i'm all alone and i need you now (niels).

Il fallait croire qu'il était plus doué qu'il ne le pensait, surtout lorsqu'il s'agissait d'aimer Aelya et de le lui montrer. Il passerait sa vie entière à la rassurer, à lui faire comprendre qu'il ne laisserait plus quiconque l'approcher comme l'avait fait ce fou furieux qui lui avait fait vivre un calvaire. Il avait ressenti sa douleur dans la moindre de ses cellules, comme si à distance, il parvenait encore à communiquer avec elle, par le biais de leurs âmes qui n'avaient jamais cessé de s'appeler, se cherchant dans le brouillard des ténèbres avec l'espoir de se trouver. Maintenant qu'elle était là, il n'avait plus aucune intention de la lâcher, déjà conscient qu'il peinerait à rester tranquille s'il la savait toute seule chez eux pendant que lui serait au travail. Pour l'instant, il préférait ne pas y penser, lui qui désirait simplement profiter de sa présence, de sa chaleur qu'il pouvait maintenant percevoir tout près de lui, sans qu'aucune barrière ne se dresse entre eux pour tenter de les éloigner. Il avait besoin de son contact, peinant à avancer sans ses marques d'affection qui lui manquaient atrocement. Il avait croulé de bien-être sous le baiser que lui avait offert ses lèvres, les laissant déraper vers son cou qui se réchauffait au contact de son souffle, de ses dents qui mordillaient sa peau, déjà amusé à l'idée de voir dans quel état il se rendrait au boulot le lendemain. Son regard retrouva le sien à ses mots amoureux, Niels fermant les yeux en gardant son visage à proximité du sien, s'imprégnant de chacune de ces secondes, de chacun de ses mots qui lui rappelaient qu'ils s'en étaient encore sortis. Il tendit la nuque pour l'inciter à continuer, raffolant de ses baisers enflammés qui accrochaient sa peau pour la faire rougir, le feu s'embrasant dans ses entrailles, menaçant de se répandre à une vitesse folle. Ses mots suivant le firent fondre, comprenant qu'ils avaient tous les deux changé leur façon de voir les choses en apprenant à s'aimer, en apprenant à voir l'importance de toutes ces choses dont ils avaient toujours ignoré l'existence jusqu'ici. « T'as raison, me lâche pas bébé. J'veux plus qu'on soit séparés, je te veux tous les jours de ma vie. » Souffla-t-il, ses yeux contemplant la beauté de son visage, détaillant chaque parcelle qu'il jugeait parfaite, de ses yeux à ses lèvres qu'il finit par accrocher dans des baisers urgents, amoureux, laissant entrevoir l'envie qu'ils ressentaient tous les deux de se retrouver officiellement. Son corps appelait le sien, son bassin répondant aux légers mouvements du sien alors qu'ils s'embrassaient sans se soucier du monde extérieur, s'enfermant dans cette bulle qui n'appartenait qu'à eux. Il ne parvenait plus à contrôler son désir, encore prisonnier des tissus, ses doigts frôlant les cuisses d'Aelya, puis sa chute de reins en se glissant sous son vêtement qu'il avait envie de réduire en miettes. Il se mordit fortement la lèvre sous les caresses insistantes de ses doigts sur son torse, sentant ses ongles s'accrocher à sa peau lorsqu'il augmentait la pression de ses caresses et des baisers qu'il laissait dans son cou. « J'adore t'entendre dire ça bébé. J'ai vraiment trop envie de toi, si tu savais tout ce que j'ai envie de te faire là tout de suite... » Souffla-t-il près de son oreille, satisfait de voir ses mains finir sur elle, guidées par les gestes précis d'Aelya, y percevant la même envie, leurs yeux s'accrochant pour se signifier tout ce qu'ils passaient sous silence. Il prit la décision de rejoindre leur lit, ses bras protecteurs la déposant dans les draps qui n'attendaient que sa chaleur, Niels venant immédiatement rappeler à Aelya ce qu'il avait en tête alors que son bassin ondulait malicieusement contre le sien, frottant leurs tissus qui n'attendaient plus que de joncher le sol. Il finit par se retrouver sous l'emprise de sa petite-amie qui décida d'accélérer bien rapidement la cadence, sa main venant caresser la zone de son désir avec une envie palpable, le laissant en proie à son plaisir qui s'échappa entre ses lèvres, visible sur son corps qui se contractait à chaque vague de chaleur qu'elle faisait naître en lui. « C'est toi qui me rends dingue. J'peux pas te laisser continuer. » Ajouta-t-il, craignant de ne pas savoir retenir ce plaisir qui le percutait, ayant le besoin viscéral de voir Aelya retrouver ce qu'ils avaient laissé de côté pendant tout ce temps. Il prit place au-dessus d'elle après avoir retiré son dernier vêtement, le souffle encore court, cherchant dans ses yeux l'approbation qu'il attendait, celle de voir leurs deux corps de nouveau réunis. Puis finalement, il se glissa en elle, lentement, avec une douceur qui laissait comprendre qu'il ne voulait pas brusquer les choses, désirant simplement voir Aelya prendre du plaisir. Il commença à onduler contre elle, ses lèvres redéposant des marques d'affection sur son visage, atteignant ses lèvres amoureusement. « Je t'aime aussi, plus que tout. » Répondit-il entre deux soupirs, lâchant sa main pour la laisser s'accrocher à ses flancs, une de ses mains venant chercher sa cuisse pour la maintenir contre son bassin qui accentuait les mouvements. « C'est trop bon bébé... » Lâcha-t-il, en proie au plaisir, resserrant son étreinte pour qu'Aelya puisse ressentir la moindre sensation dans le creux de son ventre, souhaitant l'emmener visiter les cieux avec lui. « Jamais mon amour. » Murmura-t-il à son oreille, posant ses mains à plat contre le matelas, de part et d'autre de son corps pour continuer de percuter son bassin, se mordant la lèvre pour étouffer son plaisir. « Bébé... j'vais pas tenir. » Lâcha-t-il, dans un souffle pressé, son corps peinant à se ré-habituer à cet élan de plaisir auquel il faisait face, alors qu'il contractait chacun de ses muscles pour ne pas se laisser trop vite consumer par tout ce qu'elle provoquait en lui.

Tant qu'il était là, à lui rappeler qu'il l'aimait, elle pouvait vivre, entendre son cœur battre quand tout s'écroulait autour d'elle, quand tout perdait d'intérêt, quand il n'y avait plus que les ténèbres pour seul horizon dans un ciel terne, délavé par ses cauchemars bien trop réels. Elle avait cru que tout était fichu, qu'elle ne retrouverait jamais son âme déchue, qu'elle s'était battue pour sombrer dans un espoir déjà perdu, mais Niels, par la seule force de sa chaleur salvatrice, il avait pu soigner l'usure de ses maux obscurs, il avait pu réanimer la vie dans chacune de ses cellules. Sa vie était mêlée à son cœur qu'elle gardait dans le creux de ses mains écorchées d'avoir trop bataillé, à l'intérieur de ce coffre fait de sa chair qui n'avait que pour seul et unique but de caresser la sienne. Ses lèvres s'étaient emparées de sa peau pour la maltraiter de manière passionnelle, inscrivant sa possession comme elle avait toujours eu l'habitude de le faire, parce qu'il était sien, qu'il n'y avait rien qui pouvait changer cet amour bien trop concret, presque palpable dans la pièce qui se chargeait de cette affection dans l'air. Elle avait besoin de se cacher dans le creux de son âme, d'agiter la sienne dans les flammes d'une étreinte qu'elle ne désirait qu'avec Niels, l'amour de sa vie.

- Tes désirs sont des ordres mon amour... Souffla-t-elle, un sourire en coin sur ses lèvres à sa remarque.

C'était tout ce qu'elle voulait, qu'ils puissent exister tous les deux dans le même univers, se cherchant toujours même dans les ténèbres de l'Enfer, parce qu'elle n'avait qu'une seule promesse à respecter, celle de rester sienne jusqu'au dernier de ses battements, elle qui essayerait sûrement même de le retrouver dans l'après s'il y en avait un. Accrochant son regard de manière fiévreuse, elle s'était jetée sur ses lèvres, lui délivrant des baisers embrasés, fougueux, amoureux, l'invitant à supprimer le peu de distance qu'il y avait entre eux en venant contre lui, sa respiration s'emballant sous l'effet de ses mains qui prirent possession de ses courbes, de ses lèvres qui s'invitèrent dans son cou, faisant frissonner son être entier alors qu'elle irradiait de désir pour lui, ses doigts le traduisant en laissant des traces rougies par la passion sur son torse.

- Fais de moi ce que tu veux, je veux plus attendre une minute de plus pour te sentir mon amour, c'était trop long, j'veux abuser de ton corps jusqu'à l'épuisement, lâcha-t-elle, le souffle saccadé par l'envie, le regard joueur.

Son cœur battait la chamade, animé par ses mots, par ses gestes, par son toucher qu'elle se permit de posséder pour lui retirer sa nuisette avant de se voir porter jusqu'à leur chambre, le berceau de leur amour brûlant qu'elle avait quitté à contre cœur, elle qui s'était battue à contre courant contre des forces qui l'avaient poussé vers le néant. Elle s'était blottie à l'intérieur de ses bras qui l'encerclaient comme pour la protéger du moindre mal qui pouvait s'abattre sur leurs âmes, soupirant en sentant les à-coups de son bassin qui cherchait le sien, Aelya devorant ses lèvres avec ferveur, lui faisant part dans ces échanges de cette urgence qui brûlait dans ses entrailles. Dans une volonté de prendre soin de celui qu'elle aimait éperdument, plus que la vie elle-même, elle s'était postée au-dessus de son corps pour diriger son plaisir, ses lèvres se réfugiant dans son cou alors que sa main vint descendre plus bas, appréciant la vision de son envie qu'elle pouvait sentir grandir, agrémentant la sienne de surcroît. Elle avait fait exprès de laisser son souffle chaud lui susurrer des mots brulants pour égayer d'autant plus son désir, le laissant prendre les rennes suite à sa remarque. Elle était tellement survoltée qu'elle ne ressentait aucune appréhension, ayant juste envie que cette attente ne cesse, qu'ils ne viennent à s'unir dans une étreinte passionnelle et harmonieuse dont eux seuls avaient le secret.

Après avoir regardé son dernier vêtement tombé au sol, elle l'accueillit à l'intérieur de son être, ressentant les effets du manque se disperser, devenir moins vrais maintenant qu'il était en elle, comme si ses cellules ne pourraient jamais se faire à la distance, désireuse de rencontrer les siennes et seulement les siennes, comme si ses pièces avaient été créées pour s'emboîter dans celles d'Aelya. Elle répondit à chacun de ses baisers amoureux, soufflant contre ses lèvres le plaisir qu'il lui insufflait déjà, le bien-être qu'il était le seul à pouvoir lui donner, sa main venant plus fermement tenir la sienne à sa réponse.

Elle caressa son dos pour venir placer ses doigts au niveau de ses flancs, tentant de canaliser sa respiration qui devenait anarchique à mesure qu'il augmentait le rythme. Plantant son regard dans le sien, elle acquiesça à sa rétorque, tendant la nuque pour venir mordre sa lèvre inférieure.

- Tu me fais tellement de bien bébé, je devenais folle de pas pouvoir profiter de toi... Avoua-t-elle amoureusement.

Il s'approcha d'elle, couvrant son corps de sa chaleur alors qu'elle percevait davantage ses ondulations contre son bassin, ses bras entourant son corps pour former un étau, leur univers qui se dessinait entre eux, celui qu'ils avaient laissé à cause de son agression. Ses mots mêlés à sa présence lui déclenchaient bien trop de tapage dans sa cage thoracique, son cœur martelant pour appeler le sien.

- Je suis accro à toi, murmura-t-elle, accrochant ses lèvres avant de les faire glisser sur sa mâchoire, puis dans son cou.

Ses mains vinrent caresser son torse quand il se redressa légèrement, ses yeux captant ses courbes qui s'agitaient sensuellement devant elle, réchauffant son sang dans ses veines, ses soupirs devenant au fur et à mesure des gémissements alors que ses jambes se chargeaient de rapprocher leurs deux bassins pour lui donner plus de sensations. Elle hocha la tête à sa remarque, comprenant qu'il avait besoin de réhabituer leurs corps à se découvrir et que cela ne pouvait se faire en une seule fois. Elle passa sa main sur sa joue pour la caresser de manière rassurante, accrochant son regard chargé d'amour.

- C'est pas grave mon amour. Je veux juste profiter à fond même si ça se finit bientôt, le rassura-t-elle.

Parce que c'était comme ça qu'ils vivaient tous les deux leur vie, à cent à l'heure, quitte à s'écraser contre le mur de leurs espoirs. Ils tentaient toujours d'abuser de tout comme si leur fin était proche et c'était ce qui les caractérisait.

- On a toute la soirée tu sais... Ajouta-t-elle, malicieusement, faisant référence à leur possibilité de s'entraîner encore et encore. Touche-moi mon amour... Souffla-t-elle, prenant sa main pour la faire glisser sur ses courbes.

Ses bras étaient faits pour l'enlacer, cherchant à la protéger du monde extérieur, de toutes ces tempêtes qui cherchaient à la terrasser depuis bien trop longtemps. Et Niels refusait catégoriquement qu'on ne touche à Aelya de cette manière, qu'on puisse tenter de lui faire du mal. Il n'avait pas peur de se blesser si c'était pour elle qu'il le faisait, pas peur de prendre des coups pour lui éviter d'en recevoir. Il avait conscience que c'était sûrement ça, d'aimer quelqu'un, d'être prêt à lui donner sa vie si c'était pour la sauver du danger extérieur. Et Niels, il était prêt à toutes ces choses pour Aelya, pour la rendre la plus heureuse possible et être l'homme qui changerait la tendance. Son cœur s'était mis à refonctionner normalement lorsque ses lèvres purent enfin retrouver les siennes dans des baisers enflammés, laissant entrevoir l'urgence palpable derrière cet élan d'affection qui explosait entre eux. Il l'avait laissé marquer son cou à nouveau, ayant hâte d'entrevoir la trace de sa passion sur son corps, celle qu'il voudrait toujours porter sur lui. Il avait souri à ses mots joueurs, bercé par son regard qui le faisait frémir d'envie, l'obligeant à être bien plus expressif dans sa manière de la toucher, maintenant qu'il avait la confirmation qu'il pouvait le faire sans réveiller ses démons. Ses doigts jouaient avec sa nuisette qui fut bien vite tombée au sol, le corps d'Aelya se dénudant sous ses yeux gorgés de désir, celui de retrouver la femme qu'il aimait bien plus passionnément, souhaitant lui montrer combien il avait encore de l'amour à lui offrir. Il rapprochait son corps du sien, sentant le feu se faire plus intense dans le creux de ses entrailles et au niveau de son bas ventre, son souffle se perdant entre deux baisers fougueux. Il se mordit la lèvre en sentant ses mains accrocher sa peau, lâchant un soupir en entendant les mots qu'elle vint lui susurrer à l'oreille, désirant voir ses paroles prendre forme rapidement. « Laisse-moi faire bébé. Laisse-moi te montrer à quel point je t'aime... » Souffla-t-il, frôlant la peau de son cou qu'il vint embrasser une nouvelle fois, l'emmenant avec lui dans la chambre où ils pourraient succomber à toutes leurs envies. Il avait l'impression de retrouver leur cocon pour de vrai, lui qui s'enivrait de son parfum qu'il voulait voir imprégner les draps, les mêmes dans lesquels il s'était senti extrêmement seul il y a quelques temps encore. Il avait le cœur qui battait à une allure folle, son regard accrochant celui d'Aelya dés lors que ses lèvres quittaient les siennes pour reprendre son souffle. Il eut l'impression de fondre de désir en voyant Aelya inverser leurs positions et venir contre lui, prenant en main la suite des choses, faisant grandir son désir de manière experte. Il avait tendu la nuque pour lui permettre de l'embrasser, soufflant de plus en plus fort dans cette pièce qui accueillait la passion de leur ébat. Lentement, il vint poser sa main sur la sienne, comme pour lui faire part de son envie d'aller plus loin, ayant besoin de la voir prendre autant de plaisir à son tour, de sentir leurs corps ne faire plus qu'un. Il revint au dessus d'elle, laissant planer l'urgence en mettant en contact leurs peaux dénudées, continuant d'exercer une pression contre son bassin, afin qu'elle puisse sentir le sien et l'ampleur de son désir. Il lâcha un gémissement en mettant fin à cette attente insoutenable, se réfugiant au creux de son corps avec délicatesse, soulagé de la retrouver enfin, ayant cette impression que ça faisait une éternité qu'ils ne s'étaient pas touchés de la sorte. Il ferma les yeux en laissant glisser ses lèvres sur son visage, atteignant ses lèvres où il déposa des baisers doux, patients, et très amoureux, l'une de ses mains se liant à la sienne. Sans diminuer la cadence, il continua d'onduler contre elle, contractant les muscles à chaque vague de plaisir, resserrant un peu plus son emprise pour voir leurs deux corps se coller l'un à l'autre. « T'es parfaite, tu me fais trop du bien toi aussi... » Susurra-t-il à son oreille avant d'attraper son lobe avec ses dents, se redressant légèrement pour jouer avec le rythme de ses coups de rein, son regard détaillant ses traits. « Fais en sorte que ça change jamais. » Répondit-il avec un sourire malicieux, tendant la nuque pour répondre à son baiser, avant de mettre son poids sur ses avant-bras pour avoir une meilleure emprise sur elle, pour permettre à son corps de lui délivrer plus de plaisir. Il se mordit la lèvre en sentant ses jambes les rapprocher un peu plus, venant nicher son visage dans son cou pour faire taire ses soupirs de plus en plus bruyants, lui faisant part de son envie qui gonflait toujours un peu plus. « Je veux que ça se finisse jamais. » Lui avoua-t-il, appréciant la tendre caresse de ses doigts sur son visage, fermant les yeux alors que son bassin percutait le sien avec autant de ferveur. « Je me lasse jamais de te faire l'amour... » Souffla-t-il, dans un murmure amoureux, laissant sa main détailler sa peau quand elle s'en empara, obéissant à son envie de le voir la toucher. « T'es tellement belle mon amour. T'es incroyable. » Il prit le temps de caresser chaque parcelle qu'il frôlait avec la pulpe de ses doigts, passant par sa poitrine, son ventre, ses flancs, avant de revenir entre ses cuisses, jouant avec son envie en même temps qu'il s'agitait contre elle, souhaitant décupler son plaisir. Il attrapa le barreau du lit pour se coller à elle, son corps livré au sien, son autre main réfugiée entre ses cuisses. « Laisse-toi aller mon cœur... » Souffla-t-il, envieux de la voir atteindre le nirvana en même temps que lui.

Ses yeux brillaient pour Niels, son regard semblant toujours s'émerveiller en se déposant sur toute sa stature qu'elle se prenait à admirer comme du plus beau des paysages qui se dressaient devant elle, Aelya qui avait traversé l'Enfer, dont la vision s'était brouillée par un épais voile noir qui avait fini par la quitter au bout de quelques mois. Et finalement, maintenant qu'elle pouvait de nouveau voir, elle ne voulait regarder que lui, le seul qui avait ce droit d'appartenance avec son être, le seul qu'elle voulait sentir contre elle maintenant qu'elle avait récupéré sa vraie personne qui avait été piégée dans les abîmes les plus profonds, l'éloignant de l'homme de sa vie. Goûtant son cou avec ferveur, c'était comme s'ils ne s'étaient jamais quittés, comme si la vie ne les avait jamais brisé, eux et leur complicité qui s'étendait jusqu'aux étoiles, dans un sentiment d'éternité. Elle vint le laisser en faire de même quelques minutes plus tard, sentant ses mains qui prenaient possession de ses courbes, le coeur déchaîné, les frissons qui se découvraient sur sa peau en manque de la sienne alors que son bassin demandait la rencontre du sien dans une étreinte qu'elle avait trop attendu, dans une liaison qu'elle ne voulait plus fuir elle qui était faite pour compléter la moindre parcelle de son être. Le souffle court, le corps brûlant d'amour pour celui de Niels, elle se mordit la lèvre inférieure sous l'effet de l'impatience qu'il alimentait dans ses mots glissés à son oreille, lui qui représentait la goupille de son désir, Aelya étant comme une bombe à retardement qui explosait constamment dans leur alliance sulfureuse, parsemée de passion.

- Montre-moi mon amour. Je veux rêver avec toi. Qu'avec toi, répondit-elle amoureusement, sa joue frôlant la sienne alors qu'elle savourait ses derniers baisers posés dans son cou.

Son rythme cardiaque s'emballa lorsqu'elle se retrouva allongée sur le dos, dans les draps qu'elle aimait imprégner de leur amour si vif, si puissant, parce que Niels savait comment l'appréhender à la perfection, lui qui avait réussi à crocheter toutes les serrures pour venir s'emparer de son coeur qu'il possédait, Aelya le lui montrant en lui délivrant des baisers, en rapprochant leurs corps qui semblaient toujours trop éloigner, ressentant l'envie dévorante de se fondre en lui comme si c'était son unique moyen d'exister dans cette vie qu'elle ne voulait expérimenter qu'avec lui. Elle vint prendre le contrôle de son désir en venant réfugier son visage dans son cou, sa main désireuse de le voir crouler sous le plaisir, de prendre soin de lui après tant de temps sans lui accorder d'attention malgré elle. Elle se prenait elle-même dans son propre jeu, parce que la simple écoute de son souffle saccadé suffisait à agiter le sien, à la faire brûler d'envie pour ce corps qu'elle désirait plus que tout. Arrêtée dans sa lancée, elle permit à Niels de revenir au-dessus d'elle, ses cuisses s'ouvrant pour que son bassin vienne jouer avec le sien, déclenchant un feu ardent à l'intérieur de son être à mesure qu'elle sentait l'ampleur de son désir contre elle, ses ongles venant érafler son dos alors que sa respiration anarchique mourait dans chaque baiser passionné qu'elle lui donnait, l'invitant à mettre fin à cette urgence qui irradiait en elle. Quand il s'insémina à l'intérieur de son bassin, elle ferma les yeux, se voyant percutée par un bien-être dont lui seul pouvait en être l'auteur, qui lui coupa le souffle, le coeur cognant contre sa cage thoracique dans l'envie de le voir encore et encore se réfugier dans son corps jusqu'à la fin des temps, jusqu'à elle ne puisse plus sentir la douleur du manque qui la frappait depuis plusieurs jours. Nichée dans le creux de leur étreinte, elle noua ses jambes autour de son dos en se délectant de ses marques d'affection qu'il déposait sur son visage et ses lèvres, son corps épousant chacune de ses ondulations alors que sa main enserrait son emprise sur la sienne à chaque vague de plaisir qu'il lui offrait.

- T'as pas perdu la main mon amour, t'es toujours aussi doué avec ton corps, le complimenta-t-elle avec un sourire joueur, frémissant au contact de son souffle dans son oreille.

Ses bras vinrent s'enrouler autour de son dos, l'approchant contre sa poitrine pour que leurs coeurs ne viennent se répondre, ses soupirs se muant en gémissements alors qu'elle avait de plus en plus chaud, survoltée par le contact salvateur de son corps contre le sien. Elle acquiesça à sa remarque, le regard lumineux de malice, n'ayant jamais envie de se rétablir de son addiction favorite, celle qui s'accrochait à sa peau comme les effluves de son parfum dont elle raffolait sur elle. Ses mains glissèrent sur son torse quand il se redressa, jouant sur la proximité de son bassin pour ne pas qu'il puisse échapper à son plaisir, alors qu'elle croulait sous l'envie de le voir s'abandonner à elle. Elle lâcha un soupir à sa remarque qui se fraya un chemin jusqu'à son tympan, laissant sa main se placer sur sa nuque alors que le visage de Niels était blotti contre son cou, attisant son désir qui grandissait dans chacune de ses cellules.

- Toi et moi ça se finira jamais bébé, susurra-t-elle amoureusement, caressant sa joue tendrement.

Parce que même s'il y avait une fin physique à toute chose, spirituellement, il n'y en aurait aucune, leurs âmes étant vouées à rester connecter sans limite de temps.

- Moi non plus mon amour. Sois la dernière personne avec qui je fais l'amour, demanda-t-elle, son regard trouvant le sien.

Personne ne pouvait lui donner autant de sensations, autant d'affection, son sang se chargeant d'une aura amoureuse qu'elle ne concrétisait que dans ses bras, parce qu'elle l'aimait passionnément, dans une faim de son être tout entier insatiable. Elle voulait sentir ses mains sur sa peau, imprimer son ADN dans chacun de ses pores, qu'il vienne tatouer son âme de sa présence, et c'était pour toutes ses raisons qu'elle avait pris l'initiative de prendre sa main pour la faire glisser sur ses courbes qui se dévoilaient sous ses yeux, rien que pour lui.

- T'es parfait mon coeur. Tu me fais trop envie si tu savais... Murmura-t-elle, la respiration haletante.

Sa cage thoracique se souleva au passage de ses mains sur son corps, avant qu'elle ne vienne renverser sa tête contre l'oreiller lorsque ses doigts vinrent décupler son plaisir entre ses cuisses, ses muscles se contractant sous l'effet de cette vague de bien-être qui se déversait dans son corps, lui arrachant des soupirs profonds qu'elle éteignit en se mordant la lèvre inférieure, jusqu'à sentir le lit bouger au-dessous de leur danse endiablée, Niels s'assurant de tenir le rythme pour lui décrocher le plus de plaisir. Son souffle devint plus bruyant, alors que sa main caressait son bras, l'incitant à continuer sur sa lancée, ses gémissements se percutant entre les murs de la pièce jusqu'à ce qu'elle ne sente une décharge d'énergie l'atteindre dans tous les corps lorsqu'elle arriva au sommet de son plaisir, cambrant son être contre le sien avant de relâcher ses muscles contre le matelas, tendant la nuque pour voler un baiser à Niels.

- C'était trop bon mon amour. C'était magique.

Il avait l'impression de faire un bond dans le passé, de revenir à l'endroit même où ils avaient été séparés, avant que les ténèbres ne viennent les engloutir. Ses lèvres cherchaient les siennes, les trouvaient, puis dérapaient pour qu'ils puissent tous les deux reprendre leur souffle, avant de recommencer, encore et encore. Maintenant qu'elle était là, il ne pouvait plus s'imaginer la revoir autre part que chez eux, dans leur cocon, la vision qu'il avait d'elle à l'hôpital l'ayant rendu malade. Ça marquait la fin de leur périple, de nouveaux jours leur tendant les bras, eux qui avaient besoin de ce renouveau pour retrouver leur vie, celle qui avait mise de côté pendant tout ce temps. Il la laissait redécouvrir son corps, acceptant de se donner entièrement à elle, son cou redevenant son terrain de jeu, celui où elle prenait un malin plaisir à laisser sa trace. Il aurait certainement aimé mettre le temps sur pause, pour profiter encore et encore sans prendre le risque de voir ce bonheur s'échapper de leurs mains, l'horizon paraissant presque trop dégagé pour être vrai. Mais l'heure n'était pas de penser à ce qu'il pourrait leur tomber dessus, tout ce que Niels souhaitait, c'était de profiter du moment présent, de celui qu'ils étaient en train de créer par la ferveur de leur amour. Ses doigts vinrent parcourir son corps, caressant sa peau avec une envie démesurée, son bassin venant rapidement jouer avec le sien, afin de lui faire silencieusement comprendre ce qu'il voulait faire avec elle. « Tout ce que tu veux mon amour. » Souffla-t-il amoureusement, laissant ses lèvres déposer des baisers dans son cou, remontant progressivement sur sa joue puis sur ses lèvres, ne les quittant pas alors qu'il traversait le salon pour rejoindre leur chambre qu'il ferma derrière eux, instaurant cette intimité qu'ils n'avaient plus eu depuis trop longtemps. Il l'aimait intensément, sentant son cœur faire des siennes alors que sa main s'était glissée dans l'ouverture de son jean pour faire grandir son plaisir déjà bien présent, prêt à être consumé au contact du sien. Sa bouche cherchait la sienne, jouant avec leur proximité pour lui échapper de temps à autre, s'amusant de cette tension environnante et grandissante. Croulant d'envie, il laissa son souffle s'écraser contre la peau d'Aelya, une de ses mains se posant sur sa chute de reins pour caresser ses courbes, agrémentant son désir qu'il voulait voir exploser ce soir. Désirant lui faire autant de bien, il inversa leur position, le regard assombri par le désir, venant réfugier son bassin entre ses cuisses, pour taquiner au plus près son désir qui se faisait fulgurant. Il s'imprégnait de ses traits qui portaient les stigmates de son envie, continuant d'onduler au dessus d'elle pour la faire patienter et faire grandir son désir. Et finalement, il entra doucement en elle, le souffle saccadé, lâchant des soupirs bien moins discrets alors qu'il se mouvait contre elle, percutant son bassin qui accueillait le sien. Il se mordit la lèvre en sentant l'étreinte de ses jambes autour de son corps, continuant de l'embrasser fiévreusement, mordant certaines parcelles de sa peau lorsque le plaisir se faisait plus intense. « Ca me rassure que tu me le dises... J'veux te faire du bien bébé. » Souffla-t-il en ne diminuant pas l'intensité de ses mouvements, alternant les rythmes pour la faire crouler de plaisir, désirant qu'elle sente son corps en elle. Sa cage thoracique se levait en même temps que la sienne alors que leurs peaux ne faisaient plus qu'une, son visage niché dans son cou alors que leurs cœurs communiquaient à travers leurs cages thoraciques. Il se redressa suite à ça, posant ses yeux malicieux sur elle, alors qu'il sentait la passion l'emporter, son désir manquant d'exploser à tout instant. Il aurait aimé lui faire l'amour toute la nuit, non-stop, pour rattraper tout ce temps où ils n'avaient pas pu le faire, mais il sentait bien qu'il avait lui aussi ses limites, que son désir s'était fait patienter trop longtemps pour être parfaitement gérable. Elle le rendait dingue et les soupirs qu'il percevait près de son oreille ne l'aidaient pas à se concentrer, lui donnant simplement envie de s'abandonner complètement à elle. Il capta son regard avant de poser sa main sur elle, insistant sur certaines zones pour décupler son plaisir, jusqu'à arriver à son entrejambe où il prit contrôle de son désir, la caressant fiévreusement en même temps qu'il ondulait contre son corps. « Bébé... » Lâcha-t-il, laissant ses gémissements rejoindre les siens, percutant les murs de la chambre alors que le lit bougeait sous l'intensité de leur ébat, le corps de Niels commençant à perler de sueur, pour finalement atteindre l'apogée de son plaisir, sa main continuant ses mouvements contre elle pour faire perdurer ces quelques secondes de plaisir intense. Les muscles tendus, il se relâcha complètement, restant contre elle. Il prit ses bras pour l'inciter à le garder contre elle, son visage encore niché dans son cou où il reprenait sa respiration. « Je t'aime... Tu m'as trop manqué. » Murmura-t-il, se redressant légèrement pour poser ses lèvres contre les siennes. Il resta un moment contre elle, à profiter de ces instants en suspens dans le temps, où leur amour régnait en maître, finissant par s'endormir l'un contre l'autre, rêvant de l'un et de l'autre, sans qu'aucune ombre ne vienne entacher leur tableau.