Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend. (pv Sam ♥)
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Sujet: It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend. (pv Sam ♥) Mer 25 Déc 2019 - 9:04
A shadow is cast wherever he stands
It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend.
Tu ouvres les yeux et jette un regard à ton réveil. Huit heures. Tu ne te réveille que très rarement après huit heures même pendant le week-end. Tu es un couche tard et un lève tôt. Tu n’as pas besoin de dormir beaucoup. Bien qu’on puisse apercevoir de légères cernes. Mais il fallait vraiment être près de toi pour les voir. Tu te lèves de ton lit et passe à la salle de bain faire ta toilette. Tu prends toujours une douche brûlante. Cinq minutes plus tard tu es habillé d’une chemise à manche courtes bleue foncée à la limite du noire et d’un jean rapiécé. Bien que tu ais la quarantaine passée, on pourrait dire que tu t’habilles en mode « jeune ». Tu te regardes dans le miroir de ta salle de bain. Tu avais pris rendez vous chez le barbier à quelques minutes à pied de chez toi, ta barbe commençait à être drue. Tu n’avais pas envie de passer plusieurs heures chez toi à prendre soin de ta barbe, surtout que tu n’y connaissais pas grand-chose. Alors tu passais chez le barbier une fois par mois. Tu avais pris rendez-vous à dix heures aujourd’hui. Tu avais le temps de déjeuner. Bien que chez toi c’était rapide. Tu passes un peu de gel dans tes cheveux, te lave les mains et te dirige dans ta cuisine pour préparer ton café. Quelques minutes plus tard il est prêt. Tu le bois, accoudé à la table de ta cuisine. Tu ne mangeai rien le matin, ne prenant que deux repas par jours. Tu n’avais jamais faim. C’était fini le temps au lycée où tu mangeai comme deux le matin. Une fois ton café bu, tu te dirigeas vers ton petit balcon. Tu sortis un paquet de cigarette de ta poche de jean. Lucky strike. Tu ne fumai que cette marque. Tu avais testé d’autres marques mais tu avais choisi celle la. Tu sortis une cigarette du paquet que tu mis entre tes lèvres. Tu sortis ensuite un zippo de ta poche et alluma la cigarette. Tu ne mettais que cinq minutes à fumer une cigarette. Ton paquet allait se terminer avant la fin de la journée. Il faudrait que tu penses à arrêter mais pas tout de suite. Bah. Tu n’avais pas de gosses et tu vivais seul tu pouvais fumer autant de clope que tu voulais sans déranger personne. Peut-être encore les voisins. En parlant d’eux, il faudrait que tu ailles leur dire bonjour un jour. Depuis que tu es ici il y à ça quelques mois tu n’as pas encore parlé à tes voisins. Tu entendais des bruits de pas mais pas beaucoup de bruit de tes voisins d’en haut. Et très peu de bruit concernant tes voisins à côté de chez toi. Il faudrait que tu regardes la prochaine date de la journée des voisins. Tu espères ne pas tomber sur des voisins trop chiant.
En attendant ton rendez vous chez le barbier, tu allumas la télévision pour voir un épisode de ton émission préférée parlant d’anciennes voitures et de moto tout en fumant ta deuxième cigarette de la journée.
Tu partis de chez toi quelques minutes avant l’heure de rendez vous. Tu n’aimais pas arriver en retard et tu partais toujours plusieurs minutes à l’avance. Tu pris ton sac en bandoulière en cuir, tes clefs et enfila ton blouson. Une fois ta porte bien fermée à clef tu descendis les escaliers pour sortir de ton immeuble. Tu ne prends pas l’ascenseur tu n’habites qu’au quatrième étage. Une fois sortis, tu te dirigea vers le barbier à quelques minutes à pieds de chez toi.
Tu étais le premier client ce matin. Après une heure d’entretien tu payas le jeune homme à la barbe drue mais bien entretenue et aux nombreux tatouages aux bras. Il faisait du bon boulot. Il te faisait même des prix vu que étais un très bon client. Tu achetai même quelques produits. Tu sais que c’est un certain prix mais tu n’es pas très dépensier. Peut-être encore pour tes clopes et les grains de café. Mais tu en avais encore pas mal chez toi. Une fois sorti de chez le barbier, tu te dirigea vers ton garage. Tu pris les transports pour y aller, n’ayant pas de place pour garer ta voiture à côté. Une vingtaine de minutes plus tard, tu arrivas devant ton garage que tu ouvris. Il était dans la ville mais un peu en retrait. Tu n’aimais pas trop voir passer la foule, ayant donc mit ton garage un peu en retrait. Trente minutes plus tard, les premiers clients arrivèrent.
Tu te trouvais sous une Jaguar type E d’année 1971 bleue foncée. Son client, un homme d’une trentaine d’années et banquier te l’avais ramené et t’avais répondu avec mépris que tu devais faire quelque chose rapidement qu’il n’arrivait pas à la démarrer. La politesse ne faisait pas partie de son vocabulaire. Tu pouvais pas voir en peinture ces riches se pavanant dans des voitures de luxe. La plupart du temps ils ne prenaient pas de soin de leurs voitures. Il les possédaient simplement pour montrer aux autres leur richesse. Tu étais en train de triturer la voiture, en faisant bien attention lorsque la voiture fit une fuite d’huile. Tu ne t’y attendais pas du tout. Ta tête frappa le sol. Aie. Tu murmuras un juron et sortit de sous la voiture. Tu secouas ta tête et te dirigea vers le lavabo caché aux yeux des clients. Tu enlevas un maximum d’huile à l’aide de l’eau et d’un peu de savon. Mais il t’en restai quand même un peu sur les bras. Sa partira plus tard. Le téléphona sonna. Tu te dirigea vers l’entrée, et décrocha le téléphone se trouvant derrière le comptoir caché des clients. Une fois de femme. Pas jeune mais âgée. Tu entends la porte s’ouvrir. Mince un client venait d’arriver. Tu espères que la vieille dame ne te prenne pas trop longtemps tu n’avais pas faire attendre. Oh tu la connaissais bien cette petite dame. Elle avait soixante cinq ans, toujours toute sa tête et conduisait une petite cocinnelle blanche de 1970. Tu levai les yeux au ciel. Elle pensait que tu pouvais peindre sa voiture en rose pâle. Elle n’avait vraiment aucun goût. Mais tu te retiens de lui dire. Elle n’est pas méchante. Elle t’amuse même. Tu pousses un soupir. « Non madame je ne peux pas peindre votre voiture en rose pâle. Ce n’est pas mon travail. Si vous avez un quelconque problème vous pouvez me la ramener ». Elle est déçue. Parce qu’elle t’aimes bien et qu’elle apprécie ton travail. Tu as été conseillé par des amies à elle. Elle commence alors à raconter sa vie. Comme tous les vieux. Ah non elle n’allait pas recommencer. Tu détestai faire attendre les clients. « Oui madame votre petit fils de six ans. Non je ne souhaite pas rencontrer votre deuxième fille célibataire bien que je suis sur qu’elle doit être très charmante. ». Tu murmures des oui oui et raccroche enfin. Tu n’as pas encore jeté de regard au client, te penchant pour ouvrir le mini frigo derrière le comptoir. « Excusez moi pour l’attente je ne m’attendais pas à avoir un appel. Je peux vous proposer quelque chose à boire pour me faire pardonner pour l’attente ». Tu sors alors une bouteille de whisky que tu poses sur le comptoir. Tu sors ensuite une cigarette du paquet que tu portes à tes lèvres que tu allumes. « Si la cigarette vous dérange je peux l’éteindre ». Tu ouvres ensuite ton livre de rendez vous et t’empares d’un stylo. « Vous avez pris rendez vous ? » termines-tu en levant les yeux vers le client.
Dernière édition par Rowan White le Mer 25 Déc 2019 - 18:33, édité 1 fois
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Sujet: Re: It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend. (pv Sam ♥) Mer 25 Déc 2019 - 14:51
Sam & Rowan it is easier to forgive an enemy than to forgive a friend.
A
ujourd’hui pas de séance photo de prévue. Tu as pris rendez-vous pour ta Triumph pour sa visite annuelle dans un garage. A force d’admirer et de chevaucher les motos, tu connais le moindre de leur secret, mais rien de mieux qu’un professionnel de la mécanique pour voir si tout va bien.
Tu enfourches ta bécane et fais quelques kilomètres avant d’arriver au prochain garage du coin. Pénétrant dans l’enceinte, tu descends de ton fidèle destrier, plaçant la béquille afin qu’elle puisse t’attendre le temps que tu ailles faire un tour à l’accueil afin de te présenter. Tu t’accoudes sur le comptoir après avoir retiré tes lunettes de soleil. La personne est au téléphone apparemment, en attendant qu’elle ait fini, tu prends ton portable et t’occupe avec diverses applications de réseaux sociaux. Tu écoutes la conversation qu’il tient d’une oreille distraite, ca te fait sourire.
Mais plus tu écoutes cette conversation, et plus cette voix t’es étrangement familière. Tu fronces les sourcils, essayant tant bien que mal de te concentrer sur l'écran de ton smartphone, mais rien n'y fait, ta cervelle est entrain de carburer sur cette putain de voix. Tu cogites, tu cogites, tu cogites... Putain ouais qu'elle est familière à tes oreilles. Tu décides de relever la tête pour poser tes iris bleus sur la personne au téléphone. Quelle surprise ! C'est une sombre blague ?! Tu restes littéralement bloqué devant l'individu qui vient tout juste de raccrocher. Ce n'est pas possible... Et pourtant, c'est bien lui. C'est bien Rowan. Ce même vieil ami qui t'a largué de sa vie il y a des années. Il te parle, mais toi t'as complètement décroché. Tu le fixes longuement, tout se bouscule dans ta tête, par où commencer, il va te reconnaître ? Forcément tu l'as reconnu, toi. Bordel t'as envie de lui en foutre une, ça te démange. Ca fait tellement longtemps !
- Ouais, on avait rendez-vous y a quelques années d'ça, connard !
C'est plus fort que toi, c'est sortit tout seul. Toute la colère que tu as accumulé lorsqu'il est parti explose enfin. Il va s'en prendre plein la gueule, t'en as des reproches à lui faire.
- Ca fait des années putain ! Des années que t'es parti, tu m'a sortit de ta vie et tu réapparais comme ça, comme une fleur ?!
De rage, tu lui arraches le stylo et repousse son agenda débile pour que toute la concentration soit porté sur ta personne. Il est temps d'avoir des explications.
- J'sais pas ce qui me retiens de te foutre mon poing dans la gueule...
Tu n'as jamais été aussi en-colère, ou bien cela remonte à trop loin pour que tu t'en souviennes. Ton téléphone dans ta main, tu le soulève pour qu'il soit à son niveau.
- Tu sais combien de fois j'ai voulu t'appeler ? Nan ?! Des centaines de fois, à la fin ça sonnait même plus, le numéro n'était même plus attribué ! Tu m'as tué ce jour-là putain !
Tu as l'impression que tu ne peux plus t'arrêter, tu as besoin de cracher ton venin.
- Tu n'es qu'un putain de trou du cul, et j'pèse mes mots !
Jetant nonchalamment ton téléphone sur le bureau d'accueil, tu passes une main sur ton visage pour tenter de te calmer.
- Et oui, accessoirement, j'ai rendez-vous. Si ma tête te dit rien, peut-être que mon nom te fera tilt. J'ai rendez-vous à midi...
Pour calmer tes nerfs, tu entreprends d'attraper ton paquet de cigarettes et de t'en sortir une. Tu l'allumes et tire longuement dessus, posant un regard plus qu'agacé sur ton vieil ami.
WILDBIRD
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Sujet: Re: It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend. (pv Sam ♥) Mer 25 Déc 2019 - 19:48
A shadow is cast wherever he stands
It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend.
La personne se situant devant toi ne répond pas tout de suite. Tu n’avais pas toute la journée. Une réponse. Tu ne t’attendais pas du tout à recevoir ce genre de réponse. Tu fronças les sourcils. Tu ne sais pas ce que tu lui avais fait. Pourquoi te traitai-t-il de connard alors que c’était la première fois que vous vous rencontrez. Il parle d’années. Tu étais partis et tu l’avais sortis de ta vie. Tu ne le connaissais pas. Il s’énervait sur toi alors que tu ne le connaissait pas. Il devait se tromper de personne. Il te prend soudainement le stylo des mains. Tu n’as pas eu le temps de réagir. Puis il repousse sur le comptoir ton agenda. Tu fronces les sourcils. C’était quoi son problème à lui, de quoi il parlait putain. En plus il devenait violent et menaçait de te frapper. Faudrait vraiment que tu l’vire de là. Bon au pire tu savais te défendre, t’avais fais pendant quelques années de la boxe. Ton client te montre son portable et dit des paroles que tu ne comprends pas. Mais de quoi il parlait ! Tu penses vraiment qu’il s’était trompé de personne. Tu commençais à t’énerver. Tu perdais du temps avec ce genre de personne. Encore un client qui te faisait perdre ta journée. Et une dernière insulte c’était cadeau. Là c’était la goutte d’eau qui avait débordée du vase. « Oh c’est quoi vot’problème à vous. Vous parlez d’trucs comme si on se connaissait. C’est la première fois que je vous vois. Vous insultez tous les inconnus comme ça avec qui vous parlez ?! ». Tu pousses un soupir. Tu espères qu’il partira bientôt. Tu ne veux pas de clients violents. Tu pouvais pas tomber sur un gars normal ? Non t’étais obligé d’avoir le gars taré et violent. T’espère qu’il a pas d’gosses parce que tu les plaindraient. Tu viens de remarquer que ta cigarette étaient finie et que toute la cendre s’était consumée, tombant au sol. Super merci...tu écrases le reste de ta cigarette. Pas sur le comptoir, il restait nickel. On ne dirait pas comme ça mais t’étais un gars légèrement maniaque. Beaucoup plus à ton garage que chez toi. C’était pas non plus un dépotoir mais tu passais pas trois heures à faire le ménage. Sa te saoulerai plus qu’autre chose. Tu sors de ton paquet une autre cigarette. T’avais pas fini la précédente. Tu sors ton zippo. Tu sais pas si la fumé le dérange t’en à rien à foutre. Une fois tu n’arrives pas à allumer ta cigarette. Deux fois. Trois fois. Bon sa commençait à t’énerver. Tu fermes les yeux pendant quelques secondes. Bon la quatrième fois c’était la bonne. Tu rouvres les yeux. Le client relou répond ENFIN à ta question. Accessoirement. Genre c’était pas la priorité du pourquoi il s’trouvait ici. T’étais vraiment tombé sur un cas. T’aimais vraiment pas qu’il te tutoie. Seuls quelques uns de tes très proches clients se comptant sur le doigt de la main. Il te dit de regarder son nom dans ton agenda et te donne un horaire de rendez vous. Midi. Super pourquoi t’avais donné cette heure comme rendez vous. Il allait te prendre du temps sur ta pause repas déjà qu’tavais pas beaucoup d’temps. Même s’il s’agissait d’un client désagréable il avait prit rendez vous et t’allais pas lui demande de s’casser. Même si t’étais à deux doigts de l’faire. Tu t’empares de ton carnet et lui tournes le dos. Ta pas envie d’voir sa gueule. Toute façon t’es là pour sa moto et rien d’autre. Tu sais même pas s’il pourra la reprendre aujourd’hui. Il va encore t’faire chier si tu lui dis ça en plus. Tu places une croix pour chacune des personnes étant passées avant l’autre con. Quelques cendres tombent sur ton carnet que tu enlèves d’un mouvement de la main. Tu vois enfin son prénom. Sam. C’était un prénom tout c’qu’il y avait de plus normal. Devait y en avoir des paquets d’Sam en ville. Il t’avais parlé d’son nom. Qu’est ce que sa peut t’faire de connaître son nom. Tu jettes quand même un regard. Taylor. Sur le coup ce nom ne te dit rien. Mais en y réfléchissant bien pendant une dizaine de secondes tu l’as déjà vu il y a des années…
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Le cours vient de se terminer. Il est enfin l’heure de la pause déjeuné. Tu v’nais d’avoir un cours de maths. La prof vous avaient rendu le contrôle d’y a deux semaines. T’avais passé trois heures par jour à réviser, ne dormant que cinq heures par nuits pour t’te prendre un quatre sur vingt. Tes révisions avaient servies à rien. Pourtant tu t’étais entraîné à faire les exercices pour te préparer au contrôle mais rien à faire. Tu perdais tes moyens et t’écrivais n’importe quoi. Vous aviez corrigés le test pendant l’heure et y’avai l’intello d’service qu’avait pratiquement tout répondu. Même s’il n’avait pas du tout une tête d’intello. Il faisait que lever la main pour répondre et donner la réponse exacte. Sa te saoulait. Tu avais sortis de ta poche ton portable pour traîner sur le net pendant le reste de la correction. T’étais tellement absorbé parce que tu faisais que tu n’entendis pas tout de suite la voix de la professeur s’adressant à toi. « Hey connard y’a la prof qui t’parle tu t’astiquera la nouille plus tard ». Tu lèves les yeux. Tu jettes un regard noir au gars ayant prononcé ces paroles. C’est un des gars les plus cons d’la classe. Tu sais même pas pourquoi ils le gardent encore celui là. Sans prévenir tu agrippes le haut de son t-shirt alors qu’il s’était tourné vers toi. « Traite moi encore de connard p’tite merde et j’t’éclate la gueule ». Et la prof qui vous gueule dessus. Tu le relâche rapidement pour te rasseoir. T’avais pas fini avec lui. Tu es en équilibre ta chaise ne tenant que sur deux pieds au lieu de quatre. La prof te dit de bien te rasseoir, ce que tu fais. T’avais déjà des embrouilles avec tes camarades t’allais pas non plus en avoir avec tes profs. T’étais un peu turbulent mais t’arrivais à t’en sortir. C’était surtout parce que tu voulais d’t’casser d’ici. Et trouver un boulot rapidement. Tu regardes la prof tout en mâchonnant ton chewing gum sans goût. C’était pour remplacer la clope. Vu qu’il était interdit de fumer à l’intérieur du bahut. « Monsieur White j’espère que vous avez noté toute la correction que nous venions de donner pendant l’heure, je compte faire un test dans une semaine pour améliorer la mauvaise note qu’aurait pu avoir certains des élèves ayant des difficultés dans ma matière ». T’étais pas dans la merde.
Les cours venaient de se terminer. Tous les élèves sont sortis. Une fois à l’extérieur tu sors rapidement une clope que tu met dans ta bouche et que tu allumes. Huit putain d’heures sans fumer. Tu vois le matheux sortir du lycée. Tu t’approches de lui. « Mec tu peux pas m’passer la correction du contrôle de maths de c’matin ? J’t’avoue j’me f’sais chier en cours mais pour une fois que j’peux avoir la moyenne j’veux pas refuser ça. Si tu veux j’te passerai la correction du dernier test de français ». Sourire moqueur.
C’était la première fois que tu venais lui parler. Tu l’entendais jamais bavarder en cours. Toi non plus mais bon tes camarades étaient plus cons qu’autre chose. Y’avai juste les filles qu’étaient sympa. Les mecs étaient plus intéressés par parler de leurs nombres de conquêtes qu’à écouter le cours. Et cela se voyait dans leurs notes. Bien sur il y avait quand même des élèves travailleurs, beaucoup plus que toi. Toi tu traînai plus sur ton portable pendant les cours chiants. Sam qu’il s’appelait était plus à écouter le cours même dans les cours où il avait du mal. Toi sa servait à rien. T’avais beau réviser des heures tu te tapai des mauvaises notes. Alors t’allais plus réviser les maths et te focaliser sur les cours où tu avais plus de facilitées. Sam t’avais alors proposé de t’aider à réviser en sa compagnie. Tu le connaissais même pas et il t’apportai son aide comme ça. Chelou comme mec. Mais il était pas chiant il parlait pas beaucoup en cours. De ton côté tu acceptas de l’aider pour le français. Deux matières pouvant être détestées mais étant toutes aussi importantes l’une que l’autre.
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Tu sais pas pourquoi ta eu un flash de votre première rencontre. Tu rouvres les yeux, posant ton carnet sur le meuble derrière le comptoir. Tu te retournes vers lui. Faut vraiment que tu te calme. Tu poses le stylo sur le meuble et te retrouve de son côté. Tu écrases fortement ta cigarette sur le comptoir. « Tu t’fous d’ma gueule. » Tu commences. Il t’avais vraiment énervé. « Tu te fous d’ma gueule putain ?! ». Avant d’aller plus loin, tu fermes la porte de ton garage, fermant légèrement les volets, empêchant les futurs clients d’arriver. Tu ressors une cigarette de ton paquet. C’était ta dernière de ton paquet. Ta troisième clope en moins d’une heure. Sa remplacera ton repas du midi. Tu réussis du premier coup à l’allumer. « Tu crois qu’j’ai envie d’te raconter tout ce qui s’est passé ?! Tu crois qu’c’est le putain d’lieu pour ça ! ». T’aurai plutôt du boire un verre de whisky cul sec. Mais bon t’aurais pu lui casser ton verre sur son crâne. Alors tu préfères rester à la clope. Même si avec la clope t’étais loin d’être calmé. « Tu t’r’amènes comme ça, tu commences à m’insulter, à me menacer même et tu crois que j’vais t’raconter ma vie ?! ». Tu tires une longue latte te faisant tousser. « Tu sais quoi ? Y'a rien à expliquer j’en pouvais juste plus d’voir ta sale gueule ». Ta gueule putain. .
Dernière édition par Rowan White le Ven 27 Déc 2019 - 7:11, édité 1 fois
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Sujet: Re: It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend. (pv Sam ♥) Ven 27 Déc 2019 - 5:07
Sam & Rowan IT IS EASIER TO FORGIVE AN ENEMY THAN TO FORGIVE A FRIEND.
C
´est une putain de blague ! Genre il ne se souvient pas de toi. Ton sang ne fait qu’un tour. Calme-toi, calme-toi... Des années de sont écoulées, il doit certainement faire une mise au point, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne remette un visage sur ton nom. Il semble avoir une absence, se souviendrait-il enfin de toi ? Tu attends plus ou moins patiemment.
Rowan se retourne enfin vers toi et semble encore plus énervé. C’est quoi son problème ?! Tu pensais qu’il se serait excusé de ne pas t’avoir reconnu, mais non, au lieu de ça, il gueule encore plus fort. Il ferme l’accès au garage, ca pue cette affaire. Tu sens que ça va dérailler. Vous êtes proches l’un de l’autre, la tension monte de seconde en seconde. Ça va barder...
Tu bloque une nouvelle fois. Il ne pouvait plus voir ta sale gueule ? ... Ça te fait de la peine, ca t’énerve, tu comprends pas. Pourquoi ? Pourquoi il réagit comme ça ? C’est vraiment ce qu’il pense ? Ton corps réagit tout seul. Tu lui colle ton poing au visage. Il t’a cherché. Et avant qu’il ne puisse réagir, tu passe un bras autour de son cou, cherchant à le plaquer au sol.
- Tu voulais plus voir la sale gueule ?! Tes sérieux dans ton discours ?!
Ça fait longtemps que tu ne t’étais pas battu, après toutes ces années tu n’as pas perdu la main, loin de là. T’as pratiqué aucun sport de combat, mais ça ne t’empêche pas d’être douloureux quand tu frappes. Rowan, dos au sol et toi à califourchon au-dessus de lui, tu lui attrape le col de son vêtement pour le tirer un peu vers toi.
- Apres toutes ces putain d’années, c’est tout ce que tu as à me dire ?! T’es qu’une enflure !
Tu te souviens comme si c’était hier, tout ces bons moments passés ensemble. Vos rires, vos blagues à la con. A l’époque t’étais déjà accro aux bécanes, tu l’emmenais faire des tours sur la tienne. Car toi ce que tu adores par-dessus tout, c’est rouler sur des kilomètres et des kilomètres, comme si les routes t’appartenais. Aujourd’hui, tout ça semble être effacé. Ce n’est plus comme avant. Toi qui espérais le revoir un jour à Bowen, tu es déçu. Pourquoi faut-il que vos retrouvailles se passent comme ça ?
WILDBIRD
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Sujet: Re: It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend. (pv Sam ♥) Ven 27 Déc 2019 - 7:13
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It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend.
J’en pouvais juste plus de voir ta sale gueule Pourquoi. Répond ta conscience. Tu avais entendu sa voix, t’empêchant de prononcer ces mots. Mais tu l’avais pas écouter. Tu t’en foutais. C’était elle qui t’avais empêcher de la frapper. Qui t’avais fais éclater tes phalanges contre le mur. Mais aujourd’hui tu ne l’écoutes pas. Ta pas envie de l’écouter. Alors tu sors des conneries. Que tu ne penses pas mais que tu les sors. Il ne réagit pas. Qu’est ce qu’il attendait pour te mettre un poing dans ta gueule. Tu vois son poing se lever et frapper ton visage. Et bah voila c’était pas trop tôt. Alors que tu allais porter ta main à ton visage, il essaye de te mettre à terre. Il répète ta phrase. Pourquoi il était obligé d’répéter il avait parfaitement bien entendu. Si t’étais sérieux dans ton discours. Dans ton discours ?! Ta envie d’éclater d’rire. Il essayait d’bien parler maintenant ? C’était une vieille notion que vous aviez appris en cours. Enfin les cours de français lui servaient à quelqu’chose. Tu esquisses un sourire mais ne dit rien. Cette fois tu écoutes ta conscience. Il arrive à te mettre au sol. Bon faut dire que tu t’es laissé faire t’aurai très bien pu l’en empêcher. L’arrière de ton crâne frappe contre le sol. Putain c’est pas vrai c’était la deuxième fois ! T’allais porter ta main à ton crâne quand il agrippe le col de ta chemise pour te tirer vers lui. Fait gaffe elle ta coûtée cher. Il avait pas intérêt à l’avoir abîmée. Il est pas content de la réponse que tu lui a donné. Qu’après toutes ces années d’absences c’était la seule chose que tu avais à lui dire. Ah non t’avais d’autres choses à lui dire. Tu as un goût de fer dans la bouche. Tu esquisse un rictus. « Merci pour le compliment ». T’étais sérieux là ? Tu le faisais exprès putain ? Un peu oui. Soudainement sans prévenir, tu envoie ton poing. Il tombe au sol. Tu arrives à te remettre debout. Tu essuie le peu de sang qui coule du coin de tes lèvres avec ta main. Tu as mal à tes phalanges. Sa faisait longtemps que t’avais pas frappé quelqu’un. Sa faisait quoi, vingt ans ? Tu t’étais inscris à un club de boxe quand tu étais aux Etats Unis. Tu galérai au début. Pendant pas mal de temps. Mais tu avais progressé. Tu te battais même contre des plus grands que toi. Tu sais pas pourquoi ta pas continué. Encore le goût de fer qui te dérange. T’avais jamais aimé le goût du sang. Mais tu devais faire avec quand tu te prenais une droite au club. Tu crache sur le côté. Tu portes un doigt à tes dents. Putain t’avais perdu une molaire. Elle devait traîner par terre. Bordel ! Tu dis rien sur cette dent. Tu secoues la tête, remettant bien le col de ta chemise. « Putain c’est qu’sa coûte cher ces merdes ». Il savait très bien de quoi tu voulais parler. Tu l’faisais vraiment exprès ?! Une fois ton col bien remis tu t’approches de lui, t’accroupissant à sa hauteur. Un sourire sur ton visage. On t’avais déjà dit que tu faisais peur quand tu souriais ? « Nan j’ai pas fini ». T’aurai pu allumer une cigarette et lui envoyer la fumée au visage mais t’en avais plus. Ta rien à faire de tes doigts alors tu les craques. T’aimais bien faire ça en cours pour faire chier les autres. « En fait j’ai jamais pu t’blairer. Tu m’faisais plus de la peine qu’autr chose à rester tout seul dans ton coin en cours. J’ai jamais pu blairer ta sale gueule de merde. »
Dernière édition par Rowan White le Mer 22 Jan 2020 - 13:48, édité 2 fois
Invité
Sujet: Re: It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend. (pv Sam ♥) Lun 30 Déc 2019 - 4:51
Sam & Rowan IT IS EASIER TO FORGIVE AN ENEMY THAN TO FORGIVE A FRIEND.
R
owan ne reste pas là sans rien faire. Il te rend tes coups et tu tombe à la renverse. Te redressant sur tes coudes, tu te masse la mâchoire, alors qu’il s’accroupit à tes côtés pour se mettre à ta hauteur. Relevant tes iris bleues sur sa personne, tu fronces les sourcils, mauvais. Tu tombe de haut suite à ses aveux. Rowan, ton soit disant meilleur ami de l’époque, n’a jamais pu te sentir. C’est une blague ? Il ne pense pas ce qu’il dit, non impossible.
- Alors t’es vraiment con d’être resté autant de temps avec moi.
Ses mots te font plus de peine qu’autre chose, tu n’as plus envie de cogner, à quoi ça sert en fin de compte ?
- On est mieux seul que mal accompagné...
Tu te redresse pour t’asseoir, dévisageant ton ancien ami. La colère a laissé place à la déception. Si c’est vraiment ce qu’il pense, tu perds ton temps ici. Toi qui voulais rattraper tout ce temps perdu, tu t’es laissé submerger par tes émotions, la colère et la rancune ayant parlés à ta place.
- T’sais quoi ? Je ne vais pas te déranger plus longtemps. T’as jamais pu me blairer de toute façon.
Tu te relève sur tes jambes et retire la poussière qui aurait pu se mettre sur tes fringues. Tu te dirige vers ta bécane, replaçant tes lunettes de soleil sur le nez et allumant une cigarette fraîchement sortit du paquet. Tu es sur le départ...
WILDBIRD
Invité
Sujet: Re: It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend. (pv Sam ♥) Lun 30 Déc 2019 - 20:06
Il te repond, te disant que t'étais con à rester autant de temps avec lui. T'es con ! Pourquoi tu lui as dis ça ? Tu sais pas. Tu sais pas pourquoi. Ta dis une connerie. Il répond pas à ce que tu dis par la violence. C'était pas un gars violent au lycée. C'était plutôt toi. À chercher la merde avec les autres. Toi qui te faisait expulser plusieurs jours. Toi qui te prenait des heures de colles. Tu savais même pas comment les profs pouvaient te faire passer. Peut être parce qu'ils voyaient du potentiel en toi. Que tu pouvais aller loin, sortir de toutes ces conneries. De cette violence. Et ta réussi à avoir ton bac. Ta même réussi à avoir un Master. À presque fonder une famille. Tu secoues la tête. Pourquoi tu penses à ça maintenant ! Dit lui tout. Maintenant. Ta conscience te parle. Faudrait peut être l'écouter. Avant de faire d'autres conneries. Ta pas envie de lui en parler. Pas maintenant. C'est pas le lieu pour.
Il renchérit en prononçant une phrase bien connue. On est mieux seul que mal accompagné. C'est ça part laisse moi. Il se redresse. Tu vois la déception dans ses yeux. La tristesse aussi. Bah oui t'es con tu crois qu'il va sauter de joie après ce que tu lui as sorti ? T'es vraiment con. Il va partir. Tu le sais. Tu entends ces paroles. Il s'est relevé et s'est penché pour passer sous les volets. Il va partir. Il va te laisser. Il va te laisser tomber. Tu seras tout seul. Tout seul. De toute façon on t'a jamais aimé. Il te laisse. Il en à marre de toi. T'es assis sur le sol comme un con. Tu sais pas quoi faire. Tu entends le moteur de sa moto. Il va partir. Tu veux pas qu'il parte. Et puis il était pas venu ici pour que tu vois sa moto aussi ? Même si c'était pas la chose première. Il avait prit rendez vous ! Il était ton client. T'allais pas le laisser partir. Tu te releves péniblement. Tu rouvres les volets. Il est encore là, en train de fumer. Avec ses lunettes de soleil noires. Tu t'avances vers lui. Tu esperes qu'il allait pas se barrer comme ça. "J'ai cru t'allais partir. Jdois pas voir ta bécane ? Ta pris rendez vous à ce que je sache. Et ta bien choisi ton heure jrate mon heure de déjeuner à cause de toi". Tu pourrais lui proposer de manger un truc après que tu ais regardé sa bécane. Mais tu pense qu'il refuseras. Non tu es pratiquement sur. Après ce que tu lui as sortis. Tu baisses les yeux. Tu sais pas trop quoi dire. "Pour ce que jtai dis. Jle pensai pas.. Jsais pas ce qui m'a prit..." il voudra pas de tes excuses. Tu comprends pas ça ? "Si tu veux plus jamais me voir je comprendrai après ce que je t'ai fais.". Non reste. Après avoir perdu les seules personnes qui auraient pu faire parties de ma famille je veux pas perdre encore une autre personne en qui je tiens. Pars pars.
Tu t'assois au sol, tes genoux ramenés vers toi. T'aimes pas te voir faible comme ça. T'as jamais été quelqu'un de faible. Tu pleurais très rarement. Yavai que lui qui t'avais vu pleurer. Une seule fois. Quand tu lui avais parlé de ce que ta famille adoptive pensai réellement de toi. C'était la seule fois où il t'avais vu pleurer. Yavai que lui qui connaissait cette face de toi. Personne d'autre. Tu ne montrerai rien a des inconnus pas même à tes plus fidèles clients. Et t'aimais pas lui montrer cette face là. "Reste s'il te plaît"
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Sujet: Re: It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend. (pv Sam ♥) Mar 14 Jan 2020 - 8:05
Sam & Rowan IT IS EASIER TO FORGIVE AN ENEMY THAN TO FORGIVE A FRIEND.
A
lors que tu t'apprêtes à filer avec ta bécane, Rowan revient vers toi. Il est encore là pour te casser ? Tu le regardes du coin de l'oeil, un brin méfiant, tirant une latte sur ta cigarette. Mais il en est tout autre en fait. Il a l'air désolé, vraiment. Il sait, il reconnait qu'il t'a blessé, et pas qu'un peu. Tu t'es senti rejeté. Bon certes, tu lui as gueulé dessus, mais il y avait de quoi, après toutes ces années d'absence. Le moteur de ta moto ronronne paisiblement alors que tu écoutes ce qu'il a à te dire, pesant le pour et le contre. Tu pars ou pas ? D'un côté, tu as bien envie de filer, mais de l'autre, tu ferai parti des personnes qu'il l'ont abandonnés. Et ça... Ca tu ne veux pas, c'est hors de question.
Tu soupires doucement, expulsant la fumée de ta clope vers le ciel. Il est à présent assit par terre, comme sur le point de pleurer. Rowan te demande de rester. Détournant ton regard de sa personne, tes deux saphirs observent le ciel. Tu es indécis... Seul le ronronnement de ton moteur se fait entendre, aucun de vous ne parlent. Puis finalement, tu tournes la clef pour éteindre ta bécane. Tu restes. Reportant ton attention sur le plus vieux, tu descends de la selle pour t'accroupir devant lui. Très tactile avec les gens que tu connais et que tu apprécies, tu encercle son cou de tes bras.
- D'accord, je reste.
Tu te relèves et aide Rowan à en faire de même. Tu lui tapotes gentiment son épaule, puis reviens vers ta Triumph, la prenant par le guidon pour la diriger vers l'intérieur du garage. Après tout c'est vrai, tu as prit rendez-vous à la base pour qu'il regarde ta moto, se serait dommage de passer à côté.
- Même si ça m'a fait du mal ce que tu m'as dit... J'accepte tes excuses. J'espère bien que tu ne le pensais pas, ça aurait été du foutage de gueule sinon..
Tu gares ta bécane, abaissant la béquille pour qu'elle repose dessus, puis t'éloigne de deux pas, faisant signe à Rowan.
- Vas-y, elle est tout à toi. Dis-moi si tout va bien de son côté.
Tu t'adosses à un mur et croise les bras contre ton torse, attendant le diagnostic du garagiste.
WILDBIRD
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Sujet: Re: It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend. (pv Sam ♥) Mer 22 Jan 2020 - 14:19
A shadow is cast wherever he stands
It is easier to forgive an enemy than to forgive a friend.
Tu l'observes alors que tu lui parles. Il ne te regarde plus, levant les yeux au ciel. Il doit en avoir marre de toi. Après les coups les excuses. C'était trop simple de t'excuser alors qu'il y a peu t'étais en train de le frapper. C'est pas comme ça qu'on réagit normalement devant des amis. On pète pas des câbles pour rien. C'était bien la première fois que tu réagissais de la sorte. Tu t'en voulais de réagir de la sorte. Normalement t'étais pas un gars violent. Tu sais pas ce qui ta pris. Si il part tu comprendrais parfaitement. Si il ne t'envoie plus aucun message par la suite tu lui donnerais raison après ce qu'il s'était passé aujourd'hui. Tu comprenais parfaitement sa réaction. Tu entends le moteur de sa bécane. Il est encore là. Tu n'aimes pas quand on te fait attendre. Il pouvait partir d'un moment à l'autre et te laisser là assis sur le sol. C'est alors que tu entends le moteur s'éteindre. Il allait rester ? Pourquoi après ce que tu lui avais fait ? Sam tourne alors ses yeux vers toi. Tu regardes le sol. Tu te sent bête. Après ce que tu avais fais. Après l'avoir abandonné. Jeune et con. Tu n'as pas remarqué qu'il est descendu de sa bécane. Toujours les yeux rivés au sol tu sent des bras encerclant ton cou. Ta vraiment pas l'habitude d'être aussi proche tactilement. T'avoue que t'étais pas trop tactile. Mais tu ne le repousse pas. Il accepte, te disant qu'il restait. Ta vraiment l'impression de le forcer à rester. Tu sais pas si il était sérieux ou si c'était simplement pour te faire plaisir. Sam se relève ensuite et t'aide a te relever. Il tapote ton épaule. Sa sert pas trop à grand chose. Tu jettes un regard à Sam qui se dirige vers sa moto pour la ramener dans le garage. Tu rentres à ton tour à l'intérieur. Sam reparle de ce qui s'est passé. De ce que tu lui avais dis. Bien sur que sa lui fait du mal ce que tu lui a dis tu crois qu'il allait sauter de joie ?! Il te pardonne. Tu ne sais pas si il est sérieux. Tu penses vraiment que tu le force à te pardonner. Que tu le forces à rester. Que peut être intérieurement il ne souhaite que de partir. Il continue en te disant qu'il espérait que tu n'ai pas pensé les paroles prononcées précédemment que ce serait du foutage de gueule. Bien sur que non tu les pensaient pas. T'avais sorti ça comme ça. Sous le coup de la colère. On sort souvent des choses qu'on ne pensait pas en les sortant. Tu réponds rien. Sam laisse sa moto au fond du garage s'éloigne de quelque pas, te la laissant. A toi de voir maintenant si elle avait un problème. Tu ne t'occupes plus de Sam, étant focalisé sur sa bécane. Tu te sent un peu mieux. Même si intérieurement t'étais pas très bien. Mais tu ne le montrais pas. Tu met pas mal de temps pour bien regarder sa moto. Tu ne voulais rien oublier. Une fois terminé, tu te relève. "Elle n'a rien. T'en prend grand soin à ce que je vois.". Tu te demandes depuis combien de temps il l'a. Quand t'étais parti il y a des années tu l'avais pas vu avec. Ton ventre commence à gargouiller. T'avais rien manger ce matin. Et il était proche de 14h. Tu jettes un regard à Sam. "Tu veux manger un truc ? C'est moi qui invite."