en avait que faire. Je ne veux pas que tu me répondes tant que tu n'es pas prêt, je ne te le demande pas. Elle s'arrêta et lui sourit lorsqu'il lui dit tenir à elle bien plus qu'à n'importe qui d'autre. Et finalement, elle réponds à son baiser avec autant de tendresse et de douceur avant d'enfouir sa tête dans le cou du blond en silence.

HJ : On arrête à ta réponse ? :coeur:

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Tu laisses s'échapper un soupir, comme rassuré, lorsqu'Athéna se montre compréhensive, face à ton manque de réponse. Tu sais que tu tiens à elle au point d'être littéralement capable de tout pour elle mais ces trois petits mots, ils ne veulent pas sortir aussi facilement. En t'investissant dans cette relation avec la jeune femme, c'est déjà un grand pas pour toi. C'est déjà un grand bond vers l'avant. Alors tu décides d'être honnête et de faire un pas après l'autre. Si vous vous êtes donnés une seconde chance, c'est pour faire les choses bien et c'est pour cette raison que tu préfères dire ces trois mots magiques à Athéna quand tu seras prêt. « T'es tellement parfaite. » Réponds-tu, le regard toujours plongé dans le sien, ta main passant dans sa chevelure de feu. « Je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter tout ça mais je te promets de faire mieux que la première fois. D'être à la hauteur ou du moins, de faire tout mon possible pour l'être. » Parce qu'il est évident que tu ne seras jamais à la hauteur d'Athéna mais tu peux au moins essayer de t'en rapprocher. Elle mérite que tu donnes tout pour elle, pour vous. Le silence s'installe finalement entre vous, mais ça n'a rien de gênant. Ta main caresse doucement la peau de la jeune femme, ta tête se pose contre la sienne et tu fermes les yeux l'espace de quelques secondes pour profiter de l'instant. Et surtout, pour l'ancrer dans ta tête.

Fin du sujet

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» you fill my head with you (athéna)
» let me throw myself into a hole (milo)
» my secrets are burning a hole through my heart |ft candy
» save this cat. (with Athéna)
» make it right (athéna)