Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
STATUT : with golden string, our universe was brought to life, that we may fall in love every time we open up our eyes (isling)
Sujet: never had a thing for fairytales (ally) Lun 17 Fév 2020 - 19:49
Ce matin, à la bibliothèque, c’était le rendez-vous des enfants pour l’heure du conte et d’autres activités de création en lien avec la littérature. Pour permettre à Aisling d’avancer sur sa thèse et, sans doute, de retourner pour la énième fois cette semaine au centre de soins pour les koalas, Isaiah avait proposé d’y amener Siobhan. Certes, Aslander était toujours prêt à faire le baby-sitter quand le besoin était là, mais Isaiah avait profité de l’occasion pour passer du temps avec la petite, et pour inviter Ally et Maxwell à se joindre à eux. Il pensait que l’activité pourrait plaire aux deux enfants, puisque le conte ne visait pas un âge en particulier. Isaiah retrouva donc Ally à l’entrée de la bibliothèque et, après avoir installé Siobhan et Maxwell sur les gros poufs avec des couvertures sur eux, les deux adultes se retrouvèrent à l’arrière de la salle. Comme ça, ils gardaient un œil sur les enfants, mais ne dérangeaient plus s’ils avaient besoin de parler. Et il avait comme l’impression qu’Ally avait besoin de parler. Ça se sentait dans ses tics, dans sa manière de se tenir, dans tous les non-dits depuis que l’invitation avait été lancée. Isaiah s’adossa au mur et croisa les bras sur sa poitrine, avant de jeter un coup d’œil à sa demi-sœur. « Est-ce que tout va bien, Ally ? Tu sembles agitée … » Cela détonnait, dans cet endroit si silencieux, si paisible. Mais Isaiah était toujours prêt à écouter la rouquine, aussi explosive soit-elle.
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moi je traîne dans ma remorque, tous les excès d'mon époque. la surabondance surgelée, shootée, suremballée. pendant qu'les vœux pieux passent dans l'beurre, que notre insouciance est repue, c'est dans le fond des containers que pourront pourrir les surplus. la question qu'j'me pose tout l'temps : mais que feront nos enfants quand il ne restera rien, que des ruines et la faim ? by anaëlle.