eros & thanatos ∞ sujet commun // ouvert à tous

Comme promis, Azriel était arrivé dès l'ouverture, pour soutenir Lys qui exposait ses peintures. Elle lui en avait déjà montré quelques-unes, il avait une assez bonne connaissance de son genre artistique, mais il ne connaissait pas l'entièreté de ses œuvres et il avait hâte de découvrir ce qu'elle réservait aux gens. Il lui avait promis d'être là et de rester avec elle, histoire de se faire pardonner pour son manquement à l'appel la veille. Certes, il savait qu'elle ne lui en voulait pas et qu'il n'avait à théorie rien à se faire pardonner, mais il avait envie de lui témoigner son soutien et d'être à ses côtés, d'autant plus qu'aujourd'hui, il fêtait ses trente-et-un ans. Le brun était entré dans la galerie, jetant quelques coups d’œils aux diverses œuvres que son regard croisait sur son chemin pour retrouver Lys. Il fallait dire qu'il y avait de tout, et étant un assez grand amateur d'art, Az s'y intéressait beaucoup. Il était venu pour être avec son amie, mais cette petite sortie n'avait rien d'un calvaire pour lui, ancien étudiant en art qui dessinait des tonnes de croquis à ses heures perdues. Il était content de passer son anniversaire ici, il avait même invité Bessie, son amie d'enfance, qui n'avait jamais raté un seul de ses jours d'anniversaires depuis l'enfance, et réciproquement. Après avoir flâné quelques minutes entre peintures, photos et sculptures, l'italien repéra la crinière brune de Lys, de dos. Il s'approcha doucement, arrivant derrière elle et jetant un coup d’œil à l'objet de son observation. « Ça te donne envie de faire des enfants ? » souffla-t-il dans son dos, sarcastique et terriblement amusé par son entrée en matière devant cette sculpture qui était peu chaleureuse. Il laissa échapper un rire avant d'embrasser son amie sur la joue. « J'ai hâte de voir tes peintures, tu me montres ? »

J’étais capable de reconnaître cet homme entre mille, sa démarche n’était à nul autre pareille, et se dégageait de lui une chaleur qui m’enveloppait dès qu’on se trouvait dans la même pièce. Son souffle dans ma nuque fit se fendre mes lèvres d’un sourire, qui s’élargit encore plus en entendant sa blague. Je levai les yeux au ciel, amusée tout de même.
— Alien m’avait déjà donné envie de me ligaturer les trompes, alors imagines…
Je regardai une dernière fois le fœtus factice et l’œuvre érubescente de l’artiste néo-zélandais, Taniss, puis me tournai vers Az, venait à mon tour me dresser sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue.
— Joyeux anniversaire, lui murmurai-je, on ira boire un verre après ? J’ai envoyé un sms à Niels et Milo pour qu’ils nous rejoignent ici.
Les couloirs de la galerie commençaient peu à peu à se remplir, ce qui annonçait une plutôt belle soirée. Az demanda à ce que je l’amène voir mes peintures et je le trainais dans l’alcôve qui m’était réservée.
— Tadaaaam, fis-je, un peu théâtrale. Bon, ces deux-là tu les connais.
Je désignai celles que je lui avais déjà montrées, chez moi ou par message. Az et moi partagions beaucoup sur cette passion de l’art que nous avions en commun, il me montrait ses dessins, je lui montrais mes créations. Ou bien on trainait ensemble dans des magasins de fournitures. Ca pouvait durer des heures, pour peu que nous décidions d’aller en librairie par la suite, notre après-midi y passait.  
— Elles sont toutes un peu dans le même esprit, expliquai-je en revenant à mes peintures, j’ai voulu faire un effet un peu collection. Les Thanatos sont plus sombres...mais je suis pas très douée pour le glauque, j’ai plutôt misé sur les couleurs criardes, comme ce rouge vif pour représenter du sang, ou du feu…de la douleur, un peu. À faire ressortir sur un fond presque noir. T’en penses quoi ?
L’une des peintures de la catégorie Thanatos que je lui désignais était censée représenter une femme s’ouvrant la poitrine à mains nues, comme pour extraire son cœur de la cage thoracique. Je l’avais appelée « Nomore », un jeu de mots avec « Amore » bien sûr. J’avouais avoir beaucoup pensé à mon père et à son cœur brisé par ma mère en peignant cette toile.

Tu observes pendant quelques secondes la bâtisse qui se trouve devant toi, trouvant le lieu inspirant et débordant de créativité. La façade n'est pas exceptionnelle mais c'est plutôt ce qui s'en dégage, qui l'est. De l'extérieur, tu peux déjà voir quelques oeuvres qui attirent ton attention dont certaines assez lugubres mais fascinantes à la fois. Quand quelqu'un ouvre la porte pour sortir, tu en profites pour t'engouffrer à l'intérieur, tendant ton carton d'invitation à un vigile. Tu balaies la pièce du regard, repérant voir la star de la soirée, du moins, à tes yeux. Il n'y a pas que Lys, comme artiste ce soir, mais c'est celle pour qui tu es là. Toi, tu explores ta créativité d'une autre façon mais entre artistes, c'est important de se soutenir. Et puis, Lys est clairement celle qui t'a le plus aidé dans ta carrière alors tu peux au moins lui rendre la pareille. Tu l'observes l'espace d'une seconde alors qu'elle parle à un homme qui est de dos et que tu ne reconnais donc pas (Azriel). Préférant revenir vers elle quand elle sera libre, tu attrapes une petite coupe de champagne qu'on te tend puis commences à faire le tour de la galerie. Il y a vraiment de tout dans cette galerie mais tout naturellement, tu t'arrêtes devant une peinture de Lys où tu t'attardes pendant plusieurs minutes, détaillant l'extrême beauté de ce tableau du regard.

J’étais plutôt fière de mon œuvre en fait, quand je la regardai dans son ensemble, je voyais le travail accompli pendant des mois et j’estimais avoir bien bossé. Je ne me lançai pas des fleurs, je tâchais simplement de reconnaître que mon travail avait de la valeur. Ce qui n’était vraiment pas simple quand on été un artiste et qu’on doutait constamment de ce qui sortait de notre imagination, de ce que nos mains et notre créativité étaient capable de produire. Le tableau que j’étais en train de montrer à Azriel n’était vraiment pas mal du tout, quand je le regardai, à la lumière blanche des spots installés par les galeristes, encadré dans un bois de belle facture, je le trouvais finalement à sa juste place. Je me trouvais à ma place, peut importait le nombre de fois où j’avais douté de ma légitimité à figurer dans cette expo, j’y étais. Et j’étais heureuse à ce moment là, parfaitement en adéquation avec moi-même. Au moment où je me fis cette réflexion, je vis du coin de l’œil un autre artiste torturé passé dans mon champ de vision, un homme que je connaissais bien, pour cause, je le considéré comme mon frère, bien que nous ne partagions pas de sang. D’une légère pression sur le bras d’Azriel, je lui indiquai que j’avais besoin d’interrompre notre conversation pour un court instant.
— Attends, deux secondes…
Je dépassai mon ami pour me planter devant Maddox qui observait l’un de mes tableaux.
— Bah alors, Madboy ! On dit pas bonjour ?
J’éclattai de rire et lui sautai dans les bras.
— Ca me fait tellement plaisir que tu sois venu !

En lettres d’une magnifique calligraphie, sans doute celle de l’un des artistes exposants, une pancarte devant l’entrée de l’exposition annonçait son thème, Eros et Thanatos. Il y avait déjà quelques personnes à l’intérieur, dont Lys bien sûr puisque ses œuvres étaient accrochées au mur ce soir. Dès que tu la vis, tu n’attendis pas une seule seconde de plus dehors et tu ouvris la porte. Ton regard croisa le sien et tu lui souris. Tu t’avanças vers elle, sans te soucier du fait qu’elle était déjà avec quelqu’un. « Hey beautiful. » Tu la pris dans tes bras avant de te tourner vers la personne à ses côtés. Tu lui tendis ta main, nonchalamment. « Jackson, un ami de Lys. » Ami, c’était une bien drôle manière de vous définir mais tu n’aurais pas su vous qualifier, de toute façon. Il valait mieux y aller avec cet adjectif-là, qui passait mieux aux yeux des autres, plutôt que la complexe définition de ce que vous représentiez réellement l’un pour l’autre. Tu tournas ton regard vers les toiles devant lesquelles vous vous trouviez, toutes signées par Lys. C’était donc son mur. Tu sifflas, impressionné. « Tu n’as vraiment rien perdu d’ton talent. » C’était la première fois que tu revoyais son art depuis deux ans. Tu t’attardas aux détails, aux couleurs, au message que tu comprenais personnellement derrière chaque coup de pinceau. Lys avait peut-être recommencé à parler avec Maddox, tu ne t’en serais même pas rendu compte tellement t’étais absorbé par la vibrance de ses tableaux.

@Lys R. Kickett & @Maddox Rothschild

Az éclata de rire quand la brunette répondit à sa question purement ironique à propos de mettre des enfants au monde, face à la sculpture pour le moins perturbante sur laquelle elle avait fixé son regard. « Merci. » répondit l'italien en prenant brièvement son amie dans les bras quand elle lui souhaita un joyeux anniversaire. « Nickel, t'as bien fait ! J'suis chaud. » fit-il avec un hochement de tête enjoué quand elle lui parla d'aller boire un verre plus tard avec leurs potes. Il suivit ensuite Lys qui lui montra ses œuvres avec un grand sourire fier. Elle pouvait l'être, fière, il avait toujours été un grand fan de son travail et c'était totalement objectif. Azriel laissa son regard suivre lentement les tracés des créations de son amie, un mince sourire en coin indéchiffrable sur les lèvres tandis que son regard couleur chocolat brillait de plein d'étoiles. Il adorait l'art, surtout quelque chose d'aussi vivant que ce que produisait la brune. « Sans surprise, j'adore. C'est assez... parlant. » commenta-t-il en passant un bras autour des épaules de la jeune femme, tout en contemplant ses peintures. « T'as fait un travail remarquable, et tu sais que je le pense vraiment. Je trouve ça délicat et passionné en même temps. Bien pensé, en plus de ça, et... Tu sais que j'ai un faible pour certaines peintures en particulier. » ajouta-t-il en tournant finalement les yeux vers elle, un grand sourire enjoué éclairant son visage. Elle savait bien de quels tableaux il parlait, ceux qui représentait réellement cette douceur mêlée à une certaine fougue et une passion qui rappelait clairement l'âme de Lys, dans toute sa splendeur, et sa façon d'appréhender le monde. « Comme prévu, je suis ton fan numéro un ce soir, mais y aura d'autres prétendants à ce titre, j'en suis sûr. » fit-il avec un petit rire en déposant un baiser sur le front de la jeune femme. Lys repéra alors Maddox, qu'elle alla saluer, et Az suivit le mouvement pour échanger une tape sur l'épaule avec le brun. « Yo bro'. » fit-il avec un grand sourire tandis que Lys faisait part de sa joie quant à sa présence. Le monde affluait de plus en plus et l'italien était content de voir pas mal de personnes s'arrêter devant les tableaux de son amie. Il repéra une jeune femme aux traits asiatiques et à la chevelure d'une teinte océan (Mei), qui semblait perdue dans la contemplation d'une peinture, en proie à une certaine émotion, puis l'arrivée d'un autre garçon (Jackson) venu saluer l'artiste le fit se concentrer à nouveau sur le petit groupe le temps d'une seconde. Az le salua d'un hochement de tête, un éclair amusé traversant son regard, notant la façon dont il se comportait avec Lys. Il connaissait bien ce genre d'approche, pour avoir un comportement similaire avec la jeune femme, et il était content que Lys ait ce genre d'entourage aussi.

Bah alors, Madboy ! On dit pas bonjour ? Tu sursautes presque en entendant la voix de Lys alors que tu étais complètement subjugué par la beauté de son oeuvre. Puisque tu es, en quelque sorte, toi aussi un artiste, tu pourrais rester des heures à contempler des peintures, des sculptures ou encore des dessins. « Je ne voulais pas te déranger puisque tu avais l'air en bonne compagnie. » Dis-tu en insistant sur les deux derniers mots, un sourire au coin des lèvres. Azriel vous rejoint au moment où Lys te saute dans les bras, heureuse de ta venue. « J'pouvais pas manquer ça. Je suis très fier de toi, petite soeur. » Réponds-tu sincèrement, avant de saluer Az à ton tour : « Hey, comment tu vas, toi ? ça fait un bail j'ai l'impression. » Il faut dire que ces derniers mois, tu n'étais pas totalement disponible entre ta vie amoureuse bien prenante et ce livre qui ne tardera pas à sortir et dont Lys est à l'origine. Tu termines à peine ta phrase que vous êtes rejoint par un brun que tu ne connais pas mais à la façon dont il s'adresse à Lys, tu imagines bien qu'elle, elle le connait assez bien. « Maddox, son frère. » Ce n'est pas vrai bien que tu la considères réellement comme ta soeur mais au moins, ça prouve à ce Jackson qu'il a intérêt à se tenir à carreaux. Tu interroges Azriel du regard, pour savoir s'il en sait davantage que toi mais ça n'a pas l'air d'être le cas. Lys pourra certainement éclairer ta lanterne plus tard dans la soirée puisque vous parlez de tout, tous les deux.

HJ:

L'italien était content de croiser Maddox ici, de un par ce que ça faisait plaisir à Lys et qu'il était heureux qu'autant de personnes viennent admirer son travail, et ensuite parce que comme le brun l'avait souligné, ça faisait un bail qu'ils ne s'étaient plus vus. « Ça se passe ! C'est vrai que ça fait un moment. Et toi, ton bouquin ? » répondit Azriel avec un sourire, curieux de savoir comment se passait le parcours d'artiste de Maddox, qui ne manquait pas de talent non plus, soi dit en passant. C'était en se retrouvant à ce genre d'expositions, entouré de personnes à l'âme aussi créative que poétique, que le jeune homme prenait conscience qu'il était bien content de ne pas partager ses dessins à lui. Il n'en était tout simplement pas capable, préférant garder ses créations pour lui, ne les montrant qu'à de rares personnes, proches. Ou en en postant quelques-unes sur son fil Instagram, où il se moquait bien du nombre de likes et d'abonnés qu'il pouvait avoir. Il était fier d'avoir des amis aussi doués dans leur domaine qui avaient le courage, l'assurance et une certaine maturité de montrer leurs créations, et ce faisant une partie profonde d'eux-mêmes, au monde entier. Lorsqu'un nouvel arrivant se présenta, semblant relativement proche de Lys, Az croisa le regard interrogateur et même un brin méfiant de Maddox, auquel il répondit par un signe de tête à peine perceptible, signifiant qu'il ne savait pas de qui il s'agissait. Mais il pouvait percevoir sans mal le lien qu'il semblait y avoir entre Lys et lui. Quelques secondes plus tard, l'italien sentit le poids d'une personne lui sauter dessus avec enthousiasme, et sa surprise fut balayée en une seconde en reconnaissant la voix de Bessie, en même temps qu'un immense sourire étirait ses traits enfantins. « Grazie mille, love. Mi dispiace deluderti, il vecchio si sente in ottima forma ! (Merci beaucoup, love. Désolé de te décevoir, le vieux se sent en pleine forme !) » s'exclama-t-il en se retournant, claquant un gros bisou sur la joue de sa meilleure amie d'enfance à son tour, la serrant brièvement dans ses bras. « Je suis super content que tu sois là. » ajouta-t-il, une étincelle des plus sincères dans le regard, s'écartant ensuite un peu pour laisser la place à Bessie de s'insérer dans leur cercle.

@Maddox Rothschild @Bessie Baratti

L’œil d’Azriel sur mon travail était important pour moi. Je lui demandais très souvent son avis et il savait toujours trouver les mots exacts, il savait lire mes toiles et comprenait les messages que je cherchais à véhiculer par la peinture, peut-être même mieux que moi-même. Maddox, quant à lui, exprimait sa fibre artistique par l’écrit, et même s’il n’y connaissait pas grand chose en peinture, son avis important pour moi. Les garçons étaient deux êtres indispensables à ma vie, ils étaient ma famille, celle du cœur quand celle du sang me manquait atrocement. Les avoir tous les deux à mes côtés pour cette exposition, quand mon père, mort trois ans plus tôt, ne pouvait être là, valait tout l’or du monde à mes yeux. Entendre Maddox me dire qu’il était fier de moi, Azriel me rappeler qu’il était mon fan numéro un me fit monter les larmes aux yeux, malgré tout, l’arrivée de Jackson divertit tout le monde et me permit de ravaler mon émotion discrètement. J’étais heureuse de voir le bel acrobate qui, depuis peu, s’était fait une place dans ma vie. C’était totalement inattendu, mais agréable.
— Jacks, je suis contente que tu sois venu ! fis-je tandis qu’il me prenait dans ses bras.
C’était vrai, cela me touchait qu’il se soit souvenu de la date de mon expo. Il se présenta à Maddox comme mon ami, le terme me paru faible, mais effectivement, je ne savais pas non plus comment le qualifier. Maddox, je le vis tout de suite, ne pu s’empêcher de jouer les protecteurs en se présentant comme mon grand frère – ce qu’il représentait effectivement à mes yeux. J’allais lui coller un coup de coude discret pour lui signifiait qu’il n’avait pas besoin de jouer au coq avec moi, quand une jeune femme s’approcha pour me parler de mes tableaux. Je laissai un instant mes amis pour m’éloigner un peu et discuter avec elle. Ses mots m’allait droit au cœur et je fus incapable de lui répondre pendant un court instant tant j’étais émue. Le tableau dont elle parlait signifiait tant de choses pour moi.
— Je…euh…merci. Merci beaucoup. C’est…
Je pouffai.
— Pardon, je perds mes mots. Ce tableau a été éprouvant à réaliser et j’ai longuement douté quand au fait de l’intégrer à l’expo mais votre compliment me conforte dans l’idée que j’ai eu raison de lui laisser sa chance. Merci encore.

@mei li lilov @jackson lewis-reyes

« J’aurais pas pu rater ça. » Répondis-tu à Lys quand elle te partagea son bonheur de te voir ici. Tu souris. T’avais eu l’impression qu’un tas de regards s’étaient posés sur toi au moment où tes lèvres s’étaient elles posées sur la joue de Lys, pendant que tes bras l’avaient entourée. Des regards jaloux, protecteurs, amusés ? C’était bel et bien un sourire que tu échangeas avec un homme un peu plus loin, qui te rendait la même expres​sion(Azriel). Puis, tu te présentas à l’homme qui accompagnait Lys, qui se qualifia comme son frère. Tu fronças les sourcils, sans perdre ton sourire. « Ah bon ? Je ne savais même pas que tu avais un frère. » Lâchas-tu en regardant Lys à la fin de ta phrase, puisque tu t’adressais à elle. Tu regardas Maddox à nouveau, pas du tout intimidé par son attitude. Après tout, Lys et toi n’aviez absolument rien à vous reprocher. Au contraire, vous étiez bons l’un pour l’autre. Cette relation que vous entreteniez vous faisait du bien à tous les deux, y’avait qu’à voir vos regards s’illuminer quand vous étiez dans la même pièce pour le comprendre. C’est alors qu’une jeune femme s’incrusta dans leur trio pour complimenter Lys et son art, avec beaucoup d’émotion. Tu la regardas avoir les larmes aux yeux et même si ça te faisait plaisir pour Lys, qu’elle touche à ce point des gens, tu trouvais aussi très intense la réaction. Tu haussas les sourcils avant de lancer un regard semi-amusé, semi-perturbé à Maddox, avant de rire discrètement.

@Lys R. Kickett & @Maddox Rothschild @Mei Li Lilov

Tu hausses les épaules quand Az t'interroge sur ton bouquin, ne pouvant pas t'empêcher de sourire en même temps. C'est en très bonne voie, tu ne vas pas le nier, et c'est grâce à la brune qui se trouve à tes côtés, sans aucun doute. « Eh bien... grâce à Lys, je peux dire que mon premier bouquin risque de sortir dans peu de temps. » Il restait encore pas mal de choses à revoir, à corriger et à relire mais l'avancée était bel et bien là. Et c'est ce qui comptait le plus, finalement. Vous n'avez pas le temps de discuter davantage avec Azriel car il est interrompu par Bessie qui s'adresse à lui dans leur langue natale. Tu salueras la jeune femme par après, content de la voir ici, elle aussi. C'est bon de retrouver des gens que tu as trop peu l'occasion de voir. « On n'est pas lié par le sang mais c'est tout comme. » Réponds-tu à Jackson avec un demi-sourire. Tu ne veux pas faire un scandale ici, tu veux juste que le brun comprenne que Lys est bien entourée et qu'il n'a pas intérêt à la faire souffrir. Qui plus est, puisque tu es ami avec Az depuis un moment, c'est plutôt avec lui que tu préférais qu'elle soit. Mais Lys est assez grande pour faire ses propres choix, toi, tu es simplement là pour veiller sur elle. Tu fronces les sourcils quand une jeune femme s'adresse à Lys avec un trop plein d'émotion dans la voix à ton goût (Mei) et tu vois que Jackson ne manque pas de remarquer son attitude bizarre, lui aussi. Tu arques un sourcil en le regardant avant d'ajouter plus bas, pour lui : « J'crois que Lys a hérité de sa première fan hystérique. » Tu ris discrètement à ton tour, gardant toujours un oeil sur ta petite soeur malgré tout.