life is ours, we live it our way (aelya) -HOT-

Elle s'enfermait dans sa bulle avec son amour, consciente qu'elle se retirait du monde quand elle s'enveloppait dans ses bras, les autres n'existant plus, ses yeux ne voyant que Niels dans son champ de vision qui occultait la terre entière. C'était comme ça qu'elle aimait vivre, et qu'elle avait choisi sa vie, Aelya qui ne désirait plus se réfugier ailleurs que dans son étreinte, se perdant dans sa chaleur pour finalement mieux se retrouver. C'était dans son cœur, à Niels, qu'elle avait caché toutes ses peux, consciente qu'il était capable de les préserver pour les effacer, lui qui était doué pour canaliser ses émotions. Elle se rapprochait de lui, laissant ses mains valser sur sa peau qu'elle aimait re-découvrir, son visage s'illuminant de désir à la sensation de ses paumes qui emprisonnaient sa poitrine, là où son cœur se débattait dans sa propre fièvre avant qu'elle ne vienne se calmer, entrant dans le van pour le suivre dans ses folies.

- J'vais m'amuser ce soir. Dommage qu'on n'ait pas pris les menottes, répondit-elle, un sourire en coin sur ses lèvres qui vinrent mordiller son cou, des images brûlantes parsemant son esprit au travers des questionnements sur sa surprise qu'Aelya vint rapidement découvrir, la boule au ventre, happée entre l'excitation et le stress de sauter dans le vide. Les récompenses en câlins sont les meilleures, admit-elle en lui envoyant un clin d'œil, les regardant se faire attacher pour leur sécurité avant qu'Aelya ne donne un coup amical dans l'épaule de Niels pour le reprendre sur sa remarque. Tu reviendrais, j'le sais, t'aurais pas envie de laisser d'autres types m'approcher t'façon, et moi ça m'arrange parce que je veux toujours te voir revenir, lança-t-elle, espiègle, consciente qu'elle ne pourrait jamais se passer de son amour qui sauta au-delà du ponton, son cœur subissant une arythmie alors qu'elle le voyait suspendu à la corde, Niels se balançant dans le vide avant de le revoir remonter à sa hauteur. J'veux jamais avoir à vivre sans toi bébé, t'es toute ma vie, ajouta-t-elle, ses bras s'enroulant autour de lui avant de resserrer son étreinte pour se rassurer, s'éloignant à contre cœur pour se préparer à sauter. Ça vaut le coup rien que pour que tu t'occupes de moi après, admit-elle, amusée avant de s'élancer dans les airs, s'époumonnant dans l'adrénaline qui s'expia de sa trachée, Aelya s'enjouant de toutes ses sensations avant de retrouver son âme sœur. Mais nan bébé on est increvables toi et moi, on est trop les meilleurs. J'suis fière de nous. Et j'suis trop fière de t'aimer comme une dingue, avoua-t-elle, exaltée, rattrapant sa mine boudeuse en approchant ses lèvres des siennes pour l'embrasser, acceptant sa deuxième proposition dans un engouement perceptible. Heureusement que t'es là pour me pousser quand même, t'es toujours là pour me booster toi, avança-t-elle amusée et attendrie par sa personnalité qui complétait merveilleusement bien la sienne, tous deux s'affairant aux formalités pour obtenir leur kayak. T'es entrain de me laisser penser que tu serais capable de nous priver de câlins pour ça ? Tu crois convaincre qui comme ça ? S'amusa-t-elle, arquant un sourcil curieux, mettant son gilet de sauvetage avant de monter dans le kayak, riant légèrement devant la réaction enjouée de son amour, pagayant sur les eaux en s'accordant avec Niels. J'ai aucune envie de rentrer. Viens bébé, on se perd ici, proposa-t-elle, non sérieusement, son regard valsant sur les paysages d'une beauté à couper le souffle. C'est tranquille ici, j'ai l'impression qui peut rien nous arriver, ça fait du bien, avoua-t-elle, continuant à pagayer pour faire avancer leur kayak entre les montagnes qui les emprisonnait. J'ai déjà envie de repartir en vacances avec toi. J'vais vraiment finir accro à ça, sourit-elle alors qu'ils avançaient à une intersection.

Il se sentait vivre pleinement depuis qu’il la connaissait, depuis qu’elle lui faisait entrevoir une autre facette de sa personnalité qu’il n’avait jamais soupçonné jusqu’ici. Mais il voyait bien qu’il changeait, qu’il était beaucoup plus attentionné et qu’il acceptait de ne plus avoir le contrôle sur tout lorsqu’ils étaient ensemble. Parce-qu’Aelya ne l’avait jamais jugé pour qui il était, pour ce qu’il avait fait et pour les fautes qu’il avait commises lorsqu’il était plus jeune. Elle le comprenait, son âme se complétant parfaitement à la sienne, arborant les mêmes fêlures, les mêmes plaies qu’ils avaient trop longtemps cherché à dissimuler. Ils s’étaient octroyé un moment de tendresse mêlée un désir incontrôlable, leurs mains se posant sur leurs peaux respectives avant de prendre la route pour de nouvelles aventures. « On peut en faire des artisanales s’il faut. » S’amusa-t-il, joueur, sentant ses dents s’enfoncer légèrement dans la peau de son cou, sentant une vague de chaleur l’envahir soudainement, avant de sortir de la voiture pour rejoindre le pont duquel ils s’apprêtaient à sauter. « On est au moins d’accord sur ça. » Lâcha-t-il, continuant de faire des allusions de moins en moins dissimulées à son amour qui se prenait au jeu comme lui. « T’es forte toi… Tu me connais trop bien, ça commence à être un vrai souci. » Dit-il, profitant d’un dernier baiser qu’il lui vola rapidement avant de s’élancer au-dessus du pont, vivant une expérience unique où les sensations affluaient dans son corps et dans son coeur, jusqu’à ce qu’il ne soit détaché pour retrouver sa petite-amie qui attendait son tour. « Jamais mon amour. J’vivrai pas sans toi non plus. Allez, vas-y avant que j’te dévore ici. » Souffla-t-il, détachant difficilement ses lèvres des siennes, ses yeux suivant amoureusement sa silhouette jusqu’au moment où elle sauta, Niels se précipitant jusqu’à la rambarde pour apercevoir le corps de son amour rebondir, un sourire aux lèvres, excité de savoir qu’elle avait aimé ce saut. « C’est parce-qu’on est bien entraînés toi et moi… On est des grands sportifs à force de s’entretenir dans la chambre. J’aime trop quand tu dis ça bébé… » Souffla-t-il, retrouvant avec envie ses lèvres, lui proposant de descendre jusqu’à la rivière pour la traverser en kayak. « Faut bien que je serve à quelque chose. » S’amusa-t-il, se mordant malicieusement la lèvre avant de prendre la direction de la rivière, faisant le nécessaire pour obtenir le kayak et leurs équipements. Il pouffa de rire à sa remarque, haussant les épaules. « Si tu me mets au défi, j’suis sûr que je pourrais tenir. » La tenta-t-il, conscient que ces mots ne sonnaient pas très naturels de sa part, parce-qu’il était sans cesse en train de la désirer, de la vouloir n’importe où, n’importe quand. Il enfila son gilet de sauvetage à son tour, montant dans le kayak avec Aelya avant de commencer à pagayer, son regard s’arrêtant sur les paysages qui les entouraient. « J’te jure qu’on se serait barrés avec le van si y’avait pas Hank qui nous attendait. » Ajouta-t-il, l’air rêveur, appréciant le silence de la nature, la paix qui semblait régner sur ce lieu. « Ça change des bars, ouais. » S’amusa-t-il, suivant les mouvements d’Aelya pour que leur kayak puisse s’infiltrer entre les montagnes, la grandeur de ces dernières lui coupant le souffle. Il esquissa un sourire à ses mots, partageant ses pensées qu’il aurait aimé voir se concrétiser. « J’me vois partout avec toi mon amour. Et c’est pour ça que j’sais que t’es la femme de ma vie… Parce-que j’me sens en sécurité n’importe où tant que t’es là. » Admit-il amoureusement, pagayant encore au travers de ce petit chemin d’eau entre les montagnes. « Tu crois qu’on perdrait de l’équilibre si jamais on s’allongeait un peu sur le kayak ? » La tenta-t-il, un sourire aux lèvres.

Elle avait choisi de perdre le contrôle dans ses bras, Aelya qui n'avait pas su réprimer cet élan d'affection et d'admiration qui l'avait étreint dès la première fois que son corps avait effleuré le sien. Elle avait toujours su qu'il était différent, que son contact était sans pareil, lui, qui lui avait laissé une trace indélébile sur le coeur là où les autres n'avaient jamais pu seulement s'imprimer sur sa peau. Il l'avait atteint d'une des plus belles manières, laissant Aelya devenir dingue de lui, accro à tout ce qu'il était, Niels qui s'était ouvert à elle pour qu'elle puisse caresser ses fêlures qui ressemblaient aux siennes.

- T'es plein de créativité toi quand c'est pour nos petits jeux, s'amusa-t-elle alors qu'il conduisait jusqu'à la destination qu'il avait prévu, Aelya laissant la tension les réchauffer alors que ses lèvres vinrent se poser dans son cou, là où elle aurait voulu l'accabler de passion, la brune se dirigeant avec son petit ami vers le pont où ils allaient s'abandonner au vide. Je pense qu'on sera toujours d'accord sur ça, renchérit-elle, un sourire empreint de malice, consciente qu'ils avaient le même appétit quand il s'agissait de se jeter l'un sur l'autre. Je t'ai trop observé et tu sais quoi ? T'es un sujet très intéressant à étudier, avança-t-elle, taquine, l'embrassant une dernière fois pour lui donner du courage avant de le voir sauter, Aelya attendant que son amour ne lui revienne pour l'entendre parler de son expérience qu'elle allait bientôt elle-même vivre. Han bébé, mais j'ai trop envie que tu me dévores toi, j'tiens pas en place quand tu me dis des choses comme ça, lança-t-elle, se mordant la lèvre alors que son regard valsait entre sa bouche et ses yeux, une lueur joueuse inscrite dans ses iris avant qu'elle ne lui donne un dernier baiser qu'elle prolongea, se dirigeant après coup devant le vide qui semblait vouloir l'aspirer, Aelya se jetant à corps perdu dans les airs, submergée par une fougue qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant avant de retrouver son amour, les pupilles encore dilatées par l'excitation. Je trouve qu'on a une bonne hygiène de vie grâce à notre tempérament sportifs bébé... Faut qu'on continue comme ça, ça peut que nous servir, répondit-elle malicieusement, justifiant son envie de le vouloir à chaque minute de sa vie contre sa peau, ses lèvres rejoignant les siennes avant qu'ils ne décident de descendre du pont pour faire du kayak. Tu me sers pour vivre déjà, je trouve ça bien, ajouta-t-elle amusée, le regard amoureux valsant sur son être, faisant les démarches pour obtenir leur matériel afin de pouvoir aller sur l'eau. T'en serais peut-être capable si je savais pas te pousser à bout, et tu sais très bien que je ferais tout pour te faire craquer, dit-elle, une lueur joueuse dans son regard où dansait les flammes de son désir perceptible, Aelya se préparant à embarquant dans le kayak avant de commencer à pagayer sur les eaux calmes. Ca aurait été mon rêve... Admit-elle à sa remarque, un air rêveur sur le visage alors qu'elle songeait à ce qu'aurait été leur vie s'ils n'avaient eu aucune attache, juste eux deux se perdant sur les routes, animés par leur amour, Aelya pouffant de rire à ce qu'il vint ajouter alors que ses yeux admiraient le paysage magnifique qui les encerclait. Je ferai toujours tout pour nous protéger mon coeur, y'a que ça qui compte pour moi. On fera toujours tout ensemble je te le promets, ajouta-t-elle amoureusement, ses bras continuant à pagayer pour maitriser leur trajectoire. Je crois que c'est pas vraiment fait pour ça bébé... Rit-elle, soudainement curieuse de tester sa remarque. Mais on peut toujours essayer, ajouta-t-elle, arrêtant ses mouvements le temps de laisser son corps s'allonger délicatement sur Niels, voyant le kayak trembler légèrement. Tu vois si on tombe, ce sera vraiment de ta faute en fait, le taquina-t-elle, son dos venant se placer sur son torse avant que sa nuque ne vienne se tendre pour déposer un baiser dans son cou, ce simple geste faisant basculer le kayak pour les faire tomber dans l'eau.

Il adorait se jeter à corps perdu contre elle, convaincu qu’il serait toujours gagnant à le faire, parce-qu’Aelya lui donnait tout ce dont il avait besoin pour continuer d’exister. C’était son souffle de vie qu’elle détenait au creux de ses mains, elle qui lui insufflait son désir de vivre à chaque fois qu’elle l’embrassait, à chaque fois qu’elle lui répétait qu’elle l’aimait. Il n’y avait pas plus belle preuve d’amour que la façon dont elle le regardait tous les jours, comme s’il était la plus rare des pierres précieuses. Il sourit en coin à ses mots, incapable de la contredire puisqu’il était réellement plein de ressources lorsqu’il s’agissait de lui montrer l’étendue de son désir. « Tu crois quoi… ? Moi aussi j’suis malin quand j’veux. » S’amusa-t-il, se dirigeant jusqu’au pont avec son amour, se laissant attraper par ses lèvres qu’elle déposa dans son cou, lui qui se retenait de rejoindre le van pour l’aimer dans une étreinte passionnelle. Il arqua un sourcil intéressé à ce qu’elle ajouta, adorant savoir qu’il était son sujet préféré, celui sur lequel elle s’attarderait comme lui le ferait toute sa vie. « Continue de m’étudier bébé, j’adore ça moi. » Ajouta-t-il, finissant par sauter dans le vide, ne regrettant absolument pas le choix d’activité qu’il avait fait pour eux, remontant jusqu’à Aelya avec des étoiles plein les yeux, l’excitation de la voir expérimenter les mêmes sensations le prenant aux tropes. « Arrête bébé… J’serai capable de te faire l’amour sur ce pont moi. J’ai un gros souci de contrôle avec toi. » Pouffa-t-il, s’amusant à mordiller sa lèvre alors qu’elle s’était avancée pour l’embrasser une dernière fois avant son saut, Niels la regardant passer par dessus le pont, le coeur battant à toute allure, comme si c’était lui qui revivait cet instant unique et complètement fou. Il s’exalta de sa réaction, heureux à l’idée de l’avoir poussé dans ses retranchements et de l’avoir vu apprécier ces quelques secondes de pure adrénaline. « J’suis d’accord avec toi. Faut qu’on tienne notre rythme d’athlètes. » Souffla-t-il, une lueur joueuse continuant de valser dans son regard, lui qui ne avait décidément pas se passer de son corps, de ses lèvres, d’elle tout court. Ils descendirent les marches qui les menèrent au bord de la rivière, décidant de louer un kayak, se laissant tenter par une balade en rivière. « C’est plus que bien ouais, surtout que je veux te voir vivre éternellement moi. » Dit-il, l’air amoureux, s’installant sur le kayak, se calant sur les gestes d’Aelya pour les faire avancer. « J’rêve ou t’es en train de me dire que j’suis faible ? » Rit-il, feignant l’ignorance alors qu’il savait parfaitement combien il était incapable de lui résister, elle qui maîtrisait son désir d’une main de maître, parvenant à guider ses envies jusqu’à elle. Il se délecta de la beauté de la rivière, de son eau claire et de la nature sauvage qui les entourait, se gorgeant de toutes ces images paradisiaques alors qu’il imaginait partir à l’aventure avec son amour, souriant à sa réponse qui laissait entrevoir cette même envie d’escapade. Il était follement amoureux d’elle, et ces petits moments qu’ils partageaient ensemble, loin de tout, ne faisaient que de lui confirmer ce qu’il savait déjà. « J’veux vivre que si t’es là, moi… Je t’aime mon amour. » Ajouta-t-il, conquis, le manque de son contact venant titiller ses entrailles, le poussant à lui proposer de s’allonger, bien qu’il savait que c’était risqué avec un équilibre aussi bancal. « On est obligés, j’suis en manque de toi, c'est une question de vie ou de mort. » S’amusa-t-il, la regardant poser ses pagaies pour venir contre son torse, accueillant son buste entre ses bras, sentant le kayak vaciller. « C’est pas moi qui ai accepté… » La taquina-t-il, ayant à peine le temps d’apprécier la douceur de son baiser dans son cou que le kayak se retourna, leurs corps se retrouvant complètement immergés dans l’eau. Niels remonta à la surface, éclatant de rire devant cette situation qui n’aurait de toute façon pas pu être évitée. « Rappelle-moi qui a eu cette idée de génie déjà ? » Pouffa-t-il, sa main cherchant celle de son amour qu’il attira contre lui. « Putain elle est froide en plus. » Lâcha-t-il, faisant référence à l’eau, remontant tant bien que mal sur le kayak en essayant de le garder stable, tendant son bras vers celui d’Aelya pour l’inviter à remonter à son tour. « On a plus qu’à sécher maintenant. »

Elle avait besoin de sa présence pour subsister dans ce monde qui ne lui avait jamais vraiment inspiré autre chose que de la douleur, de la peine, Aelya regardant son quotidien monochrome défiler sous ses yeux délavés par tout l'espoir qu'on lui avait toujours volé, et que Niels était venu lui administrer, remettant des couleurs vives dans son paysage dénué de vie. Il était devenu son tout, Aelya se raccrochant à tout ce qu'il était parce qu'il était capable à lui tout seul de la faire respirer quand les autres ne faisaient que de l'intoxiquer.

- T'es malin tout court mon amour, t'as réussi à m'attraper à un moment où j'avais juste envie d'être célibataire. T'as un don à ce stade, s'amusa-t-elle, mordillant son cou, son regard brillant pour lui, pour ses souvenirs qui lui revenaient en mémoire comme du plus beau film qui lui avait été donné de voir, tous deux se dirigeant vers le pont pour sauter. J'adore ça moi aussi. J'ai hâte de te connaître encore plus, parce que tu me rends passionnée un peu plus chaque jour toi, avoua-t-elle, un sourire sur les lèvres, consciente qu'ils apprenaient de l'un et de l'autre à chaque minute qui les liait, Aelya attendant impatiemment que son amour lui revienne lorsqu'il se jeta dans le vide. On partage le même problème, et j'ai aucune envie de me faire soigner pourtant... Tu m'attires trop toi, j'ai hâte de te faire crier... Souffla-t-elle contre ses lèvres, souriant en sentant ses dents mordiller la sienne, son regard brûlant déjà de désir pour l'homme de ses rêves avant de lui donner un dernier baiser pour finalement se donner au vide, laissant l'adrénaline pulser en masse dans ses veines alors qu'elle vint rapidement lui faire part de son expérience qui l'avait exalté. T'es mon meilleur coach mon amour, le complimenta-t-elle, faisant référence à tout le bien être qui lui prodiguait par tous les biais possibles, de sa présence contre son corps à ses mots qui la guidaient continuellement, la brune décidant de le suivre dans son idée afin de faire du kayak. Ok mais que si toi aussi, tu vis éternellement, répondit-elle, sachant pertinemment qu'elle n'était rien sans lui et qu'elle ne  se donnerait même pas la peine de vivre en son absence. C'est exactement ce que j'suis entrain de te dire. T'es vraiment faible. Mais moi tu me fais craquer comme ça, alors change jamais, rit-elle légèrement, pagayant avec Niels sur la rivière pour les faire avancer, son regard valsant sur les paysages qui l'hypnotisait dans une envie d'en voir toujours plus, Aelya appréciant ces instants qui leur appartenaient, qui s'inscrivaient dans les filaments de leur complicité déjà très solide, tombant encore amoureuse de leur fusion, de ses mots d'amour qui résonnaient partout dans son cœur qui s'emballait pour toujours pour Niels. Je t'aime aussi bébé, lâcha-t-elle amoureusement, sa peau déjà en manque de son contact, de son parfum qu'elle voulait avoir sur elle, Aelya souriant à sa remarque qui faisait écho à ses pensées. Ce soir j'en connais un qui va se venger sur ma peau, s'amusa-t-elle tendrement, se calant doucement sur son torse avant de rouler des yeux à sa remarque de manière faussement agacée, ses lèvres venant embrasser tendrement son cou avant de sentir le kayak basculer sur le côté, les faisant plonger dans l'eau glacée, Aelya remontant à la surface avant de rire avec son amour. C'est toi ! Putain je te l'avais dit que t'avais des idées foireuses bébé t'es pas possible ! Lança-t-elle en rigolant, l'éclaboussant en même temps pour se venger avant de prendre sa main, venant tout contre lui. Ouais, on tombera jamais au milieu d'un jacuzzi toi et moi ça aurait été trop beau, lança-t-elle avant de regarder Niels remonter sur le kayak, attrapant son bras pour le rejoindre, trempée et frigorifiée. Si on y arrive, j'vais crever de froid avant, répondit-elle, tentant d'essorer ses vêtements avant de recommencer à pagayer. Y'a que ça pour nous donner chaud là, ajouta-t-elle, faisant référence à l'exercice physique, leur kayak avançant, passant devant une rive qui menait à une forêt. Au pire on pose le kayak là et on marche un peu ? Proposa-t-elle montrant la forêt sur le côté. Faut bien rattraper les conneries de mon bébé là, le taquina-t-elle amoureusement.

Ça le rendait plus qu’heureux de savoir qu’il avait réussi là où bien du monde avait échoué, lui qui avait souhaité faire tomber les barrières d’Aelya, pour voir ce qu’il se passait derrière ce masque d’indépendance qu’elle portait à merveille, persuadé qu’elle possédait les fêlures qui répondaient aux siennes. Et c’était sûrement la raison pour laquelle il s’était tant accroché à elle, peinant à s’imaginer la laisser filer entre ses doigts, tombant amoureux de son âme qui ressemblait pour s’y méprendre à la sienne. « C’était pas facile, j’dois l’avouer. Faut dire que t’es plutôt coriace toi… » S’amusa-t-il à son tour, répondant avec amusement à ses mots, se remémorant leur rencontre, les débuts de leur relation qui était vite devenue passionnelle, eux qui avaient immédiatement peiné à se quitter, trouvant du réconfort dans l’étreinte de l’autre sans même comprendre qu’ils couraient tout droit vers une voie sans issue. « T’as de la chance, j’laisse personne s’intéresser à moi comme tu le fais habituellement… » Joua-t-il, bien conscient qu’aucun regard ne lui faisait plus d’effet que celui de son amour, qui le sondait toujours avec une intensité qui lui coupait le souffle. Il s’intéressa à ses paroles qui répondaient malicieusement aux siennes, son corps lui criant de l’attirer contre lui pour lui faire tout ce qu’il désirait, l’envie de voir leurs bassins se lier dans un même entrain se faisant de plus en plus insistante. Il la laissa sauter peu après avoir eu l’occasion d’embrasser ses lèvres, son amour lui revenant rapidement, encore bouleversée par les sensations qui l’avaient traversé lors de ce saut dans le vide. « C’est toi la meilleure mon bébé. » Admit-il, subjugué par elle, par son mental et sa dévotion, elle qui acceptait tout par amour, comprenant que ce saut lui était aussi dédié. « Deal. » Souffla-t-il, n’ayant pas peur de l’éternité si elle lui permettait toujours de vivre avec elle, parce-qu’il n’était absolument rien si son amour ne vivait pas à ses côtés. « Tu vas finir par me vexer à force. » Ajouta-t-il, faisant mine de bouder alors qu’il ne pouvait clairement pas lui donner tort, parce-qu’il n’avait rien de résistant lorsqu’il s’agissait d’elle, de celle qu’il aimait comme un dingue, incapable de lui refuser quoique ce soit. Il s’aidait de ses bras pour les faire avancer, suivant les gestes d’Aelya qui guidait leur kayak au travers des montagnes, égayant leurs regards de tous ces souvenirs qui resteraient ancrés dans sa mémoire pour toujours. Il sentit son coeur louper un battement, comme à chaque fois qu’elle répondait à ses marques d’affection, à ses mots doux qui n’étaient voués qu’à elle toujours et pour toujours. Il esquissa un sourire en coin lorsqu’elle reprit la parole, haussant légèrement les épaules comme pour se donner une contenance, bien qu’il savait pertinemment qu’il prendrait un malin plaisir à s’abandonner à elle ce soir, sa bouche désirant se balader sur sa peau, sur son corps nu qu’il voulait voir se soulever à chacun de ses baisers. Il tenta son amour, désirant l’avoir contre lui, s’amusant en la voyant venir à lui alors que le kayak vacillait, eux qui ne purent éviter la chute dans la rivière, perdant l’équilibre. « C’était pas voulu que ça se finisse comme ça de base ! » Rit-il, amusé par sa réaction, cherchant à nager vers leur kayak pour se sortir au plus vite de cette eau bien trop froide à son goût. « Remarque, ça m’a bien refroidi au moins. Tu seras tranquille, j’vais pouvoir te laisser de l’espace. » Pouffa-t-il, l’aidant à revenir à bord à ses côtés, s’amusant de ses mots alors qu’il s’ébouriffait les cheveux, sentant ses vêtements alourdis par la quantité d’eau qu’ils avaient absorbés. « Ouais, visiblement, on pourra pas se réchauffer d’une autre manière. » Il s’empressa de pagayer avec elle, hochant la tête à sa proposition, approchant le kayak pour venir l’échouer sur la rive. « Ton bébé voulait juste te faire un câlin de base. Ça a juste un peu dérapé. » Haussa-t-il les épaules, prenant une mine faussement innocente, Niels décidant d’enlever son haut pour l’essorer, l’accrochant à son jean en espérant que les rayons du soleil viendraient réchauffer son corps. Il prit sa main, s’aventurant dans la forêt avec elle, souriant devant leur situation. « Si on retourne trempés devant eux, ils vont nous prendre pour des bras cassés. » S’amusa-t-il, son bras s’enroulant autour de son épaule pour l’approcher de lui.

Elle s'était reconstruit dans ses bras, s'était trouvée une raison d'être, une nouvelle manière d'avancer sur son chemin solitaire, maintenant habillé par les pas de son amour. Elle n'avait pourtant jamais cru à l'amour, elle qui avait toujours peiné à s'ouvrir aux autres, à faire confiance quand on ne lui avait appris que la méfiance. Elle comprenait que tout ça s'était développé en elle parce qu'elle n'avait jamais rencontré la personne qu'il lui fallait, la pièce manquante qui venait colmater la moindre de ses fêlures, Niels la complétant à merveille. Elle était maintenant persuadée d'avoir trouvé son idéal dans son regard, son âme qui chercherait à se lier à la sienne pour l'éternité.

- J'aurais jamais pu te résister bébé... Tu m'as trop changé, répondit-elle, amusée par leurs mots échangés, par son évolution qui s'était établie à l’extrême opposée de ce qu'elle s'était imaginée, Aelya sombrant dans son addiction pour Niels, emmêlant les pans de son âme dans les siennes pour ne jamais s'en défaire, elle qui avait préféré accueillir le déni plutôt que la vérité de ses sentiments qui avaient finalement explosé dans son coeur. Je me sens tous les jours chanceuse de t'avoir que pour moi. Et toi aussi, t'es un privilégié tu sais, ajouta-t-elle tendrement, consciente que leurs carapaces se ressemblaient, qu'elle ne l'aurait jamais brisé pour n'importe qui, Aelya détaillant le visage de son amour qu'elle aurait voulu embrasser jusqu'à s'en couper la respiration dans une étreinte passionnée, avant de s'avancer pour sauter à son tour, Aelya souriant aux paroles de son petit ami qui la rendait fière, parce qu'elle lui confiait quelque part ce défi, elle qui n'avait aucune limite quand il s'agissait de voir des étoiles perler dans ses yeux. Deal, répéta-t-elle, promettant de ne jamais vivre une longue existence en son absence, parce qu'elle en était incapable. T'as pas à être vexé alors que t'es toujours gagnant t'façon, lança-t-elle, secouant la tête de manière amusée, Niels arrivant toujours à avoir ce qu'il voulait tant Aelya lui succombait tout entière dans n'importe quelle situation, tous deux s'infiltrant à l'intérieur du kayak pour pagayer au travers des montagnes qui ouvraient le chemin sur la rivière, Aelya sentant son coeur se revigorer de la beauté qui l'enveloppait, du calme qui l’apaisait, de Niels qui l'animait d'un amour incandescent et bien trop puissant pour ne pas être senti à même sa peau qui frémissait sous son manque, Aelya acceptant sans trop d'hésitation de venir contre lui, avant de chuter dans l'eau froide. La prochaine fois je refuse tes avances ! Lança-t-elle, faisant mine de se plaindre avant de rire, amusée par leur propension à toujours tenter des choses sans réellement réfléchir, la brune nageant vers le kayak. Reste pas trop longtemps loin de moi je risquerais de trop te manquer, répondit-elle, taquine, consciente que c'était d'abord à elle qu'il allait lui manquer alors qu'elle remonta sur le kayak, trempée, tentant de presser ses vêtements pour que l'eau s'échappe. Et on pourra même pas se réchauffer ensemble sous la douche, se plaignit-elle, pagayant jusqu'à une rive pour se dégourdir les jambes. Comme d'hab, ça dérape toujours, ça va que j'aime ça, ajouta-t-elle, espiègle, commençant à marcher jusqu'à la forêt en pressant son haut dans ses mains, espérant que la marche, le vent et le soleil viendrait à la faire sécher plus vite, Aelya prenant la main de Niels dans la sienne. C'est clair. On pourra pas dire qu'on a oublié d'enlever nos vêtements pour se baigner quoi, pouffa-t-elle, s'approchant du corps de Niels en posant sa main sur son flanc, marchant au travers des feuillages. Manquerait plus que l'un de nous tombe dans un trou ou qu'on se perde, plaisanta-t-elle, suivant un chemin qui les faisait grimper un peu pour rejoindre à l'autre bout une falaise. Il est pas trop mal ce coin en tout cas, lança-t-elle, son regard valsant autour de leur environnement.

Il était fier de ce qu’ils avaient traversé ensemble, de cette histoire qu’ils avaient vu naître, non sans aucune peur, mais qu’ils n’avaient jamais voulu abandonner. C’était en ça que résidaient leurs forces, eux qui s’étaient surpassés dans leur peur de l’abandon pour se donner une chance, prennent le risque de souffrir encore plus, et finalement, ils avaient compris que si le choix était à refaire, ils ne changeraient rien. Il avait esquissé un sourire tendre à ses mots, se retrouvant dans ses paroles qui montraient toute l’étendue de leur attirance. « J’me rappelle de notre première nuit comme si c’était hier bébé. Et pourtant, dans l’état dans lequel j’étais, j’aurais dû tout oublier. » S’amusa-t-il, les flashs de leur première soirée lui revenant en tête, lui qui n’avait jamais pu effacer son visage de son esprit après avoir croisé son regard. « J’le sais bien ça, je suis le plus chanceux du monde. » La flatta-t-il, reprenant ses mots pour rentrer dans son jeu, peinant à défaire ses yeux des siens, de ses lèvres qu’il voulait sentir tout le temps contre les siennes, parce-que ses baisers avaient le goût du paradis, celui auquel il voulait goûter chaque seconde de sa vie. Il la laissa vivre cette expérience unique, son coeur battant à mille à l’heure en la voyant revenir de ce saut plus que courageux, Niels souriant à ce pari qu’ils prirent ensemble, celui de ne jamais se quitter pour pouvoir s’aimer éternellement. « Tu me promets de toujours me céder toi aussi ? Comme ça j’suis pas le seul. » S’amusa-t-il, sur un ton qui se voulait innocent, lui qui adorait leur manière de toujours se vouloir, de se chercher alors que ça n’était parfois pas le moment pour. Il grimpa dans le kayak avec son amour, prenant la direction des montagnes qui les entouraient majestueusement, leur offrant un paysages des plus idylliques, Niels ayant l’impression d’être seuls au monde au travers de cette nature imposante et incroyablement belle. Ils pagayèrent quelques minutes, avant que Niels ne ressente le besoin d’attirer son amour contre lui, gérant mal la distance, même lorsque celle-ci était minime. Il fut surpris de se retrouver dans l’eau dans la seconde qui suivit, riant avec Aelya qui arborait une mine tout aussi étonnée que lui. Il pouffa à sa remarque lorsqu’elle revint à la surface, cherchant à remonter sur le kayak pour échapper au froid qui lui glaçait la peau. « C’était juste un petit câlin… j’imaginais pas que je finirai trempé et sans câlin. » Rit-il, s’aidant de ses bras pour reprendre place sur le bateau, aidant Aelya à en faire de même. « Tu vois, c’est toi qui me pousse à te faire des avances en fait. » La chercha-t-il, rejetant avec amusement la faute sur elle, commençant à pagayer pour rejoindre la rive, eux qui espéraient sécher avant la fin de pouvoir rendre leur kayak. « Je rêve d’une douche avec toi en plus… T’as pas le numéro du gars d’Aukland par hasard ? » Fit-il, amusé, faisant référence à la douche clandestine qu’ils avaient pris chez l’homme, sans son consentement. Il s’occupa d’essorer ses vêtements, prenant ensuite la main d’Aelya pour s’enfoncer dans la forêt, esquissant un sourire à ses mots. « On leur dira que c’est une nouvelle mode en Australie, de se baigner habillé. » Rit-il, son bras entourant les épaules de son amour, appréciant cette complicité qui les définissait parfaitement. « Nous porte pas l’oeil bébé… ça serait même plausible qu’on se fasse attaquer par un animal sauvage donc bon… » Plaisanta-t-il, suivant Aelya dans son ascension jusqu’à la falaise, exalté par cette mini aventure improvisée. « C’est super sympa, ouais. On va finir par être des aventuriers pro toi et moi. » Sourit-il, parvenant quelques instants plus tard au sommet de cette falaise, la vue qui se dressait devant leurs yeux étant magistrale, plus belle que n’importe quelle photographie de paysage. « C’est le paradis sur terre ici. » Souffla-t-il, son regard balayant l’horizon pour revenir sur Aelya. « Et t’y contribues complètement. » Dit-il, amoureusement.

Elle le rattraperait toujours, Aelya ne pouvant s'imaginer que Niels ne vienne lui échapper définitivement, bien trop attachée à leurs habitudes qui faisaient maintenant partie d'elle, confortant sa personnalité qui s'attendrissait à son contact. Parce qu'elle n'avait jamais possedé cette douceur, celle qu'elle avait développé au contact de son amour qui l'avait finalement mise assez en confiance pour qu'elle ne vienne ouvrir cette partie sensible et patiente à ses beaux yeux, dans lesquels elle voyait l'étendue de leur avenir commun quand auparavant, elle n'avait jamais réussi à se projeter. Elle sourit amoureusement à ses paroles, partageant la même pensée, son regard s'égayant dans ses souvenirs.

- J'oublie jamais rien quand j'suis dans tes bras. Tu m'hypnotises et pourtant, t'arrives toujours à me laisser pleins pleins de souvenirs toi... Je t'ai vraiment sauté dessus cette nuit-là... S'amusa-t-elle, se remémorant l'état de son appartement lorsqu'elle avait ramené Niels pour la première fois, des cadres, des vases s'étant écrasés à leur passage jusqu'à sa chambre tant la passion l'avait consumé dès le premier regard échangé.

Elle sourit à son compliment, attendrie par leur attachement qui n'avait aucune limite, qu'elle respirait tout autour d'eux alors que ses iris cherchaient les siens dans leur jeu qui les rapprochait, Aelya venant trouver ses lèvres avant de sauter du pont, rejoignant peu de temps après son amour auquel elle s'accrochait toujours, parce qu'il était son unique refuge, sa seule maison n'importe où dans le monde.

- C'est pas déjà fait justement de mon côté ? T'as l'impression que je te céde pas assez ? Je passe ma vie contre toi amour il me semble, répondit-elle, joueuse, consciente qu'elle était bien atteinte de son côté, peinant à se défaire des liens qui nouaient leurs âmes jusqu'à n'en faire qu'une seule.

Elle s'infiltra dans le kayak, prenant place devant son petit ami, Aelya commençant à pagayer en rythme avec Niels pour les faire avancer au milieu du paysage rocheux habillé de verdure, l'eau séparant le décor en lui amenant cette touche féerique que ses yeux captaient, ce sentiment de plénitude lui faisant tout oublier, mais pas le manque de son âme sœur qui brûlait sa peau. Elle s'allongea contre lui, ayant à peine le temps de s'imprégner de son parfum qu'ils tombèrent dans l'eau, Aelya s'amusant de leur situation foireuse.

- T'as pas toujours tout ce que tu veux finalement, ça change bébé, le taquina-t-elle, revenant vers le kayak pour remonter dessus. Peut être parce que j'adore tes avances aussi... Répondit-elle, enjoleuse, ne cherchant pas à nier l'évidence qu'elle aimait d'ailleurs enflammer, tous deux s'évertuant à rejoindre l'autre côté de la rivière pour arriver sur la terre ferme. Si j'avais vraiment le numéro du gars, tu m'aurais fait une scène alors vaut mieux pas que je l'ai et qu'on fasse douche à part hein, lança-t-elle, sachant pertinemment que leur jalousie était plus que susceptible d'exploser facilement bien qu'elle rêvait elle aussi d'une douche en compagnie de son amour. Les australiens passeront vraiment pour des gens bizarres à cause de nous bébé, rit-elle, avançant dans la forêt, sa main liée à la sienne avant qu'elle ne vienne laisser son bras entourer son dos, savourant le contact de sa peau contre la sienne. Dis pas ça, j'vais devenir parano au moindre bruit après ! Lança-t-elle en riant, faisant attention à ses pas qui la menait progressivement en hauteur, curieuse de savoir où le chemin allait les guider. On commence à bien s'habituer à l'aventure ouais, en plus moi, tant que je t'ai toi je peux vivre partout, avança-t-elle amoureusement, arrivant jusqu'à une falaise avec Niels qui leur donnait une vue magnifique sur la rivière et ses montagnes qui l'entouraient, Aelya laissant son regard subjugué valser tout autour d'elle avant de se reposer sur son petit ami, un sourire amoureux sur les lèvres. C'est toi mon paradis mon amour, souffla-t-elle, touchée par ses mots et par son regard qui l'appela à s'avancer vers lui. Je sais pas ce que je ferais sans toi, tu m'apportes tellement. J'aurais jamais sauté si c'était pas pour toi. Tu sais te montrer persuasif avec moi... Murmura-t-elle, tendant lentement sa nuque pour laisser ses lèvres rencontrer les siennes dans un baiser chargé d'amour, le vent faisant sécher ses vêtements qui collaient moins à sa peau.

Il aurait pu décrire chacun des gestes qu’ils avaient échangé cette nuit-là, cette nuit pendant laquelle elle avait renversé son coeur et tourmenté son âme pour le restant de ses jours. Il était devenu fou d’elle au fil de leurs rendez-vous de plus en plus fréquents, peinant à la voir partir lorsqu’ils décidaient de se séparer, comprenant bien rapidement qu’elle avait enclenché une machine inarrêtable, Niels développant des sentiments qu’il n’avait jamais ressenti avant elle. Et il avait su que l’amour l’avait frappé lors de leur première rupture, son manque venant s’incruster dans sa peau à chaque fois qu’il avait tenté de l’oublier dans les bras d’une autre. « J’veux jamais que tu m’oublies en même temps… J’essaye d’être le plus adroit possible. Et tu me le rends bien… » Souffla-t-il, d’un air joueur et le regard brillant, se remémorant leur première nuit, des baisers enivrés par la passion qu’ils avaient échangé, ses mains s’appropriant ce corps qu’il avait admiré et dont il avait rêvé les jours suivants. Il la retrouva après son saut, enjoué de l’avoir vu apprécier ce moment autant que lui, amusé par ses mots lorsqu’elle reprit la parole. « C’est jamais assez bébé. J’suis gourmand, tu le sais bien. » Répondit-il malicieusement, ses bras demandant toujours de sentir son corps, lui qui appréciait beaucoup trop percevoir la chaleur de sa peau contre la sienne, véritable addict de son contact, de son parfum qui ne quittait jamais leurs draps. Il la suivit jusque dans le kayak qu’ils louèrent pour quelques heures, le temps de visiter les alentours sur cette rivière qui regorgeait de trésors, se laissant amener jusqu’entre les montagnes qui les encerclaient. Finalement, il attira Aelya contre lui, regrettant sa décision lorsqu’ils tombèrent tous les deux dans l’eau froide, sensation bien moins agréable que de sentir la chaleur de son amour contre lui. « J’demanderai plus rien la prochaine fois si c’est pour finir comme ça. » Ragea-t-il en plaisantant, souriant aux mots taquins d’Aelya, lui qui ne pouvait jamais rester trop longtemps sans réclamer son contact. « Je sais que tu les aimes… Tu me serais jamais tombée dans les bras si j’avais pas un peu insisté. » Joua-t-il, la taquinant gentiment alors qu’ils reprirent la direction de la rive, désirant se poser un peu pour pouvoir sécher au soleil, eux qui étaient trempés des pieds à la tête. « Ouais bon ok, j’te l’accorde. » Dit-il en roulant des yeux, conscient qu’il n’aurait jamais accepté le fait qu’Aelya échange son numéro avec un autre homme, surtout lorsqu’il repensait à la scène qu’il lui avait faite l’autre soir chez l’inconnu, explosant de jalousie pour si peu. « On peut pas vraiment dire qu’on est nets en même temps. » Pouffa-t-il, sa main se liant tendrement à celle de son amour, avant de céder plus franchement à son envie de la sentir près de lui, frémissant au contact de son bras qui était venu s’enrouler dans son dos. Il rit à ses mots en continuant de marcher vers la falaise qui leur tendait les bras, Niels imaginant déjà la vue qui les attendrait depuis son sommet. « Tu m’auras toujours. Ça veut dire qu’on peut s’installer ici ? » Joua-t-il innocemment, ayant l’impression de vivre dans un rêve tant tout lui paraissait parfait, son regard s’arrêtant sur ce paysage grandiose, Niels comprenant à quel point ils étaient chanceux de voir de telles merveilles ensemble. Son regard vint s’attendrir à ses mots doux, incapable de ne pas fondre lorsqu’elle le regardait avec autant de douceur, son coeur battant la chamade alors qu’elle avançait vers lui. « Disons que j’ai des bons arguments… » Souffla-t-il, amusé, juste avant de laisser ses lèvres retrouver les siennes, ses mains venant encadrer son visage pour prolonger leur échange, profitant de ces quelques secondes pour se revigorer. « C’est mon plus beau voyage mon coeur… Tout ça c’est grâce à toi, j’pourrais jamais assez te remercier. » Murmura-t-il, après avoir rompu le baiser, son visage toujours emprisonné entre ses mains. « Ou alors j’peux le faire, mais ça sera à base de bisous. » S’amusa-t-il, l’air joueur.

Il s'était faufilé dans les méandres de son coeur écorché pour le soigner, Aelya ayant eu du mal au départ à faire face à cette afflux de sentiments qui s'étaient développés au sein même de son organe échoué pendant de nombreuses années dans les vapeurs toxiques de sa vie, et elle l'avait regardé le réparer, reprendre vie sous l'effet de leurs retrouvailles qui avaient gagné en fréquence au fil du temps, conditionnant sa nouvelle addiction pour Niels qu'elle aimait plus que tout au monde.

- J'essaye d'être à ta hauteur, depuis le premier soir où je t'ai vu. Tu pouvais pas partir comme ça, impossible... Répondit-elle, consciente que son regard l'avait délicieusement percuté jusqu'à l'amener à ne plus jamais regarder personne d'autre que lui, et Aelya le regardait toujours de la même manière, avec cette flamme qui ne brûlait que pour Niels. J'en veux toujours trop avec toi... Je sais ce que c'est, et je suis désolée que tu subisses cette malédiction, s'amusa-t-elle, prenant un air faussement compatissant alors qu'elle s'aventurait sur le kayak pour le faire avancer sur l'eau calme de la rivière, Aelya peinant à supporter la distance de leurs corps qui ne pouvaient même pas s'effleurer, cédant à cette pulsion pour s'amener contre son torse qui vint faire basculer le kayak dans l'eau. Je le referais même si c'est pour t'avoir trois secondes contre moi parce que je prends tout quand c'est pour t'avoir avec moi, admit-elle, savourant la moindre seconde passée en compagnie de son amour qui était la clef de son bonheur. Je pense que je te serais forcément tombée dans les bras à un moment ou à un autre de toute manière parce que c'est toi, répondit-elle, entre le jeu et la tendresse, pagayant jusqu'à la rive avant de rire à la réponse de Niels qui confirmait sa remarque au sujet de sa jalousie, songeant au comportement qu'il avait eu à la soirée et qui faisait écho à ce besoin de se tenir à distance de la terre entière pour se protéger mutuellement. C'est surement pour ça que je t'aime bébé. J'suis clairement attirée par les types louches dans ton genre, plaisanta-t-elle amoureusement, son bras venant rapprocher leurs corps alors qu'ils marchaient tous les deux entre les feuillages, isolés du monde. Ouais. On ramène Hank illégalement et on s'installe ici quand tu veux, s'amusa-t-elle, persuadée qu'elle se ferait à n'importe quel environnement tant qu'elle avait de l'oxygène dans les poumons, Niels qui lui conférait tout ce dont elle avait déjà besoin, tous deux arrivant à la falaise qui leur offrait une somptueuse vue sur toute la berge avant que le regard d'Aelya ne vienne s'arrêter sur son plus beau trésor. C'est vrai, t'as toujours les mots qui faut toi... Sourit-elle, amusée, son corps s'avançant près du sien pour ne laisser aucun espace entre eux afin de permettre à ses lèvres de caresser amoureusement les siennes, s'imprégnant de ce contact qui réchauffait sa peau instantanément. Y'en aura encore pleins d'autres de voyages mon bébé. Y'a que toi que je suivrais et que je m'emmenerai partout, avoua-t-elle, sombrant dans l'affection qui la happait, ses mains venant caresser ses avants bras alors qu'il encadrait son visage. T'as pas à me remercier même si j'dis jamais non à plus de bisous... Avança-t-elle, joueuse, l'incitant à venir s'exécuter directement, Aelya crevant d'envie de sentir ses lèvres sur sa peau. Tu m'as vraiment transformé en Bisounours toi, j'ai jamais autant voulu d'attention que depuis que je te connais, affirma-t-elle, amusée, son regard valsant entre ses lèvres et ses yeux, ses mains glissant affectueusement sur son torse dénudé.

Il n’avait jamais su comment fonctionnait l’amour avant qu’Aelya ne vienne lui montrer, appréhendant ce sentiment qui l’avait pris aux tripes sans même qu’il ne puisse faire quoique ce soit. Il était tombé raide dingue d’elle, de tout ce qu’elle était, de tout ce qu’elle dégageait, Niels se voyant complètement happé par son aura si unique. Il s’intéressa à ses mots qui le touchaient en profondeur, son amour trouvant toujours les paroles pour le flatter, pour lui transmettre sa dévotion. « J’étais accro à toi dés le premier soir mon amour… J’voulais pas l’admettre, mais tu me plaisais vraiment trop… » Souffla-t-il, son regard captant cette flamme qui brûlait dans son regard, souriant à sa remarque suivante, se pinçant la lèvre. « T’excuse pas, moi j’suis plus qu’heureux de subir tout ça. » Remarqua-t-il avec une pointe d’amusement dans son intonation, avant de partir à l’aventure avec son amour, sur un kayak qui accueillit leurs deux corps visiblement en manque du contact de l’autre, les deux amoureux finissant à l’eau pour s’être risqués à se donner de l’affection dans un espace plus que restreint. « C’est bon à savoir, ça veut vraiment dire que j’ai le droit de faire toutes les bêtises du monde. » S’amusa-t-il, conscient que c’était lui qui l’avait incité à venir contre son corps, et qu’elle continuait encore de lui pardonner ses moindres caprices. « Tombe dans mes bras tout le temps bébé d’amour, j’veux que ça. » Souffla-t-il amoureusement, l’aidant à remonter sur le kayak avant de pagayer jusqu’à la rive la plus proche, Aelya lui donnant l’idée de se dégourdir les jambes autour d’une balade afin qu’ils puissent prendre le temps de sécher. Il lâcha un léger rire à ses mots, faisant mine de prendre sa remarque comme un compliment, lui qui accepterait clairement d’être louche si ça signifiait qu’il attirait Aelya dans ses filets. « T’aimes pas la banalité toi. Il te faut du bancal. » Rit-il, amusé par les mots qu’il employait pour se décrire, son bras passant autour de son épaule alors qu’il découvrait avec elle la beauté des paysages qui les encerclaient. « Parfait. On garde le van du coup ? » Dit-il, prenant une moue faussement innocente, s’imaginant aisément continuer à parcourir ces terres paradisiaques avec son amour et leur chiot, se prenant à rêver en imaginant leur quotidien. Ils escaladèrent la falaise pour se retrouver à son sommet, son regard parcourant le magnifique panorama qui s’étendait à perte de vue, Niels en prenant encore une fois plein les yeux alors qu’il admira finalement son amour qui était venue se rapprocher de lui, réchauffant son corps. « J’suis motivé quand c’est pour t’avoir contre moi. » Joua-t-il, une lueur amoureuse brillant dans ses yeux qui vinrent se fermer lorsqu’elle lui donna ce baiser éternellement tendre, son coeur fondant devant toute l’affection qu’elle lui octroyait, lui qui n’en avait jamais assez d’elle, ses mains encadrant son visage pour prolonger ce contact qui insufflait de la vie dans son organisme. « Ça serait bien qu’on puisse le faire quand on veut. Mais bon, si on peut déjà réussir à avoir une semaine de temps en temps, on va pas s’en plaindre. » Murmura-t-il, appréciant les caresses de ses mains sur ses avant-bras, son front venant doucement se coller au sien alors qu’elle lui avouait avoir changé dans ses bras, ses lèvres venant parsemer son visage de doux baisers vifs, comme il le lui avait promis, souriant d’amusement à ce déferlement d’affection. « T’es mon Bisounours à moi, y’a personne d’autre qui a besoin de te voir comme ça de toute façon. » Dit-il, un brun possessif, lui qui adorait savoir qu’elle était aussi accro que lui à ces moments de tendresse qu’ils ne manquaient jamais de se donner, frémissant au passage de ses mains sur son torse. « Je crois que j’suis pire que toi finalement. » Rit-il, se moquant de son propre comportement alors qu’il avait continué à l’embrasser, s’approchant d’elle pour l’étreindre doucement contre lui, ses bras s’enroulant autour d’elle. « Mais j’suis trop amoureux de toi bébé, on pourra jamais m’enlever ça. J’ai besoin de personne d’autre quand on est tous les deux, qu’on s’aime comme ça. Tu me combles tellement. » Murmura-t-il à son oreille, dérapant dans son cou pour y déposer un baiser.

Elle savait intérieurement que ça avait toujours été lui dès le départ, et seulement lui. Parce qu'il y avait eu de l'électricité dans l'air quand elle s'était abandonnée pour la première fois à son corps, parce qu'il y avait eu beaucoup trop de battements cardiaques loupés, de sourires révélés, de regards échangés. Le genre de symptômes qu'elle n'avait jamais eu avec personne, parce qu'Aelya, elle avait passé sa vie à n'agir que pour sa propre personne, et jamais elle n'aurait un jour pensé consacrer la moindre seconde à quelqu'un. Mais Niels le méritait, et elle ne voulait que le mériter encore plus.

- Je crois que c'est qui a du m'arriver bébé... J'ai du tomber amoureuse de toi dès qu'on s'est embrassés. J'ai jamais voulu quelqu'un comme je te veux toi. Ça a pas changé depuis la première fois, tu me provoques toujours les mêmes effets... Avoua-t-elle, touchée par leurs confessions qui relataient leurs sentiments, Aelya peinant à lâcher son amour des yeux plus de quelques secondes. T'es un peu maso bébé mais ça aussi je l'ai toujours su, le taquina-t-elle tendrement, sachant pertinemment qu'elle ne changerait jamais ce qu'ils possédaient entre leurs mains, ce lien qui grandissait dans le cocon de leur amour, Aelya se voyant incapable de se tenir à distance de son petit ami contre lequel elle s'était blottie, ce simple geste suffisant à retourner leur kayak pour qu'ils ne tombent à l'eau. Des bêtises en lien avec moi surtout sinon oublie tout de suite, le reprit-elle avant de légèrement rire. J'te fais trop de cadeaux toi je m'en rends compte alors que t'es pas si sage que ça, s'amusa-t-elle avant de remonter sur le kayak avec l'aide de son amour, tous deux s'affairant à rejoindre la rive à l'opposé, la brune espérant un minimum sécher, faisant une pause dans leur activité pour percer la verdure qui les entourait de toute part, Aelya souriant à sa remarque qui l'amusa. T'es carrément bancal toi. T'es exactement tout ce qu'il me faut justement pour me rendre stable, répondit-elle, amusée, consciente qu'il y avait du vrai, parce que Niels embrasait ses défauts comme ses qualités, la rendant plus posée dans l'accomplissement de certains choix qui le définissaient également, la brune profitant de leur balade pour rapprocher leurs corps. On garde le van. Par contre, on apprend quelques notions de mécaniques alors, ajouta-t-elle dans un air espiègle, faisant référence à leur mésaventure qui aurait pu arriver à n'importe quel moment, Aelya grimpant légèrement sur les hauteurs pour s'intéresser à la vue qui lui coupait le souffle, peinant à se voir partir de ce pays qu'elle avait appris à découvrir en compagnie de l'amour de sa vie, s'imaginant avec beaucoup de facilités les images d'une autre vie ici, mais toujours accompagnée de son acolyte de toujours. Reste motivé toute ta vie bébé... Ça paye beaucoup, répondit-elle, s'approchant de son petit ami pour l'embrasser, la douceur de ses lèvres venant jusqu'à caresser son cœur qui battait la chamade, rien que pour lui qu'elle se prenait toujours à vouloir à la folie. Sinon on pourra toujours voyager dans notre lit, sous les draps par exemple... Y'a des choses à voir aussi dans ce genre de coins je trouve, dit-elle malicieusement, jouant sur les sous entendus pour l'attirer un peu plus dans ses filets, Aelya caressant ses bras alors que ses mains encadraient son visage, le sien effleurant son front dans une intimité amoureuse qu'elle voulait prolonger, un rire s'échappant de ses lèvres à la sentation de ses lèvres qui lui offraient des baisers vifs sur sa peau. Ce côté de ma personnalité est juste pour toi puisqu'il est que pour toi amour, avança-t-elle tendrement et amusée par sa possessivité et ses baisers qui continuaient de pleuvoir sur son visage. Mais change jamais, j'ai besoin de tes bisous pour vivre moi, j'fais comment sinon ? Lança-t-elle, son regard joueur appelant le sien, Aelya renfermant son étreinte autour de lui. C'est toi ma maison mon ange. Tout prend du sens quand t'es là, et tout n'en a plus quand t'es pas là, admit-elle amoureusement, attendrie par ses murmures qui l'avaient fait frissonner, savourant son baiser dans son cou. Bébé, tu me donnes tellement chaud avec ton corps parfait que j'ai déjà bien séché là, affirma-t-elle, se mordant la lèvre avant de venir laisser ses ongles doucement érafler son torse. On rentre ? Sinon je te dévore là, avança-t-elle, joueuse.

Il n’y avait pas de secret aux sentiments qu’il lui vouait, Aelya pouvant parfaitement lire ce qu’il ressentait pour elle à chaque fois que son regard venait trouver le sien, à chaque fois que ses lèvres parlaient contre les siennes dans des baisers qui remplaçaient à bien des égards les mots. Elle était son tout, son univers entier, celle pour qui il se damnerait, juste pour un seul de ses sourires. Il adorait savoir qu’ils partageaient la même passion l’un pour l’autre, conscient à quel point ils avaient fait preuve de courage pour s’avouer tous ces sentiments qui les avaient débordé, qui étaient venus contredire tout ce dont ils avaient toujours cru jusqu’ici. « Alors… si je t’embrasse tout de suite, tu tomberas encore amoureuse de moi… ? » Souffla-t-il, amoureusement, se laissant tenter par ses lèvres qu’il frôla lentement, juste pour les inciter à venir contre les siennes. « J’le suis devenu à partir du moment où t’es rentré dans ma vie. Bizarre, non ? » Plaisanta-t-il, continuant à pagayer avant de se retrouver dans l’eau, tout habillé, lui qui avait eu la mauvaise idée de penser que le kayak resterait stable s’ils décidaient de changer de position. Il revint à la surface, pouffant à ses mots qui le mettaient en garde avec ce qu’il pouvait avoir en tête. « J’vois pas quels autres genres de bêtises je peux faire… » Dit-il, entrant dans son jeu en feignant la réflexion. « J’ai rien fait encore, punis-moi au moins quand t’auras une raison de le faire. » Lâcha-t-il, peinant à garder son sérieux alors qu’il remonta sur le kayak avec son amour, trouvant le chemin de la forêt qu’il traversa bras dessus bras dessous avec sa petite-amie, égayé par cette atmosphère emplie de tendresse. « Alors tant mieux, j’continuerai à être complètement instable, juste pour toi mon amour. » Sourit-il, amusé par les paroles qu’ils échangeaient, leur discussion dérivant rapidement sur ce décor idyllique qu’ils n’avaient certainement pas hâte de quitter, eux qui s’étaient presque habitués à ce quotidien animé d’aventures, eux qui possédaient un réel amour de la nature et des paysages qu’offrait le pays. « Ouais je m’y mettrais, ça nous évitera de nous mettre dans des situations un peu compliquées à gérer. » Dit-il, grimaçant légèrement alors qu’il sous-estimait avec amusement les problèmes qu’ils avaient rencontré avec l’inconnu qui les avait aidé lors de leur panne. Ils montèrent ensemble jusqu’en haut de cette falaise, admirant la vue depuis son point culminant, peinant à trouver les mots pour décrire ce que leurs yeux percevaient. Ils appréciaient le silence des lieux, leurs regards finissant inévitablement par se retrouver alors qu’il esquissa un sourire heureux à ses mots, l’attirant rapidement contre lui pour l’embrasser avec tout l’amour qu’il détenait dans son coeur, ses mains se posant délicatement de part et d’autre de son visage, comme dans une envie qu’elle ne s’échappe pas trop vite. Il arqua un sourcil en rompant leur baiser, s’intéressant à ses mots joueurs et son regard brillant de malice. « J’en ai entendu parler c’est vrai… On y devient vite accro en plus, de ces coins-là. » Répéta-t-il, amusé par leur jeu de séduction jamais bien innocent, lui qui la dévorait déjà du regard alors que son front était venu se caler au sien, ses lèvres décidant de ne laisser aucune parcelle de son visage indemnes de ses baisers. « Rien que pour moi ? Tu me le promets ? » Dit-il, son sourire en coin ne le quittant pas, son regard s’attendrissant à ses paroles suivantes, ses mains glissant de part et d’autre de son visage pour venir sur son corps qu’il enlaça amoureusement. « Tu les auras autant que tu veux mes bisous amour, ils sont réservés qu’à toi aussi. » Il aimait la sentir aussi proche de lui, son coeur battant contre le sien, dans la seule optique de le rejoindre. « Je t’aime mon amour, y’a que toi qui compte. » Dit-il, dans un souffle qui n’était destiné qu’à elle, un sourire étirant ses lèvres à la remarque de son amour, sentant effectivement leurs corps se réchauffer plus que de raison l’un contre l’autre. « T’es sûre… ? Attends, j’trouve que t’es encore trempée moi. » Se justifia-t-il, souhaitant la garder contre lui avec malice, se mordillant la lèvre en sentant ses ongles glisser contre son torse, lui laissant quelques marques rouges. « Ça risque de pas être super confortable… Mais si on se donne à fond sur le kayak, on pourrait revenir très vite dans le van… » Joua-t-il malicieusement, lui volant un baiser avant de prendre sa main pour redescendre de la falaise, reprenant le chemin inverse pour arriver au lieu précis où ils avaient laisser le kayak. Il lui servit de soutien pour l’aider à prendre place, faisant de même en s’asseyant derrière elle.

Aelya n'avait plus aucun secret pour lui. Il la lisait comme un livre ouvert, lui qui avait tourné les pages de sa personnalité froissée par ses échecs, abîmées par ses peines que l'encre de ses maux avaient fini par ronger jusqu'à la couverture. Elle aimait pourtant garder une certaine intimité sur leur vie privée, Aelya n'appréciant pas de voir les autres s'introduire dans leur relation ne serait-ce que pour comprendre les rouages de leur attachement qui n'appartenait qu'à eux. Son regard brillait en le regardant, alors qu'un sourire était venu se loger juste au coin de ses lèvres lorsqu'elle entendit sa remarque qui la fit fondre sur place.

- Y'a des chances, admit-elle, joueuse, ses lèvres jouant en suspension au-dessus des siennes avant qu'elle ne vienne succomber à cette attirance passionnée qui électrisait le peu d'espace qu'il y avait entre eux. Et moi j'suis devenue plus sadique depuis que j'te connais, bizarre aussi tiens, plaisanta-t-elle, consciente qu'elle n'avait jamais pris autant de plaisir à attirer quelqu'un dans ses filets, Aelya et Niels se rapprochant sur le kayak pour finalement tomber dans l'eau, la brune comprenant que ce besoin d'avoir un contact avec son amour lui réservait quelques conséquences. Depuis quand il faut absolument une raison pour te punir ? Si c'est que ça je peux trouver n'importe quel prétexte tout ça pour te torturer un peu plus... Dans notre lit, ajouta-t-elle malicieusement, sachant pertinemment que Niels serait toujours gagnant lorsqu'il s'agissait d'embraser ses sentiments dans les draps, tous deux pagayant jusqu'à la rive pour s'infiltrer au travers de la forêt, Aelya gardant un contact rapproché avec son amour qu'elle aimait savoir contre elle. Reste comme t'es parce que t'es parfait pour moi, y'a tout chez toi qui m'attires et qui m'inspires, avoua-t-elle amoureusement, voyant en Niels la personne qui la complétait le mieux, Aelya marchant sur les chemins avec son amour, son regard se laissant bercer par ce paysage coloré et magnifique, mais toujours moins beau que le visage de son petit ami qu'elle se prenait continuellement à admirer, elle qui avait encore envie d'inscrire des étoiles dans ses yeux pour l'éternité. On arrive quand même toujours à s'en sortir. On est trop doués quand même à deux même quand on est nuls dans quelque chose, s'amusa-t-elle, faisant référence à toutes ces fois où la vie leur avait dressé quelques barrières infranchissables qu'ils avaient pourtant réussi à briser, son regard se laissant happer par ce panorama qui semblait s'étendre à perte de vue, arrêtant son flux de pensées qui s'arrêta devant la beauté de l'environnement dans lequel ses yeux se perdaient dans son immensité, avant de retrouver le corps de son amour qu'elle enlaça pour mieux retrouver ses lèvres qui étaient sa plus belle gourmandise. J'suis d'accord. On a toujours envie d'y retourner dans ce genre de destinations, moi je sais pas toi, mais j'y passerais ma vie, le tenta-t-elle de manière joueuse, son regard valsant entre ses lèvres et ses yeux qui reflétaient son propre désir, Aelya laissant son front se caler contre le sien avant de sentir la tendre pression de ses lèvres partout sur son visage, lui décrochant un rire amusé. Je te le promets bébé d'amour. Tu vois bien à quel point j'suis niaise qu'avec toi, avança-t-elle, espiègle, sachant pertinemment qu'elle avait bien évolué dans ses bras qui avait nourris ce besoin continuel de tendresse avec lui, son visage se lovant entre ses paumes chaleureuses qui l'apaisaient, Aelya resserrant son étreinte autour de Niels. J'espère bien, je le supporterai pas de voir quelqu'un d'autre profiter de tes lèvres, admit-elle, une pointe de jalousie dans sa voix, elle qui voulait à tout prix garder l’entièreté de son être rien que pour elle. Que nous, ajouta-t-elle amoureusement. Je t'aime à la folie mon ange, murmura-t-elle tendrement, son regard brillant planté dans le sien alors qu'elle sombrait sous la chaleur de son corps tout près d'elle, là où son coeur pulsait le désir et l'amour en masse dans ses veines. Réchauffe moi encore plus alors... Susurra-t-elle, joueuse, aimant utiliser ce prétexte pour rester dans ses bras, sa main traçant des courbes sur son torse. On ferait mieux de se dépêcher alors, lança-t-elle, répondant à son baiser avant de suivre son amour pour rejoindre le kayak où elle s'aida de sa main pour s'infiltrer à l'intérieur, commençant à pagayer dès lors que Niels s'y installa à son tour, tous deux pagayant vers le point départ, avant de rendre leur kayak. Tu vois ni vu ni connu pour la baignade improvisée... S'amusa-t-elle, prenant sa main pour se diriger vers le van. On arrive presque à la fin de notre voyage amour... Ca me déprime, ajouta-t-elle dans une moue triste. Faut que tu me réconfortes là... Le tenta-t-elle, un sourire malicieux sur les lèvres.