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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 this time, don't need another perfect lie (aelya)

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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptyJeu 5 Sep 2019 - 20:52

Si tout était à refaire, de leur rencontre jusqu'à maintenant, elle le referait sans hésiter, se rendant compte qu'au travers les tempêtes qu'ils avaient du traverser, ils avaient toujours été soudés, attendant que les rayons du Soleil ne viennent réchauffer leur espoir pour s'en imprégner, pour rayonner ensemble un peu plus, comme ils avaient l'habitude de le faire depuis le début. Elle l'avait toujours aimé pour ce qu'il était, tombant éperdument amoureuse de sa personnalité si colorée, loin de la pâleur de celle qu'arborait Evan qui n'avait de cesse de lui donner l'envie de fuir au bout du monde mais toujours avec son acolyte, parce qu'elle ne se voyait rien faire sans Niels.

- T'es mon plus beau secret. Personne peut toucher à ce qu'on a parce que je garde tout ce qu'on a construit trop précieusement dans ma tête. J'veux qu'on continue à s'aimer en se fichant des autres, parce que y'a rien de plus important que nous. Je ferai tout aussi pour nous protéger, admit-elle tendrement, le regard amoureux.

Elle s'était approchée pour attraper ses lèvres en plein vol, dans un baiser empreint d'amour et de tendresse pour son âme qu'elle aurait voulu garder pour l'éternité dans le creux de la sienne, elle qui avait du subir les images de son départ qui lui avait laissé un énorme vide à l'intérieur de la cage thoracique. Elle ne se remettrait jamais de son absence, c'était une évidence qu'elle avait cherché à contrer, tout ça pour valoriser une indépendance qu'elle ne possédait plus depuis qu'elle avait croisé son chemin, car elle était devenue complètement dépendante de sa personne, comme si son être tombait en morceaux sans la présence du sien pour la soutenir, Aelya qui avait attendu son retour le coeur en peine, la détresse se lisant sur ses traits rongés par le remord de ne pas avoir su le retenir jusqu'au bout. Et quand elle l'avait revu, elle avait tout de suite su que cette fois-ci, elle ne le laisserait plus partir de la sorte.

- Faut qu'on y arrive bébé. Pour mieux se retrouver. Ca sert pas à rien tout ce qu'on fait là. De toute façon, si on doit se voir plus souvent, j'vais pas me priver pour lui mentir encore et encore, avoua-t-elle en captant son regard, sachant pertinemment qu'elle ferait toujours passer leur bien être avant celui des autres. C'est toi mon univers mon amour. Je peux vivre partout, à la seule condition que tu sois là. Quand on en aura marre, on partira bébé, que toi et moi, ajouta-t-elle, le ton chargé d'espoir et de rêves éparses, ceux qu'elle ne possédait qu'avec l'homme de sa vie.

Elle se sentait libre dans ses bras, heureuse dans son regard, et c'était comme si toutes les barrières explosaient à leur passage, leur donnant la possibilité d'imaginer toutes les opportunités qui pourraient s'offrir à eux s'ils décidaient simplement d'abandonner leur vie, mais jamais leur relation. C'était ce à quoi Aelya se raccrochait, ce qui faisait battre son coeur de plus belle, animée par la seule voix qui la faisait frémir de bonheur. Elle trouva ses lèvres dont elle raffolait dans un échange survolté, surplombé par tout l'amour qui débordait de ses cellules et qui n'avait que pour but de contaminer son coeur qu'elle aimait entendre battre pour elle, refusant l'idée qu'il puisse être destiné à Sienna. Elle n'était jamais aussi attentionnée, aussi douce avec Evan, et chaque baiser qu'elle lui donnait le confirmait alors que sa main vint tendrement rejoindre la sienne, dans une volonté de jamais perdre le contact avec l'homme de sa vie.

- T'y es entré pour rester. Et je me suis habituée à me remplir de ta présence... Répondit-elle, le regard attendri.

Elle suivit le trajet de ses doigts qui remontèrent le long de son abdomen pour se loger sur sa poitrine, là où son coeur vibrait, celui-ci s'activant aux mots qu'il ajouta et qu'il pouvait percevoir.

- Alors... Continue de vivre pour moi. Parce que c'est ce que je fais tous les jours dès que je me lève, ou que je me couche. Je respire pour toi. Pour le moment où je te vois, murmura-t-elle, les yeux luisant d'émotions sous l'effet de cette sincérité.

Il était sa corde sensible, sa vulnérabilité la plus extrême, celle qu'on ne pouvait abîmer sans la toucher elle, comme si finalement, il s'était frayé un chemin dans son organisme pour ne plus le quitter. Elle déployait tous ses efforts pour le garder contre elle le plus longtemps et le plus fréquemment possible, sachant pertinemment qu'elle jouait avec le feu en s'aventurant sur ce terrain, en le laissant entrer de manière plus approfondie dans son quotidien qui ne désirait que lui. Ses mains caressaient son corps avec beaucoup d'attention, comme si elle désirait ressentir les moindres de ses contours pour les ancrer dans la pulpe de ses doigts, l'envie de sa peau venant taquiner ses entrailles.

- J'ai toujours ma technique infaillible pour que tu puisses me dévorer sans que personne s'en rende compte de toute façon... C'est fou comme j'innove quand c'est pour succomber à tes charmes. Le jour où je balancerai officiellement cette bague bébé, je te sauterai dessus et on fera l'amour toute la journée, lança-t-elle, joueuse.

C'était tout ce qu'elle rêvait de pouvoir faire, se blottir dans son étreinte sans avoir peur d'être prise sur le fait même si elle s'en amusait presque, parce qu'ils avaient toujours aimé jouer avec le danger. Elle se délectait de ce jeu qu'il menait d'une main de maître en guidant ses gestes pour se voir retirer un à un chacun de ses vêtements qu'elle sentait tomber au sol, animant davantage l'incendie qui brûlait dans ses veines alors que ses lèvres dansaient passionnément avec les siennes. Prenant le relai quand il entra dans l'eau, elle joua avec la tension environnante pour la voir s'embraser de plus belle, venant rapidement à ses côtés pour ne jamais le laisser se refroidir par le biais de ses gestes précis qui ne faisaient que d'agrémenter son propre désir. Aelya se plaça dos à lui, expirant des soupirs de bien-être sous l'effet des caresses de ses mains qui se baladaient sur sa peau, ne pouvant s'empêcher de légèrement se crisper en pensant à son fiancé. Elle comprenait son inquiétude, son envie de la protéger du danger puisqu'elle partageait la même volonté, celle de le préserver de la moindre éraflure.

- Bébé... T'es toujours entrain de t'occuper de moi. Tu sais que je peux me débrouiller aussi par moi-même. J'en ai marre de toujours t'inquiéter pour si peu. Je te fais confiance, je sais que je peux compter sur toi et que tu ferais pas mal de choses pour moi... Mais j'ai pas envie que tu t'oublies pour moi, soupira-t-elle, fatiguée de lui apporter des problèmes en plus.

Elle avait constamment l'impression de n'être bonne qu'à ça, qu'à lui apporter des soucis dans sa vie et c'était ce qui avait précédemment motivé une de leurs ruptures. Elle se rendait compte qu'elle se retrouvait encore dans ce schéma, simplement, il n'était pas encore au courant. Aelya pensa à Brooke, et se prit à froncer les sourcils à sa rétorque qui la laissait perplexe.

- Elle veut décidément te rendre la vie difficile jusqu'au bout... Mais elle le fera plus bébé. T'as plus à t'inquiéter par rapport à ça. Elle me veut dans sa vie et elle a comprit qu'elle devait forcément te choisir aussi même si ça l'embête, admit-elle d'une voix rassurante avant de sourire tendrement à ce qu'il vint ajouter. Redis-moi le tout le temps, j'en aurais jamais assez. J'ai toujours besoin de savoir que tu m'aimes.

Elle croisa son regard à ses mots doux, le sien étant animé par l'excitation de cette promesse de s'aimer jusqu'à la fin qu'elle vint sceller contre ses lèvres, la peau se réchauffant contre la sienne, dans le cocon qu'il formait dans le bain.

- Ouais c'est clair, je crois que j'ai jamais autant fait un trajet que celui qui me mène à toi d'ailleurs, rigola-t-elle amoureusement, son visage se tendant pour admirer ses traits, un sourire s'étirant sur ses lèvres à sa remarque qui la rendait rêveuse. Je doute pas qu'elle sera mieux. Parce que ce sera la tienne. Et s'il manque de diamants c'est pas grave, je te dirais de faire des extras à l'hôpital... Le taquina-t-elle tendrement.

Elle tendit la nuque pour déposer un baiser sur sa joue, s'amusant de cette atmosphère légère et si insouciante, avant que l'arrivée d'Evan ne vienne tout briser lorsqu'ils sortirent du bain. Elle le laissa sortir de la pièce pour se réfugier dans la chambre tandis qu'Aelya distrayait son fiancé, animée par la seule pensée de protéger Niels qui était coincé dans une situation plus que compliquée. Elle s'était vue obligée de faire comme si de rien n'était avant de recevoir un sms froid de l'homme de sa vie. Elle arriva en trombe dans la chambre d'ami sans le voir, se préparant rapidement pour le rejoindre dehors, sortant un énième mensonge à Evan qui allait sans doute au bout d'un moment perdre patience. Elle ne voulait pas penser à cette corde qu'elle étirait et qui menaçait de rompre sous l'effet de leur jeu, préférant courir dans les escaliers pour chercher du regard Niels qu'elle trouva au coin de la rue. D'un pas rapide, elle se précipita devant lui, tentant de rattraper le tir avec la seule sincérité de ses sentiments, le rythme cardiaque déchaîné dans la peur de le voir partir alors qu'elle crevait d'amour pour lui.

- Tu sais très bien que je le pensais pas bébé, j'faisais tout pour le distraire. C'est toi que j'attends, et je t'attendrai pour toujours. Y'a que toi pour qui je patienterais sans hésitation, parce que y'a que toi qui me corresponds, se justifia-t-elle en accrochant son regard.

Elle secoua la tête négativement à sa ce qu'il vint ajouter.

- Je te choisis, je reste. C'est fini ça, j'te laisse plus partir, avança-t-elle, déterminée.

Elle prit ses mains, grimaçant légèrement en voyant les plaies qu'il s'était créées en sautant de la fenêtre.

- Je t'aime assez pour te donner ma vie mon amour. Je serais capable de tout pour toi, ajouta-t-elle pour le conforter dans ses doutes.

Elle écouta ses mots avant de froncer les sourcils à sa demande.

- Je t'ai déjà tout expliqué. Tu sais très bien que je te choisis toi à la fin. Mais ce que je fais te suffis jamais, c'est ça ? Demanda-t-elle, troublée. On peut profiter d'être ensemble au lieu de se mettre la pression bébé ? Parce que moi là j'avais prévu qu'on sorte ensemble, proposa-t-elle, perdue dans ses pensées. Embrasse-moi amour... Tes lèvres me manquent déjà... Souffla-t-elle, ses yeux faisant le trajet entre ses lèvres et ses yeux.

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Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptyJeu 5 Sep 2019 - 22:41

Lorsqu’il pensait à Aelya, à leur parcours semé d’embûches, à toutes les aventures qu’ils avaient vécu ensemble, il avait l’intime conviction qu’il avait trouvé sa partenaire de vie, parce-qu’elle était restée à chaque instant, n’ayant pas peur de frôler la mort à ses côtés quand bon nombre de personnes auraient fuit. Il l’avait toujours admiré pour son courage, pour sa dévotion qui n’avait jamais failli, son coeur fondant à la moindre de ses attentions. Sans doute n’avait-elle pas idée d’à quel point elle lui avait sauvé la vie, rien qu’en acceptant de l’aimer, rien qu’en le choisissant lui envers et contre tout. Les mots d’Aelya parvinrent jusqu’à son coeur, augmentant la cadence de ses pulsations qui s’emballait toujours en sa présence. « On s’oubliera jamais, je t’aime trop pour ça. Je vais jamais renoncer à toi, je te le dis depuis le début et y’a rien de plus sincère mon amour. C’est toi que je veux et que je voudrai toujours. » Son corps se mit à tressaillir au baiser qu’elle lui offrit, provoquant des explosions d’amour en lui qu’il peinait à contenir, ses mains encadrant son visage pour laisser ses lèvres caresser les siennes avec plus de tendresse. Il était fait pour l’aimer, Niels comprenant que c’était l’unique mission qu’il voulait réussir, l’unique promesse qu’il voulait tenir. Il n’y avait rien de plus passionnant pour lui que d’aimer Aelya, lui qui passerait son temps à effleurait son âme pour tenter de la réparer, de colmater les plaies qu’il avait lui-même inscrit dans son coeur. Il savait pourtant qu’il n’y avait pas pire sensation que le fait de blesser la personne qu’il aimait le plus au monde, celle pour qui il tuerait, lui qui ne prenait jamais les bonnes décisions quand il s’agissait de leur bonheur. Même dans les silences, il comprenait que sa confiance en lui avait été abîmée suite à son départ, comprenant parfaitement qu’elle ne souhaitait plus se jeter à corps perdu dans cette relation qui ne les menait que vers des désillusions. « On y arrivera. J’ai confiance en toi, en nous. On s’en fout d’Evan et de Sienna… C’est pas eux qui sont importants. » Se risqua-t-il à dire, peinant à garder cette vérité pour lui, parce-qu’il n’avait aucun respect pour leurs partenaires respectifs. Il hocha tendrement la tête à sa remarque, s’imaginant parcourir d’autres contrées, sa main accrochée à la sienne. « On peut s’aimer partout toi et moi. J’ai envie de le faire dans le monde entier. » Souffla-t-il, tendant ses lèvres vers son oreille comme s’il y déposait un secret, désirant insuffler ces images dans son esprit. Il avait l’impression que le bonheur souhaitait leur tendre les bras, même s’ils avaient encore un bon nombre d’obstacles à franchir avant toute chose, et pas des moindres. Pour l’instant, il souhaitait se concentrer sur l’essentiel, sur leur guérison mutuelle et ces moments qui n’appartenaient qu’à eux. Il l’accueillit amoureusement dans ses bras en même temps que leurs lèvres vinrent s’effleurer, leur baiser prenant plus d’ampleur au fil des secondes, si bien que Niels sentit sa respiration se faire plus courte, l’obligeant à l’entrecouper, lui adressant des regards tendres et malicieux avant de lui céder à nouveau. Il aimait savoir que toute cette tendresse n’était que pour elle et que réciproquement, elle n’était comme ça qu’avec lui. Il laissa doucement ses doigts rejoindre son coeur qui battait sûrement aussi fort que le sien, Niels raffolant de ce son qu’il adorait percevoir sous la pulpe de ses doigts, elle qui parvenait toujours à le faire se sentir spécial. Sa main vint ensuite lentement remonter sur son bras, puis jusqu’à son cou pour finalement laisser son doigt dessiner le contour de ses lèvres, son regard se voulant profondément tendre. « Je vis pour toi… pour qu’on puisse vivre notre vie comme on l’entend. Ça a pas de sens quand t’es pas là, mais j’sais que tout rentrera dans l’ordre quand on pourra enfin être ensemble. » Avoua-t-il, lui prouvant qu’il garderait patience jusqu’à ce qu’elle ne décide de quitter Evan et de rompre ses engagements avec lui. Il savait que les jours allaient être longs jusqu’à cette rupture définitive, conscient que son humeur vacillerait à cause de son impatience qui grandirait, parce-qu’il détesterait toujours partager l’amour de sa vie, lui qui considérait qu’il était le seul à pouvoir l’aimer correctement. C’était ce qu’il cherchait à lui montrer pendant ces quelques instants volés, son coeur qui se gorgeait d’affection pendant son absence dans le simple but de la couvrir d’amour lorsqu’ils se voyaient. Il avait souri devant ses gestes calculés, et ses remarques qui alimentaient l’incendie en lui, ce feu exquis qui se propageait au fil des secondes dans tout son organisme, menaçant de tout ravager. Il acceptait d’être réduit en miettes pour pouvoir profiter de son corps en entier, Niels la laissant s’occuper de son corps qu’il l’aidait à dénuder, l’invitant sensuellement à lui retirer ses vêtements, ses mains entourant ses poignets pour la laisser se délecter de chaque centimètre carré de sa peau. « Continue à la perfectionner ta technique, parce-que je vais pas te lâcher mon bébé… Je rêve du jour où tu me diras que y’a plus que moi… » Ajouta-t-il, son regard brillant d’affection pour elle alors qu’il se prenait à imaginer cet instant qu’il allait chérir plus que tout au monde. Il entra rapidement dans l’eau après avoir fait grimper le thermomètre, s’amusant de la mine d’Aelya lorsqu’elle le rejoignit dans l’eau, pouvant aisément percevoir qu’elle désirait le pousser à bout par le biais de ses gestes toujours aussi précis. Il soupira légèrement sous l’effet du bien qu’elle lui provoquait, avant de changer de position pour la sentir un peu plus contre lui, son dos venant se coller à son torse, permettant à ses mains de caresser son abdomen. Il secoua vivement la tête à ce qu’elle ajouta, refusant de la laisser penser qu’elle ne lui apporter que des problèmes. « Je m’occupe de toi parce-que je t’aime, et c’est ce qu’un homme est censé faire avec la femme qu'il aime. Tu ferais la même chose pour moi bébé… tu peux pas me dire le contraire. J’ai pas envie de te savoir dans une relation toxique, ça peut se comprendre, non ? » Lâcha-t-il, à fleur de peau, ses bras se resserrant un peu plus autour d’elle, comme dans une volonté de la protéger des menaces extérieures, dont cet homme avec qui elle vivait depuis peu. « Mais si t’y tiens… j’peux moins me mêler de ta vie. » Ça lui arrachait le coeur de lui dire ça, parce-que tout ce qu’il voulait, c’était d’être au centre de sa vie, pour au moins rejeter tous ceux qui tenteraient de s’accaparer celle qu’il aimait. « J’espère. Ça m’a coûté une fortune de les changer. » Grimaça-t-il, se rappelant de la facture qu’il avait dû régler après que Brooke lui ait crevé ses pneus. « J’peux même te le dire maintenant si tu veux… Je t’aime mon amour. » Souffla-t-il, appréciant la douceur de son baiser, ce bain se voulant régénérateur pour eux deux. Il s’amusa de ses mots, haussant légèrement les épaules. « Dis-toi que ça pourrait te coûter plus cher en essence. » La taquina-t-il, son regard rencontrant le sien lorsqu’elle tendit la nuque pour le regarder. « Un diamant tous les cinq ans, ça te va ? » Pouffa-t-il, pensant au fait que sa paie et ses factures ne lui permettraient jamais d’offrir une bague aussi chère à Aelya, même s’il savait que ce n’était pas tant sa valeur monétaire qui compterait, mais bien sa valeur sentimentale. Et alors que l’ambiance commençait à se réchauffer, ils firent face à un changement de plan conséquent, l’arrivée d’Evan venant chambouler le reste de leur soirée. L’occasion se présentant à lui, Niels préféra s’échapper de leur domicile, fuyant cette situation et les mots d’Aelya qui fissuraient son coeur, peinant toujours à l’entendre faire des avances à un autre que lui. Le coeur et l’esprit en vrac, il sentit son bras être tiré vers l’arrière, comprenant qu’Aelya l’avait rejoint, son regard croisant le sien avec cette lueur triste. « J’pourrais jamais discerner le vrai du faux quand tu parles à un autre mec comme ça… J’suis putain de jaloux, ça me fait perdre pieds. » Lâcha-t-il, cherchant à contrôler son ton, ses yeux captant les siens devant la détermination qu’elle arborait. « J’te demanderais jamais de me donner ta vie… J’te veux juste toi. C’est aussi simple que ça. » Dit-il, fronçant à son tour les sourcils à ses mots qui traduisaient une certaine lassitude, parce-qu’il lui rappelait sans cesse qu’il aurait aimé la voir sans Evan. « C’est dur, c’est tout. Mets-toi un peu à ma place… Qu’est-ce que tu penserais si moi aussi j’avais décidé de mettre une bague au doigt de Sienna ? » Il baissa un instant les yeux, comprenant que le temps était bien trop précieux pour qu’ils ne l’usent dans ce genre de débat sans fin. Il cilla en relevant lentement la tête, hochant finalement la tête avant de faire un pas vers elle pour l’embrasser, sa main venant la rapprocher de lui en se glissant sur sa taille, son souffle se perdant dans cet échange empli d’amour. « T’as raison. J’suis désolé… On devrait profiter d’être ensemble. » Avoua-t-il, reconnaissant ses torts avant de l’étreindre doucement contre lui, nichant son visage dans son cou. « Continue de me retenir mon amour. » Il déposa quelques baisers rapides dans le creux de son cou puis sur sa joue avant de retrouver son regard. « Je te suis où tu veux, qu’est-ce que tu veux faire ? » Il regarda un instant les éraflures qu’il avait aux mains, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres. « La dernière fois que j’ai sauté d’une fenêtre, j’devais avoir 15 ans… J’étais plus habile. » Dit-il, l’air moqueur, faisant signe à Aelya de monter dans sa voiture, n’ayant aucune envie de rester ici, tout près de l’homme qui l’accaparait déjà nuit et jour.

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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.

 
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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptyVen 6 Sep 2019 - 21:49

Elle se perdait dans ce qu'elle voulait et qu'elle devait faire, deux choses qui s'opposaient complètement puisque sa raison lui rappelait qu'elle devait à tout prix se détacher de Niels pour son propre bien, quand son coeur lui martelait qu'elle devait s'accrocher à lui pour ne plus jamais manquer de sa présence. Comme toujours, elle était incapable de lui résister, son être agissant comme un aimant sur son âme blessée, lui dont seul ses caresses pouvaient la soigner. Elle l'aimait jusqu'à en perdre le souffle, trouvant dans ses baisers l'oxygène qu'elle ne possédait plus la plupart du temps tant elle avait l'impression de vivre en apnée sous l'étau d'Evan.

- Alors si tu veux pas renoncer à moi... Me laisse plus aller dans les bras de n'importe qui mon bébé, parce que j'ai jamais voulu qu'être dans les tiens, avoua-t-elle tendrement, le coeur battant la chamade.

C'était tout ce qu'elle voulait, tout ce pour quoi elle se battait, elle qui voulait revenir dans sa vie malgré les intempéries qui lui barraient la route, simplement pour lui montrer qu'ils étaient faits pour perdurer ensemble dans la même destinée, Aelya désirant que son quotidien ne vienne s'entremêler au sien comme avant, les rendant de nouveau indissociables, à l'instar de leurs lèvres qui ne se lâchaient plus, qui se redécouvraient dans l'amour de leurs baisers qui s'étaient trop faits attendre durant ces longues semaines, dénuées de leur contact réciproque. S'il savait, à quel point elle reprenait vie dans son étreinte, sous les effluves de son parfum qui teintaient l’atmosphère de tout ce qu'elle aimait pour toute la vie : lui, comme dans un univers où ils s'emprisonnaient pour mieux s'unir.

- J'aime trop quand tu me dis que tu t'en fous d'elle... Admit-elle avec un sourire satisfait. Parce que pour moi aussi, y'a que toi dans ma tête. J'espère pouvoir te rendre heureux, ajouta-t-elle, plissant les lèvres, pensive.

Elle avait échoué dans cette volonté de toujours le combler de bonheur, puisqu'il n'avait pas réussi à faire face à la déferlante douleur qui les avait tous les deux mis à terre, condamnant leurs êtres à se détacher dans les débris de cette souffrance qui s'était étendue jusqu'à la cassure. Un sourire en coin vint s'esquisser sur ses lèvres à sa remarque qui la fit frémir d'envie lorsqu'il vint murmurer à son oreille, consciente qu'ils arriveraient toujours à se montrer de l'affection dès qu'ils étaient ensemble.

- J'ai besoin que de toi moi, après je m'en fiche d'où on est puisque je me sens bien partout avec toi, répondit-elle, attendrie par toutes les images qu'elle avait à l'esprit.

Elle aimait cette proximité qui les enveloppait, elle qui n'aurait jamais attendu de rompre avec Evan pour le revoir de manière plus intime, puisque de toute façon, elle se savait plus ou moins condamnée à son être pour un moment, détestant l'idée de faire attendre Niels pour une rupture qui ne pouvait pas se passer aussi simplement que par la volonté. Mais elle avait terriblement besoin de lui, de son amour sans lequel elle dépérissait à vue d'oeil, Aelya ne cessant de le chercher pour le ramener contre elle là où son coeur battait pour lui, pour toujours, laissant ses lèvres traduire l'affection qu'elle ressentait pour Niels alors que ses bras vinrent l'enlacer pour mieux sentir sa chaleur, la danse de leur baiser prenant plus d'allure sous l'effet de ce besoin de goûter à la moindre parcelle de son être qu'elle chérissait plus que sa propre vie. Aelya le regarda poser sa main sur son coeur qui battait de manière anarchique suite à leur échange survolté, suite à tous ses sentiments qui explosaient pour lui. Elle frissonna à la douce caresse de ses doigts qui remontèrent sur son bras pour finalement se poster sur ses lèvres, Aelya détaillant son visage avec dévotion, presque accablée par toute la beauté qu'il possédait à lui tout seul, cillant sous l'effet de ses mots doux, de la douce pression de sa peau qui caressait le contour de ses lèvres.

- Tout rentrera dans l'ordre quand on sera ensemble pour de vrai. Mais... J'ai peur que tu te lasses mon coeur. J'ai peur que tu m'abandonnes. Je peux pas être abandonnée par toi... J'y arriverai pas, admit-elle dans un souffle, baissant les yeux.

Elle lui en demandait trop et elle en était consciente, parce qu'il devait accepter de la voir en couple et fiancée à un autre, de la voir loin de lui, elle qui ne pouvait pas vivre avec lui et rentrait tous les soirs ici quand lui était à l'autre bout de Bowen. Il devait faire avec le fait qu'il ne pouvait pas la parsemer d'affection comme il en avait l'habitude, se forçant à réprimer la ferveur de ses lèvres qui avaient toujours eu tendance à la marquer. C'était trop pour elle aussi, et pourtant, elle préférait ça que de mettre un terme à leur relation interdite. Aelya vint déployer ses mains sur sa peau, s'amusant de cette tension qui imprégnait l'air ambiant, comme d'une pulsion électrisante sur sa peau, lui qui savait allumer sa flamme avec sa simple présence. Ses lèvres perdues contre les siennes, elle lui permit de laisser ses mains s'échouer contre son corps pour le dévêtir, l'envie de ne faire qu'un avec lui valsant dans ses pensées réchauffées.

- Même si y'a parfois pas eu que toi dans ma vie, y'a toujours eu que toi dans ma tête mon amour... T'es logé là où personne n'y est et où jamais personne n'y sera, souffla-t-elle tout contre ses lèvres.

Elle se sentait comme hypnotisée par lui, animée par tout ce qu'il dégageait et qui l'attirait dans ses filets depuis le début, Aelya ayant été happée par la profondeur de son regard qui l'avait fait plongé dans les méandres de son âme, lui donnant cette envie de ne plus jamais ressortir de son emprise. Elle le rejoignit dans le bain, tentant de se venger de manière séductrice en laissant sa température monter au moins au même niveau que la sienne qui irradiait de chaleur pour Niels, cillant en entendant les soupirs s'extirper de ses lèvres et qui faisaient palpiter son cœur d'envie. Elle décida de venir contre lui, dos à lui qui prenait soin de détendre ses muscles en passant ses mains sur sa peau, fermant les yeux devant l'afflux de bien être qui en découlait, avant que son esprit ne vienne lui rappeler qu'elle n'était pas libre d'être elle-même avec Evan.

- Évidemment que je ferais la même chose pour toi. T'es tout ce que j'ai. Je comprends ton inquiétude bébé. Mais ça va, je t'assure. La relation sur laquelle je veux me concentrer, c'est la notre. Et c'est la plus belle chose que j'ai dans ma vie, ajouta-t-elle tendrement, essayant de balayer ses pensées stressantes de sa tête.

Elle se lovait tout contre lui, ses doigts venant s'agriper à ses bras qui l'encerlaient, comme dans une volonté de ne jamais le voir s'éloigner d'elle.

- C'est toi ma vie, lui rappela-t-elle au tac au tac, s'opposant à sa remarque. Donc reste-y mon bébé. Je te comprends mon amour, j'essaye juste de te rassurer, se justifia-t-elle tendrement avant qu'elle ne s'intéresse à la réaction de Brooke vis à vis de Niels. Je me doute mon cœur... Je suis désolée. J'ai jamais voulu que ça prenne cette tournure tu sais... S'excusa-t-elle, embarrassée.

Un sourire lumineux vint égayer son visage à ses mots doux qu'il ajouta, comme si c'était tout ce qu'elle avait eu besoin d'entendre pour se sentir mieux en cet instant, son regard détaillant ses traits avec amour avant de parsemer son visage de baisers vifs et amusés.

- Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, murmura-t-elle entre chaque baiser déposé.

Elle hocha la tête en rigolant légèrement à sa remarque, sachant pertinemment que la seule manière d'arrêter de faire tous ces trajets résidaient dans l'emménagement dans ancien appartement.

- Un diamant tous les cinq ans ? C'est rien du tout. Il me faudrait un diamant par mois minimum. Mais tu sais quoi, c'est ton jour de chance. Je suis prête à accepter ton deal si tu me promets de te rattraper dans notre lit... Joua-t-elle, tentant de garder son sérieux avant de sourire de manière malicieuse.

Elle vint attraper sa lèvre inférieure pour la mordiller avant de l'attirer hors du bain, prévoyant de se concentrer sur leur retrouvaille dans les draps avant que son plan ne tombe à l'eau à cause du retour précipité d'Evan. Elle fit en sorte de le distraire en jouant la carte du charme, son cœur s'éffritant à la seule idée de savoir qu'il pouvait tout entendre dans la chambre où il s'était caché. Quelques minutes plus tard, après avoir compris qu'il était arrivé à sortir par la fenêtre, elle l'avait rejoint en trombe, comprenant qu'il était blessé par son comportement. Elle capta son regard dans la pénombre de la nuit, tentant d'infiltrer dans le sien tout l'amour qui brillait pour lui et seulement pour lui.

- Amour... Tu me connais non ? Tu le sais que j'aime que toi pourtant... Avec toi je joue pas, c'est réel. Faut que tu me fasses confiance là-dessus... Répondit-elle en se rapprochant pour réduire la distance entre eux.

Elle détestait sentir ses doutes éclater quand elle, elle n'en avait aucun sur les sentiments qu'elle éprouvait. Elle soupira à ce qu'il vint ajouter, hochant la tête à ses mots parce qu'elle savait qu'il perdait patience, comme elle. Aelya fronça les sourcils à sa rétorque, imaginant avec jalousie Sienna avec une bague de fiançailles avant de secouer la tête.

- Je sais bébé. Mais c'est pas moi qui ai demandé Evan en mariage. Pour moi ça change tout. J'ai accepté et c'était avant que tu reviennes. Toi si tu la demandes... Ça voudra vraiment dire que tu me veux plus, lâcha-t-elle, le cœur lourd.

Aelya l'invita à venir l'embrasser pour effacer cette pression qu'elle ne voulait pas ressentir entre eux, jugeant que leur temps était précieux car il était compté. Elle attrapa ses lèvres en plein vol, frissonnant en percevant sa main sur sa taille quand la sienne était venue se loger sur sa nuque, permettant à leur échange de s'approfondir, à sa langue de venir doucement taquiner la sienne dans un baiser amoureux.

- C'est moi qui suis désolée. Rappelle toi juste que je suis amoureuse de toi, que je te quitterai pas, murmura-t-elle, son souffle venant caresser son visage, avant qu'elle ne vienne le serrer fort contre elle, savourant sa présence. Je te retiendrai tout le temps bébé. C'est toi ma priorité, ajouta-t-elle à son oreille avant de déposer un léger baiser sur sa joue après les douces pressions qu'il déposa sur sa peau.

Elle retrouva son regard, réfléchissant à ses mots avant de regarder les blessures qu'il avait sur les mains, s'approchant de lui pour mieux les regarder, un léger sourire sur les lèvres avant d'embrasser ses paumes de manière affectueuse.

- Tu te fais vieux bébé... Bientôt je te pousserai en fauteuil roulant, le taquina-t-elle tendrement. Laisse moi conduire, j'vais t'amener à un endroit. Peut être même que je pourrais te soigner aussi, proposa-t-elle en se déportant du côté conducteur devant sa voiture.

Elle entra dans l'habitacle, mit le contact avant de rouler au travers de la ville, se garant au bout de quelques minutes au coin d'une rue.

- Tu vois la maison tout au fond ? Elle est à vendre. Je passe tous les jours devant pour aller au club mais j'ai jamais le temps de la visiter... Lança-t-elle, lui administrant ses pensées en tête avec un sourire malicieux.

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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptySam 7 Sep 2019 - 0:33

Son coeur aurait aimé s’adresser directement au sien, afin de lui faire savoir qu’il n’attendait que ça, qu’elle puisse le choisir encore, parce-qu’il n’y avait pas meilleure personne pour l’aimer. Lui le faisait avec toutes ses tripes, avec toute son âme et la moindre cellule qui le constituait, comme si son être entier avait été conçu pour la chérir, elle et seulement elle. Il n’y avait jamais de mot assez parlant, assez fort pour décrire la façon dont il l’aimait, lui qui était persuadé qu’Evan ne se doutait certainement pas du lien qui les reliait. Personne n’était de toute façon en capacité de le comprendre, parce-que ça en venait même à leur échapper à eux, les deux concernés. « Promis mon amour… J’ferai tout pour que tu ne restes que dans les miens. Tu sais que t’as pas à avoir peur avec moi, hein ? » Souffla-t-il, rassuré de savoir qu’elle était toujours attirée dans son étreinte, même lorsqu’il avait anéanti les fondations même de leur amour en partant. Elle aurait pu le détester pour tout le mal qu’il lui avait fait, pour toute la souffrance qu’il avait insufflé dans les recoins de son âme déjà brisée. Et pourtant, elle était toujours là, debout, l’aimant avec ardeur et passion et c’était la plus belle preuve d’amour qu’elle pouvait lui donner. Il avait redécouvert ses lèvres dans un baiser passionné, ne se lassant jamais de la façon dont elle caressait les siennes, ses bras venant rapidement l’enfermer dans cet étau où elle ne risquait rien, à part de se brûler les ailes avec lui dans cette affection qui ne prendrait jamais fin. « Je sais que ça te plaît… C’est pour ça que je continuerai à le dire. » S’amusa-t-il, son regard joueur trouvant le sien. « Tu le fais, tout le temps. J’suis heureux qu’avec toi… Elle connaît pas cette partie de moi, Sienna… » La rassura-t-il, cherchant à lui faire comprendre qu’elle ne prendrait jamais sa place, lui qui refusait de la laisser penser que sa petite-amie avait réussi là où elle avait échoué, parce-que tout ça n’était pas vrai. Aelya l’avait révélé, il était profondément convaincu de ce fait qu’il gardait en tête depuis leur rencontre. Leur amour n’avait aucune limite, et ils le prouvaient encore plus ces derniers temps en franchissant les barrières du raisonnable, eux qui étaient prêts à multiplier les risques de se faire prendre par leurs partenaires juste pour espérer se retrouver quelques instants. Il avait toujours pensé qu’il n’y avait jamais rien de trop beau pour elle, pour ses beaux yeux pour lesquels il se damnerait, lui qui était profondément amoureux de cette femme qui n’était plus officiellement sienne. Il esquissa un doux sourire à ses mots qui inscrivaient de tendres images dans son esprit, s’imaginant fouler tous les paysages du monde avec elle, leur amour les poussant toujours plus loin dans leur soif de liberté qui ne se satisfaisait que lorsqu’ils étaient ensemble. Il avait effleuré sa poitrine pour retrouver l’emplacement même de son coeur, désireux de l’entendre battre au même rythme que le sien, comme il l’avait toujours entendu, lui qui savait qu’il se perdrait si jamais ce son venait un jour à résonner pour un autre. Il cauchemardait souvent en pensant à cette probabilité qu’elle puisse un jour ne plus l’aimer, plus assez pour le retenir. En réalité, il se sentait plus que chanceux de la voir encore aussi passionnée par eux, comme lui l’était, conscient que la plupart des personnes auraient pris la fuite dés la première souffrance infligée. Mais semble-t-il qu’ils ne fonctionnaient pas comme les autres et qu’ils ne le feraient sans doute jamais. Il fronça les sourcils à ses mots, profitant que sa main effleurait son visage pour rattraper son regard, l’obligeant à lui faire face pour ne jamais voir ses yeux se ternir par ses doutes. « Bébé… je le ferai plus. J’te promets que je le ferai plus. T’es l’amour de ma vie, j’veux qu’on ait ce dont on a toujours rêvé tous les deux… J’ai personne d’autre à part toi. » Souffla-t-il, tentant de lui faire parvenir sa volonté de se battre pour eux, même si l’attente lui pesait, même si son coeur se déchirait à chaque fois qu’il l’imaginait dans les bras de cet homme d’affaires qui avait tout pour lui, bien plus qu’il ne pourrait jamais imaginer obtenir un jour. Il laissa leur naturel reprendre le dessus et leur envie de s’attirer l’un contre l’autre, leur désir se faisant de plus en plus bruyant lorsque Niels incita les mains d’Aelya à le dénuder, son regard brûlant pour elle alors qu’il les faisait habilement patienter, désirant sentir cette envie grandir lentement, de manière presque palpable. « Je m’en fous de pas avoir été l’unique mon amour… j’veux juste être le dernier. » Lui confia-t-il, toujours à quelques centimètres de ses lèvres qu’il ne cessait de vouloir embrasser, en profitant pour laisser la tension redescendre légèrement lorsqu’il entra dans le bain, l’invitant quand même à se blottir contre lui, contre son corps qui mourrait d’envie de goûter au sien ce soir, encore une fois. Il n’avait qu’une seule idée en tête, c’était de lui faire oublier la vie qu’elle menait avec Evan et dans laquelle elle ne paraissait pas la plus épanouie, lui qui savait reconnaître chaque émotion sur son visage, et notamment celui du bonheur qu’ils avaient expérimenté ensemble. « Ok… alors si tu me dis que ça va, je vais te croire. Mais s’il fait un seul faux pas avec toi, j’te jure que je lui ferais payer ça. » Et il était on-ne-peut-plus sérieux avec les menaces qu’il venait de prononcer, lui qui ne plaisantait jamais avec la sécurité d’Aelya et son bonheur en général. Il était déjà cruellement jaloux de ce que cet homme avait réussi à avoir entre ses mains, et il n’accepterait certainement pas qu’il puisse négliger la femme la plus incroyable qu’il connaisse. Il sentit une vague de frissons le submerger en voyant ses doigts entourer ses bras, la serrant un peu plus contre lui pour lui signifier qu’il ne la lâcherait plus, elle qui représentait le trésor de sa vie. « J’ai peur pour toi amour… » Murmura-t-il, posant un instant on visage contre le sien, peinant à retenir toute cette anxiété qui le bouleversait lorsqu’il pensait à elle, au fait qu’elle pourrait se trouver en danger et qu’il était incapable de l’aider. « C’est pas de ta faute. C’est passé maintenant, ça a plus d’importance. » Ajouta-t-il, d’une voix rassurante, lui confiant une nouvelle fois son amour au travers de ces quelques mots qu’il ne disait qu’à elle, de manière purement sincère, son coeur se mettant à se débattre à la tonne d’affection qu’elle se mit à lui donner. Il ferma les yeux avec un sourire amusé, se laissant volontiers embrassé, fondant devant cet air malicieux qu’elle arborait. « Tu me fais fondre… » Murmura-t-il, sans se délester de ce sourire amoureux, laissant l’ambiance s’alléger entre eux, oubliant la situation dans laquelle ils se trouvaient pour simplement se retrouver comme si plus rien ne comptait. « Heureusement que t’imposes cette condition, ça me sauve la vie à moi. Alors… on fait comme ça… » Souffla-t-il avec une voix plus charmeuse, avançant son visage près du sien lorsqu’elle s’empara de sa lèvre avant qu’ils ne décident de s’aimer dans les draps. La situation dérapa néanmoins bien trop vite, Niels le comprenant en entendant une voix masculine résonner dans la pièce d’à-côté, se dépêchant alors de suivre les indications d’Aelya qu’il voyait paniquée par l’idée qu’Evan ne découvre leur liaison secrète. Il ne broncha pas, préférant garder sa peine silencieuse avant de partir comme un fugitif de leur loft, prévenant Aelya par un simple message sans la moindre chaleur. Il détestait la laisser derrière lui alors qu’il venait de lui promettre qu’il ne l’abandonnerait plus, mais à cet instant, il était convaincu que c’était la seule solution qui conviendrait, parce-qu’il n’était pas question de mettre Aelya dans une position délicate avec son fiancé. Il s’était retourné en sentant son bras le tirer vers elle, ses yeux las retrouvant les siens, traduisant tout ce qu’il ne disait pas. « Je sais que tu joues pas… Mais ça me fait flipper qu’il soit là. Parce-qu’il était là quand moi je l’étais pas… Et aujourd’hui, j’ai rien le droit de dire à cause de mes erreurs. » Lui confia-t-il, à fleur de peau, se mordant la lèvre en baissant les yeux, doutant de pouvoir changer la donne face à cet homme qui avait réussi là où il avait échoué. Il soupira à sa réponse, secouant négativement la tête pour réfuter tout ce qu’elle venait de dire, lui qui ne pouvait pas imaginer un seul instant ne plus la vouloir. « Ça arrivera jamais… J’aime que toi mon bébé, rien que toi. » Il s’avança pour répondre à sa demande, ne pouvant plus supporter cette distance entre eux alors que tout son corps la réclamait. Il ferma lentement les yeux en sentant le baiser devenir plus profond, sa langue parvenant jusqu’à la sienne pour la faire amoureusement valser. « J’y penserai la prochaine fois. » Souffla-t-il tout contre elle, ses bras l’entourant comme un désir de ne plus jamais la laisser partir. Il la laissa l’embrasser sur la joue, esquissant un faible sourire à ce qu’elle ajouta avant de s’intéresser à ses mains sur lesquelles Aelya déposa ses lèvres, laissant Niels s’attendrir devant sa volonté de le réparer. « C’est la pire image que t’aurais pu me donner. » Pouffa-t-il, avant de s’intéresser à sa proposition qui éveillait sa curiosité. « Les clés sont à toi, emmène-moi où tu veux. » Il laissa tomber le trousseau entre sa paume, faisant le tour pour s’installer sur le siège passager, s’amusant à venir taquiner Aelya en la déconcentrant, ses lèvres venant parsemer son cou et sa joue pendant qu’elle les conduisait. Il tourna la tête lorsqu’ils arrivèrent à la bonne destination, hochant la tête avec un sourire malicieux en comprenant ce qu’elle avait pour idée de faire. « Maintenant qu’on est là tous les deux, ça serait bête de passer à côté de ça. » Dit-il en hochant les épaules de manière faussement innocente, sortant de la voiture en compagnie d’Aelya alors qu’ils avançaient vers la maison en question. Ils se dirigèrent vers un muret facilement franchissable, Niels aidant Aelya à accéder de l’autre côté de la clôture avant de faire de même. « On est vraiment les pires. » S’amusa-t-il, lâchant un léger rire avant de prendre sa main pour arriver devant la porte. « T’as pas les clés je suppose ? » La taquina-t-il, Niels réfléchissant à une manière d’entrer dans la demeure, son regard se posant sur une pierre dont il se saisit pour casser l’une des vitres de la porte. Il passa sa main au travers de la porte, cherchant à éviter les morceaux de vitre brisés pour atteindre la poignée de l’intérieur. « On dirait que j’ai fait ça toute ma vie… J’regarde trop la télé. » S’amusa-t-il, la serrure se déverrouillant finalement, leur permettant d’entrer dans la maison.

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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptySam 7 Sep 2019 - 14:32

Ils avaient ce lien indéfectible, ténu et pourtant bien présent, se débattant avec les courants qui cherchaient à le briser, eux qui tanguaient trop souvent au-dessus du tourbillon de problèmes qui menaçaient de les aspirer. Aelya n'avait jamais hésité à retourner avec lui même si elle savait qu'elle aurait du. Pour lui, pour eux, elle s'était efforcée de se persuader qu'elle ne reviendrait plus sur son chemin, puisque c'était également ce que Niels avait prévu. Et il avait fallu d'un seul de ses regards pour tailler en pièces toute sa volonté qu'elle avait forgé en l'espace de quelques semaines, son coeur se remettant à battre pour l'inviter à le faire revenir à ses côtés. Et c'était tout ce qu'elle avait su faire, parce que c'était lui, l'amour de sa vie.

- J'ai jamais eu peur avec toi... Je me suis toujours sentie en sécurité dans tes bras mon amour,
admit-elle, le regard tendre.

Et c'était d'autant plus vrai maintenant qu'elle pouvait comparer la douceur de son fiancé avec celle de l'homme de sa vie, se rendant compte tous les jours à quel point son étreinte n'avait aucun égal, cette seule pensée suffisant à disséminer un sentiment atroce de manque sur sa peau qui ne demandait que la chaleur de Niels. Il était imprimé en elle et elle aimait savoir qu'il l'avait également à l'intérieur de chacune de ses cellules, de telle manière à ne jamais pouvoir se défaire de son emprise. C'était égoïste, mais Aelya serait incapable d'éprouver une once de bonheur à l'idée de le voir heureux avec Sienna, cette pensée lui déchirant le coeur en morceaux, lui rappelant ce qu'elle avait laissé filer entre ses doigts, ceux de Niels qui n'avaient jamais été faits pour se dépêtrer des siens. Elle s'était précipitée sur ses lèvres qu'elle avait dévoré en mêlant tendresse et passion, ne se lassant jamais de ce contact. Ses traits s'habillèrent de malice à sa remarque, Aelya ne pouvant s'empêcher de se satisfaire de son indifférence envers sa petite amie.

- Elle l'a connaîtra jamais cette partie de toi. Vous allez rompre bien avant. Tu reviendras avec moi mon amour. Elle t'aura jamais pour elle seule, je laisserai jamais ça arriver. C'est au-dessus de mes forces,
répondit-elle, amoureusement.

Elle foulerait la terre entière pour le retrouver, pour ramener ses lèvres contre les siennes afin de le débarasser de toutes les autres présences qui s'étaient accaparées son âme soeur, elle était capable d'errer dans les limbes les plus sombres si c'était la seule issue pour les voir réunis. Il n'y avait rien d'impossible pour lui, et en même temps c'était ce qui faisait tout le danger de la relation interdite qu'elle nouait avec Niels. Parce que si leur trahison se faisait apprendre, Evan n'aurait aucun mal à trouver l'homme de ses rêves pour mettre un terme à sa vie juste pour imposer son autorité auprès d'Aelya qui réussissait toujours à dépasser les limites, surtout quand il s'agissait de Niels. Elle l'aimait hors de la raison. C'était ça le vrai risque, et pourtant, elle choisirait cette voie encore et encore, juste pour ses beaux yeux qu'elle ne cessait d'admirer pour mieux s'y perdre. Le coeur battant la chamade sous l'effet de la caresse de sa main sur sa poitrine, elle avait frémit lorsque celle-ci était venue contre ses lèvres, sa peau se chargeant de sa tendresse dont elle raffolait. Ses yeux se teintèrent d'émotions à ses mots qui la rassuraient, colmatant les fêlures que son départ lui avait laissé, Aelya qui avait marché au beau milieu de cette vie, la vague à l'âme, désespérée d'avoir perdu la seule parcelle de bonheur qu'elle ne posséderait plus jamais.

- On va l'avoir mon amour... J'veux plus me passer de toi. J'ai jamais appris à me faire à ton absence, et je pense que je m'y ferais jamais. T'es l'homme de ma vie, t'es ma moitié, tu peux pas me quitter sans que ça me laisse aucune cicatrice... Et je veux qu'on cicatrise ensemble mon bébé,
admit-elle, sensibilisée par son désir d'être à lui pour toujours.

Il n'y avait rien de plus pur que tout ce qu'elle possédait pour son être, cet espoir dont la flamme ne vacillait plus maintenant qu'il lui était revenu, attisant ce feu ardent qui brûlait pour lui dans la passion de leur relation amoureuse que rien ne pouvait arrêter. Elle s'était délectée de ce jeu qu'il menait, guidant ses mains sur son corps qu'ils dénudaient ensemble, Aelya ressentant des palpitations au coeur rien qu'à l'idée de le voir dans cette posture dans leur intimité retrouvée, fondant pour les mots qu'il avaient choisi de lui signifier et qui valaient tout à ses yeux.

- Tu seras le dernier mon coeur. C'est une promesse que je peux te faire parce que je succomberai toujours pour toi. Je t'appartiens... Murmura-t-elle contre ses lèvres.

Elle le rejoignit rapidement dans le bain, après s'être dévêtue, réchauffant davantage l'ambiance en venant s'amuser avec son désir avant de se placer contre lui, laissant l'eau brûlante et ses gestes les réfugier dans un univers où la douleur n'était plus, jusqu'à ce qu'elle ne vienne voir le visage de son fiancé traverser son esprit.

- J'espère que ça arrivera jamais parce que je sais de quoi t'es capable,
soupira-t-elle en hochant la tête. J'ai pas envie de te voir dans des états pareils amour, admit-elle, inquiète.

Elle avait peur des répercussions, sachant pertinemment que Niels s'en prendrait à Evan sans trop réfléchir, faisant écho à ce besoin constant de se protéger mutuellement. Elle l'aimait aussi pour ça même si cela réveillait également cette peur de le perdre. Elle s'allongea tout contre lui, emprisonnant ses bras dans ses mains alors qu'il l'enlaçait, frissonnant à son souffle qui vint se réfugier dans son oreille.

- Moi si j'ai peur c'est surtout parce que je veux rien qu'il t'arrive. Ca me terrifie. Je passerai le plus de temps possible avec toi mon bébé d'amour, parce que de toute façon c'est tout ce que je veux,
murmura-t-elle en tendant sa nuque pour que son visage n'effleure le sien, avant de déposer un baiser sur ses lèvres.

Elle acquiesça doucement à ses paroles quand il fit référence à Brooke, ne désirant pas s'attarder plus longuement sur ces scènes houleuses qu'ils avaient vécu tous les trois afin de s'intéresser qu'à lui, à ses mots d'amours qui n'avaient de cesse de la réconforter, Aelya le lui rappelant en embrassant son visage dans des baisers vifs, entrecoupés par ses mots affectueux dans le but de lui décrocher un sourire.

- Y'a que toi qui as le privilège d'être noyé de bisous,
s'amusa-t-elle tendrement, appréciant l'ambiance insouciante qui se développait entre eux. Je sais que ça te sauve la vie. J'suis trop gentille, on me l'a toujours dit, ironisa-t-elle de manière joueuse.

Elle s'extirpa de son étreinte pour sécher son corps, en vu de le faire basculer dans le lit en compagnie de Niels, avant qu'Evan ne détruise leur soirée par sa simple voix qui vint résonner dans le loft. Angoissée à l'idée qu'il ne les voit ensemble pour leur propre bien, elle l'avait aidé à se cacher, jusqu'à comprendre que Niels avait assisté de loin à ce manège qu'elle avait du mettre en place pour dissuader Evan de se rendre dans le couloir, rejoignant l'homme de sa vie rapidement dehors pour le retenir afin de le garder auprès d'elle. Aelya se pinça la lèvre inférieure à ses mots, réprimant toute cette histoire dans le fond de sa trachée qu'elle voulait lui dire avant de se faire violence sur son obligation au silence.

- Il change rien aux sentiments que j'ai pour toi. Je t'aime toujours autant, même si oui, évidemment que j'aurais voulu te voir rester à sa place. Le fait est qu'il sait pas encore que j'vais passer ma vie avec toi même s'il a été là pendant ton absence. Tu peux pas te comparer à lui. T'as juste à te rappeler que c'est lui que je trompe. Avec toi, jamais ce serait arrivé. J'vois que toi,
lança-t-elle sérieusement pour le rassurer.

Jamais elle n'avait eu l'idée d'entacher leur complicité dans d'autres bras, Aelya qui irradiait de désir et d'amour pour Niels, le lui prouvant à chaque fois qu'elle en avait l'occasion. Elle sentit une pointe au coeur lorsqu'elle se prit à imaginer Sienna avec la bague que Niels aurait pu lui offrir, se refusant d'admettre cette image qui la mènerait au chaos.

- J'aime que nous, ajouta-t-elle tendrement, souriant légèrement à sa réponse qui la rassura.

Elle s'approcha de lui jusqu'à rencontrer ses lèvres, laissant son amour se frayer un chemin jusqu'à son coeur comme dans l'espoir qu'il ne puisse plus jamais douter de lui et tout ce qu'il lui apportait au quotidien avant de l'enlacer contre elle, hochant doucement la tête à ce qu'il vint ajouter. Elle s'intéressa à ses mains éraflées, les couvrant d'affection avant de laisser perler une idée qu'elle avait en tête depuis un petit moment.

- Dis-toi bébé, que même dans cette situation de vieillesse extrême, je t'aimerai toujours comme une dingue,
rigola-t-elle.

Avec un clin d'oeil joueur elle s'empara des clefs pour les conduire tous les deux à la destination qu'elle avait à l'esprit, s'amusant de ses tentations qu'il déployait par le biais de ses baisers, fondant pour ses marques d'affection qui lui étaient toujours profitables. Elle arrêta la voiture quelques mètres plus loin, préférant de ne pas se garer devant la maison qu'elle pointait du doigt pour Niels parce qu'elle savait que son idée n'était pas franchement très légale.

- Ca serait très bête, on a pas fait tout ce chemin pour rien,
se justifia-t-elle malicieusement en exagérant.

Elle sortit de la voiture en même temps que Niels, le suivant pour grimper sur un muret afin d'accéder à la propriété, s'aidant de sa présence pour arriver de l'autre côté avant de le regarder escalader à son tour.

- On est insupportables en effet, rigola-t-elle, prenant sa main pour avancer jusqu'à la porte d'entrée. Evidemment que non, sinon ce serait trop facile, s'amusa-t-elle au sujet des clefs, avant de le regarder s'emparer d'une pierre pour briser la vitre afin d'ouvrir la porte de l'intérieur. T'es un très bon cambrioleur bébé. Bon pas très discret mais ça s'apprend, le taquina-t-elle amoureusement.

Elle poussa la porte d'entrée quand elle fût ouverte, regardant autour d'elle afin de s'assurer qu'il n'y avait personne à l'intérieur, la maison étant plongée dans l'obscurité bien que ses yeux commençaient à s'y habituer. Elle déclencha la lampe torche de son portable pour avancer au milieu du hall d'entrée, découvrant pas à pas le salon qui se dressait devant eux, avec la vue sur un jardin.

- Regarde bébé. Y'a un jardin. Et il est assez grand pour ta rampe de skate,
lança-t-elle enjouée. En plus le salon est super grand. Je m'y vois bien avec Hank et notre enfant... Ajouta-t-elle, rêveuse.



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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptySam 7 Sep 2019 - 18:05

Si un jour Aelya venait à le craindre lui, jusqu’à ne plus pouvoir s’imaginer dans ses bras, Niels savait qu’il aurait tout perdu, parce-qu’il n’avait jamais voulu autre chose que de la voir se sentir protégée dans son étreinte. C’était son but ultime, celui de sa vie, tenir ce rôle qu’elle lui avait attribué et qu’il voulait fièrement réussir à porter. Il n’avait jamais été aussi fier de se montrer au bras de quelqu’un avant qu’elle ne débarque dans sa vie, lui qui avait commencé à expérimenter les sentiments de jalousie et de possessivité dés leurs premières sorties après l’officialisation de leur couple. Il n’avait su contrôler ses émotions en voyant les autres tourner autour d’elle, comme des menaces qu’il était incapable d’accepter, lui qui avait toujours désiré montrer au monde entier qu’Aelya n’était qu’à lui. « Je te protégerai toujours mon amour… Jamais je laisserais quelqu’un te faire du mal. » Lâcha-t-il amoureusement, souhaitant qu’elle puisse entrevoir sa sincérité dans ses paroles. Il n’avait d’ailleurs jamais été tendre avec ces hommes qui avaient cherché à l’attirer vers eux, Niels ayant toujours eu cette fâcheuse tendance à exploser de rage, faisant très rapidement parler ses poings dés que la menace approchait. C’était aussi sa manière de l’aimer que de ne la vouloir uniquement pour lui, même si ces derniers temps, il n’y avait rien qu’il ne pouvait faire pour l’empêcher de rejoindre les draps de son fiancé toutes les nuits. Il restait en dehors de cette relation qu’il ne verrait jamais d’un bon oeil, préférant attendre qu’Aelya ne soit prête à replonger dans la ferveur de leur amour, cette relation qui n’avait jamais péri malgré les flammes qui avaient cherché à la ravager. Il avait souri en décrochant lentement leurs lèvres, retrouvant son regard si malicieux alors qu’il ne montrait aucun intérêt à sa petite-amie qu’il continuerait de tromper pour Aelya. « T’es trop sexy quand t’es autoritaire comme ça. Continue de me vouloir que pour toi mon bébé, j’aime trop t’entendre dire qu’on sera bientôt tous les deux. » Ajouta-t-il d’un air rêveur, tentant une nouvelle fois ses lèvres afin de les attirer contre les siennes, ses bras noués autour de son corps qu’il voulait sentir contre le sien. Il n’y avait qu’elle qu’il autorisait à le voir de cette manière, à ce point attentionné et amoureux, lui qui n’avait jamais usé à ce point de tendresse comme il le faisait avec elle. Il n’avait aucun mal à lui laisser entrevoir ses fêlures, sa vulnérabilité, elle qui avait su lui montrer qu’il pouvait avoir confiance en elle dés les premiers instants, trouvant dans son regard cette sincérité qui l’avait toujours rassuré. Il avait caressé sa poitrine pour atteindre son coeur qu’il voulait entendre battre, son être entier frémissant aux douces percussions qu’il percevait à l’intérieur de sa cage thoracique, comme un aveu de cet amour qu’elle lui portait, l’écho même aux puissants sentiments dont il était violemment épris. D’un air subjugué, il s’intéressa à son visage, à ses lèvres qu’il caressa du bout des doigts, son regard bienveillant s’assurant de ne jamais quitter le sien. « J’vais te montrer qu’on peut y arriver tous les deux. J’ai jamais cru en autre chose qu’en nous mon amour, c’est toi mon espoir. J’serais rien si t’étais pas là bébé. » Il tenait à ce qu’elle le sache, au fait qu’il ne voyait aucun avenir possible sans elle, et qu’il n’aurait certainement pas été ce qu’il était aujourd’hui si elle ne lui avait pas appris à aimer. Il était fier de la savoir sienne, et de lui appartenir en retour, conscient que leur histoire d’amour n’était pas anodine, qu’elle ne le serait d’ailleurs jamais. Il avait entrepris un rapprochement dangereux avec elle, sa malice le poussant à la guider afin qu’elle puisse reprendre possession de ce corps qui lui appartenait, lui qui n’avait qu’en tête de le faire valser au rythme du sien dans les draps, désirant cette fusion de leurs âmes sans qu’ils n’aient à se mettre de limites. « Tu veux vraiment porter mon nom alors ? Un jour… si ça te dit ? » Ajouta-t-il, cillant alors qu’il pensait à cette étape qu’ils pourraient franchir tous les deux, eux qui n’avaient jamais réellement parler mariage avant qu’Aelya ne devienne la fiancée d’Evan. Il était jaloux de lui, jaloux qu’il ait pu réussir à officialiser aussi rapidement les choses avec elle alors qu’il était persuadé qu’il ne l’aimait pas autant que lui l’aimait. Tout contre elle, il laissa quelques pensées s’envoler vers lui, ressentant l’amertume se répandre dans son coeur en comprenant qu’Aelya ne désirait pas le voir s’emporter devant Evan. « Il mériterait que je lui fasse la peau s’il te fait du mal… C’est tout. » Souffla-t-il, pensif, ne pouvant accepter que cet homme ne vienne faire de l’ombre à la plus belle merveille du monde, celle qu’il aimait du plus profond de son coeur. « Y’a pas de raison que je m’énerve s’il reste calme avec toi. » Ajouta-t-il en haussant les épaules, cherchant à se convaincre lui-même qu’Evan n’en viendrait jamais à lever la main sur Aelya même si Niels n’avait aucune confiance en lui. Il serra la brune contre lui, dans un désir de protection, son visage se nichant dans son cou alors qu’il cherchait à expier ses angoisses à son oreille, désirant qu’elle sache qu’il n’avait que de bonnes intentions envers elle. « Il m’arrivera rien mon coeur… J’vais faire attention, je te l’ai promis. J’ai pas le droit de penser qu’à moi, pas si toi tu m’attends. On a trop de choses à vivre, j’ferai plus rien qui pourrait nuire à notre avenir mon bébé. » Il pencha légèrement la tête pour recevoir son baiser, appréciant les gestes d’une tendresse inouïe qu’elle continuait de lui donner, elle qui ne manquait jamais une occasion de l’aimer. Il aurait aimé que le temps s’arrête, pour profiter de ces quelques instants qui ne seraient jamais assez longs pour lui, son esprit tourmenté par les au revoir auxquels ils avaient dû s’habituer, son coeur se fissurant à chaque fois qu’il était contraint de la laisser partir. Dans sa tête, il n’y avait rien de logique à ça, lui qui savait pertinemment qu’ils étaient faits pour être et rester ensemble. C’était sans doute la raison pour laquelle ils avaient très vite ressenti le besoin de vivre ensemble, ne supportant jamais bien longtemps la distance qui les séparait. Aujourd’hui, cette distance leur était imposée, presque injustement, les obligeant à patienter jusqu’aux prochaines retrouvailles. Son sourire s’égaya aux caresses brèves de ses lèvres contre son visage, son coeur tambourinant à l’entente de ces mots qu’elle répéta. « J’aime trop ça. J’suis un peu comme Hank à ce niveau, j’suis un fan de bisous. » S’amusa-t-il, avant de sourire de plus belle à sa remarque joueuse, finissant par lever les yeux au ciel pour la taquiner. Comme rien n’était décidément facile entre eux, il eut fallu qu’Evan ne rentre à ce moment précis, brisant cet instant de complicité alors qu’ils sortirent de la baignoire, Niels se précipitant vers l’extérieur en sautant par la fenêtre, se voyant étouffe par sa jalousie lorsqu’il avait pu entendre les mots d’Aelya à l’égard d’Evan. C’était plus fort que lui, plus fort que tout, jamais il ne serait capable de s’habituer à ces conversations teintées de tendresse entre l’amour de sa vie et un autre que lui. Il arrivait au bout de sa patience, préférant s’éclipser pour ne pas avoir à exploser, rattrapé juste à temps par Aelya dont les mots parvenaient à le toucher profondément. Il tenta de s’imprégner de ces vérités qu’elle expiait, comprenant qu’il avait encore une place centrale dans sa vie et dans son coeur, même si les faits semblaient prouver l’inverse. « T’as pas de chance… T’es tombée sur l’amant le plus jaloux du monde. » Finit-il par dire, après un long moment de silence, un léger sourire amusé étirant ses lèvres qui vinrent rapidement retrouver celles d’Aelya, son souffle se faisant plus court dans cet échange survolté et amoureux avant qu’il ne vienne l’étreindre dans le creux de ses bras. « Vieillesse extrême… Bébé, tu vas me plomber le moral là. » Rigola-t-il à son tour, avant de la suivre dans la voiture pour la laisser conduire, impatient de voir ce qu’elle avait en tête pour leur fin de soirée. Son regard s’illumina lorsqu’il vit apparaître cette maison au coin d’une rue sombre, comprenant rapidement ce qu’Aelya avait prévu pour eux, sa réponse le faisant doucement sourire. Il prit les devants en sortant de la voiture, accédant à la propriété en escaladant la clôture par le biais d’un muret à leur hauteur, son coeur palpitant d’excitation à ce qu’ils s’apprêtaient à faire. « Mais on l’est ensemble, c’est tout ce qui compte, non ? » S’amusa-t-il, prenant sa main pour marcher jusqu’à l’entrée, Niels usant de ce qu’il avait sous la main pour déverrouiller la porte d’entrée. « Tu m’apprendras ? » La taquina-t-il à son tour, entrant dans la maison en faisant le moins de bruit possible, suivant les pas d’Aelya qui le guidaient à travers la pénombre des pièces. Son regard se posa sur le salon et la vue qu’il proposait sur l’extérieur, Niels souriant aux remarques d’Aelya. Il s’avança vers la baie vitrée, s’intéressant à la grandeur du jardin. « Il est assez grand pour que je puisse m’y amuser, ouais. Hank aussi d’ailleurs. » Lança-t-il, se retournant vers Aelya aux mots qu’elle ajouta. « Je vous imagine bien ici, moi aussi. Regarde l’espace qu’il y a ici. T’imagines toutes les bêtises que je pourrais faire avec le bébé quand il sera plus grand… » Souffla-t-il, rêveur, se rapprochant doucement d’Aelya. « On peut fonder une famille ici… On aurait de la place pour tout le monde. » Il tira sa main, impatient de voir le reste, aidé par la lampe torche d’Aelya. « La cuisine. Ton domaine de prédilection. » Se moqua-t-il gentiment, déposant un baiser sur sa joue pour se rattraper. « A défaut d’y entrer pour cuisiner, tu pourras toujours me tenir compagnie quand je préparerai les repas. » Murmura-t-il, jouant avec les sous-entendus, sa main venant lentement glisser jusqu’au bas de son dos. « On va voir l’étage bébé ? »

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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.

 


Dernière édition par Niels Björk le Dim 8 Sep 2019 - 0:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptySam 7 Sep 2019 - 23:56

Elle avait appris à vivre avec lui, elle s'était découverte des sentiments jusque là inconnus puisqu'elle avait toujours eu cette impression d'avoir un trou à la place du coeur, incapable de ressentir l’entièreté des émotions que les autres avaient cette capacité à éprouver, surement parce qu'on avait pu le leur inculquer, le leur montrer quand elle, elle s'était noyée dans l'absence de chaleur, le froid qui avait finalement réussi à s'infiltrer dans ses veines pour caractériser sa vie. Avec Niels, pour une fois, elle avait été surprise par les battements anarchiques de son coeur qui s'était réveillé de sa longue hibernation pour se faire entendre par le seul qui était apte à en comprendre le sens de ces vibrations. Il l'avait changé, l'avait fait rayonné, et sans lui, c'était comme si son être entier s'écroulait sur le parterre de son désespoir.

- Y'a qu'en toi que j'ai confiance bébé. Je sais que tu ferais tout pour me protéger. Je ferais n'importe quoi pour toi aussi,
répondit-elle sur le même ton, le regard attendri par cette affection qui planait autour d'eux.

Elle les avait toujours fait passer avant n'importe qui, portant leur lien au sommet du monde entier qui s'acharnait à les faire tomber, à leur montrer qu'ils se perdraient même s'ils daignaient s'accrocher à ce trésor qu'ils avaient polis entre leurs mains, Aelya se dressant contre les autres pour le protéger de toute menace. Elle n'aurait attendu que ça, de se pointer devant Sienna pour lui rappeler qu'elle n'était qu'un grain de poussière dans les rouages de leur relation, qu'elle n'avait qu'à la bousculer d'un revers de main pour l'éloigner de leur vie afin qu'ils ne la reprennent là où ils l'avaient laissé. Mais il y avait Evan. C'était lui qui la conduisait à serrer la mâchoire plutôt qu'à sortir les griffes, réprimant toute sa jalousie dans les tréfonds de son âme pour accepter la patience dans l'espoir qu'elle ne puisse éteindre ce feu ardent qui consumait ses cellules. Elle trouva ses lèvres dans un baiser égayé par tout ce qu'elle ne donnait qu'à lui, son corps ne se livrant de cette manière qu'à Niels là où les mots devenaient inutiles.

- J'serai toujours un peu sauvage quand il s'agit de te protéger bébé. T'es le mien. Elle va le comprendre, c'est qu'une question de temps. Parce qu'à un moment, j'vais t'accaparer, et ce jour-là, ce sera parti pour durer toute une vie,
ajouta-t-elle avec un sourire joueur, les traits rêveurs sous l'effet de ses pensées qu'elle voulait réaliser avec l'homme de sa vie.

Elle rompit la distance pour attraper ses lèvres, consciente que Sienna et Niels ne pouvait pas partager la même complicité qu'ils avaient tous les deux, parce qu'elle les savait uniques, eux qui savaient créer des étincelles rien que par l'effusion de leur amour qui se répondait mutuellement. Elle reconnaissait la magie qui naissait dans le creux de leur étreinte, ce genre de cohésion qu'on ne connaissait surement qu'une fois, et elle se sentait chanceuse de l'avoir croisé lui, l'homme qui rythmait sa vie au gré de cette affection qui s'étendait et qui malgré toutes les barrières disposées sur leur route, n'avait aucun frein. Elle frémit à la douce pression de sa paume qui se logea sur son coeur avant de la regarder remonter doucement contre son visage, Aelya craquant pour tout ce qu'il était, pour son âme qu'elle aimait se prendre à soigner sous les vertus de sa tendresse.

- J'avance plus quand t'es pas là. Avec toi, j'ai l'impression que tout est possible, que je peux aller loin. T'es essentiel pour moi, amour. T'es mon trésor. C'est avec toi que j'ai choisi d'avancer, alors oui, on va y arriver. Parce que je saurais pas faire autrement, admit-elle amoureusement.

Elle ne se laissait pas le choix même si elle savait que ce ne serait pas aussi simple, tout la ramenait toujours vers lui, contre lui, là où tout paraissait naturel, doux comme toutes ses caresses qu'il déposait sur son être frelaté par cette attente insoutenable qu'elle espérait toujours rattraper par le contact de sa peau contre la sienne alors qu'elle s'amusait avec cette attirance électrique qui était palpable. Sa question déclencha un soubresaut cardiaque sous l'effet de toutes ces images de mariage qui parsemaient son esprit, eux qui n'avaient jamais réfléchi à ce genre de plans auparavant parce qu'ils n'en avaient jamais ressenti le besoin. Elle sourit, tendrement amusée par son comportement qu'elle trouvait adorable.

- Ca me dit bien de m'appeler un jour Aelya Björk ouais. Finalement... Ca rejoint mon envie de t'appartenir pour toute la vie,
répondit-elle sur un ton doux.

S'il savait, que cette demande en mariage n'avait jamais été faite dans la romance, qu'il n'y avait eu que des larmes de tristesse à la place d'un sourire, celui qui aurait éclot sur ses lèvres si Evan avait été remplacé par Niels. Elle ne voulait que lui pour l'éternité, et elle avait ce besoin grandissant de lui prouver tout ce qu'elle n'avait pas le droit de faire en commençant par lâcher de manière officielle cette bague qu'elle détestait porter à son doigt, comme si le diamant qui brillait sur son annulaire représentait de par sa lourdeur, le plus gros de ses fardeaux. Elle vint tout près de lui, frémissant légèrement en entendant ses mots au sujet d'Evan.

- Bébé... Le problème c'est que j'ai aucune envie de te voir finir en taule,
ajouta-t-elle, le coeur serré. J'ai plus qu'à espérer qu'il ne se passe rien j'ai l'impression, soupira-t-elle, frustrée et accablée.

Parce qu'il existait en réalité deux issues au comportement que projetait Niels, et toutes les deux éloigneraient Aelya de l'amour de sa vie puisqu'il n'y aurait que la mort ou la prison qui lui tendraient les bras. Elle hocha la tête longuement à ce qu'il vint ajouter, l'esprit ailleurs, en pleine réflexion sur la suite des événements qui s'annonçaient compliquées aux vues du caractère d'Evan. Elle essayait de ne pas penser au pire, et pourtant, c'était tout ce qui revenait en boucle dans son esprit. Aelya se colla contre lui, enfermée en sécurité dans l'étau que formait ses bras autour de son corps, n'ayant aucune envie de le voir ouvrir ce délicieux piège qu'elle adorait sentir sur sa peau, celle-ci frissonnant à ses paroles qui se voulaient rassurantes, l'invitant à fermer doucement les yeux pour mieux s'en imprégner.

- Oui mon amour... On doit faire un petit bébé ensemble, donc tu peux que tenir pour nous trois déjà,
lança-t-elle tendrement.

Elle se voyait déjà avec un ventre rond qui prendrait de plus en plus d'ampleur, comme un appel à ses anciens souvenirs où elle avait perçu Niels être à ses petits soins, à caresser sa peau à l'endroit où était protégé leur bébé, lui qui était d'une douceur inouïe avec elle, qui accueillait ses vulnérabilités sans jugement. Elle s'était approchée de son visage pour déposer une multitude de baisers vifs pour le combler d'amour, s'amusant de cette complicité qui s'illuminait dans cette ambiance insouciante.

- J'vais vous gaver d'amour vous deux. Tellement que vous en aurez marre de moi,
ajouta-t-elle en rigolant.

Elle prit une moue vexée à la vue de ses traits taquins, mordillant sa mâchoire d'un air joueur avant de l'attirer hors de la baignoire, ses pensées s'animant pour la suite qu'elle prévoyait, Evan venant casser l'ambiance chaleureuse en administrant un vent glacé au travers des couloirs. Elle chercha à canaliser son énergie pour le distraire plutôt de l'autre côté du loft, laissant la possibilité à Niels de s'échapper, bien qu'elle savait qu'il avait peut-être tout entendu, chose qu'il vint lui confirmer quand elle reçut son message froid, l'invitant à se jeter à corps perdu dans leur nouvelle retrouvaille. Elle secoua la tête de manière amusée à sa remarque sur sa jalousie, comprenant qu'elle avait réussi à l'apaiser légèrement grâce à la sincérité de ses mots.

- L'amant le plus sexy aussi, faut croire que les deux ne peuvent qu'aller ensemble parce que ça me rassure de savoir que tu tiens autant à moi,
ajouta-t-elle d'une voix douce, lui demandant un baiser qu'elle rythma dans la danse de leurs lèvres qui s'alliaient dans un échange amoureux teinté de passion.

Elle pouffa de rire à ce qu'il vint ajouter, blottie dans ses bras qu'elle ne voulait pas lâcher.

- Tu retiens que ce que tu veux, t'as pas retenu le fait que je t'aimerais même si tu deviens sénile,
lui rappela-t-elle, s'amusant encore en le taquinant.

Elle se rangea derrière le volant, faisant le trajet jusqu'à cette maison qu'elle avait en tête, celle qui avait nourris des espoirs pour eux deux. Elle sortit de la voiture, suivant Niels en réfugiant la main dans la sienne avant d'escalader un muret, un sourire malicieux sur ses lèvres à sa remarque qu'elle ne voulait jamais contredire.

- C'est tout ce qui compte,
confirma-t-elle, fière du duo qu'ils formaient.

Elle attrapa sa main une nouvelle fois, arrivant devant la porte d'entrée où elle le vit casser la vitre pour qu'ils puissent s'introduire à l'intérieur, jetant un regard dans les environs afin de s'assurer de leur discrétion.

- Ouais je pourrais...
Lança-t-elle en exagérant un air lasse sur ses traits. J'suis vraiment une mauvaise influence pour toi, ajouta-t-elle, joueuse.

Elle l'attira à l'intérieur en usant de son portable comme lampe torche, découvrant peu à peu la stature de la maison sous la lumière alors qu'ils arrivèrent devant le salon et le jardin.

- On va plus vous arrêter tous les deux je sens, s'amusa-t-elle, attendrie par les images qu'elle se faisait déjà de cette maison, suivant le regard et les gestes de Niels à sa remarque qui lui décrocha un sourire en enjoué. Ouais, t'auras un coin personnel en plus pour ranger tous tes skates vu l'espace, on en a besoin d'un nous, confirma-t-elle dans un léger rire, se laissant tirer par la main de Niels pour apercevoir la cuisine. Mon endroit préféré, j'vais y passer ma vie je sens ! Renchérit-elle suite à la taquinerie de Niels, tendant sa joue pour accueillir son baiser. Je viendrai derrière toi, je te soutiendrais encore et toujours dans l'élaboration de tes plats avant de les dévorer, et toi avec... Ajouta-t-elle, usant des sous-entendus pour lui administrer ses pensées en tête.

Elle acquiesça à sa remarque, se dirigeant vers l'escalier pour monter une à une les marches, entraînant l'homme de sa vie dans son sillon avec la lumière avant de croiser son reflet dans le miroir avec le flash.

- Oh putain j'ai failli faire une crise cardiaque là, encore un peu et tu rentrais seul !
Lança-t-elle, le souffle coupé, comprenant qu'il s'agissait de la salle de bain qui se présentaient à eux. Tiens mon portable bébé, j'vais regarder si y'a pas des trucs pour te soigner, avança-t-elle en lui tendant son téléphone, ouvrant les placards. Tiens j'ai des compresses là déjà, ça fera l'affaire jusqu'à ce que tu rentres.

Elle les plaça sur ses paumes une à une avant d'en avoir retirer le sachet protecteur, tamponnant légèrement ses plaies dessus avant de les placer amoureusement au contact de ses blessures pour les protéger.

- C'est bien, je te soigne et ça nous aide à apprendre la composition de cette maison aussi, on est super efficaces bébé, la meilleur équipe !



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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptyDim 8 Sep 2019 - 3:35

Il aimait savoir qu’ils s’étaient révélés en même temps, au détour de ce qui n’aurait dû être qu’une histoire sans lendemain de plus, eux qui n’avaient certainement pas eu en tête cette nuit-là de changer leurs principes. Et pourtant, en un claquement de doigt, tout s’était effrité, effondré pour ne devenir que des ruines. Il y avait eu des mots, des regards et des sourires qui n’avaient pas trompé, Niels sentant qu’il devenait différent dans l’étreinte de cette femme qui attirait toute son attention. En y songeant aujourd’hui, il avait encore du mal à croire qu’il n’avait pas immédiatement su reconnaître les stigmates de l’amour tant tout lui paraissait plus qu’évident à présent. « J’suis comme ça depuis le début… tu te rappelles ? » Souffla-t-il, le regard attendri, nostalgique, alors qu’il repensait aux débuts de leur amour naissant, lui qui avait su qu’il ne serait jamais calme si c’était pour repousser les âmes un peu trop envahissantes qui cherchaient à prendre possession d’Aelya. Il s’était toujours montré en véritable furie lorsque la jalousie jaillissait, semblant même parfois inarrêtable si la rage venait se mêler à ce sentiment déjà bien destructeur. Elle n’avait certainement pas idée d’à quel point il aurait aimé faire comprendre à Evan qu’Aelya était sienne, lui qui aurait voulu le crier sur les toits du monde afin de réfréner les plus téméraires. Son coeur s’emballa aux mots qu’elle souffle après cet échange fiévreux et sincère pendant lequel Niels s’était surpris à rêver de leurs retrouvailles, comme si le cauchemar de la voir à un autre venait de prendre fin. « Une vie seulement ? J’ai besoin de plus avec toi mon petit amour… j’veux l’éternité moi… » Lâcha-t-il, l’air mi-amusé, mi-rêveur, se laissant embrasser alors que ses mains vinrent l’inciter à rester tout contre lui, là où ils devaient se trouver, leurs corps se touchant dans l’espoir de graver cet instant dans leurs mémoires. Il n’avait pas envie de penser au fait que tout cela viendrait à prendre fin, dans quelques heures à peine, tout ça parce-qu’il n’était pas celui à qui elle avait dit « oui ». Ça le dépassait, bien qu’il tentait tant bien que mal de profiter de chaque seconde qu’il possédait pour l’aimer, eux qui n’avaient certainement pas besoin d’user leur temps à se demander comment ils avaient pu en arriver là. Parce-que ce genre de songes, Niels s’en blindait l’esprit dés qu’il se retrouvait seul, dans son lit refroidi par l’absence de son amour, la seule qu’il voulait voir à ses côtés, endormie paisiblement dans ses bras. Le coeur au bord des lèvres et de la pulpe de ses doigts, il avait lentement parcouru sa peau, l’effleurant simplement pour percevoir tout ce qui se passait de mots, ce langage du corps qui n’avait aucun secret pour lui. Il espérait encore qu’elle puisse comprendre à travers son regard à quel point il pouvait l’aimer, profondément et sincèrement. « A chaque fois que tu me parles comme ça mon amour, à chaque fois que tu me fais comprendre que j’suis important pour toi, j’ai juste envie de t’aimer jusqu’à la fin des temps… » Cilla-t-il, ses doigts posés sur ses lèvres finissant par se retirer pour qu’il puisse sceller un baiser contre sa bouche, bien conscient qu’il était bien plus doué avec cette façon de lui prouver son amour, incapable de ne pas être démonstratif avec elle. Il voulait avancer avec elle lui aussi, conscient que le contraire ne serait jamais envisageable, plus maintenant qu’il avait compris qu’il ne tirerait jamais un trait sur ses beaux yeux. Il rêvait d’éternité, de promesses qu’ils pourraient tenir, son coeur se mettant à battre plus vite alors qu’il évoquait naturellement le mariage avec elle, l’obligeant à se reprendre comme pour connaître l’avis d’Aelya. Son sourire vint s’élargir à sa réponse, à son nom qu’elle ajouta à côté du sien et qui sonnait étonnamment doux aux oreilles de Niels. « Ça sonne bien. C’est unique… comme toi et moi. » La complimenta-t-il, touché par la douceur des mots qu’elle employait, attendrissant son regard qui caressait le sien. Il avait réellement envie de remplacer la bague qu’elle portait par une autre, la sienne, qui serait égoïstement bien plus importante et précieuse à ses yeux, Niels souhaitant lui montrer que l’engagement ne le rebutait plus maintenant qu’il l’avait choisi elle comme partenaire de vie. Il profita de ce moment de légèreté, l’incitant à prendre place contre lui, ses bras s’enroulant amoureusement autour d’elle alors que ses mains continuaient leurs aller-retours entre l’eau chaude et sa peau, comme dans un désir de ne jamais la voir se refroidir. Il resta un instant silencieux à ses mots qui reflétaient ses angoisses premières, elle qui comprenait parfaitement que son désir de vengeance pourrait le conduire à commettre des actes irréparables, son amour pour elle le rendant aveugle. « J’préfère finir là-bas et te savoir saine et sauve qu’être en liberté et de regretter toute ma vie de pas avoir su correctement te protéger. » C’était une vérité dure et pourtant réelle, Niels restant ce qu’il était, fidèle à ses principes et à l’amour qu’il vouait à Aelya. Il laissa sa tête reposer contre la sienne, en profitant pour alléger cette ambiance qu’il ne voulait pas voir s’alourdir, le temps leur étant compté. Il esquissa un faible sourire aux mots qu’elle lui adressa, lui qui pouvait parfaitement visualiser cette scène, ce cadeau auquel il pensait fréquemment, celui de devenir le père de son enfant. Il songeait à cette paternité qu’il aurait déjà dû découvrir, au fait qu’il était encore prêt à tenir ce rôle si Aelya et lui s’en donnaient une nouvelle fois l’occasion. « Je le ferai. On doit assurer la descendance, je l’ai pas oublié. » S’amusa-t-il, sur une note légère, lâchant un rire à ce qu’Aelya ajouta concernant Hank et lui. « On en aura jamais marre de toi, c’est peine perdue d’essayer. » La tenta-t-il, lui qui raffolait de son affection, de ses baisers, de ses étreintes qui avaient un goût différent à chaque fois. La situation dégringola un peu trop rapidement à son goût, conscient que la facilité ne serait jamais dans leur camp lorsqu’Evan débarqua sans prévenir, les prenant au dépourvu. Ne trouvant pas meilleure solution, Niels s’échappa, laissant son amertume se traduire dans un message froid, sans mots doux, provoquant le retour d’Aelya qui le rattrapa. « C’est plus tenir à toi à c’te niveau, c’est être complètement accro… » Dit-il, faisant mine d’être désespéré par sa situation pour la taquiner, avant de perdre son sérieux, retrouvant bien vite les lèvres d’Aelya et la chaleur de ses bras. « En fait tu veux vraiment que je parte en boudant. » Lâcha-t-il, faisant mine de se plaindre avant de la suivre dans la voiture lorsqu’elle lui exposa son idée de visiter une maison qui se trouvait non loin de là où ils étaient. Il répondit par un clin d’œil malicieux à sa remarque une fois qu’ils eurent franchi la clôture, Niels brisant la vitre de la porte pour s’introduire à l’intérieur de la demeure. « Tu rigoles ? Tu m’apprends plein de choses, c’est vachement instructif d’être avec toi. » Murmura-t-il sur un ton léger, entrant dans la maison avec un regard subjugué lorsqu’il y découvrit ses recoins, ce grand jardin dans lequel il parvenait aisément à se visualiser, ce salon dans lequel Aelya et lui se projetaient, imaginant voir grandir le fruit de leur amour. « J’ai pas tant de skates que ça… » Dit-il en roulant des yeux, faisant semblant de sous-estimer sa collection conséquente.  Il attira Aelya dans la cuisine, la cherchant comme il savait parfaitement le faire, son sourire s’étirant en la voyant répondre avec malice à ses sous-entendus. « Ce deal me paraît équitable. Le plan de travail a l’air assez grand en plus… » Souffla-t-il, passant derrière elle pour lui mordiller le lobe avant de suivre Aelya vers l’étage, montant les escaliers derrière elle, suivant ses pas. Il pouffa en la voyant sursauter, se moquant gentiment d’elle. « T’oublies que tu t’adresses à un type qui travaille à l’hôpital ? J’suis calé en techniques de réanimation. Puis avec toi… c’est encore plus facile… » La taquina-t-il, entrant dans la salle de bain, acquiesçant à sa remarque en prenant son portable. « Bébé… t’arrêteras donc jamais de jouer les infirmières avec moi ? » Souffla-t-il, attendri par son comportement protecteur, à l’image de celui qu’il arborait avec elle. « C’est rien mon coeur, j’aurais pu survivre sans aussi. » S’amusa-t-il, gardant les compresses contre ses paumes, souriant avec amusement à sa remarque. « On rentabilise le temps, c’est ingénieux. » Il prit de nouveau la main d’Aelya, désireux de visiter les pièces qui se trouvaient à l’étage, l’emmenant dans une première chambre spacieuse. « Notre lit va être ridicule dans une pièce aussi grande. » Se moqua-t-il, conscient qu’ils pourraient ré-investir dans de nouveaux meubles s’ils achetaient une maison. « On sera obligés de se perdre de vue pendant la nuit si on prend un lit de cette taille. » Souffla-t-il, faisant mine d’être embêté par ce fait, ouvrant par la suite une autre chambre plus petite. Il se prit à sourire en imaginant que cette pièce pourrait accueillir un enfant, le leur, ses doigts se resserrant autour de ceux d’Aelya. « T’arrives à imaginer, bébé ? » Souffla-t-il, ses yeux luisants à travers la pénombre des pièces.

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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptyDim 8 Sep 2019 - 13:55

Il avait laissé son empreinte sur son âme dès leur première nuit, son parfum hypnotisant dans les draps qui s'étaient imprégnés de la passion enflammée par tout ce qui ne portait aucune autre étiquette que cette symbiose magique et palpable, régnant entre eux dès lors qu'ils se regardaient, eux qui étaient doués pour tout éclipser autour d'eux pour se concentrer sur l'un et l'autre. Elle n'avait jamais eu pour habitude de se projeter, Aelya qui préférait vivre au jour le jour, mais dans son quotidien complètement bouleversé, elle s'était vue désirée Niels pour l'éternité, jusqu'à la fin des temps, comme une promesse qu'elle portait sur ses lèvres à chaque fois qu'elle caressait les siennes. Un sourire empreint de nostalgie vint s'étirer sur son visage à sa question, déclenchant une vague de souvenirs où elle les revoyait à leurs débuts, se tournant autour comme deux papillons attirés par l'éclair des sentiments qui sublimaient leurs ténèbres.

- Même quand on était pas officiellement ensemble... On a toujours eu un problème avec le fait de se partager,
admit-elle, joueuse et attendrie.

Quand bien même la notion de couple lui avait fait peur au départ, elle n'avait jamais pu se comporter avec Niels comme s'ils ne s'appartenaient pas, elle qui portait sa marque au fer rouge dans un coeur qui ne battait que pour lui, qui se mourait dans l'écho sourd de son absence. Elle crevait de jalousie pour toutes les femmes qui s'approchaient trop près de l'homme de tous ses désirs, ses pupilles crachant des flammes dès lors qu'elle comprenait que le danger se présentait à elle, parce qu'elle voulait être la seule à le désirer, à l'aimer de manière irraisonnée. Le rythme cardiaque arythmique suite à sa déclaration qui suivit leur baiser embrasé, elle avait mordu sa lèvre inférieure, touchée par la valeur de ses mots.

- J'te promets l'éternité mon bébé, j'te promets de n'aimer que toi pour toujours,
promit-elle, captant son regard de manière amoureuse.

Elle était certaine de pouvoir tenir ce vœu, parce qu'elle n'était douée qu'en ça, à l'aimer, s'accrochant à lui parce que sa vie en dépendait, son souffle de vie pendant à ses lèvres qui lui insufflaient tout ce dont elle avait cruellement besoin, son amour. Elle échoua des mots d'amour silencieux dans chaque baiser qu'elle vint échanger avec lui, lovée dans ses bras qui représentaient la seule maison à l'intérieur de laquelle elle se voyait tout vivre en sécurité. Elle se sentait chez elle avec lui, savourant ce sentiment de plénitude qui n’apparaissait qu'avec Niels. Aelya le laissa effleurer son coeur qui était le sien, frémissant à cette affection qui la percutait comme une vague d'amour dans laquelle elle avait choisi de s'y noyer, plutôt que de gagner un rivage dénué de sa présence. Du bout des doigts, elle caressa son bras alors que sa main touchait doucement le contour de ses lèvres dans une tendresse inouïe.

- Aime-moi jusqu'à la fin des temps mon amour... Parce que moi je compte bien t'aimer jusqu'à ce je puisse ne plus le faire... Et encore. Je me débrouillerai toujours pour t'aimer et te rejoindre. Dans n'importe quel univers, n'importe quelle vie. T'es à moi,
murmura-t-elle tout contre son visage.

Même dans le creux du danger, elle le retrouvait, misant sur toute la chance qu'elle pouvait posséder pour profiter de sa présence sans répercussion. Parce que c'était lui, parce qu'elle tomberait dans ses bras dès que l'occasion se présentait, dans une évidence qu'elle avait arrêté de nier puisqu'elle s'ouvrait à elle, déversant ce filtre d'amour en grande dose dans ses veines, celui qui portait son prénom. Répondant à ses lèvres, elle permit à ses mains de découvrir sa peau comme dans une première fois, son toucher la rendant fébrile tant il lui faisait de l'effet, ses cellules s'agitant sous l'afflux de toutes ses images qui flottaient dans ses pensées alors qu'elle voyait sa main habillée de sa bague à lui.

- On est faits pour être ensemble bébé. J'veux porter ton nom mon amour. J'veux tout de toi,
avança-t-elle, le regard plongé dans le sien.

Elle était sûre d'elle quand il s'agissait de Niels, parce qu'elle n'avait jamais aimé comme elle l'aimait lui, persuadée qu'elle ne pourrait jamais plus respirer sans son contact maintenant qu'elle avait croisé son chemin. Elle ne se voyait appartenir à personne d'autre que lui, et si elle s'imaginait devenir mère, c'était uniquement pour son enfant à lui, elle qui rejetterait encore toutes ces formes d'engagements si cela ne concernait pas l'homme de sa vie. Blottie dans son étreinte, elle s'était laissée aller à la confidence, espérant intérieurement que ses craintes ne se réaliseraient jamais vis-à-vis d'Evan.

- Je préfère t'avoir avec moi, bébé. Je peux pas me passer de toi, je sais pas gérer le manque de toi. T'façon, je ferais toujours tout pour te ramener à moi. J'te laisserai jamais croupir en prison. Ta place est avec moi,
affirma-t-elle, jouant avec la peau de son bras en dessinant des formes abstraites.

Elle se fichait éperdument du sort d'Evan, mais il était clair que celui de Niels lui décrochait certaines inquiétudes, voire même des angoisses, elle qui ne pouvait se résoudre à le voir arraché à elle parce que rien que l'idée lui provoquait un sentiment de vide intense. Sa tête reposa tout près de la sienne alors qu'elle profitait de leur proximité retrouvée pour que sa peau ne puisse se rappeler de la douceur de celle de Niels.

- J'ai pas oublié non plus que j'autorise que toi à me faire un bébé,
s'amusa-t-elle, tendrement. Tant mieux parce que j'avais pas envie de me retenir avec vous deux, répondit-elle, rigolant légèrement.

Elle ne se serait jamais cru capable d'autant d'attention, de tendresse, elle qui avait laissé l'amour de côté depuis sa naissance et qui l'avait fait éclore dans les rencontres avec l'élu de son coeur pour lequel elle vouait une immense dévotion. C'était pour tout ça qu'elle l'avait rattrapé, tentant de ramasser les pots cassés suite à ce jeu mensonger auquel elle avait joué avec Evan pour éviter d'attirer des ennuis à Niels. Elle n'avait pensé aucun mot qu'elle avait pu lui dire et elle s'était démenée pour le retenir en se présentant devant lui, en lui prouvant qu'elle n'était vraie que dans leurs échanges.

- J'adore te voir accro. J'vais surement tout faire pour entretenir ton addiction bébé, c'est dans notre intérêt,
lança-t-elle, malicieuse, refusant de le laisser devenir indifférent à son contact, attrapant ses lèvres en plein vol pour lui rappeler de l'essentiel, leur attachement mutuel qui était infini. T'es doué pour bouder toi t'façon, j'ai l'habitude à force. Heureusement que tu me résistes pas longtemps... Ajouta-t-elle sur un ton taquin.

Elle se réfugia derrière le volant, roulant jusqu'à la maison pour laquelle elle avait nourris des espoirs pour eux deux juste après leur retrouvaille, prenant déjà un certain plaisir à la visiter de manière illégale, sa main venant trouver celle de Niels alors qu'ils rejoignirent rapidement la porte d'entrée après avoir escaladé la clôture.

- J'peux juste t'apprendre tout ce qui a fait que j'ai passé du temps en taule, c'est super instructif ouais,
se moqua-t-elle d'elle-même.

Elle avança dans le lieu assommé par la pénombre, son portable en main, découvrant l'espace qui se dressait devant eux alors qu'elle imaginait déjà leurs mots prendre forme sous ses yeux ébahis.

- Nan c'est clair, t'as pas beaucoup de skates. C'est pour ça que ça traîne partout,
ironisa-t-elle tendrement, s'invitant dans la cuisine qui n'était définitivement pas sa pièce préférée, souriant en coin à la remarque de Niels qui taquina son désir. Faudra qu'on teste sa solidité du coup bébé... Souffla-t-elle de manière séductrice en attrapant ses mains pour les enfermer autour d'elle quand il vint mordiller son lobe.

Aelya monta une à une les marches pour arriver devant le miroir de la salle de bain dont la porte était ouverte, lui provoquant un sursaut avant de rigoler pour se détendre.

- J'adorerai que tu me fasses du bouche-à-bouche c'est clair. Le problème c'est que t'es tellement beau que tu fatigues mon coeur naturellement toi t'façon,
le séduisit-t-elle de manière joueuse avant de récupérer des compresses pour le soigner. J'adore prendre soin de toi bébé, je peux pas m'empêcher, avoua-t-elle en haussant les épaules, continuant sa démarche. Je sais, mais... tes mains vu comme je les aime, je veux qu'elles soient vite réparées, parce que j'vais leur demander de s'user très bientôt sur ma peau, admit-elle, charmeuse.

Elle acquiesça à sa remarque fièrement, prenant sa main pour avancer dans les autres pièces avant d'entrer dans ce qui semblait être une chambre.

- On va faire beaucoup d'échos dans cette pièce, ça va résonner de partout,
rigola-t-elle en faisant référence à leurs ébats et à l'espace qui imprégnait le lieu.

Elle secoua la tête négativement, amusée par sa rétorque au sujet du lit.

- Je refuse de te perdre, tu me donnes juste l'envie de prendre un lit une place pour qu'on soit collés,
s'amusa-t-elle.

Aelya revint dans le couloir pour suivre Niels, tous deux s'arrêtant devant une pièce plus petite, son visage se parsemant d'une lueur attendrie devant les effets de son imagination qui se prenait à lui faire voir leur enfant, son lit, et toutes les choses qu'ils échangeraient avec lui. Elle serra sa main dans la sienne, acquiesçant doucement à sa question, les yeux perdus dans les recoins de la pièce.

- Ouais... Ca me donne envie d'avoir un bébé, avoua-t-elle sur un ton doux. Je pense qu'on pourrait être heureux ici mon coeur. Mais elle va être vendue avant qu'on puisse demander un prêt à la banque de toute façon, baissa-t-elle les yeux, déçue. Bon avec la vitre en moins, ça peut dissuader pas mal de gens remarque, s'amusa-t-elle.

Elle arriva devant la fenêtre de la chambre, regardant à l'extérieur.

- J'avais même pas vu que dans le jardin y'avait une piscine. Elle doit vraiment être hors de nos prix bébé, soupira-t-elle.
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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptyDim 8 Sep 2019 - 18:52

Il pouvait aisément se rappeler de leur première nuit, puis de toutes celles qui avaient suivi, Niels qui s’était pris à ressentir cette sensation de manque dés lors qu’ils n’étaient plus ensemble. C’était comme s’il retombait de son nuage, revenant à cette réalité dans laquelle il avait voulu inscrire son visage pour l’éternité. Il n’avait pourtant jamais ressenti le besoin d’appartenir à quelqu’un avant elle, se surprenant à agir différemment lorsqu’elle était dans les parages, comme si sa présence arrivait à lui faire découvrir une toute autre parcelle de sa personnalité. Il évoqua les souvenirs qui jonchaient son esprit, souriant faiblement en voyant ces images défiler dans sa tête. « Ça me posera toujours problème. Je te veux toujours que pour moi mon amour. » Souffla-t-il, le regard attendri par cette vérité qu’il avait finalement arrêté de nier, son coeur ne mentant jamais lorsqu’il se retrouvait blotti contre celui d’Aelya. C’était aussi pour cela qu’il n’hésitait jamais à repousser violemment ceux qui osaient l’approcher d’un peu trop près, lui qui ne supportait pas qu’on puisse la convoiter comme un trésor à gagner. Parce-qu’elle était le sien, et il ne changerait ça pour rien au monde. Il savait d’ailleurs qu’elle agissait de la même manière avec lui, incapable de rester calme lorsque la menace grondait au loin, prête à tout pour l’arrêter. Ils étaient comme ça l’un avec l’autre, possessifs et jaloux, tenant à ce lien comme si c’était la chose la plus précieuse qu’ils détenaient et Niels était convaincu que c’était vraiment le cas. Il n’avait qu’elle, elle était le remède à tous ses maux, à tous les ténèbres qu’il avait fréquenté d’un peu trop près et qu’Aelya avait toujours repoussé pour le sauver. Son regard retrouva le sien à la promesse qu’elle lui dit, Niels hochant la tête pour faire partie de ce pacte qu’ils passaient tous les deux. « C’est tout ce que j’ai toujours souhaité. Je veux qu’on s’aime pour toujours. » Ajouta-t-il, d’un air amoureux, ses lèvres venant retrouver les siennes pour rendre concret cet amour qui pulsait à l’intérieur de ses veines, perdant son souffle à travers cet échange qui valait tout l’or du monde à ses yeux. C’était ici qu’il se sentait le mieux, lorsqu’il pouvait la percevoir dans ses bras, profiter de sa chaleur qui n’avait aucun égal et de son parfum dont il ne se lasserait jamais. Le bonheur paraissait simple avec elle, presque à portée de main, lui qui ne demandait que sa simple présence pour être comblé. Il sentait une douce chaleur s’insinuer en lui en même temps qu’il caressait le contour de ses lèvres, celles qu’il se prenait à dévorer dés qu’il en avait l’occasion, bouleversé par leur douceur. Elle parsema son corps de frissons en venant déposer ces caresses sur son bras, le regard de Niels devenant plus profond devant les mots d’amour qu’elle sema à son oreille, l’incitant à fermer les yeux pour s’en imprégner. « J’ai tellement d’amour à te donner mon bébé. J’rêve de toi tout le temps, chaque nuit, je rêve qu’on puisse s’aimer librement, comme avant. J’ai tellement hâte de te retrouver mon amour… » Elle n’avait pas idée d’à quel point il n’avait plus que son nom au bord des lèvres, plus que son visage dans la tête, elle qui effaçait les autres âmes par la simple présence de la sienne. Elle le subjuguait, le tourmentait, lui qui se voyait incapable de détourner le regard ne serait-ce qu’une seule seconde dés qu’elle occupait son champ de vision. Il lui offrit la possibilité de toucher son corps qui n’appartenait qu’à elle, appréciant la façon dont elle faisait déraper ses mains sur lui, suivant habilement chacun de ses gestes qui lui paraissaient tellement sensés quand ils venaient d’elle. Il esquissa un énième sourire à sa remarque, l’idée qu’elle puisse porter son nom lui plaisant bien plus qu’il n’aurait pu l’admettre. « Et j’veux tout de toi… » Répéta-t-il, faisant écho à cette réciprocité qui caractérisait leur relation, eux qui ne faisaient jamais dans la demi-mesure pour pouvoir s’aimer, se donnant corps et âme pour pouvoir être satisfaits. Il fit en sorte d’être blotti contre elle, sa peau ne rompant jamais le contact avec la sienne, alors qu’ils se laissaient doucement bercer par cette ambiance amoureuse et chaleureuse, celle qu’ils ne pouvaient entrevoir que de manière éphémère ces derniers temps, à cause de leurs compagnons respectifs. « Je resterai pas loin de toi mon amour… On l’a déjà trop fait. J’ai plus envie de supporter une vie sans toi, j’veux juste toi. Je sais qu’on se retrouvera toujours, on est doués pour ça. » Lâcha-t-il, déposant un baiser sur sa joue tout en se délectant des légères pressions qu’elle laissait sur son bras, réchauffé par la douceur de ce moment qu’il regretterait à un moment donné, jusqu’à ce qu’il ne puisse de nouveau la retrouver. « Oui mon amour… Laisse personne d’autre le faire. Surtout pas Evan. » Ajouta-t-il, sa voix marquée par sa jalousie. Il se prit à sourire à ses mots joueurs, se plaisant à penser qu’elle aimait toujours lui donner de l’attention, même après ces longues semaines sans avoir pu le faire, leurs corps se répondant comme une évidence qu’ils ne pourraient jamais laisser de côté. Il s’était vu rattraper par l’amour de sa vie quelques instants plus tard, lui qui avait craint que leur soirée ne finisse comme ça, sur un goût d’inachevé et de rancoeur palpable. Parce-que s’il ne pouvait rien dire, Niels n’en pensait pas moins pour autant, haïssant plus que tout de voir Aelya avec cet homme qu’il détestait du plus profond de lui-même. Sûrement par pure jalousie, sûrement par crainte de le voir finir sa vie avec la femme qu’il aimait plus que tout au monde. Son coeur se desserra à l’entente de tous ces mots doux, ceux qui n’avaient de sens que lorsqu’elle les prononçait, Niels sentant sa peine se dissoudre au doux contact d’Aelya. « T’auras pas grand chose à faire. J’adore me savoir accro à toi mon bébé… » Souffla-t-il d’un air malicieux, répondant à son baiser qu’il agrémenta de sa passion, ses mains venant encadrer le visage d’Aelya pour ne pas la laisser s’échapper trop rapidement. Il roula des yeux à sa remarque qui visait à le taquiner, haussant les épaules pour jouer l’indifférence. « C’est surtout toi qui arrives pas à me résister… » La provoqua-t-il, avant de la suivre jusqu’à cette maison qu’elle avait remarqué non loin de son travail, Niels sentant l’adrénaline monter à l’idée qu’ils puissent y entrer sans la moindre permission, simplement par leur propre volonté. Son instinct aventurier l’incita à franchir la clôture avec Aelya, trouvant un moyen pas très discret mais assez efficace de rentrer dans la demeure. « On apprend de ses erreurs. Ça te rend pas moins maligne pour autant. » Parce-qu’il la trouvait au contraire extrêmement intelligente, attiré par son esprit inventif et rusé qui n’avait jamais cessé de le surprendre. Il entra dans la maison avec elle, guidé par la main d’Aelya qui avait éclairé la pièce avec son portable. « T’exagères là. Ça traîne pas partout, c’est juste l’appart’ qui est trop petit. » Se justifia-t-il, amusé par sa manière de vouloir contrer ses arguments qui ne tenaient évidemment pas la route. Parce-que sa passion lui prenait de la place depuis toujours, lui qui avait déjà une fâcheuse tendance à s’étaler. Il avança vers la cuisine, un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres à la remarque d’Aelya. « Si ça tenait qu’à moi, je t’aurais même proposé de le faire tout de suite… » Souffla-t-il, fiévreusement, ses lèvres encore à proximité de son oreille, réchauffé par ce rapprochement entre eux. Il suivit ses pas dans l’escalier, riant à sa réaction lorsqu’elle croisa son reflet dans le miroir de la salle de bain, prenant un air intéressé à sa remarque. « J’te le fais quand tu veux. J’crois que je sais quoi faire pour te réanimer toi. » S’amusa-t-il, flatté par sa remarque et son air séducteur, avant de la regarder fouiller les placards pour chercher de quoi le soigner. « T’as pas besoin de le demander pour que mes mains se retrouvent sur toi. J’ai toujours envie de te toucher tu sais. » Lâcha-t-il, sur le même ton qu’elle, la regardant avec tendresse d’occuper de lui avant de s’emparer de ses doigts pour l’attirer dans les chambres. « On peut se le permettre, on aura plus de voisins pour râler. » Rit-il, ayant en tête tous ces moments où ils avaient dérangé le voisinage. « Ça va être marrant jusqu’à ce qu’on se ruine le dos. » S’amusa-t-il, imaginant aisément dormir contre elle dans un espace aussi restreint, lui qui n’avait besoin que de sa chaleur pour espérer trouver le sommeil. Il l’emmena un peu plus loin, dans la pièce d’à-côté, découvrant une chambre dans laquelle il s’imagina immédiatement un enfant et les moments qu’ils pourraient vivre tous les trois. Il sourit tendrement à son aveu qui sonnait comme une douce mélodie à ses oreilles, son pouce caressant le dos de sa main qu’il tenait toujours dans la sienne. « J’crois que notre bébé finira toujours par se retrouver dans notre lit. Après qu’on se soit levés genre… quarante fois. » Sourit-il, amusé avant de s’intéresser aux paroles d’Aelya. « Ça risque d’être compliqué pour nous, ouais… » Ajouta-t-il, conscient que leurs moyens financiers resteraient un frein pour eux, au-delà de leurs situations actuelles avec Evan et Sienna. « On va trouver la maison qui nous convient bébé. C’est peut-être pas celle-là mais y’en aura d’autres. » Souffla-t-il, arrivant derrière elle pour nouer ses bras autour de sa taille, déposant tendrement un baiser dans sa nuque. « Je t’aime… Je veux qu’on concrétise nos projets, et y’a rien qui nous arrêtera. » Il cherchait à être optimiste pour elle, afin qu’elle puisse s’imprégner de l’espoir qu’il fondait dans leur avenir. Soudainement, un bruit se fit entendre au rez-de-chaussée, Niels se redressant immédiatement en comprenant qu’ils n’étaient plus seuls. « Y’a quelqu’un ? Montrez-vous, je sais que vous êtes ici ! Le voisinage vous a entendu. » Niels capta le regard d’Aelya, éteignant lui-même la lampe torche de son portable, lui adressant un regard entendu. « Faut qu’on redescende le plus discrètement possible. » Chuchota-t-il, entendant les pas se rapprocher de l’étage, Niels prenant la main d’Aelya pour l’emmener avec lui dans un coin sombre de la pièce, juste derrière la porte qui était restée ouverte, lui permettant d’avoir une vue sur le couloir. « T’es prête ? » Souffla-t-il, pressant doucement sa main pour finalement l’inciter à prendre les devants dans la précipitation.

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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptyDim 8 Sep 2019 - 23:19

Elle avait toujours désiré être la plume qui caressait la moindre de ses fêlures dans le but de lui décrocher ne serait-ce qu'un seul sourire, Aelya qui vivait pour son bonheur, pour égayer son visage par un faisceau de lumière qui n'avait de cesse de faire rayonner ses traits qu'elle se prenait toujours à admirer. Il était sa plus belle étoile, celle qui avait traversé son ciel pour y apporter un vent de sérénité, une aurore bienveillante au milieu du tonnerre qui grondait pour la faire frémir. Elle ne se détacherait plus de lui, elle le savait, parce qu'il était maintenant logé trop profondément dans ses cellules et il ne pouvait plus partir sans arracher une partie d'elle-même au passage.

- Je sais mon bébé... Tu peux pas savoir comme j'aime trop te voir me garder que pour toi... J'accepte pas qu'elle te touche, elle, avoua-t-elle, son ton devenant plus grave à la fin.

Elle la jalousait amèrement, son sang ne faisant qu'un tour à la seule image de son visage dans sa tête, réveillant en elle cette peine sourde qui s'était développée dans l'aigreur de son absence, elle qui n'avait tout simplement qu'une seule envie : le retrouver de manière officielle, revenir dans leur appartement qui abritait leurs souvenirs qu'on ne pouvait leur voler, qui restaient intactes malgré l'impact des chocs qui avaient trop fusé autour d'eux. Elle restait la même à l'intérieur, cette jeune femme perdue dans une vie qui ne l'attendait plus, trouvant en Niels le partenaire idéal pour se construire un avenir plus brillant pour apaiser leurs âmes déchues. Elle restait la même personne, éperdument amoureuse de l'homme qui la protégeait de tout et qui la tirait vers le rivage pour qu'elle puisse sortir de son apnée.

- Je crois qu'on est doués dans le fait de s'aimer... On devrait pouvoir tenir dans le temps bébé... S'amusa-t-elle, tendrement.

Elle approcha ses lèvres des siennes, les caressant dans un baiser brûlant, s'enveloppant dans ce cocon qui était le leur, qui effacait le manque le temps de quelques secondes qu'elle aurait aimé voulu voir durer une éternité, son cœur s'épuisant amoureusement pour Niels, pour qu'il ne perçoive les vibrations rythmées de la passion à travers sa peau alors qu'il avait posé sa main sur sa poitrine pour finalement la faire valser sur ses lèvres, Aelya ne lâchant pas son regard qui se perdait dans le sien, avant qu'elle ne vienne confier la douceur de son amour dans le creux de son oreille, comme un secret qu'il était le seul à pouvoir entendre.

- On va se retrouver mon amour... C'est pas la première fois que ça nous arrive. Et à chaque fois, on se retrouve pour mieux s'aimer mon cœur. Même si c'est pas officiel, je te donne tout de moi... J'suis liée à toi seul, le rassura-t-elle tendrement.

Elle s'ouvrait à cœur ouvert pour lui, se jetant dans ses bras à chaque fois qu'elle en avait l'occasion comme dans une première et dernière fois, elle qui avait toujours peur que la vie ne réussisse un jour à les briser de manière irréversible. Et pourtant, même dans les débris de leur relation, elle savait qu'elle ferait tout pour recoller leurs morceaux, Aelya ne pouvant reconnaître son propre reflet si Niels n'était pas là pour la guider, parce que sans lui, elle n'était rien. Elle passa ses mains sur son corps, savourant les contours de son physique qu'elle jugeait parfait, qui l'attirait énormément, à tel point qu'elle ne regardait plus que lui malgré les apparences qui dans son cas, était bien trompeuse. Parce qu'elle ne trouvait rien à Evan. Elle sourit amoureusement à sa réponse qui fit écho à son murmure, son regard dans le sien scellant cette promesse de s'appartenir jusqu'à la fin, son prénom mêlé à son nom pour les rapprocher davantage. Elle s'était logée entre ses jambes, se laissant bercer par les caresses de ses mains sur sa peau humide, tentant de se détendre sous l'effet de sa présence rassurante à ses côtés.

- Alors si tu veux pas qu'on soit loin l'un de l'autre, fais pas trop de bêtises bébé... Te laisse pas trop submerger par tes émotions si jamais... T'facon je serai là pour t'apaiser mon amour. On verra le bout de tout ça tous les deux, répondit-elle, prenant un ton confiant, ses doigts caressant affectueusement ses bras dans lesquels elle était blottis. Jamais mon amour. Je te le promets. J'ai envie d'un enfant avec toi seulement, c'est toi qui me fait rêver de ça, avoua-t-elle d'une voix douce.

Elle se délectait de cette ambiance légère, imprégnée par l'affection qui embuait les murs en même temps que l'eau chaude, Aelya invitant Niels à se rendre avec elle dans la chambre pour s'essouffler dans l'écho de leurs soupirs, au milieu des draps qu'elle voulait sentir se défaire sous le poids de leurs deux corps. Au lieu de ça, elle dut le rattraper dehors, dans la pénombre, la même qu'Evan avait déversé dans l'atmosphère en revenant plus tôt chez eux, poussant Aelya à mentir pour le distraire alors que tout ce qu'elle avait toujours voulu se dressait devant elle, Niels qu'elle avait cherché à persuader de ses sentiments vrais et infinis, souriant de manière malicieuse à ces mots qu'elle aimait entendre de sa bouche.

- J'vais juste continuer à te faire tourner la tête... Parce que j'ai besoin de savoir que je te laisse jamais indifférent... Ça me rendrait malade, avoua-t-elle, avant de sombrer contre ses lèvres, son souffle s'échouant entre chacun de ses baisers, savourant la chaleur de ses paumes contre ses joues alors que ses mains se deplacèrent dans son dos.

Elle pouffa de rire à sa remarque, hochant doucement la tête d'un air faussement résigné puisqu'elle ne pouvait pas le contredire.

- T'as pas tort... Je sais pas le faire.

Aelya conduisit jusqu'à la maison qu'elle croisait tous les jours pour se rendre au travail, voyant durant ces derniers jours qu'elle fût mise en vente, ses espoirs fleurissant au même moment pour une vie de famille dont le projet ne se ferait qu'avec Niels. Elle prit sa main pour passer au travers de la clôture, son cœur s'accélérant sous l'effet de l'adrénaline puisqu'ils jouaient encore une fois avec l'illégalité.

- T'as toujours les mots qu'il faut toi, sourit-elle, amusée, en le voyant casser la vitre pour ouvrir la porte, avançant jusqu'au salon, tous deux éclairés par son portable. Bébé, ta voiture c'est le même délire, ton casier de boulot aussi, ta vie entière est trop petite en fait, le taquina-t-elle. Heureusement que j'ai réussi à m'y faire une place, le taquina-t-elle affectueusement, se rendant dans la cuisine avec lui avant de sentir la chaleur s'infiltrer dans ses veines à son contact et à ses mots confiés à son oreille. Si ça tenait qu'à moi on aurait visiter toutes les pièces de cette maison en les testant de cette manière, renchérit-t-elle, mouvant légèrement sa chute de reins contre son bassin de manière séductrice.

Elle l'entraina dans les escaliers, s'amusant de la surprise qu'elle avait eu en apercevant le miroir de la salle de bain qui lui renvoya son reflet. Elle sourit en coin à ce qu'il vint ajouter, appréciant de le voir rentrer dans son jeu.

- C'est toujours intéressant d'avoir un brancardier sexy et secouriste dans son entourage en fait. Enfin, t'es qu'à moi. T'amuses pas avec les lèvres des autres, lança-t-elle sur un ton jaloux avant de chercher de uoi le soigner. C'est ce que je préfère, que tu me touches... Partout, ajouta-t-elle sur un ton tentateur.

Elle mit en place les compresses sur ses paumes, prenant celles-ci à l'intérieur des siennes pour continuer la visite jusqu'à la chambre qui semblait la plus spacieuse.

- J'en profiterais tellement bébé si on avait pas de voisins, admit-elle en songeant à leurs étreintes brûlantes. Je préfère me ruiner le dos que de ruiner notre proximité amour, avança-t-elle au tac au tac, sa préférence étant déjà choisie dans un sourire affirmé.

Elle fit quelques pas pour atteindre la deuxième chambre, plus petite, leur faisant directement penser à ce qu'ils désiraient pour eux deux, un enfant.

- Il dormira entre nous tous les soirs, et comme Hank sera jaloux, il dormira aussi avec nous. On sera quatre pots de colle réunis ensemble, s'amusa-t-elle tendrement.

Elle eut un pincement au cœur lorsqu'elle se rendit compte qu'ils n'auraient jamais assez de moyens à temps pour acheter cette parcelle d'espoir, ses lèvres se plissant à la remarque de Niels.

- J'espère qu'on trouvera. Je serais capable de plus bosser aussi, juste pour qu'on puisse avoir ce qu'on veut, affirma-t-elle sérieusement, les yeux perdus dans ce jardin où elle voyait déjà sa famille qu'ils formeraient s'y retrouver.

Elle accueillit les bras de Niels autour de sa taille, ses mains se posant sur les siennes amoureusement alors qu'elle savoura son baiser dans son cou.

- Je t'aime aussi. T'as raison mon amour... J'y crois, acquiesça-t-elle, apaisée par ses mots.

Elle plaça sa tête sur son torse, tendrement bercée dans ses bras avant qu'elle n'entende un bruit sous leur étage. Elle se figea en entendant une voix plus bas, regardant Niels, la perplexité se lisant sur son visage. Elle hocha la tête à sa phrase, prenant sa main pour se placer à ses côtés alors que les pas de la personne se faisait de plus en plus présente.

- Prête, pressa-t-elle doucement sa main, l'adrénaline pulsant dans ses veines.

Elle s'élança rapidement au travers de la porte, la main fermement accrochée à celle de Niels, les yeux cherchant l'escalier.

- Hey vous deux ! Lança l'homme en pointant le faisceau de la lampe torche sur eux. Arrêtez vous ! Ordonna-t-il en les poursuivant.

Aelya s'était élancée dans les escaliers rapidement, dévalant une à une les marches pour lui échapper, l'excitation coulant dans ses veines alors qu'elle déambula dans les couloirs avec Niels afin de s'approcher de la porte. Aelya trebucha sur un meuble et tomba sur le chemin, lâchant un léger rale de douleur.

- Putain ! Rala-t-elle en s'accrochant à sa main pour se relever, l'homme s'approchant d'eux.
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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptyLun 9 Sep 2019 - 2:58

Il se sentait vivre dans ses bras, un sentiment qu’il avait cru connaître seul mais sur lequel il s’était définitivement trompé, Aelya lui injectant cette dose de liberté directement dans les veines afin qu’il puisse l’être avec elle. Il n’y avait aucune étreinte qui avait le goût de la sienne, leurs coeurs se répondant dans cette harmonie qui lui coupait toujours le souffle, lui qui était subjugué par tout ce qu’elle était, par cette aura qu’elle dégageait et dont il était follement amoureux. Le monde avait essayé de la réduire à néant, de lui faire avaler ces mensonges que Niels essayait tous les jours de balayer, afin qu’elle puisse savoir à quel point elle était extraordinaire, à quel point son monde tournait autour d’elle. « Y’a qu’avec toi que je veux être bébé. Je la désire pas, elle. Y’a que toi dans ma tête, tout le temps. » La rassura-t-il, cherchant à faire taire les pensées qu’elle pouvait avoir vis-à-vis de Sienna et lui, des rapports physiques qu’ils entretenaient forcément dans cette relation que Niels ne voulait pas voir grandir. Parce-que la seule qui l’intéressait, c’était celle qu’il partageait avec Aelya, l’unique amour de sa vie. Il n’y avait pas de place pour une autre femme qu’elle, lui qui avait cherché à s’en dissuader lorsqu’il était parti, lorsqu’il avait laissé une chance à Sienna de lui prouver le contraire. Mais trop rapidement, tout s’était effondré, seul le visage d’Aelya restant gravé dans sa tête, comme un songe qui était fait pour rester. Il acquiesça à ses mots doux, souriant légèrement, bien conscient qu’ils avaient le potentiel pour s’aimer toute une vie, et même au-delà, eux qui s’aimaient inconditionnellement depuis un bon moment, ne rêvant que de voir leur affection prendre de l’ampleur, encore et encore. Ses lèvres reçurent les siennes comme un cadeau duquel il voulait profiter, ne se lassant jamais de ces moments de légèreté qu’ils partageaient ensemble, s’offrant de l’amour sans compter. Ses yeux n’avaient pas quitté les siens quand ses doigts se mirent à voyager sur sa peau, trouvant son coeur et ses battements, pour remonter sur ses lèvres dont il se mit à caresser le contour, amoureux des traits si parfaits de son visage. « Y’a que ça qui me motive mon amour… Je sais que c’est pas facile non plus pour toi, j’te comprends. Et je t’aime. J’suis reconnaissant des efforts que tu fais pour que j’me sente bien. » Ajouta-t-il, cette lueur brillant à travers ses iris qui ne quittaient pas ceux de la brune alors qu’il s’était écarté de son étreinte. Sa patience pourrait certainement jouer avec ses nerfs mais Niels savait qu’il était prêt à l’attendre, parce-qu’il lui faisait entièrement confiance et qu’il savait qu’elle tiendrait parole. Il connaissait l’essentiel, ses sentiments qu’elle continuait de lui dévoiler presque tous les jours, qu’il s’agisse de messages ou de mots tendrement soufflés à son oreille. C’était les raisons pour lesquelles il ne l’obligerait à rien, même si la présence d’Evan continuerait de le gêner, Aelya avait entièrement le droit de vouloir tempérer les choses, conscient qu’ils avaient cette habitude de vouloir toujours tout précipiter, eux qui étaient incapables de patienter lorsqu’il s’agissait de s’aimer. Encore une fois, Aelya était son unique exception et pour elle, il était prêt à rendre possible l’impossible. Il la laissa prendre place contre lui, entre ses jambes, se rapprochant de son corps pour ne plus sentir une once d’air les séparer. Ses doigts se logeant sur sa peau humide, il frissonna à leur rapprochement, se prenant à rêver que ce moment puisse perdurer toute la nuit et toutes les nuits à venir, ressentant une vague de tristesse l’envahir qu’à la simple idée de savoir qu’ils se quitteraient dans quelques heures. « J’ferai de mon mieux mon amour. C’est toujours toi qui m’importe le plus. J’ai besoin de toi jusqu’à la fin… » Ajouta-t-il amoureusement, baissant un instant les yeux sur ses doigts qui étaient venus effleurer ses avant-bras. « J’ai envie que notre futur bébé te ressemble. Qu’il puisse avoir tout de toi. Tu te rends pas compte à quel point t’es incroyable bébé. » La complimenta-t-il, souriant en imaginant que leur enfant puisse posséder toutes ses caractéristiques, celles qui faisaient la femme qu’elle était. Leur moment de tendresse se vit rapidement brisé par l’arrivée d’Evan et la précipitation qu’elle avait engendré, Niels préférant partir plutôt que de rester spectateur de cette pièce à laquelle il ne voulait pas assister, trop jaloux pour pouvoir supporter les mots doux d’Aelya adressés à un autre que lui. Elle avait néanmoins réussi à le stopper dans sa fuite, usant de sa sincérité pour le retenir, Niels comprenant que s’il ne restait pas, elle finirait par perdre espoir en eux. Et c’était tout ce qu’il voulait éviter, désirant lui faire savoir que désormais, il la laisserait le rattraper, sa main vouée à être rattachée à la sienne pour ne plus jamais la quitter. « J’suis juste complètement fou de toi. Je peux pas imaginer un seul jour sans te désirer bébé. » La rassura-t-il, fermant les yeux lorsque leurs lèvres finirent par se toucher, le baiser prenant plus de ferveur lorsque ses mains vinrent encadrer son visage, celles d’Aelya s’agrippant à son dos. « Tant mieux. Je préfère que ça soit comme ça. » La taquina-t-il, en se détachant progressivement de ses lèvres pour capter son regard, le sien luisant de malice. Il prit place dans la voiture, laissant Aelya les conduire jusqu’à cette maison qui avait semble-t-il marqué son esprit, Niels acceptant de la visiter avec elle, sans même avoir la moindre autorisation de le faire. Les règles, ils les avaient toujours outrepasser pour obtenir ce qu’ils souhaitaient, et ce soir, ils le prouvaient encore. Il enjamba le muret pour rejoindre Aelya, finissant par ouvrir la porte, un sourire sur les lèvres à la remarque d’Aelya. « Je pensais que c’était une partie de ma personnalité qui te plaisait… T’es en train d’essayer de me dire que c’est pas le cas ? » Lâcha-t-il, faisant mine d’être peiné par cette révélation avant de finalement lâcher un rire à ses mots suivants. « J’aurais toujours de la place pour toi. Et puis si ça avait pas été le cas, je t’en aurais fait. On est bien comme ça, à l’étroit, toi et moi. » S’amusa-t-il, jouant avec les mots avant de la suivre dans la cuisine, sentant sa peau se parsemer de frissons aux visions qu’elle faisait naître dans son esprit, peinant à garder son calme alors qu’elle venait le tourmenter avec ses courbes parfaites, sa main se posant instinctivement sur sa chute de reins. « Tu me tentes trop toi… Tu sais pas à quel point c’est dangereux. » Souffla-t-il sur un ton séducteur, la laissant ensuite s’écarter pour monter à l’étage, laissant ses mains entre les doigts délicats d’Aelya qui souhaitait toujours le soigner. « C’est pas mon genre. J’suis ton brancardier personnel, c’est encore plus intéressant, non ? » La chercha-t-il, la regardant revenir vers lui. « Je le ferai quand mes mains seront de nouveau aptes à le faire. » La tenta-t-il, lui tendant de nouveau son portable afin qu’ils puissent continuer la visiter des pièces, découvrant une chambre parentale. « On en profite même avec des voisins bébé… » Lâcha-t-il, attendri par sa remarque suivante, craquant pour sa manière de toujours le vouloir contre elle. Il savait de toute façon que ça n’était pas négociable, eux qui avaient toujours eu pour habitude de dormir l’un contre l’autre, apaisés dans cette étreinte réconfortante qui balayait tous leurs tourments. Posté devant cette deuxième chambre, son sourire s’étira à la remarque d’Aelya, visualisant déjà la scène qu’elle décrivait. « Tu vois, c’est pour ça qu’il nous faut un lit plus grand. » Ajouta-t-il d’un air taquin. Il sentit la voix d’Aelya se teinter de tristesse lorsqu’elle se mit à réaliser que les moyens viendraient à leur manquer pour cette maison dans laquelle ils se prenaient déjà à rêver. « Bébé… On peut trouver aussi bien ailleurs. Et dans nos moyens. T’as pas besoin de travailler plus mon coeur. » Il avança vers elle, se réfugiant dans son dos en laissant ses bras entourer son corps, d’une manière amoureuse et protectrice, souhaitant qu’ils puissent tous les deux croire en leurs rêves. « C’est tout ce que je voulais entendre. » Finit-il par murmurer, accueillant sa tête contre lui, le silence venant caresser leurs âmes rêveuses jusqu’à ce que la réalité ne vienne les rattraper lorsqu’une troisième personne se fit entendre à l’étage du dessous. En un regard, ils comprirent tous les deux qu’ils s’étaient faits remarqués et qu’il ne leur restait plus qu’à prendre la fuite. Il hocha la tête à sa remarque, jetant un dernier coup d’oeil à travers la porte avant de s’élancer avec elle, le coeur tambourinant, leurs pas résonnant dans les escaliers qu’ils dévalèrent pour rejoindre la sortie le plus rapidement possible. Son coeur loupa un battement lorsqu’il vit Aelya tomber avant d’atteindre le couloir, Niels se précipitant vers elle pour l’aider à se relever. « Allez bébé, viens… » Il la laissa partir devant lui, gardant un oeil sur l’homme qui les rattrapait. Ils se précipitèrent à toute vitesse vers la clôture, se rendant compte que l’homme avait laissé le portail ouvert, les avantageant généreusement. « Vite bébé, monte ! » Lâcha-t-il, déverrouillant les portes de sa voiture pour s’y engouffrer, démarrant au quart de tour avant que l’homme ne puisse les rattraper, Niels tournant dans la première rue pour semer leur trace. « Putain c’était moins une encore. » Lâcha-t-il, le souffle coupé, son regard faisant des aller-retours dans son rétroviseur. « Tu t’es pas fait trop mal amour ? » Grimaça-t-il, tournant légèrement son regard vers elle en cherchant sa main, son autre main restée sur le volant.

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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptyLun 9 Sep 2019 - 22:49

Elle avait traversé l'Enfer durant son absence, écorchant son âme contre les ronces aux épines acérées et empoisonnées, intoxiquant son système pour annihiler tout l'espoir qu'elle avait pris du temps à faire émerger dans son coeur, celui que Niels avait laissé sur le bas côté en jugeant qu'il n'était pas assez fiable pour le garder dans le creux de ses mains. Elle s'en était voulue, s'était détestée de l'avoir laissé partir alors qu'elle s'était toujours jurée de tout faire pour le retenir. Il fallait croire que tout n'était jamais assez devant les tempêtes qui s'évertuaient à les faire basculer pour les voir tomber.

- J'espère que ça sera toujours le cas... Je m'en remettrai pas sinon... Avoua-t-elle en captant ses yeux.

Elle se sentait mourir dès qu'il s'éloignait, dès que son regard se fixait sur d'autres horizons que le leur qu'ils partageaient, Aelya désirant qu'ils puissent tous les deux se retrouver dans leurs ambitions, celles qu'ils avaient noués dans leur intimité et qui résonnaient encore dans son coeur malgré tout ce qu'ils avaient vécu. Elle s'était arrêtée de vivre à son départ, comme si son organisme s'était vu réfractaire à la seule idée de continuer d'exister sans Niels, comme une trahison qu'elle lui aurait fait sans même en prendre conscience. Parce qu'elle lui avait toujours murmuré qu'elle ne vivait que pour lui, et ce serait surement toujours le cas. Elle adorait sentir le contact de ses doigts sur sa poitrine, son rythme cardiaque s'amplifiant comme si son coeur avait pour but de s'envoler de sa cage thoracique pour se réfugier contre le sien. Elle sourit tendrement à sa remarque, se délectant de la douce pression de ses doigts contre ses lèvres, ses yeux détaillant ses traits, imprégnés d'une lueur amoureuse.

- Je ferai toujours en sorte que tu te sentes bien. J'ferai tout pour que tu te sentes aimé mon amour. Je t'aime tellement si tu savais... Je te lâcherai plus bébé, répondit-elle d'une voix douce.

Leur rupture l'avait énormément affecté, mettant à mal sa volonté même de continuer à vivre, Aelya qui ne voyait plus aucun intérêt à respirer dans son quotidien dénué de sa présence, parce qu'il était tout, Niels, il était son univers entier, son présent et son futur, et il n'y avait rien qu'elle ne pouvait faire pour changer ça. Elle avait juste envie de sombrer dans ses bras pour de bon, s'illuminer dans leur relation comme avant pour recouvrir les trous que la nécrose de son absence avait laissé dans son âme qui avait perdu toute sa splendeur. Blottie dans son étreinte, à moitié immergée dans l'eau brûlante qui semblait réparer leurs maux en réchauffant leurs peaux, elle avait cette vive impression de retourner en arrière, eux qui avait toujours ce don à détruire le fléau qu'était la réalité pour disperser du rêve autour d'eux, dès qu'ils étaient ensemble. Des frissons apparurent sur sa peau sous l'effet du contact de la pulpe de ses doigts, cette caresse qu'elle voulait incruster profondément dans chacune de ses cellules endolories pour se rappeler de tout le bien être qu'il lui apportait pour supporter leur éloignement forcé.

- On est inséparables mon bébé... On le sera toujours. J'ferais toujours tout pour te protéger. Je m'en fou de ce qui peut arriver aux autres tant que toi tu t'en sors pour me revenir, ajouta-t-elle amoureusement, un sourire rêveur se dessinant sur ses lèvres à sa remarque alors qu'elle laissait ses doigts danser sur sa peau. J'suis incroyable pour faire des conneries surtout, pouffa-t-elle de rire, sachant pertinemment qu'il y avait une part de vrai dans ses dires. J'veux que notre bébé ait aussi des choses de toi amour. Parce que t'es parfait, et que je sais que j'vais craquer à chaque fois pour ses beaux yeux s'il a les tiens, sourit-elle, attendrie.

Elle était définitivement amoureuse de Niels, se rendant compte chaque jour qu'elle était irrévocablement dingue de lui, qu'elle était atteinte de la plus belle maladie qui guidait ses pas au travers des ténèbres, parce que même dans le gouffre le plus obscur, Aelya savait toujours avancer vers Niels, comme si son âme savait reconnaître les effluves de son parfum, celle-ci accompagnée par les battements de son cœur dont l'écho du sien agissait comme une boussole dans ses nuits les plus sombres. Et là encore, dans le noir, elle était allée le chercher, laissant son fiancé de côté pour se concentrer sur la personne la plus importante dans sa vie, celle qu'elle ne voulait jamais perdre, celle à laquelle elle s'accrocherait jusqu'à son dernier souffle, le rythme cardiaque bouleversé par l'angoisse de le regarder partir une seconde fois.

- J'adore te voir me désirer... Ça me donne trop souvent envie de te faire succomber contre moi... Et c'est comme ça que je vis bébé. Contre toi, admit-elle, son regard rejoignant le sien, illuminé par toutes les émotions qui l'étreignait avant d'éteindre toutes ses peurs dans un baiser amoureux, tourmenté par son souffle qui se mêlait au sien, égayé par la passion qu'elle possédait pour lui.

Elle se détacha lentement de lui, souriant à sa remarque alors qu'elle s'était amusée à le taquiner, l'attirant dans le plan qu'elle avait à l'esprit et qui visait à visiter une maison illégalement. Elle était toujours trop douée pour l'amener dans le sillon de la prise de risque, comme lui, tous deux ayant toujours eu pour habitude de détourner les lois pour s'en amuser. Elle le suivit discrètement jusqu'à la porte d'entrée, passant à travers la clôture avant que Niels ne trouve le moyen de s'introduire à l'intérieur avec elle.

- Tout me plaît chez toi, même ton bazar, parce qu'il fait partie de toi et que je dois faire avec, soupira-t-elle, feignant la déception. Tu marques un point là. T'arrives toujours à justifier ton côté bordélique toi t'façon, s'amusa-t-elle. J'avoue que plus que je suis à l'étroit avec toi, mieux je me sens, avoua-t-elle suivit d'un clin d'œil charmeur.

Avançant jusqu'à à la cuisine, elle s'était laissée assaillir par les visions chaleureuses qu'il administrait dans son esprit, Aelya les agrémentant en laissant ses courbes effleurer son bassin, avant de frémir à la sensation de sa main sur sa chute de reins, son cœur cognant plus fort à la perception de son souffle sur sa peau.

- Si, je crois que je sais à quel point c'est dangereux. C'est peut être pour ça que je te tente d'ailleurs... Tu sais pas comme tu me fais de l'effet là tout de suite... Souffla-t-elle dans un murmure brûlant, sa main venant caresser sa cuisse en dérivant vers l'intérieur.

Elle s'extirpa de son étreinte un peu trop rapidement, un sourire satisfait devant l'étendue de ce désir qui ne prenait pas de fin et qu'elle aurait sûrement voulu assouvir dans la minute. Elle se dirigea avec lui à l'étage, s'aventurant dans la salle de bain avant d'hocher la tête à sa remarque de manière affirmée comme pour ne laisser planer aucun doute.

- T'es que le mien ouais. Y'a que moi que tu peux sauver d'une crise cardiaque. Les autres ont qu'à s'en trouver un autre, répondit-elle, joueuse.

Elle s'affaira à le soigner tendrement, croisant son regard à ce qu'il vint ajouter, ses traits s'étirant dans un rictus intéressé avant qu'ils ne viennent découvrir la chambre parentale, Aelya reprenant en main son portable.

- Ouais c'est clair, on est un vrai calvaire à supporter nous pour les voisins, lança-t-elle, malicieuse.

Aelya aimait les doux songes que ces visions lui provoquaient, surtout quand elle entra dans une chambre plus petite, adaptée pour un enfant.

- Vu comme ça... Ça peut nous servir ouais. Une deuxième chambre servirait limite à rien quand on regarde... Parce que j'vais avoir envie de couver notre bébé comme pas possible, ajouta-t-elle, amusée et attendrie avant qu'une lueur triste et déçue ne traverse son regard pour le ternir. Ouais... On verra bien bébé, de toute façon on va s'y mettre sérieusement dans les recherches quand je reviendrai pour de bon, admit-elle sérieusement.

Elle s'apaisa en sentant la douce chaleur de son étreinte autour de son corps, fermant les yeux à sa remarque, à ce bien être qui se diffusait dans ses veines alors qu'elle rassurait ses frustrations sous l'effet de son parfum qui tournait dans les airs, sa tête se posant sur son torse pour mieux savourer sa présence vitale à ses côtés. Un bruit les tirèrent de ce moment privilégié, les invitant tous les deux à réaliser qu'ils n'étaient plus seuls. Le cœur battant la chamade sous le coup de l'adrénaline, Aelya s'élança dans les couloirs et dans l'escalier en prenant Niels avec elle, incapable de le lâcher, entendant l'homme courir derrière eux avant qu'Aelya ne perde l'équilibre dans sa course, s'écroulant par terre, une vive douleur résonnant dans sa jambe. Elle attrapa la main de Niels puis son bras pour se hisser à lui afin de se redresser, grimaçant légèrement avant de continuer à courir vers l'extérieur, la précipitation lui faisant complètement oublier la douleur alors qu'elle s'assurait dans des coups d'œil que Niels la suivait de près. Ils remarquèrent le portail ouvert, Aelya traçant jusqu'à la rue pour ne pas avoir à perdre du temps dans l'escalade de la clôture, se jetant sur la portière de la voiture avant de s'installer à l'intérieur avec hâte.

- Démarre bébé ! Émit-elle dans l'urgence, le souffle haletant, voyant le flic courir jusqu'à la voiture dans le rétroviseur.

Elle entendit les pneus crisser, et ils prirent la fuite, Aelya respirant un bon coup en se laissant tomber contre le siège.

- Ouais, on a encore failli se brûler, comme d'hab, s'amusa-t-elle avant de déposer un baiser sur sa joue, exaltée par l'excitation.

Elle regarda instinctivement son genou à sa question, sa main serrant la sienne pour lui rassurer.

- Je pense que j'aurais un gros bleu demain mais ça va passer bébé, j'ai connu pire, répondit-elle avec un sourire tendre. On va chez nous mon cœur ? Demanda-t-elle, aimant se donner l'impression qu'ils vivaient toujours ensemble. J'vais dormir dans notre lit ce soir... Je peux pas rentrer, j'ai dit que j'étais chez ma pote ce soir alors bon... Je suis embêtée mais j'ai pas le choix, se justifia-t-elle, prenant un air faussement concerné avant de sourire malicieusement.
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Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptyMar 10 Sep 2019 - 3:09

Il était conscient de l’erreur qu’il avait faite en partant loin d’elle, détruisant tout ce qu’ils avaient pu construire depuis le début, sans même leur laisser une chance de rattraper le tir. Il se détestait pour ça, comprenant aujourd’hui que c’était son départ qui l’avait poussé dans les bras d’un autre, elle qui avait fait le maximum pour tenter d’effacer son visage et les écorchures qu’il avait laissées sur son coeur. Il avait besoin de penser que c’était réparable, qu’un jour, il regagnerait totalement sa confiance pour pouvoir redevenir à ses yeux l’homme qu’elle avait aimé, celui qui s’était promis de ne jamais lui faire du mal. « Ça sera toujours comme ça bébé. T’as pas à t’en faire. » Il voulait être rassurant, lui montrer que la place qui siégeait dans son coeur était occupée depuis longtemps par elle, par son seul visage qui ne cessait de tourner en boucle dans son esprit, lui qui la considérait comme la plus belle oeuvre d’art. Son coeur ne battait que lorsqu’elle était avec lui, refusant de s’ouvrir à une autre qu’elle, comme s’il savait intimement qu’il n’y aurait aucune compatibilité avec d’autres âmes esseulées. Elle restait et resterait la seule femme qu’il aimait, ne buvant se résoudre à l’oublier, lui qui lui avait pourtant demandé de le faire à son départ. Mais il comprenait bien qu’ils échoueraient toujours devant cette tâche, l’amour qui était inscrit dans leurs veines semblant indélébile, ineffaçable, comme tous les souvenirs qui leur rappelaient les moments qu’ils avaient vécu ensemble, ces instants d’amour intense qui ancraient l’esprit de Niels jusqu’à dans ses rêves les plus profonds, lui remémorant ce qu’il avait perdu en la quittant. Son doigt parcourant ses lèvres, il avait levé les yeux vers elle, affichant un sourire amoureux aux mots qu’elle lui adressa, peinant à retenir tout cet afflux d’amour qu’elle infiltrait en masse dans son organisme. « Je le sais bébé. Parce-que je t’aime tellement moi aussi. J’suis prêt à le faire jusqu’à mon dernier souffle. » Il n’y avait que ça qui le motivait, lui qui désirait vouer chacun des jours de sa vie à chérir Aelya, à continuer d’écrire leur histoire à laquelle il ne désirait aucune fin, simplement eux et leur amour éternel. Il aurait aimé graver ce moment pour toujours, ayant cette impression qu’ils avaient fait un bond dans le passé alors qu’ils ne pensaient plus qu’à eux, qu’à ces quelques instants insouciants où ils étaient blottis l’un contre l’autre, dans cette baignoire qui accueillait leurs corps en manque de chaleur, celle qu’ils s’étaient toujours donnés en se touchant. Il aimait la savoir dans ses bras, s’occuper des sensations qu’il pouvait faire naître sur sa peau au simple effleurement de ses doigts contre elle, Niels se laissant bercer par ses mots qui regorgeaient d’espoir. « T’es la meilleure pour prendre soin de moi. Y’a personne qui le fait aussi bien, et ça m’arrange. Parce-que je veux que toi. » Ajouta-t-il, continuant à sourire alors qu’il se délectait des légères pressions qu’elle lui laissait sur les bras, lui qui était toujours dingue du moindre contact avec elle. « T’es incroyable dans tous les domaines. Et moi j’adore quand t’es téméraire. » Souffla-t-il, transformant ce qu’elle pouvait considérer comme un défaut en un atout, souriant malicieusement en pensant à tout ce qu’elle avait déjà pu faire pour arriver à ses fins. « Ça veut dire que tu vas céder à tous ses caprices ? Comme tu le fais avec moi… ? » S’amusa-t-il, la taquinant avec malice avant de tendre la nuque pour déposer un baiser sur sa tempe. « Notre bébé sera parfait, parce-qu’il aura une mère exceptionnelle. » Lâcha-t-il, dans un souffle tendre, imaginant tout ce qu’Aelya serait capable de faire pour leur enfant, celui qui naîtrait de l’amour qu’ils se portaient mutuellement. Il avait hâte de la voir de nouveau porter leur enfant dans le creux de ses entrailles, persuadé qu’on leur avait injustement enlevé ce cadeau si magique à cause de cet accident qui avait tout fait basculer, entaillant leurs âmes à tout jamais. Et c’était d’ailleurs ce qui avait tout déclenché, la déprime accumulée, la perte de leur espoir, jusqu’à la fin de leur couple, le destin parvenant à les séparer. Et pourtant, ils étaient revenus, s’accordant une nouvelle chance au travers de leurs nouveaux quotidiens, gardant secret la reconstruction de leur lien qu’ils voulaient protéger du monde entier, des tempêtes qui n’avaient jamais cessées de tourner au-dessus de leurs têtes. Cette fois-ci, Niels ne laisserait rien ni personne entraver ce qu’il possédait de plus cher au monde, cette femme dont il était fou amoureux et qui resterait celle qu’il avait choisi pour le restant de ses jours. « J’veux rester toute ma vie collé à toi mon amour. Qu’on puisse s’endormir et se réveiller ensemble, j’veux que ça. » Ça semblait simple, et c’était pourtant ce genre d’instants qui lui manquaient cruellement, lui qui ressentait la solitude le foudroyait à chaque fois qu’il rejoignait les draps sans elle. Le coeur au bord des lèvres, il s’était laissé rattraper par Aelya, bouleversé par sa sincérité et la dévotion qu’il percevait dans son regard malgré la pénombre de la nuit qui les recouvrait, semblant vouloir les protéger. Il chercha ses lèvres dans un baiser survolté, souhaitant lui donner tout l’amour qu’il possédait en lui et qui explosait à chaque fois qu’elle se mettait à le toucher, son coeur se débattant pour espérer rejoindre le sien, à l’intérieur même de sa poitrine qui était venue se coller contre son torse. Il finit par la laisser se détacher, rejoignant la voiture pour visiter cette maison qu’Aelya lui fit découvrir, amusé par les risques qu’ils prenaient pour obtenir ce qu’ils souhaitaient. Il pouffa à sa remarque concernant sa fâcheuse tendance à s’étaler, cherchant à capter son regard. « J’essaye de te prouver que j’suis pas si insupportable que j’en ai l’air. Ça m’embêterait que tu finisses par t’enfuir en courant. » La taquina-t-il, souriant à son attitude charmeuse. « Tu vois… C’est pas si mal finalement. » Renchérit-il, finissant par avancer vers la cuisine où leurs instincts charmeurs reprirent le dessus, Niels ne pouvant pas s’empêcher d’essayer de l’attirer dans ses filets, succombant à son charme alors qu’elle était venue jouer avec son bassin, l’obligeant à effleurer sa chute de reins de sa main. « Bébé… Retiens-moi de te sauter dessus… » Lâcha-t-il dans un souffle plein d’envie, se mordant la lèvre alors qu’il sentit sa main glisser vers sa cuisse, comprenant qu’elle cherchait à lui faire perdre la tête. Et ce fut le cas, jusqu’à ce qu’elle ne vienne à s’échapper avec malice, comme si de rien n’était, Niels roulant des yeux, amusé par son comportement. « J’ai toujours aimé ton altruisme bébé, ça me fait craquer. » Lâcha-t-il ironiquement, pouffant légèrement avant de lui confier ses paumes dont elle s’occupa avec attention. Ils quittèrent la salle de bain pour se rendre dans la chambre, Niels souriant à sa remarque alors qu’il se prenait à imaginer construire sa vie avec Aelya dans cette maison. « Je sais bien. Il sera protégé notre bébé entre nous deux. » Ajouta-t-il, attendri par les images qu’il avait dans la tête, avant de comprendre que ces rêves étaient encore inaccessibles pour eux, dont la vie était encore bien trop instable pour prétendre à ce genre d’avenir. « On se prévoira des soirées pour ça mon bébé. » Confirma-t-il, hochant la tête pour lui faire part de son accord vis-à-vis de son désir de chercher une maison pour eux deux. L’entourant de ses deux bras amoureusement, il comprit rapidement que leur présence avait été remarquée lorsqu’il entendit du bruit et la voix d’un homme résonner dans la maison, menaçant leur tranquillité. N’ayant aucune envie de finir en garde à vue avec Aelya, il se mit d’accord avec elle pour prendre la fuite, la laissant prendre les devants alors que l’homme les repéra, se mettant à les courser au travers des couloirs. Son coeur loupa un battement en voyant la brune trébucher au sol, Niels se précipitant pour l’aider et se relever rapidement, conscient que le temps leur était compté, eux qui ne devaient absolument pas être reconnus par l’homme. Rejoignant l’extérieur, ils sautèrent dans la voiture, Niels ne perdant pas une seconde pour démarrer, la respiration bousculée, l’adrénaline se propulsant dans ses veines. Il lâcha un long souffle en comprenant qu’ils étaient sortis d’affaire, un sourire amusé étirant ses lèvres au baiser d’Aelya sur sa joue. « On s’en sort bien quand on est tous les deux. » Il prit sa main dans la sienne, inquiet à l’idée qu’elle puisse souffrir de sa chute, le regard de Niels valsant entre la route et son genou. Son sourire s’étendit aux mots d’Aelya, son coeur se mettant à battre plus fort, incapable de cacher sa joie et l’amour qui jaillissait de son être. « Oui bébé… j’vais pouvoir te soigner à la maison, moi aussi. » Répondit-il, lui adressant un regard amoureux. « Mince, c’est vrai que c’est pas de bol… Tant pis, ton mensonge me profite à moi. » La taquina-t-il, rentrant dans son jeu avec amusement, arrivant une dizaine de minutes plus tard en bas du bâtiment, Niels attrapant la main d’Aelya pour grimper jusqu’à la porte de leur appartement. « Y’en a un qui t’a senti derrière la porte… » S’amusa-t-il, ouvrant lentement pour apercevoir la bouille de Hank qui était déjà fou de joie de voir Aelya. Il lâcha un léger rire devant son comportement, la laissant entrer pour verrouiller la porte derrière eux. « C’est fou comment il t’aime. Même moi il me fait pas autant la fête quand je rentre… » Dit-il, d’un ton faussement jaloux, se débarrassant de ses affaires pour se mettre à l’aise, ses yeux s’arrêtant tendrement sur Aelya. « J’adore te voir ici… Je m’en lasserai jamais. »

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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.

 
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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 2 EmptyMar 10 Sep 2019 - 22:52

Elle s'était vue haïr Sienna pour s'être emparée de son plus beau trésor, mais dans le fond, c'était elle qu'elle ne pouvait plus regarder dans le miroir, comme si son reflet lui montrait chaque jour ce qu'elle avait perdu, ce qu'elle avait laissé lui filer entre les doigts, découvrant que son regard éteint ne pouvait se rallumer que dans la lueur du sien, Aelya attendant le retour de leur relation comme on attendait la pluie dans un désert aride, le coeur asséché par cette attente qui semblait durer une éternité alors que cela ne faisait que quelques jours qu'ils s'étaient retrouvés. Elle essayait de se satisfaire de ces rendez vous volés, assouvis dans le besoin d'avoir ne serait-ce qu'une seconde pour s'imprégner de son contact.  Elle acquiesça doucement à sa rétorque, tentant de se fier à ses paroles sincères qui réduisaient cette frustration acide déversée en masse dans ses veines rien qu'à l'image des lèvres de Niels sur celle de sa Némésis. Elle rêvait de lui chaque nuit, bercée par les souvenirs qui s'accumulaient depuis leur retrouvaille, de leurs simples échanges par sms aux soirées passées sous les étoiles, Aelya se prenant trop souvent à contempler Niels comme s'il s'agissait de sa plus belle étoile, et c'était le cas. Dès que le manque se faisait trop présent, elle revivait chaque moment vécu en sa compagnie dans son esprit, les brèches de son âme cicatrisant doucement à la seule image de son sourire qui rayonnait dans ses ténèbres. Son regard suivit le trajet de ses doigts jusqu'à ce qu'ils n'atteignent ses lèvres, ses pupilles rencontrant les siennes dans un message d'amour silencieux mais bien réel.

- J'veux que tu me rattrapes toute ma vie bébé... J'veux jamais que tu me laisses être heureuse avec quelqu'un d'autre. Parce que je le serai jamais, admit-elle tendrement.

Elle voulait savoir qu'il était prêt à ruiner son mariage, à ruiner tous ses efforts inutiles qui visaient à l'effacer de sa vie parce que ce choix n'était concret qu'en surface, Aelya n'ayant jamais eu envie de passer à autre chose, et encore moins maintenant qu'il était revenu dans sa vie. Elle avait fait le vœu de lui revenir pour toujours, son âme étant liée à la sienne par un lien invisible mais indestructible qui, dès qu'elle s'éloignait, la ramenait directement dans ses bras où son coeur pouvait battre librement, sans soubresaut, dans un naturel qu'elle n'aurait jamais avec personne d'autre. Sa peau réagissait au contact de la sienne alors qu'ils étaient tous les deux collés l'un contre l'autre comme à leur habitude, comme deux pièces qu'on ne pouvait détacher même par les lois de la physique, parce que ce qu'ils avaient dépassait de loin le domaine de l'explicable. C'était lui, et c'était assez pour justifier tous les risques qu'elle prenait.

- Tes désirs sont des ordres mon amour. T'auras que moi, et j'vais passer ma vie à te faire sourire. T'es ma raison d'être, répondit-elle amoureusement, déposant de légers baisers sur son avant bras.

C'était un rôle qui lui tenait à coeur, qu'elle prenait au sérieux, comme une mission qu'elle se donnait pour le restant de ses jours, de le voir heureux à ses côtés, d'être la raison de son espoir qu'elle nourrissait avec lui. Elle sourit à ses mots qui eurent pour but de sublimer son impulsivité, la manière dont il arrivait toujours à voir le positif chez elle la touchant énormément.

- J'aime bien ce que je suis, quand j'suis avec toi amour. Tu me rends meilleure.

Elle prit une moue faussement exaspéré à sa question rhétorique au sujet de sa faiblesse vis-à-vis de Niels et surement de leur bébé.

- Ouais. Surement, personne va jamais me rendre la tâche facile, soupira-t-elle, feignant la lassitude avant de sourire au baiser qu'il déposa sur sa tempe, croulant sous cette dose d'affection qu'il ne faisait que de lui donner. J'ai confiance en nous mon coeur pour ce rôle. Je sais que tu ferais un père formidable bien qu'un peu incontrôlable, le taquina-t-elle amoureusement, s'imaginant déjà l'étendue de ses envies qu'il voudrait partager avec leur enfant, Aelya étant tombée amoureuse de son insouciance qui faisait de lui ce qu'il était.

Elle adorait rêver de tout ça, ses pensées allant et venant sur ce qui ne siégeait plus dans ses entrailles, sur ce qu'on leur avait volé sans crier gare, elle qui ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle aurait dû être mère aujourd'hui, s'épanouissant dans ce rôle avec son partenaire de vie qu'elle avait toujours aimé imaginer comme le père de son enfant. Elle avait ramassé les morceaux de cette vie brisée, coupant sa peau au passage, laissant s'écouler l'hémorragie irréversible de son cœur meurtri, dans l'attente que le contact de son âme sœur ne vienne colmater le trou que ce que son quotidien lui avait laissé. Elle avait cette amère impression d'avoir été abandonnée par l'espoir lui-même, Aelya perdant le fruit de leur amour, suivit de son amour. Le seul. C'était pour cela qu'elle s'accrochait à lui, persuadée qu'il n'y aurait pas d'après Niels.

- T'es le seul pot de colle que je veux dans ma vie mon petit cœur. Parce que je suis complètement dépendante de toi, avoua-t-elle, un sourire joueur sur ses lèvres.

Elle n'avait jamais été cette personne si attentionnée, si attentive et autant en demande de quelqu'un que depuis qu'elle avait croisé le chemin de Niels. Elle était accro à son contact, son esprit s'apaisant dès lors qu'il lui offrait sa dose sous la forme de son choix, Aelya croulant d'affection entre ses caresses et ses baisers qui ne faisaient que de la lier profondément dans cette addiction. Elle se détacha de son étreinte pour rejoindre la voiture afin d'arriver quelques minutes plus tard devant la maison qu'elle convoitait en secret pour eux deux, décidant de lui faire part de sa volonté de la visiter avec lui, sous le couvert du risque. Elle rigola à sa remarque, son regard faisant le trajet entre Niels et les recoins de la maison.

- T'es carrément insupportable bébé, tu fais que de me le prouver tous les jours, le taquina-t-elle. Ça me donne juste envie de fuir ouais, mais dans tes bras. J'suis pas très nette faut croire, s'amusa-t-elle.

Elle roula des yeux de manière joueuse à ce qu'il vint ajouter, s'immiscant entre les murs de la cuisine avec lui alors qu'il vint disperser un vent brûlant entre eux, celui qu'elle animait de par la proximité de ses courbes avec son bassin, désirant le chercher pour déclencher une tempête dans son corps. Elle se mordit fortement la lèvre inférieure à son murmure, frémissant à la sensation de sa paume au niveau de sa chute de reins tandis que la sienne caressait l'intérieur de sa cuisse.

- Garde moi tout ça pour plus tard bébé... Souffla-t-elle, envieuse.

Elle s'extirpa non sans mal de son emprise hypnostisante pour rejoindre l'étage supérieure, pouffant de rire à son remarque chargée d'ironie suite à ses mots.

- Je sais, je suis une vraie sainte, c'est inné chez moi, répondit-elle, entrant dans son jeu en prenant un air faussement innocent en soignant ses mains avec beaucoup d'attention.

Ils s'aventurèrent dans les chambres, Aelya trouvant du réconfort dans les songes qu'ils faisaient miroiter dans leurs esprits. Elle acquiesça à sa remarque, un sourire attendri se dessinant sur ses lèvres.

- Il sera surtout aimé.

Parce qu'elle se savait capable d'aimer à la folie une seconde fois, seulement pour cet être qui serait le leur, Aelya ne pouvant s'empêcher d'éprouver une certaine frustration en réalisant que le rêve de cette maison ne resterait qu'un mirage de plus dans sa vie. Elle hocha la tête en soupirant, consciente qu'il fallait qu'ils s'organisent ce genre de soirées pour pouvoir arriver à leurs fins. Blottie dans son étreinte, elle s'était laissée aller dans l'apaisement avant qu'elle ne soit brisée par une personne, surement alertée par leur entrée bruyante. La main de Niels accrochée à la sienne, elle s'était ruée vers la sortie, courant pour échapper à l'homme qui les poursuivait avant de tomber sur son chemin, l'adrénaline lui donnant l'énergie nécessaire pour repartir dans leur course afin d'arriver jusqu'à la voiture. Les nerfs en faillite, Aelya souffla bruyamment pour expier tout le stress avant de sceller un baiser sur sa joue, exaltée par la prise de risque.

- On est trop doués bébé. On aurait été des criminels hors pairs toi et moi, lança-t-elle, fière de leur agilité qui visait à toujours trouver le moyen de s'en sortir.

Elle infiltra ses doigts dans les siens pour la caresser, le rassurant sur l'état de sa jambe qui lui lançait un peu mais dont elle savait que la douleur passerait le lendemain. Ses yeux s'illuminèrent quand elle percut la réaction heureuse de Niels traverser ses traits.

- Oui soigne-moi mon bébé... J'ai très très mal en fait, répondit-elle malicieusement, usant de ce prétexte pour le voir la toucher. Il nous profite à nous amour, on va être que tous les deux, ajouta-t-elle, enthousiaste.

Elle le suivit hors de la voiture pour monter les escaliers jusqu'à la porte d'entrée, sa main liée à la sienne avant qu'il ne vienne ouvrir la porte, souriant à sa remarque en rigolant de manière attendrie en voyant la bouille de leur chiot qui s'agitait autour d'elle alors qu'elle entra dans l'appartement.

- C'est parce qu'il te voit tous les jours, moi il sait jamais à quoi s'attendre. D'ailleurs ouais, il a vraiment grandit notre bébé, répondit-elle, évitant de penser aux longues heures d'absence qu'ils semblaient tous ressentir alors qu'elle courba légèrement l'échine pour donner des caresses à leur chien de manière enjouée.

Elle redressa le regard à sa remarque, souriant amoureusement avant de déposer un baiser sur la tête de Hank pour s'approcher de lui, ses mains venant trouver les siennes pour les lier ensemble.

- J'adore être ici, c'est mon lieu favoris. Parce que t'y vis, ajouta-t-elle en captant son regard. Même si on peut pas prendre de bain... J'arrive toujours à me réchauffer avec toi, souffla-t-elle en approchant ses lèvres des siennes, jouant avec leur proximité. Dis-moi qu'on va avoir la vie qu'on veut tous les deux... Qu'on sera plus jamais séparés... J'ai besoin de l'entendre... Murmura-t-elle tout contre son visage.

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