Les activités extrascolaires peuvent certes être une plaie pour suivre tous les cours mais il faut croire que j'ai bien de la chance de ce côté-là. Dixième rang de l'amphithéâtre, en plein milieu de la ligne pour être sûr de n'avoir aucune chance de quitter le cour avant, j'écoute avec attention les indications de Monsieur Castel-Lewis. Enfin écouter, je bois ses paroles comme un assoiffé dans le désert plutôt. Au programme, la mythologie grecque en plus approfondie bien entendu. Des notes, des gribouillages, des croquis qui n'ont absolument ni queue, ni tête, il nous libère finalement pour que nous allions à notre prochain cours. Toujours premier arrivé, toujours le dernier à partir, je monte à mon tour les quelques marches mais sa voix me rappelle à l'ordre; que me voulait-il? Je n'étais pas l'élève qu'on pouvait qualifier de cantre, j'étais même celui qu'on pouvait étiqueter de "chouchou" du prof donc pourquoi me garder à la fin et me priver de toute liberté? Je descends timidement l'escalier et me fige presque devant lui comme si j'avais été changé en statue de sel. "
Oui monsieur?" demandais-je en fronçant les sourcils, inquiet du châtiment qu'il pouvait m'infliger. Était-ce en rapport avec mes notes qui avaient diminuées, au rapport du voyage scolaire organisé en Grèce?
(c) AMIANTE