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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 may your arms save my soul (samuel)

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adm h
Marcus O'Brian
Marcus O'Brian
MESSAGE : 2482
ICI DEPUIS : 12/01/2016
COMPTES : Léo, Asher, Charlize & Sara
CRÉDITS : @Nuit Parisienne

STATUT : divorcé de Penny, en couple avec Ann. Mais ce serait plus simple s'il n'aimait plus son ex-femme
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MessageSujet: Re: may your arms save my soul (samuel)   may your arms save my soul (samuel) - Page 2 EmptyLun 20 Avr 2020 - 17:57

Non, visiblement l'italienne n'avait rien de sage. Elle faisait honneur à la réputation de son pays et ses habitants, on disait qu'ils étaient chauds comme la braise, séducteurs et qu'ils n'avaient pas froid aux yeux, visiblement elle était la définition même de l'italienne, en étant évidemment une tentation à elle-même. Ca ne dérangeait pas le britannique, on disait que les anglais était froids, flegmatiques et presque austères, mais Samuel n'avait aucun gêne anglais qui coulait dans ses veines alors peut-être que c'était pour ça, entre le côté français de son père et allemand de sa mère il y avait bien un peu de chaleur latine finalement. Et puis dans tous les cas il n'était pas conventionnel, ça ne le dérangeait pas le moins du monde de séduire une parfaite étrangère dont il ne connaissait même pas le prénom, il s'en foutait même totalement de le savoir, sur son lieu de travail, tant que ça ne la gênait pas elle non plus après tout... et aux yeux de tous, elle ne l'avait pas arrêté, pire, elle l'encourageait. Gigi n'avait rien d'une serveuse à part la tenue, du moins pas d'une serveuse qui travaillerait dans ce genre de bar et c'était tant mieux. Alors elle attendrait la fin de son histoire, sagement ou pas, mais elle l'attendrait et Sam était prêt à parier que le sang battrait ses veines au rythme de l'adrénaline tout comme il battait les siennes à lui qui était prêt à attendre la fin de son service pour prolonger cette soirée. Non pas qu'il patientait comme un gentil chien docile, il n'avait rien de docile et il ne se laissait pas totalement avoir par ses yeux de biche, de jolies filles il pourrait en trouver ailleurs, la soirée était encore jeune après tout. Mais il était curieux et cette fille-là l'avait piqué, il devait bien l'avouer, elle avait réveillé cette fougue qui dormait en lui depuis quelques temps déjà, que seule Olivia réveillait mais pas assez pour le tenir rien qu'à elle, laissant alors à Pohl comme un goût de trop peu qui ne méritait que d'être corrigé. A part la froide aristocrate, avec elle c'était toujours différent, il se sentait presque trop vieux pour ces coups d'un soir, pour la drague réchauffée, tout lui semblait exagéré quand il s'essayait à l'exercice, il n'avait plus la fraîcheur de ses vingt ans, il fallait l'avouer, même celle des trente commençait à s'éloigner, à quarante ans on s'assagissait, c'était ce qu'on disait... et ça lui donnait juste envie de se tirer une balle, rien que d'y penser. Alors merci à elle, à Gigi, de réveiller la bête qui sommeillait en lui, de lui rappeler ses jeunes années et aussi qu'il en avait peut-être encore de belles devant lui, puisque son charme fonctionnait encore sur une belle et jeune italienne à qui on ne la faisait pas. Il ne lui dirait pas ce merci, ce serait s'agenouiller et il avait trop de fierté pour ça, mais il espérait bien le faire d'une autre façon, si d'aventure leur jeu se prolongeait vraiment après la fin de son service.
A l'extérieur du bar, clope au bec, son éternelle maîtresse, il ne pensait plus vraiment à la serveuse, son esprit divaguait entre cette foutue page blanche qui prenait bien trop de place dans sa vie et les souvenirs de la célébrité, cette période grisante où il avait tout eu, la lumière des projecteurs, les fans à ses pieds, les plus belles femmes dans son lit, les smokings Prada et l'Aston Martin hors de prix qui dormait à présent dans le parking de sa résidence sécurisée. C'était bon, franchement c'était si bon, de se sentir puissant alors qu'il sortait de nulle part et après avoir écrit seulement quelques centaines de pages, c'était bien cher payé, finalement pour quelques feuilles de papier mais qu'est ce que ça lui manquait, quand il y pensait, maintenant qu'il portait des cartons et réparait des éviers de cuisine aux petites mamies du coin pour gagner sa vie australienne. L'italienne le sortit de sa mélancolie et le jeu pouvait repartir, il n'était jamais chagrin bien longtemps, Sam, juste assez pour se souvenir de sa condition. Oh elle était désirable, Gigi, elle l’aguichait et malgré son air désinvolte ça fonctionnait très bien sur lui, mais quoi ? Elle avait vraiment envie qu'il la plaque contre le mur comme il décrivait les personnages de son histoire à deux sous ? Ce n'était pas l'envie qui lui manquait, ni même le courage, mais peut-être le minimum de pudeur et de respect pour elle qu'il avait encore malgré les quelques verres avalés et le courant qui passait entre eux. Visiblement ça faisait son petit effet sur elle en tout cas, de quoi flatter le romancier qu'il était, tandis que son sourire s'étirait un peu plus sur son visage. Il lui demandait sa version à elle de l'histoire mais à priori elle n'était pas bonne conteuse, qu'à cela ne tienne, la cigarette tomba sur le sol et quelques étincelles y coururent deux secondes avant que la pointe de sa chaussure ne vienne éteindre le feu menaçant, pour mieux en réveiller un autre, plus brûlant encore, de ses lèvres sur celles du blond qui lui arrachèrent un frisson de plaisir. Samuel s'accrocha alors à Gigi, à toutes les parcelles de son corps qu'il pouvait agripper, de la base de sa nuque, au creux de ses hanches, du nœud de son tablier qu'il défaisait au passage, à la courbe de ses fesses, même un peu plus bas, il attrapa sa jambe pour l'attirer contre lui et mieux s'approcher d'elle. Et sa bouche qui passait rapidement de ses lèvres à son cou, en descendant à la naissance de ses seins, la limite de son décolleté. Finalement, comme le héros de son histoire il se redressa pour retrouver sa bouche et faire danser sa langue avec celle de l'italienne et il passa une main sous son haut. Malgré ce qu'elle avait promis c'était lui qui avait pris le contrôle, mais elle ne semblait pas s'en plaindre. Elle devait se douter qu'il n'avait pas de couteau sur lui, ils n'étaient pas dans l'un de ses romans noirs, lui préférait jouer avec ses mains plutôt qu'avec les armes, alors avec agilité il dégrafa son soutient-gorge ce qui lui permit d'avoir accès à sa poitrine, il s'amusa avec son extrémité la plus sensible, la faisant rouler sous ses doigts pour essayer de lui arracher quelques soupirs. Ils étaient loin d'un corps à corps romantique, Samuel était presque brut, bestial, dans se gestes. Une nouvelle fois, il ne comptait pas la faire tomber amoureuse, juste la conquérir. Pourtant, presque à regret, il arrêta ses mouvement et s'éloigna de ses lèvres, main contre le mur derrière eux, front contre celui de la brune, il souffla. La pause est terminée ma belle, d'ici moins d'une heure on pourra se retrouver. J'ai laissé mon numéro sur le bar, si ça te chante. Il s'alluma une nouvelle clope avant de se retourner pour s'enfoncer dans l'obscurité. Elle avait intérêt à le rappeler, sinon il ne dormirait pas de la nuit. Mais il était conscient du risque qu'il prenait en la plantant là, cheveux ébouriffés, dans une tenue presque indécente.

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smile like you mean it
Looking back at sunsets on the East side. We lost track of the time
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MessageSujet: Re: may your arms save my soul (samuel)   may your arms save my soul (samuel) - Page 2 EmptyMer 13 Mai 2020 - 23:15

Tout de cet échange n'était pas typique. Des hommes comme lui, elle en voyait des tonnes, Gigi, elle les rembarrait tous aussi, d'ailleurs, parce qu'elle connaissait bien leurs travers. Ce n'était pas le premier à draguer la petite serveuse, à tenter d'avoir un peu plus qu'un joli sourire et qu'une ou deux bières offertes par la maison. Mais c'était sans doute le premier à scorer, Samuel, à piquer la curiosité de la belle Italienne, juste assez pour qu'elle ait envie de le retrouver, après son quart de travail, comme il l'avait supposé, juste assez pour qu'elle ait envie d'aller voir plus loin que le masque qu'il portait en se cachait derrière le mec désinvolte qui drague la serveuse du bar. Peut-être même qu'elle avait envie de découvrir tout ça avant la fin de son quart, utilisant sa dernière pause pour se retrouver près de lui, dans une ruelle sombre, là où normalement on aurait pas envie de se retrouver avec un parfait étranger. La curiosité était un vilain défaut qu'il lui fallait sans doute dompter, Gisella s'était retrouvée plaquer contre le mur et l'homme, au milieu du dénouement de leur histoire érotique, prétendant qu'elle aurait le contrôle sur lui alors qu'elle s'était bien foutrement trompée, c'était lui, Samuel, qui avait le pouvoir sur elle, la plaquant encore plus sur le mur alors qu'il l'embrassait avec une fougue qu'il contrôlait, passant de ses lèvres à la peau de son cou pour finalement retrouver ses pulpeuses jusqu'à glisser une main sous son t-shirt, libérant sa poitrine de l'emprise de son soutif pour mieux la caresser. Gisella repoussait la tête vers l'arrière, soupirant de désir alors que Samuel usait de l'agilité de ses doigts pour faire durer le plaisir quelques instants de plus avant de s'écarter, stoppant leur échange. La brune reprenait son souffle, sourcils froncés, dans l'attente qu'il la martèle à nouveau à grands coups de luxure. Parce que ce n'était que ça, entre eux, du sexe et rien d'autre, pour ça, ils étaient d'accord. Mais Samuel décida plutôt de lui adresser des au revoir, prétextant la fin de la pause et la reprise à la fin de son quart de travail. Il avait laissé son numéro sur le bar, avait-il mentionné avant de s'allumer une clope et de commencer à s'éloigner. « T'es sérieux ? », lâcha Gisella, toujours appuyée contre le mur extérieur du Elm Street, les cheveux en bataille, le soutif défait sous son tablier, bête. Elle soupira avant de tenter de se rendre présentable, entra dans le bar où elle trouva ledit numéro laissé sur le bar avant de le jeter à la poubelle. S'il pensait qu'elle allait le retrouver ce soir, il était dupe. On ne laissait pas en plan une femme comme Gisella.


terminé :coeur:

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