Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: (+18) to the goods and the bads (brookcha) Dim 25 Aoû 2019 - 10:58
warning : ce rp est fait de contenu à caractère sexuel et explicite. âmes sensibles, passez votre chemin.
to the goods and the bads
Quand ses lèvres rencontrent celles de l'intimité de la jeune femme, tout aussi chaudes que sa bouche l'avait laissé prétendre quelques minutes auparavant, quand ils se contentaient de baisers enflammés et de caresses explicites, Sacha comprit le désir qui l'habitait. Car cette partie du corps, qui était enfermée dans cette dentelle depuis trop longtemps, avait eu le temps de s'humidifier sous le désir grandissant. Cela faisait déjà de trop longues minutes qu'ils se cherchaient, tentant de se faire céder à la tentation par des gestes et des regards emplis de sous-entendus. Et après avoir massé la poitrine de la jeune femme, après avoir cherché ses tétons pour les faire pointer vers lui au même titre que ses piercings, c'est de ses fesses qu'il s'empara, ses mains et ses doigts prenant la pulpe de ces dernières pour les pincer avec tendresse, ce simple contact déviant lentement vers ce même entrejambe où ses propres lèvres s'attardaient, tandis que son phallus prenait de l'ampleur entre ses jambes. Chacun de ses mouvements était fait pour que Brooke soupire et gémisse, car le son de sa voix excitée était le plus beau son qu'il n'ait jamais entendu. Et c'est dans cet élan qu'il se décide de laisser les lèvres inférieures de la jeune femme tranquille, pour venir rejoindre celles de son visage, se perdant dans quelques confidences qui, bien qu'elles rendent le moment plus doux, n'n retiraient pas pour autant cette envie qu'ils avaient l'un de l'autre. Et dans cet élan, il la repousse, veut que son corps se colle au sien alors que derrière elle, les étagères tanguent, témoins de leurs futurs ébats. Les choses deviennent pourtant plus intenses, car à sa manière, il donne le feu vert pour que commence véritablement cette scène de sexe. Et Brooke, refusant de se laisser ainsi dominer, prend les devants pour que ce soit lui qui soit obligé de se précipiter en arrière, pas chancelants avant que son dos ne vienne heurter l'autre mur de la pièce, lui arrachant un grognement alors que les lèvres de sa compagne viennent arracher les siennes avec fougue. Son regard est avide lorsqu'elle retire enfin sa robe, et qu'il peut apercevoir ce spectacle qu'est son corps. Il jurerait de voir chaque poil de son corps se hérisser sous cette tension palpable, alors qu'une goutte de sueur glisse entre ses seins, qui attirent son regard maintenant qu'ils l'appellent, puis yeux qui profitent de la vue de son abdomen qui se soulève précipitamment, avant qu'il ne pose une dernière fois ses yeux sur ce pubis tout aussi tacheté que le reste de son corps. Enfin, c'est la rousseur de sa chevelure qui vient dans son champ de vision alors qu'elle disparaît, genoux qu'il entend heurter le sol alors qu'il se retrouve pénis à l'air, défiant la gravité tandis qu'elle vient l'engloutir de ses lèvres, si douces, si belles. Le lanceur de couteaux laisse échapper un premier gémissement alors qu'il pose ses mains sur la tête de sa partenaire, posant l'arrière de son crâne contre le mur alors que son bassin ne réagit plus, animé de mouvements censés faciliter ceux de son assistante, leurs halètements se mêlant et résonnant dans cette pièce à demi vide. Et puis il y a les mains tatouées de la jeune femme qui s'en mêlent, qui font monter la pression qu'il ressent. Il ferme les yeux, soupirant et gémissant, grognant alors que ses testicules sont désormais emprisonnés par ses mains, et son sexe par sa bouche. Il se sent gonfler et prendre de l'ampleur, incapable de bouger, plaqué contre ce mur, chevilles enfermées dans le tissu de son pantalon et de son caleçon qu'il n'a pas eu le temps de retirer. Chaque mouvement de langue lui arrache un soupir plus violent que le précédent, et il sent qu'il pourrait craquer à tout instant. Son chibre est déjà son apogée, prêt à se vider et à se déverser entre ces lèvres, mais elle ne lui en laisse pas ce plaisir, rompant le contact alors qu'il rouvre les yeux. Il cesse alors de réfléchir, s'agitant pour que, du bout des pieds, il laisse le reste de ses vêtements sur le côté, bas ventre le torturant plus que d'ordinaire sous cette pression retenue dans une seule partie de son corps. Il transpire déjà tant se retenir est douloureux, mais il refuse de juste prendre sa compagne alors qu'il n'a pas eu le plaisir de l'emmener à cette même limite que lui. Ses mains se plaquent alors contre les épaules de Brooke, encore en position suite à cette gâterie improvisée, et il se laisse glisser pour la repousser, l'allonger sur ce sol peu confortable alors que son corps vient la surplomber, son membre prêt à craquer s'écrasant contre son pubis, calant un bras contre le plancher tandis que l'autre aide sa main à se frayer un chemin entre les jambes de la jeune femme. Il caresse les lèvres, cherche l'entrée de cette grotte déjà explorée, la forçant ainsi à se soumettre à lui et à écarter les cuisses pour que ses doigts s'y aventurent, ses lèvres soupirant toujours alors qu'il la regarde droit dans les yeux. Bassin contre son ventre, il lui fait subir cette même torture que lui alors qu'il sait qu'il pourrait se déverser ici, sur son corps. Pourtant, par sa volonté de ne pas craquer en premier, il patiente, ses doigts se partageant entre les caresses dédiées à son clitoris et ce vagin qui trempe ses doigts, et il sent ce liquide féminin qui vient et ne s'arrête pas alors qu'il lui procure ces va-et-vient incessants, le désir se lisant sur son propre visage, reflet de celui de sa compagne. Sauf qu'il a du mal à tenir, alors ses lèvres viennent embrasser ces seins dans lesquels il aime se réfugier, et il retire ses doigts de cette partie intime, sans pour autant quitter ses lèvres, afin de venir aisément y plonger ce pénis et la pénétrer une première fois. L'entrée de son membre au bord de l'explosion lui provoque un nouveau gémissement masculin, qu'il vient noyer en joignant ses lèvres aux siennes. Il les lui attrape entre les siennes, avant d'y passer sa langue pour appeler la sienne, tandis que les mouvements de reins s'intensifient. Il sent qu'il perd déjà une partie de sa semence entre ces jambes, car les délicieux frottements de leurs intimités l'une contre l'autre. La chaleur envahit depuis un moment déjà la pièce, mais elle devient suffocante et ce, malgré les fenêtres ouvertes. Le sol n'est certes pas l'endroit le plus confortable, mais Sacha ne s'en rend pas compte, car l'alchimie et l'atmosphère qui règnent ici surpassent tous les mots. Chaque soupir de Brooke le rend fou, il l'embrasse, la caresse alors qu'il lutte, jusqu'à ne plus pouvoir. Le dernier coup de bassin s'avère être un peu plus puissant, il veut lui provoquer un orgasme comme elle n'en a jamais eu, alors qu'il jouit en hurlant son nom et éjacule, sentant son pénis soudainement libéré de ce poids, nageant dans cette atmosphère humide de leurs jouissances communes. Mais bien que ce soit un soulagement et que son corps semble se relâcher, son bras l'empêchant d'écraser la silhouette sous son corps semble faiblir. Il soupire, tente de reprendre son souffle alors que son visage se perd dans le cou de la jeune femme, y laissant un suçon qui sera pour lui l'occasion de terminer en beauté cet ébat et marquer son territoire. Il sent alors le poids des ans qui l'habite, tant il se sent désormais faible, entendant son propre cœur tambouriner contre sa poitrine, tentant de calmer ce rythme alors qu'il se retire pour laisser son entre-jambe respiré, alors que son membre retombe peu à peu, revenant cette fois de manière plus innocente se poser contre celui de Brooke.
Sujet: Re: (+18) to the goods and the bads (brookcha) Lun 26 Aoû 2019 - 4:00
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Il t'embrasse, là où tout ton désir est né, là où ça pince tant la culotte te transcendait la peau, son sexe gonflé par l'envie, l'excitation à son comble, ta peau déjà détrempée par ses caresses et ses regards. Sacha mêle sa langue et ses doigts à ton plaisir, après avoir assailli la chair de tes seins, laissant descendre ses mains agiles sur tes flancs pour rejoindre tes fesses et enfin se frayer un chemin au travers des baisers qu'il te prodigue, ta respiration haletante, la tête lâchée vers l'arrière, ta chevelure qui chatouille ta chute de reins. Premier soupire qui résonne, velours dans la pièce alors qu'il se fait presque discret. Deuxième gémissement, plus fort, plus strident, tu respires fort, ton abdomen se gonfle et se dégonfle aux quarts de seconde, ta chair se hérisse sur ta peau, tes paupières vacillent entre l'ouverture et la fermeture. Maintenant tu cries presque, ton plaisir qui monte et qui enveloppe tout ton esprit. Sacha... que tu lâches en posant tes deux mains contre tes yeux fermés, tes jambes qui sont incapables de retenir ton corps encore plus longtemps. Tu te sens faiblir, tu sens que tu pourrais t'écrouler à tout moment. Mais il arrête, remonte sur ton corps pour attraper tes lèvres, t'embrasse avec passion, sa langue qui rejoint la tienne, te fait goûter l'élixir de ton intimité, sa bouche qui a encore ta saveur. Et, maintenant, il n'y a plus de marche arrière possible. Maintenant, t'as plus envie de lui que jamais. Et tes pulsions parlent pour toi, le font se repousser vers l'arrière, tu le plaques contre ce mur vide de meuble, tes baisers comme arme de destruction massive, tu le martèle de tes lèvres, de cette langue toujours avare de plus, plus de lui, plus de cette sensation de satiété qui ne dure pas, entre vous. Sacha, c'est ta drogue, jamais tu n'en es rassasié. Et la robe vrille dans les airs, dans un mouvement sec, pressé. Tu prends un instant pour le regarder, la lèvre inférieure continuellement mordue, alors que les yeux du russe passe de ton visage à tes seins maintenant découverts, un sourire presque malicieux qui nait sur son visage, juste aux coins des lèvres que tu embrasses à nouveau, cette fois plus violemment, tu les mords au passage, joue avec son piercing alors que tes mains jouent avec ce corps qui t'obsède nuit et jour. Avant que vos lèvres ne soient gercées, tu te décides à les quitter, tes genoux qui rejoignent le sol au niveau de son membre bien dur qui pointe en ta direction sans gêne. Ta bouche rejoint son pénis, première pression qui se fait ressentir alors que tu l'aspires en repoussant la peau qui l'entoure, le lèche en massant ses glandes génitales. Tu suces cette verge qui se contracte à chaque va-et-vient de ta bouche, la main de Sacha se pose sur ta tête pour te donner le rythme, tu souris contre son sexe, un regard qui se glisse vers lui, tes yeux levés en sa direction, avant de te remettre à l'aspirer, la pression qui se fait plus forte entre ton entre buccale et son membre presque à l'apothéose de son plaisir, les gémissements de l'homme gravent et sèchent dans toute la pièce qui fracassent les murs, qui chatouillent tes oreilles, qui te font gémir à ton tour contre sa queue bien droite. Queue que tu abandonnes, sourire moqueur aux coins de tes pulpes lèvres rougies, le revers de ta main qui vient vulgairement les essuyer de leur moiteur. Pantalon vrille dans les airs à son tour, suivit des sous-vêtements du lanceur de couteaux, vrille parfaite qui s'écrase contre le reste de leurs vêtements, il sait viser et ça t'excite. Et pour être honnête, tout ce qu'il fait, à l'instant, titille ces désirs charnels, il ne fait que toucher tes épaules pour te forcer à t'allonger sur le lit de planches de bois que forme le parquet et tout ton corps est en alerte. Son pénis menace de te remplir, il se pose à l'entrée de ton intimité, le titille, le tanne, joueur, moqueur à son tour. Tes yeux se ferment, t'as envie de lui crier de te la mettre dedans ou, pire, de l'attraper et de toi-même te satisfaire en la guidant, en faisant onduler tes courbes contre lui, en tortillant ton bassin pour te faire jouir. Le jeu, c'est terminé. T'as plus envie de le narguer. C'est sa main qui rejoint tes nymphes la première, qui tâte le terrain déjà liquéfié alors que vos lèvres se retrouvent. Tu cambres le dos contre le sol froid, tes seins qui s'écrasent contre le torse de Sacha surélevé par sa position, soupires contre ses lèvres ton envie qu'il aille plus vite, que ses doigts ne lâchent plus ton clitoris, mais qu'ils se mêlent à sa virilité, ton corps qui ondule malgré lui, qui cherche à faire part de cette valse à son tour, ton vagin complètement mouillé par ton envie de lui, ton érection trop aiguisée. Il te torture, à son tour, te fait languir sous cette envie trop grande, trop forte, ce désir qui te fait mal dans ton bas ventre tant il presse, tu cries son nom, tu l'implores ponctué de bébé qui te servent de virgules entre tes soupires. Lèvres qui passent de ta bouche à tes seins, mains qui se détrempent, corps qui ne cessent de s'appeler, tu sens son membre qui se fraye un chemin malgré lui vers cette intimité, attirée comme un aimant. Et il te pénètre, enfin, t'accrochant un gémissement qui t'écorche les tripes, tes jambes qui enroulent son bassin, qui se croisent dans son dos, tes mains qui griffent sa colonne vertébrale au passage. Il entre en toi, pousse au fond de ton utérus, tu sens son pénis se heurter contre les parois de ton intérieur qui se contracte, tu halètes entre les baisers, tu presses ton corps encore plus contre le sien, comme si, malgré qu'il soit en toi, la proximité n'était pas suffisante. Il pousse, il ondule, il te fait frémir. Et tu jouis. Tu cries son nom entre tes soupirs de satisfaction, ton éjaculation qui se mêle à la sienne, sa semence qui se déverse complètement en toi et vos deux corps qui deviennent moue, fatigués. Sacha se love dans ton cou, ses lèvres qui jouent avec ta chair y déposant un léger hématome alors que tu caresses ses cheveux en reprenant ta respiration, le liquide de vos ébats qui coule contre ton entrecuisse, tu souries, yeux fermés, coeur qui bat à tout rompre, à votre amour qui explose, qui brise des murs, qui ne réussit pas à résister l'un à l'autre. Tes doigts caressent maintenant la nuque de Sacha, migrent dans le haut de son dos pour venir y dessiner des esquisses imaginaires du bout de tes ongles. Je t'aime pour toujours, souffles-tu dans un murmure, comme si on pouvait vous entendre et que tu tentais de préserver cet aveu que pour lui et toi. Ne l'oublie jamais, Sacha. Je t'aime. Votre histoire n'est rien de simple et entre vos disputes, tu sais qu'il est difficile de se rappeler de toutes les belles choses que vous vous promettrez, aujourd'hui et demain, mais s'il n'oublie jamais que tu l'aimes à en mourir, tout ira bien. Malgré les montages qui se soulèvent et les orages qui explosent entre vous, tout ira bien, parce que tu l'aimes. Tu l'aimes à crever pour lui. Ta tête se tourne sur le côté, le dos en miette par ce parquet qui est inconfortable, tu aperçois le matériel à dessin qui s'est déversé sur le sol, possiblement durant l'amour. Ton bras s'étire pour attraper une boîte de crayons d'esquisses, tu l'agites devant lui. J'ai vraiment envie qu'on emballe cette pièce, bébé, pour qu'enfin tu sois avec moi à toutes les secondes de notre vie. J'veux qu'on bâtisse notre famille. Et ça commence par toi et lui, envers et contre tous, toutes ces langues qui tentent de vous séparer. T'as envie de leur prouver qu'ils ont tort.
Invité
Sujet: Re: (+18) to the goods and the bads (brookcha) Mer 4 Sep 2019 - 15:50
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Soulagement que d'arriver à l'Apogée de ce que certains appellent "la Chose", effrayés par le péché que cela représente dans leurs maigres esprits et, par la même occasion, cette irrésistible tentation, cette envie d'y plonger sans crainte et de découvrir toutes les subtilités du corps humain. Cette sensation et ces milliers d'émotions qui lui traversent en temps réel l'esprit, la nuque, le dos, le ventre et son phallus, tout cela, attisant la moindre partie de son corps, provoquant ce bonheur qu'il lui semblait ne jamais avoir connu jusqu'à ce qu'il ne rencontre Brooke. La joie, la fierté et le bonheur sont des choses éphémères. L'on souhaite toujours être heureux tous les jours, et l'on oublie que ce qui est important, c'est de mieux profiter des moments d'accalmie dont on ne se rendrait pas compte si le malheur ne s'en mêlait pas. S'il ressent ces papillons dans l'estomac, cette envie de sauter un repas pour que son corps retrouve celui de sa bien-aimée, c'était notamment parce qu'il avait trop longtemps vécu aveugle, trop longtemps sourd des signes joyeux que le destin pouvait lui envoyer. Là, alors qu'il fait l'amour à sa compagne, rien d'autre n'a d'importance à ses yeux. Il aime la regarder, observer l'excitation déformer ses traits alors qu'il la pénètre et exercent ces mouvements qui, à chaque nouveau frottement contre sa paroi vaginale, lui arrachent des cris et des gémissements qui, à ses oreilles, sont les plus beaux du monde. Il va et il vient dans cette danse infernale, la voix de Brooke criant son nom lui donnant encore plus envie de lui faire atteindre ce septième ciel. Peu importe que les éléments se déchaînent dehors, que leurs soupirs ne parviennent aux oreilles des curieux voisins ou que le sol ne soit pas confortable, et qu'ils y laissent des traces de leur passage, ils sont deux corps en parfaite harmonie, qui ne peuvent plus se passer l'un de l'autre une seule journée. Et même s'ils n'étaient pas en train de faire l'amour, il serait heureux, car chaque instant supplémentaire aux côtés de la jeune femme suffisait à le faire se sentir plus vivant que jamais. Et ces mots qu'elle lui murmure enfin alors qu'ils en arrivent à la fin de leurs ébats, si précieux, s'ancrent dans son esprit et le font davantage sourire. Ces mots, bien qu'il puisse les entendre régulièrement, sonnent différemment aujourd'hui. Comme si, alors qu'il s’apprêtait à quitter cette maison dans laquelle il avait habité pendant ces longues années, il y avait enfin un sens à ces propos. Lui et Brooke allaient enfin habiter ensemble. Il avait accepté de quitter ce nid douillet pour essayer de s'en former un autre aux côtés de celle qui fait battre son cœur. Même si il était effrayé à l'idée de laisser ses souvenirs derrière lui, il était heureux de franchir ce cap, car il rêvait de cette vie à deux. Pour sceller cette confidence, il pose ses lèvres contre sa joue alors qu'ils reprennent lentement leurs souffles, leurs intimités baignées dans leurs semences mélangées. Le parquet s'en imbibe alors que leurs sexe sont encore humides de leurs échanges, et pourtant, ils font comme si la vie reprenait son cours, Brooke la première quand elle tourne la tête pour reporter son attention sur les différents objets qui envahissent l'espace. Il tourne ses yeux bleus vers le matériel de dessins dont la rousse s'empare, alors qu'il dépose un nouveau baiser sur sa clavicule, un sourire aux lèvres en l'entendant. Il hoche la tête, se redresse pour s'asseoir, son bassin encore contre le sien alors qu'il lui tend la main pour qu'elle aussi puisse se mettre en position assise et qu'ils soient de nouveau face à face. « On va emballer tout le reste aujourd'hui. Et je te promets qu'on l'aura, notre famille. » Cette fois, ses lèvres viennent s'emparer des siennes pour clore cette promesse, le souffle court, quelques mèches collées à son front. Et enfin il se relève, entraînant la jeune femme dans sa course, pour qu'ils puissent emballer ces derniers cartons et pour que Sacha tourne enfin la page, délaissant sa triste vie pour une meilleure aux côtés de la femme qu'il aime.