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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 this time, don't need another perfect lie (aelya)

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grand kangou
Levi Wheeler
Levi Wheeler
MESSAGE : 24817
ICI DEPUIS : 18/06/2018
CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)

STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)

Feuille de personnage
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⇢ à propos de moi
: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 3 EmptyMer 11 Sep 2019 - 3:03

Si la douleur de l’avoir perdu continuait à le faire frémir à chaque minute qu’il passait sans elle, Niels tentait néanmoins de s’accrocher à l’espoir qui perlait dans ses iris à chaque fois qu’ils se retrouvaient, se prouvant dans des gestes dénués d’artifices à quel point ils s’aimaient encore. Pour lui, c’était tout ce dont à quoi il devait penser avant de s’endormir le soir, lorsque son esprit tentait de lui faire visualiser la silhouette d’Aelya endormie dans les bras d’Evan. Il refusait de se laisser abattre maintenant qu’il avait une issue de secours, celle vers laquelle il s’élançait afin de retrouver l’amour de sa vie, la seule qui pouvait le tirer hors des ténèbres. Il avait mal de la voir ressentir exactement les mêmes choses qui tentaient de le ronger, l’incitant à balayer toutes ses peurs qui ne se concrétiseraient jamais, parce-que Niels n’aimerait jamais Sienna comme il l’aimait elle. Si sa relation avec la blonde continuait quand même de perdurer, il avait pour autant déjà fait son choix, et il ne se résumait qu’au seul prénom d’Aelya. Elle était tout ce qu’il désirait, les traits de son visage lui inspirant un avenir plein d’espoir, celui qu’il n’imaginerait jamais avoir avec Sienna. Son coeur battait dans sa poitrine, faisant écho à tout l’amour qu’il avait pour elle, leurs regards se répondant, comme pour se faire la promesse silencieuse qu’il n’y aurait plus jamais de fin à leur histoire. « J’te laisserai pas partir mon coeur. C’est moi qui vais te rendre heureuse, j’en ai toujours rêvé. J’vais t’offrir tout ce que t’as pas eu mon amour. » Et il parlait entre autres d’amour, celui qui lui avait cruellement manqué depuis sa plus jeune enfance, Niels voulant apparaître comme l’être qui viendrait changer la donne, adoucir les brûlures du manque affectif qui s’étaient creusées sur sa peau. C’était sûrement la première fois qu’il acceptait d’être responsable, d’être un homme, le sien. Il la tenait dans ses bras pour la protéger du reste du monde, savourant cet instant qui prendrait fin à un moment ou à un autre mais qui continuait de leur appartenir, prêt à être ajouté à leurs plus beaux souvenirs. C’était là où il se sentait le mieux, là où il voulait continuer de grandir, afin qu’ils puissent reprendre le cours de leur histoire ensemble, celle qu’ils écrivaient à deux. Il sentit son échine se parsemer de frissons à ses mots d’une douceur inouïe, la regardant d’un air amoureux en la voyant déposer ses lèvres sur son bras. « Bébé… C’est mes lèvres qui vont être jalouses là… » S’amusa-t-il, la tentant pour pouvoir retrouver la délicieuse texture de sa bouche qu’il aimait sentir contre la sienne, son coeur se débattant à la simple pensée de ce contact. Cette légèreté qui survolait leur échange lui faisait un bien fou, comme s’il avait l’impression que tout était possible, qu’Evan et Sienna ne seraient bientôt plus que des songes lointains. Et s’il savait que rien ne serait jamais aussi facile, Niels se plaisait à penser qu’ils parviendraient à leurs fins. Resserrant son étreinte autour d’elle, il lui fit part de son intérêt pour elle, cherchant la rassurer sur la façon dont il la voyait, sur ses traits de personnalité dont il était amoureux. « T’étais la meilleure même avant que je sois là. » Ajouta-t-il d’un air tendre, pouffant à sa remarque concernant sa probable faiblesse vis-à-vis de leur futur enfant. « Ouais, c’est pas moi qui le ferai. » La taquina-t-il, se plaisant à savoir qu’elle craquerait toujours pour lui même quand ils agrandiraient leur famille, lui qui abusait bien trop souvent de cette faiblesse-là pour l’attirer contre lui. « J’me calmerai d’ici là. Peut-être… » Ajouta-t-il malicieusement, lui qui savait qu’il avait gardé son âme d’enfant, entre l’insouciance et l’innocence, et qu’il n’aurait aucun mal à partager de beaux moments avec leur bébé. Il se prenait souvent à imaginer la vie qu’ils auraient dû avoir si cet accident n’avait pas eu lieu, cette vie qu’ils auraient mené à trois, comme la véritable famille qu’ils avaient toujours voulu fonder. Il ressentait toujours un pincement au coeur en croisant dans la rue des jeunes pères accompagnés de leur enfant, peinant à ne pas s’imaginer à leur place, songeant à tout ce qu’il avait perdu injustement. « Tant mieux bébé, j’suis prêt à jouer ce rôle toute ma vie. » Lui souffla-t-il, répondant à son sourire, savourant ces quelques minutes pour lui rappeler à travers son étreinte qu’elle n’aurait jamais à partir si elle ne le désirait pas, les bras de Niels pouvant être le refuge dans lequel elle viendrait se reposer toute sa vie. Il la laissa s’écarter pour rejoindre cette maison qui avait marqué l’esprit d’Aelya, Niels se voyant impatient de la découvrir à son tour, avec elle, même si la façon dont ils le faisaient n’avait rien de légal. Il lâcha un léger rire à ses mots qui entraient dans son jeu pour lui dépeindre un portrait peu valorisant. « C’est pour ça qu’on doit être ensemble mon bébé… Parce-que moi j’suis insupportable et que toi, t’es pas nette. On fait un super duo. » Rit-il, son regard accrochant le sien. Il la suivit dans la cuisine où son désir vint le percuter lorsqu’elle fit lentement jouer ses courbes contre son bassin, Niels répondant à sa provocation en touchant son corps avec envie, fermant les yeux au murmure qu’elle lui laissa, se voyant contraint à la laisser s’échapper de son étreinte. « J’te prends aux mots. » Dit-il, avec un air espiègle, montant les escaliers derrière elle, la taquinant sur sa volonté à ne jamais vouloir le partager, même de manière professionnelle. « J’ai vu ça, ouais. » S’amusa-t-il, ses yeux rivés sur ses mains qui soignaient tendrement ses blessures, avant qu’ils ne s’imaginent bercer leur enfant, les yeux rivés sur cette chambre qui pourrait être la leur avant que la réalité ne vienne de nouveau les frapper, leur faisant comprendre qu’ils ne pourraient sûrement jamais prétendre à ce genre de maison, beaucoup trop chère pour les moyens qu’ils avaient. Il se rapprocha d’Aelya pour lui insuffler tout l’espoir qu’il gardait en lui, cherchant à lui montrer que rien n’était perdu d’avance, surtout quand il s’agissait d’eux deux, ces deux âmes passionnées prêtes à tout pour obtenir ce qu’elles désiraient. Il n’avait aucun mal à penser qu’ils auraient eux aussi leur maison dans quelques années, celle où ils pourraient élever leur enfant et le regarder grandir. Privés bien trop subitement de leurs rêveries à cause de cet individu qui avait remarqué leur présence, ils durent prendre bien rapidement les choses en main, choisissant de fuir pour ne pas avoir d’ennuis. Dans la précipitation, Aelya trébucha, provoquant la panique de Niels qui se rua vers elle pour l’aider à reprendre sa course, leur permettant de s’échapper à temps. Le souffle encore court, il sourit aux remarques d’Aelya, soulagé de cette fuite qui s’était finalement bien terminée. « J’en doute pas une seule seconde. On aurait fait frémir les flics toi et moi, c’est sûr. » Dit-il, un sourire fier étirant ses lèvres, avant qu’il ne se rappelle de sa chute, reprenant alors son sérieux. Il secoua la tête avec amusement en entendant les mots d’Aelya, son pouce caressant sa main. « J’peux rien te refuser de toute façon. Je vais te guérir mon bébé. » Il était plus qu’enjoué à l’idée de savoir qu’ils passeraient une nuit de plus ensemble, Niels rêvant que chaque soirée ne se finisse comme tel, dans ses bras dans lesquels il adorait se réchauffer. Ils sortirent de la voiture après s’être garés à proximité du bâtiment, Niels esquissant un sourire en comprenant que Hank était déjà à l’affût derrière la porte, avant même de voir Aelya. « Ouais en gros il est lassé de moi, c’est ça ? » Dit-il, prenant une mine boudeuse, entrant avec elle dans l’appartement qu’il referma derrière lui, acquiesçant à sa remarque concernant Hank qui grandissait à vue d’oeil. Il la regarda donner de l’affection à leur chiot avec un air attendri, son sourire ne le quittant pas, avant qu’elle ne vienne de nouveau vers lui, ses mains retrouvant les siennes. « C’est chez toi ici… » Souffla-t-il amoureusement, lui qui n’avait pas pu imaginer Sienna s’installer avec lui ici, comme s’il avait toujours refusé de voir la place d’Aelya y être remplacée. « Tu veux que je te réchauffe, mon amour ? » Demanda-t-il d’une voix charmeuse, feignant l’innocence alors qu’il regardait ses lèvres s’approcher des siennes, jouant avec cette proximité pour les effleurer lentement, son coeur loupant un battement aux mots d’Aelya. « On va être heureux mon amour, j’te le promets. Tu vas revenir ici, et on va reprendre là où on s’est arrêtés. Et après ça, on se quittera plus jamais. » Souffla-t-il, venant attirer ses deux mains contre son torse, posant ses paumes à plat contre son corps afin qu’elle puisse percevoir les battements de son coeur. « Tu viens dormir avec moi bébé ? J’ai envie d’être contre toi là. Et en plus... je t'ai promis de te soigner. » Murmura-t-il, avançant légèrement son visage vers le sien pour attraper rapidement ses lèvres, sa main se faufilant dans la sienne pour l’attirer vers la chambre, Niels voyant Hank s’y diriger avant eux. « Hank… » Le rattrapa-t-il, le chiot s’intéressant à eux, sachant pertinemment que la chambre lui était interdite, finissant par rebrousser chemin vers le salon. « T'as vu comment il essaye de me faire culpabiliser... » S’exaspéra Niels avec amusement, attendri par la bouille de leur chiot.

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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 3 EmptyMer 11 Sep 2019 - 23:27

Elle avait l'impression qu'il n'y avait rien eu avant Niels. Tout était flou à chaque fois qu'elle repensait à ce qu'était avant sa vie puisqu'elle avait commencé à exister dès la première fois où son regard avait croisé le sien, comme si à ce moment précis, elle avait retrouvé la vue, Aelya qui avait longtemps erré dans les limbes obscures d'un monde qui n'avait jamais été le sien, et qui ne l'était toujours pas s'il n'y avait pas Niels. Elle avait compris à force de s'attacher à lui, qu'il était devenu indispensable au moindre de ses souffles, son corps ne fonctionnant qu'avec l'aide du sien qu'elle quémandait tout le temps pour en ressentir sa chaleur enivrante et rassurante. Son cœur fit un bond dans sa poitrine à ses mots d'amours qui lui faisaient toujours énormément d'effets, sa vulnérabilité transparaissant sur ses traits puisqu'il savait tout d'elle.

- Y'a que toi bébé qui peut me donner tout ça. Parce que t'es le seul à me connaître. T'es le seul que je laisserai entrer toute ma vie pour que t'en fasses simplement partie, avoua-t-elle tendrement.

Il avait parcouru son âme dans toute sa largeur, dans toute sa douleur, détaillant ses maux avec soin pour les voir cicatriser. Elle s'était toujours imaginée que sa souffrance interne était irrécupérable et dans ses bras, Niels avait rendu l'impossible possible, parce que son état s'était bel et bien amélioré à son contact, son sourire devenant beaucoup plus vrai, beaucoup plus lumineux dès qu'il entrait simplement dans son champ de vision, lui qui était finalement devenu sa raison de vivre, ce à quoi elle s'accrochait pour ne jamais se laisser défaillir par la toxicité de ses problèmes. Elle avait parsemé son bras de doux baisers alors qu'il la gardait en sécurité contre lui, Aelya souriant en coin à sa remarque, amusée par sa manière de lui demander insidieusement de l'embrasser.

- J'ai compris... Répondit-elle en levant les yeux au ciel, de manière joueuse avant de tourner la tête pour attraper ses lèvres en plein vol afin de lui donner un baiser amoureux dans cet échange doux bien que rythmé par ce besoin de s'enivrer du goût de ses lèvres.

La douceur de cet échange était sans pareil, déclenchant un vif tumulte dans le creux de son myocarde qui s'emballa sous les pressions de sa bouche qui répondait à la sienne, la propulsant dans un bien être pur, celui qu'elle ne trouvait qu'avec lui, comme si à chaque fois qu'elle le retrouvait, elle reprenait goût à la vie elle-même dans ses baisers, découvrant comme dans une première fois ce qu'était la sensation du bonheur.

- Bébé... L'amour te rend aveugle je crois, rit-elle légèrement. J'ai l'impression d'être quelqu'un de bien que quand t'es là. Sinon j'suis pas vivable, lança-t-elle, s'amusant de son tempérament compliqué.

Et pourtant à bien des égards, elle n'avait aucune envie de se blâmer pour sa personnalité si explosive parce qu'elle avait réussi à attirer dans ses filets l'homme de sa vie qui n'en était jusqu'ici pas encore ressorti, parce qu'il lui revenait toujours. C'était ce qu'elle voulait retenir de leurs périples, le fait qu'ils se retrouvaient toujours à la fin. Elle secoua la tête négativement lorsqu'il émit la possibilité de changer son comportement enfantin d'ici la venue de leur enfant.

- J'y crois pas une seule seconde. Et tu sais quoi ? J'ai aucune envie de te voir changer. T'es très bien comme t'es, je craque complètement pour toi, admit-elle amoureusement, son regard l'admirant.

C'était tout ce qui la faisait fondre, son insouciance mêlée à une certaine innocence optimiste, celle qui l'attirait tout droit dans ses bras, ses yeux s'illuminant d'amour pour son être qui faisait palpiter son cœur, ses rêves, elle qui voulait encore les voir devenir parents même si elle craignait de fracasser ses espoirs au sol à force de trop espérer.

- On s'aidera mutuellement dans nos rôles, ajouta-t-elle, s'imaginant déjà porter son enfant, les pupilles rayonnantes d'engouement.

Elle avait besoin de se conforter avec ces images pour effacer les autres, celles qu'elle dissimulait de la vue de Niels pour ne pas qu'il accélère le processus de leur retrouvaille en venant directement tuer de ses propres mains Evan en sachant la vérité. Elle se sentait complète et sereine dans son étreinte, et trop souvent, elle se demandait pourquoi ils s'evertuaient à lutter contre cette évidence en s'éloignant l'un de l'autre pour respirer un air qui devenait irrespirable lorsqu'ils n'étaient pas ensemble. Ils essayaient, et tout ce que cela procurait à Aelya, c'était simplement la confirmation qu'elle ne vivait pas sans lui. ils s'étaient rendus devant la maison qu'Aelya convoitait, s'amusant tous les deux de cette prise de risque qu'ils auraient facilement pu éviter en choisissant la légalité, mais tout était un bon prétexte pour s'en gorger d'adrénaline.

- C'est trop vrai bébé. On irait pas aussi bien ensemble si on était tous les deux trop lisses. C'est parce qu'on est un peu cassé qu'on s'emboîte si bien, lança-t-elle, fièrement amusée de cette image qu'elle dépeignait d'eux.

Elle se plaisait à penser que c'était les fêlures de leurs âmes qui les avaient liés, comme si leurs lambeaux auraient pu s'allier dans la même harmonie que leurs corps dans les draps. La température se réchauffa lorsqu'ils arrivèrent dans la cuisine, la peau d'Aelya réagissant à la proximité de la sienne, à tous ses frissons qui se développaient le long de son échine, alors qu'il avait posé ses mains sur courbes qui s'agitaient doucement contre son bassin. Elle se retourna pour lui faire face, lui envoyant un clin d'œil charmeur à sa rétorque, arrivant devant la salle de bain où elle se prit à le soigner puis devant chacune des chambres qui administra une certaine émotivité tant elle avait ce besoin d'assouvir cette ambition de créer une famille avec lui. Elle se réfugia dans son étreinte, tentant de s'imprégner de l'optimisme de Niels afin de se concentrer sur leur avenir qui n'était pas perdue malgré la perte de leur enfant, avant que leur quiétude ne soit rompue par l'arrivée d'un inconnu s'étant mis à leur poursuite. Aelya tomba sur le sol, à la merci de l'homme qui s'approchait avant se laisser attirer contre son âme sœur qui l'invita à courir jusqu'à la voiture. Quand ce fut le cas, elle rompit le silence du stress par un léger rire, permettant à ses lèvres de s'approcher de son visage pour lui donner un baiser.

- On est irratrappables toi et moi, s'amusa-t-elle. Bon bébé c'est quand qu'on braque une banque toi et moi et qu'on part loin ? Lança-t-elle joueuse, s'intéressant à sa jambe qui lui lançait légèrement avant de sourire, conquise par les mots de Niels. Résisté-moi jamais s'il te plaît, répondit-elle, satisfaite.

Elle était soulagée de dormir chez eux ce soir, parce qu'il n'y avait rien qu'elle voulait le plus au monde : passer l'éternité à ses côtés, toucher sa peau toutes les nuits, l'aimer toute la vie. En arrivant devant la porte d'entrée, elle s'était attendrie devant la réaction de leur chien qui s'agitait devant la porte à la perception de ses maîtres.

- Il s'est pas lassé de toi, c'est juste qu'il est habitué à te retrouver tous les jours, t'es devenu... Prévisible en fait. Toi, prévisible. Une première, le taquina-t-elle tendrement en faisant des caresses à Hank lorsque Niels ouvrit la porte.

Sentent son regard bienveillant posé sur elle, elle redressa la tête pour le confronter amoureusement, ses mains quittant leur chien pour les loger dans les siennes.

- Ça le sera toujours mon amour. Je vois tous nos souvenirs ici, avança-t-elle, ses yeux se détournant pour regarder rapidement les recoins de leur appartement, comme un flash rapide de leur relation au travers de ces murs. Oui bébé réchauffe moi... J'ai un peu froid. T'es encore trop loin de moi là... Souffla-t-elle contre ses lèvres, s'amusant à le tenter à venir contre elle de manière plus concrète, son cœur fondant à ses mots doux. De toute façon, toutes les séparations du monde n'arriveront jamais à me faire me détacher de toi mon bébé... J'suis faite pour être avec toi, pour qu'on passe notre vie ensemble, murmura-t-elle, tendrement.

Elle le regarda s'emparer de ses mains, frémissant en sentant la chaleur de son torse sous ses paumes, Aelya frissonnant aux vibrations qu'elle percevait sous sa peau, là où son cœur battait, le sien suivant les rythmes de ces douces percussions.

- Évidemment que je viens dormir avec toi. Je déteste te laisser t'endormir sans moi. Bientôt y'aura plus de ça amour, promit-elle, aimant l'idée qu'il puisse lui aussi prendre soin d'elle comme elle le faisait avec lui.

Elle tendit sa nuque, acceptant la prise en otages de ses lèvres par les siennes avant d'infiltrer ses doigts dans ceux de Niels pour rejoindre la chambre, rigolant à la réaction de Niels avant de prendre une moue faussement peiné en voyant leur chien retourner d'où il était venu.

- Et ça marche sur moi... Il me fait de la peine là notre bébé. Il peut rester dormir avec nous au pire ce soir ? Que ce soir ? Négocia-t-elle, amusée, regardant leur chien qui les regardait tour à tour, Aelya venant lui faire des caresses pour amadouer Niels de manière faussement innocente. On restera plus longtemps dans le lit demain matin pour qu'on fasse l'amour, renchérit-elle, malicieusement.
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MessageSujet: Re: this time, don't need another perfect lie (aelya)   this time, don't need another perfect lie (aelya) - Page 3 EmptyJeu 12 Sep 2019 - 18:24

Il ne fonctionnait qu’avec elle, ne respirait que lorsqu’elle l’y aidait, comme si toute sa vie ne se résumait qu’à sa simple présence. Et il était convaincu que c’était le cas, lui qui se retrouvait en apnée dés lors qu’il se voyait arraché à elle, obligé de retrouver des bras dans lesquels il ne s’épanouissait pas. Elle était son souffle de vie, l’oxygène nécessaire à sa survie, son coeur demandant le sien pour battre correctement, et il se sentait bête d’avoir pu penser qu’il y arriverait sans elle. Toute l’affection qu’il avait accumulée pendant leur séparation semblait vouloir s’échapper vers elle, la seule qui était apte à recevoir son amour. Il était touché de savoir qu’elle le considérait toujours comme le seul être qui la comprenait, que leurs âmes se répondaient toujours aussi bien, dans cette harmonie qui frôlait la perfection. « Laisse personne te connaître comme moi je te connais mon amour. J’veux qu’on reste que tous les deux… » Souffla-t-il, son regard ancré dans le sien, là où elle pouvait percevoir toute sa sincérité qui jaillissait pour pouvoir l’approcher encore un peu plus, rompre toutes les barrières qui cherchaient à se mettre en travers de leur chemin. Il avait hâte de reprendre leur histoire de manière officielle, d’oublier Sienna et Evan afin qu’ils puissent de nouveau se concentrer sur eux, sur cette relation qu’il aimerait jusqu’à la fin des temps et qui ne verrait jamais la fin s’ils croyaient en eux. Il la serra contre lui, dans ses bras qui ne voulaient lui inspirer que la sécurité, Niels sous-entendant son envie de voir ses lèvres rencontrer les siennes une nouvelle fois. Il prit un air faussement innocent à sa remarque, un rictus au bord des lèvres avant qu’il ne penche à son tour son visage vers le sien pour l’embrasser, accompagnant tendrement le rythme imposé par les siennes où son souffle vint percuter le sien, ses yeux se fermant sous la douceur inouïe de leur échange. Il avait le coeur qui battait, à tel point qu’il pensait qu’elle aurait pu le percevoir, son étreinte se resserrant instinctivement contre elle alors que sa main chercha la sienne amoureusement. C’était comme ça qu’il s’imaginait vivre, dans la douceur de leurs échanges, dans l’amour qu’il ressentait entre eux et qui n’avait de cesse de le bouleverser. Il pouffa à sa remarque suivante, lui volant un dernier baiser sur ses lèvres avant de se replacer dos contre la baignoire. « Et toi tu te sous-estimes beaucoup trop. T’es la plus belle personne que j’ai jamais rencontrée mon amour. Mais tu sais quoi… ? Ça m’arrange que tu sois invivable avec les autres, tant que tu l’es avec moi. » La taquina-t-il, cherchant à lui montrer qu’il voulait égoïstement être le seul à pouvoir profiter de sa tendresse et de son amour. Il aimait bien trop savoir qu’elle appréciait toujours l’homme qu’il était, qu’elle l’accepterait avec ses défauts, avec les fêlures de son âme qu’elle avait rapidement appris à connaître, les caressant pour lui permettre de souffler. « Alors t’es prête à avoir deux enfants à ta charge ? » Dit-il dans un rire léger, se moquant de lui-même, touché par les mots qu’elle avait pour lui. Parce-qu’il l’aimait de tout son coeur lui aussi, refusant de la voir devenir une autre personne et il voyait bien qu’elle ne le ferait jamais. Elle avait beau se retrouver au milieu d’un décor qui inspirait le luxe et le superflu, elle lui apparaissait toujours comme l’âme la plus pure qui soit, celle qu’il chérissait depuis le premier jour. Il avait hâte de partager de nouveau son quotidien, de reprendre leurs projets, celui de devenir parents leur apparaissant aujourd’hui comme une évidence même s’ils avaient encore du temps pour s’engager sur cette voie. Sûrement que leur perte avait accentué ce désir de fonder une famille, se rendant compte qu’il s’agissait probablement de l’étape la plus importante de leur vie, celle qu’ils avaient décidé de reprendre en main plutôt que de laisser leur destin continuer de les abattre. Arrivant devant cette maison repérée par Aelya, Niels prit les devants pour briser la vitre afin d’ouvrir la porte, souriant aux mots de la brune. « C’est chiant les gens trop lisses. On est bien comme on est bébé. » Renchérit-il fièrement, la laissant entrer en première dans la demeure pour la visiter, sentant un vent de désir le renverser aux paroles joueuses d’Aelya, le sang de Niels coulant comme de la lave en fusion. Il dut se reprendre pour la suite de la visite, évitant de penser à toutes ces images qu’ils avaient d’eux dans les draps, réchauffant immédiatement chaque parcelle de son être qui brûlait d’envie d’elle. Il était revenu vers elle en voyant son visage se parsemer de peine lorsqu’ils évoquèrent le prix de cette maison qui serait probablement hors de leurs moyens. Il voulait lui donner de l’espoir, parce-que depuis qu’ils se revoyaient, Niels en regorgeait, se prenant à imaginer un avenir dans ses bras, ces visions lui provoquant toujours des frissons, parce-qu’il avait l’impression d’atteindre ses rêves. Rapidement, ils durent se dépêtrer de cet homme qui était venu rompre ce doux moment, menaçant leur sécurité et leur liberté puisqu’ils savaient bien qu’ils n’avaient aucun droit de se trouver ici, eux qui étaient entrés par effraction. A quelques secondes près, ils échappèrent au pire, Niels finissant par rire de cette situation et de l’adrénaline qu’il ressentait, son regard joueur trouvant celui d’Aelya à ses mots. « Quand tu veux bébé, tu sais bien que j’suis toujours partant pour faire des bêtises avec toi. » Répondit-il, sa main retrouvant la sienne alors qu’il s’inquiétait de sa douleur à sa jambe, conduisant jusqu’à leur appartement où Hank les attendait avec impatience. « J’suis jamais prévisible quand c’est pour lui donner du bacon par contre. Là il a de yeux que pour moi. » S’amusa-t-il, pouffant de rire avant de regarder Aelya l’approcher, son regard s’attendrissant aux mots qu’elle lui confia, elle qui voyait toujours leur appartement comme l’antre de leur histoire, là où ils avaient gravé leurs souvenirs les plus précieux. Ses yeux se parsemèrent d’une lueur plus brillante à ses paroles, l’incitant à faire un pas de plus vers elle pour laisser ses bras l’entourer amoureusement, ses lèvres tentant les siennes avant de déraper sur sa joue qu’il parsema de légers baisers. « Reste avec moi toute ta vie, j’veux qu’on vive ensemble mon amour, j’veux que tu sois dans mes bras tout le temps… » Souffla-t-il, frissonnant en percevant ses mains qu’il était venu placer sur son torse, souriant à sa promesse qui bouleversait son coeur. « J’attends que ça. » Dit-il, avant de l’embrasser vivement, l’emmenant avec lui jusque la chambre où Hank s’invita avant eux, Niels l’appelant pour lui rappeler les règles qu’ils lui avaient imposé. Il roula des yeux devant la réaction d’Aelya, peinant à cacher son amusement et l’attendrissement qu’il ressentait en la voyant donner de l’affection à Hank. « Comment il est censé retenir quelque chose ce chien si on craque toutes les deux secondes… » Dit-il, faisant semblant d’être exaspéré, avant de hocher doucement la tête, ouvrant la porte en faisant un signe de tête pour que Hank puisse se rendre dans leur chambre. « T’as vraiment de la chance, toi. » Dit-il, amusé, regardant leur chiot prendre place dans le lit, avant de poser son regard sur Aelya. « Bon courage pour trouver ta place maintenant. » Rit-il, se préparant à se faufiler sous les draps avec elle, après qu’il se soit tendrement occupé de sa jambe, finissant par s’endormir à ses côtés, rassuré par sa chaleur enivrante et les doux mots qu'elle lui susurra à l'oreille avant de fermer les yeux.

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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.

 
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