Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Jeu 20 Juin 2019 - 0:16
Quand tu reçois ce premier sms, quand elle t'annonce qu'elle est enceinte, tu laisses tomber ton téléphone portable contre le carrelage de ta caravane. Le son résonne dans la petite pièce qui te sert de séjour. Tu l'as peut-être brisé, comme il s'est fracassé contre le sol, mais à l'instant c'est le dernier de tes soucis. Ta meilleure amie, elle est enceinte. Elle attend un bébé. Une émotion t'envahit, elle enivre tous tes sens, brouille tes pensées. Un sourire sur tes lèvres, t'as à la fois le poing fermé, entre la joie et la colère, tu ne sais plus ce qui t'anime. Aly, elle semble heureuse, vraiment, et tu l'es pour elle. Vraiment. Mais celui qui vient brouiller tes émotions, c'est lui, celui dont en réalité tu ne connais que le nom. Et ce qu'Aelya t'a raconté. Tu ne le supportes pas et, ça, tu l'as déjà mentionné. Bien qu'en réalité, tu n'aies pas de raisons particulière de le détester, excepté de protéger ton amie, la seule famille que tu peux compter, et pas seulement qu'à Bowen. T'es entre la raison et les émotions, t'es pas capable de raisonner avec logique. T'es juste avivée par tout ce qui t'a envahie. Et puis, tout s'est compliqué. De cette nouvelle, à laquelle tu t'es montré soutenante envers ton amie, a découlé de nouveaux drames. Quand t'as parlé de bébé à Sacha, la discussion s'est enflammée. Et de fil en aiguille, d'un mot à l'autre, t'as fini par le quitter. Et lui aussi. Et t'as eu besoin de consommer, de te sentir vivante, de sentir qu'il y avait une chose que tu ne réussissais pas à gâcher dans ta vie. Devant la porte de l'appartement, t'hésites à toquer. Pas que tu veux pas la voir, mais en réalité, t'as un peu honte de ton comportement. Avec elle, avec Sacha, même de ce que tu penses de Niels. Il ne faut certainement pas crier victoire aussi rapidement, ce n'est pas parce qu'il sera le père de cet enfant, pour qui tu veux t'impliquer, que tu mets tous tes doutes sur lui de côté, mais tu reconnais, dans ta tête seulement, y être allée un peu fort avec lui. Avec lui et avec Sacha. C'est l'émotion qui parle. Et quand elle te remplit, impossible de te contenir. Impossible de te contrôler. Tu laisses faire les mots qui parfois créer des maux au travers de ton impulsion. Et tu prends des décisions hâtives. Des décisions non réfléchies. Des décisions que tu regrettes. Comme celle de quitter Sacha. Timidement, parce que tu sens que tout ce que tu apportes à Aelya depuis ton retour est un amas de mélodrames, tu toques à la porte. Et quand elle t'ouvre, tu souris bêtement. Hey ! Pour elle, t'as promis d'arrêter. T'as promis de réduire ta consommation : drogue & alcool. Pour la soutenir, mais aussi pour t'aider à mieux gérer tes émotions. T'as plus un fric, t'as perdu ton permis à cause de cette merde. Et tu ne pourras te pardonner que cette addiction te fasse perdre quelqu'un qui t'est cher avec ces conneries. Félicitations, encore. En personne cette fois, finis-tu par lâcher en laissant ton regard migrer vers son ventre qui affiche très certainement une petite rondeur. Tu portes la vie en toi, je n'arrive toujours pas à y croire, souffles-tu.
hors jeu : je propose que la prochaine à répondre soit aelya, pour faire une certaine logique dans la discussion. vous en dites quoi ? ps - pardon pour la laideur de ce début. je crains vraiment pour ça
Invité
Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Jeu 20 Juin 2019 - 14:09
Aelya peinait à faire face à tous ces changements qui s'opéraient dans le silence des heures qui passaient, amenant l'être qui siégeait à l'intérieur de son abdomen à grandir, à s'épanouir dans la lumière de leur amour qui était déjà bien présent, la confortant encore une fois dans son choix de le garder même si elle savait que ça n'allait pas être simple, qu'elle devait tous les jours lutter contre ses démons qui l'attiraient vers le bas, instaurant des doutes dans son esprit au sujet de la maternité, parce que ça ne lui ressemblait définitivement pas. Et pourtant, elle y croyait, elle voulait regarder Niels et elle réussir à s'occuper de cette parcelle d'eux qui allait bientôt naître, qu'elle voulait protéger à tout prix de l'hostilité de ce monde semé par la destruction. Elle avait mis au courant ses plus proches amis, dont Brooke qui l'avait touché de par son attention concernant cette étape importante qu'elle traversait, appréciant de sentir la confiance et la complicité qu'elles se portaient revenir progressivement et surement. Elle entendit quelqu'un frapper à la porte, pensant en premier lieu qu'il s'agissait de Niels, puisqu'il n'allait pas tarder à rentrer du travail, s'imaginant qu'il avait surement perdu ses clefs. Elle s'avança jusqu'à l'entrée, tirant sur la poignée avant de rencontrer le regard de sa meilleure amie. Elle sourit légèrement, contente de la voir débarquer à l'improviste comme elle en avait eu toujours l'habitude avec elle. - Salut, lança-t-elle.
Elle sentait une sorte de fatigue, de lassitude dans son regard, et même si elle ne disait pas un mot, elle savait d'ors et déjà que Sacha en était la cause. Elle n'avait aucune envie de s'immiscer dans sa vie privée quand bien même l'envie la démangeait. Elle lâcha un léger rire à ses remarques en pointant également son regard vers son ventre en même temps que celui de Brooke. - Merci, c'est gentil. Ouais moi non plus j'arrive pas trop à y croire. Mais t'as l'habitude, nan, des retournements de situation avec moi ? Répondit-elle d'un air amusé. Viens, entre, ajouta-t-elle en se poussant du passage pour qu'elle puisse s'introduire dans son appartement.
Elle ferma la porte après elle, revenant à sa hauteur. - Tu veux boire un truc ? Genre du café, thé, eau ? J'ai rien d'autre, comme tu te l'imagines. Et encore. J'ai même pas le droit de toucher à autre chose que de l'eau là dans ce que je viens de te proposer, soupira-t-elle, lasse. Tu sais pas ce que je donnerai pour genre une clope là, rigola-t-elle. Qu'est-ce que tu racontes ? Demanda-t-elle.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24814 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Ven 21 Juin 2019 - 1:27
Maintenant que ses amis les plus proches étaient au courant pour la grossesse d'Aelya, Niels avait comme cette impression que tout devenait plus concret, comme si cette étape les lançait définitivement dans cette aventure qu'ils allaient découvrir et vivre ensemble. Il savait bien que tout ne serait pas toujours tout rose, qu'ils feraient sans doute face à des périodes plus difficiles, plus lourdes et que ça n'était finalement que le début, mais Niels savait aussi qu'ils ne risquaient rien tant qu'ils restaient soudés de la sorte et qu'ils continuaient de s'aimer sans compter. Il avait confiance en elle plus qu'en n'importe qui d'autre, et il avait cette intime conviction qu'elle serait une figure maternelle exemplaire pour leur enfant, même si elle en doutait encore. Le changement serait inévitablement brutal pour eux, parce-qu'ils avaient toujours eu l'habitude de ne vivre que pour eux deux, sans se soucier de quoi seraient faits leurs lendemains, sans se soucier des autres. Et bien évidemment qu'ils ne pourraient plus se permettre de garder ce mode de vie animé par leurs envies et leur impulsivité, conscients qu'ils allaient devoir commencer à planifier l'arrivée de leur enfant, eux qui avaient toujours préféré l'improvisation. Pour autant, il savait pertinemment qu'il accepterait tous les sacrifices pour elle et pour la famille qu'ils créaient ensemble, lui qui voulait être le plus droit possible afin de réussir cette étape et de tenir ce rôle qui lui tenait tant à cœur. La journée avait été longue, bercée par les messages qu'il avait envoyés à Aelya, alors qu'il avait évoqué cette frustration qui le prenait aux tripes en comprenant que sa meilleure amie de toujours ne le portait pas dans son cœur. Il cherchait à être indifférent vis-à-vis de tout ça même si ça avait le don d'éveiller une certaine colère en lui, préférant de loin écouter les mots rassurants d'Aelya qui s'évertuait à lui faire comprendre qu'elle ne douterait jamais de lui, parce-qu'elle le connaissait mieux que personne. Si ça ne tenait qu'à lui, il aurait certainement réglé le souci par lui-même, quitte à s'immiscer dans la vie de cette fille qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve, simplement pour avoir des réponses à ses questions, sur cette méfiance qui n'avait pas lieu d'être. Simplement, il n'avait aucunement l'envie de perdre son temps avec ces choses aussi futiles, lui qui avait bien mieux à faire que de s'occuper d'autre chose que de la grossesse d'Aelya. Son service fini, il s'était faufilé dans sa voiture pour rejoindre l'appartement, ressentant toujours cette pointe d'excitation dans le creux de son cœur lorsqu'il savait qu'il allait rejoindre sa petite-amie. Il se gara en bas de leur immeuble, grimpant les escaliers pour arriver jusqu'à leur porte qu'il déverrouilla. « Alors comme ça t'as envie de crier mon prénom... ? » Lança-t-il d'une voix amusée, faisant référence à leurs échanges sms assez brûlants de la journée. Le regard joueur, il vint la retrouver dans le salon, se figeant immédiatement quand il aperçut une autre silhouette se dresser à côté d'Aelya, cette femme qu'il connaissait déjà de vue sans l'avoir déjà rencontré. « Oh. Changement de plan on dirait. » Souffla-t-il, de manière presque inaudible, conscient que cette entrée en matière n'aiderait pas à changer son jugement. « Salut. » Dit-il, approchant d'un pas timide vers les deux femmes, sa main venant se réfugier dans le dos d'Aelya, attirant son regard pour déposer un baiser furtif sur ses lèvres. « Brooke. C'est ça ? » Ajouta-t-il, ses yeux se portant sur l'autre femme.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
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Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Mar 25 Juin 2019 - 3:29
hors jeu : pardon pour ce pavé, je ne me suis pas rendue compte que j'ai un peu débordé.
L'annonce de la grossesse d'Aelya aurait dû te rendre plus joyeuse qu'elle l'eût fait. Du moins, dès le début. Heureuse pour elle, tu l'es. Mais, entre vous, les choses sont compliquées. Vos retrouvailles rocambolesques et toute la quête vers la résurrection d'une amitié déchue où la confiance a été ébranlée ne sont qu'une infime partie de ta retenue envers la nouvelle. Cela joue pour beaucoup, évidemment, mais il y a aussi tout ce qui enveloppe la vie d'Aelya. Le mec avec qui elle a choisi de fonder sa famille, c'est bien ça le réel problème. Et, peut-être, la sensation que toute cette histoire te semble précipitée légèrement. Bien entendu, t'es pas de retour à Bowen depuis assez longtemps pour te permettre de t'immiscer dans cette décision-là, même Theo te l'a dit. Et t'es un peu d'accord sur ce point, même si tu ne l'avoueras jamais à haute voix. Et tout de même, tu ne peux t'empêcher de t'en faire pour ton amie que tu n'as jamais vue amoureuse. Chaque amourette s'échouait, chaque histoire d'un soir se terminait dramatiquement. Pour toi. Pour elle. Jamais vous n'aviez eu à défendre votre place dans le coeur de l'autre, à lui rappeler les bonnes et les mauvaises décisions possibles à faire pour éviter de voir l'autre se faire briser le coeur, ni même à éponger les pleures des coeurs brisés parce que ceux-là, c'était vous qui les créiez à force de jouer avec les autres. Tu étais peut-être de retour que depuis quelques mois, trois ou quatre tout au plus, la vie d'Aelya avait bien changé depuis que tu l'avais abandonné ici toute seule, tu te comportais comme si elle avait dû se figer dans la glace, éviter d'évoluer sans toi, attendre ton retour pour rencontrer ce mec de qui, à présent, t'es jalouse comme un chien. Putain qu'il te rend dingue. T'as l'impression qu'il lui fera du mal, comme tous les hommes en sont capables, comme toi t'as eu mal avec Woody, parce que la première fois que ton amie t'a vue amoureuse, c'était de lui et, franchement, t'aimerais lui dire de regarder où ça t'a mené. S'il t'avait fait un gosse, Woody, tu te serais fait avorter, sans hésiter, plutôt que de lui faire vivre cette douleur. Peut-être que Niels était différent, peut-être qu'il s'occupait bien d'Aelya, et tu l'espères au fond de toi, mais rien ne te le prouve pour le moment. Et, tant que tes yeux ne l'auront pas vu à l'oeuvre, tu seras sur tes gardes à son égard. Peut-être que tu laisses ta vie amoureuse dicter tes peurs, pourtant tout ce que tu tentes de faire c'est de protéger la personne dans cette ville que tu aimes le plus, sans compter Sacha. Et quand tu penses à lui, tu sens tes yeux s'irriter d'émotions. T'évites d'y penser. T'as mal, t'es lasse, tu te fous de lui. Tu l'as quitté, il t'a quitté Et là, t'es devant la porte de l'appartement d'Aelya, sans vraiment t'être annoncé à l'avance, juste parce qu'elle te l'a permis au travers de vos dizaines de messages échangés dans les derniers jours. T'as envie de fumer, de boire, de t'enfuir, de t'enfoncer une seringue dans les veines, t'injecter de l'héro ou quelque chose de fort de la même famille, même si t'as pas touché à ça depuis des années. Mais, au contraire, t'es là. Devant chez elle. Hésitante à toquer. Et quand tu le fais, Aelya te répond avec un grand sourire. T'aurais pu tomber sur l'autre, Niels. T'aurais pu les déranger. On dirait que la raison t'as abandonné, comme tous les autres aspects de ta vie, d'ailleurs. Son ventre arrondi te fait tout de même sourire, émotion que les enfants ne t'apportent généralement pas. Tu ne penses pas avoir la fibre maternelle. T'as peur d'être comme ta mère, de trop aimer un détraquer et d'abandonner ton enfant. Et tu sais combien ça fait mal de se retrouver sans rien dans la vie, si tôt, si jeune, que tu t'es promis de ne jamais mettre d'enfants au monde pour leur éviter cette souffrance. Sacha, il te répète sans cesse qu'il ne veut pas d'enfants, qu'il ne veut pas être comme son père. Sur ce point, vous vous ressemblez drôlement. Et c'est probablement ce qui vous unit : l'envie d'être meilleur pour l'autre que ce que la vie vous a apporté. Aelya blague, elle répond avec une légèreté qui t'es surprenante, à croire qu'elle a toujours voulu ce qui lui arrive aujourd'hui. Tu hoches la tête, le visage tout de même un peu décomposé par ton état de vie constant, tentant d'y mettre la joie que tu contiens dans ton coeur. Si ce n'était pas le cas, je commencerais à croire qu'on m'a enlevé ma Aelya, finis-tu par dire en entrant, répondant à son commentaire sur les rebondissements, sondant la pièce à la recherche de son mec. T'as profité de son absence pour appuyer tes mots lorsque tu l'as désigné de ta Aelya, chose que tu n'aurais pas pu faire s'il avait été là sans te prendre ses foudres et la protection de son propre territoire, attitude patriarcale, archaïque, qui te semble sans importance venant d'un homme dont la petite amie porte son bébé. Mais tu l'imagines un peu comme ça, Niels, après tous les commentaires qu'il fait sous les photos instagram de ton amie. Et comme il ne semble pas présent, sortie ou tu ne sais quoi, tu te sens à présent plus libre, comme s'il t'empêchait de respirer correctement dans cet appartement qui n'était pas seulement celui d'Aly. Elle te propose à boire quand tu avances dans le séjour pour regarder les pièces de fournitures qui le logent. Première fois que tu poses tes pieds ici, c'est pas mal plus chaleureux que ta vielle caravane Air Stream en métal. Ça ressemble plus à un nid d'amoureux. À croire qu'Aelya, elle a complètement changé. Euh... Non merci, Aly, refuses-tu en souriant. J'aurais pris quelque chose de fort, tu vois, mais j'vais adopter le même régime que toi pour le moment. Ce dont tu as envie, t'es certaine qu'elle n'en a pas en sa possession. Et, comme elle te dépeint l'envie qui ne lui manque pas, t'oses même pas lui demander si son mec en a, lui, par respect. Des clopes, j'en ai. C'est vraiment prouvé que c'est mauvais pour les bébés ? Ma mère fumait pendant sa grossesse et j'suis pas si mal que ça..., rigoles-tu en secouant la tête. T'en savais rien des habitudes de ta mère, tu ne la connais même pas. T'arrives à peine à te souvenir de son visage. Mais tu tentes de dédramatiser la situation. Quand elle te demande ce que tu racontes, tu figes, tu hausses les sourcils. Pas grand-chose, tu sais.. Mais elle sait que tu mens. Tu soupires, rien qu'à voir ses yeux tu comprends qu'elle lit la vérité dans les tiens et que tu es bien mieux de lui dire. C'est Sacha... Encore, qu'elle pense surement. Et quand tu t'apprêtes à lui avouer vos discordes, la porte d'entrée s'ouvre à nouveau suivant les pas pressés d'un individu. Tu ne tentes même pas de réprimer le dégout dans ton visage quand il, Niels, fait son entrée avec ses absurdes avances. Et tu t'exaltes lorsqu'il le fige en t'apercevant, dans son salon. Changements de plans, annonce-t-il en s'avançant de sa douce pour la posséder. T'es présomptions à son égard te sont à présent confirmées : il est de ce type, Niels. T'es yeux, noirs, se posent sur Aelya, l'impression qu'il tente de te l'arracher, de te prouver qu'à présent c'est pour lui qu'elle se lève le matin. T'as envie de lui crier pas besoin de la serrer aussi fort, elle est à toi, on le sait tous, mais tu te contentes d'hocher la tête quand il devine ton nom, évident dans les circonstances, tu croises tes bras contre ta poitrine et tu le regardes, faussement amusée. Niels, je crois ?, mentionnes-tu sur le même ton que lui. Bon, j'vais vous laisser à vos trucs, lances-tu en faisant référence à sa phrase d'entrée. J'avais pas dans l'idée de faire un ménage à trois aujourd'hui, de toute façon. Et certainement pas avec lui. Sans offenses, Niels, de toutes les choses qu'on a en commun, Aly et moi, j'partage juste pas cette attirance envers toi. Tu hausses les épaules en souriant malicieusement, puis tu t'avances vers Aelya. On reprendra cette discussion plus tard. Tu pourras venir à la caravane, on ne s'y fera pas interrompre. Tu me tiens au courant pour la suite de la grossesse ? T'avais quand même promis de faire des efforts envers Niels, tu te tournes donc vers lui. Félicitations, à toi aussi, d'ailleurs. Et c'est tout ce que tu peux lui dire de gentil, et ce les lèvres pincées.
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Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Mar 25 Juin 2019 - 19:27
De l'eau avait coulé sous les ponts depuis le départ de Brooke, Aelya ayant appris à fonctionner avec son absence qui l'avait beaucoup affecté, qui avait surement aussi contribué à étendre son tempérament déjà impulsif de base pour apporter une belle vague de chaos dans sa vie, la poussant dans les bras de ses démons assoiffés de pouvoir, contrôlant ses faits et gestes pour mieux érafler son âme en lambeaux. Puis, il y avait eu Niels, au-delà de toute espérance, il avait su colmater les brèches, il avait su lui donner une raison d'exister là où il n'y en avait plus, et elle devait bien admettre qu'elle avait changé, évoluant sur un chemin qu'elle n'aurait jamais foulé sans la main de son petit-ami, celui que Brooke avait du mal à accepter. Surement parce qu'avant, il n'y avait toujours eu qu'elle et Theo, Aelya n'ayant jamais eu pour habitude de s'attacher aux âmes qui n'avaient toujours été que de passage dans ses draps. Elle rit légèrement à la remarque de Brooke quand elle la laissa entrer, consciente qu'elle était toujours la même quelque part, bien que ses choix représentaient une nouvelle manière de fonctionner. - J'suis toujours la même dans le fond, tu sais. J'ai pas tant changé que ça, ajouta-t-elle, comme pour la rassurer, comprenant sans même un mot qu'elle avait toujours cette inquiétude que Niels ne vienne lui dérober leur lien si puissant.
Elle voyait bien à son regard qu'elle le cherchait, se doutant qu'elle n'avait pas forcément envie de le croiser, et Aelya se gardait bien de lui dire qu'il allait arriver d'une minute à l'autre, désirant profiter de ces quelques instants avec elle, dans la crainte de la voir se défiler si elle ne venait à le lui dire. Elle soupira à son refus, lui rappelant qu'il y a quelques temps, elle aurait surement trinqué généreusement avec elle. - Tu risques de bien t'amuser avec ce mode de vie, il est tellement fun, ironisa-t-elle sarcastiquement, secouant la tête de manière exaspérée.
Parce que Brooke, elle n'était pas obligée de suivre à la lettre les mêmes recommandations, et pourtant, ce comportement la touchait parce qu'elle savait combien ça lui coûtait de ne pas pouvoir suivre ses instincts, surement les mêmes qu'elle avait en commun. - Me donne pas ce genre d'idées alors que j'en crève d'envie, j'en connais un qui va me tuer s'il sent la clope, lança-t-elle, s'imaginant un Niels agacé voire énervé de savoir qu'elle avait craqué sur quelque chose de néfaste pour leur bébé et d'absolument pas nécessaire. Puis t'es pas si mal... C'est toi qui le dit. T'es un peu dérangée quand même Brooke. Mais ce serait pas ma Brooke si tu l'étais pas, la taquina-t-elle tendrement.
Elle s'intéressa de près à ses traits tirés par la fatigue, désirant savoir ce qui la contrariait autant. Elle hocha la tête à ses mots, surement parce que quelque part, elle s'attendait à cette réponse.
- Qu'est-ce qu'il a fait encore ? Lança-t-elle, agacée.
Puis, au même moment, la porte d'entrée s'ouvrit pour laisser entendre la voix de Niels qui lui décrocha un léger rire amusé par sa remarque qui n'était de toute évidence pas réservée à ce moment qui les attendait tous les trois. Elle le laissa l'étreindre doucement quand il arriva à leur hauteur, ses lèvres répondant rapidement à son baiser. Elle sentait une tension plus vive alourdir soudainement la pièce, Aelya au milieu d'eux, croisant le regard noir de Brooke qui tentait de se maîtriser. Elle grimaça à sa remarque qui fit suite, cette pique qu'elle lui lançait d'entrée. - Ca m'arrange l'air de rien, que t'aies aucune attirance envers lui, ça aurait été compliqué sinon, lança-t-elle, embarrassée, essayant d'alléger le ton de la conversation.
Elle secoua la tête en la voyant s'avancer vers elle, lui signifiant son départ. - Bien sur que je te tiendrais au courant, et qu'on discutera en tête à tête. Mais j'ai aucune envie de te voir partir moi, avoua-t-elle, frustrée.
Elle les regarda tous les deux, tour à tour comme pour capter leur attention. - Alors ça va être ça, toute ma vie ? Vous regarder vous lancer des piques en vous évitant ? Très franchement, ça me fait chier ouais, parce que vous êtes tous les deux super importants pour moi. Alors j'vais refaire les présentations pour qu'on parte déjà sur des bases plus saines, proposa-t-elle fermement. Niels, c'est Brooke, on a grandit ensemble, c'est comme ma soeur. Et Brooke, c'est Niels, l'homme de ma vie, qui m'a fait évolué quand on se voyait pas. Vous êtes tous les deux complémentaires pour moi, admit-elle.
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Sam 6 Juil 2019 - 19:04
Il savait que l’annonce de la grossesse d’Aelya ferait des sceptiques, parce-que leur couple n’avait jamais prôné la meilleure stabilité depuis qu’ils avaient décidé de franchir le pas ensemble. Mais jamais Aelya et Niels ne s’étaient arrêtés aux regards et au jugement des autres, préférant suivre leur instinct, celui qui les guidait et les ramenait toujours l’un vers l’autre. Il n’en avait pas grand chose à faire que sa meilleure amie soit méfiante vis-à-vis de ce qu’ils s’apprêtaient à construire, lui qui se répétait constamment qu’elle ferait sa vie avec lui, et non pas avec cette amie qui s’était absentée pendant des années entières pour finalement revenir comme une fleur, pensant qu’il était judicieux de fourrer son nez dans des histoires qui ne la regardait probablement pas. Il avait cette amertume en bouche quand il songeait à elle, lorsqu’Aelya osait lui parler d’elle afin qu’il puisse se faire une idée de la personne qu’elle pouvait être. Parce-que tout ce qu’elle lui inspirait pour le moment n’était franchement pas glorieux, lui qui avait l’impression de devoir se prouver à une parfaite inconnue qui sortait de nul part. Elle était finalement comme tous les autres, ceux qui s’étaient arrêtés à sa façade, ne cherchant même pas à aller plus loin que ce qu’ils pouvaient voir de lui et qui n’était finalement qu’une apparence. Il était plutôt d’accord pour dire qu’au premier abord, il n’avait rien de fréquentable, que son image n’inspirait rien de bon, et c’était sûrement parce-que sans même le vouloir, Niels portait son passé sur lui, sur ses épaules, et dans sa manière d’entrevoir le monde. Aelya était venue l’alléger de ce fardeau, lui donnant une chance, elle qui n’avait jamais cherché à le juger, ni lui, ni ses erreurs du passé. Elle était sa bouffée d’oxygène, celle dont on l’avait privé bien trop longtemps et qu’il avait finalement attendu toute sa vie. Il l’aimait. Elle le savait. Et c’était aussi simple que ça. Il était arrivé chez eux avec cette humeur enjouée, désireux de retrouver la femme qui le tourmentait, la femme avec qui il fondait au premier contact. Et il fallait dire que les échanges peu chastes qu’ils avaient eu dans la journée lui avaient donné bien des idées, son corps en demande du sien alors qu’il passa la porte d’entrée après l’avoir déverrouillé. Il ne s’était sûrement pas attendu à se retrouver en face à face avec elle, comprenant qu’il avait certainement dû déclencher des étincelles avec son entrée. Il s’avança d’un pas inquisiteur, venant embrasser Aelya, comme il le faisait à chaque fois en rentrant. Et d’ailleurs, la présence de Brooke ne réprimerait jamais ce genre de gestes, Niels se voyant de toute façon incapable de se priver de la tendresse de sa petite-amie. Il ouvrit la bouche pour s’adresser à Brooke, voyant pertinemment dans son regard qu’elle n’avait clairement aucune envie de faire connaissance avec lui, rien qu’à en voir le mépris qu’il lisait dans ses iris. Il haussa un sourcil lorsqu’elle reprit la parole derrière lui, mentionnant le fait qu’elle n’avait aucune envie de partager plus que des mots avec lui. Il pouffa de rire, croisant ses bras sur son torse en la toisant du regard. « T’inquiète pas, ça devrait aller, j’devrais m’en remettre. » Rétorqua-t-il, sarcastiquement, se retenant de rouler des yeux devant son attitude parfaitement insupportable. Son regard se reporta que Aelya lorsqu’elle prononça ces quelques mots qui visaient de toute évidence à détendre l’atmosphère déjà électrique. « T’as clairement pas à t’en faire bébé. Ça risque jamais d’arriver. » Souffla-t-il, regardant Brooke lorsqu’elle confia à Aelya son désir de partir, prenant ses remarques comme des attaques personnelles. « Désolé, la prochaine fois, j’demanderai ton accord pour pouvoir rentrer chez moi. » Se permit-il de dire, en les interrompant pour de vrai cette fois-ci, haussant à son tour les épaules pour reprendre son expression, satisfait de la voir prochainement disparaître de son champ de vision. Il hoche faiblement la tête lorsqu’elle finit par le féliciter, peinant à percevoir une once de sincérité dans sa voix quand il se rendait compte que le moindre compliment qu’elle tentait d’émettre lui écorchait les lèvres. Contre toute attente, Aelya s’interposa entre eux, faisant signe à Brooke qu’elle désirait la voir rester, avant de mettre les choses au clair avec chacun d’entre eux. Niels baissa les yeux, conscient que ça ne devait pas être agréable pour elle qui se voyait tirailler de chaque côté, incapable de se dédoubler pour satisfaire les deux partis. Il soupira à la fin des présentations, aux mots qu’Aelya avait utilisé pour les décrire et leur faire comprendre qu’ils avaient tous les deux leur place dans sa vie, qu’ils ne le veuillent ou non. « J’suis censé dire quoi là ? Enchanté ? » Dit-il, avec cet air provocateur qu’on lui connaissait bien. « Je suppose qu’on va passer les prochaines minutes ensemble, donc. » Ajouta-t-il, croisant le regard de Brooke, ses mains venant se réfugier dans ses poches. « Bières ? » Proposa-t-il, avant d’intercepter Aelya du regard. « Et verre d’eau pour toi ? »
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Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Jeu 11 Juil 2019 - 5:05
Ta réaction est égoïste. Totalement exagérée. Penses-tu réellement que ton absence aurait tout arrêté sur son passage, qu'Aelya aurait arrêté de respirer jusqu'à ton retour. Non. Bien au contraire. Ton absence a dû motiver sa témérité, a dû l'engouffrer dans des histoires pas trop réglo dans l'espérance d'effacer la douleur, de combler le manque. Et, peut-être, qu'elle a su chercher réconfort chez Niels, après toutes ces années à errer, à flâner, à tenter de panser ses maux. Peut-être qu'inconsciemment elle a tenté à arrêter la douleur, la combler par un autre, pour t'oublier enfin. Ou peut-être pas. Peut-être que tu te trompes. Peut-être que t'es égocentrique. Mais cette situation, voir Aelya en couple et, qui plus est, heureuse, ce n'est pas ordinaire, ce n'est pas banale, ce n'est pas routinier. C'est bien trop étrange. Et c'est difficile à avaler, encore plus lorsque tu sens qu'elle tente de te mettre à l'écart, encore blessée par ton départ. Ce n'est pas de partager ton amie avec un autre qui t'ennuie, c'est plutôt d'avoir été absente trop longtemps pour partager ces premières et nouvelles fois ensemble. Discuter, comme des copines le font. Se confier sur ses peurs. Pleurer dans les bras l'une de l'autre quand les choses sont si fortes qu'elles font mal. C'est ça qui est insoutenable. C'est d'avoir manqué ces premières fois et de les avoir lâchement offerte à Theo, lui qui se fait un malin plaisir à te rappeler, chaque fois qu'il en a l'occasion, que tu es parti et qu'il a été le seul présent pour Aly. Et ça t'irrite, qu'est-ce que ça t'irrites au fond. Toi, t'aurais été une meilleure oreille, toujours protectrice, mais moins si tu l'avais vécu en temps réel, en simultané. Pas parce que tu l'aimes plus que lui, non, mais parce que tu es une fille et qu’entre filles on se comprend. Évidemment, Theo a su être là pour panser les maux d'Aelya, évidemment il a pris ta place pendant que toi tu tentais de sauver ta peau, de sauver ton âme qui avait tellement mal, qui étouffait dans cette ville trop petite pour toi et Woody, à l'époque. Mais il n'était pas toi, la meilleure amie de toujours. Dans d'autres circonstances, tu pourrais te risquer à dire que tu apprécies Niels, qu'il est bien pour elle, que la voir heureuse ainsi est la seule chose qui compte, mais parce qu'égoïstement tu jalouses d'avoir manqué les introductions, les confessions et les privilèges du simultané qui ne se recréer pas une fois que le moment est terminé. Même si on tente de le rebâtir. Même si on tente de faire bien les choses. Le temps passe, avance, il évolue. Les choses sont bien trop avancées pour faire comme si c'était le commencement à nouveau. Maintenant, à l'heure où l'on se parle, ton amie attend un enfant de cet homme, il est trop tard pour recommencer à zéro. Aelya t'assure qu'elle est restée la même, sept ans passés. Tu te permets de douter. Toi non plus, au final, t'es plus vraiment la même. T'as évolué, t'as grandi, t'as vieilli un peu aussi. Même si tu ne t'es pas complètement assagi, t'es pas aussi folle qu'à tes vingt ans. On a toutes les deux changé, finis-tu par lui dire en haussant les épaules. Ce n'était pas un reproche, mais plus une vérité qu'il fallait adresser. Vous étiez les mêmes, mais différentes. Dans cet endroit qui ne t'était pas familier, autour des meubles et des affaires d'Aelya et de Niels, tu te sentais inconnue, intruse, dans un cocon dont tu n'étais pas vraiment l'invitée. T'étais loin de son monde, à Aelya, loin de comprendre tout ce qu'elle pouvait vivre en habitant sous le même toit que son petit-ami, portant le fruit de leur amour dans son ventre, mais si tu pouvais faire une chose en solidarité, c'était bien te priver des choses qui vous avaient bien trop souvent animés par le passé. Autant que toi, la prise de poids en moins, ajoutes-tu à son commentaire alors qu'elle dénote subtilement, ton courage à tenir cette diète alors que, toi, t'es pas obligé de le faire. Et, rapidement, tu tentes, sans vraiment le vouloir, plus par habitude qu'autre chose, de l'amener avec toi dans le vice. De un, t'es en train de dire que je suis détraquée ? Tu ris, parce qu'entre vous, vous le savez que t'es dérangée. T'as de la chance que je t'aime pour t'en vouloir, finis-tu par ajouter en croisant les bras sur ta poitrine, faussement vexée, hochant la tête bien trop sérieusement. De deux, on a juste à lui dire que c'est moi qui fume. Tu l'incites à mentir, en plus, pour le plaisir que la nicotine n'entre qu'une fois dans ses poumons, qu'une seule petite fois. Bon, j'avoue que de cette façon, j'vais pas avoir l'air d'un enfant de chœur à ses yeux. Et surement qu'il te voir déjà comme une mauvaise influence pour sa douce, qu'il a peut-être peur que vos disputes enfantines des réseaux sociaux ne viennent ébrécher sa relation avec Aelya. Mais la discussion redevient sérieuse, à présent, et tu laisses tomber tes bras le long de ton corps en lâchant le nom de celui qui créer la plupart de tes tourments. Discussion qui se vit interrompue à l'arrivée marquée de Niels. Arrivée dont tu n'étais pas supposée être témoin, à en croire sa façon de saluer sa petite-amie. Au fond, c'est un peu drôle, et ça aurait le genre d'entrée grandiose que tu aurais faite, toi aussi, si Sacha et toi habitiez ensemble. Mais parce que c'était lui, parce que c'était Niels, tu ne peux afficher ce genre de ressentiment. Il te faut mettre sur ton visage une moue dégoûtée. Tu t'adresses à Aelya qui tente de prendre ta pique comme de l'humour et de détendre l'atmosphère. Y'a aucune chance, je te rassure. T'enfonces le couteau encore plus loin dans la plaie déjà ouverte. C'est pas ta faute, entre Sacha et toi, c'est lui qui manipule les lames. Quand tu en tiens une entre tes mains, t'es susceptible de faire des dégâts. Et ce que tu viens d'annoncer, Niels le confirme, lui aussi. Pour une fois vous êtes sur la même longueur d'onde. T'es mal, depuis qu'il est entré. T'es mal parce que t'es incapable d'être hypocrite. Quand t'aimes pas, tu le dis, tu le montres. Mais là, c'est un peu délicat. C'est le petit-ami de ta meilleure amie et t'es un peu chez lui, comme il se plait si bien à te rappeler. Tu annonces ton départ, rassurant Aelya sur la discussion qui reprendra quand vous serez seule, t'as aucune envie qu'il entende tes problèmes de couple et qu'il les utilise contre ton gré. Et t'oses espérer qu'Aelya les garde pour elle, ces problèmes. T'en fais pas Niels, je ne te laisserai même pas ce plaisir, lui lances-tu avant de te retourner vers ton amie qui tente de te convaincre de rester. J'dois y aller, de toute façon. Mais je te promets qu'on remet ça. Ils ont le beau rôle, eux, ils sont dans un terrain qui est le leur. Toi, tu marches sur des oeufs et ça ne fait pas partie de ta personnalité. Mais c'est par respect envers Aelya que les piques que tu lances sont encore soft. Dans ta tête, tu penses bien pire. Aelya piétine. Elle s'oppose, elle s'obstine. Elle s'interpose entre vous, entre vos disputes ridicules pour mettre son opinion en jeu. J'veux pas te vexe, Aly, mais j'crois pas que ce soit bien parti pour lancer de bases saines, finis-tu par affirmer alors que Niels, lui, se joue encore des piqueries qu'il n'a pas terminé de te lancer. Qu'il ait sa place dans la vie d'Aelya, tu finiras pas l'accepter. Mais t'es pas obligé de l'endurer, en plus. C'est pas à lui que tu rendais visite, faut-il le rappeler ? Mais tu soupires, tu reviens sur tes paroles et tu soupires longuement. Mais je peux essayer, promets-tu en cherchant le regard de ton amie pour lui montrer que, dans le bleu du tien, il y a bien plus que de la sincérité. T'essaieras, pour elle, mais s'il ose te dire quelque chose, tu ne peux promettre de répliquer. T'es explosive, elle le sait. Par amour pour elle, vous tentez donc, tous les deux. Niels te propose un verre, ce qui te permet de sourire, amusée. J'suis sur la même diète qu'Aly, tu vois, pas d'alcool. Pointe de pouvoir dans la voix, tu poursuis. J'pensais que tu faisais de même pour elle. Tu hausses furtivement les épaules. Pas la peine d'aller à la cuisine, de toute façon, j'vais pas tarder. Le regard fuyant, tu finis par croiser celui d'Aelya qui est furieuse parce que, là, t'essais pas vraiment. Mais si t'insistes... de l'eau, ça fera l'affaire. Quand il quitte la pièce, tu implores Aelya du regard. Désolée, c'est plus fort que moi. Promis, j'essaie plus fort.
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Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Jeu 11 Juil 2019 - 11:50
Son absence avait laissé une trace indélébile dans le creux de son coeur, là où Niels s'était chargé de tout reconstruire, d'apporter de la vie là où il n'y avait plus, et même si elle avait cruellement besoin de Brooke et de Theo dans sa vie, elle savait aussi qu'elle était maintenant incapable de se passer de Niels et qu'il n'y avait plus aucun doute sur la valeur des sentiments qu'ils nouaient pour l'un et l'autre. Le temps avait passé, renforçant leur complicité qui les caractérisait et Aelya comprenait que cela ne pouvait pas être facile pour Brooke de revenir au milieu de toutes ces nouvelles qu'elle apprenait au fur et à mesure sans avoir le temps de s'y adapter. Quelque part, c'était exactement la même chose de son côté, puisqu'à peine revenue en ville et dans sa vie, elle avait apprit peu de temps après qu'elle s'était mis en couple avec un homme qui avait tout pour inquiéter Aelya. Mais si elle se devait de l'accepter pour garder Brooke dans son quotidien, c'était sur quoi elle allait travailler, parce que leur vie était de toute façon bien trop compliquée pour se voir parsemée de disputes inutiles, puisqu'Aelya resterait avec Niels au bout du compte comme Brooke resterait avec Sacha. Elle hocha la tête à sa remarque, consciente qu'elles avaient toutes les deux évoluées durant ces longues années qui les avaient rapprochées comme séparées mais dans le fond, leur lien restait intacte. Ce qu'elle ajouta lui fit détourner le regard sur son corps et surtout son ventre, déformé en rondeur pour accueillir un être qui comptait dès à présent plus que tout à ses yeux. Elle acquiesça, rigolant légèrement, ne pouvant nier l'évidence qu'elle admettait volontiers. Elle arqua un sourcil lorsqu'elle vint lui proposer de rompre ses engagements, amusée par le ton qu'elle prenait soudainement. - Parce que tu l'es pas ? Sois honnête avec toi-même, la taquina-t-elle avant de sourire à sa ce qu'elle vint ajouter. Et moi, je t'aurais jamais autant aimé si t'étais pas détraquée. J'ai un faible pour ce genre de personnes faut croire, admit-elle en soupirant, rigolant légèrement.
Elle entendit ses paroles, les excuses qu'elle montait pour pallier à la vigilance de Niels, ne pouvant s'empêcher d'arborer un air joueur sur le visage. - Je crois que tu pourras jamais te faire passer pour quelqu'un de sage, même si tu essayais. Et j'crois que Niels l'a compris aussi, ajouta-t-elle.
D'ailleurs, quelques minutes plus tard son petit ami fit son entrer, réveillant instinctivement le coeur d'Aelya qui battait toujours en sa présence, elle qui était totalement et irrévocablement conquise par son être que Brooke avait du mal à tolérer. Jamais elle n'avait été comme ça avec un homme, elle qui avait toujours prôné le libertinage pour seul mode de vie, bien trop attachée à son indépendance pour tomber amoureuse aussi facilement. Pourtant, c'était ce qui était arrivé, et elle n'avait aucune envie de s'en réchapper. La tension s'était alourdie alors qu'elle ramena Niels contre elle, ses mains ayant toujours ce besoin de créer un contact avec lui, alors qu'elle tenta de détendre l'atmosphère dans un rire plutôt nerveux, grimaçant légèrement devant leurs réponses qui se piquaient. Elle se sentait perdue au milieu d'un combat verbal qui n'avait de cesse d'alimenter la tension dans la pièce, alors elle prit les choses en main, posant directement ses bases à elle pour calmer ce jeu qui n'en était en réalité pas un, les incitant tous les deux à rester avec elle plutôt que de se fuir indéfiniment. - J'ai jamais compris pourquoi y'a jamais eu de bases saines d'ailleurs, puisque vous vous connaissez même pas, lança-t-elle, exaspéré, roulant des yeux.
C'était surement ça qui l'affligeait le plus, comprendre qu'ils ne se toléraient pas alors qu'ils n'avaient jamais daigné ne serait-ce que faire connaissance. - Bébé... Soupira-t-elle la remarque de Niels. Essayez tous les deux, ouais, s'il vous plait, c'est trop demander ? Demanda-t-elle en les regardant à tour de rôle.
Elle espérait les maintenir dans la même pièce pour qu'ils apprennent à mieux se connaître, même si c'était surement utopique, Aelya n'avait pas envie de s'imaginer qu'à chacune de leur rencontre, ça se passerait comme ça. La brune hocha la tête à la proposition de Niels, le remerciant d'un léger sourire avant de tourner la tête vers Brooke, fronçant légèrement les sourcils pour lui soumettre l'idée d'arrêter de le chercher comme elle le faisait. - Brooke, je t'ai jamais demandé de me suivre et ni à Niels d'ailleurs. Ca me fait super plaisir que tu le fasses, tu le sais, mais Niels en fait beaucoup à côté aussi. J'suis pas agréable tous les jours, il prend sur lui. Il prend soin de moi tout le temps, je t'assure, ajouta-t-elle, tentant de la convaincre que Niels avait de bonnes intentions, comme elle.
Ils prenaient tous les deux soin d'elle à leur manière, Brooke essayant d'alléger la frustration d'Aelya vis-à-vis de toutes les tentations auxquelles elle voulait céder, et Niels qui tentait d'alléger le tumulte de ses émotions en essayant de la détendre. - Merci mon amour, ajouta-t-elle à l'intention de Niels avant de déposer un baiser sur sa joue, le regardant partir dans la cuisine.
Elle soupira bruyamment en reportant son regard dans celui de Brooke, secouant la tête sous l'effet de leurs comportements mutuels.
- Essaie plus fort, Brooke. Vraiment, Niels est parfait avec moi. Il se plie en quatre, il pourra jamais faire mieux que ça, et c'est énorme. Tu sais très bien comme j'suis pas facile à vivre de base en plus, c'est un exploit qu'il soit toujours là, lança-t-elle, se moquant d'elle-même. Et j'ai pas envie que ma relation te fasse fuir aussi. Pas encore. Alors, faites ce que vous voulez, mais essayez de vous appréciez un minimum.
Quand Niels revint avec les boissons, Aelya prit son verre d'eau, buvant quelques gorgées avant d'ajouter : - Vous partagez au moins un truc en commun : c'est la première fois que vous me voyez autant boire de l'eau, lança-t-elle en rigolant légèrement. Tu verras bébé, Brooke sera une tante hors pair... ajouta-t-elle à Niels, tentant de les amener tous les deux à se découvrir.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24814 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Jeu 11 Juil 2019 - 22:00
Il avait eu une vague idée de la relation qu’entretenaient Aelya et Brooke, sa petite-amie ayant toujours fait allusion à elle comme à une partie de son passé, une page de sa vie qu’elle avait appris à tourner avec le temps. Etrangement, Niels avait toujours su que cette relation avait été profonde, intense, le genre qu’on n’était incapable d’oublier même si on le voulait. Et il avait bien aperçu à travers son regard cette lueur de nostalgie à chaque fois qu’elle osait lui parler de cette Brooke, de cette ancienne amie qui était partie sans crier gare, réduisant en miettes de nombreuses années d’amitié. Ce n’était qu’à son retour qu’il avait mieux compris tout ça, lorsque Brooke était réapparue dans la vie de sa petite-amie, cherchant probablement à y retrouver sa place sans penser un seul instant que d’autres personnes étaient venues combler le vide qu’elle avait laissé. Et Niels, c’était exactement ce qu’il avait voulu faire en rencontrant Aelya. Il avait voulu faire taire cette peur de l’abandon qu’il connaissait plus que bien lui aussi, lui montrer qu’ils pouvaient surmonter ça ensemble, main dans la main, et qu’ils ne devaient plus que s’accorder leur confiance l’un à l’autre. Et c’était déjà un exploit de passer cette étape, pour eux, ces handicapés sentimentaux qui n’avaient jamais bien su faire fonctionner leurs coeurs, jusqu’à ce qu’ils ne finissent par se trouver au détour d’une soirée arrosée. Aujourd’hui, les sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre n’avaient plus de secret pour personne, acceptant sans mal de se conformer à la vie de couple, celle qui avait pris de l’ampleur au fil des mois et qui finalement, avait pris un tout autre tournant depuis quelques semaines, à l’annonce de la grossesse d’Aelya. Le monde pouvait bien cracher sur eux, sur le fait qu’ils étaient bien trop bancals pour se permettre une telle destinée, Niels avait appris à n’écouter que son coeur, et celui d’Aelya, qui ne battaient que l’un pour l’autre. Il désirait cette famille, plus que tout au monde, persuadé que ce qu’ils fondaient ensemble serait sa plus belle réussite. Il avait bien compris que Brooke avait un sérieux problème avec lui, et il n’avait pas même eu besoin de la rencontrer pour savoir que le courant serait toujours électrique avec elle. D’ailleurs, la tension avait immédiatement imprégné les lieux dés lors qu’il l’avait aperçu, face à lui, à côté d’Aelya qui ne l’avait bien évidemment pas prévenu de sa venue dont il se serait certainement bien passé. Il avait un peu l’impression de se buter à un mur, complètement froid et imperturbable, le genre qui donnait surtout envie de faire un détour pour ne pas à l’avoir sur son chemin. C’était un peu comme ça qu’il voyait Brooke. Pour autant, il chercha à ne pas se démonter lorsqu’elle lui envoya ses premières politesses, comprenant immédiatement qu’elle ne comptait lui faire aucun cadeau. Il la toisa du regard, voyant bien que sa présence la dérangeait tout autant, elle qui n’avait certainement pas dû apprécier la manière dont il était venu interrompre leur conversation. « C’est bien, on est d’accord sur ça au moins. » Dit-il, d’un air parfaitement sarcastique, faisant savoir à Aelya qu’il ne serait jamais question de ça entre eux, même si son ton se voulait de base taquin. Brooke voulait l’atteindre, ou du moins, lui montrer qu’elle ne le portait pas du tout dans son coeur, et il n’avait aucun problème avec ça, se sentant lui-même prêt à lui rendre la pareille si c’était ce qu’elle désirait. Il se mit à rouler des yeux devant sa nonchalance apparente, déjà agacé après seulement quelques mots échangés avec elle, ravi de l’entendre annoncer son départ. « Bébé, tu m’avais vraiment pas menti en me disant qu’elle était adorable ta copine. Toute en finesse à ce que je vois. » Souffla-t-il, ironiquement, faisant référence à toutes ses piques qu’il se prenait depuis qu’il avait osé mettre les pieds dans son propre appartement. Bon débarras, pensa-t-il, avant de voir Aelya tenter de rattraper Brooke, et de mettre les points sur les i avec eux, qui avaient déjà pris un très mauvais départ. « A qui la faute. » Répondit-il, après que Brooke ait répondu, annonçant à Aelya ses doutes quand à la direction qu’ils prenaient tous ensemble. Il soupira bruyamment en comprenant qu’il devrait faire des efforts, prendre sur lui, au moins pour Aelya qui se trouvait dans une position plus que délicate et pour le moins pas vraiment agréable. « J’vais essayer. » Il s’était retenu d’ajouter un « pour toi », sachant pertinemment que ce n’était pas ce qu’Aelya aurait souhaité entendre. Mais c’était pourtant bel et bien le cas. Il tenta une première approche, proposant une boisson à Brooke qui sauta sur l’occasion pour lui rappeler qu’il était censé se priver de toutes ces choses qui étaient interdites à Aelya. Il fronça les sourcils, n’ayant même pas le temps de lui répondre que sa petite-amie reprit la parole pour prendre sa défense avant qu’il ne le fasse. « Te justifie pas bébé. J’sais comment j’suis avec toi. On a pas besoin de lui prouver à elle. » Dit-il, sur une note acide, détestant ce petit jeu auquel elle espérait jouer avec lui, cherchant probablement à trouver la moindre petite erreur pour la lui reprocher. Il se tourna vers la cuisine après avoir profité du baiser d’Aelya, cherchant à calmer ses nerfs mis à rude épreuve par la rouquine. Il avait d’ailleurs attendu quelques minutes dans la cuisine, préférant attendre que la tension ne redescende de son côté, sachant pertinemment qu’il n’était pas encore prêt à recevoir d’autres piques de sa part. Il finit par revenir avec les trois verres en main, servant Aelya puis Brooke, s’amusant de la remarque de sa petite-amie. « On t’a connu moins raisonnable, c’est clair. » Ajouta-t-il, buvant une gorgée avant de reposer son verre, arquant un sourcil aux mots d’Aelya. « Hors-pair ? Ouais j’en doute pas, heureusement qu’il y en aura qu’une comme ça. » Dit-il, taquin, fixant Brooke avec un air joueur. « Te vexe pas hein... c’est de bonne guerre. » Il se pencha vers Aelya, posant ses lèvres dans sa nuque, sa main se glissant sur son ventre.
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Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Sam 13 Juil 2019 - 5:24
Quand Aelya t'avait surpris sur le sol australien, t'avais été prise aux dépourvues, sans croire qu'on aurait pu te découvrir aussi rapidement. Tu croyais quand même pas demeurer invisible des mois, cacher ton existence bien longtemps à ceux qui t'y avaient vu grandir, ta chevelure de feu n'était pas inconnue dans les environs. Tu ne savais cependant pas comment justifier ton retour. Ton absence sans mots de départ avait laissé un goût amer dans la bouche de ceux qui avaient compté dans ta vie, il était donc impossible de réapparaître sans expliquer les raisons de ton départ. Aelya te l'avait d'ailleurs mentionné, irritée d'avoir découvert ta présence en apercevant, au loin, le roux de tes cheveux qui dansaient derrière toi, qui ne te trahissait pas. Depuis, t'as pas cessé de tenter de te faire pardonner, de te faire accepter. Au fond, t'es un peu agacé quand on souligne seulement la douleur d'Aelya, comme si durant ces années, toi, tu les as effacés de ta vie, comme si tu t'es éclaté chaque jour de ton expérience autour du monde. Personne ne le sait, mais les larmes ont été tes compagnes tout le trajet en avion vers la première destination de la tournée. Elles ne t'ont pas quittées lorsque vous aviez atterri aux États-Unis, ni même les premières nuits que tu as passés loin de la maison, loin de ceux qui te manquait déjà. Mais parce que le choix t'était revenu, parce que tu l'avais fait subir aux autres, ta peine, à toi, on la minimisait. Elle n'avait pas d'importance, elle était moins grande, moins forte, moins intense. Elle ne comptait pas, parce que tu avais pris la décision de partir. Et tu tentes tant bien que de mal de prouver à Aelya combien elle compte encore à ta vie. T'as besoin d'elle, comme elle a besoin de toi dans ta vie. C'est élémentaire, c'est vital. Au fond, vous êtes la seule famille que vous avez, mutuellement, à Bowen. Sans elle, t'as du mal à bien fonctionner. Au même titre que si on arrachait Sacha à ta vie. T'as besoin d'eux deux pour être complète, pour te sentir accomplie. Et c'est peut-être un peu ça qu'Aelya essaie de te faire comprendre en défendant Niels. Au fond, tu le sais, t'es juste trop fière pour l'accepter. Trop fière pour baisser ta garde aussi facilement. Ta confiance, il devra la gagner. Et ça, c'est pas gagné du tout. La brune te nargue, tu fais mine d'être offusquée en roulant les yeux quand elle te demande de te regarder un peu tel que tu es. Et tu ris, un rire franc, parce qu'au fond tu sais que tu es bien pire que la façon dont tu viens de te décrire. T'es névrosée, t'es brisée, impossible à réparer. T'es folle, tu le sais trop bien. Moi aussi, faut croire, ajoutes-tu la voix feutrée d'un soupire presque triste. C'est trop vrai, tu attires les détraqués. Les bons et les mauvais. Surtout les mauvais. Tu penses à tous ces hommes qui sont passés dans ta vie, tous ceux qui t'ont brisé. Ceux qui ont osé toucher ton corps, ceux qui ont essayé de jouer avec ta tête. Je serai jamais sage, avoues-tu avec honnêteté. La sagesse, ça ne t'est pas dû, tu n'y comprends rien à ce concept. Toi, t'aimes le risque et le danger, jamais tu serais en mesure de fonder une famille avec de telles passions. Tu finis par lâcher prise, tu ne pourras jamais corrompre ton amie qui, visiblement, tient à poings serrés son idée initiale. Tant pis pour la clope, tu la fumeras sur ton chemin du retour. T'en as long à marcher, de toute façon, comme on t'a retiré ton permis pour une stupide règle concernant la conduite et le cannabis. Vous êtes si vite interrompues, de toute manière, que vous n'auraiez pu dissimuler l'odeur de cigarette trop fraîche dans l'appartement. Niels entra, avec toute la grâce qu'il contenait, et le feu des hostilités fut lancé commençant par leur accueil mutuel. Aucun de vous deux n'était prêt à descendre de leurs grands chevaux, bien trop centrer sur vous-mêmes pour comprendre que la pauvre Aelya, elle, était écrasée en sandwich entre vous. Niels relata ton attitude, ironisant ses remarques d'un ton que tu ne pouvais supporter. Tu te tus, pour le bien de la cause, parce que ton point commençait à frétiller, à te démanger grandement. T'avais pas peur de frapper un mec et ce mec, il commençait sérieusement à te tenter. Tu jetas un regard noir à ta copine, lui faisant comprendre que cette phrase, elle était de trop, et qu'à présent, tu ne répondrais plus de tes mots. Et quand elle nota vos désagréments, Niels en ajouta une nouvelle couche, demandant qui en était l'investigateur. Je me le demande moi aussi, ta voix est sèche, presque glaciale. T'as pas envie d'être gentille, ni d'être raisonnable, là. S'il te pique, tu ne t'empêcheras pas de lui répondre, que ça fasse plaisir ou non à ta meilleure amie, t'en oublie presque qui a initié la première remarque. Puis, au fond, qui dit que vous êtes obligés de vous revoir ? Tu peux très bien l'éviter, ça ne te pose pas problème à toi. Bien sûr, Aelya ne sera pas de cet avis. Et elle ne tarde pas à vous le faire savoir, vous demandant de mettre, chacun, de l'eau dans votre vin. Tu trépignes avant d'accepter, comme une gamine qui se voit réprimander. Niels te suit. Sur ce point, vous vous trouvez sur la même longueur d'onde, il y a une chose qui vous unit, une chose qui est importante pour vous deux : son bonheur, son bonheur à elle. Et pour Aelya, vous pouvez au moins essayer. Mais tes efforts, ils sont vite disparus, quand tu relances la machine, appuyant sur la diète que tu as choisi d'adopter pour la soutenir. Elle te reprend, tu déglutis et il s'en réjouit. Elle, elle a un nom. T'es pas un déchet. Qu'il s'adresse à toi avec respect s'il souhaite en recevoir en retour. Et, ça, Aelya devra le comprendre. Tu donnes ton respect, quand tu sens que tu peux le recevoir. Et lui, il ne te donne pas cette impression-là. Quand il quitte, Aelya te réprimande à nouveau. Tu fulmines. Même si elle plaisante, ton visage est dur. T'es pas contente, t'acceptes pas de t'écraser quand, lui, de son côté, il règne sur son royaume. Alors parle lui, dis-tu avec urgence. Je fuirai pas, Aelya, mais je n’accepterai pas de me faire parler comme ça. Tu fermes les yeux pour reprendre ton calme, inspires un bon coup. J'veux bien faire des efforts, mais s'il n'en fait pas de son côté, j'te jure, j'arrête. J'ai besoin de toi, pas de lui. Et ça ne te fait même pas peur de le lui dire. De toute façon, depuis quand la peur t'habite-t-elle ? Après un long moment à la cuisine, moment nécessaire pour que vos deux âmes ne cessent un peu de bouillonner, Niels réapparait, trois verres en mains. Il vous sert, l'ambiance s'adoucit un peu grâce à Aelya, la médiatrice entre vous deux. Tu hoches la tête, acquiesçant les dires de Niels. T'as rien de plus à ajouter et tu te mords les doigts d'être d'accord avec lui. Pourtant, c'est une évidence. L'eau, c'est pour les faibles, combien de fois vous l'êtes-vous exclamer ? Aelya semble avoir compris ta demande, elle prend ta défense, précisant quel genre de tante tu seras dans la vie de leur enfant. Tu souris, attendrie, avant de perdre drastiquement ce rictus qui s'imposait sur ton visage en entendant les paroles du brun. Tes yeux s'assombrissent. Là, t'en as marre. T'as beau aimer ta copine, t'as beau la voir comme ta seule famille, mais t'en as marre. Tu souris à Niels, bien trop sarcastiquement. Sans rancune, oui, commences-tu, t'façon, on le sait bien, j'suis une horrible personne et je serai très certainement une mauvaise influence pour votre enfant. J'suis pas obligée de faire partie de sa vie, Niels, tu peux m'en rayer hein, je ne t'en tiendrai pas rigueur. Qui voudrait d'une telle inspiration pour son enfant, n'est-ce pas ? Tu roules à nouveau les yeux, déposant le verre d'eau que tu as à peine touché sur la table basse. J'en ai marre, je me casse. Tu es blessée qu'elle le laisse te parler comme ça alors que, toi, tu dois surveiller tes mots. T'as promis d'essayer, de faire des efforts, mais pas dans ces conditions. Tu lui demandes pas de choisir, au fond, tu sais quel serait son choix. Elle te laissera partir, gardant près d'elle celui qui a pris la place qui te revient dans son coeur. Ça aussi, c'est une évidence.
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Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Jeu 18 Juil 2019 - 14:23
Aelya s'était longtemps imaginée durant l'absence de Brooke qu'elle avait été l'une des raisons de son départ, elle qui avait toujours été persuadée d'être nocive pour tout le monde, qu'elle empiétait sur les espoirs des autres par le simple fait d'être, comme si sa seule présence était capable d'empoisonner les sourires pour les ternir. Peut-être parce qu'elle s'était fait une raison à force de voir toutes les âmes s'envoler de sa destinée, se disant qu'il ne pouvait y avoir d'autres causes que son comportement parfois excessif, elle qui avait ce besoin paradoxal de ne jamais se voir abandonnée avant de prendre peur de l'attachement que cela pouvait en découler. Quand elle était revenue, et qu'elle lui avait expliqué, tout avait prit du sens, tout s'était soudainement éclairci dans sa tête quand bien même la douleur de sa perte n'avait pu être éteinte. Dans son monde écroulé, elle avait fini par rencontrer celui qui y avait remis un certain ordre et dont elle ne pouvait plus se passer, l'homme de sa vie qui ne cessait de l'épanouir sous ses marques d'affection beaucoup trop nombreuses pour toutes les énumérer. Quand elle venait à croiser le regard de Brooke, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir qu'elle aussi, elle ne vienne à voir toutes les choses positives que Niels lui apportait au quotidien. Il l'avait sauvé de toutes les manières possibles, et il le faisait tout le temps sans même s'en rendre compte, elle qui avait confronté plusieurs fois la mort à ses côtés et qui s'en était toujours sortie. Elle hocha doucement la tête quand elle renchérit à sa remarque, comprenant sans l'ombre d'un doute qu'elle pensait à certaines personnes en disant ça, dont peut-être celui qui l'avait conduit à partir de Bowen. Elle sourit en coin à sa réponse, un air malicieux qui lui traversait le visage. - C'est pour ça qu'on s'entend super bien, ajouta-t-elle d'une voix fière.
Parce qu'elles n'avaient jamais été sages en étant séparées, et encore moins ensemble avant qu'elle ne décide de quitter la ville. Elle nouait la même attirance pour la prise de risques avec Niels qui partageait le même vice, eux qui s'allaient dans leurs démons les plus viles tout ça pour s'aimer un peu plus fort, pour que cette relation ne vienne à devenir un repère dans ses ténèbres. Quand son petit-ami s'était imposé à elles, Aelya avait senti le vent tourner, ressentant directement l'électricité de cette rencontre qui faisait déjà des étincelles, la brune tentant de se mettre à la place de chacun pour les satisfaire, perdant patience dans ce combat verbal qui semblait se renchérir à chacune de leurs phrases. Elle leva les yeux au ciel à la remarque de Niels qui n'était qu'une pique de plus à l'intention de Brooke. - Elle est adorable. Comme toi. Peut-être que vous le verriez si vous arrêtiez de vous attaquer, non ? J'sais pas, j'dis ça comme ça, lança-t-elle d'un air faussement nonchalant, les regardant tour à tour.
Ils continuèrent, les deux s'entêtant à avoir le dernier mot tandis qu'Aelya faisait office de tampon entre leurs attaques qui ne prenaient pas de fin, soupirant aux vues du peu d'écoute dont elle faisait preuve parce qu'elle n'avait aucun impact sur l'amélioration de leur relation. Elle sourit légèrement à la remarque de Niels qui lui confirmaient qu'il ferait lui aussi des efforts même si quelque part, elle savait que pour eux deux, c'était un équilibre plus que bancal à respecter. Preuve étant qu'il s'arma quelques secondes plus tard contre Brooke, tous deux se renvoyant la balle par le biais de leurs mots électrisés. - Vous avez rien à vous prouver l'un à l'autre, je sais ce que vous valez tous les deux et si vous êtes tous les deux dans ma vie, c'est bien pour une raison, admit-elle, insistant sur les mots pour les pousser à comprendre qu'elle avait besoin d'eux deux et qu'elle n'avait aucune intention de rentrer dans leur jeu.
Elle profita de la courte absence de Niels pour se concentrer sur Brooke et ses états d'âmes qu'elle comprenait mais qu'elle ne pouvait pas laisser s'embraser au risque de voir la tension exploser pour de bon dans l'appartement. - Faudrait que vous arrêtiez de vous envoyer des piques. Parce que dans tous les cas, toi tu me diras que c'est Niels qui fait aucun effort, et Niels me dira la même chose à ton sujet. Je te demanderai pas de l'apprécier si tu le veux pas, mais au moins juste que vous pussiez vous tolérer. Ca marche dans tous les sens t'façon, admit-elle, lasse.
En revoyant Niels revenir à ses côtés, elle avait essayé d'alléger l'ambiance en tirant la conversation sur de l'humour, consciente que c'était aussi à elle de les rapprocher. - Mais vous m'aimez comme ça, ajouta-t-elle en regardant Niels et Brooke, un air malicieux et joueur sur le visage en pensant au nombre de fois où elle avait pu dépassé ses limites en leurs présences.
Le ton de la conversation se teinta une nouvelle fois d'amertume alors qu'Aelya essaya de convaincre son petit ami sur le rôle de sa meilleure amie avec leur enfant, le laissant venir tout près d'elle alors que sa main était venue s'aventurer sur son ventre. Elle caressa doucement ses doigts avant que son coeur ne vienne louper un battement sous l'effet de la réaction explosive de Brooke, laissant le visage d'Aelya tirer vers de la frustration. - Brooke... C'était pas une insulte. Il te taquinait là. C'était pas méchant. C'est même un bon signe venant de Niels, lâcha-t-elle, tentant de la faire redescendre en pression. Vous vous comprenez pas, je sais pas quoi faire de vous deux.
Elle s'extirpa de l'étreinte de Niels pour capter leur attention, croisant ses bras sur sa poitrine, affligée par cette situation.
- Vous voyez pas la position que vous m'obligez à avoir là ? Je dois faire quoi, moi quand j'suis tiraillée comme ça entre vous deux ? J'ai besoin de vous, que ça vous plaise ou non, vous allez devoir faire avec. Je compte pas choisir ni rentrer dans vos disputes, affirma-t-elle fermement.
Elle soupira, son regard se déposant au travers de la pièce alors qu'elle cherchait ses mots. - J'fais mon maximum pour vous satisfaire tous les deux mais j'ai toujours l'impression que ça va me retomber dessus à un moment ou à un autre, avoua-t-elle, peinée.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24814 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Lun 22 Juil 2019 - 0:50
Il avait appris à connaître Aelya dés leurs premiers échanges, s’intéressant à sa vie, à ses déceptions et à ses fêlures. Il avait rapidement compris que Brooke était l’une d’entre elles, l’une de ses cordes sensibles sur laquelle il n’avait jamais pris le risque d’appuyer, se rendant compte que c’était encore trop douloureux, que le sujet était encore trop fragile. Aelya avait sans doute souhaité lui cacher cette zone d’ombre, cette part d’elle-même qui semblait trop vulnérable, et qui ressemblait pour s’y méprendre aux peurs qu’il avait lui aussi essayé de dissimuler. Parce-qu’il était comme elle, effrayé par l’abandon, par les belles paroles qui ne laissaient place qu’aux regrets. On l’avait mis sur le côté lui aussi, le jugeant pour ses fautes, pour ses erreurs de parcours qu’aucun de ses proches n’avait su lui pardonner. Alors il était parti, s’était reconstruit ailleurs, vers de nouveaux horizons, vagabondant de pays en pays, de ville en ville, jusqu’à trouver sa stabilité dans les yeux d’Aelya. Son coeur s’était mis à fonctionner, répondant comme un écho aux battements du sien et depuis, il ne s’était pas arrêté, pas une seule fois, aidé par l’amour qu’elle infiltrait dans ses veines à chaque fois qu’elle l’embrassait, insufflant la vie à l’intérieur de son organisme. Et en retour, même si ça n’était pas prémédité, il avait fait naître une vie en elle, Aelya qui portait désormais son enfant dans le creux de son abdomen. Certains auraient sans doute crié que c’était irréfléchi, qu'ils tendaient vers la folie, mais ils savaient aussi bien l’un que l’autre ce qu’ils désiraient, et cet enfant en faisait partie. Il était déjà un morceau d’eux, une parcelle de leur vie qui s’étendait chaque jour un peu plus dans leur quotidien, eux qui avaient dû réfléchir aux conséquences de leurs actes maintenant qu’ils avaient pris la décision de garder leur bébé. Etrangement, il avait toujours senti que cette nouvelle ne plairait pas à tout le monde, et notamment à cette fameuse Brooke qui ne lui avait jamais inspiré confiance, sans même avoir à la rencontrer. D’ailleurs, il ne lui avait pas fallu longtemps pour que ses doutes ne viennent se confirmer, lui qui avait rapidement confronté le regard de la rousse en rentrant chez lui après sa journée de boulot, comprenant aisément que sa venue n’était pas franchement désirée. Il se permit de hausser un sourcil à la remarque d’Aelya, peinant à croire les mots qu’elle semblait pourtant affirmer, ventant les mérites de sa meilleure amie. « J’sais pas non plus, t’en dis quoi ? » Répondit-il, s’adressant à Brooke, parce-qu’il n’avait aucunement l’intention de se taire si elle était inapte à le faire également. C’était donnant-donnant, et elle le savait aussi bien que lui. Pourtant, dieu savait qu’il détestait mettre Aelya dans une situation aussi délicate, lui qui aurait de loin préféré lui épargner ça, cette bataille puérile dans laquelle il n’y aurait de toute façon aucun gagnant parce-qu’Aelya n’était pas un prix à gagner. Il avait du mal à se contenir lorsqu’il s’apercevait de la façon avec laquelle Brooke s’adressait à lui, paraissant incapable de faire le moindre effort, ses yeux relatant tout ce qu’elle passait sous silence et que Niels pouvait aisément palper. Elle le détestait, c’était aussi simple que ça. Il secoua légèrement la tête en entendant sa rétorque, blasé par ce comportement qu’il peinait à comprendre, lui qui ne faisait que se défendre depuis qu’il avait posé un pied chez lui. Il resta silencieux pour écouter Aelya, voyant qu’elle commençait à perdre patience parce-que la guerre des mots n’avait pas encore cessé entre eux, devenant même bien plus intense au fil des minutes. « Si tu te montrais déjà un peu plus respectueuse, peut-être que j’le serais un peu plus, moi aussi. » Ajouta-t-il, directement à l’intention de Brooke qui se plaignait de la façon dont il parlait d’elle, ne prenant même pas la peine de prononcer son prénom. Il tenta de se reprendre, de puiser dans ses ressources pour espérer se contenir, au moins pour Aelya qui n’avait pas à subir leurs frasques. S’échappant pour aller chercher les boissons, il prit le temps de respirer, de contrôler sa nervosité vis-à-vis de cette ambiance qu’il n’appréciait absolument pas, lui qui aurait sans doute préféré se détendre plutôt que de se faire cracher dessus par la meilleure-amie d’Aelya. Il revint quelques minutes plus tard, se doutant qu’elles avaient eu une conversation avant qu’il n’arrive, Niels tentant de faire bonne figure pour apaiser les tensions. Il esquissa un sourire aux mots de sa petite-amie, se remémorant toutes ces fois où ils avaient valsé avec la débauche, vivant comme si plus rien ne comptait, comme s’ils étaient tous les deux contre le reste du monde. « C’est pas faux. » Il se rapprocha d’Aelya, ses yeux attirés par son ventre arrondi qu’il adorait toucher, comme s’il avait l’impression de créer un contact avec leur bébé à chaque fois qu’il posait sa main contre son abdomen, protégeant leur trésor avec la chaleur de sa paume. Il avait cru bien faire en se risquant à une taquinerie de plus, n’ayant pas imaginé que Brooke se braquerait de la sorte, bien qu’au fond, il aurait dû se douter que chaque remarque pourrait la faire exploser. Il roula des yeux en la voyant réagir au quart de tour, ayant la confirmation que son humour ne touchait pas tout le monde de la même façon. « C’est pas donné à tout le monde d’avoir du second degré on dirait. » Ajouta-t-il, comme une réflexion qu’il se faisait presque à lui-même, déboussolé par les réactions de Brooke. Il détourna les yeux vers Aelya lorsqu’elle reprit la parole, la voyant se défaire des prémices de son étreinte. « Bébé… » Dit-il, entendant le ton de sa petite-amie devenir plus grave, l’impatience tirant ses traits exaspérés par leur comportement. Il soupira à la fin de ses mots, sa peine le prenant aux tripes, l’obligeant à prendre les devants. Il se mordit la lèvre, cherchant les mots pour tenter de réparer ce qui semblait déjà pourtant brisé en mille morceaux. « On s’connaît pas Brooke, j’suis personne pour te juger. J’sais pas qui t’es, ni ce que tu fais, et je m’en fous un peu. Mais on a quelque chose en commun et j’crois qu’on a pas d’autre choix que de faire avec. » Il baissa les yeux, avant de reposer son regard vers la rousse. « J’voulais pas te blesser, c’était pas mon intention. J'te l'ai dit, j'te connais pas. Le bébé a rien à voir là-dedans. Tu fais partie de la vie d’Aelya, tu feras forcément partie de la vie de mon enfant, j’ai pas mon mot à dire sur ça. » Chaque mot semblait être une épreuve de plus à passer pour lui, parce-qu’il détestait faire le premier pas, surtout lorsqu’il sentait que l’intention n’aurait sans doute pas été réciproque. « Est-ce qu’on peut essayer d’être des adultes le temps de quelques minutes ? » Ajouta-t-il, fixant Brooke, lui laissant les cartes en main, la décision de rendre Aelya heureuse lui revenant.
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Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Ven 16 Aoû 2019 - 5:26
hj : pardon pour le retard, j'ai eu du mal à me mettre à jour en ce retour de vacances.
Si elle savait, Aelya, qu'au fond, le problème, ça n'avait pas été elle. C'était toi. Depuis le début, c'était toi. C'était ta quête vers une satiété qui n'existait pas, une satiété que tu ne connais qu'avec Sacha. Avant lui, les autres ne voulaient rien dire. Pourtant, tu t'y accrochais, en te disant qu'un jour tu guérirais de ce putain de trouble de l'attachement et cette peur de l'abandon qui te pourrissaient la vie. Et qui t'avaient enlevé à elle. La famille que tu t'étais créée. Tu voudrais lui faire comprendre que c'était pas elle. Que c'est toi. Que c'est encore toi qui mets des barrières entre vous. Parce que ta jalousie s'empoigne de la raison, quand c'est question d'elle, parce qu'elle t'a remplacé par lui et, qu'au fond, vous n'avez jamais eu la chance d'en parler, avant qu'il ne devienne si important à sa vie, qu'il soit un peu comme l'oxygène qu'il lui faut pour vivre. Sages, vous ne l'aviez jamais été, c'est vrai, pourtant, là, au beau milieu de ce séjour qui n'était pas le sien, qui était le leur, à eux, le couple devant toi, c'est elle qui l'était, sage. Et toi, fidèle à tes habitudes, fidèle à tes origines, tu l'étais pas. T'étais tout le contraire à force de répliquer, à force de mettre ta mauvaise foi dans l'équation. Face à elle, tu peux trouver le calme. Mais, devant lui, devant Niels qui te fait rager, tu ne contrôles plus tes actions, tu ne contrôles plus tes paroles. Aelya commence à se lasser de vos jeux, elle te complimente, un peu pour t'amadouer, sûrement. Tu secoues la tête. J'sais pas. T'es de mauvaise foi. Tu seras jamais sage, t'as bien raison Brooke. Et tu lui montres. Tu leur montres, en fait, à elle et à lui, que ce que tu dis, c'est vrai, c'est pas foutaise. Si t'étais sage, toi et Aly, ce serait histoire ancienne. Et les tentatives de la brune ne servaient en rien pour calmer l'ambiance électrique qui teintait la pièce, qui s'emparaient de leur discussion animée, ses paroles son en vain, tout ce que tu retiens c'est la façon qu'il a te de parler, comme si t'étais un meuble dans cette pièce, pas plus importante que ça aux yeux de ta meilleure amie, comme si, selon Niels, y'avait lui et que lui qui importait. Pourtant, vers qui elle vient pour se confier, Aelya ? Si t'étais pas si importante, elle t'aurait fui, depuis longtemps, même, parce qu'elle n'entretient pas des relations vides, Aelya. C'est inutile, c'est une perte de temps. J'sais pas qui a lancé le bal, mais j'dirais pas que la faute me revient non plus, lâches-tu quand Niels te demande d'être plus respectueuse, si tu tiens à obtenir le sien, de respect. Le respect, ça se mérite dans les deux sens. Sur cette pique, tu plonges tes yeux dans ceux d'Aelya, ignorant totalement Niels à ses côtés, c'est que tu veux aussi lui faire ouvrir les yeux, qu'au fond, t'es pas la seule fautive dans cette histoire. Et Niels disparaît, laissant les deux amies de toujours que vous êtes vous retrouver seule. Tu profites de cette accalmie pour clamer ton innocence, lui demander un peu de son support, à cette amie de toujours. Chose qu'elle te refuse presque. Tu boudes. Intérieurement, tu boudes. Parce qu'elle ne semble pas prendre ta défense comme tu le voudrais, parce qu'elle est prête à perdre, à ton sens, votre amitié pour lui. J'ai même pas à le tolérer, Aly. J'suis pas obligée, tu hausses les épaules, lasses. J'peux l'ignorer, ça vaudrait mieux pour tout le monde. Mais il revient et t'es même pas en mesure de faire comme tu dis, de l'ignorer. Au contraire, les hostilités reprennent d'assaut, mettant Aelya dans une position qui, maintenant, ne lui plait vraiment plus. Niels te taquine, ce que toi, tu ne prends vraiment pas. C'est pas ton ami. Ce ne le sera jamais. De quel droit ose-t-il penser qu'il peut se comporter ainsi avec toi, sans même te connaître ? Tu exploses et il commente, ton mauvais second degré selon lui, il peut bien se le mettre où tu penses. Et Aelya renchérit, la colère et la tristesse dans sa voix. Tu te sens mal, tu la regardes avec tristesse, parce que t'as l'impression de la perdre, mais t'y peux rien, quand lui, Niels, il ouvre la bouche, t'as la rage qui te prend. Son ton change, pourtant, quand il tente de rattraper ce qui glisse entre vos doigts. Tu m'as pas blessé, craches-tu, la fierté avant tout, tu veux pas te montrer faible devant lui, il ne le mérite pas. Puis, tu soupires. Mais j'apprécie l'effort. Tu jettes un coup d'oeil à Aelya, cherchant son approbation. J'dis pas qu'on peut devenir ami, mais j'peux être adulte, oui. Et juste ça, ça te donne envie de vomir.
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Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Dim 1 Sep 2019 - 11:37
Elle refusait d'imaginer que chacune de leurs rencontres à trois se parsèmerait d'ombres, s'habilleraient de sarcasme et de critiques à peine dissimulées, parce qu'Aelya avait besoin de Niels et de Brooke, ces deux pièces maîtresses qui colmataient les parties esseulées de son âme. Elle les aimait tous les deux pour ce qu'ils étaient, ce qu'ils représentaient dans l'atteinte de son bonheur. Elle aurait tellement aimé que Brooke ne vienne à comprendre qu'elle n'avait aucune raison de s'inquiéter, que Niels faisait partie d'elle comme si sa vie en dépendait, parce que c'était le cas. Il n'y avait plus d'air qui entrait dans ses poumons si son petit ami n'était pas présent pour le lui insuffler par le biais de ses baisers. C'était la première fois qu'elle avait laissé entrer quelqu'un dans son coeur, Aelya qui n'avait jamais eu pour habitude de confier cette autorisation, préférant laisser les âmes errantes se buter à ce mur de pierre impénétrable qu'elle avait bâti à force de déceptions. Brooke connaissait tout d'elle, elle n'avait jamais réussi à cacher ses vulnérabilités à celle qu'elle considérait comme sa soeur, et Niels en faisait partie. Il était sa plus grande faiblesse, le point sensible qui irradiait dans son organisme dès lors qu'on appuyait un peu trop longtemps dessus. Aelya avait attendu que son petit ami ne s'éclipse de la pièce pour parler de manière plus intime à Brooke, espérant qu'elle arriverait à la faire redescendre en pression, chose qu'elle avait l'impression de constater. - T'es pas obligée mais bon. Je comprends pas Brooke. Y'a quoi que t'aimes pas chez lui ? Pourquoi t'es autant sur la défensive avec lui ? J'veux juste qu'il y ait une ambiance un peu près respirable quand on sera tous les trois.
Elle n'avait aucune envie de supporter cette tension plus que pesante à chaque fois qu'ils se confronteraient et elle avait émit un léger soupir lorsqu'elle remarqua que l'ambiance se chargea de nouveau en électricité, tentant de s'accrocher à la douceur des gestes de Niels qui vint apaiser le stress qui tendait ses muscles. Elle aimait la proximité de ses mains avec son ventre, là où était réfugié leur plus beau cadeau. Mais ce n'était plus assez pour la rassurer. Elle se détacha subitement de son étreinte, laissant exploser sa frustration de les voir se tourner autour pour mieux se faire tomber, elle qui ne voudrait jamais ça pour aucun des deux. Elle les regarda tour à tour, permettant à son regard sérieux de les ramener à un semblant de raison parce qu'elle ne choisirait jamais, il faudrait tout simplement qu'ils apprennent à faire avec leur présence mutuelle. Au risque de voir son bonheur s'effriter. Aelya écouta les paroles de Niels, hochant doucement la tête à ses mots qui pointaient vers des efforts de réconciliation, avant de redresser le regard vers Brooke, appréhendant sa réaction. Un sourire satisfait et tendre s'esquissa sur les lèvres d'Aelya à la réponse de sa meilleure amie, soulagée qu'elle puisse accepter de faire un pas vers Niels. - Je sais que ça vous coûte à tous les deux. Vous savez pas comme ça me fait plaisir qu'on arrive enfin à trouver un terrain d'entente ! Lança-t-elle, plus enjouée.
Elle passa un bras autour de la taille de Niels, puis de celle de Brooke pour les rapprocher d'elle, avant de déposer un baiser sur la joue de chacun d'eux. - Je vous aime. Même si vous êtes pas du tout simples à vivre. J'ai besoin de vous et j'ai aucune envie de me passer de vous. Vous m'avez tous les deux sauvé la vie pleins de fois. C'est grâce à vous deux si j'suis encore là, avoua-t-elle.
Elle pouffa de rire, se moquant d'elle-même alors que les larmes lui montaient aux yeux. - Les hormones... Ajouta-t-elle en levant les yeux au ciel.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24814 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke) Sam 2 Nov 2019 - 16:32
Sûrement que Niels aurait lui aussi voulu éviter cette confrontation qui le mettait plus mal à l’aise qu’autre chose, Brooke lui faisant clairement savoir qu’il n’était pas à sa place entre Aelya et elle. Il le voyait bien dans son regard, à quel point elle le méprisait, peut-être autant que lui le faisait lorsqu’il s’apercevait du peu de respect qu’elle avait pour lui. Il aurait pourtant pensé que la situation actuelle aurait donné le change, que la grossesse d’Aelya aurait calmé le jeu, au moins jusqu’à l’arrivée du bébé. S’il avait su que leur rencontre aurait été aussi glaciale, il se serait certainement bien retenu de revenir si vite du boulot. C’était sans doute la première fois qu’il n’était pas à l’aise dans son propre appartement, ce cocon qu’il avait construit avec Aelya et qui lui semblait soudainement bien moins chaleureux depuis que Brooke y avait posé un pied. Aelya tentait de calmer le jeu, s’interposant dans leur échange déjà acide, les mots fusant comme rebondirait une balle de part et d’autre d’un filet. C’était puérile et l’issue serait forcément problématique pour Aelya. Il lui adressa un regard noir à sa réponse, comprenant à travers ces quelques mots qu’elle ne comptait faire aucun effort, puisque le simple fait de trouver une quelconque entente avec lui semblait être trop lui demander. Le ton se mit à monter sans que Niels ne puisse y faire quelque chose, se voyant obligé de se défendre face à une Brooke complètement fermée à la discussion, ce dont il n’était pas vraiment surpris pour être tout à fait honnête. Il roula des yeux à sa remarque, pouffant sarcastiquement devant son comportement qu’il jugeait enfantin, digne d’une cours de récréation. « C’est ce que je m’évertue à te faire comprendre depuis dix minutes. » Ajouta-t-il, sans se rabaisser, justifiant sa manière de lui parler, ayant l’impression de se sentir agressé dés qu’elle osait lui adresser un mot. Il reprit son calme dans la cuisine, profitant du silence pour faire redescendre la tension, n’appréciant pas du tout comment se déroulaient les présentations avec Brooke. Il laissa quelques minutes s’écouler, prenant sur lui avant de revenir vers le salon avec les verres en main, osant une taquinerie sans doute un peu mal placée au vue du caractère pas très réceptif de Brooke. Il secoua la tête, décontenancé, un peu désespéré aussi, ayant cette impression qu’il n’y aurait aucune issue à cet affrontement qui promettait de durer, pour le malheur d’Aelya. Peiné de voir sa petite-amie attristée par cette situation, Niels prit les devants, s’excusant platement de son comportement qui avait pu la déranger, conscient que ce n’était pas de cette manière qu’il y aurait un mieux entre eux. L’effort qu’il faisait, c’était pour Aelya, uniquement pour elle, ne supportant jamais de la voir aussi atteinte. Il passa outre la première remarque de Brooke, conscient que ça ne serait pas très malin de sa part de la relever, finissant alors par hocher doucement la tête à ses mots qui répondaient à son effort. Avant même de pouvoir répondre, Aelya reprit la parole, semblant satisfaite par ce semblant de réconciliation. « On le fait pour toi. » Dit-il, un léger sourire égayant ses traits, lâchant un léger rire en sentant le bras d’Aelya entourer sa taille, tendant la nuque pour l’aider à atteindre sa joue. « C’est toi qui nous as choisi. T’aurais peut-être dû y réfléchir à deux fois en fait… » S’amusa-t-il, déposant à son tour un baiser sur sa joue avant de se détacher d’elle, la laissant reprendre ses émotions. « J’peux vous laisser si vous voulez un moment pour vous deux… J’reviendrai plus tard. » Proposa-t-il, posant ses yeux sur Brooke, conscient qu’elle serait certainement plus à l’aise sans lui.
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Sujet: Re: when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke)
when the cat's away the mice will play (niels, aelya & brooke)