i can't escape the way i love you (aelya) -hot-

Il s’était réveillé pour partir au travail, comme tous les matins, s’accordant quelques minutes pour profiter d’un réveil en douceur en se collant à l’amour de sa vie, déposant quelques baisers sur sa peau, dans sa nuque, conscient que ses lèvres s’assècheraient sous le manque incisif qui viendrait l’accabler pendant la journée. Il tentait toujours d’être le plus doux possible, pour ne pas la sortir de son sommeil, cherchant simplement à l’attirer quelques minutes contre lui, dans ses bras qui ne voulaient qu’enlacer son corps. « Passe une bonne journée mon amour… » Avait-il soufflé juste avant de quitter la chambre, embrassant une dernière fois sa petite-amie avant de se rendre à l’hôpital pour sa journée de travail. Il avait pensé à elle toute la journée, son cou portant les traces de sa passion, lui qui n’avait jamais cherché à cacher la moindre marque qu’elle lui laissé et qu’il portait fièrement, montrant au monde qu’il appartenait à une seule et unique femme. Il avait échangé quelques sms avec Aelya pendant ses pauses, faisant toujours en sorte de le faire dés qu’il le pouvait, incapable de passer toute une journée sans lui écrire quelques mots doux ou taquins. Sa journée de travail terminée, il rentra à l’appartement, déprimant à l’idée de rester seul jusqu’à l’arrivée d’Aelya qui était de fermeture ce soir, se voyant alors obligée de rentrer chez eux à une heure plus que tardive. Sauf que lorsqu’il s’agissait de son amour, Niels faisait preuve d’une impatience bien plus insistante, lui qui n’était d’ailleurs pas reconnu pour être quelqu’un de très patient habituellement. Il avait regardé l’heure sur son portable, décidant de rejoindre Aelya au club pour lui faire la surprise de sa venue, lui qui n’avait pas mis les pieds sur son lieu de travail depuis qu’il y avait travaillé. Il sortir de l’appartement après l’avoir verrouillé, descendant les marches de l’escalier pour atteindre sa voiture garée dans le parking, faisant quelques kilomètres avant d’arriver devant le club. Il entra dans le lieu bondé d’hommes, se faisant passer pour un client ordinaire en se payant une consommation, faisant un simple signe de tête aux danseuses qui l’avaient reconnu avant d’aller s’installer sur une banquette en retrait, les yeux valsant sur l’estrade sur laquelle dansaient les collègues d’Aelya sans qu’il n’aperçoive l’amour de sa vie. Il comprit qu’elle était en pause et qu’elle serait probablement la prochaine à prendre place devant les clients, Niels cherchant à se faire à l’idée qu’elle serait pratiquement nue devant le regard d’autres hommes, lui qui avait accepté son métier et ses travers bien qu’il n’ait jamais pu réellement rester serein en sachant combien Aelya pouvait attirer le regard sur elle. Il releva les yeux en voyant les danseuses quitter la scène, un léger sourire venant étirer ses lèvres lorsqu’il la vit débarquer sous les lumières tamisées, son regard s’émerveillant sur ses courbes flatteuses, subjugué par sa beauté qui prenait le dessus sur toutes les autres âmes qui l’entouraient.

La vie avait finalement repris son cours, Aelya se délectant chaque matin des doses d'amour fournis par Niels avant de sentir le lit se refroidir sous l'effet de son absence, elle qui peinait toujours à se rendormir suite à ses départs qu'elle détestait constater, s'imaginant dans ses bras pour l'éternité, sans jamais se voir séparée de son amour. Trainant dans le lit où elle s'imprégnait encore de son parfum, elle ne pouvait s'empêcher de lui envoyer des sms emplis d'affections, lui rappelant à quel point elle l'aimait beaucoup trop, et qui lui manquait toujours horriblement, sa peau aimant se charger de toute sa chaleur qui s'évaporait dans le creux de leur éloignement. Ce matin là, elle s'était réfugiée tout contre lui, à moitié réveillée, ses bras s'enroulant autour de son corps qu'elle plaquait contre le sien comme dans une volonté de ne pas le laisser partir, sa tête se réfugiant dans son cou.

- Je t'aime mon bébé, susurra-t-elle à son oreille.

Elle aurait voulu les garder dans leur bulle pour le restant de ses jours même si cela semblait impossible. Aelya ouvrit les yeux quelques heures plus tard, tuant le temps en sortant Hank avec qui elle aimait courir sur la plage, rentrant finalement pour prendre sa douche, ranger quelques affaires qui trainaient sur le passage avant de prendre la route pour le club dans lequel elle dansait toujours, s'évertuant à dissimuler les traces passionnées que Niels lui laissaient chaque soir sur sa peau dans leurs étreintes brûlantes où Aelya aimait voir l'amour la consumer entièrement. Elle prit le relai de ses collègues avant de partir en pause, en profitant encore une fois pour rappeler à l'homme de sa vie qu'elle avait hâte de le retrouver, terminant sa cigarette sous le couvert de la nuit avant de regagner les vestiaires où elle changea de tenue, se préparant à repartir sous les lumières tamisées où elle aimait se dévoiler sans jamais rien n'offrir d'autres qu'une vue sur ses courbes. Elle s'élança sur l'estrade, jouant avec la barre de pole dance lorsque son regard croisa celui de l'amour de sa vie, égayant un léger sourire en coin sur ses lèvres avides de posséder les siennes, Aelya ne voyant plus que lui au milieu de tous ces hommes qui la détaillaient, comme si finalement, elle ne se déhanchait que pour lui, et c'était le cas. Elle retirait lentement mais surement son haut qu'elle fit glisser sur son corps pour laisser son soutien gorge souligner sa poitrine, son regard ne s'arrêtant que sur Niels alors que ses mains se mirent à toucher ses courbes, Aelya se mordant la lèvre en le regardant, lui transmettant tout ce qu'elle rêvait de le voir faire avec son corps avant de s'approcher sensuellement de lui, prenant place sur ses cuisses.

- Pour toi une danse privée c'est gratuit... Souffla-t-elle à son oreille, ses lèvres effleurant discrètement son lobe puis sa joue, avant de s'éloigner pour ne rien laisser paraître, oubliant la présence de l'homme à côté qui avait pu entendre ses mots.

Il détestait avoir à la quitter, incapable de réprimer tout l’amour qu’il contenait en lui à chaque fois qu’il s’apprêtait à quitter les draps, profitant d’un énième contact avec Aelya pour se charger de son affection avant de s’éloigner. C’était comme si on lui arrachait un bout de son âme, un morceau de lui, parce-qu’Aelya le complétait, elle qui représentait son tout, son unique repère. Il l’avait réveillé en douceur ce matin-ci, embrassant sa peau et enlaçant son corps encore chaud qu’il maintenait doucement contre le sien, fermant les yeux pour apprécier ces instants de tendresse infinie. « Moi aussi mon ange… Tu vas me manquer. » Ajouta-t-il, dans un dernier souffle, avant de quitter définitivement le lit pour rejoindre la salle de bain où il se prépara, prenant sa douche avant de s’habiller et de prendre la direction de l’hôpital où il commença son service. Les minutes défilaient toujours beaucoup trop lentement lorsqu’ils n’étaient pas ensemble, Niels passant son temps à regarder son portable pour voir s’il n’avait pas reçu de message de son amour, eux qui avaient toujours pris l’habitude de se tenir compagnie de la sorte lorsqu’ils ne pouvaient pas le faire physiquement. Il était plus que rassuré de la voir lui répondre au travers des mots doux qu’ils s’envoyaient, s’apaisant quelque peu en sachant pertinemment qu’elle prendrait son service bientôt, et qu’elle serait donc vulnérable face à tous ses clients qui profiteraient de la vue de son corps dénudé. Il avait profité de la fin de sa journée de travail pour rentrer à l’appartement, promenant Hank comme il en avait l’habitude avant de se poser devant la télévision, peinant à gérer le manque qui s’infiltrait dans sa peau quand il songeait à sa petite-amie et à l’attente de leurs retrouvailles. Perdant patience, il s’était faufilé dans l’habitacle de sa voiture, décidant de lui faire une surprise en se rendant au club, lieu qu’il avait choisi d’éviter depuis tous les drames qu’ils y avaient vécu ensemble. Finalement, il avait poussé la porte du lieu à la nuit tombée, cherchant à se frayer un chemin au milieu des clients qui étaient toujours nombreux, même en semaine, Niels se postant à une table en retrait, son verre à la main, attendant patiemment la venue d’Aelya sur scène. Il la découvrit quelques instants plus tard, son regard s’illuminant à la seconde où il la repéra au milieu des autres danseuses, son admiration perlant dans ses iris qui ne voyaient plus qu’elle, s’intéressant au plus beau des trésors. Il avait légèrement souri en comprenant qu’elle l’avait elle aussi repéré, ses yeux ne la lâchant pas alors qu’elle semblait lui montrer bien plus d’importance qu’aux autres clients, le monde disparaissant à mesure que les minutes défilaient pour ne laisser place qu’à eux deux. Il la dévora du regard lorsqu’elle se mit à se retirer son haut, ses yeux déviant un instant sur sa poitrine avant qu’elle ne s’avance vers lui pour prendre place sur ses genoux. « J’en ai de la chance… » Souffla-t-il, se forçant à ne pas la toucher bien que l’envie le démangeait. « Approche pas trop tes lèvres, j’aurais peur de faire une connerie… » Ajouta-t-il dans un murmure, fermant doucement les yeux en sentant ses lèvres effleurer son visage, la laissant ensuite s’éloigner alors qu’il avait vu quelques regards curieux se poser sur eux. « Hey ma jolie, tu voudrais pas me faire une danse gratuite à moi aussi ? » S’exclama le client assis non loin de Niels qui avait pu entendre les mots d’Aelya.

Elle aurait tellement les aimé les soustraire à leurs contraintes, au temps, pour simplement les figer dans leur univers qu'ils connaissaient bien lorsqu'ils étaient ensemble, les secondes et les minutes s'arrêtant pour laisser exister le rythme de leur amour pour seule horloge. Elle avait besoin de s'accaparer son être constamment, le manque lui brûlant déjà la peau alors qu'il vint s'extirper de son étreinte afin de se préparer pour le travail, la chaleur de son être et la douceur de son parfum hantant encore le lit et son corps qu'il avait enlacé juste avant de le quitter, Aelya savourant toujours ces instants qu'ils volaient au temps, juste pour s'aimer encore plus, elle qui aimait lui faire savoir qu'il était son tout, sa vie entière, son cœur pulsant perpétuellement dans l'espoir de tuer plus vite la distance qui les refroidissait. Elle s'était occupée comme elle le pouvait, se distrayant avec Hank et les sms qu'elle envoyait à l'homme de sa vie, parcourant leurs photos qu'elle adorait regarder encore et encore, comme pour s'imprégner de la sensation de son amour si puissant qui ne cessait d'augmenter. Elle avait rejoint le club presque à contre cœur, sachant pertinemment qu'elle partait tout juste au moment où Niels rentrait, et qu'elle terminerait très tard ce soir puisqu'elle était de fermeture, ce qui leur prenait quelques heures de plus qu'ils auraient pu passer ensemble entre les draps, elle qui mourait toujours de faim pour son corps qui l'attirait comme au premier soir, Aelya étant éperdument amoureuse de lui, sombrant au fur et à mesure de cette délicieuse maladie dont elle ne voulait aucun remède.

Quittant sa pause après quelques heures de travail, elle revint sur le devant de la scène, habillée d'une tenue qui soulignait divinement ses courbes quand bien même elle terminerait sur le sol, croisant finalement le regard d'un homme qu'elle ne connaissait que trop bien devant la scène, son amour qui la détaillait, elle qui le dévorait déjà du regard, conquise de le voir ici, dans l'antre de beaucoup de leurs problèmes puisque ça n'avait jamais été une partie de plaisir que de l'amener dans le club, à cause de la jalousie. Elle comptait bien prendre soin de lui, se déhanchant rien que pour ses beaux yeux qu'elle ne pouvait pas lâcher, le club devenant leur terrain de jeu à tous les deux, Aelya oubliant tout le reste, son regard s'intéressant au seul homme qui était capable de la satisfaire pleinement, qu'elle aimait à folie. Elle sentit sa peau se réchauffer lorsqu'elle suivit le trajet de son regard qui vint caresser sa poitrine dénudée, Aelya rompant très vite les quelques mètres qui les séparaient pour se présenter devant lui, sur ses cuisses, sa proximité suffisant activer le rythme de son cœur, elle qui le cherchait dans des murmures qu'elle déposa à son oreille, créant une intimité que personne ne pouvait leur prendre.

- Je rêve que tu fasses cette connerie là, tout de suite... Répondit-elle dans un souffle brûlant, ses lèvres effleurant volontairement sa joue alors qu'elle disséminait l'urgence entre eux, prenant un peu de distance pour ne pas lui sauter dessus, avant que son cœur ne loupe un battement à la remarque d'un client juste à côté, semblant avoir entendu leur conversation. T'as mal entendu, y'a rien de gratuit ici, se justifia-t-elle, tentant de garder la face en souriant, remontant sur l'estrade pour continuer à danser, se delestant de son bas qui glissa sur ses courbes, dévoilant ses courbes embellis par ses sous vêtements échancrés, son regard se perdant sur Niels sans qu'elle ne puisse faire autrement, le client semblant perdre patience dans leurs jeux de regards.

- Et si j'te paye un verre, j'aurais le droit à une danse gratuite, plus tard...? Demanda-t-il, profitant pour mettre un billet dans l'élastique de son sous-vêtement, Aelya regardant vivement Niels pour canaliser la colère qu'elle lisait dans ses yeux.

Il espérait habiter ses pensées comme elle habitait les siennes, appréciant de savoir qu’il gardait son parfum sur sa peau toute la journée, que ses marques continuaient de parsemer son cou pour montrer son appartenance. Parce-qu’il la voulait avec lui, sur lui en permanence, son âme ne supportant jamais d’être enlevée à la sienne. Il ne vivait que pour elle, à travers elle, désirant être l’homme qui la ferait sourire jusqu’à son dernier souffle, son seul souhait étant de la rendre heureuse perpétuellement, parce-que pour Niels, Aelya méritait d’être aimée avec l’amour le plus profond et le plus pur qu’il soit. Et il était prêt à tenir ce rôle jusqu’à la fin des temps, ne se lassant pas de la protéger et de lui montrer qu’ils étaient faits pour perdurer tous les deux, main dans la main, eux qui formaient la meilleure équipe du monde. Il s’était réfugié contre elle pour les quelques minutes qu’ils avaient pour eux, l’enlaçant amoureusement avant de se préparer pour sa journée de travail pendant laquelle il croulerait sous le manque de son amour, cherchant désespérément à établir le moindre contact avec elle par le biais de leurs mots doux échangés. Il avait appris tardivement qu’elle serait de fermeture, déjà contrarié à l’idée de savoir que leur moment serait court, Aelya partant quand lui rentrait, eux qui n’avaient jamais l’occasion de se croiser entre temps et de profiter d’un moment tous les deux. Il rentrait toujours avec le coeur serré, lui qui aurait certainement voulu passer le reste de la journée contre elle, à rattraper les heures qu’ils avaient perdu loin l’un de l’autre. Mais rien n’était facile lorsqu’il s’agissait de gérer l’absence de la femme qu’il aimait, Niels cherchant à s’occuper comme il le pouvait, entre les balades avec Hank et ses escapades en skateboard, son esprit toujours happé par Aelya. Bien trop impatient, il s’était rendu en milieu de soirée au club, lui qui désirait lui faire une surprise, sachant évidemment qu’elle ne s’attendait certainement pas à le voir ce soir sur son lieu de travail qu’il avait décidé d’éviter depuis leurs derniers déboires. Il avait pourtant décidé de tenter de mettre sa jalousie de côté pour la voir dans son élément, ses yeux la cherchant alors qu’il pénétrait dans le lieu. Il la vit entrer en scène quelques instants plus tard, la dévorant immédiatement du regard alors qu’il tombait une nouvelle fois sous son charme, amoureux de ses courbes, de sa beauté, de la passion qu’il lisait dans ses yeux. Et à cet instant, il était fier de savoir qu’elle était sienne, au même titre qu’il était à elle. Il jeta un coup d’oeil sur son tatouage pourtant discret qu’il pouvait repérer d’ici, un léger sourire venant étirer ses lèvres alors qu’elle s’approcha de lui d’une démarche féline, Niels se retenant de poser ses mains sur son corps, conscient que ce n’était ni le lieu, ni le moment de déraper. « M’oblige pas à faire n’importe quoi… » Souffla-t-il discrètement, sa main effleurant sa cuisse en même temps qu’elle jouait avec la proximité de leurs visages, la laissant s’écarter pour lui donner l’occasion de reprendre sa respiration qui s’était presque coupée à son contact. Il tourna la tête en entendant un homme assis non loin de lui s’adresser à Aelya, Niels comprenant immédiatement qu’il avait entendu leur échange. Il chercha à garder son calme alors que le client cherchait à obtenir les mêmes avantages que lui, continuant de regarder sa petite-amie se déhancher devant ses yeux, ne quittant pas une seule seconde les siens tandis qu’elle continuait à se dénuder progressivement. Il fronça les sourcils à la nouvelle remarque de l’homme qui était venu cette fois-ci déposer un billet dans l’élastique de son sous-vêtement, comprenant qu’il cherchait bien plus qu’une simple danse. « J’crois qu’elle a autre chose à faire que d’accepter les avances d’un vieux pervers. » Lâcha-t-il, peinant à gérer son calme. « Si tu voulais plus, c’était pas ici qu’il fallait venir. » Continua-t-il, son regard rencontrant celui de l’homme alors qu’il avait haussé le ton.

Elle adorait leurs moments hors du temps, là où il s'accordaient quelques minutes pour s'aimer lorsque leurs contraintes les obligeaient à s'éloigner. Elle aimait le sentir contre elle, dans la chaleur de son étreinte tendre qui l'animait d'affection, elle qui en avait beaucoup trop à lui donner en retour, Aelya se réfugiant contre le corps de son amour pour déposer de légers baisers dans son cou, ses jambes et ses bras s'enroulant autour de lui comme pour l'emprisonner dans leur cocon amoureux qu'elle voulait voir perdurer, avant de finalement le laisser s'éclipser pour se rendre à l'hôpital. Elle détestait ça, être sans lui, s'apercevant qu'il lui manquait une partie essentielle de son être lorsqu'il était partout sauf avec elle, contre son coeur qui battait trop lentement, dans l'attente que celui de Niels ne vienne le réveiller, lui donner ses impulsions amoureuses qu'elle avait besoin pour exister. Elle se traînait sans lui, peinant à trouver de quoi la distraire avant qu'elle ne parte elle aussi au club, comme si tout perdait de sa saveur si elle ne profitait pas avec Niels. Il n'y avait absolument rien qu'elle aimait faire toute seule, elle qui se morfondait trop vite dans la solitude, l'esprit hanté par l'amour de sa vie qu'elle ne pensait qu'à retrouver.

Elle se rendit au club après avoir échangé quelques sms avec son petit ami qui lui avait redonné le sourire, elle qui se motivait à travailler un peu plus pour le bien de leur voyage qu'elle organisait en secret, happée par tous les nouveaux souvenirs qu'ils allaient crées. Aelya se prépara à entrer en scène, avant de se déhancher sensuellement devant les clients qui la détaillaient avec intérêt, croisant le regard d'un homme qui était tout sauf un numéro, qui était son univers tout entier, son sourire s'inscrivant sur ses lèvres alors que son coeur s'était mis à battre plus vite, touchée de le voir dans un espace si confortable pour lui. Elle aurait voulu outrepasser toutes les règles pour simplement fondre sur ses lèvres amoureusement, Aelya gérant mal la distance de leurs peaux, la sienne ayant soudainement besoin de sa douceur. Elle était venue au plus près de lui, jouant avec leur proximité pour égayer le désir dans son organisme, le même qui la faisait déjà frissonner, Aelya souriant en coin à sa remarque avant de prendre la décision de se retirer lentement, prenant le temps d'effleurer son visage comme lui le faisait sur sa cuisse, et c'était comme s'il venait de faire fondre son coeur par le biais de sa main, elle qui était encore et toujours incapable de lui résister.

Aelya continua la longue décadence de ses vêtements qui tombaient un à un au sol sous les mouvements lents et maîtrisés de son corps qui bougeait contre la barre, tentant de faire abstraction de cet homme qui pouvait lui attirer des problèmes s'il reconnaissait que Niels avait des avantages en plus que les autres. Et il en aurait forcément toujours, même si elle n'avait pas le droit de faire la différence. Elle reçut son billet dans l’élastique de son bas, Aelya fronçant légèrement les sourcils à sa remarque, s'inquiétant de la réaction de Niels qui ne se fit pas attendre.

- Niels... Murmura-t-elle, son regard lui demandant de s'adoucir.
- C'est ta meuf ou quoi ? J'vois pas en quoi ça te regarde en fait, lança l'homme en s'adressant à Niels.
- Ecoute. C'est soit tu calmes tes ardeurs et tu regardes. Soit tu pars, répondit Aelya de manière ferme, le regard centré sur l'homme.
- J'me casse, finit-il par lâcher, lançant un regard mauvais à Niels.

Elle acquiesça doucement, reprenant finalement sa danse jusqu'à dévêtir complètement sa poitrine sous les yeux de Niels qu'elle voulait capter, laissant ses mains glisser ses courbes comme il pouvait le faire dans leur intimité, elle qui rêvait que ça à l'instant. Elle termina son show rapidement, se rendant dans les vestiaires pour s'habiller de nouveau d'une robe près du corps avant d'en sortir, cherchant Niels du regard avant de venir vers lui.

- Tu la veux ta danse privée...? Tu mérites bien ça, t'as été exemplaire, le complimenta-t-elle, le regard valsant entre ses lèvres et ses yeux.

Il s’accrochait à elle comme s’il s’accrochait à la vie, persuadé que c’était le cas, parce-qu’il n’y avait rien d’envisageable sans elle, sans cet amour qui était devenu sa raison de vivre. Chaque moment lui paraissait être aussi précieux que de l’or, Niels souhaitant en profiter à chaque instant, vivant leurs moments avec toute son âme afin de se rappeler de chacune des secondes qu’ils passaient ensemble. Il avait apprécié sentir sa chaleur se répandre sur chaque parcelle de sa peau alors qu’elle l’avait enlacé généreusement, fondant à ses baisers qu’elle déposait tendrement dans son cou. Il s’était motivé comme il le pouvait à quitter les bras, glissant quelques mots doux à l’oreille d’Aelya pour qu’elle puisse retrouver paisiblement le sommeil en son absence, conscient que sa journée de travail ne commençait que bien plus tard et qu’elle avait donc le temps de se reposer dans leur lit. La journée lui avait d’ailleurs semblé interminable, Niels regardant fréquemment l’heure sur son portable, n’attendant que le moment où il rentrerait chez lui et où l’attente serait encore plus longue jusqu’à l’arrivée de sa petite-amie. Parce-qu’il savait très bien qu’il n’aurait pas la chance de la croiser avant son départ, lui qui rentrait toujours trop tard pour espérer la voir même quelques minutes en coup de vent. Il avait tourné en rond après avoir pris l’air avec Hank, cherchant désespérément à tuer le temps qui lui semblait toujours beaucoup trop long lorsqu’il était seul et bien trop court lorsqu’il était avec l’amour de sa vie. Puis rapidement, il avait pris la décision de se rendre au club, préférant avoir à se débattre avec sa jalousie que de continuer à subir ce manque incisif qu’il peinait à gérer, frustré d’être loin d’Aelya et de son coeur qu’il désirait sentir palpiter contre le sien. Il s’était mis en retrait, préférant passer pour un client puisque la plupart des employés, notamment les danseuses, le connaissaient, Niels cherchant à être le plus discret possible. Tout ce qu’il souhaitait, c’était de la voir, elle et uniquement elle, son amour, la femme qui le faisait frémir d’envie rien que par un regard. Et il avait immédiatement compris qu’elle comptait jouer avec lui, son regard trouvant le sien à la seconde où elle apparut sur scène, plus séduisante que jamais. Il avait senti son rythme cardiaque s’affoler lorsqu’elle s’était approchée de lui, les frissons venant parsemer sa peau quand elle vint établir le contact avec lui en lui murmurant quelques mots brûlants à l’oreille. Se forçant au calme, il s’était autorisé un simple effleurement sur sa cuisse, lui qui désirait pourtant lui sauter dessus, lui arracher le reste de ses vêtements pour lui faire l’amour sauvagement. Il la laissa s’écarter, comprenant aisément qu’un homme s’était intéressé à leur conversation pourtant discrète, demandant à Aelya d’obtenir les mêmes avantages qu’elle nia en bloc. Niels sentit son sang ne faire qu’un tour à sa réflexion suivante, peinant à maîtriser son ton et ses mots qu’il avait lancé comme des rasoirs, prêt à jaillir sur ce type qui s’intéressait beaucoup trop à son amour. Le ton monta rapidement alors qu’il intercepta le regard d’Aelya qui lui demandait de garder son calme, sa mâchoire se serrant de nouveau. Avant même qu’il ne puisse rétorquer de nouveau, sa petite-amie reprit la parole, mettant les choses au clair pour calmer le client qui abandonna bien vite l’idée de rentrer avec elle. « C’est ça, dégage. » Lâcha Niels, satisfait de le voir partir. Il peina à faire redescendre sa tension qui s’était enflammée en une fraction de seconde, se concentrant sur Aelya, sur ses gestes délicats et sensuels, son coeur s’apaisant alors qu’elle infiltrait des doses d’amour dans ses veines sans même le savoir. Il la regarda partir, reprenant sa boisson en main pour en boire quelques gorgées, ses pupilles s’assombrissant en remarquant sa petite-amie revenir vers lui, dans une tenue qui ne le laissait clairement pas de marbre. « J’y ai vraiment droit… ? Genre, dans un coin un peu plus intime ? » Souffla-t-il, se mordant la lèvre alors qu’il attrapa son verre pour le finir d’une traite, se levant pour arriver à sa hauteur, gardant encore une certaine distance à cause des regards curieux qui pouvaient se poser sur eux. « Emmène-moi avec toi… » Murmura-t-il, son regard détaillant le contour de ses lèvres.

Elle n'aurait jamais pu s'extirper du gouffre dans lequel elle était piégée si Niels n'avait jamais débarqué. Il l'avait sorti de nombreuses fois des bras des ténèbres qui l'avaient continuellement enveloppés, et Aelya par habitude, s'y était confinée, faute de mieux, n'ayant aucun espoir auquel s'accrocher pour se tirer vers le haut, alors, à force de toujours tomber elle avait fini par toucher le fond, jusqu'à le trouver lui, son amour, au détour d'une soirée qui ne se serait jamais annoncée aussi prometteuse s'il ne s'était jamais présenté. Depuis elle ne l'avait plus lâché, la seule idée de le regarder partir pour travailler la faisant frémir sous l'effet du manque qui refroidissait ses cellules endolories que lui seul pouvait réchauffer. Elle s'était traînée toute la journée, dans l'attente presque impatient de se rendre au club pour que le temps ne vienne à passer plus vite, elle qui avait déjà hâte de se blottir contre l'homme de sa vie, d'attraper ses lèvres pour l'embrasser encore et encore afin de lui rappeler à quel point elle l'aimait.

Arrivée à son travail, elle s'habilla dans les vestiaires, se préparant à entrer sur l'estrade pour remplacer ses collègues, croisant rapidement le regard de l'homme de se rêves sous les lumières tamisées, le coeur pulsant toute l'affection qu'elle réprimait en elle et qui ne voulait qu'exploser contre lui alors qu'elle vint le chercher dans sa proximité sensuelle pour égayer le jeu entre eux, chose qu'un client remarqua vite, se permettant de s'approprier des services qui n'existaient pas, Aelya le remettant à sa place pour le voir partir avant de voir la lueur de rage s'enflammer dans les prunelles de Niels. Elle reprit sa place, terminant son spectacle juste pour le plaisir de son petit-ami, le seul qu'elle voyait dans cette salle bondée de monde où il n'y avait que lui qui comptait, comme si l'univers s'ouvrait pour ne les laisser que tous les deux, Aelya se perdant dans son regard qui l'appelait continuellement à l'aimer. La brune revint dans les vestiaires pour se changer une nouvelle fois, portant une tenue toujours près de ses courbes pour les beaux yeux de son petit ami qu'elle retrouva quelques minutes plus tard pour lui proposer une danse privée. Elle ne le faisait jamais avec ses clients, à moins qu'elle en soit obligée pour des questions financières, parce qu'elle ne se sentait plus du tout en sécurité avec aucun autre homme qu'avec Niels.

- Dans un coin où y'aura que nous deux ouais, renchérit-elle, une lueur joueuse dansant dans ses iris alors qu'elle le vit s'approcher, luttant pour ne pas rompre le peu de distance qu'il y avait entre eux, hochant doucement la tête à sa demande, son regard captant le trajet du sien vers ses lèvres, elle qui avait envie de le dévorer.

Elle traversa un couloir qui menait à des box privés, invitant Niels à entrer en premier avant de tirer le rideau opaque sur eux, l'incitant à s'asseoir sur la banquette, gardant son corps debout en face du sien.

- Je fais vraiment du favoritisme. Mais je ferai absolument tout pour l'amour de ma vie, murmura-t-elle, venant sur ses cuisses une nouvelle fois, ses lèvres jouant en suspension au-dessus des siennes sans leur céder. T'arriveras à pas me toucher du tout... ? Parce que moi, je peux faire ce que je veux... Genre ça... Souffla-t-elle d'une voix brûlante avant de laisser ses lèvres grignoter son cou de manière lente et sensuelle, son corps ondulant légèrement contre le sien.

Il se demandait parfois ce à quoi aurait ressemblé sa vie s’il ne l’avait pas rencontré, s’il avait finalement décidé de rentrer seul cette nuit-là alors que son regard n’avait pas arrêté de la dévisager, complètement absorbé par son charme. Parce-qu’il peinait à se rappeler de tout ce qu’il s’était passé avant elle, avant qu’elle ne vienne le libérer de ses démons, de cette vie qui n’avait en réalité aucun sens comparée à celle qu’ils forgeaient à deux. Il était convaincu qu’il n’aurait rien pu lui arriver de mieux que le fait d’être tombé amoureux d’Aelya, sa vie ayant pris un tout autre tournant depuis qu’elle y était entrée. Il avait beau avoir frôlé le pire à de nombreuses reprises, il se voyait incapable de regretter leur rencontre, de regretter d’avoir sombré dans cette relation qui avait chamboulé son quotidien, le rendant bien plus lumineux. Le manque lui triturait les entrailles dés lors qu’elle se trouvait hors de son champ de vision, Niels revenant chez eux pour se confronter à son absence qui lui pesait toujours très lourd sur le coeur, lui qui aurait préféré passer sa fin de journée blotti dans ses bras. Malheureusement, il savait qu’il allait devoir faire preuve de patience jusqu’à son retour, chose qu’il laissa rapidement tomber après avoir pris la décision de la rejoindre directement sur son lieu de travail. Il préférait ne pas réfléchir aux conséquences de ses actes, persuadé qu’il pouvait parvenir à rester calme le temps de quelques heures tout au plus, bien que les regards des autres hommes portés sur la femme de sa vie lui poseraient toujours problème. Il n’avait d’ailleurs pas su se retenir lorsqu’il entendit le client tout près d’eux demander des faveurs à sa petite-amie, Niels exposant de jalousie et de colère rien qu’à l’idée que cet homme puisse vouloir plus d’Aelya. Il savait pourtant que c’était ni le lieu, ni le moment pour faire un scandale, conscient qu’il s’agissait de la carrière de son amour et qu’il n’avait certainement pas le droit de venir y mettre la pagaille, bien que l’idée de remettre en place ce client trop intrusif le démangeait. Il laissa Aelya reprendre les devants, l’écoutant recadrer l’homme qui se vexa immédiatement, préférant quitter les lieux après le dilemme qu’elle lui avait énoncé. Il lâcha un dernier mot empli de mépris à l’homme qui s’envola dans la nuit quelques instants plus tard, ses yeux venant se reconcentrer sur la silhouette de sa petite-amie qui finissait de se dévêtir, Niels ne loupant aucune miette de ce délicieux spectacle. Un léger sourire vint égayer son visage lorsqu’il l’aperçut revenir vers lui quelques minutes après qu’elle se soit éclipsée dans les vestiaires, son regard brillant d’admiration la contemplant, des étincelles cherchant à embraser un feu entier dans le creux de ses entrailles. « J’ai très très envie de me retrouver dans un endroit confiné avec toi. Surtout si c’est que nous deux… » Souffla-t-il, appréciant de savoir qu’il serait le seul à bénéficier de ce moment privilégié avec elle, lui qui supportait mal l’idée qu’un autre homme puisse la voir aussi intimement. Il la suivit au travers d’un couloir, entrant dans le premier box qui préserverait leur intimité, Niels s’asseyant sur la banquette en attendant qu’Aelya ne ferme les rideaux. « J’ai été sage pour pas le défigurer… Mais là, j’peux l’être beaucoup moins si tu préfères. » Souffla-t-il, jouant habilement avec les mots pour l’attirer contre lui, frôlant ses lèvres qui étaient venues jouer délicatement avec les siennes, les caressant sans s’y abandonner. « Tu sais très bien que tu me demandes l’impossible là… » Murmura-t-il, tendant la nuque pour l’inciter à continuer, sa respiration devenant plus profonde alors qu’il percevait ses ondulations discrètes contre son corps. « J’peux pas rester loin de toi mon amour… Tu me manques tout le temps, même quand t’es là tu me manques. J’te veux que pour moi. » Souffla-t-il, ses mains finissant par céder sur ses hanches qu’il rapprocha instinctivement de son bassin pour resserrer son emprise, ses doigts se frayant un passage sous sa robe. « J’ai envie de rentrer avec toi bébé… »

Toutes les nuits elle rêvait de lui, et dès qu'elle ouvrait les yeux, c'était comme si son image s'incrustait n'importe où autour d'elle, égayant son quotidien qu'elle ne percevait qu'à travers lui, elle qui était incapable de rayonner sans son amour qui la rendait heureuse, qui faisait éclore de plus en plus de sentiments dans le creux de son coeur, jamais lassé de battre pour l'homme qui rythmait ses battements. Il n'y avait rien qui comptait plus que Niels, elle qui aurait voulu s'approprier davantage sa présence qui s'était envolée loin de la sienne, Aelya ne pouvant s'empêcher de prendre de ses nouvelles par le biais des sms qu'ils s'échangeaient, un sourire s'inscrivant sur ses lèvres à chaque fois qu'elle le lisait, lui qui était la raison de la moindre de ses respirations qui devenaient difficiles lorsqu'il n'était pas là pour la guider, lui l'essence même de sa vie qu'elle puisait dans chaque regard qu'il lui attribuait. Elle se rendit à son travail, ne pensant qu'à ces heures qui défilaient et qui la rapprochaient de son départ pour son logement là où elle retrouverait son amour, persuadée qu'il devait l'attendre dans leur cocon avant de comprendre qu'il avait défié sa propre jalousie pour s'aventurer près d'elle, Aelya se voyant touchée par son geste qu'elle voulait récompensée de la meilleure manière qui soit, l'attirant dans ses filets pour jouer ensemble sous l'effet du désir qui les enveloppaient au milieu de la foule, avant qu'un client ne vienne s'apercevoir de leur complicité pour s'y immiscer, Aelya tentant de couper court à ses intentions en remarquant la colère de Niels exploser, lui accordant un regard entendu lorsque le client prit la fuite, la brune continuant à se déhancher juste pour le plaisir de son petit ami, terminant son show pour rejoindre les vestiaires afin d'enfiler une autre tenue, décidant de n'accorder du temps qu'à Niels.

-C'est tout ce que je veux là, être vraiment seule avec toi. J'vais prendre soin de toi histoire que tu reviennes encore... S'amusa-t-elle malicieusement, l'attirant dans un box où elle se retrouva dans un espace très restreint avec son amour qu'elle détaillait du regard. T'es pas du tout obligé d'être sage avec moi... Pas du tout. Puis j'compte bien tout faire pour t'empêcher de l'être en plus, ajouta-t-elle, son regard caressant le sien, noyé de désir, ses lèvres s'amusant doucement avec les siennes, souriant en coin à sa réponse concernant le défi qu'elle lui lançait, consciente qu'ils se manquaient trop pour se contraindre à encore plus de distance, ses lèvres venant grignoter langoureusement son cou qu'elle s'appropriait encore une fois, son bassin chevauchant discrètement le sien. Tu me manques trop aussi mon bébé... J'suis trop accro à toi pour pas t'approcher quand j'te vois. C'est plus fort que moi, souffla-t-elle, frémissant en sentant ses mains agripper ses hanches, sa respiration s'emballant en percevant ses doigts sous sa robe. On va rentrer ensemble bébé... C'est bientôt l'heure de fermeture. Dans trente minutes exactement. Qu'est-ce qu'on peut bien faire en attendant ? Lança-t-elle, un sourire joueur, le regard complice.

Elle capta ses yeux, une lueur sulfureuse dans les siens, sa main venant faire tomber la bretelle de sa robe pour dévoiler lentement sa poitrine dénudée, sachant qu'elle ne portait aucun sous-vêtement exprès, pour le tenter davantage.

- T'as déjà enfreint une règle en me touchant. Et j'suis entrain d'en enfreindre une autre là... Lâcha-t-elle, avant d'encadrer son visage pour se jeter sur ses lèvres de manière passionnée, sa respiration s'entrechoquant avec la sienne, l'organisme déjà tourmenté par son urgence, par le goût du risque qui s'imprimait sur ses lèvres qu'elle aimait dévorer.

Il l’aimait éperdument, de plus de plus, Niels prenant conscience que ce processus ne prendrait jamais fin, parce-qu’il était capable d’éprouver ces sentiments éternellement. C’était tout ce qu’il souhaitait, se réveiller chaque matin et la voir paisiblement endormie à ses côtés, leurs corps tournés l’un vers l’autre comme dans un désir de ne jamais se quitter, Niels prenant toujours quelques minutes pour la regarder, son coeur fondant lorsqu’il réalisait qu’elle était à lui pour toujours. Parce-que c’était son plus beau rêve qui se réalisait, celui qui continuerait de guider ses pas à travers ce quotidien qu’elle rendait bien plus lumineux de par sa présence. Il avait peiné, comme à chaque fois, de quitter les draps qu’ils avaient réchauffé tous les deux, profitant de l’étreinte de sa petite-amie, des derniers baisers qu’il lui volait avant de la quitter pour la journée. Il avait dû faire face au manque qui était venu l’accabler dés qu’il s’était retrouvé seul chez eux, l’appartement lui semblant toujours froid dés qu’elle n’était pas là, qu’il se retrouvait seul face à lui-même. Alors, sans même chercher à se raisonner, il s’était précipité vers sa voiture dans le but de la rejoindre, ne souhaitant plus subir l’attente alors qu’elle ne se trouvait qu’à quelques kilomètres de lui. Il s’était aventuré dans ce lieu qui lui paraissait toujours aussi hostile, lui qui ne savait jamais s’il allait savoir contrôler sa jalousie au milieu de tous ces hommes qui convoitaient son trésor. Il avait immédiatement vu ce client comme une menace potentielle alors qu’il avait simplement voulu se rapprocher d’Aelya et lui faire comprendre combien elle lui manquait, sortant de ses gonds après l’avoir entendu lui réclamer les mêmes avantages. Il avait fini par laisser Aelya reprendre le contrôle de la situation, hochant la tête en regardant l’homme partir avant de porter son regard sur la femme de ses rêves qui continuait à danser pour lui. Il avait esquissé un sourire amoureux en la voyant revenir vers lui, ses yeux brillant d’admiration pour elle alors qu’il la déshabillait du regard, s’imaginant lui enlever cette robe pour se réchauffer contre sa peau. « Y’a trop de monde ici en plus… Mais il se pourrait que tu arrives à me convaincre de revenir… » S’amusa-t-il, ne la lâchant pas des yeux alors qu’il la suivit dans un box, impatient de savoir ce qu’elle lui réservait dans cet espace où ils ne seraient que tous les deux. « Tu m’aimes trop quand je suis insupportable en fait… On est faits pour être ensemble. » Souffla-t-il, se mordant discrètement la lèvre alors qu’elle prit place sur ses cuisses, le tentant comme elle savait parfaitement le faire, le faisant languir en déposant des baisers brûlants contre son cou et en jouant avec la proximité de son bassin. « T’en empêches jamais mon amour. J’ai toujours trop envie de te sauter dessus quand j’suis ici. Je pourrais pas faire semblant avec toi. » Souffla-t-il, finissant par abandonner l’idée de ne pas la toucher, ses mains remontant lentement vers ses hanches, cherchant à taquiner sa peau sous son vêtement. Il fit mine de réfléchir à sa question, ses lèvres toujours aussi proches des siennes, lui lançant un regard malicieux. « J’sais pas trop… On est pas hyper doués pour s’occuper dans ce genre de situation toi et moi. » Murmura-t-il, ironiquement, continuant de remonter sa robe, comprenant assez rapidement qu’elle ne possédait aucun sous-vêtement, ses yeux happés par sa poitrine qu’elle venait de dénuder. « J’peux pas m’en empêcher… Mais peut-être que t’as envie de m’arrêter…? » Souffla-t-il, la défiant du regard alors qu’il caressait sa peau avec toute la tendresse et l’envie qu’il pouvait y mettre, soupirant en percevant finalement Aelya s’emparer de ses lèvres qui lui répondirent immédiatement, sentant l’incendie se répandre dans chaque cellule de son organisme. « Ça a pas l’air super isolé, va falloir qu’on se retienne un peu… » Lâcha-t-il entre deux baisers, sa main glissant entre ses cuisses pour lui donner des caresses fiévreuses, équivoques de son désir pour elle. « Je t’aime, tu le sais ça ? » Souffla-t-il, son regard retrouvant amoureusement le sien.

Elle s'arracherait le cœur s'il n'y avait que ça à faire pour le sauver, lui donnant tout ce qui battait à l'intérieur de sa cage thoracique pour le réanimer lorsqu'il perdait espoir, lorsqu'ils s'éloignaient dans le gouffre de leurs problèmes qui menaçaient toujours de les aspirer, comme si le monde s'évertuait à vouloir fissurer leur lien si solide, s'étendant dans un ciel de possibilités qui semblaient infini parce qu'Aelya se voyait tout faire avec Niels, son seul contact lui permettant de se projeter dans le futur avec son amour, elle qui pouvait caresser leur futur dans la douceur de son regard qui l'habillait de chaleur, quand elle ne voyait que les ténèbres dans ses départs, son âme se déchirant dans le bruit sourd de sa peine qui s'écoulait sur ses joues, impérissable loin de Niels qui avait la clef pour sécher ses larmes acidifiées par son manque. Elle s'était préparée pour rejoindre le club, elle qui se voyait déjà retrouver son petit ami le soir même pour se jeter sur ses lèvres, comprenant qu'il avait voulu prendre de l'avance sur leur retrouvaille en venant directement la voir au club, sa manière de danser changeant pour lui, tout ça pour l'attirer d'autant plus dans ses filets qui ne voulaient attraper que Niels, coupant directement court à la conversation quand un de ses clients lui fit quelques avances, son cœur étant déjà scellé à celui de son petit ami pour toujours, la signification de son tatouage traduisant tout ce qu'elle renfermait en elle afin de ne s'ouvrir qu'à la seule personne qui la comprenait, son âme sœur. Continuant sa danse rien que pour ses beaux yeux, elle s'arrêta net lorsqu'il ne resta que peu de vêtements sur le corps, retrouvant le vestiaire pour finalement revenir à hauteur de Niels qu'elle détailla de tout son long, impatiente de pouvoir se jeter à corps perdu contre lui.

- J'vais tout faire pour t'attirer encore un peu ici... Je crois pouvoir me débrouiller avec mes arguments, répondit-elle en lui envoyant un clin d'œil, l'entrainant dans un lieu exigu qui les enfouissait dans une intimité qui la renversait déjà. J'suis faite pour t'aimer bébé... J'adore quand t'es juste toi... Incontrôlable et carrément insupportable ouais, le taquina-t-elle, le regard charmeur appelant le sien alors qu'elle se plaça sur ses cuisses, ses lèvres déposant des baisers fiévreux dans son cou, animant le feu qu'elle voulait voir s'embraser entre eux. Si tu savais comme je crêve d'envie que tu me sautes dessus depuis tout à l'heure... Tu sauras jamais me laisser indifférente toi... Admit-elle dans une voix brûlante, sa respiration se faisant soudainement plus profonde à la caresse de ses mains qui remontaient sur ses cuisses, le visage égayé par leur jeu de séduction qui l'animait. On va tellement s'ennuyer, c'est trop dommage qu'on se retrouve ici que tous les deux, sans pouvoir rien faire... S'amusa-t-elle, son corps dansant discrètement sur le sien avant de sourire en coin lorsqu'elle vit sa main continuer à parcourir sa cuisse, Niels découvrant qu'elle était nue sous sous sa robe dont elle vint faire tomber les bretelles. J'devrais... Mais j'ai aucune envie de le faire parce que tu m'attires beaucoup trop. J'suis inarrêtable moi, lança-t-elle, joueuse, ses mains caressant son torse alors que les siennes continuaient à la faire frissonner, Aelya percutant ses lèvres contre celles de Niels dans un baiser passionné qui la laissait à court de souffle. C'est pas du tout isolé. Faudrait vraiment qu'on essaye de limiter nos bêtises, avança-t-elle dans un regard chargé de défi, elle qui avait envie de tout sauf de s'arrêter, retenant un gémissement en sentant sa main s'infiltrer entre ses cuisses. Je t'aime tellement aussi bébé, répondit-elle échouant ses soupirs contre ses lèvres pour ne pas faire trop de bruit. Bébé... Tu m'excites trop... Faut que tu m'empêches de crier, dit-elle en déboutonnant son jean pour y immiscer sa main dans l'ouverture, taquinant son désir pour le voir grandir. Je veux sentir ta peau contre la mienne mon amour, j'en ai besoin, soupira-t-elle, ses mains venant lui retirer vivement son t-shirt pour coller son buste contre le sien.

Il ne s’était jamais senti autant aimé depuis qu’Aelya avait bousculé son quotidien, lui montrant qu’il pouvait être rythmé autrement que par les déboires et les excès, elle qui était venue inscrire de la tendresse dans son coeur, dans son âme qui n’avait jamais pensé pouvoir aimer de la sorte. Et pourtant, il aimait Aelya plus que n’importe qui d’autre sur Terre, elle qui représentait son univers entier, sa raison d’être, trouvant dans ses yeux une bonne raison d’exister. Il avait besoin de vivre pour elle, pour eux, désirant les voir grandir encore et encore, parvenir à réaliser les projets qu’ils avaient imaginé ensemble, et notamment celui de la famille qu’ils rêvaient d’avoir tous les deux. Il voulait d’un futur avec elle et seulement elle, incapable d’entrevoir autre chose qu’une vie à ses côtés. Il n’était d’ailleurs pas capable de tenir plus de quelques heures sans s’impatienter, gérant mal le manque qui s’infiltrait dans ses veines en pensant au fait que d’autres hommes profitaient de son amour quand lui, ne faisait que l’attendre chez eux. Il s’était rendu sur son lieu de travail, son regard s’illuminant lorsqu’il la vit débarquer sur la scène, subjugué par son talent et le charme qu’elle dégageait, la cherchant dans ces petits jeux de regards qui avaient débuté entre eux, jusqu’à ce qu’un client ne vienne leur poser problème. A force de dissuasion, Aelya termina par avoir le dernier mot, l’homme se vexant par ses mots froids et fermes, décidant de partir pour le plus grand bonheur de Niels. Son regard vint s’assombrir de désir lorsqu’elle revint vers lui, dans une tenue qui dessinait parfaitement ses courbes, un léger sourire venant étirer ses lèvres en comprenant qu’il aurait le droit à quelques instants d’intimité avec sa petite-amie. « Tu crois ? Ouais peut-être… faut voir. » Répondit-il, faisant mine de ne pas être convaincu pour la taquiner, Aelya sachant très bien qu’il était le premier à craquer lorsqu’elle voulait obtenir ce qu’elle désirait. Il prit place sur la banquette après être entré dans le petit box à l’abri des regards curieux, appréciant ce petit jeu qui n’en était jamais un entre eux, puisque tout était réel et sincère. « Je changerai jamais mon amour. Y’a personne qui a le droit de te vouloir comme moi je te veux. J’te partagerai jamais… » Souffla-t-il, tendant la nuque en sentant la pression de ses lèvres dans son cou, frémissant aux sensations qu’elle faisait naître en lui, enflammant ses sens. « C’est toi qui me rends dingue depuis tout à l’heure… T’es tellement belle quand tu danses mon bébé… T’es belle tout le temps d’ailleurs, mais tu me fais fondre quand j’te vois comme ça. » Murmura-t-il, ses mains se baladant de plus en plus haut sur ses cuisses, remontant sa robe qui n’entraverait pas son désir de la toucher encore et encore. « Vraiment dommage ouais… » Lâcha-t-il, d’une voix pleine d’envie, croisant son regard qui lui inspirait tout ce qu’il ressentait, ses mains parvenant finalement jusqu’à sa chute de reins, le sourire malicieux d’Aelya lui faisant comprendre qu’elle avait délibérément choisi de ne pas mettre de sous-vêtements pour le faire flancher. Il tendit la nuque vers sa poitrine, déposant des baisers rapides mais tendres, dans le but de la faire frémir d’envie. « Et si j’te disais que j’ai envie de te faire l’amour… ? Là tout de suite. » Lâcha-t-il, la testant de manière habile, se mordant la lèvre avant de répondre aux baisers enflammés de son amour, son envie se faisant de plus en plus perceptible alors qu’elle ondulait toujours contre lui. « On fera de notre mieux. » Ajouta-t-il, le regard luisant de défi pour répondre au sien, Niels passant à l’étape supérieure en venant directement lancer les hostilités, ses doigts taquinant l’anatomie d’Aelya. « J’vais devoir t’embrasser encore plus… » Lâcha-t-il, ses lèvres venant intercepter ses soupirs alors qu’il continuait de la caresser, sa langue venant danser avec la sienne, approfondissant leur échange alors qu’il réprima un gémissement en sentant Aelya lui rendre la pareille, s’occupant de son jean qu’elle détacha. « Je te veux bébé… » Il leva les bras pour l’aider à lui retirer son t-shirt, son bras venant entourer sa taille pour la rapprocher considérablement de sa zone érogène, établissant un contact avec son bassin. « Tu me sens là… ? » Souffla-t-il, bien conscient qu’ils ne pouvaient pas être plus près l’un de l’autre, leurs désirs se frôlant. « Laisse-toi faire mon bébé. » Murmura-t-il à son oreille, bougeant lentement son bassin, finissant par laisser Aelya le guider en elle, Niels venant mordiller son cou pour exprimer son désir.

Il n'y aurait jamais rien de plus de beau sur cette planète que son regard dans lequel dansait les plus belles étoiles, celles qui ne faisaient que de briller alors qu'elle s'agitait sensuellement devant lui, rien que pour lui, comme si elle retournait à leurs débuts, à sa manière d'occulter le monde entier juste pour se perdre un peu plus dans ses filets. Elle n'en avait jamais assez avec Niels, lui qui lui manquait tout le temps, même quand il était présent parce qu'elle souffrait d'un mal irrémédiable, la faisant sombrer de secondes en secondes dans l'amour le plus pur qui soit, celui auquel elle ne s'était pas attendue, auquel elle n'aurait jamais cru, parce que cela n'avait jamais été dans ses projets que d’enchaîner son coeur à un autre. Et pourtant, elle l'avait fait, et elle ne pourrait plus jamais s'en voir délivrer. Plus personne ne l'intéressait, et elle n'avait eu aucune réticence à envoyer balader ce client qui semblait bien trop intrusif, tentant d'avoir des avantages qu'elle n'aurait dans tous les cas jamais donné et encore moins maintenant qu'elle respirait en tout temps le prénom de son amour qui la regardait s'abandonner à lui dans des mouvements sensuels contrôlés, l'appelant à venir exploser son désir contre le sien qui ne mentait pas alors qu'elle le détaillait avec séduction et avec admiration.

- J'accepte le défi, ajouta-t-elle, amusée, alors qu'elle était revenue à ses côtés, l'attirant dans un coin où ils ne seraient que tous les deux, en proie à leur jeu qui ne pouvait maintenant plus s'arrêter. J'ai aucune envie que tu me partages... Mais tu sais que t'as pas à t'en faire amour, t'es le seul homme que je regarderais toujours, t'es mon trésor et rien qu'à moi, répondit-elle amoureusement, laissant ses lèvres défiler sur son cou pour le monopoliser, avant de redresser la tête à sa remarque qui activa les battements de son coeur sous l'effet de la tendresse de ses mots. J'adore te faire fondre mon coeur... Tout ce que je fais c'est que pour toi, tu me passionnes tellement... J'arrive pas à me passer de toi, je pense à toi tout le temps, je rêve de t'avoir contre moi, admit-elle, détaillant ses traits amoureusement alors qu'elle savourait les caresses qu'il laissait sur sa peau, souriant en coin à sa réponse, sachant pertinemment qu'ils savaient très bien s'occupés, elle qui était douée pour lui montrer l'étendue de son amour.

Elle se mordit discrètement la lèvre inférieure à sentant ses paumes glisser jusqu'à sa chute de reins, Aelya qui avait prévu de ne s'habiller qu'à moitié pour le tourmenter d'autant plus, laissant sa robe glisser sur son corps pour dévoiler sa poitrine, ressentant une vague de désir la submerger à la sensation de ses baisers à cet endroit.

- Te retiens pas bébé... Sinon c'est moi qui te saute dessus, répondit-elle, soupirant doucement, le coeur à la renverse alors que son urgence explosait dans le creux de son bassin, Aelya ondulant contre lui en laissant ses lèvres apprivoiser les siennes, percevant son désir à travers son jean, se demandant comment elle allait retenir l'effervescence de ses gémissements qui ne feraient que de s'amplifier.

Elle s'amusa de ce défi qui serait le leur pour ne pas attirer l'attention, tentant déjà de retenir ses soupirs alors que Niels jouait avec son anatomie, Aelya s'agitant sensuellement contre lui pour l'inciter à continuer.

- Embrasse-moi encore et encore mon amour... Demanda-t-elle, presque dans une supplication, elle qui se damnerait pour goûter à ses lèvres, laissant sa langue redécouvrir la sienne pour y administrer tout le désir qu'elle ne pouvait plus réprimer, son souffle agité réchauffant leurs baisers tandis que ses mains vinrent s'occuper de son jean qu'elle détacha pour caresser son bas ventre, retirant rapidement son haut pour sentir sa peau contre la sienne.

Elle frémit d'envie quand son bras rapprocha leurs deux bassins, expirant plus bruyamment le brasier qui la consumait.

- Bébé... Tu m'excites trop... J'veux te sentir encore plus... Avoua-t-elle dans un souffle brûlant contre ses lèvres avant de l'accueillir doucement en elle, animée par sa passion, renversant sa tête pour recevoir ses baisers dans son cou, Aelya soupirant tout le plaisir qu'elle ressentait déjà en ondulant contre lui, ses bras venant s'enrouler autour de sa nuque. J'vais pas y arriver... Tu me fais trop de bien... Lâcha-t-elle, faisant référence à ses soupirs qui se voulaient plus bruyants, Aelya les taisant en venant mordiller son cou, sa main glissant lentement sur son torse. Tu me fais perdre la tête... Admit-elle dans un souffle, collant son front contre le sien.

Il était prêt à sombrer pour elle jusqu’à la fin des temps, chaque jour de sa vie s’il le fallait, parce-qu’il ne pourrait jamais se lasser des frissons qu’il ressentait lorsqu’il posait son regard sur elle. Elle était sa muse, celle qui l’inspirait de jour en jour à devenir quelqu’un de meilleur, pour qu’elle n’ait jamais à douter du fait qu’il pouvait être l’homme sur lequel elle pouvait compter. Il s’était vu accabler par le manque d’elle, de sa peau, de ses lèvres qu’il voulait à tout prix retrouver, même s’il savait qu’il jouait avec le feu en se rendant sur son lieu de travail, parce-qu’il n’était jamais prêt à voir d’autres hommes la regarder avec intérêt. Il avait pourtant tenté de retenir sa colère en entendant un client faire des avances à sa petite-amie, se retenant dans ses mots et dans son désir de lui arracher les yeux alors qu’Aelya avait repris la situation en main, faisant savoir à l’homme qu’il n’aurait rien d’elle ce soir. Il se calma du mieux qu’il le pouvait, posant ses yeux sur elle alors qu’elle terminait sa danse, Niels ne voyant qu’elle sur cette scène qui lui appartenait totalement. Il avait répondu à ses mots joueurs, lui lançant un clin d’oeil avant de la suivre dans un espace plus intime où ils pourraient céder à leurs envies de se donner de l’affection. « Je sais bébé… Mais c'est plus fort que moi. Il te voulait ouvertement, je peux pas faire semblant alors que ça me met hors de moi. Je t’aime trop mon amour. » Souffla-t-il, son souffle se faisant plus profond alors qu’elle s’appropriait son cou, le parsemant de baisers tendres, son regard finissant par retrouver le sien. « J’suis tellement fier que tu sois à moi, si tu savais… J’veux montrer à tout le monde que mon bébé d’amour est exceptionnelle… » Murmura-t-il, le regard profondément amoureux et tendre, ses mains s’occupant retrouver sa peau qu’il adorait caresser avec la pulpe de ses doigts, cherchant à la faire frémir d’envie. Il se mordit la lèvre en abaissant son regard jusqu’à sa poitrine qu’elle dénuda devant lui, ses mains continuant leur jeu pour se retrouver sur sa chute de reins, son envie s’enflammant lorsqu’il comprit qu’elle avait volontairement cherché à le tourmenter en oubliant ses sous-vêtements dans les vestiaires. Il plongea son visage vers son décolleté, embrassant avec envie sa poitrine, levant finalement les yeux vers elle pour la regarder apprécier ces quelques instants suspendus dans le temps. « Peut-être que c’est tout ce que je veux… que tu me sautes dessus. » Lâcha-t-il, d’une voix empreinte de séduction, ses lèvres appréhendant les siennes de manière profondément tendre, lui montrant toute ses intentions en accompagnant lentement ses hanches qui ondulaient doucement contre lui. Il savait pertinemment qu’Aelya percevait son désir tout près de son bassin, elle qui parvenait toujours à l’enflammer en quelques minutes à peine, par son souffle précipité et son regard évocateur de ce qu’elle désirait lui faire. Il laissa ses doigts se glisser entre ses cuisses, interceptant les traits de son visage qui s’étiraient de plaisir, embrasant les sens de Niels. « Toujours bébé. J’vais te dévorer. » Lâcha-t-il, passant son autre main dans sa nuque pour approfondir leur échange, ses yeux se fermant sous le poids de la passion qu’il percevait entre eux, leurs langues se cherchant dans un échange fiévreux, Niels soupirant contre ses lèvres quand Aelya s’occupa de son jean qu’elle déboutonna. Il l’attira tout contre lui, la cherchant une nouvelle fois dans le seul espoir de la faire céder, ses bras entourant sa taille pour créer le contact entre leurs peaux brûlantes. « Tout ce que tu veux bébé… » Souffla-t-il, presque dans un gémissement alors qu’Aelya le laissa entrer en elle, ses lèvres venant expier son plaisir contre son cou qu’il taquina avec ses dents, cherchant à être le plus discret possible. « C’est trop bon… » Renchérit-il, ses bras l’encerclant pour la rapprocher de lui et lui permettre de réfugier son visage dans son cou, là où elle pourrait taire ses soupirs. « J’te ferai encore plus de bien à la maison bébé… » Lui promit-il, lui qui aurait aimé la faire crier de plaisir, conscient qu’ils ne pouvaient pas se permettre d’être trop bruyants ici. Il continua ses mouvements, s’agrippant aux cuisses d’Aelya pour lui provoquer le plus de sensations, son rythme cardiaque s’emballant alors qu’il entendit une voix féminine résonner derrière le rideau. « Aelya, t’es là ? » Il se mordit la lèvre, interceptant le regard de sa petite-amie. « Putain... c’est ta collègue ? »