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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 we're far from the shallow now (niels).

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grand kangou
Levi Wheeler
Levi Wheeler
MESSAGE : 24809
ICI DEPUIS : 18/06/2018
CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)

STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)

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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyDim 21 Juil 2019 - 13:41

Niels comprenait qu’à présent, il n’était plus question que d’eux, parce-qu’Aelya avait raison, la vie continuait, et elle se devait de le faire. Il n’avait sûrement pas le droit de l’empêcher de vivre juste parce-que lui n’était pas capable de surmonter sa peine. Il n’avait pas le droit d’agir comme s’il n’était question que de lui, et ça, il finissait peu à peu par le comprendre lorsqu’il s’apercevait de la façon dont Aelya tentait de le tirer vers le haut, avec toutes ses forces, avec tout son coeur. Il se sentait bête de ne pas savoir attraper la main qu’elle lui tendait depuis le début, comme s’il s’entêtait à rester cloîtré dans ses maux, dans l’incapacité de s’en dépêtrer. Et par dessus tout, il craignait de voir les yeux d’Aelya se ternir à force d’acharnement, comprenant pertinemment que ce drame l’avait changé à tout jamais, sans savoir s’il pourrait un jour redevenir celui qu’il avait été. Pourtant, dés lors qu’elle le prenait dans ses bras, qu’elle lui murmurait ces mots d’une douceur infinie, il avait l’impression que tout était possible, leur guérison, leur envie d’éternité. « J’fais du mieux que je peux. Mais tu mériteras toujours plus bébé… » Souffla-t-il, lui qui était horriblement exigeant avec lui-même dés lors qu’il s’agissait de l’amour de sa vie, de celle qu’il voulait combler d’amour et de bonheur jusqu’à la fin des temps. Et c’était plus que compliqué pour lui ces dernières semaines, parce-qu’il lui manquait une partie de lui, une partie qui s’était envolée avec la perte de leur enfant. Il s’écarta finalement d’elle après avoir laissé ces quelques secondes d’amour planer au-dessus d’eux, caressant leurs âmes abîmées. Le regard malicieux, il tendit finalement leur chiot à Aelya afin de pouvoir libérer ses mains et commencer à leur préparer leur petit-déjeuner. « Tu pourras pas nous résister bébé. Et il le sait déjà aussi bien que moi. » Ajouta-t-il avec amusement, souriant à la bouille de leur chien qui promettait de les faire craquer plus d’une fois. Cette légèreté qui se créait entre eux lui avait atrocement manqué, même s’il ne pouvait en vouloir qu’à lui-même de ne plus être capable de profiter comme c’était le cas avant l’accident. Parce-que dans sa tête, c’était lui le problème, lui qui gâchait les moments qu’il passait ensemble, dans cet appartement dans lequel il avait dû mal à se rétablir, les murs imprégnés de souvenirs et de projets qui avaient volé en éclats. Il se reconcentra sur sa petite-amie, souhaitant profiter de la matinée qui avait parfaitement commencé, continuant de jouer avec elle et la tension sexuelle qui régnait entre eux. « C’est dommage que mes mains soient occupées alors… Parce-que moi aussi, y’a pas une minute où j’ai pas envie de t’arracher tes vêtements. » Souffla-t-il, faisant mine d’être concentré sur ce qu’il faisait, évitant son regard qui l’embraserait à la minute où le sien le croiserait. Il était accro à elle, à son contact, à la moindre de ses attentions qui le faisaient toujours fondre, même lorsqu’il était à distance, parce-que leur alchimie était plus forte que tout, plus intense que tout ce qu’il avait pu connaître avant elle. Gardant un oeil sur sa préparation, il continua de cuisiner, laissant Aelya mettre la table pour eux deux, tandis que leur chien commençait à s’imprégner des lieux qui deviendraient son nouvel environnement. Il la rejoignit quelques minutes plus tard, les mains chargées, s’installant face à elle, le sourire aux lèvres lorsqu’il reporta l’attention sur leur chien qui dégustait lui aussi son repas. Trop rapidement, Niels évoqua ce sujet qui les tendait tous les deux, appuyant sur ces parties qu’ils auraient sûrement préféré oublier sans avoir la possibilité de le faire. Il avait dû mal à accepter son cas, parce-qu’il avait l’impression de ne plus avoir le contrôle de ses propres émotions qui lui menaient la vie dure, et que tout ça mettait à mal son couple. Il releva légèrement les yeux à ses mots, tentant de se convaincre de tout ce qu’elle lui disait, de sa sincérité dont il n’avait jamais douté jusque-là mais que sa raison s’évertuait à vouloir remettre en cause. « Moi aussi j’ai besoin de toi… » Finit-il par souffler, ayant l’impression que ses paroles prenaient un tout autre sens, parce-qu’il avait réellement et plus que tout besoin d’Aelya, persuadé qu’il serait incapable d’amortir la chute de lui-même s’il venait à s’écrouler. Il savait que c’était elle qui le maintenait à flot depuis tout ce temps, que c’était elle qui s’acharnait à lui montrer l’horizon et les éclaircies qu’il leur promettait. « C’est ce que tu fais déjà mon amour… tu me donnes ta vie. C’est toi mon souffle, je pourrais pas respirer sans toi, j’en aurais même pas envie. » Il aurait certainement aimé être à la hauteur, pouvoir lui apporter tout ce qu’elle lui donnait au quotidien sans compter, aveuglée par l’amour qu’elle éprouvait à son égard. Ses yeux se chargèrent d’un mélange de tendresse et de peine alors qu’il la guida sur lui, lui qui savait pertinemment que son contact viendrait appuyer ses mots, parce-qu’elle le connaissait mieux que n’importe qui, lisant en lui comme dans un livre ouvert. Et c’était tout ce qu’il voulait, qu’elle puisse s’apercevoir de l’amour qu’il avait pour elle, pour leur couple qu’il ne voulait pas voir se briser à cause de la tristesse qu’il avait en lui. « On pourrait, oui. Mais on a vécu un tas de choses ici… Ça te manquerait pas à toi ? » Demanda-t-il, son regard cherchant le sien, faisant des aller-retours entre ses yeux et ses lèvres qui l’appelaient constamment. Il la garda un instant contre lui, là où se coeur battait à tout rompre dans sa poitrine, fermant les yeux lorsqu’elle lui répéta ces quelques mots qui lui faisaient savoir qu’ils étaient ensemble, pour le meilleur et pour le pire. Non sans pensées innocentes, il vint s’emparer de la peau de son cou qu’il parsema de baisers, ne loupant jamais une occasion de lui montrer combien il l’aimait, combien il la désirait. Tandis que ses doigts détailler ses courbes sous son haut, il continuait de jouer avec son cou, intensifiant les pressions pour entendre sa respiration se désordonner. « Me demande jamais d’arrêter mon amour… Je peux pas le faire. » Souffla-t-il, d’une voix profonde, remontant un peu plus son haut à chaque passage de ses doigts, appréciant la tension qui régnait entre eux, celle avec laquelle ils avaient toujours aimé jouer. « Faut dire que j’ai une belle source d’inspiration. » Ajouta-t-il, se redressant légèrement pour lui faire part de l’idée de nom pour leur chiot sagement occupé par son assiette. « Et on attend de lui qu’il puisse répondre à son nom ? » Lâcha-t-il en riant, faisant référence à la pluie de surnoms qui attendait leur animal. Son sourire vint s’élargir en voyant Aelya répéter le nom, leur chien relevant la tête vers eux. « C’est qu’il est fait pour lui alors. » Dit-il, reposant son regard sur Aelya avant que leurs lèvres ne se retrouvent sauvagement, une vague de frissons se déployant sur son corps lorsqu’elle s’empara de son cou tandis que ses mains vinrent traverser son torse. « Tu sais que c’est pas ce qui me dérangerait… » Répondit-il, son air malicieux ne le quittant pas, se redressant après qu’Aelya l’ait fait, amusé par ses mots. « Bon j’vais me préparer, t’auras le temps de te refroidir. » Il tendit une dernière fois ses lèvres vers les siennes pour les accrocher de manière vive, se contenant pour ne pas repartir dans un échange fiévreux, lisant l’air faussement désespéré dans les yeux d’Aelya. « Ok pardon, j’y vais. » Dit-il, se détachant d’elle en faisant mine d’être désolé, avant de se rendre dans la salle de bain où il prit une douche rapide avant de s’habiller, arrangeant son image dans le miroir avant de revenir dans le salon quelques minutes plus tard. « On y va bébé ? »

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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyDim 21 Juil 2019 - 17:16

Elle essayait de capter le peu d'espoir qui pouvait s'infiltrer en elle à travers son regard, celui qu'elle voyait s'éteindre à mesure que les jours ne passaient, à mesure qu'elle ressentait la brûlure de l'impuissance posséder son être, la conduisant à culpabiliser de ne pas pouvoir faire plus, faire mieux, elle qui s'était imaginée capable de le tirer de ses ténèbres tant que sa main cherchait la sienne. Il n'en était rien, et si elle s'accrochait à lui comme à la seule lumière qui pouvait la guider, elle sentait que ses efforts s'épuisaient dans la pâleur que prenait son visage à cause des insomnies répétées, de la fatigue de leur âmes lessivées par cette mer de problème qui les avait rendus amers. Aujourd'hui, elle retrouvait cette légèreté, découvrant le sourire de Niels qui s'esquissait de manière sincère et lumineuse sous l'effet de ce chiot qu'elle lui avait ramené, son sourire qui la ferait toujours tomber dans ses bras à chaque fois qu'elle osait s'en échapper.

- Nan y'a que toi qui peut me mériter bébé. Personne est capable de me correspondre aussi bien que toi. Je trouverai pas, tu sais pourquoi ? Parce que des gens aussi instables et aussi insupportables que nous, y'en a pas à tous les coins de rue, les taquina-t-elle tendrement.

Elle avait cet air taquin et malicieux sur les traits de son visage, Aelya étant fière de ce qu'ils étaient quand ils étaient tous les deux, cette équipe inégalable et indomptable qui les représentaient depuis qu'ils s'étaient donnés leur confiance. Elle pencha légèrement la tête à sa remarque quand ils rejoignirent la cuisine, s'intéressant à la bouille de leur chien qui était blotti dans ses bras, ne pouvant s'empêcher de le regarder de manière tendre et amusée.

- Je m'en sortirai jamais vivante avec vous. Vous allez me rendre folle avec vos bêtises que je pardonnerais à cause de vos deux belles bouilles, se plaignit-elle, joueuse.

Elle voulait que ce moment ne vienne durer pour toujours, celui dans lequel ils se trouvaient tous les deux, comme un bon dans le passé avant l'accident, quand ils arrivaient à s'aimer sans la moindre tâche d'encre sur le tableau, où ils arrivaient à apaiser leurs cauchemars dans leurs étreintes, chose qu'Aelya ne parvenait plus à faire avec Niels, malgré elle. Posant le chien par terre pour commencer à mettre la table, elle n'avait pas pu résister à venir tout près de lui, captant ces mots empreints de désirs qui animaient le sien.

- Je me sens bien que quand j'en ai plus de vêtements... Contre toi, souffla-t-elle, son regard félin ne lâchant pas les contours de ses lèvres qu'elle détaillait alors qu'il cuisinait.

Elle ne pouvait pas s'empêcher de le désirer, de le vouloir dans sa totalité jusqu'à l'overdose, parce que son être était la seule drogue qu'elle voulait goûter et en savourer tous les effets jusqu'à pouvoir toucher du doigt la promesse d'une éternité, lui qui resterait ancré dans ses cellules pour toujours. Elle s'installa sur une chaise, attendant que Niels ne vienne poser sa préparation sur la table qui les séparait, avant de s'intéresser à son état qui l'inquietait et qui administrait de plus en plus de questions dans son esprit. Elle plongea son regard dans le sien à sa remarque qui fit écho à la sienne, les yeux brillants d'émotions devant ses mots qui traduisaient l'amour qu'il ressentait pour elle.

- Alors accroche toi à moi bébé... Encore. Tant que t'en as besoin, murmura-t-elle, la voix agitée par l'émotion.

Elle avait peur d'échouer, de ne pas pouvoir le ramener sur le rivage de leur complicité indéfectible, celle qui perlait toujours dans ses yeux quand elle le regardait, Niels, le seul homme qu'elle attendrait jusqu'à son dernier souffle, le seul qui avait le don de la faire vivre et qui continuait à le faire par le biais de ses mots réconfortants.

- T'auras jamais à te retrouver sans moi. Pas si tu le veux pas. Je peux pas te laisser comme ça, bébé. J'm'inquiète, admit-elle en soupirant, triste. Je veux jamais vivre quelque part sans toi.

Parce qu'elle ne savait plus respirer sans l'aide de ses baisers, elle ne savait plus sourire sans voir le sien s'esquisser sur ses lèvres, ni voir l'horizon en-dehors de la profondeur de son regard dans lequel, elle aimait se perdre pour mieux se retrouver. S'approchant de lui pour prendre place sur ses genoux, elle se délecta de ses lèvres jusqu'à rendre sa respiration courte, lui rappelant qu'elle était capable de partir n'importe où tant que cela leur permettait de rester ensemble et surtout, liés. Elle capta son regard à sa question, sa main se posant sur la courbure de son cou qu'elle caressait du bout des doigts, cherchant ses mots.

- Y'a beaucoup de choses qui vont me manquer, mais y'en a aussi pas mal que je préférerai oublier... On est capable de créer des souvenirs partout mon amour... On est doués pour ça, admit-elle avec un sourire amusée sur le coin des lèvres.

Elle aimait le regarder détailler ses lèvres comme elle pouvait le faire, appréciant l'effet de ses baisers dans le creux de son cou qui réveilla une vague de frissons dans tout son corps, sa respiration devenant plus ample, un peu plus bruyante alors qu'elle appréciait chaque pression qu'il déposait, sentant ses mains se réfugier sous son haut avec la ferme envie de le voir lui retirer chacun de ses vêtements.

- Je pourrais pas te dire d'arrêter bébé... Je perds mes mots quand il s'agit de te refuser quelque chose. Du coup, tu pourras toujours faire ce que tu veux de mon corps, souffla-t-elle, entre le désir et l'amusement.

Elle regardait les mouvements de ses mains s'agiter sous son haut avant de pousser avec l'aide des siennes ses doigts afin qu'il ne vienne toucher sa poitrine.

- Je confirme, répondit-elle, joueuse, faisant référence à ses mains placées sur ses courbes féminines.

Ses yeux s'intéressèrent à leur chien qui mangeait encore au sol, approuvant le prénom que Niels venait de lui donner avant de légèrement rire à sa remarque.

- Mmh. Bonne question, fit-elle mine de réfléchir. Je pense qu'il va finir par retenir que ses surnoms à la fin, ajouta-t-elle en souriant.

Aelya regarda leur chiot lever la tête alors qu'elle expia le prénom, s'amusant de son air curieux, avant de hocher la tête aux dires de son petit ami dont elle détailla ses traits le temps d'une seconde, pour finalement se jeter à corps perdu sur ses lèvres contre lesquelles elle éteignait la brûlure de son souffle déchaîné, sa langue taquinant la sienne dans une danse qui la propulsa dans un bien être intense, l'incitant à aller plus loin alors que ses baisers vinrent s'échouer dans son cou, ses mains tombant le long de son torse.

- C'est le problème mon amour, tu pourras jamais me ramener vers la raison toi, t'es la personnification de la tentation, ajouta-t-elle d'une voix enjoleuse avant de se redresser à contre cœur, l'invitant à aller se préparer. Ouais c'est exactement dans mes projets bébé, me refroidir là pour pas qu'on passe la journée dans le lit, renchérit-elle, amusée.

Elle répondit à son baiser quand il vint tendre ses lèvres vers les siennes, se détachant rapidement pour ne pas embraser le contact, accrochant son regard pour le pousser à aller se préparer. Elle acquiesça à sa réponse, roulant des yeux en rigolant alors qu'elle le regarda partir dans la salle de bain, s'amusant avec Hank le temps qu'il sorte de la douche. Quand ce fut le cas, elle installa la laisse sur le corps de leur chiot, redressant le regard vers Niels quand il vint à leur hauteur.

- On est prêts. T'es beau mon amour, ajouta-t-elle en souriant à son petit ami.

Elle ouvrit la porte d'entrée, s'infiltrant à l'extérieur du bâtiment en attendant que Niels ne la suive, fermant derrière eux pour quelques secondes plus tard rejoindre la rue.

- Tiens mon cœur, lança-t-elle en lui proposant de tenir la laisse de leur chiot. Je sais que t'es genre comme un gamin qui veut jouer là, le taquina-t-elle tendrement.

Elle marcha à ses côtés, sa main rejoignant celle de Niels qui était libre, ses lèvres déposant un baiser sur sa joue.

- Faut que je te montre un coin sur la plage, où on sera tranquille avec Hank, proposa-t-elle, enjouée.

Elle les guidèrent au fur et à mesure vers le sable en empruntant un autre chemin entre des buissons pour s'insurger au milieu d'un bout de plage désert où l'étendue d'eau claire était coincée entre des murs de pierres.

- C'est pas mal ici aussi, tu trouves pas ? Demanda-t-elle, conquise devant le panorama.
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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyLun 22 Juil 2019 - 18:37

Mentir n’était certainement pas sa meilleure arme, et encore moins lorsque c’était Aelya qui se trouvait en face de lui. Il était incapable de faire semblant, de laisser la joie étirer ses traits quand tout ce qu’il voyait ne ressemblait qu’au plus profond des gouffres. Il avait peur de s’y engloutir et de voir la main d’Aelya lui échapper alors qu’elle avait été là depuis le début. Son coeur semblait pourtant lui indiquer la route à suivre, le chemin à prendre pour retrouver l’amour de sa vie, pour rester avec elle pour l’éternité. Mais chacune des parties de son âmes était brisée, si bien qu’il lui paraissait impossible de s’accrocher à l’espoir qu’il voyait pourtant défiler dans la profondeur de ses yeux. Il s’éteignait, perdait de sa splendeur, devenant cette âme lassée, brisée par les échecs et les désillusions. Et pourtant, elle était toujours là, à l’attendre, à lui faire savoir qu’il la méritait plus que n’importe qui d’autre. Il cilla à ses mots, prenant une respiration plus profonde, comme s’il voulait recevoir à plein poumons tout le bien qu’elle essayait de lui infiltrer par le biais de ses paroles. « Tu vois, y’a jamais personne avant toi qui a déjà porté un aussi grand intérêt à mon instabilité. J’aurais jamais pensé que ça aurait pu être un atout pour t’attirer dans mes filets. » Répondit-il, tentant de s’imprégner de cette ambiance légère qui lui réchauffait le coeur, lui faisant oublier le temps de quelques instants les pensées sombres qui rythmaient son quotidien. Il adorait savoir qu’il complétait Aelya aussi bien, que leurs personnalités avaient été faites pour se trouver et se confondre, leurs âmes s’entremêlant dans une harmonie parfaite. Le chien blotti dans ses bras, il avait rejoint la cuisine, attendant qu’Aelya ne vienne le rejoindre, souriant en sentant cette complicité qui les liait déjà tous les trois. Il esquissa un sourire fier à ses mots à travers lesquels il semblait être gagnant, reportant son attention sur leur chiot. « T’as entendu ça… on a une bonne marge de conneries devant nous. » Il pouffa à ses propres mots, lançant un regard joueur à Aelya avant de lui céder leur animal, appréciant cette atmosphère qu’il n’avait pas expérimentée depuis l’accident. Il aurait aimé mettre le temps sur pause, profiter de cet instant pendant des heures encore, des jours, des années, parce-qu’il avait enfin l’impression d’être lui, de se retrouver et d’être apte à aimer Aelya comme il le devait, sans limites. Il en avait profité pour l’attirer contre lui, jouant avec les mots et leur sens pour espérer la voir succomber à son charme, comme avant, tentant d’inscrire ces images brûlantes dans son esprit, celles qui le tourmentaient déjà. « Je me faisais exactement la même réflexion. » Souffla-t-il, concentré sur sa préparation, faisant référence à son envie toujours insistante d’être contre elle, corps contre corps, peau contre peau. Il la désirait sans le moindre filtre, faisant toujours en sorte de répondre à ses envies, à ses fantasmes qu’il voulait assouvir, afin qu’elle puisse se sentir aimée dans ses bras dans n’importe quelle situation, à n’importe quel moment. Il avait hésité une fraction de seconde avant d’aborder le sujet de leurs insomnies à répétition, le sommeil lui menant la vie dure à chaque fois qu’il daignait fermer les yeux, les images de leur accident venant tapisser son esprit et l’empêcher de se reposer. Il était épuisé, aussi physiquement que psychologiquement, et son visage portait les marques de cette fatigue constante, chronique qu’il aurait aimé faire cesser. Il capta son regard, s’intéressant à la brillance de ses yeux qui le percutait, parce-qu’il comprenait l’inquiétude qui la bouleversait, comme si elle lui suppliait silencieusement de ne pas abandonner. « J’en aurais toujours besoin. Y’a que toi qui peut m’aider. » Souffla-t-il, sur un ton amoureux, sans lâcher une seule seconde son regard auquel il souhaitait s’accrocher, afin de le mémoriser, lui qui aurait espéré s’endormir en ayant son seul visage pour image, parce-qu’il voulait rêver d’elle toutes ses nuits jusqu’à la fin des temps. « Je sais que tu t’inquiètes mon amour. J’suis désolé, j’te promets que c’est pas ce que je veux. J’te veux toi, pour toujours, et y’a que ça qui sonne bien dans mon esprit pour le moment. » Ajouta-t-il, le coeur déchaîné par l’émotion qui se déferlait en lui, le rendant soudainement plus vulnérable, alors qu’il prit la décision de ramener Aelya contre lui, de l’embrasser comme si plus rien n’avait d’importance. Parce-que c’était réellement le cas. Le souffle court, il jeta un coup d’oeil autour de lui, pouvant encore ressentir les effluves de leur amour se balader dans chacune des pièces, leurs projets avec leur bébé décimés en lambeaux. « T’as raison. Y’a qu’avec toi que j’ai envie d’en crée mon coeur. C’est avec toi que je me sens chez moi. » Souffla-t-il, tendant la nuque pour embrasser son cou sans la moindre retenue, laissant son souffle s’écraser contre sa peau qu’il mordillait de temps à autre, la tentant comme il le faisait si bien. Le désir était venu s’infiltrer dans ses veines, agrémenté par le souffle plus bruyant d’Aelya tout près de son oreille qui lui déclenchait une multitude de frissons sur sa peau. « J’aime trop le savoir ça, bébé… Ton corps, c’est mon terrain de jeu préféré. J’aime trop te voir prendre du plaisir, tu peux pas savoir à quel point… » Lâcha-t-il, d’une voix brûlante, ses doigts caressant chaque parcelle de sa peau sous son t-shirt, son regard s’assombrissant d’envie lorsqu’il sentit sa main les guider jusqu’à sa poitrine. « Tu me pousses au vice, tu le sais ça ? » Murmura-t-il, haussant un sourcil joueur alors qu’il caressait sa poitrine du bout des doigts, avançant son visage vers le sien pour déposer des baiser au coin de ses lèvres. Il lâcha un léger rire aux paroles d’Aelya, comprenant déjà que leur chiot devrait s’habituer à une multitude de surnoms. « S’il répond déjà à Hank, on pourra s’estimer heureux. » Ajouta-t-il, un faible sourire aux lèvres. Ses yeux croisèrent ceux de sa petite-amie, se fermant à la seconde où il sentit ses lèvres venir contre les siennes, dans un baiser fougueux, alors que sa langue avait rejoint la sienne en suivant son rythme, Niels lâchant un léger soupir lorsqu’il perçut les mains d’Aelya descendre jusqu’à la limite de son jean. « Parce-que j’veux jamais que tu sois raisonnable moi. Surtout quand t’es comme ça, sur moi… » Ajouta-t-il, attrapant sa lèvre entre ses dents, jouant encore avec la tension sexuelle jusqu’à ce qu’elle ne finisse par défaire leur étreinte, l’obligeant à se préparer. « Ça me manque en plus. Tu m’as pas laissé l’occasion de me réveiller contre toi aujourd’hui. » Lâcha-t-il, faisant mine de se plaindre pour la taquiner. Il l’embrassa une dernière fois, se forçant à se contrôler pour lui laisser un peu d’air, le temps qu’il prenne sa douche et finisse de se préparer avant de rejoindre Aelya et leur chiot dans le salon. « C’est toi la plus belle. » Répondit-il, flatté par ses compliments, même s’il avait dû mal à dissimuler la fatigue qui s’était accumulée sur son visage. Il suivit Aelya à l’extérieur du bâtiment, son regard s’illuminant lorsqu’elle lui tendit la laisse de Hank, elle qui réussissait toujours à savoir ce qui pouvait le rendre heureux. « Tu me connais trop bien. » Dit-il, en riant légèrement, prenant la laisse dans sa main, ses doigts libres venant s’entrelacer à ceux d’Aelya, appréciant le baiser qu’elle déposa sur sa joue. « On te suit. » Dit-il, enjoué à l’idée de découvrir ce coin dont elle lui parlait, rêvant de pouvoir passer un moment coupé du monde extérieur. Il lui emboîta le pas, la suivant à travers les chemins qui menaient à la plage, Aelya finissant par les mener sur cette parcelle paradisiaque, complètement désertique, le souffle de Niels se coupant au moment où il releva les yeux vers l’horizon. « C’est parfait bébé. Merci. » Il se pencha vers Hank, détachant la laisse de son harnais, un air malicieux imprégnant ses traits. « Allez, défoule-toi mon grand. » Dit-il, devant le regard curieux du chiot qui ne tarda pas à s’élancer dans le sable, Niels souriant en le voyant dépenser son énergie de la sorte. « J’crois qu’on a trouvé son coin favori. » S’amusa-t-il, sa main venant chercher de nouveau celle d’Aelya, ses yeux se détournant vers elle quelques secondes. « On se pose un peu ? Il risque pas de s’échapper ici. » Proposa-t-il, sa main venant caresser son bras pour remonter lentement jusqu’à son épaule, ses lèvres accrochant vivement les siennes. « J’sais que j’ai déjà pris en otage tes lèvres toute la matinée… mais j’en ai encore envie. » Souffla-t-il, en se détachant légèrement d’elle, avec un sourire en coin.

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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyMar 23 Juil 2019 - 6:51

Elle s'évertuait à faire durer leurs moments d'accalmie, où la passion venait tourmenter leurs âmes défaites en lambeaux comme pour les soigner, elle qui l'aimait partout, qui ne disposait d'aucune limite terrestre pour étendre son amour qu'elle se prenait à lui donner sous pleins de formes, et surtout dans le secret de leurs étreintes où le cauchemar laissait place au rêve. Elle n'arriverait jamais à remonter la pente sans lui, c'était une évidence qu'elle ne pouvait et ne voulait pas cacher, tentant de faire comprendre à Niels qu'il avait une raison pour ne pas abandonner, pour ne jamais lâcher sa main, et qu'ils étaient tous les deux dépendants du bonheur de l'un et l'autre. Aelya sourit en coin à sa remarque, plongeant son regard joueur dans le sien, consciente que tout ce qui l'attirait chez lui tenait simplement dans sa manière d'être, dans sa personnalité aussi douce qu'excessive, semblable à la sienne.

- T'es un atout à toi tout seul pour m'attirer vers toi, si tu savais comme tout chez toi me plait... Je veux tomber dans tes filets pour toujours,
admit-elle d'une voix profonde.

Elle était atteinte par tout ce qu'il représentait et qui l'animait, elle l'avait dans la peau, dans le sang, à l'intérieur de son coeur et jusqu'à son âme bercée par le son de sa voix qui ne cesserait jamais de l'attirer vers le précipice de ses sentiments amoureux en fusion. Il l'avait fait décoller des ténèbres où elle avait été emprisonnée pendant des années, et c'était surement pour cette raison qu'elle croyait en lui, en eux pour se sortir du calvaire qu'ils expérimentaient en ce moment. Elle pouffa de rire à ce qu'il vint souffler à leur chien quand il le prit dans ses bras, rejoignant la cuisine.

- Oublie quand même pas que je vous ai à l'oeil et que j'suis toujours prête à donner des punitions,
répondit-elle sur un ton malicieux.

Elle adorait ce genre de journées où il n'y avait plus que leur complicité qui perlait dans le ciel, loin des éclairs et de l'orage qui s'annonçait, comme protégée dans une bulle de bien-être qui semblait aujourd'hui insubmersible. Prenant l'animal contre elle, Aelya s'était laissée prendre à ce jeu qui lui rappelait à quel point elle était incapable de lui résister, succombant à son charme et à ces images qui tournaient dans son esprit, balayant tous les souvenirs noirs pour ne laisser que le souvenir brûlant de sa peau contre la sienne. Elle posa le chien parterre, venant se réfugier dans son dos où ses mains vinrent doucement caresser son torse tandis qu'il cuisinait.

- T'es tellement beau toi, quand tu me fais l'amour... Quand tu me fais perdre la tête,
avoua-t-elle dans un souffle empreint de désir.

Si elle se sentait impuissante pour le faire aller mieux, elle savait qu'elle était plutôt douée elle aussi pour le charmer, pour le tenter à exploser contre elle, là où elle se sentait le mieux, comme si elle se retrouvait. Desserrant son emprise sur son corps pour qu'il vienne terminer sa préparation, elle vint l'attendre de manière plus docile à table, discernant ces lueurs un peu plus sombres dans son regard alors qu'ils abordaient un sujet plus sérieux, plus douloureux. Son regard brillant confronta le sien, et elle hocha doucement la tête à sa réponse, désirant imprimer ses mots dans son esprit pour se rassurer de son rôle dans son rétablissement.

- Je ferai tout pour, je te le promets,
lança-t-elle, accrochant son regard pour sceller cette promesse.

Elle ferait tout ce qu'elle avait en son pouvoir pour égayer son visage qu'elle redécouvrait comme du plus beau chef d'oeuvre qui lui avait été donné de voir, ces traits qu'elle connaissait par coeur jusqu'à la moindre de ses mimiques qui trahissaient ses pensées.

- Bébé... T'as pas à t'excuser, c'est pas de ta faute, t'y peux rien. Je te veux et je te choisirai toujours mon amour, on traversera ça ensemble. On a réussi jusqu'ici, on y arrivera encore. Et ce jour-là, on se prendra une bouteille et pleins de trucs pour fêter ça, et on fera l'amour jusqu'à l'épuisement, et je t'aimerai juste comme une dingue, parce que j'suis de plus en plus amoureuse de toi, affirma-t-elle, un air rêveur sur le visage, attendrie par tout ce qu'elle ressentait pour lui.

Elle ne tarda pas plus longtemps avant de s'installer sur lui, ses lèvres découvrant les siennes avec amour et passion, déchaînant son souffle qui s'ébruitait dans la ferveur des baisers qu'ils se donnaient avant qu'elle ne détache doucement son emprise pour suivre le regard de son petit-ami qui se baladait autour d'eux. Un sourire amoureux s'esquissa sur ses lèvres à sa remarque qu'elle ne pouvait qu'approuver, parce qu'il était à lui seul son unique refuge.

- On pourrait pas déménager de Bowen comme ça mais... Tu sais, je serais capable d'habiter n'importe où tant que je t'ai toi,
admit-elle tendrement.

Elle pensait surtout à ses amis qu'elle ne pouvait abandonner sans détour et qui rendait la tâche difficile pour s'extirper de son quotidien de manière plus vraie, mais Niels lui donnait cette capacité de s'imaginer aux quatre coins du monde tant qu'il restait présent à ses côtés. Elle frémit à la sensation des douces brûlures qu'elle percevait dans son cou et qui rendait son souffle plus chaud, plus bruyant alors qu'il se frayait un chemin tout près de son oreille, lui signifiant le désir qu'il administrait dans son corps.

- Tu me fais rêver bébé. A chaque fois que tu me touches, que tu m'embrasses, je peux que prendre du plaisir avec toi. Tu me fais trop d'effets là, j'ai trop envie de toi, de ta peau, de ton corps... Susurra-t-elle à son oreille pour faire monter la tension entre eux, ses mains attirant les siennes près de sa poitrine avec une lueur envieuse dans le regard. J'adore te pousser au vice et surtout, j'adore t'y accompagner aussi, admit-elle malicieusement, frissonnant au contact de ses doigts sur ses courbes alors que ses lèvres tentaient les siennes dans des baisers vifs.

Elle détourna le regard pour regarder leur chien, rigolant légèrement tout en hochant la tête à sa remarque, pensant déjà la multitude de surnom qu'elle allait lui trouver pour appeler leur chien à ses côtés. Les lèvres d'Aelya s'emparèrent des siennes dans un baiser passionné qui lui coupa le souffle, ses mains se plaçant dans sa nuque pour finalement descendre le long de son torse pour buter contre le bouton de son jean, son coeur loupant un battement sous l'effet de cette vague de désir qui la guidaient vers son corps qu'elle voulait dévêtir, comprenant qu'elle devait se faire violence pour se tirer de cette urgence qui l'appelait.

- J'déteste être raisonnable, c'est de la torture...
Se plaignit-elle, calant son front contre le sien avant qu'il ne vienne attraper sa lèvre de manière joueuse.

Elle se devait aussi de penser à leur chien qui avait besoin de se défouler, même si elle, elle avait aussi un grand besoin de le faire contre l'homme de sa vie qui la tentait continuellement. Elle émit un léger rire à sa remarque, secouant la tête, amusée par le ton plaintif qu'il prenait alors qu'elle s'était redressée à contre coeur.

- T'as bien aimé ma surprise ce matin pourtant. Mais promis, maintenant, chaque matin je les passe contre toi avant toute chose...
Affirma-t-elle avec un clin d'oeil.

Parce que c'était sa manière de commencer sa journée que de lui montrer qu'elle l'aimait, qu'il comptait, qu'il n'y avait que lui qui pouvait la satisfaire et la combler comme il le faisait. Elle le laissa se préparer après lui avoir donné un dernier baiser, tentant de faire redescendre la chaleur de son organisme avant de sourire à son compliment qui faisait écho au sien, pour finalement rejoindre la rue avec leur chiot.

- Je te connais comme personne,
ajouta-t-elle en permettant à Niels de balader Hank, un sourire fier sur les lèvres.

Sa main s'infiltra dans la sienne alors qu'elle vint le conduire dans un havre de paix où ils seraient tranquilles, empruntant un chemin pour arriver devant un petit coin de plage désertique, où il n'y avait qu'eux face à l'eau. Elle s'imprégna de sa réaction en admirant son visage avant de le tourner devant le paysage magnifique qu'elle ne se lassait pas de contempler, voyant Niels détacher leur chien pour qu'il puisse courir.

- C'est l'un de mes coins favoris aussi,
admit-elle en souriant.

Elle attrapa la main de Niels, y réfugiant ses doigts dans les siens avant d'acquiescer à sa proposition.

- C'est surtout pour ça que je nous ai amené ici. Qu'on puisse souffler sans avoir d'inquiétude avec Hank, répondit-elle tendrement, sa peau frissonnant au passage de ses doigts dont elle détaillait le chemin jusqu'à son épaule avant de tendre la nuque pour répondre à son baiser. Te prives jamais mon amour... J'suis droguée à tes baisers, souffla-t-elle contre ses lèvres avant de se détacher légèrement.

Elle tira sur les pans de son haut, dévoilant sa peau et son soutien gorge.

- Comme on est tranquille ici, et que j'ai pas pensé à mon maillot de bain, on peut faire ce qu'on veut, lança-t-elle, le regard malicieux, déboutonnant son bas pour le faire glisser sur ses jambes afin de se retrouver en sous-vêtements. Tu viens te baigner ? Proposa-t-elle, revenant près de lui pour faire glisser ses mains sous son haut.

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grand kangou
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyMer 24 Juil 2019 - 18:48

Il ne pouvait pas être plus chanceux qu’il l’était actuellement, son coeur battant à la moindre petite attention qu’Aelya avait pour lui, le faisant toujours passer avant elle alors qu’il voyait très bien qu’elle souffrait autant que lui. Elle était sans doute plus forte, plus optimiste, parvenant à imaginer l’horizon se dessiner devant eux tandis que ce que lui voyait s’apparentait au néant. Ça le peinait au fond, de voir à quel point Aelya se donnait pour lui, pour tenter de voir ne serait-ce qu’un seule sourire égayer ses traits éreintés par le combat interne qu’il menait. Parce-qu’elle ne méritait pas ça. Elle méritait qu’il s’accroche à cet espoir qu’ils avaient tous les deux nourri, celui de leur relation, de ce trésor qu’ils détenaient entre leurs mains depuis qu’ils s’étaient trouvés. Ce matin, il avait senti une étincelle se produire, encore et toujours grâce à sa petite-amie qui avait cherché à lui faire plaisir. Il posa son regard sur elle suite à ses mots qui faisaient naître une douce chaleur dans son organisme, se plaisant à penser qu’elle serait toujours attirée par lui, qu’importe la situation, qu’importe si la brillance de ses yeux avait terni. « C’est vrai… ? Même quand j’ai des cernes qui m’arrivent jusqu’aux genoux ? » Sourit-il, un air amusé illuminant ses traits, son regard se voulant toujours aussi tendre. Il savait qu’entre eux c’était bien plus que ça, même si ça avait débuté par une attirance physique évidente, leurs âmes avaient fini par s’appréhender après s’être longuement tournées autour. Elle était tout ce qu’il désirait, et il la voulait entièrement, jusqu’au dernier centimètre carré de peau. D’ailleurs, il ne manquait jamais de le lui répéter, de le lui prouver à chaque fois que leurs corps ne faisaient plus qu’un, profitant de leur alliance charnelle pour lui faire comprendre qu’elle était celle qu’il avait choisi pour la vie. Il s’amusa un instant avec leur chien, le prenant dans ses bras pour faire grandir cette complicité que l’on pouvait déjà percevoir, les mots d’Aelya l’amusant. « J’suis prêt à prendre sa part de punition s’il le faut. » Murmura-t-il d’un air malicieux, soutenant le regard de sa petite-amie alors que la flamme du désir dansait dans ses pupilles. On aurait pu penser que le drame n’était jamais arrivé tant l’atmosphère semblait légère, détendue, comme avant. D’ailleurs, c’était sûrement la première fois depuis un bon moment que son esprit n’était pas submergé par les images de l’accident, de l’hôpital, des pleurs qu’il avait vu couler sur les joues de l’amour de sa vie. Il s’était attelé à leur préparer leur petit-déjeuner, évitant son regard pour ne pas perdre complètement possession de ses moyens, Aelya semblant toujours douée pour lui faire tourner la tête. Sa peau se parsema de frissons lorsqu’il sentit ses mains s’enrouler autour de lui, jusqu’à venir déposer des caresses tendres sur son torse. Il se força au calme, prenant une plus grande inspiration pour ne pas se déconcentrer alors qu’elle le tentait de sa voix plus brûlante. « Là tout de suite, c’est surtout toi qui va me faire perdre la tête… et la main aussi, c’est un miracle si je finis pas par me brûler… » Ajouta-t-il, esquissant un sourire amusé, ses doigts venant taquiner sa peau en la caressant doucement, tournant la tête pour déposer un vif baiser sur sa joue, juste avant qu’elle ne décide de se détacher, lui laissant la possibilité de calmer ses ardeurs déjà bien enflammées par sa proximité avec Aelya. Il finit par rejoindre sa petite-amie à table, donnant à leur chiot de quoi manger avant la sortie qu’ils avaient prévu, conscients qu’il allait dépenser son énergie sur la place et qu’il en avait d’ailleurs grandement besoin. Son regard plongé dans le sien, il se laissa bercer par ses mots rassurants, empreints de chaleur et d’optimisme alors qu’ils avaient ré-évoqué le sujet sensible de leurs insomnies, équivoques de leur mal-être depuis l’accident et la perte de leur bébé. Il hocha silencieusement la tête à sa promesse, n’ayant aucun doute quant au fait qu’Aelya ferait toujours tout pour lui changer les idées, elle qui avait mis sa propre déprime entres parenthèses pour s’occuper de lui. Une nouvelle fois, il s’excusa d’être devenu celui qu’il était aujourd’hui, détestant ce visage qui ne lui avait jamais ressemblé et qui était pourtant celui qu’il arborait depuis des semaines entières. Les mots d’Aelya se frayèrent un chemin jusqu’à son coeur, l’englobant dans une aura chaude et protectrice qu’il ne pouvait qu’apprécier compte tenu des derniers évènements. « J’espère qu’il arrivera vite ce jour. J’en ai marre d’être comme ça, d’être le boulet qu’on doit traîner. J’veux juste être ton homme et t’aimer comme j’suis censé le faire. » Souffla-t-il, ses yeux détaillant son visage qu’il ramena contre le sien pour l’embrasser, cherchant à lui montrer qu’au fond, il était toujours le même, l’homme complètement subjugué par sa beauté et la douceur de ses lèvres. Il reprit finalement son souffle à la fin de leur échange, ré-ouvrant doucement les yeux pour les poser sur elle, écoutant attentivement ses mots qui prenaient toujours beaucoup de sens. « Ouais… on est chez nous à Bowen. Mais si on avait aucune attache ici, je t’aurais déjà emmené dans les quatre coins du monde avec moi… » Souffla-t-il, imaginant ce que donnerait leur vie s’ils étaient sur la route, vivant avec le strict minimum, l’amour régnant entre eux pour seule ressource illimitée. A son tour, il tenta d’égayer ses sens, prenant un malin plaisir à grignoter la peau de son cou avec ferveur, son souffle s’échouant contre elle dans le simple espoir de rendre la tension plus électrique entre leurs deux corps. « C’est tout ce que je recherche bébé… te faire de l’effet. Encore et encore. J’accepterais jamais de plus voir ton corps prendre du plaisir mon amour… » Lâcha-t-il, remontant ses lèvres jusqu’à sa mâchoire, ses doigts passant la barrière de son t-shirt pour se réfugier sur sa poitrine. « Ma copine est le diable en personne et tu sais quoi ? J’changerais ça pour rien au monde… » Souffla-t-il, d’un air malicieux, ses lèvres interceptant chacun de ses baisers alors que ses doigts dessinaient toujours des formes abstraites sur sa peau. Son coeur s’était mis à se déchaîner lorsqu’il sentit ses mains descendre avec une lenteur contrôlée jusqu’à son jean, comprenant qu’elle tentait de se venger du comportement similaire qu’il avait eu avec elle. « C’est exactement ça… de la torture. » Répéta-t-il après elle, dans un souffle qu’elle était la seule à pouvoir percevoir, jouant une dernière fois avec la proximité de son visage avant de la laisser se détacher de lui bien malgré lui. Il se mit à sourire à sa réponse, hochant la tête avec exagération pour lui faire part de son accord, comme un pacte qu’ils scellaient tous les deux. « C’est vrai, je l’ai plus qu’aimé ta surprise. Mais tu sais très bien que j’peux me contenter de me réveiller contre toi pour être comblé. » Ajouta-t-il, d’un air charmeur, tournant les talons pour se préparer pour la journée, décidant de laisser ses envies de côté pour au moins permettre à leur chien de prendre l’air. Sa main vint rejoindre la sienne une fois qu’elle se chargea de verrouiller leur porte, Niels tenant la laisse de leur chiot dans l’autre main, tous les deux guidés par Aelya qui les amena sur une parcelle de plage paradisiaque, les yeux de Niels s’émerveillant devant le paysage qui leur faisait face. « T’as bien fait. On en a besoin. » Ajouta-t-il, son sourire étirant ses lèvres alors qu’il s’amusa à caresser lentement son bras, tenté une nouvelle fois par ses lèvres. « Je tâcherais d’y penser. » Murmura-t-il, tout contre sa bouche qu’il pressa contre la sienne une seconde fois, son regard glissant sur son corps lorsqu’elle prit l’initiative de se débarrasser de son haut, arquant un sourcil malicieux à ses paroles. « Si tu m’assures que y’aura personne d’autre que moi qui profitera de cette vue… alors ok. » Il se mordit la lèvre en sentant ses mains se balader sous son haut, Niels levant les bras pour l’autoriser à lui enlever, son regard brillant de malice. D’un geste contrôlé, il fit descendre les doigts d’Aelya jusqu’à la fermeture de son jean, lui laissant la possibilité de le faire tomber au sol. « Faut que tu me réchauffes un peu avant que je me jette dans le bain froid. » S’amusa-t-il, justifiant ses gestes avec habileté. Une fois débarrassés de leurs vêtements, il prit la main de sa petite-amie, l’amenant avec lui au creux des vagues, sa peau se parsemant de frissons sous la fraîcheur de l’eau. « Il est carrément plus courageux que moi on dirait. » S’amusa-t-il, voyant Hank s’en donner à coeur joie dans l’eau. « Comment t'as connu cet endroit ? » Demanda-t-il, curieux.

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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyJeu 25 Juil 2019 - 8:33

Elle tentait de protéger l'infime parcelle d'espoir où elle essayait de l'attirer pour qu'il y vienne s'y réfugier, parce qu'elle avait mal de les voir éteint, le cœur à l'arrêt sous l'effet de cette peine qui ne leur laissait aucun répit. Elle craignait qu'il ne finisse par abandonner et par l'abandonner sur un chemin qui ne lui inspirerait rien s'il n'était plus là pour accompagner ses pas. Elle s'écroulait sur elle-même dans le silence de son souffle qui se perdait, dans les insomnies qui l'empêchaient de rêver, de s'extirper d'une réalité qu'ils peinaient tous les deux à accepter. Pourtant, quand elle rejoignait son étreinte, la douleur reculait, s'evaporait dans la chaleur de son amour qui la percutait en tout temps et qui la rassurait. À sa remarque, elle ne put s'empêcher de détailler ses traits d'un œil admiratif, son regard valsant sur les traits tirés de son visage qu'elle trouvait toujours aussi beaux.

- Et encore t'es gentil... Tes cernes t'arrivent jusqu'aux chevilles là, renchérit-elle. Tu restes quand même le plus beau pour moi, ajouta-t-elle tendrement.

Elle voulait apaiser toutes les cicatrices qu'il pouvait avoir dans le creux de son âme et qui se reflétaient sur sa peau, elle qui n'avait de cesse de laisser ses lèvres parcourir son être pour le soigner, le réconforter, essayer de le faire vivre malgré cette sensation de mort qu'ils portaient tous les deux dans les entrailles. Elle s'amusait du semblant de conversation qu'il entretenait avec leur chien, hochant la tête à ses mots d'un air amusé.

- C'était prévu, même si t'es bien trop content d'être puni toi, répondit-elle malicieusement, laissant planer une aura de séduction tout autour d'eux.

Elle n'en avait jamais assez de lui, Aelyatournant autour de lui parce qu'il était son unique raison d'être, sa seule dose d'oxygène au milieu d'un air toxique qui l'asphyxiait. Elle s'aventurait près de Niels dans la cuisine, agrémentant ce jeu de séduction dont ils avaient le secret, son myocarde battant de manière plus franche dans le désordre, parce que son seul regard suffisait à apporter le chaos dans sa raison bien trop instable. Ses mains vinrent doucement caresser son torse alors qu'elle était venue l'étreindre dans son dos, soufflant des mots brulants qui n'étaient destinés qu'à lui, qu'à l'étendue de son désir.

- Pas de ma faute si avant les pancakes y'a toi que je préfère manger, ajouta-t-elle sur un ton joueur, appréciant le baiser qu'il laissa sur sa joue avant de se détacher doucement.

Il n'y avait jamais de moments opportuns pour laisser parler son envie, Aelya préférant toujours permettre à son instinct de s'exprimer dans n'importe quelle situation, incapable de résister à son charme qui la foudroyait d'une urgence qu'elle ne faisait que de ressentir, au fur et à mesure que le sevrage de sa peau se déployait dans ses cellules. Elle gagna la salle à manger, s'installant à table avant que Niels ne daigne la rejoindre, les bras chargés de ses deux préparations avant qu'il n'en dépose une sur le sol pour leur chiot, amenant un sujet qui ne pouvait qu'attiser son inquiétude. Elle le comprenait, sachant pertinemment qu'elle pouvait faire preuve d'une grande patience pour Niels, prête à l'attendre toute une vie s'il avait besoin de ce temps pour se remettre de ce choc qui l'avait abîmé, cet accident qui avait emporté leurs sourires qui se délitaient dans leur mal-être.

- Mon amour, tu m'aimes déjà comme t'es censé le faire. Et t'es pas un boulet. T'es trop dur avec toi-même mon cœur. Tout ce qui nous est arrivé n'a rien avoir avec ta responsabilité, et je passerais ma vie à t'en convaincre. Tu fais tellement pour moi. Je peux pas te laisser penser une seule seconde l'inverse, admit-elle, captant son regard de manière tendre et sincère.

Elle tendit sa nuque pour accrocher ses lèvres dans un baiser amoureux, sa main caressant doucement sa joue alors qu'elle s'imprégnait de son étreinte qui la sécurisait, là où elle se reconnaissait, là où ils s'aimaient sans compter. Elle sourit tendrement à sa remarque, son regard plongeant dans le sien à ses mots tandis que tout un tas d'images se dessinaient dans son esprit, eux deux, perdus au milieu du monde mais toujours main dans la main.

- Je te suivrai les yeux fermés mon amour... Souffla-t-elle amoureusement. Je peux pas me passer de toi. C'est pas concevable, admit-elle doucement.

Elle laissa ses lèvres s'échouer dans son cou, soupirant sous l'effet du bien être qui se déversait dans ses veines et qui animait son envie de se délester de tout tissu pour retrouver sa peau contre la sienne, laissant ses mains doucement érafler son dos alors qu'elle tendait la nuque, l'incitant à continuer.

- Ça peut pas arriver bébé. Je veux prendre du plaisir qu'avec toi, toute ma vie. Je veux jamais avoir à te partager, parce que j'ai jamais autant crier en plus que depuis que c'est toi qui me fait l'amour, avoua-t-elle, joueuse.

Et c'était vrai, jamais elle n'avait connu une si belle harmonie entre son corps et celui d'un autre, lui qui avait seulement besoin de la toucher pour réveiller un tumulte sans nom dans le creux de ses entrailles, lui qui savait la faire oublier, rêver, sans même s'en rendre pleinement compte. Son contact sur sur sa poitrine l'électrisa alors que son visage frôla le sien quand il vint à hauteur de son visage.

- Tant mieux bébé parce que... J'ai jamais rien eu d'un ange. C'est pas avec toi que ça peut changer, tu me tentes bien trop pour ça, répondit-elle d'une voix charmeuse.

Elle s'empara de ses lèvres de manière fiévreuse, sa bouche dérivant dans son cou tandis que ses mains glissèrent jusqu'à l'attache de son bas, rattrapée par son envie de le déshabiller pour qu'il puisse l'attirer au plus près de lui avant que la raison ne vienne lui rappeler qu'elle devait laisser ses envies de côté pour le moment. Elle acquiesça à ses mots qui faisaient écho aux siens, retenant un soupir de frustration contre ses lèvres avant de se détacher de lui, l'invitant à se lever.

- Si c'est le traitement pour que t'ailles mieux bébé t'as qu'à me le dire, je ferais l'amour avec toi toute la journée et toute la nuit si c'est que ça. C'est pas comme si ça me dérangeait, le tenta-t-elle d'une voix malicieuse.

Elle lui offrit un clin d'œil, le regardant rejoindre la salle de bain avant qu'elle ne l'entraîne dans son sillon, traversant les rues pour atteindre la plage, ses doigts attrapant les siens tandis qu'il baladait Hank. Elle l'entraina sur un coin de la plage désert, à l'abri de tous les regards, caché derrière un chemin habillé de buissons. Elle sourit tendrement à sa remarque, le regard subjugué par le panorama qui s'étendait à perte de vue devant eux, bien que le plus beau des paysages se trouvaient dans le regard de Niels, dont la caresse de ses doigts égaya sa peau de frissons, attirant ses lèvres contre les siennes dans un baiser patient et tendre. Aelya retira son haut sous ses yeux, un air joueur sur le visage alors qu'elle continuait de se déshabiller, avec l'intention de profiter de cette journée comme s'ils n'allaient pas sombrer dans les ténèbres.

- Y'aura personne. Juste toi et moi. Alors... Profite du spectacle, ajouta-t-elle, Aelya pointant son regard sur ses courbes pour que celui de Niels ne vienne à la détailler.

Elle s'avança, rompant la faible distance qu'il y avait entre eux pour caresser son torse sous son haut, lui retirant quand il leva les bras pour lui signifier son acceptation. Son regard s'assombrissa de désir quand il guida ses mains le long de son torse jusqu'à l'ouverture de son jean qu'elle fit glisser le long de ses jambes, son dos se cambrant pour qu'elle ne vienne déposer de vives pressions sur son abdomen, à la limite de son sous vêtement, avant de se redresser pour le regarder.

- Ça t'as un peu réchauffé ? Demanda-t-elle avec un sourire en coin, sa main jouant avec l'élastique de son boxer.

Elle prit sa main, s'avançant près des vagues qui s'écrasaient sur la plage pour rentrer dans l'eau, ses muscles se crispant sous l'effet de l'eau froide. Elle lâcha un léger rire en voyant leur chiot s'amuser dans l'eau non loin d'eux à ses mots.

- C'est pas un chien c'est un poisson en fait, je crois que je me suis trompée, lança-t-elle, taquine.

Elle avança encore dans l'eau, laissant l'océan immergé son corps jusqu'à sa clavicule, s'intéressant à la question de Niels.

- Par hasard. En fait c'était une soirée où j'avais trop bu je crois et je me réveillée le lendemain ici, je devais avoir vingt ans. Du coup c'est devenu un peu l'endroit où je venais quand je me prenais la tête avec mon père, avoua-t-elle, tentant de garder une certaine légèreté. J'y suis plus du tout retournée depuis que je te connais, parce que j'ai plus besoin de m'évader quand je suis avec toi, ajouta-t-elle, le regard vulnérable.

Elle plongea sous l'eau, nageant jusqu'à Niels avant de remonter à la surface devant lui, son regard valsant entre ses lèvres et ses yeux.

- J'ai jamais montré cet endroit à personne. Tu sais trop de choses sur moi en fait, ça pourrait être dangereux, ajouta-t-elle, un sourire joueur sur les lèvres. Bon Hank est complice aussi maintenant.
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyJeu 25 Juil 2019 - 19:08

C’était sûrement les seuls moments où il avait l’impression de retrouver son souffle, lorsque les bras de l’amour de sa vie venaient l’envelopper, lui faisant oublier pendant ces quelques instants cette réalité qu’il avait encore du mal à confronter. Il aurait aimé se blottir contre elle jusqu’à la fin des temps, ou au moins jusqu’à ce que l’hémorragie ne finisse par cesser, parce-qu’il savait qu’il était incapable de le faire par lui-même. C’était Aelya qui le sauvait, depuis bien plus longtemps qu’elle ne l’imaginait, et même en suspension au-dessus du vide, il savait que sa main n’était jamais très loin pour l’aider à avancer et le prévenir de la moindre chute. Il avait hâte que le cauchemar ne prenne fin, que leur quotidien ne finisse par redevenir celui qu’ils avaient toujours connu, empreint de complicité et de sourires qu’ils échangeaient dés que leurs regards se croisaient. Il avait souri à ses mots qui cherchaient à le taquiner, heureux de voir qu’elle ne montrait aucune pitié vis-à-vis de lui, qu’elle restait elle-même, la femme qu’il aimait éperdument. « T’es pas trop exigeante avec moi, je m’en sors bien. » Pouffa-t-il, faisant référence à son état qui laissait à désirer depuis plusieurs semaines, celui qu’il essayait d’arranger sans franchement y arriver. Il se sentait bien mieux depuis son réveil, Aelya faisant naître des sentiments positifs, ceux qu’il luttait à trouver ces derniers temps. Il en profita pour la taquiner, usant de sa complicité avec leur chiot pour l’attirer vers lui, comme il l’avait toujours fait. Il se mordit la lèvre devant elle, un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres alors qu’il percevait la lueur de séduction dans ses iris. « Pas du tout. Tu te fais des films, c’est atroce d’être puni par toi. » Dit-il, d’une voix faussement innocente, Aelya sachant très bien dans quel jeu il souhaitait l’embarquer. Il finit par détourner ses yeux d’elle pour se concentrer sur ses pancakes en préparation, s’amusant de cette tension toujours perceptible entre eux, ce quelque chose de très subtile qu’ils savaient tous les deux agrémenter avec leurs mots brûlants. Il s’était d’ailleurs fait la réflexion qu’il n’était plus très loin de se brûler les ailes à la minute où elle était venue se réfugier dans son dos, entourant son torse avec ses mains, ses caresses venant déstabiliser le rythme régulier de son myocarde. Il respira plus profondément au passage délicat de ses doigts, souriant aux mots qu’elle ajouta et qui n’arrangeaient sûrement pas son envie de tester la solidité du plan de travail avec elle. « Si t’as encore faim ce soir, peut-être que je pourrais me proposer à toi. » Dit-il, faisant mine de garder son sérieux, juste avant qu’il ne tende la nuque pour embrasser bien trop chastement sa joue. Il adorait lui tourner autour, conscient qu’Aelya répondrait toujours à son jeu, parce-qu’elle était sa plus grande complice, sa meilleure coéquipière, sa moitié. Il aborda ce sujet sensible lorsqu’ils furent tous les deux installés autour de la table, ne lui cachant pas les problèmes qu’il avait pour dormir, pour trouver une paix intérieure qui lui manquait cruellement depuis l’accident. Ce qu’il craignait avant tout, c’était de la décevoir, de finir par la lasser, elle qui se démenait à chaque minute qu’elle pouvait pour alimenter la dernière étincelle qu’elle voyait dans ses yeux. Il garda ses bras autour d’elle après l’avoir attiré sur lui, se laissant doucement bercer par les douces paroles qu’elle prononçait, d’une sincérité qu’il pouvait percevoir rien que de par son intonation. Il cilla à la fin de ses mots, continuant de faire valser ses doigts contre sa cuisse pour ne pas perdre son contact. « J’voudrais faire plus. Comme toi tu le fais bébé. J’ai pas l’impression d’être assez bien pour toi en ce moment et c’est vraiment frustrant. J’perds patience, j’veux tout te donner mon amour… » Ajouta-t-il, attendri par tout ce qu’elle lui avait dit, même s’il avait du mal à s’en convaincre. Il accrocha ses lèvres, les faisant valser dans un rythme amoureux et tendre, perdant son souffle dans ce contact dont il ne pourrait jamais se lasser tant il était addictif. Il s’imprégna de sa proximité, appréciant de sentir son souffle aussi près du sien, ses yeux captant les siens à ses aveux. « On le fera, un jour… ? Tu voudrais faire ça avec moi ? » Souffla-t-il, plongeant un regard profondément amoureux dans le sien, lui susurrant ses paroles comme s’il s’agissait du plus précieux des secrets. Ses lèvres vinrent retrouver le chemin jusqu’à son cou qu’il embrassa sans aucune retenue, alternant les baisers et les suçons qu’il lui laissait sur la peau, l’envie de la voir prendre du plaisir lui chatouillant les entrailles. Il frémit à l’entente de ses compliments, se mordillant la lèvre en s’imaginant la déshabiller entièrement, sa peau réclamant déjà le contact de la sienne. « J’adore le savoir mon coeur… Parce-que toi aussi tu me fais tellement du bien à chaque fois… » Lâcha-t-il, dans un murmure empreint de désir, glissant ses lèvres jusqu’à son oreille où il s’amusa avec son lobe, ses mains taquinant sa peau sous son haut, retrouvant sa poitrine après que ses mains les aient guidé. Il sourit lorsqu’elle confirma qu’elle n’avait rien d’angélique, lui qui avait de toute façon toujours aimé son côté sauvage, un peu diabolique, qui lui allait si bien. « Je t’interdis de devenir sage mon bébé. J’aime trop quand tu m’accompagnes dans mes bêtises… » Dit-il, tentant ses lèvres sans lui donner de réel baiser, jusqu’à ce qu’elle ne finisse par prendre les devants, Niels lâchant un léger soupir quand elle prit l’initiative de faire glisser ses mains jusqu’à son jean, jouant avec son désir en fusion. Il se mit à rire à ce qu’elle ajouta, ravi de trouver ce genre de terrain d’entente avec elle, lui qui ne demandait que ça, de se retrouver contre elle, en elle, à chaque minute de sa vie. « C’est le seul traitement mon amour… J’aurais aimé qu’on trouve quelque chose d’autre. Malheureusement, y’a que ça qui puisse me soulager. » Ajouta-t-il, d’un air faussement déçu, profitant d’un dernier contact avec ses lèvres avant de s’éclipser vers la salle de bain où il se prépara rapidement avant de rejoindre l’amour de sa vie. Sa main dans la sienne, il se laissa guider au travers de chemins qu’il n’avait encore jamais emprunté, appréciant l’idée de découvrir de nouveaux paysages avec Aelya qui connaissait Bowen comme sa poche, jusqu’à ses moindres secrets. Il ne fut d’ailleurs pas déçu du détour lorsqu’il put entrevoir l’étendue infinie de l’océan se dresser devant ses yeux ébahis, comme ceux d’un gamin devant le plus beau des cadeaux. Il regagna rapidement les lèvres d’Aelya, lui signifiant toute sa gratitude dans ce baiser sincère, exalté à l’idée de passer les prochaines minutes avec elle, loin des tracas du quotidien. Il la regarda avec un air amusé commencer à se dévêtir, son regard glissant rapidement sur les courbes parfaites de son corps. « J’en perdrai pas une miette. » Répondit-il, une lueur brillante trahissant son émerveillement face à la beauté de sa silhouette. Il la laissa en faire de même avec son propre haut, là guidant ensuite à aller plus loin en prenant ses mains qu’il fit déraper sur son torse et ses muscles abdominaux, jusqu’à ce qu’elles ne viennent attraper l’ouverture de son jean. Son corps se contracta à ses gestes experts, frémissant sous l’effet des baisers qu’elle déposa au niveau de son boxer, le tentant comme elle le faisait si bien. « J’ai beaucoup trop chaud maintenant. » Dit-il, soutenant son regard avec un sourire malicieux avant de s’avancer vers l’océan, la différence de températures entre son corps et l’eau le faisant frissonner. « C’est un sacré spécimen. J’pense qu’il est unique en son genre. » Rit-il, amusé de voir Hank prendre autant de plaisir dans l’eau. Il s’intéressa à la réponse de sa petite-amie, hochant légèrement la tête. « Tu devrais être plus souvent bourrée bébé si c’est pour trouver des endroits aussi beaux. » Ajouta-t-il, un léger sourire étirant ses lèvres. « C’est dommage, on aurait pu s’évader tous les deux ici. Ça pourrait devenir notre coin à tous les deux. » Souffla-t-il, accrochant son regard avant qu’elle ne plonge dans l’eau, la laissant se rapprocher un peu plus de lui, voyant ses yeux valser entre ses lèvres et ses iris. « Trop dangereux... » Murmura-t-il pour renchérir, s’avançant à son tour vers elle, sans pour autant la toucher. « J’comprends toujours pas pourquoi tu t’es jamais méfiée de moi d’ailleurs... C’est vrai, j’aurais pu être un psychopathe ou un type aux idées pas nettes. Mais t’as jamais eu peur... pas une seule fois. » Dit-il, finissant ses mots dans un souffle alors qu’il se rapprochait dangereusement d’elle, de ses lèvres qui semblaient aimantées aux siennes. Il détourna au dernier moment sa trajectoire, finissant lui aussi par plonger avant de remonter à la surface, ébouriffant légèrement ses cheveux. « On devrait passer nos journées ici. Si y’a personne, c’est encore plus intéressant. » Dit-il, faisant mine de ne pas avoir d’idées en tête. « La dernière fois où on a voulu faire l’amour sur la plage, on a été pas mal dérangés. Tu t’en rappelles ? » Demanda-t-il, l’air de rien.

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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyVen 26 Juil 2019 - 6:06

Elle ne se serait jamais démenée de cette manière pour un autre homme, parce que c'était bien la première fois qu'elle avait autant de considération pour son amant, Niels qui était devenu bien plus en l'espace de quelques mois, qui avait comblé tous les manques qui jonchaient sa vie. Il était devenu son pilier, son partenaire, sa moitié, celle qu'elle ne trouverait pas ailleurs, celle qu'on ne rencontrait qu'une fois dans sa vie. Alors forcément, elle avait envie de prendre soin de lui, de ce qu'ils avaient pour ne jamais avoir à errer sans lui, la seule image d'un quotidien sans lui suffisant à réveiller certaines angoisses qu'elle ne ressentait plus depuis qu'il était là à l'aimer sans limite. Aelya voulait lui prouver qu'elle s'accrocherait à lui même dans les ténèbres, lui montrant qu'il en valait la peine et qu'elle ne comptait pas lâcher prise quand bien même ses efforts s'évanouissaient dans le vide de leur désespoir. Elle sourit de manière taquine à ses mots, retrouvant son regard joueur qu'elle aimait tant, cette lumière qu'elle voulait égayer jusqu'à ce que ses iris puissent briller naturellement, comme avant. Elle savait qu'ils étaient liés pour l'éternité, que personne ni rien ne pouvait abattre ce qui explosait et scintillait entre eux, lui qui était capable d'inscrire des étoiles dans son ciel macabre, là où l'espoir lui-même avait décidé de ne plus s'inscrire. Quand elle le regardait de son regard attendri qui valsait entre leur chiot et lui, elle ne pouvait que se laisser attirer par tout ce qu'il dégageait, retrouvant l'espace d'un instant l'homme qui l'avait toujours fait chavirer.

- T'as l'air totalement traumatisé en tout cas, je fais bien mon travail de tyran,
s'amusa-t-elle, un air malicieux sur le visage.

Elle s'imprégnait de cette aura complice qui était toujours là malgré tout, son corps directement happé par le sien même quand ils devaient s'occuper à autre chose, parce qu'elle n'arrivait jamais à garder ses distances trop longtemps quand c'était Niels, appréciant les signaux empreints de désirs qu'ils s'envoyaient, elle qui le désirait en tout temps alors que ses mains étaient venues prendre possession de son être en glissant sur son torse.

- Y'a aucune vie où je serais rassasiée de toi bébé. Donne-moi ton corps toute ta vie, j'sais exactement comment en prendre soin...
Souffla-t-elle, jouant sur les sous-entendus.

Elle le cherchait, le tentait, elle qui ne vivait que pour l'impact de sa peau contre la sienne, que pour la douceur de son souffle qui venait caresser son âme dès lors qu'il y déposait des baisers. Aelya savait très bien qu'avec Niels, ce serait toujours électrique, comme si le coup de foudre qu'elle avait eu pour lui dès le départ était toujours là, déclenchant des soubresauts dans son coeur. Elle sourit légèrement à la sensation de ses lèvres sur sa joue, rompant le contact pour ne pas lui sauter dessus alors qu'il s'affairait à cuisiner pour eux deux, prenant place à table pour finalement laisser l'inquiétude jaillir au milieu de leur conversation. Rejoignant son étreinte sur ses genoux, elle avait désiré le rassurer sur sa valeur, parce qu'il était hors de question qu'elle ne le laisse penser qu'il était un fardeau sur ses épaules.

- Tu t'occupes déjà assez bien de moi... Si tu veux pouvoir encore le faire, faut que tu penses à toi amour, avant moi. Ca ira mieux un jour. On l'a déjà fait bébé. On peut encore le faire,
l'encouragea-t-elle amoureusement, sa main venant caresser la sienne alors que ses doigts valsaient sur sa cuisse.

Elle laissa ses lèvres parler à sa place, lui donnant tout l'amour dont il avait besoin dans ce contact passionné qui lui coupa le souffle et qui lui rappelait à quel point elle voulait tout simplement s'accrocher à lui, à eux. Elle sourit tendrement à sa proposition, le regard luisant d'affection alors qu'elle hocha la tête.

- J'en rêve... On le fera mon bébé,
murmura-t-elle contre ses lèvres, comme un secret qu'elle ne voulait dire qu'à lui.

Il n'y avait que lui qu'elle pouvait suivre partout sans l'ombre d'un doute dans son esprit, avec qui elle voulait se consumer dans leurs ambitions qui se rejoignaient toujours. Elle l'aimait, éperdument, inconditionnellement, jusqu'à la fin des temps. Elle sentit une vive chaleur s'insurger dans ses veines sous l'effet de ses baisers dans son cou, soupirant plus bruyamment à chaque fois qu'il mordillait sa peau. Elle frémit à sa réponse, son visage effleurant le sien quand ses lèvres attrapèrent son lobe.

- Je continuerai jusqu'à l'épuisement... Je veux t'entendre murmurer mon prénom encore et encore...
Admit-elle fiévreusement dans un souffle.

Elle aimait percevoir la chaleur de ses paumes sur ses courbes qui n'étaient destinées qu'à être touchée par ses mains, ayant l'envie de plus en plus urgente de ne faire qu'un avec l'homme de sa vie. Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres à sa remarque, égayant l'air malicieux qu'elle arborait sur le visage.

- On est les pires quand on est ensemble, mais j'aime trop ça pour arrêter,
avoua-t-elle, joueuse.

Elle s'amusa de la tension entre leurs lèvres qui se cherchaient avant de leur céder, parce que c'était ce qu'elle faisait de mieux, de lui succomber tout entière, ses mains glissant jusqu'à l'ouverture de son jean qu'elle voulait lui retirer dans la ferveur de ce baiser passionnée qui se déplaça dans son cou. Son rire se joignit au sien à son air faussement dépité qui attisait davantage les images qu'elle avait dans la tête.

- Si y'a que ça qui puisse te soulager... C'est pour la bonne cause alors, j'suis vraiment trop serviable comme personne. On aurait pu commencer ton traitement tout de suite si j'étais pas allée chercher Hank, mais on se rattrapera, quitte à doubler les doses,
admit-elle, amusée.

Elle se détacha de son étreinte, attrapant ses lèvres vivement avant de le laisser disparaître dans la salle de bain pour en ressortir quelques minutes plus tard. Elle l'attira dans un chemin peu fréquenté quand ils furent à l'extérieur, lui faisant découvrir une partie de la ville qu'elle avait découvert par hasard et qui était devenu le refuge de ses peines avant qu'ils ne se connaissent, le bruit des vagues venant apaiser son âme meurtrie, Aelya espérant que ce cadre idyllique réussirait lui aussi à le réconforter. Elle lui offrit un baiser emplit d'affection et de tendresse avant de taquiner son désir en se déshabillant devant ses yeux, ses mains bien vite attirées contre son torse qu'elle dévêtit, se laissant guider par la lenteur de ses gestes pour déboutonner son jean, ses iris accrochant ses courbes masculines qu'elle admirait avec envie, avant de permettre à ses lèvres de traduire les idées peu chastes qui se débattaient dans son esprit en insistant près de la limite de son boxer pour s'amuser.

- C'était le but, te réchauffer, nan ?
Lança-t-elle, un air fier sur le visage.

Elle prit sa main pour s'infiltrer dans l'eau froide de l'océan, soupirant sous l'effet du choc thermique. Elle hocha la tête à sa remarque qui lui décrocha un léger rire.

- Comme nous. C'est bien un chien pour nous, y'a pas de doutes,
répondit-elle en regardant Hank jouer avec l'eau un peu plus loin.

Aelya laissa son regard se poser autour d'elle avant de le recentrer sur son petit-ami, pouffant à sa déclaration.

- Je pense que si on combine nos talents on devrait trouver des endroits encore plus beaux,
s'amusa-t-elle. Ca peut toujours devenir notre endroit à nous mon coeur. Par exemple tu vois, si un jour on se perd dans la ville, ce qui ne pourrait pas arriver mais passons, on pourrait très bien se retrouver ici. Comme un point de repère, ajouta-t-elle, intéressée par l'idée qu'elle se faisait d'ici.

Elle aimait savoir qu'ils avaient leurs endroits favoris, là où les souvenirs s'éternisaient et flottaient pour y rester ancrés à tout jamais. Elle plongea dans l'eau, remontant à la surface pour se poster en face de Niels, ses yeux détaillant ses lèvres qui manquaient déjà aux siennes. Elle réfléchit à ses mots en hochant lentement la tête, presque attendrie par cette vérité qui serait toujours effective.

- Peut-être parce que je savais que de nous deux, c'était moi la plus dangereuse ?
Lança-t-elle, taquine. Ou peut-être parce que dès la première fois, j'me suis pleinement sentie en confiance avec toi. T'as tout de suite cherché à prendre soin de moi même si tu t'en rendais pas compte. Personne a jamais été comme ça avec moi, avoua-t-elle sincèrement, le regard amoureux.

Le souffle court, elle regarda ses lèvres s'approcher doucement des siennes, attendant le choc d'un baiser qui n'arriva pas, Niels plongeant dans l'eau avant de remonter, attisant une certaine tension dans son corps appelé par le sien. Elle se mordit la lèvre à ce qu'il vint ajouter, ses pupilles regardant son visage avec attention, tentant de prendre le même air innocent qu'il arborait.

- Ouais je m'en rappelle. C'était très frustrant d'ailleurs. On a pas ce problème ici...
Ajouta-t-elle en haussant les épaules.

Elle avança doucement près de lui, ses mains venant caresser son torse sous l'eau.

- A quel point t'as envie de moi, là ? Demanda-t-elle d'une voix brûlante, ses lèvres dansant au-dessus des siennes. Parce que j'ai trop envie de toi... Murmura-t-elle sur le même ton, le coeur battant plus vite. On pourrait se réchauffer sur le sable... Proposa-t-elle avant de venir attraper vivement ses lèvres.

Elle l'attira contre elle en prenant sa main, avançant vers la plage sans détacher son emprise, tandis que ses baisers se firent de plus en plus impatients.
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grand kangou
Levi Wheeler
Levi Wheeler
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STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)

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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptySam 27 Juil 2019 - 11:00

Il avait peur de ne plus être suffisant pour elle, qu’elle vienne à se rendre compte qu’il ne valait pas tous les efforts qu’elle faisait pour lui depuis tout ce temps, depuis qu’il s’était mis en tête qu’il était responsable de la perte de leur enfant. Ça le rongeait de l’intérieur, de savoir qu’il n’avait aucun moyen de se sortir de ce gouffre si elle n’était pas là pour l’aider. C’était frustrant, parce-qu’aujourd’hui, il ne pouvait qu’admettre qu’il n’y arriverait pas seul, et la simple idée de savoir qu’il embarquait Aelya dans la profondeur des ténèbres lui était insupportable. Tout ce qu’il souhaitait, c’était la voir vivre, pleinement, comme elle l’avait toujours fait. Voir ses iris s’illuminer, se charger de vie pour qu’elle puisse perdurer dans ce monde souvent trop injuste. Et pourtant, elle était toujours là, à veiller sur lui, à caresser ses plaies les plus profondes pour chercher à les refermer. Et jamais personne n’avait fait preuve d’autant de tendresse envers lui avant elle. Il était complètement hypnotisé par tout ce qu’elle était, tout ce qu’elle dégageait, cette aura enivrante dont il était follement amoureux et qu’il ne voudrait égoïstement toujours que pour lui. Il s’était réveillé sans la moindre once d’angoisse, apaisé par les attentions de sa petite-amie qui valaient tout l’or du monde et bien plus encore, Niels se laissant bercer par l’atmosphère légère qui régnait entre eux. Il exagéra son hochement de tête aux mots qu’elle prononça, répondant avec malice au petit jeu qu’ils avaient installé. « Y’a personne qui le ferait aussi bien que toi. » Ajouta-t-il, lui faisant savoir qu’il adorait sa façon de procéder avec lui. Il avait cette fausse impression d’aller mieux soudainement, Niels comprenant qu’Aelya avait réussi à faire taire ses angoisses le temps de quelques instants dont il voulait pleinement profiter. Il la laissa venir contre lui alors qu’il préparait leurs pancakes, sentant un vent de désir tourner vers eux, remuant ses entrailles alors que les doigts d’Aelya caressaient lentement le tracé de son torse. « Tant mieux. J’veux jamais que t’en aies assez. Parce-que moi non plus, j’pourrais jamais être lassé de te sentir contre moi bébé… » Souffla-t-il, sur le même ton qu’elle, tournant légèrement la tête pour atteindre son visage, ses lèvres se contentant de déposer un baiser sur sa joue, se retenant de la dévorer immédiatement. La tension avait réchauffé la pièce et sa peau, toujours en demande de la sienne même après ces longs mois passés à l’appréhender, lui qui pouvait reconnaître la douceur de sa peau les yeux fermés. Il n’avait jamais touché une femme comme il touchait Aelya, se prenant à lui donner une partie de son âme à chaque fois qu’il lui faisait l’amour, à chaque fois qu’ils prenaient la décision de s’abandonner l’un à l’autre. Il avait dû mal à mettre des mots sur toutes les sensations qu’elle faisait naître en lui, sur le déferlement de bien-être qui se produisait en lui à la seconde où ses mains parvenaient jusqu’à sa peau. C’était tout ce dont il avait besoin. Incapable de lui parler sans établir un contact avec elle, il l’avait guidé jusqu’à lui, afin de rendre cette conversation moins lourde pour lui, pour eux, qui avaient vécu le pire des drames en perdant leur fille. Ses yeux cherchaient les siens, comme la seule accroche qu’il pouvait trouver dans la noirceur de son quotidien, Aelya représentant sa seule lumière, le seul chemin qu’il se devait de suivre. Il hocha silencieusement à ses mots empreints de sagesse, comprenant qu’il ne pourrait pas lui offrir tout ce qu’il voulait s’il ne s’occupait pas déjà de son propre cas. « Je sais qu’on peut le faire. Y’a que toi qui me motive… » Il détourna un instant ses yeux des siens, les baissant jusqu’à leurs mains qui se cherchaient avec tendresse, avant que ses lèvres ne rencontrent les siennes dans un baiser amoureux dans lequel le moindre doute pouvait se dissiper, Aelya faisant renaître l’espoir dans le creux de son coeur par son souffle chaud et réconfortant. Il esquissa un léger sourire à sa réponse, tendant une nouvelle fois la nuque pour accrocher le coin de ses lèvres de manière vive. Il se sentait plus léger, apte à entrevoir la journée autrement que dans le noir, son regard ne voulant suivre que celui d’Aelya qui semblait lui montrer un horizon dégagé, loin de tous les nuages qui avaient cherché à les poursuivre. Son coeur s’était mis à battre plus fort alors qu’il lui donnait de l’attention, embrassant son visage, son cou sur lequel il laissa la trace de son amour, son envie de lui donner du plaisir se déversant à une vitesse folle dans ses veines. Ses doigts vinrent lentement remonter vers l’intérieur de sa cuisse, son sourire s’agrandissant à sa remarque. « J’le ferai jusqu’à ma mort. Y’a que ton prénom que j’suis capable de crier mon amour. » Parce-qu’il n’avait jamais connu tel plaisir avant de la trouver, Aelya semblant manier son désir d’une main de maître, comme si elle prenait possession de son être, de son corps entier, juste pour lui faire du bien. « Faudrait pas qu’on finisse par s’ennuyer. » Ajouta-t-il, tentant de justifier leurs frasques, amusé en repensant à tout ce qu’ils avaient pu vivre ensemble, frôlant le danger et le vide dés qu’ils en avaient eu l’occasion. Après ce moment de chaleur, Niels se détacha de sa petite-amie, acquiesçant à son idée de traitement qu’il serait toujours incapable de refuser, lui qui était dingue d’elle, à tous les niveaux. « J’trouve que c’est un bon compromis. Et puis… comme je suis vraiment atteint, j’pense que c’est vraiment nécessaire d’augmenter les doses. » Répondit-il, haussant les épaules de manière innocente avant de rejoindre la salle de bain pour se préparer à sortir avec Aelya et leur chiot. Il ne s’était certainement pas attendu à fouler cette étendue de sable déserte cachée au milieu de nul part, à travers un chemin qui n’était certainement pas connu de tous les habitants. Son visage s’était éclairé devant le paysage à couper le souffle qui les entourait, leur offrant un panorama unique. Sans plus attendre, il avait laissé Hank vagabonder comme il le souhaitait, avant de s’intéresser à Aelya et ses lèvres qui n’avaient de cesse de l’attirer. Il la laissa le déshabiller, se laissant frémir aux caresses appuyées de ses lèvres qui effleuraient l’élastique de son sous-vêtement, Niels s’amusant de cette malice qui brillait dans ses yeux, conscient qu’elle savait très bien ce qu’elle faisait. « Ouais, c’est le but. Me réchauffer, pas me faire mourir par hydrocution. » Dit-il en roulant des yeux, faisant mine de se plaindre avant de pouffer de rire, attrapant la main d’Aelya pour la suivre dans l’eau. Il s’amusa de la joie de leur chiot, s’intéressant ensuite à sa petite-amie qui l’entraînait un peu plus loin dans l’eau, attendri par sa remarque. « Ouais… c’est le point de repère parfait. Tellement parfait que ça donnerait presque envie de se perdre. » Souffla-t-il, un mince sourire étirant ses lèvres. Il regarda Aelya plonger, se délectant de sa chaleur qu’il pouvait sentir même dans l’eau alors qu’elle s’était rapprochée de lui, observant son regard qui valsait sur les traits de son visage. « J’aurais dû me douter que c’était toi la plus téméraire de nous deux… » Murmura-t-il pour répondre à sa taquinerie, son myocarde se mettant à battre plus fort aux aveux qu’elle lui confia. « Peut-être parce-que de mon côté, j’ai jamais connu une personne aussi belle que toi. Tu m’as fasciné, depuis le début. J’savais que c’était pas anodin, toi et moi… Alors, fallait que je te montre que j’en valais la peine. C’est la première fois que j’ai eu envie de me prouver à quelqu’un. » Ajouta-t-il, se laissant lui aussi aller aux confidences, désireux qu’elle sache que c’était tout ce qu’il avait toujours voulu, qu’elle se sente en confiance dans ses bras. Il joua avec la proximité de leurs visages, plongeant avant d’atteindre ses lèvres, son regard captant le sien lorsqu’il remonta à la surface. Il suivit ses lèvres du regard alors qu’elle s’approcha de lui, son souffle percutant le sien alors qu’il n’y avait presque plus d’espace entre eux. « J’ai envie de toi depuis que j’ai ouvert les yeux… » Lâcha-t-il, d’une voix empreinte de désir. « Juste que là… l’eau est super froide, ça se voit moins. » Pouffa-t-il, se moquant de lui-même avant de répondre à son baiser, ses mains s’agrippant à ses hanches en même temps qu’il la suivait jusqu’au bord de l’eau, ne daignant pas lâcher ses lèvres une seule seconde. Il la fit basculer sur le sable lorsqu’ils atteignirent le rebord de l’océan, ses lèvres venant se réfugier dans son cou avec l’envie d’entendre sa respiration devenir plus profonde. « T’es tellement belle… » Lâcha-t-il, permettant à ses doigts d’effleurer ses courbes parfaites, sa peau encore rafraichie par l’eau semblant être sensible au doux contact de la sienne. « Demande moi d’aller plus loin bébé… » Souffla-t-il, terriblement excité par elle, jouant avec la proximité de leurs bassins pour la faire languir.

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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptySam 27 Juil 2019 - 17:22

Elle avait l'impression que la douleur emprisonnait leurs âmes dans une cage, où ils peinaient à se toucher au travers de ces barreaux qui leur rappelaient sans cesse leur perte, ce qu'ils avaient fait pour en arriver là, Aelya ayant toujours ce sentiment d'avoir trahi sa propre fille quand elle regardait cette cicatrice qui ornait son abdomen, bien trop discrète à la vue de la souffrance morale qu'elle rejetait continuellement dans son organisme, comme si son sang devenait de plus en plus acide à mesure que les jours ne passaient et qu'elle ne voyait aucune amélioration à leur détresse, surtout à celle de Niels. L'impuissance l'attirait vers le fond, augmentant ses sentiments invasifs qui pourrissaient chacune de ses cellules. Il n'y avait que lui pour arrêter le phénomène, que lui pour la délivrer des bras de ses démons qui tentaient de l'achever. Pourtant, elle essayait de ne rien montrer, de ne pas laisser la peine et les remords se lire sur ses traits pour ne pas inquiéter Niels qui avait déjà beaucoup à gérer. Et elle se rendait compte qu'il ne suffisait que d'un seul de ses sourires pour retrouver espoir.

- Tu laisserais personne te torturer comme j'le fais, hein ? Demanda-t-elle, le regard malicieux.

Elle adorait leurs jeux, leurs habitudes, leur complicité, et si elle était persuadée que ce qu'ils possédaient entre leurs mains étaient indestructibles, elle avait toujours la crainte qu'il ne s'envole loin d'elle, qu'il ne vienne à rompre ce lien auquel elle s'accrochait, lui qui la maintenait en vie, au bord de ce vide viscéral qui avait semblé l'aspirer avant sa rencontre avec celui qui était finalement l'homme de sa vie. Elle avait laissé ses mains s'imprégner du contact de son corps, ses doigts caressant les courbes de son torse alors qu'elle colla son buste contre son dos, percevant la douce chaleur de sa peau animée la sienne.

- Même fatiguée t'arrives à me donner envie de m'épuise encore, s'amusa-t-elle d'une voix séductrice, déposant un vif baiser dans son dos.

Elle aimait savoir qu'ils se désiraient toujours malgré tout, au-delà des épreuves qui ne pouvaient pas annihiler leur envie de se retrouver afin de ne faire qu'un, elle qui voyait Niels comme son alter-ego, le seul qui était apte à la faire rêver. Elle n'avait plus confiance dans aucune autre caresse que celles que pouvaient lui offrir Niels qui connaissait son corps par cœur à force de le parcourir. Elle rompit le peu de distance qu'il y avait entre eux pour venir sur lui, son corps à la recherche perpétuel de son contact pour se rassurer, elle qui ne savait que s'aimer dans son regard, dans sa tendresse qui colmatait les fêlures de son âme. Elle se perdait bien trop facilement dans ses yeux, dans cet amour qui s'étendait autour d'eux dans la pièce et qui lui faisait oublier le temps d'un instant ce qu'ils avaient perdus. Elle sourit tendrement à sa réponse, faufilant ses doigts entre les siens comme pour lui signifier silencieusement qu'ils seraient toujours unis dans les mêmes victoires et dans les mêmes échecs, avant de laisser ses lèvres lui offrir un baiser empreint de toute l'affection qu'elle ne possédait que pour lui, l'homme qu'elle était fière d'avoir choisi envers et contre tout. Son sang vint se réchauffer à la sensation de ses lèvres qui brûlaient son cou de baisers pour le marquer, son souffle devenant plus tourmenté par le désir qu'il disséminait dans son corps, frémissant sous l'effet de la chaleur de la paume de sa main qui remontait à l'intérieur de sa cuisse.

- T'es tellement sexy bébé quand tu le fais... T'es tellement le plus sexy tout court de toute façon pour moi. J'adore embêter les voisins avec toi, c'est ma passion, ajouta-t-elle, espiègle.

Parce qu'elle vivait pour eux, se fichant égoïstement du tapage qu'ils pouvaient causer tous les deux quand ils vendaient leurs corps à la passion, Aelya sombrant dans les effluves de leurs parfums qui s'alliaient dans les draps défaits. Elle acquiesça à sa rétorque dans un sourire complice, consciente qu'ils se faisaient toujours remarquer dans leur attrait pour le danger, tous deux étant des fervents amoureux de la liberté qu'ils peinaient à garder sous l'effet des conséquences qu'ils s'attiraient. Elle se redressa pour permettre à sa peau de se refroidir, l'invitant à aller se préparer tout en s'amusant de leur conversation qui égayait encore son envie de le déshabiller.

- J'y vois aucun inconvénient. Surtout que c'est le genre de traitement qu'on pourra toujours mettre en pratique, on sera jamais à court à ce niveau... Donc s'il faut même tripler les doses, on le fera, on est jamais trop prudents, lança-t-elle en tentant de garder son sérieux pour se justifier, avant de sourire en coin, son regard malicieux percutant le sien.

Aelya le laissa partir dans la salle de bain, prenant les devants quand ils sortirent dehors pour l'amener dans un coin isolé du reste de Bowen, comme un univers dont eux seuls avaient la clef, qui venait les accueillir pour reposer leurs cœurs abîmés. Apaisée par la beauté du paysage, elle se reconcentra sur la perfection de ses traits, jouant avec la tension qui régnait toujours entre eux alors qu'elle retira ses vêtements devant lui avant d'en faire de même avec les siens, permettant à ses lèvres de glisser tout près de son boxer, prenant au mots sa demande qui visait à le réchauffer. Elle pouffa de rire à sa réaction, roulant des yeux de manière amusée.

- Pas de ma faute si tu t'enflammes trop vite bébé... Je faisais que de t'aider moi, se justifia-t-elle, joueuse.

Elle attrapa sa main pour rentrer dans l'eau, frissonnant à la froideur de l'océan qui s'entrechoquait à la chaleur de son corps. Ses yeux s'intéressèrent à Hank qui s'amusait, satisfaite de voir que ce serait une belle journée pour eux trois. Son regard retrouva le sien à sa remarque, son visage se teintant d'intérêts pour ses mots.

- On peut se perdre quand tu veux ici. Quand on en a besoin. C'est notre refuge ici, à tous les deux mon amour. On peut être qui on veut ici, avança-t-elle, le regard tendre.

Elle se retrouva complètement immergée quelques secondes plus tard, remontant de suite à la surface pour s'approcher de l'homme de sa vie, souriant à ce qu'il vint ajouter avant de sentir son cœur louper un battement à l'écoute de ses confessions qui la touchaient de plein fouet, ses cellules s'agitant sous l'effet de cette aura amoureuse qui la faisait fondre.

- Mon amour... T'en vaudras toujours la peine. C'est pour ça que je resterais avec toi dans n'importe quelle situation. T'es mon seul amour. T'es le premier et le dernier. T'es l'homme de ma vie jusqu'à la fin, avoua-t-elle, les yeux luisants d'affection.

Il comptait plus que sa propre vie, plus que la vie de tout le monde sur cette planète, et elle voulait le lui signifier tous les jours, elle qui n'était pas capable de lui offrir beaucoup de choses mais au moins son cœur et son âme qu'il avait réussi à captiver dans ses filets. Elle dévia son regard vers ses lèvres qu'elle avait grandement envie d'embrasser avant qu'il ne vienne lui échapper sous l'eau, Aelya avançant tout près de lui quand il revint à sa hauteur, les pupilles s'assombrissant sous l'effet du désir qui venait la percuter de toute part alors qu'elle sentait son souffle chaud caresser son visage, sa main glissant sur son torse. Elle se mordit la lèvre inférieure à sa première remarque avant de rire à sa seconde.

- J''suis sûre que je serais capable de rendre ton envie moins discrète, même dans une eau à dix degrés, ajouta-t-elle d'une voix joueuse et charmeuse, usant des sous entendus pour animer son esprit d'images.

Après un dernier regard vers ses lèvres, elle les attrapa dans un baiser passionné et l'attira contre elle pour avancer jusqu'à la bordure de l'océan, les mains accrochées à ses flancs, se laissant coucher sur le sable où elle ouvrit ses jambes pour y enfermer le bassin de Niels, son souffle agité mourant dans chaque échange survolté qu'elle lui offrait avec ses lèvres. Elle émit un long soupir en sentant sa bouche glisser jusqu'à son cou, sa nuque se tendant pour lui donner libre accès à sa peau tandis que ses cuisses pressèrent son bassin, ses doigts caressant son dos, son cœur battant de manière plus vive à son murmure.

- Bébé... Fais moi l'amour... Je te veux là, tout de suite, souffla-t-elle dans un souffle fiévreux à son oreille.

Elle mordilla son lobe, faisant exprès de laisser sa respiration saccadée atteindre son tympan, sa main descendant le long de torse pour se frayer un chemin au travers de l'élastique de son bas, prenant possession de son désir pour le voir exploser contre elle.

- J'ai envie de toi comme c'est pas permis amour, tu m'excites trop si tu savais... Murmura-t-elle, accrochant son cou de baisers tout en continuant ses caresses expertes.
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Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptySam 27 Juil 2019 - 21:21

Il avait un mal fou à se reconnaître, sentant qu’il perdait pieds dans toutes les émotions qui le prenaient à la gorge à chaque fois qu’il repensait à l’accident. C’était comme un film qui se rejouait encore et encore, comme si on cherchait à lui rappeler constamment cette soirée où il avait perdu l’enfant qu’il avait désiré. Il en voulait au destin, à la vie elle-même, lui qui aurait voulu crier son mal, sa peine et cette injustice qui était venue fracasser leur plus bel espoir. Il avait l’échine courbée, le coeur en vrac à chaque fois qu’il posait son regard sur Aelya, sur son ventre qui n’était plus arrondi depuis qu’ils étaient sortis de l’hôpital. Il peinait réellement à entrevoir l’issue de secours, même si Aelya était présente pour lui, quotidiennement, se démenant pour lui rappeler qu’ils étaient encore tous les deux et que c’était le plus important. Il s’était chargé de son aura amoureuse, respirant à plein poumons la tendresse qu’elle lui transmettait par ses regards, ses gestes et toutes ces petites attentions qui le faisaient chavirer. « Personne a le droit de le faire. Y’a que toi. » Souffla-t-il, lui donnant une réponse qu’il savait satisfaisante pour elle. Il n’y avait personne qui avait le droit de le toucher comme elle le faisait, lui qui ne ressentait plus aucune envie de s’offrir à une autre, parce-qu’il n’avait appris qu’à l’aimer elle et elle seule. Les mains occupées par la préparation de pancakes, son coeur s’était mis à battre plus fort, réchauffant sa peau au contact des mains d’Aelya sur son corps. Il adorait la sentir aussi proche de lui, lors de ces moments pourtant anodins, mais dont il avait cruellement besoin ces derniers temps. La tension était montée d’un cran, l’obligeant à se faire violence pour ne pas lui céder tout de suite, se rappelant qu’ils avaient d’autres projets que celui de rester collés l’un à l’autre dans leurs draps pour la journée. « J’te fatiguerai ce soir si c’est que ça… J’veux m’assurer que tu passeras une bonne nuit. » S’amusa-t-il, interceptant ses sous-entendus pour en créer d’autres, agrémentant l’atmosphère réchauffée par leur désir mutuel. Il l’avait rejoint à table, déposant l’assiette pour leur chiot qui n’attendait que ça, avant de se concentrer de nouveau sur Aelya et ce poids qui lui pesait sur le coeur. En se confiant, il avait cherché à l’attirer près de lui, ayant besoin de l’avoir constamment contre lui, comme un souffle d’espoir qu’on insufflait dans son organisme à chaque fois qu’il se sentait vaciller. Il avait besoin d’elle, plus que de n’importe qui d’autre, Niels se voyant incapable de faire ne serait-ce qu’un seul pas sans Aelya, sans son soutien indéfectible. Le coeur au bord des lèvres, il s’était approché de son visage pour lui voler un baiser, leurs doigts se liant les uns aux autres comme pour se promettre de ne jamais se quitter, de ne jamais abandonner leur espoir d’éternité. Il se délectait de la douce texture de ses lèvres, respirant l’amour qu’elle lui transmettait dans chacun de ses regards, dans chaque souffle qu’elle écrasait contre sa bouche. Rapidement, il laissa ses lèvres dériver dans son cou, s’amusant à lui laisser des marques de possessivité en même temps que sa main se logea près de son entrejambe, à l’intérieur de sa cuisse sur laquelle ses doigts glissèrent doucement. « Ils ont pas fini de se plaindre… Tu me rends trop dingue toi, je pourrais passer des heures entières à te faire l’amour. » Souffla-t-il à son oreille, presque comme une confidence qu’il voulait lui faire. Il n’y avait rien qui l’arrêtait lorsqu’il s’agissait de montrer à Aelya à quel point il l’aimait, à quel point c’était elle depuis le début. Sa vie entière se résumait à son seul prénom, celui qu’il désirait prononcer dans des souffles de désir jusqu’à la fin des temps. Il décida finalement de repousser le moment où il se brûlerait contre elle, préférant aller se préparer pour prendre l’air avec leur nouveau chiot. « C’est pour ça qu’il faut pas qu’on hésite sur les doses. J’sais qu’on en aura toujours en réserve. Alors… autant en profiter. » Dit-il, d’un air joueur, répondant à ses mots tout aussi malicieux, eux qui savaient parfaitement se répondre en jouant sur les mots et leurs sens, s’avouant à demi-mots combien ils se désiraient. Enfin prêt, il la suivit dans les rues de Bowen, Hank attaché au bout d’une laisse qu’il tenait dans son autre main, les suivant docilement jusqu’à cette parcelle de plage coupée du monde, presque coupée du temps, aussi déserte que magnifique. Il eut d’ailleurs un certain mal à détacher son regard de l’horizon qui s’offrait à eux, sentant un vent apaisant s’infiltrer dans ses veines au même moment, conscient qu’il n’aurait pas à avoir peur aujourd’hui, parce-qu’il avait tout ce qu’il avait toujours désiré avec lui. Ses yeux vinrent retrouver ceux de la femme de sa vie, lui offrant un sourire amoureux lorsqu’il la vit se déshabiller devant lui, l’incitant à en faire de même avec les affaires qu’il portait et qui entravaient le contact de leurs chairs. Il arqua un sourcil à ses mots, secouant légèrement la tête, son sourire ne le quittant pas. « Nan c’est pas du tout de ta faute. T’y es pour rien toi… » Reprit-il ironiquement, lâchant un léger rire avant de pénétrer dans l’eau avec elle, sa peau se parsemant de frissons au changement radical de températures entre l’air et l’eau. Avançant jusqu’à être immergé jusqu’aux épaules, il reporta son attention sur sa petite-amie, attendrie par les mots qu’elle prononça, lui faisant savoir que cet endroit pouvait être le leur s’ils le désiraient, comme une cachette secrète où ils auraient le droit d’être ceux qu’ils voulaient être. « Ça me rassure mon amour. Parce-que si un jour j’me sens pas bien… j’viendrais ici, et je me rappellerais de tout ce qu’on s’est dit. J’aurais aucune raison d’avoir peur. » Souffla-t-il, la regardant réduire la distance qui les séparait l’un de l’autre, ses yeux la détaillant avec attention, ripant sur ses lèvres qui appelaient les siennes. Il se sentit frémir à la douceur de ses paroles, percevant tout ce qu’elle ressentait pour lui à travers ces quelques mots qui faisaient fondre son coeur, Niels se rendant compte de la chance qu’il avait d’avoir Aelya comme partenaire de vie. « T’as pas choisi le type le plus simple à aimer. » S’amusa-t-il, cillant en faisant glisser sa main sur sa joue. « Mais je t’aime comme un fou, depuis toujours. J’veux pas vivre sans toi mon amour, ça aurait pas de sens de le faire. C’est toi qui me tiens en vie. » Avoua-t-il, d’une voix rêveuse, empreinte de l’affection qu’il avait pour elle. Il voulait qu’elle se souvienne de ça, de ces secondes où il n’y avait plus qu’eux qui comptaient, parce-qu’il était incapable de prédire s’il allait guérir, s’il allait sortir de ce trou béant dans lequel il s’enfonçait un peu plus chaque jour. Il s’échappa de son étreinte pour finalement l’attirer contre lui, se doutant qu’il avait reculé pour mieux sauter. Il esquissa un sourire un coin à ses mots, hochant doucement la tête alors que des images plus chaudes vinrent tapisser son esprit. « Tu serais capable de me faire prendre feu dans de la glace toi… Y’a plus rien qui m’étonne. » Pouffa-t-il, se mordant légèrement la lèvre avant de céder à son baiser, son souffle se faisant immédiatement plus court alors qu’il se laissait entraîner hors de l’eau, rejoignant la plage sans même regarder où il mettait les pieds, trop occupé à embrasser l’amour de sa vie. Glissant sur elle, son bassin prit refuge entre ses cuisses, ses lèvres taquinant les siennes dans un baiser enivré avant de glisser contre sa mâchoire, puis son cou qu’il mordillait sous l’effet de la passion. « Bébé… » Lâcha-t-il, dans un soupir moins discret, son bassin pressant le sien de manière régulière, afin qu’elle sente son désir devenir concret contre sa peau. Il se délecta de son souffle rapide près de son oreille, contractant les muscles en sentant sa main prendre possession de son bas ventre. « Tu sens à quel point j’ai déjà chaud… J’brûle de désir pour toi mon ange. » Murmura-t-il, tendant la nuque pour sentir ses lèvres s’y agripper, avant de retrouver ses lèvres, sa langue venant patiemment faire valser la sienne pour alimenter le feu entre leurs deux corps. D’un geste habile, il décala le sous-vêtement d’Aelya, approchant son corps du sien pour qu’elle puisse le guider en elle alors que sa main était toujours au même endroit, soupirant plus bruyamment en percevant la chaleur de son être contre sa peau. « C’est trop bon… Laisse-toi aller mon amour. »

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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyDim 28 Juil 2019 - 9:05

La pluie ne cessait de tomber sur son âme putride, noircie par l'amertume de la solitude qu'elle portait dans les entrailles quand elle pensait au fait que sa grossesse allait normalement arriver à son terme, qu'elle aurait normalement du avoir un vendre arrondi qui n'aurait que fait de prendre en volume. Il s'était aplati de jour en jour, lui rappelant qu'elle n'avait plus rien à l'intérieur, lui donnant cette impression de n'être qu'une coquille vide échouée sur le sable de ses erreurs, cette malédiction qui semblait s'abattre sur leur amour, comme si leur destin s'évertuait à leur faire payer leur liaison, le fait de simplement trop s'aimer. Pourtant, c'était tout ce à quoi elle pouvait maintenant s'accrocher, elle qui tentait désespérément de réveiller l'espoir qui mourait dans leurs yeux las. Elle sourit de manière fière et satisfaite à sa remarque, Aelya désirant être la seule à l'animer de la sorte, à déclencher des soubresauts dans son coeur qu'elle voulait sentir contre le sien. Incapable de résister à son contact, elle s'était réfugiée dans son dos, ses doigts parcourant les courbes de son torse qu'elle caressait avec avidité, tout ça pour l'attirer un peu plus dans ses filets, sentir son désir transparaître par le biais de la chaleur de sa peau avec laquelle, elle adorait se consumer.

- Bonne chance. J'suis infatigable quand c'est toi, mais tu peux toujours essayer, je sais que t'aimes les défis,
lança-t-elle, malicieuse.

Ses mots n'avaient que pour but de l'inciter à la déposséder de ses vêtements sans jamais s'arrêter, à la faire éteindre ses soupirs dans des baisers fiévreux dont son souffle viendrait marquer son coeur pour le faire rebattre à nouveau, parce que tout ce qu'elle avait toujours voulu était de le faire vivre, de continuer à enchanter son quotidien pour que ses sentiments continuent d'éclore dans une étreinte qu'elle désirait éternelle. Elle rejoignit la table, regardant son petit-ami déposer l'assiette pour son chiot avant que l'inquiétude ne vienne s'insurger dans cette ambiance qui s'était réchauffée, avant de s'inviter tout près de lui, ses lèvres caressant les siennes en même temps que sa main qui avait trouvé la sienne, Aelya tournant autour de Niels comme deux atomes inséparables dont la séparation causerait sa perte. Elle soufflait de manière plus franche, plus distincte, à la sensation des pressions qu'il déposait dans son cou, elle qui adorait s'apercevoir que sa peau contenait les frasques de son amour dans lequel elle puisait sa force pour tenir sur ses jambes.

- Faire l'amour prend tout son sens avec toi mon bébé, je m'en suis doutée depuis notre première fois. J'veux qu'on continue toute notre vie à être ce qu'on est. Parce qu'on pourra jamais m'empêcher de t'aimer. Tu me passionnes,
admit-elle amoureusement dans un murmure qui répondait au sien, frémissant à sa main qu'elle sentait remonter à l'intérieur de sa cuisse, et qu'elle ne voulait pas couper dans son élan.

Elle avait appris à aimer dans ses bras, elle avait apprit à vivre dans son regard, à espérer dans ses sourires, et il n'y avait rien qui pouvait effacer son visage de sa mémoire, Niels étant incrusté dans la moindre de ses cellules qui s'animaient à chacun de ses touchers. Elle se détacha de son étreinte pour l'inviter à rejoindre la salle de bain, son visage se teintant d'amusement à sa rétorque.

- On est toujours sur la même longueur d'ondes, toi et moi,
répondit-elle.

Quand il s'agissait de s'aimer, de laisser la passion les posséder, ils se retrouvaient toujours dans le même univers qui n'appartenaient qu'à eux et qui s'ouvraient pour leur permettre de souffler, de se focaliser sur ce qui comptait vraiment : eux. C'était pour cela qu'elle les avait conduit vers un coin reculé qu'elle avait découvert par hasard, entraînant leur nouveau chiot avec eux parce qu'il faisait maintenant partie de leur famille. Elle appréciait de voir le visage de son petit ami prendre des couleurs alors que l'océan s'étendait à perte de vue devant eux, comme s'ils étaient seuls au monde, celui-ci étant le leur l'espace d'un instant. Aelya avait retiré un à un ses vêtements devant son regard, en faisant de même avec Niels qu'elle tentait avec ses lèvres qui se baladaient près de son bas ventre, un sourire joueur sur les lèvres.

- Je suis un ange, moi,
répondit-elle, taquine, reprochant de manière amusée ce que n'était pas Niels avec elle.

Ils s’entraînèrent dans le creux des vagues, Aelya profitant du soleil et de la chaleur qui régnaient pour profiter de la présence de l'homme de sa vie en délaissant ce vent de douleurs qui les terrassait ces derniers temps, lui signifiant que ce lieu pouvait être leur refuge à tous les deux.

- J'serais jamais loin si tu viens ici mon amour... Je te retrouverais tout le temps de toute façon, t'es partout en moi. J'te laisserai des messages sur le sable, ou même sur les arbres,
ajouta-t-elle, s'amusant de ses rêveries alors que son regard dévia un instant sur les quelques palmiers qui habillaient la plage.

Parce qu'après tout ce qu'ils avaient vécu, elle était maintenant persuadée qu'aucune distance ne pouvait s'interposer dans l'amour qu'elle lui vouait. Aelya était venue supprimer les quelques mètres qui les entravaient, s'imposant devant celui qu'elle attendrait toute sa vie, le regard valsant entre le sien et ses lèvres. Elle sourit, appréciant la douce caresse de sa main sur sa joue qui accompagnaient ses mots doux et qui la faisaient ciller sous l'effet du bien-être qu'il lui apportait.

- J'ai choisi mon type d'homme à aimer, et c'est toi. Ce sera toujours toi bébé,
sourit-elle tendrement. T'auras jamais à vivre sans moi si tu le veux pas. Je suis à toi pour toujours, j'veux jamais que tu l'oublies... T'es irremplaçable et tu m'es indispensable, ajouta-t-elle amoureusement, captant son regard.

Personne ne pouvait l'aimer comme elle l'aimait. C'était la chose la plus facile qui lui était donnée de mettre en pratique, parce que Niels lui avait toujours inspiré ces sentiments amoureux, dès le premier regard, même si elle avait lutté dans le vent pour s'en défaire, elle avait bien trop vite compris que son état était irréversible, et maintenant, elle ne pouvait plus faire sans. Elle le regarda rompre ce contact le temps d'une seconde où il fut immerger dans l'eau avant de remonter, Aelya s'approchant davantage, le condamnant à son emprise. Elle acquiesça à sa réponse, un sourire plus que fière sur ses lèvres.

- Y'a rien qui m'arrête quand c'est pour t'attirer vers moi... Là où je te veux tout le temps,
susurra-t-elle contre ses lèvres, jouant avec les siennes en suspension.

Aelya lui céda dans un baiser égayé par le désir qui pulsait dans ses veines, l’entraînant contre elle pour rejoindre la plage, retrouvant le sable chaud qui vint accueillir son corps alors que ses cuisses s'ouvrirent pour laisser son bassin s'y faufiler. Le souffle anarchique sous l'effet de leur échange tumultueux, elle soupira de manière plus profonde quand elle sentit ses lèvres glisser sur sa mâchoire et dans son cou, son coeur augmentant sa cadence tandis que des frissons se développèrent sur sa peau alors qu'il murmurait à son oreille, ses cuisses pressant d'autant plus son bassin tandis qu'elle percevait son désir se dévoiler contre son sous-vêtements, la faisant cambrer l'échine pour agrémenter ses mouvements. Elle vint soupirer à son oreille tout le désir qui se débattait dans son organisme, sa main prenant les devants pour s'emparer de son envie, caressant son anatomie qu'elle connaissait par coeur.

- J'ai terriblement envie qu'on brûle ensemble mon amour... Je veux te sentir en moi,
murmura-t-elle d'une voix fiévreuse, ses dents venant mordiller son cou pour intensifier son urgence.

Ses lèvres retrouvèrent les siennes dans une patience qu'elle peinait à maîtriser, sa langue taquinant celle de Niels dans chaque baiser qu'elle lui donnait, augmentant sa passion de surcroît qui se traduisaient dans les caresses plus rapides qu'elle lui offrait au niveau de son bas ventre, tirant naturellement sur son boxer pour lui laisser plus d'espace pour s'adonner à son plaisir. Elle le guida en elle en gardant l'emprise de sa main, soupirant contre ses lèvres en sentant sa présence à l'intérieur de son corps.

- Laisse-toi aller avec moi, tu me fais rêver. J'me sens mieux tout d'un coup,
ajouta-t-elle en faisant glisser ses mains sur ses flancs.

Elle pressa sa peau entre ses doigts, enroulant ses jambes autour de son dos pour l'attirer contre son buste.

- Je t'aime. Toi et toi seul,
souffla-t-elle, se délectant de sa chaleur. Tu m'attires tellement, ajouta-t-elle en se mordant la lèvre inférieure.

Elle fit tomber les bretelles de son soutien-gorge, son regard ne lâchant pas le sien.

- J'ai très envie que tu me touches mon amour,
avança-t-elle, les pupilles dilatées par le désir et le plaisir mélangés.

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grand kangou
Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyDim 28 Juil 2019 - 12:55

Ils avaient été à deux doigts de devenir parents, de connaître l’amour inconditionnel qu’ils auraient éprouvé pour leur enfant, la chair de leur chair, le trésor qu’ils avaient conçu dans une étreinte pure et sincère. Niels savait qu’il aurait aimé leur bébé avec toute son âme, ses cellules s’étant chargées d’une affection incommensurable dés lors qu’il avait su qu’Aelya était enceinte de lui. Mais rien ne se passait comme prévu, et ils le savaient mieux que quiconque tous les deux, qui s’étaient vus priver de bonheur du jour au lendemain, sans même qu’on ne leur demande leur avis. Depuis, ils essayaient de vivre comme ils le pouvaient, dans cette douleur qui ne daignait pas leur laisser un peu de répit, retrouvant leur souffle dés qu’ils se retrouvaient ensemble, l’un contre l’autre, s’accrochant à leur couple comme si c’était leur dernier espoir. Il avait apprécié la chaleur qu’elle avait fait naître en lui, avec un seul de ses sourires, s’imprégnant de leur façon particulière de se tourner autour, Aelya faisant naître des frissons le long de son échine en faisant doucement glisser ses doigts contre son torse. « Considère que le défi est déjà relevé. » Souffla-t-il malicieusement, se mordillant légèrement la lèvre en imaginant ses mains s’occuper d’elle, de ce corps qu’il désirait depuis le premier soir. Il regrettait presque de ne pas pouvoir assouvir ses désirs tout de suite, son corps déjà trop près du sien lui donnant envie de la posséder entièrement, de lui montrer de quoi il était capable pour ses beaux yeux. Il n’y avait qu’elle qui parvenait à lui faire perdre la tête à ce point, à n’importe quel moment de la journée, dans n’importe quelle situation. Il la laissa rejoindre la table où il entreposa leurs assiettes, ne tardant pas à l’attirer tout près de lui, ses genoux recevant son corps qu’il ne voulait rien que pour lui, ses lèvres venant se réfugier dans son cou qu’il embrassa sans retenue. Il était incorrigible lorsqu’il s’agissait de lui montrer à quel point il avait envie d’elle, combien la vision de son corps, l’odeur de son parfum faisaient naître dans son esprit des images de chaleur intense. Il continua à déposer une lignée de baisers sur son cou, remontant progressivement sur sa mâchoire puis vers son oreille où son souffle se faisait plus bruyant. « J’ai appris à aimer avec toi mon amour. J’étais vide avant de te connaître. Laisse personne t’en empêcher bébé… » Souffla-t-il, son regard brillant d’admiration pour elle, alors que ses doigts continuaient leur lente remontée vers sa cuisse, Niels lui donnant un dernier baiser avant de s’écarter, non sans mal, de son corps qui rendait le sien brûlant de désir. Il lui adressa un clin d’oeil à ses mots joueurs mais qui décrivaient parfaitement leur complicité et l’entente qu’ils trouvaient toujours lorsqu’il s’agissait de se retrouver tous les deux, blottis dans les draps qu’ils adoraient défaire. Il revint à elle quelques instants plus tard, prêt à quitter l’apparement pour rejoindre ce coin paradisiaque, perdu derrière des buissons, à travers un chemin par lequel il n’aurait jamais eu l’idée de s’aventurer. Cette journée lui inspirait de l’espoir, ses yeux capturant chaque détail de ce paysage qui lui paraissait invraisemblable, d’une beauté à peine concevable. Il avait enfin l’impression que les nuages ne le surplombaient plus, qu’il pouvait s’octroyer un moment de détente pour redevenir celui qu’il était, celui qu’elle aimait. Il s’amusa d’ailleurs des gestes parfaitement contrôlés d’Aelya qui se mit à le déshabiller, faisant son possible pour le faire languir alors que ses lèvres s’approchaient bien trop près de l’élastique de son sous-vêtement. Il esquissa un léger sourire, sa main se logeant dans sa chevelure, la guidant jusqu’à son visage où il la tenta de nouveau avec ses lèvres, les frôlant tendrement. « Un ange démoniaque… » Souffla-t-il, arquant un sourcil avant de presser doucement ses lèvres à la commissure des siennes, s’amusant de ses sous-entendus parce-qu’il savait pertinemment qu’il n’avait rien d’angélique avec elle. Il prit sa main pour la suivre au milieu de l’océan, rafraîchissant son corps qu’Aelya avait réchauffé par de simples gestes, prenant plaisir à oublier le temps d’un instant la peine qui submergeait son quotidien. Il voulait se souvenir de ce moment comme si c’était le dernier, comme si c’était le seul qui comptait, parce-que c’était le cas. Il ne souhaitait penser à rien d’autre qu’au bonheur qu’il lisait sur les traits de l’amour de sa vie, ne pouvant s’empêcher de contempler le moindre centimètre carré de son visage qui le faisait chavirer. « J’sais qu’on se retrouverait même les yeux fermés mon amour. Mais t’as raison, laisse-moi des messages partout, on sait jamais. » Ajouta-t-il sur le même ton qu’elle, un sourire étirant franchement ses lèvres. Son regard n’avait pas été aussi lumineux depuis leur sortie de l’hôpital et il voulait qu’elle sache que c’était une nouvelle fois grâce à elle, Aelya parvenant toujours à l’apaiser sans même s’en rendre compte. Il laissa son regard valser sur ses lèvres à ses mots doux, ceux qui lui réchauffaient le coeur et qui le feraient toujours, sa main sur sa joue descendant progressivement sur sa nuque, puis son bras qu’il caressa lentement. « Faudra que tu m’expliques comment tu fais… Pour me faire tomber amoureux à chaque fois comme ça. J’pensais que ça passerait mais j’suis complètement fou de toi, et ça s’arrêtera jamais. » Dit-il, d’une voix charmeuse, son regard ne quittant pas le sien, lui traduisant à travers la lueur brillante qui y dansait, tout ce qu’il avait gardé pour lui ces derniers temps. Il n’eut pas même le temps d’essuyer les gouttes d’eau qui roulaient sur son visage qu’Aelya se précipita vers lui, ne lui laissant plus d’autre choix que de lui succomber, chose qu’il avait toujours hâte de faire. Finalement, il accrocha ses yeux une dernière fois avant de se laisser happer par ses lèvres qui vinrent chercher les siennes, les menant dans une danse où leurs souffles se perdaient, l’urgence de se retrouver l’un contre l’autre devenant plus pressante. Sans jeter un coup d’oeil derrière lui, il l’entraîna sur le sable chaud, sans lâcher l’emprise de ses lèvres sur les siennes, venant immédiatement se glisser contre elle, son corps recevant le sien dans une harmonie qui le faisait déjà frémir. Son désir grandissait contre la fine couche de vêtement qu’elle portait, Niels faisant tout pour qu’elle puisse le sentir contre elle, agrémentant leur échange passionné de légères ondulations. Il soupira à son tour en percevant son dos se cambrer, rapprochant considérablement leurs corps en ébullition. Il détacha leurs lèvres lorsque sa main vint s’emparer de son intimité, posant un regard brûlant sur elle, l’incitant à continuer. « J’vais te faire que du bien mon bébé… On va se brûler tous les deux. » Murmura-t-il, tendant la nuque pour ressentir la brûlure de sa bouche contre son cou, appréciant bien trop la cadence de ses mouvements qui décuplaient son envie. Il revint à ses lèvres sans pouvoir s’en empêcher, leurs langues s’entremêlant dés qu’elles se trouvaient, Niels s’aidant de ses avant-bras pour rapprocher leurs corps. Il se laissa guider par ses gestes experts, sentant son boxer glisser légèrement plus bas pour permettre à leurs peaux de ne faire plus qu’une, son souffle s’arrêtant une seconde lorsqu’il se retrouva finalement en elle. « J’adore te sentir comme ça... T’es parfaite. » Ajouta-t-il, resserrant un peu plus son étreinte pour permettre à son corps de bouger contre le sien, souhaitant décupler son plaisir. « Je t’aime aussi. N’en doute jamais mon coeur. » Il se permit de soutenir le rythme sensuel de leur ébat, ses lèvres plongeant dans son cou avant qu’il ne la regarde se défaire des bretelles de son soutien-gorge, un sourire se dessinant sur ses lèvres. « Tout ce que tu veux… » Il se mordit la lèvre, prenant les devants pour tirer sur son vêtement, dévoilant sa poitrine qu’il empoigna, la caressant avec envie, ses yeux cherchant le plaisir dans ceux d’Aelya. « Comme ça… ? » Souffla-t-il, d’un air faussement innocent, tendant la nuque pour déposer quelques baisers insaisissables contre ses lèvres et sa joue, une de ses mains venant entourer le bas de son dos pour lui permettre de le sentir encore plus en elle.

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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyDim 28 Juil 2019 - 14:44

Dans son malheur, elle se sentait chanceuse d'avoir encore l'homme de sa vie à ses côtés, parce qu'elle savait qu'il ne s'en était fallu de peu pour qu'ils viennent à périr dans le choc de l'accident, et donc, pour que sa main ne lâche la sienne pour toujours, sans aucune possibilité de retour en arrière. Et pourtant, elle était persuadée qu'ils étaient tous les deux capable de déjouer la mort elle-même, parce qu'ils l'avaient fait quelques fois, s'échappant des griffes des ténèbres en usant de cette chance désespérée qui pointait sa lumière dans la noirceur. Elle le rejoindrait partout, même si elle devait quitter cette vie, quitter ce monde, s'il y avait ne serait-ce qu'une petite possibilité qu'ils ne puissent se retrouver, alors elle l'attraperait en plein vol sans hésitation, consciente qu'il n'y aurait de toute façon plus rien qui l'attendrait ici bas, là où elle errerait avec le cœur aussi lourd qu'une pierre tombale. Pour l'heure, puisqu'ils étaient ensemble et sains et saufs, elle voulait se concentrer sur leurs âmes qui se cherchaient pour mieux s'emmêler, oubliant un instant que leur perte. Elle arqua un sourcil curieux à sa remarque qui mettait en avant une certaine assurance, s'amusant de sa réaction.

- T'es trop sur de toi... J'avoue que c'est sûrement ce qui me donne vraiment trop envie de tester tes talents, ajouta-t-elle, la voix joueuse.

Il la charmait rien que de par sa seule présence à ses côtés, son parfum qui hypnotisait ses sens et qu'elle le retrouvait dans le lit chaque matin, avec la ferme envie de l'attirer contre elle encore et encore. Elle lâcha son emprise autour de son corps pour rejoindre la table, là où elle tenta d'apaiser son angoisse de le perdre lui aussi quand il l'invita à prendre place sur ses genoux, ses lèvres détaillant chaque centimètre carré des siennes pour lui faire part de son amour incommensurable alors qu'il vint faire dévier ses baisers dans le creux de son cou pour la tourmenter passionnément.

- Promis mon ange. Continue de me faire vivre comme tu le fais. Parce que c'est toi ma raison de vivre, assura-t-elle amoureusement, frémissant à la sensation de son souffle chaud près de son oreille, ses yeux se fermant en savourant la chaleur de sa main aventureuse.

Elle se fit violence pour se détacher de son étreinte, tentant de faire abstraction de son désir sulfureux pour les conduire dehors afin de sortir de leur appartement qui respirait leur souffrance étouffante. Elle rêvait d'un nouveau départ avec lui, et c'était aussi pour cette raison qu'elle avait choisi de ramener Hank dans leur vie, pensant qu'il pouvait les aider à avancer comme ils devaient le faire. Arrivés sur la plage déserte qui se dressait comme une bouffée d'air frais pour leur cœur à l'abandon, elle enleva ses vêtements sous son regard qu'elle capta sur ses courbes, venant contre lui pour le tenter alors qu'elle le dépossédait de ses habits, admirant les contours de son être qui déchainait ses envies. Elle se laissa attirer contre lui quand il passa une main dans ses cheveux, un air joueur sur le visage, les yeux pétillants de malice à sa remarque qu'il souffla tout près de ses lèvres qu'elle détaillait.

- Ton ange démoniaque... Faudra que tu fasses avec bébé. T'y arriveras ? Demanda-t-elle, espiègle.

Elle savoura le vif baiser qu'il déposa au coin de ses lèvres avant de tendre la nuque pour attraper les siennes plus franchement, s'amusant de ce jeu qui était le leur et qui les ramenait à l'essentiel. Elle s'aventura avec lui dans l'eau froide de l'océan, son visage s'égayant à leur conversation qui rendait ce lieu plus important qu'il n'y paraissait, Aelya aimant se dire qu'ils pourraient y revenir comme ils le voulaient pour simplement se retrouver hors du temps, hors de la douleur.

- Je pourrai même te laisser des souvenirs ici... Genre... Un de mes soutiens gorge que j'accrocherais quelque part sur un arbre pour te dire j'suis passée par là... Joua-t-elle, rigolant légèrement.

Elle ne s'imaginait pas sans lui, et elle préférait sourire à l'idée qu'ils se retrouveraient plutôt que de laisser l'angoisse l'envahir en ayant à l'esprit qu'un jour peut être, ils ne le feraient plus. Elle le regardait avec admiration, s'imprégnant de cette lueur qu'elle discernait dans son regard et qui la faisait croire en des jours meilleurs, frémissant au contact de sa main qui glissait le long de son corps alors qu'elle s'était approchée de lui pour sentir sa présence. Son cœur fit un bond dans sa poitrine à ses mots qui la touchaient, qui la faisaient rêver de par leur sincérité qu'elle ne pouvait pas remettre en doute quand elle voyait tout ce qu'il faisait pour elle.

- Et comment tu fais toi, pour m'hypnotiser comme ça ? Pour m'attirer toujours à toi même quand j'essaye d'être sage ? Tu m'as changé mon amour. J'ai jamais été accro à quelqu'un. Et je suis complètement addict à ce que t'es. Je sais pas exister sans toi, admit-elle en le regardant de manière sincère et amoureuse.

Elle respirait pour lui, c'était aussi simple que ça, son monde ne pouvant briller s'il n'était pas présent pour y apporter de la lumière, celle qui dansait dans ses yeux en cet instant et qui réchauffait son âme. À peine remonté à la surface, elle fondit sur ses lèvres qu'elle emprisonna dans un baiser passionné, l'invitant à connaître l'étendue du désir qui perlait dans le creux de ses veines alors qu'elle se laissa tomber sur le sable après avoir avancé jusqu'à la bordure de l'eau, ses lèvres fermement accrochées aux siennes dans un baiser animé par son souffle saccadé. Le cœur battant à tout rompre, ses cuisses vinrent enfermer son bassin dans son étau, là où elle aimait le posséder, l'aimer, croulant sous l'urgence de ne faire qu'un avec l'homme de tous ses désirs, l'homme qui l'épanouissait de jour en jour. Aelya se délecta de ses ondulations qui butaient contre son bassin, la respiration devenant plus superficielle sous l'effet de son anatomie qui taquinait la sienne, la faisant prendre conscience de l'envie qui submergeait son petit ami. Elle vint le faire venir davantage entre ses cuisses en se cambrant, son buste se collant au sien alors que sa main vint se réfugier dans ses cheveux qu'elle caressait tandis qu'il grignotait ses lèvres de baisers. Sans plus attendre, ses doigts vinrent s'emparer de son désir qu'elle voulait faire grandir, ses soupirs devenant de moins en moins discrets alors qu'elle ressentait les brûlures de l'urgence sur sa peau qui frôlait la sienne.

- Oui mon amour... J'veux que ton prénom résonne ici aussi, ajouta-t-elle, le regard joueur teinté de désir.

Elle laissa ses lèvres s'accaparer sa peau, continuant sur sa lancée alors qu'elle savourait l'écoute de ses respirations anarchiques sous l'effet de ses gestes experts, retrouvant peu de temps après sa bouche pour permettre à sa langue de se mêler à la sienne dans des échanges impatients, laissant ses mouvements faire glisser son boxer pour qu'il puisse entrer en elle. Son regard percuta le sien à ses mots, elle qui sentait ses abdos se contracter sous l'effet de la vague de bien être qu'il deployait dans son corps.

- On est parfaits amour, le corrigea-t-elle amoureusement.

Sa cage thoracique se soulevait à chacune de ses ondulations tandis que ses cuisses suivaient le mouvement de son bassin dans une symbiose unique. Elle sourit tendrement à sa réponse qui fit écho à sa remarque avant de déposer un vif baiser sur ses lèvres comme signe d'approbation, sentant la chaleur s'inséminer en elle a chaque va et viens qu'elle percevait. Elle en voulait toujours plus quand c'était Niels, parce qu'il menait son désir et son plaisir d'une main de maître, alors elle fit tomber les bretelles de son sous vêtement, lui proposant de caresser ses courbes dont la seule pensée suffisait à la faire frissonner. Elle le laissa tirer dessus pour découvrir sa poitrine, lâchant un soupir plus bruyant quand elle sentit sa main prendre possession de sa chair, hochant la tête à sa question tandis qu'elle tentait de mesurer sa respiration.

- Comme ça bébé... T'arrêtes pas, j'adore ça, lança-t-elle, tendant la nuque sur le sable, le corps bouleversé par le plaisir.

Elle apprécia les baisers qu'il déposa sur son visage avant qu'elle ne vienne de nouveau gémir sous l'effet du rapprochement de leurs bassins.

- Niels... Continue... C'est trop bon mon amour, j'en peux plus... Avoua-t-elle fiévreusement.

Elle éteignait ses gémissements dans son cou qu'elle mordilla pour lui laisser des traces, ses ongles s'accrochant à ses omoplates, l'incitant à continuer. Elle en profita pour coller son corps contre le sien pour qu'ils se réchauffent davantage.
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MessageSujet: Re: we're far from the shallow now (niels).    we're far from the shallow now (niels).  - Page 2 EmptyDim 28 Juil 2019 - 19:17

Ce n’était pas la première fois qu’ils frôlaient la mort ensemble, et pourtant, le choc était toujours aussi important à chaque fois. Il frémissait encore rien qu’à l’idée d’imaginer qu’il aurait pu perdre Aelya en plus de leur fille, son coeur refusant de penser qu’il aurait été le seul survivant de ce drame, celui qui aurait sans doute le moins mérité d’avoir la vie saine et sauve. Sa culpabilité était toujours là, cachée quelque part, s’amusant à appuyer sur ses cordes sensibles et jouer avec ses humeurs qui ne faisaient que fluctuer ces derniers temps. Il détestait savoir qu’il avait perdu le contrôle de sa propre vie, qu’Aelya se démenait pour faire taire ses propres douleurs afin de se concentrer sur les siennes. Il se sentait égoïste malgré lui, sans chercher à l’être. Il voulait profiter de ce moment d’accalmie, ceux qui se faisaient rares ces dernières semaines, mais qui semblait aujourd’hui s’offrir à lui, Niels se sentant prêt à affronter la journée. Il avait souri aux mots de sa petite-amie, prenant un air fier à sa remarque qui lui donnait envie de lui prouver qu’il pouvait être toujours aussi survolté quand il fallait lui rappeler de quoi il était capable pour elle. « Tu doutes de moi ? Fais gaffe… c’est exactement le genre de comportement qui me motive encore plus. » Admit-il, l’air joueur et confiant, appréciant toujours l’étreinte de ses bras autour de son torse, regrettant de ne pas voir ce moment s’éterniser bien qu’il savait pertinemment comment ce petit jeu pouvait se terminer. D’ailleurs, il reprit de plus belle en s’installant à table, son corps demandant celui d’Aelya alors qu’il l’incita à venir au plus plus près de lui, là où ses yeux pouvaient détailler chaque trait de son visage, ses lèvres ne résistant pas bien longtemps à l’appel des siennes. Il la regarda avec un air profondément doux, continuant de caresser sa cuisse en se laissant bercer par ses mots tendres, déposant quelques baisers appuyés sur la courbure de son cou. « Je t’aime mon amour. » Souffla-t-il, accrochant une dernière fois ses lèvres avant de se redresser, comprenant qu’il était temps pour lui de se préparer, même si l’envie de se fondre en elle ne lui manquait pas. Promenant leur chiot, il se laissa guider par Aelya, elle qui connaissait Bowen comme sa poche pour y avoir vécu toute sa vie, connaissant les moindres recoins et secrets de cette ville qui parvenait encore à le surprendre. Et ce paysage qu’elle lui offrit, même dans ses rêves les plus fous il ne l’aurait certainement jamais imaginé. Son souffle se coupa, ses yeux se mirent à briller alors qu’il comprit qu’il avait la chance de passer cette journée avec l’amour de sa vie et leur nouveau compagnon de vie, sans la moindre ombre au tableau. Il la laissa le dévêtir, appréciant bien trop le contact de ses lèvres près de son boxer, contact qui l’enflamma bien plus que prévu. Il se mit à sourire en retrouvant son visage tout près du sien, se pinçant doucement la lèvre inférieure à sa rhétorique, faisant mine de réfléchir. « Est-ce que j’ai le choix… ? » La taquina-t-il, lâchant un léger rire avant de succomber à ses lèvres, dans un baiser rapide mais évocateur de la complicité qui ne faiblissait jamais entre eux. Il la suivit dans l’océan, avançant entre les vagues pour finir par être immergé jusqu’aux épaules, leurs corps refroidis par la température de l’eau. Il se laissa aller dans ses rêveries en imaginant que ce lieu deviendrait le leur, celui qui abriterait leurs secrets, celui qui les accueillerait quand ils ne se sentiraient appartenir à aucun autre endroit. Son regard s’éclaira à la taquinerie de sa petite-amie, le rire de Niels venant se mêler au sien en pensant à cette manière assez originale de lui prouver son passage. « C’est complètement barré comme idée, ça nous ressemble bien. Tant que t’en gardes un sur toi pour faire le chemin jusqu’à l’appart’, ça me va. » S’amusa-t-il, emporté par ce petit jeu qui lui plaisait, lui faisant oublier que cette légèreté n’était probablement qu’éphémère et que demain, rien ne serait aussi simple. Ses lèvres s’étaient mises à tenter les siennes avant de lui céder, son corps se mettant à frémir au moindre contact qu’elle établissait avec sa peau, qu’elle réchauffait même sous l’eau. Il cilla à ses mots qui le touchaient en plein coeur, se rendant compte qu’il n’y avait personne d’autre pour l’atteindre aussi profondément, simplement avec des paroles, celles d’Aelya prenant toujours tout leur sens lorsqu’elles se faufilaient jusqu’à ses tympans. « J’fais rien d’autre que t’aimer mon amour. J’suis fait pour ça, pour jamais arrêter de le faire. Et j’existerais pas non plus si t’étais pas là bébé. Ma vie a aucun intérêt sans toi. » Souffla-t-il amoureusement, se délectant de la lueur brillante qu’il percevait dans les yeux de l’amour de sa vie, celle qu’il possédait également depuis quelques heures et qui ne semblait d’ailleurs pas prête à le quitter tout de suite. Il s’approcha d’elle pour prendre possession de ses lèvres, conscient que cette fois-ci, ils n’échapperaient pas à leurs envies de se retrouver pour de bon, de laisser leurs corps se confondre dans une étreinte amoureuse. Il avait envie d’elle et son corps ne tarda pas à le lui faire comprendre lorsqu’il se retrouva sur elle, son bassin collé au sien où son envie se montrait urgente, butant contre son intimité qu’il pressait contre la sienne. Le souffle court, il continua pour autant de l’embrasser, écrasant ses premiers gémissements contre sa bouche alors que la main d’Aelya vint chercher son bas ventre, le faisant crouler de plaisir sous ses gestes experts. « C’est bien parti pour bébé… » Souffla-t-il malicieusement, faisant référence au plaisir qu’il ressentait à l’instant, ce plaisir qui menaçait de le foudroyer à tout moment. Il l’incita à continuer, bougeant un peu plus contre elle, contre sa main qui s’adonnait à lui, l’embrassant bien plus franchement quand sa langue se mit à taquiner la sienne. Puis finalement, il s’abandonna à elle lorsqu’Aelya lui en donna la permission, le guidant à travers elle après avoir écarté les tissus qui gênaient les retrouvailles de leurs peaux. Il se mit à onduler contre elle, frissonnant en sentant le bassin d’Aelya accompagner chacun de ses mouvements, leurs êtres se fondant parfaitement l’un dans l’autre. Il intercepta ses lèvres dans un baiser plus patient, la regardant défaire son soutien-gorge avant de lui demander de la toucher. Il fondait pour elle, pour sa beauté qui le subjuguait, le rendant presque fébrile à chaque fois qu’il osait poser son regard sur elle. Sa main vint doucement recouvrir sa poitrine, ne laissant aucun centimètre de peau ne pas succomber à ses caresses qu’il intensifia à ses mots, Niels se délectant du plaisir qu’il lisait sur le visage d’Aelya. « Jamais… J’veux que tu croules de plaisir. » Lâcha-t-il, renforçant le rythme et l’intensité de ses va-et-vient, se redressant légèrement pour s’agripper à ses hanches. Il tendit la nuque en sentant le plaisir pulser dans ses veines, se rapprochant d’Aelya lorsqu’il perçut ses ongles s’enfoncer dans sa peau, l’incitant à accentuer ses mouvements, le rendant incapable de maîtriser ses gémissements qui s’échappaient dans l’air, jusqu’à ce qu’ils atteignent l’apogée de leur étreinte, Niels se voyant foudroyé par son plaisir. « T’as été parfaite mon amour. Je t'aime tellement... » Dit-il, encore à bout de souffle, alors qu’il tentait de reprendre sa respiration, son corps toujours lié à celui de sa petite-amie. Il défit leur étreinte en l’embrassant amoureusement, venant prendre place à côté d’elle pour profiter de ces quelques secondes coupées du temps, celles qu’ils avaient attendu depuis des semaines, comme une promesse de mieux dans leur quotidien bercé par les ténèbres.

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