Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen]
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Sujet: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Dim 20 Oct 2019 - 5:21
"Si je peux bien te dire quelque chose c'est que t'es bien meilleure chanteuse qu'amante." dis-je en recrachant la fumée qui se dégage du pétard que je tiens entre les mains avant de le faire tourner à la jeune femme qui n'est rien d'autre qu'une de mes idoles. Je ne sais même pas comment j'ai fait pour l'avoir dans mon pieux, j'étais prêt à tout autre chose de base. Je ne sais pourquoi elle s'était mise une race, j'avais voulu profiter mais comment expliquer que du vomi partout dans mon petit nid douillet, ça m'a rapidement fait débander. Je n'ai fait que toucher avec les yeux ce soir-là, petit ange que je suis, la laissant dans la petite allée centrale avant de repartir me coucher. Je ne sais même pas non plus comment on a gardé contact. Je crois qu'elle a voulu tenter de me rencontrer durant un contexte légèrement plus... C'est quoi le mot déjà? J'ai beau avoir appris l'anglais en vivant ici, il y a encore du vocabulaire que je ne parviens pas à retenir. Légèrement plus... vous savez, quand deux personnes tentent de se pécho, ce genre d'atmosphère-là. Bref, on s'en bat clairement les couilles. L'important c'est qu'elle soit là à se défoncer avec moi tout en me chantant quelques chansons ou en me demandant parfois -rarement- mon avis sur des lignes qui lui viennent en tête. "Après je ne dis pas que c'est mauvais, je dis juste que je suis plus lent à la détente quand je couche avec toi. Peut-être qu'on devrait se voir un autre jour que le Lundi. Tu sais, début de semaine, on n'a pas la foi pour grand chose puis le weekend est rude." expliquais-je avant de me laisser tomber sur ce qui me sert de plumard. "Puis si tu veux un conseil, tente de ne pas y mettre trop les dents la prochaine fois." Des paroles crues mais ce n'est que pour les nuits qu'on passera ensemble, histoire qu'on prenne vraiment notre pied. Je sais bien que je ne suis pas parfait même si je reste plus doué qu'elle mais bon. On fait avec. Elle n'est pas loin d'être ma favorite en soi, elle est bien partie.
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Sujet: Re: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Lun 21 Oct 2019 - 10:54
T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part
Joint au bord des lèvres, sa douce odeur les enveloppe. C’est pas le genre de clope qu’elle fume d’habitude, mais elle n’avait pas voulu faire la difficile. Disons que ça la rendait beaucoup plus mielleuse que d’habitude et qu’elle avait toujours détesté dévoiler cette partie d’elle-même, certaine que ça ne la représentait pas. Sauf qu’avec Vass, elle avait merdé dès le début, alors elle ne se souciait plus vraiment d’être correcte ou non. La seule chose dont elle se souvenait, c’était d’avoir vomi dans ses draps, puis plus rien. Y’avait pas eu que de l’alcool dans son verre ce soir-là, elle l’aurait juré, car cela faisait bien des années qu’elle ne s’était pas mise dans un tel état, à tel point qu’elle ignorait comment elle était parvenue à rentrer chez elle. Et maintenant, elle était là à nouveau dans cette caravane miteuse, juste pour une histoire de baise avec un mec qui l’adulait un peu trop, tout ça parce qu’elle avait pris un verre en trop et que son ennui lui avait donné envie de s’amuser un peu. « Vu c’qu’on a dit de moi en tant que chanteuse, j’dois vraiment être mauvaise alors. » prétexte-t-elle, yeux froncés sous la réflexion que lui demandaient ses propres propos. La blonde avait la sensation d’avoir le cerveau embrumé, et les mots avaient dû mal à franchir les muscles de sa mâchoire. Quelques secondes après, elle ne se souvenait déjà plus de ce qu’elle disait. Elle lui rendait alors son joint, bien décidé à ne plus en tirer une seule taffe de la soirée. « On a qu’à se voit le mercredi, c’est bien non ? Assez loin du lundi pour être en forme, pas trop en fin de semaine pour être raide mort. » proposait-elle, haussant les épaules alors qu’elle se tournait sur le côté, coude sur le matelas, paume de main sous sa joue pour le regarder alors qu’elle manquait de manger sa chevelure qui s’était avéré bien emmerdante ce soir. Elle avait cessé le nombre de fois où il lui avait tiré les cheveux, volontairement ou par mégarde. « Si tu remuais pas comme un ver j’aurais pas mis les dents. » se défend-t-elle, toujours aussi exaspérée à l’idée qu’on puisse remettre en question le moindre de ses faits et gestes. Elle aurait d’ailleurs pu lui reprocher en retour des tas de détails, comme le fait qu’elle n’avait pas réussi à avoir un véritable orgasme, mais elle n’était pas de cette humeur-là. « M’en veux pas, j’ai pas fait ça depuis un moment. Mais c’est bon à savoir. » Ce qui n’était pas faux en soi. Il lui était arrivé de tailler une ou deux pipes lors de ses derniers rapports sexuels, mais elle n’avait pas vraiment pris le temps de s’appliquer, parce que de toute façon ses partenaires étaient trop saouls pour avoir une notion de la réalité, ou n’avaient tout simplement pas la langue assez bien pendue pour avouer la vérité. Quoi qu’il en soit, ses désirs étaient désormais suffisamment assouvis pour qu’elle se remette à penser à peu près normalement, malgré le fait que Vassili avait partagé avec elle un peu de marijuana. S’écroulant finalement dos sur le lit, Gretchen se mit à fixer le plafond, de drôles de pensées commençant à lui traverser l’esprit. « Tu m’as dit que tu bossais dans quoi déjà ? » Puisqu’ils semblaient décidés à remettre le couvert assez régulièrement, elle s’était mise à penser que ça pouvait être cool d’essayer d’en savoir plus sur lui, même si c’était loin d’être le but premier de leur relation. De toute façon, elle se doutait bien que si elle le faisait chier avec ses questions, il finirait par la foutre à la porte sans transition, alors autant tenter le coup.
Sujet: Re: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Mer 23 Oct 2019 - 17:43
Je secoue légèrement la tête, roulant même les yeux dans mes orbites. "N'écoute pas tous ces cons, ils ne savent pas reconnaître le talent brut." tentais-je de la rassurer. Dire de la merde sur sa personne reviendrait à critiquer mes goûts musicaux et ça, j'suis pas trop fan en fait. C'était qu'une remarque, rien de plus, rien de bien constructif en soi, elle propose un jour avant qu'elle ne m'envoie un petit pic en pleine face, je souris tout en m'allongeant une fois de temps en temps sur ce qui me sert de matelas. "J'étais peut-être trop excité, ça peut jouer. En même temps, t'as vu tes formes, comment tu veux y résister? Voilà, on ne peut pas. Sois pas si canon." Mauvaise fois assurée, c'est ces mots là que mes parents auraient dû me donner en guise de second et troisième prénom. "Mais mercredi c'est bien. Va pour mercredi." Je ne suis pas bien compliqué, un simple arrangement, j'enverrai boulet l'autre pour lui dire qu'on change de jour. Je mettrais toujours Gretchen Schwartz en priorité. Sachez-le. Elle s'excuse, je râle dans ma barbe. "T'as pas à te sentir désolée tu sais. J'ai perdu un peu, la dernière fois que je l'ai fait c'était vendredi." En un weekend, ne pas faire d'effort physique, ça peut déboussoler. Je lui tends une fois de plus le joint avant d'en tirer une dernière latte et me racle la gorge avant de me mettre à tousser à cause de la fumée que j'ai trop ingurgité. "Illusionniste." C'est très vague dit comme ça il est vrai. "Avec des cartes." Histoire qu'elle en sache d'avantage. "Au fait, j'ai parlé avec le patron pour te faire monter un soir sur scène, ben j'ai toujours pas eu de réponse. J'crois qu'il m'aime pas." En même temps, je passe mon temps à le faire chier. Faudrait que je lui laisse un petit moment de répit peut-être avec mes conneries, il changera peut-être d'avis? Je me redresse et viens m'allonger sur le ventre, jambes en l'air, basculant entre-elles, face à elle, visage entre les mains, une tête d' "ange" présentée sur un plateau en chair. "Au pire, pourquoi on ne s'améliorerait pas sur le point sexuel? On se dit tout ce qu'on fait de mal, on s'oriente. Je sais que ça me fera mal au kokoro et que ça va me faire chier sur le plan de mon ego mais au moins vu que je compte rester avec toi sur un long terme niveau cul, ben au moins on prendra plus de plaisir." J'hausse les épaules, c'est une bonne idée non? Fin je crois, fin' j'sais pas. Je reste un peu dans mes pensées, la regardant comme un bambin, un grand sourire aux lèvres. "T'es splendide, Gret. Vraiment." Une possession, une chose que je m'approprie même si elle est complètement libre de ses actes et de ses relations.
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Sujet: Re: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Jeu 24 Oct 2019 - 16:07
T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part
Elle se met à rire, c'est presque incontrôlable tant la situation est drôle, pour elle tout du moins. Ses formes ? Elle se demandait bien desquelles il voulait parler. Maigre comme un clou, véritable planche à pains, elle était loin d'avoir les seins et les fesses de Kardashian. Sous des tas de tissus, la poitrine parait plus une forme, mais une fois nue, elle ne pouvait pas dire qu'elle paraissait si attrayante que ça. « Te fous pas de ma gueule. » Elle n'avait jamais nié être belle, mais canon ? C'était beaucoup trop pour elle, elle ne pouvait pas supporter cette idée. Si elle était si canon, elle ne serait pas célibataire aujourd'hui, elle serait plutôt mariée, aurait continué la musique et élèverait peut-être un enfant aujourd'hui. « Vas pour mercredi. Mais ce sera toujours ici. » Parce qu'une caravane, bien que c'était petit et pas forcément très moderne, c'était mieux. Chez elle, ça rendait les choses beaucoup trop officielles, et elle ne supporterait pas qu'il fouine dans ses affaires. Elle ne le connaissait pas assez pour lui faire confiance sur ce point-là. En plus, les voisins finiraient par se poser des questions à force de voir le même homme revenir souvent, elle ne pouvait pas supporter l'idée, d'autant plus que ses voisins se plaignaient déjà trop souvent à cause du volume sonore et de l'odeur de bougies et d'encens qui parfumait toujours le couloir de l'étage. « Illusionniste ? » Elle fronce les sourcils, ça lui rappelle soudain quelque chose. Quelques semaines auparavant, elle avait déjà rencontré quelqu'un dont c'était le métier, mais elle n'arrivait plus à retrouver son nom. Il avait été si bizarre qu'elle avait préféré l'effacer de sa mémoire. « Les gens veulent plus de moi sur scène, ça sert à rien de forcer. Mais merci quand même. » Ce constat lui fait trop mal au cœur, parce qu'elle avait encore l'espoir de briller à nouveau face à un public. Elle soupire, regarde le plafond, se sentant terriblement incomprise ces derniers temps. Être revenue à Bowen lui pesait finalement sur le cœur, et elle se demandait si elle n'avait pas fait la pire connerie de sa vie. Elle le regarde finalement changer de position, haussant un sourcil à sa proposition. Silencieuse, elle y réfléchit. C'était une idée comme une autre, alors pourquoi pas. De toute façon, elle n'avait rien de mieux à faire que de débattre sur le sexe aujourd'hui. Et puis, même si Vass lui semblait un peu perché, il n'était méchant pour autant. Deux minutes de plus avec lui avant de s'enfuir ne la tuerait certainement pas. « Come on... Ferme-là Vass. » Elle roule des yeux, se redresse pour s'asseoir en tailleur, lui donnant un léger coup dans l'épaule en espérant que ça le fasse redescendre sur Terre. « La weed te monte à la tête. J'suis qu'un fantasme. Un jour tu ouvriras les yeux et tu te rendras compte que te taper une chanteuse sur qui tu te branlais en regardant ses concerts c'était pas si ouf. » Elle hausse les épaules à nouveau, puis lui envoie l'oreiller dans la tête, n'arrivant malgré tout pas à prendre tout cela au sérieux. « Tu te sers déjà bien de tes doigts, j'imagine que ça aide les tours de magie. Mais la prochaine fois tu te serviras de ta langue. » Petit clin d'oeil et elle s'approche pour passer une main sur sa joue, plus joueuse que tendre. « Hit me like a man... Love me like a woman. » fredonne-t-elle avant de rompre le contact, s'allongeant à nouveau sur le lit en se mettant à rire sous l'effet du cannabis intoxiquant lentement ses veines. Crise de fou rire qu'elle ne pouvait pas contrôler, et bon dieu qu'elle avait honte de réagir de la sorte, car elle ne savait même plus si ce qu'elle disait était bien ou mauvais, seul son instinct la guidait.
Sujet: Re: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Jeu 24 Oct 2019 - 16:45
Pourquoi ne peut-elle pas accepter les compliments? C'est pas comme si j'en faisais tous les jours non plus et pas à n'importe qui. Enfin, sauf en soirée mais vous savez, ce n'est que du baratin. Là c'est sincère. Je souffle, désespéré, j'suis pas saoulé non, just like "meh". Une expression incompréhensible mais qui en dit long. "J'suis aussi une planche de pain et alors? A nous deux on peut ouvrir une boulangerie. Mais pas n'importe laquelle. La plus swag de toutes." Un hochement de tête pour insister sur l'idée. "Pis je préfère les planches à pain que les fours à pizza." Une comparaison de merde mais l'idée est là. Faut que j'arrête de comparer les choses entre-elles, vraiment. Arrêtez moi si je m'emballe trop. "Ici oui, je tenterai de mieux ranger les prochaines fois par contre." grimaçais-je avant qu'elle n'en demande d'avantage à mon sujet avant de se sous-estimer une fois de plus. "Taratata. Ils veulent bien de toi, c'est peut-être moi, manager en carton de la grande Gretchen qui n'y parvient pas." J'hausse les épaules. "Au pire, si tu veux, on s'arrange pour que je te fasse énormément de mal et tu nous sortiras des tubes comme Adèle le fait à chaque fois qu'elle se fait larguer." lui dis-je sur un ton amusé. Je ne suis pas du genre à faire du mal aux gens ou sans trop réellement le vouloir mais si je me donne à fond dans ce projet, peut-être que je parviendrai à faire quelque chose. Mettons ça dans un coin de la tête par contre et pas pour maintenant. "Ben là je suis conscient, j'ai pas trop fumé et même quand je suis clean, je trouve ça encore plus génial de me taper mon fantasme. Tente pas de retourner la situation Schwartz." rétorquais-je avant qu'on ne parle d'un sujet légèrement plus délicat. Je sais jouer de mes mains, ça j'en étais conscient. C'est vrai que je pourrais y mettre la langue, pourquoi est-ce que j'ai tendance à effacer cette partie des préliminaires. "Je garde ça pour les grandes occasions." tentais-je de me défendre, une défense ridicule certes. Mais j'y penserai la prochaine fois. C'est peut-être pour ça que mon père me disait de manger mes yaourts avec la langue, pour m'entraîner quand la situation se présenterait. Une petite mélodie sortie de sa bouche avant qu'elle ne s'allonge pour partir dans un fou rire, toujours allongé sur le ventre, je me sens con sans aucune raison. Un sourire vient se dessiner sur mes lèvres, rigolant parfois de manière complètement aléatoire, son rire étant contagieux. Je me redresse, me retourne vers elle au pied du lit et la suis automatiquement dans sa folie. "Qu'est-ce qui te fait si rire toi?" demandais-je en venant me rapprocher à quatre pattes vers elle, posant ma tête sur son bide. "J'en connais une qui a légèrement abuser de cette plante magique." Je récupère le joint que je viens terminer, l'écrasant au sol avant d'essayer de le balancer dans un cendrier. "Tu veux pas rester ici? T'as quoi de si important à faire un lundi toi?" lui demandais-je en calmant le rire qui était venu devenu presque nerveux.
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Sujet: Re: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Mar 29 Oct 2019 - 1:15
T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part
Parler de main lui donnait terriblement faim, ce qui était en soi un argument assez convaincant pour qu'elle accepte sa carrure qui n'avait rien de semblable à celle de Pamela Anderson. Et en même temps, elle avait l'impression que de toute façon Vassili se foutait bien qu'elle soit Ronde ou pas, du moment qu'elle acceptait d'écarter les cuisses pour lui. En fait, c'était très bien comme ça. Gretchen voulait avoir du sexe et un peu de compagnie sans pour autant avoir des sentiments. Alors, plus elle était imparfaite, moins il y avait le risque que des sentiments naissent entre-eux. « Cool. Si on baise encore l'an prochain tous les deux on songera à monter notre boulangerie alors. » Elle n'était pas une cuisinière hors pair mais partager une expérience de la sorte lui semblait actuellement être la meilleure des idées. Parce qu'elle avait fumé, elle ne se rendait pas compte de ce qui était raisonnable ou non de toute façon. Sourire fixé sur les lèvres, elle fixe le russe avec de grands yeux, intéressée par ses propos bien qu'ils soient en partie incohérents à son cerveau embrumé. « Adèle est un four à pizzas. Alors oui, je veux bien que tu me fourres mais je veux pas avoir mal. Et si je me mets à chanter comme elle, fous moi à la porte, nur dans la neige en plein hiver. » Même si Adèle avait le mérite d'avoir des cordes vocales aussi puissantes qu'une alarme incendie, elle manquait cruellement de ce rock'n'roll qui fait tant vivre Gretchendepuis sa naissance. « Je suis ton fantasme, je devrais être une grande occasion à moi toute seule. » réplique-t-elle, l'air boudeur. Bien sûr qu'elle rêvait de savoir ce que ça faisait de sentir ce muscle buccal titiller chaque parcelle de sa peau. Quand il l'embrassait, il se débrouillait déjà pour lui montrer toute la subtilité de cet art. Et puis, même s'il ne se débrouillait pas très bien au début, elle pourrait toujours le guider. Il deviendrait meilleur au fil des semaines et il finirait même par la remercier de lui avoir fait découvrir ce monde enivrant des plaisirs charnels. Ce ne serait pourtant pas tout de suite qu'elle lui transmettrait tout cela puisqu'elle se mit à partir dans un fou rire des plus communicatifs, faisant naître des larmes dans ses yeux, larmes qui s'écrasaient contre ses joues avant de s'étaler pitoyablement sur le lit. Elle tentait de se calmer, en vain. Elle le regarda à nouveau, plongeant ses mains dans la chevelure du jeune homme qui attirait depuis toujours sa curiosité. « J'sais pas, t'es drôle. Oui, j'ai abusé mais c'est de ta faute. » Elle se redressa finalement, caressant l'épaule du russe, fronçant les sourcils pour essayer de voir les détails de la peau de son visage. « J'ai une boulangerie à aller monter. » plaisante-elle avant de se remettre à rire, le repoussant pour le faire tomber sur le dis et s'installer sur lui, plongeant son regard brumeux dans le sien. « Tu peux toujours me convaincre de rester, mais je suis pas une fille facile. » Lance-t-elle avant de lui tirer la langue et de se redresser à nouveau pour venir s'asseoir plus loin sur le lit, incapable de tenir en place plus de deux secondes d'affilée.
Sujet: Re: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Sam 2 Nov 2019 - 16:47
Un petit sourire en coin à sa réponse. "Seulement si tu n'as pas eu l'occasion de remonter sur scène." répondis-je avant de passer à autre chose, tentant de remonter le moral de la jeune femme en valorisant ses capacités. A croire qu'avoir fait un break l'a complètement cassé. Faut qu'elle se ressaisisse à un moment donné. "Ce n'est pas en restant en Australie que je vais pouvoir y arriver ça. T'inquiète, un jour je t'emmène à Moscou. Tu verras vraiment ce que c'est la neige." Enfin, lorsque je parviendrai à récolter mas de fric. Peut-être un autre jour quand je gagnerais l'un de ces tournois de poker tout en les arnaquant. Si seulement je n'étais pas si flambeur, je pense que j'aurais déjà énormément d'économies de côté. Gagner autant d'argent dans les jeux et avoir une caravane pourrie, ça ne vous fait pas arquer un sourcil ça? Disons que j'aimerais bien me prendre une grande maison à la prochaine occasion mais je ne vois pas montrer ma thune aux premiers venus. Regardez un peu ma dégaine... Bref, passons. De toute façon l'année prochaine, je l'épouse et on aura une grande baraque. C'est dit. C'est écrit. Bien qu'elle ne le sache pas encore. "Je ne te force pas tu sais? Quand on me fait trop fumé, j'arrête avant pour ne pas finir mal. C'est pas drôle de gérer une crise blanche." lui dis-je avant de tenter de la retenir et de la garder un peu plus à mes côtés. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour ce plan cul, hein? Dites le moi. "Alors... Si je me motive à faire de la mousse au chocolat à l'ancienne tu restes? Et si ensuite on se pose devant un film inintéressant en s'occupant à côté? J'ai de bons jeux de sociétés. Genre... Des dominos... Des fléchettes qui s'accrochent, c'est pas ouf mais c'est mieux que rien pis... J'ai des cartes. Je peux t'apprendre un jeu nommé le Cheated ou Cheatel ou je ne sais plus quoi." J'hausse les épaules, la regardant avec un air de chien battu. "Ou alors on peut faire une chanson, un duo. Une allemande et un russe, ça serait bien non?" proposais-je avec un sourire taquin mais tenté par cette idée de merde.
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Sujet: Re: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Lun 11 Nov 2019 - 9:45
T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part
Moscou ça n’a rien d’une ville qui la fait rêver. Il fait froid, et elle avait toujours détesté ce climat étrange et la neige, comme si elle était capable de mourir étouffée dessous si elle avait le malheur d’attendre dehors d’être recouverte entièrement de ces doux flocons. C’est con, parce qu’en Allemagne il fait pas non plus hyper chaud, mais elle s’est habituée au climat australien qui l’autorise à se promener en jupe à toutes les saisons de l’année. Oui, y’a des collants, des écharpes, mais elle avait toujours l’impression d’être un bibendum à cause de sa carrure. En revanche, ce qu’elle trouve intéressant, c’est que ce soit lui qui lui fasse visiter sa ville natale. Comme deux grands gamins en voyage, de quoi oublier un peu toutes les merdes du monde et apprendre à se connaître, ou coucher dans des lieux insolites. Seulement, ça resterait toujours que pour coucher. Il ne la supporterait pas à longueur de journée, elle y mettrait sa main à couper. « Ça me va. Mais je te jure qu’à peine j’aurais posé le pied là-bas que t’auras envie de me faire bouffer de la neige et de m’abandonner dans je ne sais quelle rue sombre. » Parce qu’en voyage, elle était toujours émerveillée de ce qu’elle voyait, elle était une enfant insupportable, heureuse, tout simplement. Lorsqu’elle n’était plus à Bowen, elle abandonnait toutes ses résolutions de fille froide pour devenir une guimauve, et y’a rien de pire que ça. Au moins, elle l’aura prévenu. « J’me laisse pas amadouer si facilement. Regarde, j’arrête de fumer ! » Nouveau fou rire soudain, c’est déjà trop tard pour arrêter de fumer ce joint. Elle est déjà hystérique, elle a déjà trop abusé malgré elle. Parce que dans le fond, elle en avait envie, et qu’elle se foutait bien de faire n’importe quelle crise. Ado, au bord de l’anorexie, elle avait déjà fumé assez jusqu’à ce que des envies suicidaires se glissent dans son esprit. « Ton programme est aussi merdique que la fashion week, Kozlova. » réplique-t-elle en se redressant déjà, pieds touchant le sol, provoquant des frissons glacés dans son dos nu. Il faisait meilleur dans les draps, mais y retourner c’était céder à l’envie de rester. « Va pour la mousse au chocolat. Et ok pour le duo Gretssili, mais j’te jure que si tu fais une mauvaise note qui me casse un tympan, je t’étrangle. T’imagine, un russe et une allemande qui provoquent une troisième guerre mondiale à cause de leur chant ? » C’est pas une menace pour de vrai, elle s’en foutait bien qu’il chante faux tant que ça l’amuse. Elle rattrape sa culotte et son tee-shirt et se retourne vers lui, lui envoyant un baiser du bout des doigts. « J’vais pisser. Promis je m’échappe pas par la fenêtre. » De toute façon, y’avait pas vraiment de possibilité de fuir autrement que par la porte d’entrée, dans cette caravane. Alors, elle s’éclipse pour aller faire ses petites affaires et remettre un peu de tissu sur sa peau avant de revenir, tentant de marcher droit malgré l’effet du cannabis sur son cerveau. « Bon, t’as la recette pour la mousse au chocolat ? » demande-t-elle, impatiente de dévorer le meilleur gâteau du monde.
Sujet: Re: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Jeu 28 Nov 2019 - 17:46
Des plans sur la comète, des plans qui ne se réaliseront jamais. Je tente comme je peux de la faire rêver et de la garder à mes côtés. Moscou. La capitale presque oubliée si ce n'est pour ces drames familiaux. Oui la neige est belle et pure et je pourrais lui en faire bouffer toute la journée mais je crois que si nous prenons l'avion pour aller là-bas, j'inciterais le pilote à nous amener droit sur Saint Pétersbourg à la place. Je ne vais pas risquer de me faire choper même si ma mère a plaidé coupable à ma place. Je n'en l'ai jamais remercié pour ça d'ailleurs. Peut-être qu'il le faudrait. Peut-être que je devrais un jour lui envoyer une lettre en espérant qu'elle ne soit pas décédée entre temps vu l'enfer que la prison présente. "On verra d'abord si t'es sage." Et surtout si j'ai assez de thunes pour payer ce putain de voyage. Un petit avertissement sur le fait de trop fumé, je ne suis pas là pour inciter le monde à me suivre. J'ai tout de même du respect envers les autres, du moins à ce niveau-là. Je lève les yeux au ciel avant de lui dévaler mon programme mais tire rapidement la gueule lorsqu'elle me dit que c'est à chier. Je soupire. "J'ai pas trouvé mieux pardonne-moi hein." commençais-je à râler avant qu'elle ne s'éclipse aux toilettes. Je me lève lentement, me dirigeant vers la cuisine mais me rends rapidement compte que mes placards sont vides. Elle revient. Je lui adresse un sourire presque crispé. "Et bien, habille toi complètement, on va d'abord sortir et on reviendra ici pour ce fameux duo." lui dis-je en attrapant les fringues éparpillés au sol que j'enfile afin de sortir. Trottinette électrique en main, je ferme ma caravane à clef avant de me tourner vers elle. "Bon tu montes derrière oui?" l'empressais-je avant de me mettre à démarrer à 30km/h en direction de la première épicerie que nous croiserons. Trottinette à l'entrée, yeux plissés à cause de la weed et de cette lumière aveuglante, on défile dans les rayons afin de trouver les ingrédients. Au coin yaourt. Je récupère deux gros pots de mousse à l'ancienne et regarde Gretchen. "Ben quoi? J'ai dit si j'avais la motivation et là, ben j'ai la flemme." Quelques centimes déversés à la caisse, on reprend la route vers la caravane, laissant cette fois la chanteuse mener la danse sur la trottinette. Chemin compliqué, ayant failli nous tauler plusieurs fois, par preuve de galanterie je laisse passer la dame devant moi en lui donnant les clefs. Fenêtres ouvertes pour aérer, rideaux ouverts en grand, je nous attrape des cuillères pour déguster cette merveille. "Bon, on part sur quoi pour la chanson? Essayons de trouver un sujet qui nous tient à cœur à tous les deux." Je tente de faire marcher mes méninges. "Pourquoi on ne parle pas de notre misère financière ou émotionnelle? En général ça marche bien." Une moue hésitante. "Ou alors on se la joue en mode cadavre exquis mais pas trop. J'écris une phrase, tu en écris une autre et ainsi de suite." Je lève mes fesses une fois de plus du canapé-lit afin de nous dénicher deux stylos et deux feuilles de papier. "Once upon a time there was a singer, who thought she could rule this world. She was so famous before we lost her, the biggest drama this earth had known." tentais-je d'écrire avant de secouer la tête négativement. "Non, c'est nul à chier ça. Faut que ça soit personnel mais pas forcément explicite." Oui je prends cette chanson à coeur et alors? "Pourquoi on ne ferait pas une chanson où par exemple... Des plans culs comme nous, on va dire que le mec est fou amoureux alors que la fille s'en amuse ou inversement et on fait un dialogue sans que les deux ne se parlent. Je ne sais pas si c'est clair. Ca l'est?" lui demandais-je en la regardant, interrogateur.
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Sujet: Re: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Lun 9 Déc 2019 - 10:36
T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part
Elle aurait voulu répliquer qu’elle était toujours sage et qu’elle méritait ce voyage, mais ne répliqua rien, ou du moins si elle le fit elle ne s’en souvenait déjà plus, et changea de sujet. Envie de pisser réalisée, manger semblait soudain être la meilleure idée du monde. Guidée par ce qu’on lui suggérait, et par cette drogue dans son sang, elle en oubliait pourquoi elle était là, et tout ce qu’elle avait envie avant l’instant présent. « Quoi ? Tu fais chier, tu proposes des crêpes et t’as même pas ce qu’il faut. » Elle émet une petite plainte accompagnée d’une moue boudeuse mais finit tout de même par sauter maladroitement dans ses vêtements, méditant pendant de longues secondes sur la façon d’enfiler un pantalon. A peine dehors, Vassili la pressa de monter sur la trottinette électrique. Agacée d’être ainsi obligée à obéir aux ordres, elle roula des yeux, s’installa derrière lui en l’encerclant de ses bras pour empêcher une chute immédiate, et surtout, pour éviter d’être la seule à se faire mal s’il devait arriver quelconque malheur. Le trajet lui semble long, et elle sent que l’air qui lui fouette au visage ne fait pas que du bien à son teint. Plus ça va, plus elle sent qu’elle a envie de vomir, et le pire, c’est quand l’éclairage des rayonnages vient l’aveugler à peine entrée dans les rayons. Collée à Vassili, elle le suit bêtement entre les différentes étagères, essayant de paraître normal alors que sa tête lui tournait et qu’elle avait l’impression d’être entourée de cette odeur peur singulière. S’ils avaient de la chance, ils ne se feraient pas mettre à la porte tout de suite, pensa-t-elle. « T’es sérieux ? J’avais envie de crêpes. » Elle hausse les épaules, continue à avancer. Ils passent devant un rayon de crêpes toutes faites, elle en choure un paquet dans sa poche discrètement, volant le bien sans que cela ne lui pose aucun problème. Personne ne se mettrait entre elle et ses crêpes, ou sinon, elle lui donnerait un beau kick pour se défendre. De toute façon, elles seraient bientôt périmées et jetées dans les poubelles alors c’était comme rendre service à la planète. Chemin du retour, elle conduit, mais elle est moins à l’aise que Vass. Faut dire que sa présence dans son dos la déconcentre, et elle aurait presque envie d’abandonner le véhicule pour continuer la route à pied, car jusqu’à aujourd’hui, ses pieds ne lui avaient jamais fait défaut. Dévoilant son paquet de crêpes volées, elle attrape la cuillère que Vassili lui tend pour commencer à tartiner ses galettes, l’esprit tentant de réfléchir à ce qu’ils pourraient parler en chanson. « J’sais pas, l’amour, la mort, tout ça. » Répliqua-t-elle en fourrant une grosse bouchée de crêpes dans sa bouche, la meilleure qui soit, et elle se mit à mâcher en l’écoutant déblatérer des propos dont elle ne comprenait qu’un mot sur deux. Dans le vague, elle empoigna un stylo à son tour, griffonnant un pauvre devil’s back sur le papier, peu inspirée. Elle se pencha sur la feuille du russe pour copier, puis attrapa cette feuille en grimaçant, la froissa et l’envoya à l’autre bout de la pièce, peu satisfaite. « T’en fais trop. On écrit une chanson, pas une comédie musicale, crétin. » Elle termina sa crêpe, en prépara une autre, et soupira en l’entendant. Désespérée, elle s’allongea sur le dos, yeux fixant le plafond par lequel elle espérait voir un signe de sa prochaine œuvre musicale. « Si t’essaie de me faire passer un message, va te faire foutre, Vass. » Vulgarité retrouvée, ça voulait dire que ça allait mieux que tout à l’heure. Elle avait au moins retrouvé son répondant. « Mais bon, j’avoue, c’est pas mal. J’pourrais chanter un truc du genre… » Elle réfléchit, fronce les sourcils, se redresse et s’assoit en tailleur, faisant claquer ses bracelets les uns contre les autres, pour s’inspirer une mélodie. « We had sex at midnight, it was perfect to me, he was perfect to me. » C’était naze, mais bon, elle le notait quand même, parce que c’était mieux que rien. « I saw the Devil in his arms, I thought I was… » Elle trouve pas ses mots, elle grimace, puis finit par survoler le trou de mémoire : « His firearms ! » Elle se mit à rire, car les mots n’étaient pas droits sur les lignes, et elle n’était même pas sûre que tout cela ait un sens. Au moins, elle avait le mérite d’essayer, et elle releva son regard d’enfant sur Vassili, attendant sa possible approbation.
Sujet: Re: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Lun 23 Déc 2019 - 16:12
Une cession shopping un peu catastrophique, l'autre se met à râler parce qu'elle voulait des crêpes. "Faudrait savoir hein. T'avais qu'à en prendre." râlais-je en sortant de l'établissement direction la caravane. Il faut réellement que je songe à me barrer de là. J'ai beau être dépensier, j'ai quand même eu l'intelligence de mettre un peu d'argent de côté puis un peu de compagnie ne me ferait pas de mal je crois. Mais qui je pourrais choisir? Enfin, ce sont les locataires qui choisissent leur coloc mais l'inverse se fait aussi. Et s'il n'y avait pas de feeling? Bon, j'y penserai plus tard même si en revenant dans la caravane, cette idée resurgit plus intensément. Des idées de chansons. C'est ce que je lui ai dit qu'on ferait, pensant que ce serait bien plus facile que ce que j'aurais imaginé. Je secoue la tête en écoutant ses paroles. "Non, ça ne va pas. C'est nul. Je crois qu'une chanson on ne l'écrit pas en 5 minutes dans sa baignoire comme Freddie Mercury." Je secoue légèrement la tête. Je soupire. Je lui avais promis une superbe après midi pour qu'elle reste mais on ne fait rien de ce que j'ai pu proposer. En général quand je fume, oui j'ai la dalle mais après je me pose tranquille à faire la larve jusqu'à ce que les effets ne me fassent plus rien et que je m'en roule un autre. Je m'allonge sur le lit. Je la regarde avant de jeter un coup d'oeil au plafond. "Tu veux faire quoi pour le coup? Tu peux rentrer si tu veux. Ca sera mieux que de ne rien faire ici je crois." lui dis-je, posant mes mains sur mon torse. Je crois que l'idée de changer de lieu de vie donc d'hygiène de vie commence à me trotter un peu trop en tête. "Dis, tu connais les prix pour acheter un appartement ici? Ou alors pour une colocation ou quelque chose? Je crois que j'en ai marre de ce trou à rat..." demandais-je presque désespérément. "Tu m'aiderais à en trouver un? Un qui pourrait aussi être à ton goût vu que tu passes au moins un jour par semaine avec moi." Son avis m'intéressait bien plus que celui des autres qui passent dans ce plumard.
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Sujet: Re: T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part [ft. Gretchen] Jeu 26 Déc 2019 - 21:40
T'as la côte sur les réseaux puis ta côte part
Si quelqu'un était passé par là et les avait vu, il aurait peut-être compris ce reproche comme un commentaire que pourrait se faire les vieux couples, alors qu'il n'en était strictement rien. Dans le fond, ils n'étaient qu'amants, et ne connaissaient strictement rien l'un de l'autre, si ce n'est que Vassili était au courant de plus de choses sur Gretchen que l'inverse, à cause de sa carrière d'artiste. S'ils avaient été moins drogués, moins perchés aussi, ça aurait peut-être pu marcher, quoi que la blonde pense actuellement le contraire. De toute façon, reproche ou pas, elle a fini par les voler ses crêpes alors l'histoire était close, pour en ouvrir une nouvelle. Une idée censée réveillée leurs âmes d'artistes, actuellement à mille lieues de la Terre. Bien que Greta ne soit pas mauvaise en écriture de chansons, son état la rendait difficilement poétique, et elle avait du mal à aligner les mots, que ce soit sur papier ou à l'oral. Il est vrai qu'elle se sentait hors d'elle-même, et bien que cette sensation lui plaisait, elle avait l'impression qu'elle allait vomir à tout moment et se mettre à pleurer pour un rien. « D'habitude, ça marche plutôt bien la baignoire comme inspi. On aurait dû essayer. » réplique-t-elle, haussant les épaules, penchant la tête sur le côté, laissant ses mèches blondes tomber en cascade avant de s'écraser sur ses genoux et sur le lit. Silencieusement, elle l'observe, avant de repousser les papiers pour venir s'allonger à côté de lui sur le ventre. Dans cette position, la nausée était pire, mais en même temps, l'odeur de Vassili avait un effet apaisant. Elle lève le bras, vient passer ses doigts sur la joue de l'homme, les laisse glisser pour venir se caler au creux des siennes sur son torse. Dans une autre vie, elle aurait pu tomber sous son charme, si elle en savait plus, s'il était plus vieux, s'il ressemblait plus à son ex. « On peut dormir. » suggère-t-elle, peu convaincue à l'idée de rentrer chez elle tout de suite, car elle n'aurait d'autre choix que d'être seule, et rien que d'y penser, elle avait envie de pleurer. Plus que tout elle avait besoin de compagnie, les jours lui semblant parfois trop sombres. Alors oui, il lui arrivait de recevoir une amie ou deux, mais dès qu'elles quittaient le logement, c'était à nouveau trop calme, et la musique ne parvenait pas à le combler. Il lui manquait. Elle aurait tout donné pour être à nouveau avec cet homme qui l'avait fait vibrer tant d'années. « J'sais pas, tu dois en avoir pour deux-cent mille dollars, peut-être moins s'ils sont miteux. » lance-t-elle avant de grimacer, redressant la poitrine pour être à sa hauteur et plonger son regard dur dans le sien. « Come on... Tu demandes l'avis des autres de la semaine aussi ? C'est ridicule. » Elle pousse un long soupir, retire la main du corps de Vassili, se met à fixer ses ongles, avant d'enrouler une mèche de cheveux autour de son index pensivement. « Et j'croyais que j'étais juste un plan cul ? T'imagines si j'commence à m'impliquer dans ton choix d'appart ? » Elle roule des yeux, avant de venir poser sa tête contre son torse, à la recherche de la seule chaleur humaine qui la réconforte. « Mais t'as raison, ce sera mieux que ce trou à rat. » Après un court instant, elle pose une question qui lui brûle les lèvres. « Tu la ferais avec qui, ta colocation ? T'sais que si tu prends quelqu'un qui me plait pas, j'serais capable de plus revenir te voir. » Il suffirait que ce soit l'une des autres filles de la semaine pour qu'elle menace de déménager afin de ne plus jamais le croiser. Ou un autre mec, si c'était sa came. En fait, elle voudrait qu'il n'ait pas de coloc, pour être libre de prendre petit à petit possession de chaque soir de la semaine.